Hardryan
Il avait pas envie d'aller là-bas. Heureusement la dame de Mirmande était avec lui et sa présence avait rendu le voyage plus agréable qu'il ne l'aurait été si Hardryan avait été seul avec lui-même. Se retrouvant devant la grande porte de la salle des allégeanes, Hardryan la regarda alors qu'elle avait fermé les yeux un instant... Elle était belle... À couper le souffle et pourtant, pourtant désormais elle était son souffle à lui, celle qui lui donnait le goût de vivre.
Plus rien ne comptait autour, pas même les gardes qui leurs jetaient des coups d'oeil évocateurs, regards qui se butaient à leur bulle à eux, celle qui s'était forgé, de plus en plus solide et hermétique, au fur à mesure que les insultes et autres méchancetés les avaient assaillis au cours des mois précédents. Elle releva ses yeux noisettes sur lui alors que ses lèvres, d'un sourire, laissaient transparaitre le bonheur qu'elle lui procuraient tous les jours, par sa présence, sa complicité, sa tendresse, par tout ce qu'elle lui donnait, Tout, tout son Amour. Elle lui sourit et sans un mot, celle-ci pouvait comprendre que lui aussi voulait lui donner tout ça, qu'il ferait tout pour elle, comme elle faisait tout pour lui.
Se retenant de prendre sa main et de faire glisser ses doigts entre les siens, il poussa la porte qu'elle avait entrouverte quelques instants plus tôt. S'avançant dans la salle, son regard resta accroché au sien, ne s'en séparant que quelques pas plus loin. Hardryan remonta l'allée centrale jusqu'au devant du Gouverneur, ployant genou au sol après que le seigneur de Poligny se soit relevé.
Moi, Hardryan Devirieux dict «Le Montagnard», duc de Chasteau Queyras jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à sa Grâce Arwel, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son Conseil ducal.
Je place entre les mains du Gouverneur les terres du duché de Chasteau Queyras et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal.
Son sermen prononcé, Hardryan attendit qu'il fusse accepté pour se relever.
Plus rien ne comptait autour, pas même les gardes qui leurs jetaient des coups d'oeil évocateurs, regards qui se butaient à leur bulle à eux, celle qui s'était forgé, de plus en plus solide et hermétique, au fur à mesure que les insultes et autres méchancetés les avaient assaillis au cours des mois précédents. Elle releva ses yeux noisettes sur lui alors que ses lèvres, d'un sourire, laissaient transparaitre le bonheur qu'elle lui procuraient tous les jours, par sa présence, sa complicité, sa tendresse, par tout ce qu'elle lui donnait, Tout, tout son Amour. Elle lui sourit et sans un mot, celle-ci pouvait comprendre que lui aussi voulait lui donner tout ça, qu'il ferait tout pour elle, comme elle faisait tout pour lui.
Se retenant de prendre sa main et de faire glisser ses doigts entre les siens, il poussa la porte qu'elle avait entrouverte quelques instants plus tôt. S'avançant dans la salle, son regard resta accroché au sien, ne s'en séparant que quelques pas plus loin. Hardryan remonta l'allée centrale jusqu'au devant du Gouverneur, ployant genou au sol après que le seigneur de Poligny se soit relevé.
Moi, Hardryan Devirieux dict «Le Montagnard», duc de Chasteau Queyras jure devant Aristote et les hommes présents ce jour, l'auxilium, l'obsequium, le concilium et allégeance à sa Grâce Arwel, légitime Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à travers elle à sa Royale et Très Aristotélicienne Majesté Levan III, je jure de servir au mieux les intérêts du Lyonnais-Dauphiné et d'apporter mon aide à son Conseil ducal.
Je place entre les mains du Gouverneur les terres du duché de Chasteau Queyras et renouvelle mon allégeance en tant que fidèle vassal.
Son sermen prononcé, Hardryan attendit qu'il fusse accepté pour se relever.