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[DUCHE] Composition du Conseil et Anoblissements

Dedelagratte
Le Seigneur de Meyzieu n'avait toujours pas presté allégeance, il était perdu dans ses pensées et songeait aux différents bruits de couloirs du château qu'il avait entendus quand Feanaro arriva, cela le fit sortir de ses idées et lui fit prendre conscience qu'il était peut-être temps d'aller à son tour prêter allégeance à Sa Grasce Thiberian.

Aussi, tranquillement le Seigneur de Meyzieu emboita le pas du Seigneur de Neuville sur Saone et se mit à genoux.


Nous, DeDeLagratte, Seigneur de Meyzieu, jurons devant Aristote et les hommes allégeance à Sa Grasce Thiberian Baccard, Seigenur du Bois d'Oingt et Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.
Nous lui jurons aide, conseil et fidélité et mettons notre bras armé à son service et à celui du Lyonnais-Dauphiné.


Voilà qui était fait, une de plus se dit-il tout en attendant que le gouverneur daigne l'inviter à se relever
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Phelim
Le meilleur est toujours pour la fin, à ce qu'on disait.

Le Guerrero serait bien venu plus tôt, ce n'est pas l'envie qui l'en manquait, mais il avait été trop occupé avec ses comptes. Bon d'accord, trop occupé par une bataille de boule de neiges.

D'une main rapide, il retira les quelques flocons encore éparpillés sur son pourpoint, passa une main dans ses cheveux pour se recoiffer (s'il avait été une femme, il se serait aussi refait une beauté) et s'avança vers le gouverneur. Genou à terre, il prêta le serment déjà répété tant de fois.


Nous, Phelim Guerrero dict l'Imprévisible, Vicomte d'Oingt, Seigneur de Tassin la Demi Lune et de Stigny, jurons devant Aristote et les hommes allégeance à Sa Grasce Thiberian Baccard, Seigneur du Bois d'Oingt et Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.
Nous lui jurons aide, conseil et fidélité et mettons notre bras armé à son service et à celui du Lyonnais-Dauphiné.
Thiberian
Et la cérémonie se poursuivait encore et toujours, le flot de noble semblait à présent ininterrompu et la journée touchait de plus en plus à sa fin.
Le jeune Thomas Zwyrowsky s'avança alors, fils de celui qui était à la fois un ami et un modèle, il était lui aussi devenu un ami pour Thiberian qui écouta son allégeance avec attention :


Thomas.zwyrowsky a écrit:
-«Nous, Thomas Zwyrowsky, garant de la continuité des volontés protectrices des Zwyrowsky renouvellons notre serment d’allégeance envers le légitime gouverneur du Lyonnais-Dauphiné Thibérian Baccard. Ainsi nous affirmons que nos terres, le Vicomté de Crots, la Baronnie de Saillans et de Marsanne, la Seigneurie de Ribiers sont vostre en toutes circonstances. Nous promettons donc une aide et un service armé dès qu’il sera requis. De surcroit nous confirmons notre fidelité à ce Duché et à son légitime gouverneur. Enfin nous dispenserons nos conseils dès qu’ils seront demandés.

Nous nous félicitons enfin, et ce devant toute cette assemblée, du choix du gouverneur qui aurait probablement ravi feu Jean Zwyrowsky. Puissiez-vous être à la hauteur des attentes que nous vous portons.»


Ses derniers mots le firent sourire et le touchèrent, si savait avoir été remarqué par Jean mais quant à ses attentes de lui...nul ne le savais a part Aristote et le regretté disparu...

Merci pour ces mots Vicomte, votre père me manque chaque jour tout comme il manque grandement au Lyonnais-Dauphiné, tout comme votre mère.

J'accepte votre allégeance et vous jure à mon tour justice, protection et subsistance pour toutes les terres que dont vous à laissé la responsabilité vos illustres parents.
Puissiez vous vous en montrer digne car assurément la tâche n'est pas aisée de marcher sur les traces de telles personnes quoi qu'en disent jaloux et mauvaises langues.


Le Vicomte se releva et laissa ensuite place au Seigneur de Neuville sur Saone, son ami Fea...

Feanaro56 a écrit:
Nous, Florian de Barsac, Seigneur de Neuville sur Saone, reconnaissons Thibérian Baccard comme Gouverneur du Lyonnais Dauphiné et à travers lui à sa très Aristotélicienne Majesté Levan III.
Nous lui prêtons serment et promettons aide, conseil et fidélité.
Nous mettons aussi ici mesme nostre épée au service du Lyonnais Dauphiné ainsi qu'a son Gouverneur.


Messire de Barsac, j'accepte votre allégeance et vous jure justice, protection et subsistance pour votre fief de Neuville sur Saone.
Je suis fort ravi de constater que vous ayez pu trouver un peu de temps pour participer à cette cérémonie et prêter allégeance par vous même.
J'espère que votre retour n'est pas temporaire, la bonne compagnie ne se périme point.


Il lui sourit et celui ci se leva pour laisser la place à...Dédé !

Dedelagratte a écrit:
Nous, DeDeLagratte, Seigneur de Meyzieu, jurons devant Aristote et les hommes allégeance à Sa Grasce Thiberian Baccard, Seigenur du Bois d'Oingt et Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.
Nous lui jurons aide, conseil et fidélité et mettons notre bras armé à son service et à celui du Lyonnais-Dauphiné.


Encore une fois, l'une des fines lames protégeant le Lyonnais-Dauphiné qui viens prêter allégeance devant ce trône...
J'entends évidemment votre allégeance et vous jure protection, justice et subsistance pour vos terres de Meyzieu.

Puissiez vous poursuivre votre œuvre et continuer de protéger avec la même fougue le peuple et les terres que nous avons tous juré de défendre.


Alors qu'il se relevais c'est son habituellement suzerain mais actuellement vassal qui vint s'agenouiller pour prêter serment :

Phelim a écrit:
Nous, Phelim Guerrero dict l'Imprévisible, Vicomte d'Oingt, Seigneur de Tassin la Demi Lune et de Stigny, jurons devant Aristote et les hommes allégeance à Sa Grasce Thiberian Baccard, Seigneur du Bois d'Oingt et Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.
Nous lui jurons aide, conseil et fidélité et mettons notre bras armé à son service et à celui du Lyonnais-Dauphiné.


Thiberian sourit et répondit alors :

Messire Guerrero, je ne sais si je suis censé vous appeler suzerain, vassal ou encore...suzessal...

Il marqua une pause pour rire doucement et reprit :

J'accepte votre allégeance et vous jure à mon tour justice, protection et subsistance pour vos terres de Tassin La Demi-Lune et d'Oingt.
Notre nouveau Conseiller Militaire...vous vous hissez donc parmi les plus haut officiers défendant nos terres, nuls doutes que j'ai entière confiance en vous et que je sais que vous n'hésiterez pas à jeter toutes vos forces dans la bataille.


Il regarda ensuite Dauphiné, se demandant si tout le monde était passé ou s'il restait encore des allégeances à faire...
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Terwagne_mericourt
Vingt quatrième jour de décembre de l'an mil quatre cent cinquante huit :

Sentiments personnels et souvenirs rangés dans un coin de sa tête, bottes maculées de neige, cheveux relevés pour mieux pouvoir non pas offrir sa nuque aux regards brûlants des hommes - comme tant d'autres aimaient et cherchaient à le faire- mais bien pour l'offrir à la caresse du vent qu'elle aimait hiver comme été, duo de mèches retombantes sur l'avant, non pas pour encadrer son visage et lui donner un air angélique - qu'elle ne se plaisait pas à imaginer posséder - mais bien parce que celles-ci étaient rebelles à toute tentative de domination, Terwagne Méricourt entra dans la Salle des Allégeances quelques heures avant le gratin dauphinois, non pas pour faire office de mise en bouche, mais bien parce qu'en tant que Porte-Parole ducal elle avait notamment pour mission de veiller à ce que tout soit en ordre avant l'arrivée du Gouverneur et de son Conseil.

Elle avait beau maîtriser de mieux en mieux la technique qui consiste à scinder son ressenti et ses états d'âme du masque que l'on se doit de porter en public, manier de mieux en mieux l'art de faire taire ses pensées pour endosser sa fonction publique sans se laisser perturber par celles-ci, il n'en reste pas moins vrai que sur le coup, en passant le pas de la porte, elle dut faire face à une avalanche d'images surgissant du passé, une avalanche aussi violente et déstabilisante que celles que l'on peut voir parfois dans les montagnes briançonnaises. Succession d'images se chassant les unes les autres, avec plus ou moins de rapidité, revenant pour certaines à plusieurs reprises, éphémères pour d'autres, mais toutes issues du jour où elle s'était trouvée sur le siège de Gouverneur. Visages amis, visages remplis de haine à son égard, tous défilaient avec plus ou moins d'importance à ses yeux mais surtout à son coeur.

Tout comme certaines personnes voient le verre à moitié plein quand d'autres le voient à moitié vide, il y a sur la terre des gens qui ne se souviennent que du bon quand d'autres ne se souviennent que du mauvais... Et Terwagne était du genre à ne se souvenir que du mauvais, aussi bien dans sa vie personnelle que dans sa vie publique. Elle gardait bien plus en mémoire les orages entre elle et Kernos que les mots d'amour murmurés, à son grand désespoir quelques fois. Il n'est donc guère étonnant que ce soient les souvenirs pénibles qui l'assaillirent à cet instant.

Fermant les yeux, elle posa sa main gantée sur un des dossiers où bientôt se poserait le dos de quelque gratiné, et respira lentement, laissant l'avalanche se terminer avant de les rouvrir. Et tout comme une chute de neige se termine toujours sur l'apparition d'une éclaircie qui vous sourit, la pluie de souvenir s'acheva sur le visage de Kernos. Un Kernos non pas souriant, non pas doux, mais au regard volontaire, décidé, sûr de lui, rempli d'assez de force pour lui et pour elle. Ce regard qu'il lui avait lancé ce jour-là, jamais elle ne l'oublierai, et elle se servit de son souvenir pour se sentir plus sereine, mais surtout se rappeler pourquoi elle était là, pourquoi elle continuait à aimer ce Duché et à vouloir y oeuvrer. C'était un peu comme lorsque, certains soirs de doute, on ouvre une vieille boîte pour relire une lettre d'amour écrite par notre propre main au début de l'histoire que l'on vit, et que sans trop savoir comment ni pourquoi on sent immédiatement le même amour puissant couler à nouveau dans nos veines.

Le souvenir du regard de Kernos ce jour-là, c'était sa force à elle, et elle s'y ressourça quelques instants, avant d'endosser pour de bon son uniforme de Conseillère ducale, et plus précisément de Porte-Parole venant vérifier que tout était en ordre pour la cérémonie qui ne tarderait pas à débuter, sitôt l'arrivée du Conseil Ducal et de Dauphiné.

Et puisque je parle d'uniforme, et que je sais que certaines personnes aiment à lire des descriptions vestimentaires, sachez que la tenue de Terwagne n'avait rien d'exceptionnel, rien qui mérite qu'on y attarde son oeil ni sa plume, que sa gorge n'y était pas mise en valeur, pas plus que ses poignets, et que la seule chose sur laquelle elle avait eu un souhait réel à son sujet était la couleur, d'un bleu nuit assez sombre mais pourtant légèrement scintillant, comme le ciel l'est grâce aux étoiles.

Une fois son tour d'inspection fait, elle s'attarda quelques instants devant le siège ducal, et sourit à l'idée du séant qui l'occuperait dans quelques instants. Ce n'était pas l'image du postérieur en question qui la rendait souriante, puisque pour tout dire elle n'y avait même jamais posés les yeux, mais bien la pensée de l'homme à qui il appartenait : Ka Devirieux.

Ce jour-là, elle prêterait pour la première fois allégeance en tant que noble du Lyonnais-Dauphiné, et non plus uniquement en tant que Conseillère ducale, comme elle l'avait déjà fait plusieurs fois, et au fond d'elle-même elle était heureuse que ce fut lui qui soit alors Gouverneur, non seulement parce qu'il faisait partie de ces hommes qu'elle respectait et admirait, surtout de par sa simplicité et son humilité, mais également et surtout parce qu'il était celui qui était Gouverneur lorsqu'elle-même avait commencé à s'impliquer dans ce duché où elle avait mis les pieds quelques semaines plus tôt. Jamais elle n'oublierait qu'il avait été celui qui lui avait fait confiance à cette époque - à elle qui était alors une inconnue en Lyonnais-Dauphiné - et lui avait confié la direction des préparatifs de festivités pour l'anniversaire du Duché. Mais plus encore que cela, jamais elle n'oublierai qu'il l'avait remerciée dans son bilan de fin de mandat, elle qui avait tant donné en Berry à ce niveau-là sans jamais recevoir un simple "merci" oral ou écrit.

Sourire toujours aux lèvres, elle alla enfin faire ouvrir les portes de la Salle des Allégeances. Tout était prêt.

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HRP : Absente du 14 juillet dans la soirée au 25 juillet.
Nynaeve87
Quelques fois le gouverneur lui envoyait un pigeon, une autre fois son porte parole et d’autres encore, comme il y a quelques jours il venait la voir en personne afin d’organiser la cérémonie.

Le protocole était immuable, lent et répétitif. Elle envoyait les courriers aux feudataires afin de les prévenir et le Porte-Parole, chef du protocole, ouvrait la salle organisant un tant soit peu le défilé, chacun prêtant serment l’un après l’autre. On en était à attendre l’incident, le moment drôle ou tragique qui romprait la monotonie de cette danse lancinante.

Arrivant dans les premières afin de s’installer au mieux, elle salua Terwagne qui vérifiait alors que tout était en ordre. Rejoignant son pupitre, Dauphiné alla préparer ses dossiers afin de consigner et témoigner comme à son habitude. Déjà le gouverneur entrait.

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Terwagne_mericourt
Une fois les portes ouvertes, les premières personnes ne tardèrent pas à entrer, lentement d'abord, espacées les unes des autres, quasi silencieuses... Mais rapidement elles furent suivies par d'autres, plus pressées, plus rapprochées, plus bruyantes, dans un flot de bruissements de tissus mêlés aux martèlements légers des talons de certains.

Terwagne se fit la réflexion que c'était un peu comme lors des averses... Les premières gouttes timides, à peine audibles, se succédant tellement lentement qu'on s'aperçoit à peine qu'il pleut, mais qui finalement ne font qu'annoncer l'arrivée de la multitude de leurs soeurs, ces autres gouttes d'eau céleste qui se suivent à une allure de plus en plus rapide, cognant contre les vitres, faisant frémir dans une douce mélodie les feuilles des arbres qu'elles frôlent comme autant de tissus aux couleurs diverses.

Abandonnant finalement ses pensées de pluie et d'arbres caressés par elle, la Dame Méricourt regagna la place qui serait sienne ce jour-là, adressa un regard au Gouverneur et à Dauphiné pour être certaine qu'elle pouvait annoncer le début de la cérémonie, et ensuite seulement prit la parole, d'une voix qu'elle espérait suffisamment volumineuse pour être entendue jusqu'au fond de la salle.


Si vous voulez bien toutes et tous prendre place, la cérémonie d'Allégeance à sa Grâce Ka Devirieux, dict "Fier-Barbe", Vicomte de Savines et Seigneur de Saint-Véran, va pouvoir débuter, sous l'oeil de Dauphiné.

Cette cérémonie débutera par les serments des membres du XXXIIIe Conseil ducal du Lyonnais-Dauphiné, appelés à s'avancer par ordre de préséance, les nobles vassaux du duché venant renouveler les leurs par la suite.

L'ordre de préséance pour les Conseillers ducaux étant le suivant :

- Messire Antoine Honoré Sévillano, plus connu sous le pseudonyme de Pouilleux, Seigneur de Sinard.
- Messire Hardryan Devirieux, dict "Le Montagnard", Duc de Chasteau Queyras.
- Damoiselle Arwel, dicte "La Bienveillante", Duchesse de Clérieux.
- Messire Phelim Guerrero, dict "L'Imprévisible", Vicomte de Oingt, Seigneur de Tassin la Demi Lune et de Stigny.
- Dame Pénélope de Montbazon-Navailles, dicte "La Battante", Baronne de La Garde Adhémar et Dame de Mirmande.
- Messire Pathan, dict "Vif Argent", Vicomte de Montluel.
- Messire Raithuge, Seigneur de La Vallouise.
- Messire Nopus.
- Messire Nathiavel.
- Damoiselle Héloïse Joséphine Loola Monifred du Val d'Haine de Laviron.
- Damoiselle Terwagne Méricourt, dicte "L'Opportuniste",Vicomtesse d'Orpierre, Dame de Thauvenay et de Taulignan.

Que s'avance dès à présent le premier d'entre eux.


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HRP : Absente du 14 juillet dans la soirée au 25 juillet.
Ka_devirieux
Après s'être rendu à Paris et avoir risqué cher la vie d'un tapis Royal de par ses bottes pleines de neige, Ka fît informer son porte-parole et Dauphiné que la cérémonie d'allégeance pouvait être préparée. Durant ce temps là, lui se magnait à rentrer de la capitale. Heureusement, il n'avait point dû s'attarder là-bas, son allégeance à la couronne ayant été faite des plus rapidement possible, jamais il n'avait vu ça si vite plié. M'enfin ce qui le faisait quand même suer, c'était d'avoir réservé des appartements à Paris alors qu'au final il n'en avait pas eu besoin du tout.

Le voilà donc de retour en Lyonnais-Dauphiné. La cérémonie d'allégeance tombait donc le réveillon de la Saint-Noël. Secrètement il espérait que cela placerait ce mandat sous de bonnes augures. Tôt donc dans la matinée, le début de la cérémonie fût annoncé. Et c'est vêtu de toutes les breloques habituels aux couleurs du Lyonnais-Dauphiné que le Gouverneur apparût dans la salle d'allégeance et prit place là-bas devant tout le monde.

Un petit regard pour s'assurer que Dauphiné était prête, un autre envers la Dame de Méricourt, et il lui fît un signe afin que le défilé commence.

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Pouilleux
Vêtu tout de bleu, comme à son habitude, fier de ces couleurs qui représentaient à la fois sa famille, dotée de nombre de cousins illustres, mais aussi Sinard, ces terres accordées par sa marraine, l'avisée Dauphiné qui, comme à son habitude, derrière le Gouverneur, équipée d'une plume, recensait les présences et les absences des nobles dauphinois, Antoine n'était pas arrivé parmi les premiers, puisque, malgré toutes les bonnes intentions du monde, tout le monde ne pouvait pas être le premier.
Il ne fut pas non plus en retard, puisqu'il arriva bien quelques minutes avant le discours d'entrée de l'Opportuniste.

Il eut ainsi le temps d'observer le Gouverneur, sur ce fauteuil tout d'or et de rouge tellement convoité, et qui avait failli soutenir le fessier de celui qui le premier allait s'avancer pour prêter allégeance ... Douce ironie ...

Certes, ce fut douloureux, malgré la victoire de son parti, de céder une gouvernance, qui, au petit main, lui semblait pourtant presque acquise. Malgré ce qu'on peut laisser paraître en public, il s'agit d'un honneur toujours enviable que de servir son Duché au plus haut rang.
Cependant, cela faisait plusieurs jours qu'il avait laissé l'amertume de cet échec derrière lui, aidé par sa réussite dans la négociation des postes que souhaitaient ses colistiers. Après tout, tout s'était passé dans les règles, et, pour la première fois depuis longtemps, le Gouverneur avait été élu à l'unanimité. L'absence totale de trahison ou autre abjection avait permis à tout ce conseil, du moins jusqu'alors, d'oeuvrer dans la bonne humeur pour le Duché. C'était ce qui importait.


"Que s'avance dès à présent le premier d'entre eux."

Il était temps. Il avait longtemps réfléchi à ce qu'il allait dire. Il n'était jamais passé en premier. La première fois où il avait été premier conseiller, sa charge de porte-parole l'avait poussé à la dernière place. En ouvrant une cérémonie, il ne fallait pas se rater.
Le Seigneur de Sinard s'avança devant Fier-Barbe. Il posa un genoux à terre et lui adressa un regard ascendant.


"Moi, Antoine Honoré de Sevillano, Seigneur de Sinard, Connétable du Lyonnais-Dauphiné et Premier Conseiller du Gouverneur, jure à ce dernier l'aide, le conseil et la fidélité que je lui dois par ma fonction autant que par mon honneur. Il fit une pause. Ce qu'il allait dire devait être frappant. Il ne fallait pas bafouiller. Et, en ces temps de trouble autour de l'identité de la Couronne de France, et en attente d'une Royauté clairement établie, je le reconnais aujourd'hui unique souverain du Lyonnais-Dauphiné."

Il attendit la réponse du Vicomte pour se relever et regagner sa place.
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Vous me manquerez
Hardryan
Le duc de Queyras s'était rendu à la grande salle où devaient avoir lieu les allégeances au nouveau Gouverneur. Le Montagnard tenta de garder ses pensées sur l'une des seules personnes qui parvenait à lui apporter l'apaisement: son accompagnatrice, sa fiancée, son amour, sa Pénélope.

La cérémonie ayant débutée peu après, le duc s'avança, puis posa genou au sol pour prêter allégeance à son tour après que le serment du Pouilleux fut accepté:



Nous, Hardryan Devirieux, duc de Chasteau Queyras, renouvelons notre serment d'allégeance au duché du Lyonnais-Dauphiné et à son Gouverneur, élu par et pour le Peuple, Ka Devirieux, et cela au nom du fief de Chasteau Queyras qui nous a été octroyé en qualité de duché.
À nouveau, nous jurons aide, fidélité et conseil à notre suzerain le Lyonnais-Dauphiné. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre duché et de son Gouverneur, et à travers lui, à la Couronne de France.


Attendant que son serment soit accepté, le Montagnard adressa un léger sourire à son petit neveu envers qui il ne pouvait qu'éprouver que fierté et admiration pour tout ce qu'il avait accompli, ce qu'il accomplirait encore, et pour ces qualités nombreuses qu'il possédait.
Ka_devirieux
Et voilà que le défilé commençait par l'allégeance du Premier Conseiller. L'avantage en les allégeances pour le Gouverneur, c'était sans doute qu'il était le seul à pouvoir rester assis. Par contre que de blabla avait-il à faire, se souvenant de son premier mandat de Gouverneur auquel s'était additioné les nombreux annoblissements de l'époque. Heureusement, il espérait cette fois qu'il pourrait réaliser ces derniers dans une autre cérémonie afin de permettre à chacun de passer le réveillon de la Saint-Noël en son foyer plutôt qu'en salle d'allégeance.

Le connétable s'avança donc, et lui présenta alors son allégeance.


Seigneur Antoine, j'entends et accepte votre serment de conseiller. Je suis certain que le poste de Connétable vous sierra à souhait et que vos conseils de Premier conseiller seront à la hauteur des espérances de chacun. Néanmoins sachez qu'ayant moi-même rendu allégeance à la Couronne de France, en me préstant serment vous êtes de fortiori sous son autorité également tant que le Duché en sera vassal.

Le Fier-Barbe attendit alors quelques instants pour s'assurer que Pouilleux n'avait rien à ajouter...

Ce fût ensuite au tour de son oncle de s'avancer. Situation et sensations étranges que de voir son aîné qui lui même fût à deux reprises gouverneurs et lui avait appris nombres de choses venir ainsi devant lui. Ka écouta alors attentivement son serment, puis ne put s'empêcher à son tour de répondre au sourire d'Hardryan, se sentant fier face à son ainé et espérant que cela aura tout de même pu lui égayer l'esprit en ces temps où le duc semblait tant tourmenté.


Hardryan, Duc de Chasteau-Queyras, j'accepte vostre allégeance, et je vous réitère la promesse du Lyonnais-Dauphiné d'apporter protection et justice pour les terres de Chasteau-Queyras qui sont notre rempart le plus solide contre d'éventuels invasions italiennes. Nous n'avons nuls doutes que vostre hardiesse et vostre abnégation s sauront faire de vos conseils et travaux ceux des plus précieux!
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Milyena
Depuis son arrivée dans le duché du Lyonnais-Dauphiné, Mily n'avait jamais manqué une seule cérémonie d'allégeances, alors ce n'était pas parce qu'elle prenait un peu plus de temps pour elle, qu'elle ne s'y rendrait pas. Bon, elle y arriva certes avec du retard, mais y arriva. Poussant la lourde porte, elle tenta rester discrète, salua d'un sourire et petit signe de tête, qui elle croisa du regard et s'adossa au mur du fond comme elle le faisait auparavant.
Justine
Venir... Son Tendre l'invitait à venir... Le vélin aux armes du Lyonnais Dauphiné encore en main, après avoir laissé sa jument aux soins d'un palefrenier et montré son laissez-passer aux gardes, elle pénétra dans l'immense salle du Trône... et resta bouche bée...

Que de monde ! Que de belles toilettes ! Que de splendeurs ! Le rouge envahit ses joues, la honte son esprit, elle ressortit aussitôt au pas de course, tenant ses jupons pour ne point chuter dans les grands escaliers et se dirigea droit sur un garde...


- Mon brave, indiquez moi l'auberge la plus proche je vous prie !
Prononça t-elle d'un ton impératif.

L'homme lui montra une direction, baragouina quelques mots qu'elle compris à peine mais se dirigea d'emblée vers la rue qu'il lui indiquait après lui avoir jeté un grand merci. Une fois à bon port, enfin bonne taverne - se laver dans un fleuve n'aura jamais sa préférence - elle réclama une chambrette, un broc et un seau d'eau chaude ainsi qu'une bassinnette, du savon, une brosse à cheveux et de quoi lisser ses vêtements. C'est dans un état de grande fébrilité qu'elle ôta la poussière du voyage de sur sa peau et ses habits, brossa sa longue chevelure dorée, la tressa et enroula la natte sur le haut de son crâne. Ses mains, abîmées par les vaisselles, les lessives et le froid feraient tâches parmi celles des belles dames présentes à la salle des allégeances. Elle soupira, laissa tout en plan et descendit payer et remercier l'aubergiste puis retourna au lieu des prestations d'allégeance. Mais dans quelle aventure son Promis l'embarquait donc !

C'est le coeur battant qu'elle montra à nouveau son document et entra dans l'immense pièce flambant de propreté, de dorures, de chandeliers, de verroteries, de tapisseries... Il se tenait là, tout au fond, assis sur un magnifique siège... alors elle se glissa derrière une colonne de pierre sur un côté de l'entrée et admira son Promis en tendant le visage pour mieux l'apercevoir...

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Pouilleux
Lorsque le Gouverneur accepta son allégeance, Antoine se releva, mais lui répondit, avant de rejoindre sa place.

"Votre Grasce, vous pouvez prêter allégeance à qui de droit, je n'ai pas à vous l'interdire. Néanmoins, je ne suis pas tenu de prêter serment au Roy inexistant, je m'en abstiens donc.

Sainct Georges et Dalphiné !"

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Vous me manquerez
Arwel
La Duchesse de Clérieux s'avança quand son tour fut venu, veillant à n'arriver qu'au dernier moment afin de n'avoir pas à croiser inutilement l'Opportuniste... Avancée vers le trône sans un regard pour qui que ce fût, sauf vers Dauphiné, esquissant un léger sourire juste pour elle... Une main sur son ventre qui continuait de pousser tranquillement... Les pensées uniquement tournées vers la vie qui s'éveillait en elle... La jeune femme prêta alors serment :

Moi, Arwel, dicte la Bienveillante, Duchesse de Clérieux et Bailli du Lyonnais-Dauphiné, reconnais sa Grâce Ka Devirieux, dict "Fier-Barbe", Vicomte de Savines et Seigneur de Saint-Véran comme légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné. A travers lui, je jure auxilium, consilium et obsequium au Lyonnais-Dauphiné et à ses habitants...

Voilà, devoir effectué... Y avait plus qu'à attendre de voir si ce Gouverneur-là allait l'accepter son serment ou pas... Sait-on jamais...
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Lady_antlia
[ En sa maisonnette de Montélimar ]

La missive était parvenue en Montélimar peu après le dîner.
La maisonnée vivait depuis quelques temps au rythme des soins que les médicastres venaient prodiguer à l'Etoile. Laissée pour morte sur les routes, elle se rétablissait petit à petit. Les maux de tête bourdonnaient et son bras la lançait encore très fortement .
Aussi lorsque la missive arriva, elle parut inquiète.


Aouan qui se trouvait non loin avec Tristan, l'observait qui réfléchissait, allongée et pâle encore sur la longue banquette près du feu.


Aouan, nous nous rendrons sous peu sur Lyon. Nous ferons une étape à chaque ville... au cas où nous devrions nous arrêter .


Son regard doux se leva sur l'homme de Guidel puis caressa le visage de Tristan.

Le Baron de La Salle nous rejoindra de bien entendu sur Lyon .



[ En sa demeure de Lyon ]


Depuis un an et demi qu'elle avait quitté le Lyonnais Dauphiné pour les guerres de l'Ouest du Royaume en l'Ordre Royal, c'était l'une des premières cérémonies d'allégeance à laquelle elle pouvait se rendre .
De son devoir de Noble, elle en faisait une priorité et elle n'aurait pu la manquer. L'Etoile aidée de Garance se préparait: tenue toujours aussi simple : chemise de lin et braies sombres au grand dam de sa chambrière.

Mais Dam' l'Etoile, faut mettre une jolie robe! Elles vous vont bien les robes!

Un doux sourire à la chambrière, un regard noir de la part de Garance qui chassa définitivement la chambrière des appartements de l'Etoile.


Il ne faut pas lui en vouloir Garance. Depuis qu'elle m'a vue rentrer dans cette jolie robe que la Vicomtesse de Rochechinard m'a prestée .... elle ne pense plus qu'à cela .

La voilà fin prête, sa cape azur estampillée de la Licorne sur ses épaules, son épée battant sa cuisse, Aouan la conduisit à la Salle d'Anoblissement. Son pas était toujours aussi sur bien qu'un peu moins rapide , même surement. L'Etoile approchait la Salle et vit Guidel qui venait à sa rencontre.

Bonjour mon ami. Je suis heureuse de vous revoir. Vous nous avez manqué à Tristan et à moi même .

Son visage s'éclaira d'un doux sourire puis elle glissa sa main sur son avant bras tout en lui demandant

Puis je Baron ?
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