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[DUCHE] Composition du Conseil et Anoblissements

Clara_de_montfort
Ulan arriva au chateau, entra dans la salle, salua tout le monde et se présenta devant le gouverneur.

Moi, Ulan de Saint Prigent, Baronne de Montfort, Dame d'Aubenasson et d'Amplepuis, Rectrice de l'université du Lyonnais Dauphiné, jure devant Aristote, fidélité au légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Terwagne Mericourt, et, à travers elle, sa majesté Lévan III.

Je fait serment de fidélité, je jure aide et service armé, et conseil au nouveau Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.


Ulan attendit que le gouverneur lui réponde avant de se retirer
Terwagne_mericourt
Le sieur Rouvray était toujours à ses côtés, et si tout dans son attitude à elle laissait à penser qu'elle en faisait totalement abstraction, cela ne restait qu'une impression. Certes, ses tournées n'étaient en rien tournées vers lui, mais pourtant au fond d'elle elle savait que sa proximité la rendait comme à l'accoutumée bien moins nerveuse et remplie de doute que ce qu'elle pouvait l'être lorsque ce n'était pas le cas.

Elle écouta le serment de la personne suivante, et lui répondit d'un ton rendu neutre par le fait qu'elle ne le connaissait que de nom, et encore très très peu.


Seigneur de Neuville de Saone, je reçois et accepte votre allégeance, et m'engage à vous fournir protection, justice et subsistance pour vos terres.

La personne suivante lui tira un sourire un peu timide, puisqu'elle faisait partie des gens qu'elle avait croisés au sein de l'APD, et que même si toutes deux n'avaient jamais vraiment eu l'occasion de discuter d'autre chose que de la politique ou des offres d'emploi des érudits, elle faisait partie des personnes que la Gouverneur avait apprécié fréquenter.

Baronne de Montfort, j'entends et accepte votre allégeance, et m'engage à vous octroie protection, justice et subsistance pour vos terres.
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HRP : Absente du 14 juillet dans la soirée au 25 juillet.
Akula
Suivant distraitement le cérémonie d'une oreille, Akula ne savait pas trop ou en était les allégeances. Profitant d'un instant de répit, il s'avança devant le Gouverneur.

Moi Akula, Seigneur des lances de Montélimar et par la même Seigneur de la Rochette, jure fidélité au Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, Dame Terwagne Mericourt et à travers lui à sa Majesté Lévan III.
je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'accomplir mes devoirs envers mon Duché et mon Royaume.
Terwagne_mericourt
Dehors, le vent semblait soudain s'éveiller, faisant virevolter dans une danse macabre les premières feuilles tombées des arbres. Quelques mères plumées s'envolaient une dernière fois du nid pour aller quérir pitance pour leur progéniture avant l'arrivée de la nuit. Les gardes à l'entrée de la ville faisaient les cent pas, commençant à trouver le temps bien long avant la fin de journée.

Dedans, la Gouverneur répondait...


Seigneur des Lances Akula, j'entends et accepte votre serment, et vous accorde protection, justice et subsistance pour vos terres.
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HRP : Absente du 14 juillet dans la soirée au 25 juillet.
Geronimo2751
Bon ben quand il faut y aller, il faut y aller ...
Sans plus de cérémonie le GML s'approcha de la gouverneur bien que ses yeux fussent accaparés par la belle brune qui attestait du renouvellement des serments.


Nous, Gérault de Gaudemar, Vicomte de Clermont en trièves et seigneur de Mornant de par la seule femme qui n'ait jamais trouvé grasce à mes yeux, seigneur du Glaizil et d'Anthon jurons fidélité à nos terres dauphinoises et par là reconnaissons Terwagne Mericourt Gouverneur de ces terres et au travers d'elle sa très aristotélicienne majesté Lévan III de Normandie.

Nous lui assurons notre soutien armée indéfectible tant en notre qualité de noble que de Grand Maitre des Lances de ce duché.
De même nous espérons notre conseil le plus juste et le plus pertinent possible.

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Pour ma patate
Spacewolf
Space venait de rentrer de sa petite ballade hors du duché. Il etait a Lyon, alors il profita d'aller dans la grande salle du castel pour preter alegence

Il s'avanca apres le grand Maistre des lances et s'agenouilla devant le gouverneur


Moi Spacewolf, Seigneur des lances de Vienne et par la même Seigneur de la Terrasse, jure fidélité au Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, Dame Terwagne Mericourt et à travers lui à sa Majesté Lévan III.
je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'accomplir mes devoirs envers mon Duché et mon Royaume.
Thomas.zwyrowsky
Lyon, matinée ensoleillée, une cavalcade suscite de nombreuses réprobations des passants. Un groupe de cavalier fait son entrée sur la place où se trouve le castel. Le sinople se distingue comme couleur dominante chez des hommes aux mines fermées et à l’allure agressive. Le cavalier de tête met pied à terre, aussitôt un second se précipite pour le couvrir d’une fourrure.

-«Il suffit Roland ! Nul besoin de ceci ! Est-ce clair !?»

D’un revers puissant l’homme jeta la magnifique fourrure au sol et sans se retourner entra dans le castel. Il portait une tenue de voyage assez improbable, une tenue militaire surmonté d’un tabard usagé. Ce tabard sinople portait en son centre un goupil étrangement immaculé compte tenu du sinople vieillissant. Nul doute possible ! L’homme qui venait d’enter était fort reconnaissable ! Ce visage encadré d’une chevelure nette et fine comme celle de sa douce mère Espoire d’Amilly, ce visage noble et charismatique comme celui de son très cher père Jean Zwyrowsky ! Thomas le fils héritier des Zwyrowsky faisait son entrée dans le castel. Il portait à la main une masse d’arme ouvragée qui semblait avoir souffert plus que de raison. L’œil averti d’un soldat aurai aisément distingué que le jeune noble revenait d’une quelconque campagne. En effet, Thomas était parti à la recherche des assassins de son père mais sans réel succès. Seules ces obligations de noble l’avaient rappelé à une tâche qu’il c’était imposée à lui-même.

Trouvant la salle où se déroulaient les cérémonies d’allégeances il se mêla à la foule présente. Son fidèle ami Roland qui ne l’avait pas quitté une seule seconde depuis des mois l’accompagnait encore et toujours. De nombreuses cicatrices non refermées jonchaient le visage du roturier. Thomas également semblait affaibli, sa masse apparaissait trop lourde pour lui et ses épaules d’habitude si droites et si hautes semblaient ployer sous un poids invisible. Néanmoins quand il trouva opportun de s’avancer vers le gouverneur rien ne semblait avoir altéré sa superbe. Son visage reprit de la couleur, son allure reprit de la noblesse tandis qu’il fendait la foule en présence. Arrivé à hauteur du gouverneur il prit en main sa masse d’arme et effectua une génuflexion. La masse tomba lourdement sur le sol, la tête de Thomas s’affaissa en signe de respect.


-«Moi ! Thomas Zwyroswky, fils de Jean et Espoire Zwyrowsky, Vicomte de Crots, Baron de Marsanne et de Saillans, Seigneur de Ribiers et de Séderon. Renouvelle mon allégeance au très Grand Duché du Lyonnais-Dauphiné et à son gouverneur Terwagne Méricourt. Je jure de vous offrir une fidélité indéfectible respectant ainsi mon devoir d’obsequium, mes ressources quelles soient militaires ou autres vous sont acquises et ma famille portera fièrement l’étendard du Lyonnais-Dauphiné respectant ainsi mon devoir d’auxilium.»


A ces paroles les soldats qui accompagnaient le noble, et qui n’avaient pas résisté à l’envie de voir leur chef prendre la parole, sourirent. Il était certain que leur noble seigneur avait prouvé sa valeur durant la dernière campagne, n’hésitant pas à monter à l’assaut en premier et couvrant du mieux possible ces hommes comme s’ils étaient des fils.

Pendant que les soldats s’enorgueillissaient de leur jeune chef celui-ci poursuivait avec la même ferveur...


-«Mes conseils seront également votre dès que vous en jugerai nécessaire, j’affirme ainsi perpétuer mon devoir de consilium.»


Thomas releva légèrement la tête et plongea son regard émeraude dans ceux du gouverneur. Son visage était toujours aussi implacable, il attendait maintenant une réaction de son interlocutrice. Derrière ses hommes qui commençaient à parler haut se firent fortement rabrouer par Roland qui semblait avoir gagné lui aussi ces galons de second, le vieux sergent d’armes Aymeric allait pouvoir prendre du repos !

Le chef de famille frappa le vieux tabard de son poing droit, ce tabard qui appartenait à son père était plus qu’un symbole, c’était une relique.


-«Que tous soient les témoins de mon serment !»
Terwagne_mericourt
Une multitude de pensées totalement invisibles sur son visage traversèrent son esprit alors que le Grand Maître des Lances s'avançait pour prêter allégeance. Des tas de pensées, oui, qui en surprendraient sans doute plus d'un, mais ceux-là croyaient depuis toujours savoir mieux qu'elle-même à quoi elle pensait, alors à quoi bon s'y attarder.

Grand Maitre des Lances, j'entends et accepte votre serment, et vous accorde protection, justice et subsistance pour vos terres.

J'en profite pour vous remercier devant témoins pour la justesse et la pertinence de vos conseils jusqu'à aujourd'hui, et ce malgré le fait que je n'étais point encore officiellement Gouverneur. Je ne l'oublierai pas.


Presque de suite, le Seigneur des lances de Vienne s'avança à son tour, et elle lui répondit sans le faire attendre.

Seigneur de la Terrasse, j'accepte votre allégeance et vous octroie en retour protection, justice et subsistance pour vos terres.

Quelques instants plus tard, c'était au tour d'un homme qu'elle n'avait plus vu depuis bien longtemps, et qu'elle aurait sans doute eu bien du mal à reconnaitre au premier abord si sa ressemblance physique avec ses parents n'avait été si frappante. Le temps lui sembla s'arrêter quelques minutes, juste assez pour qu'elle puisse mesurer les changements qui s'étaient produits sur ses traits depuis la dernière fois qu'elle l'avait croisé, à l'hôtel de l'APD lui aussi... Dieu que la vie pouvait nous changer tous! Et pourtant... Pourtant, dans ses yeux, elle retrouva tant de choses qui semblaient vouloir faire partie de lui par-delà la vie, par delà la mort.

C'est d'une voix émue par ses pensées qu'elle lui répondit donc.


Vicomte de Crots, soyez assuré que j'ai entendu votre serment et que je l'accepte bien évidemment, avec toute la force que vous y avez mise.

En échange de celui-ci, je vous baille protection, justice et subsistance pour l'entièreté de vos terres.

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HRP : Absente du 14 juillet dans la soirée au 25 juillet.
Nynaeve87
Cette cérémonie d’allégeance l’épuisait. D’abord parce qu’elle n’avait pas envie d’être là. Jamais elle ne pourrait regarder cette femme comme le réel gouverneur de la province elle n’était pour la vicomtesse qu’une usurpatrice qui avait su profiter d’une situation à son avantage. Mais Dauphiné se devait d’être là, se devait de servir celle que le Roy avait reconnu.
Son regard souvent s’évadait par la fenêtre… pourvu que cette corvée se finisse au plus vite…
Lorsqu’Arwel s’avança le regard chargé de mépris elle craignit le pire. Elle connaissait la franchise de la duchesse et l’option bien souvent qu’elle prenait à suivre son cœur plus que sa raison.
Sans intervenir, elle écouta l’échange difficile entre le gouverneur et la vassale du Lyonnais-Dauphiné et se leva enfin pour intervenir avec l’attitude la plus froide que pouvait prendre un fonctionnaire du Roy, car si son cœur à elle suivait le même chemin que celui d’Arwel, sa raison ici devait l’emporter afin de la protéger une décision qui pouvait être du à l’emportement et qui serait surement regrettée lorsque Terwagne aurait quitté son trône
Elle attendit quelques instants que celle-ci se calme et s’approcha de la jeune femme ayant chargé Mac de noter la suite le temps de son aparté.


Arwel… je vous demande de réfléchir pleinement à vos propos et vous prie de vous amender. De tels mots ne peuvent rendre votre serment valide. Même si cela vous est difficile vous vous devez de reconnaitre Terwagne comme gouverneur car elle est reconnu par le Roy et qu’en la niant vous désavouez la décision de notre souverain.

Nynaève avait plongé ses yeux apaisant dans ceux de la duchesse de Clérieux…

Pensez à tous ces hommes et femmes qui dépendent de vous et qui se retrouveraient à la rue peut-être, si vous étiez destituée.

Le regard de la brune fut attiré ensuite par les couleurs chatoyantes de l’habit de son époux qui s’avançait à son tour toujours aussi fascinée par sa prestance. Elle se détendit et sourit. Pouvait-il imaginer le pourvoir de son regard sur elle… peut-être pas… une vague de tendresse l’emplit alors tant et si bien qu’elle du se ressaisir pour glisser encore à la jeune femme.


Réfléchis et agis…


Alors elle alla rejoindre sa place, il ne restait plus que quelques heures pour recueillir les serments forcés ou pas, le jour commençait à céder.
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Julienurs
A son tour Julienurs s'avanca vers le gouverneur mis un genoux a terre et dit :

Moi, Julie de Barsac, Baronne de Saint vallier preste allégeance à Sa Grasce Terwagne_mericourt Gouverneur du Lyonnais et à travers elle, à sa Majesté le Roy d'apporter aide, conseil, fidélité Je jure de servir et de défendre au mieux les intérêts du Duché du Lyonnais-Dauphiné et de ses habitants .
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Julie Barsac dict Julienurs , baronne de Saint Vallier, Dame d'Apprieu
Geronimo2751
Le GML retourna à sa place, non sans jeter une œillade à sa femme.
Il ne pu retenir un sourire en pensant à "vous accorde protection" ça le faisait toujours marrer quand on accordait la protection à ceux qui de fait était cette protection. Mais bon c'était la tradition.

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Pour ma patate
Arwel
Arwel avait écouté d'un air distrait la réponse de la femme qui se trouvait en face d'elle... Blablabla... Blablabla... Blablabla... Certainement que si la Duchesse de Clérieux... eh oui, elle l'était encore, car si Terwagne pouvait refuser son allégeance, elle ne pouvait la destituer ainsi... Donc, si la Duchesse de Clérieux avait eu la moindre idée des pensées malsaines qui habitaient l'usurpatrice à cet instant, certainement qu'elle en aurait eu au moins autant à son service, mais la jeune Arwel était bien au-dessus de telles pensées... Une fois que la Méricourt eut terminé son long monologue, encore parsemé d'allusions qu'elle n'assumerait pas ensuite, Arwel tenta de conserver son calme... Elle aurait bien dit à cette femme ce qu'elle pensait de sa tendance aux sous-entendus mais elle sentit soudain une présence près d'elle... Dauphiné... Nyna... Sa douce voix... en aparté :

Arwel… je vous demande de réfléchir pleinement à vos propos et vous prie de vous amender. De tels mots ne peuvent rendre votre serment valide. Même si cela vous est difficile vous vous devez de reconnaitre Terwagne comme gouverneur car elle est reconnu par le Roy et qu’en la niant vous désavouez la décision de notre souverain.

Par Sainct Georges ! La jeune femme avait légèrement oublié d'étudier le problème sous cet angle... Désavouer la décision de son souverain... Pouvait-elle en son âme et conscience faire cela ? Son regard rencontra celui, apaisant, de Nyna... Nyna qui poursuivait son argumentaire... Nyna qui lui brisait le coeur à chaque parole qui sortait de sa bouche...

Pensez à tous ces hommes et femmes qui dépendent de vous et qui se retrouveraient à la rue peut-être, si vous étiez destituée.

Ce fut comme un coup de poignard dans son coeur... Comment avait-elle pu se montrer si égoïste et en oublier les gens de Clérieux... Par Aristote, quelle tête de linotte elle pouvait faire parfois... Arwel devint livide...

Réfléchis et agis… , telles furent les dernières paroles de Nyna... Réfléchir... Le jour commençait à baisser et il s'agissait de réfléchir vite et bien... Au vu du peu d'hésitation qu'avait eue Terwagne à lui signifier qu'elle refusait son allégeance, certainement que cette dernière jubilait intérieurement de pouvoir lui retirer titres et terres... Agir... Si elle voulait le faire, c'était maintenant, maintenant ou jamais... Alors, la jeune femme jeta un regard déterminé à Nyna qui était retournée à sa place et hocha la tête... Un hochement de tête qui signifiait, oui, je vais le faire Nyna, je vais m'amender... Pas pour cette femme, mais pour moi... et pour tous ceux qui ont toujours cru en moi... pour le Gold, pour les Golds... L'avis, les pensées de toute autre personne que ceux qu'elle savait être des amis fidèles l'indifféraient à un point inimaginable...

Prenant la conscience de la portée de son geste, la Duchesse de Clérieux se tourna à nouveau vers le trône, faisant complètement abstraction de ce qui pouvait être posé dessus... Elle attendit que les autres nobles qui s'avançaient aient prêté serment et qu'on le leur ait rendu, puis elle revint à son tour se poster devant le siège ducal... Dirigeant son regard vers Dauphiné, afin d'être certaine que ses forces ne l'abandonnent pas, une main légèrement posée sur son ventre, pour calmer les douleurs par lesquelles son enfant se rappelait à elle, sûrement qu'il ressentait toutes les émotions qui avaient parcourues sa mère, depuis son entrée dans cette salle... Sa voix cristalline s'éleva dans la pièce, pleine de l'assurance que ce qu'elle allait dire allait bien ennuyer celle qui était assise sur le trône...


Ayant écouté et entendu les conseils de Dauphiné,

Nous, Arwel, Duchesse de Clérieux, dicte la Bienveillante, nous plions à la décision de notre souverain, le Roy Levan III et reconnaissons Terwagne Méricourt Gouverneur du Lyonnais Dauphiné. A travers elle, nous jurons fidélité, aide, conseil et soutien indéfectible au Lyonnais Dauphiné ainsi qu'à ses habitants.


Voilà, pas plus difficile que cela, c'était fait... Comme apaisé par la main maternelle qui était discrètement posée sur lui, à travers la barrière charnelle qui les séparaient, l'enfant cessa de la faire souffrir et la Duchesse de Clérieux put arborer un sourire éclatant que seules les futures mères peuvent s'enorgueillir de porter...
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Jacochere
Jaco venait de rentrer d'une campagne. Il était à Lyon, alors il profita d'aller dans la grande salle du castel pour prêter allégeance

Il s'avança et s'agenouilla devant le gouverneur


Moi Jacochere, Seigneur des lances d'Embrun et par la même Seigneur de Bathernay, jure fidélité au Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, Dame Terwagne Mericourt et à travers lui à sa Majesté Lévan III.
je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'accomplir mes devoirs envers mon Duché et mon Royaume.
Terwagne_mericourt
Regard distrait vers Dauphiné qui s'approchait de la Duchesse de Clairieux afin de lui glisser quelques mots à l'oreille, mais Terwagne n'eut pas le temps de se poser de questions sur la raison de ces chuchotements, puisqu'elle porta son attention à la personne qui venait de mettre genou au sol devant elle afin de se mettre en ordre de serment. Elle l'écouta, avant de lui répondre simplement.

Baronne de Saint Vallier, j'entends et accepte votre allégeance, et vous octroie en retour protection, justice et subsistance pour vos terres.

A cet instant, elle se fit la réflexion que cela commençait à ressembler à l'étude d'une phrase répétée en boucle par un enfant désireux de retenir une leçon de latin ou d'autre chose. Les mêmes mots, répétés encore et encore, jusqu'à en avoir la bouche sèche. Les mêmes mots qui à force de résonner entre les murs de la pièce devaient sembler perdre leur sens pour certains.

Elle en était là de ses pensées lorsque... Demi-tour, retournement de cape, changement de position, mais surtout de discours, de la part de la Bienveillante, le tout sans aucun doute provoqué par les murmures de Dauphiné quelques instants plus tôt... Oui, ce retournement venait bien des mots murmurés, la Dame le confirma elle-même d'entrée de jeu.

Moment d'hésitation chez la Gouverneur, qui cette fois-ci n'était plus admirative du choix de sa vis à vis, comme elle avait pu l'être lors de sa première prise de parole du jour, mais clairement abasourdie de constater une fois encore à quel point certaines personnes pouvaient changer de discours du tout au tout en moins d'une heure. Comment pouvait-on manquer de caractère au point d'en arriver à revenir soi-même sur ses propres affirmations déclarées faites "en son âme et conscience" quelques instants plus tôt à peine? Comment pouvait-on en une poignée de secondes renier une déclaration qui pourtant semblait bel et bien réfléchie auparavant?

Tout cela lui échappait, et elle repensa soudain à ce que lui disait souvent Bragon en Berry : "Ce qui demande du courage, ce n'est pas de faire un choix, c'est de s'y tenir. Choisir d'un position, même une brouette peut le faire, se tenir à cette position, seuls les gens ayant du courage y parviennent". La Bienveillante avait fait un choix, Terwagne l'avait malgré tout admirée d'en avoir le courage. La Bienveillante revenait presque immédiatement sur ce choix, Terwagne trouvait cela pathétique et presque lâche, au fond.

Elle tourna son regard vers Kernos, espérant y trouver un accord silencieux de sa position à elle suite à ce déni de la Duchesse, puis revint à cette dernière, pour lui répondre. Elle-même ne changerai pas de position. Elle n'était pas une brouette.


Duchesse de Clerieux, peu m'importe ce revirement dans vos propos, peu m'importent également les raisons de ce changement.

Vous avez, il y a quelques instants, affirmé qu'en votre âme et conscience, vous refusiez de vous plier à la décision du Roy en me reconnaissant comme légitime Gouverneur, et ce devant de fort nombreux témoins, me semble-t-il, vous rendant de par là-même coupable d'un affront envers votre suzerain que vous avez voulu et non accidentel.

Ce choix, vous l'avez fait, en votre âme et conscience, comme vous l'avez si bien dit. Je doute que depuis ces paroles-là vous ayez perdu, échangé, ou encore vendu votre âme, ou que vous n'ayez plus de conscience.

L'affront et le refus d'allégeance envers le légitime Gouverneur - qui au passage est passible d'un procès pour Trahison, procès dont je vous fais grâce - vous les avez voulus, je les ai entendus et pris en compte. Et quand bien même vous n'auriez pas le courage d'aller au bout des choses en vous en tenant à votre premier choix, moi je n'aurai pas la bêtise de fermer les yeux sur votre affront et votre refus de me reconnaitre comme Gouverneur. Le faire serait ouvrir la porte pour l'avenir, à n'importe quel manque de respect de la part de n'importe qui envers n'importe quel futur régnant du Lyonnais-Dauphiné.

Pour ces raisons, et parce qu'au vu de toute absence d'excuse j'en déduis que vous ne regrettez même pas vos mots de tout à l'heure, je ne retiendrai que votre refus préalable. Le sujet est clos en ce qui me concerne.


Sans plus rien ajouter, elle attendit que la dame fasse place au Seigneur des Lances d'Embrun, auquel elle ne tarda pas à répondre.

Seigneur de Barthenay, j'accepte votre allégeance et m'engage à vous fournir subsistance, protection et justice pour vos terres.
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HRP : Absente du 14 juillet dans la soirée au 25 juillet.
Pouilleux
Appuyé sur son bâton, au fond de la salle, mais cependant pas tout à fait - quelques rangs tout au plus avant le dernier -, le Seigneur de Sinard assistait aux allégeances. Bien que moins fréquenté que de coutume, de par le refus de la part des nobles de s'agenouiller devant une usurpatrice, préférant adresser un courrier. Au moins, ils ne voyaient pas sa sale tête de nobliaute ridiculement imbue de sa personne.

Ah, comme c'était agréable pourtant de la regarder ainsi, et de pouvoir l'insulter à sa guise, sans prononcer mot. Garce, garce, garce. Cela lui saillait à ravir, comme attribut. Il faudrait penser à lui suggérer comme épithète, entre usurpatrice et manipulatrice; mais encore eût-il fallut qu'elle mérita une telle distinction.

Antoine ne regrettait aucunement ces petites bassesses qu'il avait, à se moquer ainsi secrètement de cette gourde, puisqu'il ne doutait pas un instant que cette roulure fît de même presque simultanément, sans avoir le courage de le mentionner. Car c'était bien là l'arme des véritables lâches, des raclures en toutes sortes : la pensée. Insulter quelqu'un sans risque de devoir en répondre, c'était là le crime parfait des couards et des abjects froussards qui occupaient le plus souvent des postes hauts placés.

Ah, comme c'était amusant de la voir ainsi, fière de se prélasser sur un trône qu'elle souillait par la même. Comment imaginer que des Gouverneurs illustres tels que Morgennes de Mortain, Estalabou de Vaucanson, Régimon, Nynaeve de Mornant ou encore Arwel de Clérieux s'étaient assis sur le même fauteuil, qui semblait d'un seul coup le symbole de la fourberie et de différentes pratiques peu recommandables ?
Comment accorder du crédit par la suite à d'autres Gouverneurs, pas moins valables que ceux cités avant, mais qui s'asseilleraient dans la bouse puante laissée ici par l'usurpatrice ?

A ces pensées, le Seigneur de Sinard eut un sourire amusé, lequel se transforma en regard méprisant lorsqu'il croisa celui du gouverneur. Il savait bien ce qu'elle pensait. Tout le monde le savait. Elle n'avait juste pas le courage de le dire ...

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Vous me manquerez
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