Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[RP] Lettre ouverte au conseil et à tout Otomo

Pisensaie


Se tounant vers le Baka. Dis, bonhomme, si quelqu'un doit me faire taire, ce ne sera pas toi. Toi, une grande personne ? Large sourire ironique.

J'oubliais. Si un seul d'entre vous veut toucher à Notre Matriarche, Ma Matriarche. Croyez bien que personne ne vous laissera faire. Ni moi, si Ouhi, ni Chouchi.

_________________
Miyako
Miyako ne détourna pas le regard de l'enfant qui s'adressait à elle, le pauvre ce n'était pas sa faute si sa famille n'avait pas l'ombre d'un honneur.
Le voyant s'élancer, elle posa la main sur Mômiji, le serpent qu'elle portait continuellement autour du cou à l'extérieur depuis son enlèvement et qui ne la quittait jamais même quand elle allait boire un verre en gargote, et l'enserra légèrement au dessous de la tête pour l'empêcher de se jeter sur lui.
Elle grimaça sous la morsure et siffla entre ses dents serrées...


"Tu ferais mieux de te tenir tranquille gamin parce que Mômiji a horreur des gestes brusques et je ne voudrais pas que tu subisse sa morsure qui est mortelle...Mais je ne me ferais pas mordre à ta place si tu l'énerve de trop... je la lâcherais..."

De sa main libre, elle attrapa l'enfant par l'épaule et pinça son petit muscle qu'elle sentait à cet endroit, sachant qu'il aurait mal comme tout un chacun, mais il fallait à tout prix l'éloigner du serpent.
_________________
Pisensaie


Pisen vit que la femme pressait le muscle de Chouchi.

Ne le touche pas !
Il attrapa Chouchi par la taille et le ramena contre lui.

Visiblement, Baka, l'honneur te fait utiliser ta force envers les enfants. Tu mérites une chose...
Le jeune garçon cracha aussitôt à la figure de l'idiote.

Ceci fait, il recula de quelques pas, avec Chouchi, le regard emprunt de haine.

_________________
Etsuko
Pise!

La voix claque comme un coup de fouet.

Excuses toi de suite.
Chouchi, tu te calmes.


Etsuko couve d'un regard impassible l'adolescent et l'enfant. Plus tard, elle leur expliquera la nécessité de ne jamais descendre aussi bas que ses ennemis. Pour le moment, il faut surtout faire en sorte que les deux enfants soient en sécurité.

Elle se tourne vers Tsuki et Hikari et les salue avec déférence.


Je vous remercie de vos interventions, Tsuki sama et Hikari dono, mais je pense que tout ceci mérite que ce soit moi qui m'exprime.

Quart de tour de la Hashamachi qui regarde Miyako, toujours impassible.

La campagne électorale commence tôt cette année.
J'aurais pu croire à votre désintéressement si vous n'aviez mis le patriarche des Sakuma et moi dans le même panier.
S'en prendre aux deux potentielles têtes de liste dans le même élan, c'est maladroit.

Et si vous étiez vraiment intéressée par l'honneur, vous auriez cité des noms. Quand seule la vérité nous meut, il n'y pas honte à avoir à citer les gens que l'on vise.

Alors, je suis certainement naïve, mais voyez vous, je n'ai jamais imaginé un seul instant que Tanaka dono pourrait agir contre l'intérêt de Otomo.
C'est de notoriété publique que lui et moi sommes rarement d'accord. Mais, je suis persuadée que jamais il n'agirait de la sorte. Justement parce que son honneur lui interdit.
Vous savez le mot dont vous vous gargarisez depuis tout à l'heure.

Alors, dans le désordre. je pense que tous les membres du conseil sont ravis d'apprendre que c'est parce que vous estimiez que ma présence est un déshonneur que vous avez démissionné. Non, parce que sur le moment, on aurait plus cru à un mouvement d'humeur de la part d'une femme indisposée. Et comme votre frère n'a pas cru bon de répercuter vos raisons...
N'y aurait il pas là, un manque de communication? Vous savez de ceux que vous reprochez au conseil...


Onyx qui abandonnent Miyako pour se poser sur Kuniwazu. Petit sourire qui se peint sur les lèvres de la Féline.

Il semblerait Kuniwazu san que vous veniez de perdre l'occasion de revoir vos marchandises. Ce n'est pas mon argent qui servira de dédommagement, mais ma tête. Dommage pour vous, il suffisait de me contacter comme je l'avais proposé au juge.

Elle repose son regard sur Miyako.

Dire que je n'ai rien fait pour que Furuikasai et Seika remplissent leurs obligations.
Mon grand -père a quitté le temple où il finissait ses jours pour se mettre en marche vers Nagasaki. Mais un autre temple l'a attiré en chemin.
Quand à Seika, malgré la maladie qui l'affaiblit chaque jour davantage, je l'ai fait escorter à Nagasaki. Là bas, malheureusement, elle a fait une nouvelle rechute et elle a failli y laisser la vie. Elle se repose au temple.

Dire que j'ai voulu présenter des excuses dans un but purement électoral est faux. Je me suis présentée devant le juge quand j'étais en Otomo car ces derniers mois, je n'ai pas arrêté de voyager que ce soit pour Usuki ou pour mon propre compte.
Et, j'ai réitéré au nouveau juge ma volonté de les prononcer dès que possible.

Et oui, quand je suis devenue chef d famille, j'étais au courant des faits et j'ai toujours été prête à en assumer les conséquences.

Voilà ma présentation des faits. je n'ai rien à cacher et je n'en ai jamais eu l'intention.

Maintenant, que souhaitez vous réellement?
Ma démission?
C'est à Tsuki sama de décider si ma présence est déshonorante ou non pour son conseil et de me le signifier de manière formelle ou non.

Ma mort?
Si vous demandez la tête d'un chef de famille pour un détournement de 4000/5000 kobans, que demanderez vous pour un pillage en bonne et due forme, ou une trahison?
On ne peut mourir que une fois, savez vous?

_________________
Miyako
Miyako s'essuya le visage et regarda froidement les deux mômes pas plus intelligents l'un que l'autre.

Comme je l'ai dit, pas de gestes brusque, je ne pouvais pas le repousser brusquement ni le laisser aussi prés de Mômiji...entre la force de mes deux doigts et la morsure du serpent...Ah mais oui tu aurais surement préféré que Mômi le morde ...son poison liquéfie les muscles...pas beau à voir du tout...La stupidité de vos gestes fait peine à voir et aurait pu vous couter la vie...

Miyako se tourna vers Etsuko...

Campagne électorale ? Je ne pense pas...Il se trouve tout simplement que j'ai attendu pour voir ce qui serait fait ...pas des paroles en l'air, c'est d'actes que nous avions besoin...et ce n'est pas maintenant qu'il aurait fallu agir...c'est vous qui en faites une campagne...cela fait des mois que traine cette histoire...depuis bien des semaines cela aurait du être réglé et ce n'est toujours pas le cas...comme cela ne le sera pas dans un mois ni dans 6 apparemment.

Ce que je veux ? tout simplement qu'il n'y ai pas de passe droit dans Otomo ni vis à vis de vous ni de qui que ce soit.
J'ai donné deux exemples...une famille détruite pour abriter un fou en son sein...une famille déclarée indésirable sur nos terres pour une insulte...Et ils ont pas eu plusieurs mois pour réparer leur tord...
Pourquoi la votre serait à l'abri ?
A vous de voir dans quelle fourchette se situe vos 4000/5000 kobans comme vous dites...
Les agissements d'un chef de famille apporte le déshonneur sur tous les membres de la famille...ainsi en va t-il de nos coutumes...ainsi en a t-il était pour d'autres...


En ce qui concerne Tanaka-san...vous savez comme moi que l'honneur lui commande de servir justement les kuni le reconnaissant comme famille impériale de par la charte du Mantoru que le kuni qui lui refuse cette reconnaissance. Alors je me répète mais il y a un conflit d'intérêt.
_________________
Pisensaie


L'adolescent s'étouffa. Il devait s'excuser ?!
S'approchant de la baka.

Pardonnez moi pour ce crachas. Mais pour votre intelligence des plus minimes, je ne peux rien faire.

Peut être devriez vous demander à votre serpent de vous mordre...

_________________
Chouchi
Alors qu'il plantait ses petites dents dans le muscle de la Dame, notre aveugle petit Tigre n'avait pas remarqué le pendentif animalier que portait sa proie.
La douleur qu'il ressentit dans le cou, n'était heureusement pas la morsure d'un serpent, mais un pincement défensif.

Aurait-on trouvé la faiblesse de "Tigrou"?

Il relâcha la pression sur ses machoires et c'est ce moment précis qu'une main ferme lui attrapa l'encolure pour le trainer hors de portée de la bête sanguinaire.
Dans l'esprit du gamin, nul doute qu'il y verrait une cavalière, chevauchant un dragon terrifiant aux narines fumantes.

Alors qu'on le trainait toujours plus loin, Chouchi essayait vainement de griffer Miyako dans un air semblant dire "Laissez la moi! Laissez la moi!"
C'est l'apparition imprévue d'Etsuko qui calma enfin "La Bête".

Il se fit calme alors quelques instants dévisageant le serpent du regard.

_________________
Motivation du jour
- Trouver un grillon vert pour sa collection (Fait! Merci au Vieux Bizarre! )
- Planter des dents dans les jambes des "mééééssantes"!
Tsuki
Le prochain qui sort des insultes ou qui mord se verra contraint de trier et ranger tous les cailloux par ordre de taille du jardin zen d'Usuki.

Et la jeune femme de rendre son sourire à Chouchi, tout en regardant ensuite Pisensaie. Il y en a un notamment qui devrait se douter qu'elle est sérieuse. Enfin, elle se tourne vers Miyako.

Encore une fois, vous mettez des détails qui ont de l'importance de côté.

La famille Fujiwara qui aurait manqué de respect au Kuni. Mais qui a manqué de respect ? Le dernier de leur enfant ? La grande tante de la famille ? Non. C'est le patriarche en personne. Celui qui représente à lui seul le pouvoir de décision du clan, celui qui a autorité sur tous les membres de son clan. Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités* De plus, il y a eu exil, mais pour combien de temps ? Cela n'est pas précisé. Qu'est-ce qui les empêche de prendre contact avec le Conseil, pour faire des excuses, ou s'enquérir de la durée qui leur reste à expier leur faute ? S'ils veulent venir s'installer en Otomo, qu'ils viennent me voir, non ?

Ensuite, et là, c'est assez étrange, mais je ne vois pas où il est question de la famille de Silimaure-san. J'aimerais bien que vous me montriez dans quelle annonce il est question de sa famille, et non du refus de son institution, ou encore des noms bien précis des pilleurs d'Imari.


Faudrait voir à pas mettre tout le monde dans le même panier sous prétexte qu'on lit des annonces de traviole.
Alors, je vous en prie, ne voyez pas des passe-droits où il n'y en a pas.
Puisque ce n'est pas Etsuko qui a pillé elle-même en tant que matriarche, et à travers elle le clan entier.
Puisque, lors du pillage d'Imari, comme on peut le retrouver dans les annonces officielles, les dénonciations ont concerné des individus et non pas un clan.
Alors c'est simple. Soit Etsuko, prenant la responsabilité de ses membres, arrive à nous ramener l'argent, soit elle nous apporte une preuve de leur mort, leur tête, leur cadavre, que sais-je, qu'ils lavent ainsi l'honneur souillé avec leur sang. Eux. Pas elle. Que la dame des Hashamachi assume la douleur ressentie tout en recouvrant l'honneur, et puissent son père et sa sœur se retourner de honte devant les conséquences de leurs actes.

D'un petit geste de la main, la Daimyo écarte les éventuelles demandes de rémunération par ceux qui ne verraient que l'aspect trivial de cette affaire.
Et ne mêlons pas l'honneur avec le koban, ça fait mauvais genre.

Etsuko va la haïr, peut-être. Sûrement. Mais la veuve refuse de la voir se traîner dans la boue plus longtemps pour assouvir les envies de spectacle des autres, ou même de risquer de laisser Chouchi orphelin avec Pisensaie pour seul mentor.
Elle va être haïe, et à la limite, cela lui passe au dessus. Aussi, c'est d'un ton badin, malgré ses yeux froids, qu'elle lui adresse la petite conclusion du discours.

C'était assez formel ?

* On ne le dira jamais assez, Spiderman est un grand de la philosophie moderne.
_________________
Sae
Et puisque niveau politique, histoire de clans, tout ça tout ça, Sae maitrisait to-ta-le-ment, elle se permit de prendre la parole, adressée au petit insupportable, là, le terrifiant-aux-grandes-dents.
Qui lui plaisait déjà, du reste, habituée qu'elle était à goûter à toute chose comestible ; il lui faudrait essayer des mollets, un jour.


S'il te plait, dessine moi un grillon !

Sainte Sae dans toute sa splendeur.
_________________
"Chez nous c'est moi la patronne, Maman est seulement celle qui prend les décisions."
Etsuko
Les onyx croisent l'acier du regard de la Daimyo.
Une envie de hurler non, de jeter honneur, gloire et réputation au diable, sauf que... Sauf que Seika n'est pas sa seule sœur, que les Hashamachi ne se résument pas à trois personnes et que son devoir est de penser aux autres. Et puis, et puis il y a cette allégeance à Otomo donc à la jeune femme qui lui fait face. Les puristes diront que elle n'a pas été prononcée en public, voire pas du tout. Mais pour Etsuko, elle est devenue effective quand Tsuki a été placée à la tête de la province. Daimyo, elle est, autorité sur elle, elle a.

La tête se baisse lentement, le dos s'incline.
A peine, un murmure s'échappe des lèvres de la Féline.


C'est assez formel, Tsuki sama. Il en sera fait selon votre volonté.

Toujours inclinée, et toujours décidée à obéir à l'ordre qu'elle vient de recevoir, l'Hashamachi ne peut s'empêcher de commencer à cogiter pour trouver un moyen de se substituer à Seika, si on devait en arriver à tsumebara ou à robuka, viscéralement incapable qu'elle est d'abandonner sa sœur-fille.

Et là, une petite voix vient briser tout le solennel du moment.


S'il te plait, dessine moi un grillon !


Si Etsuko était britannique, nul doute que à ce moment, une exclamation tomberait de ses lèvres: Oh, My God!
Etant nippone, elle reste impassible en apparence, seul un éclair (de malice?) vient traverser son regard en attendant que vienne la permission de se relever.

_________________
Heiji
Il suivait la conversation sans parler, regardant fixement l’adolescent. Il c’était placé près de Miyako, de manière assez protectrice. Si jamais il osait refaire un mouvement, que se soit d’ouvrir la bouche ou de se remontré agressant même avec la menace de Tsuki, se ne serait pas le Mômiji qui réagirait en premier. Ce môme avait besoin d’une bonne correction, et de se faire inculpé le respect.
_________________
Kuniwazu
Kuniwazu écouté comme toujours, ces discours qui ne faisait rien avancer...

Etsuko dono,

Je vais juste vous donner la vue depuis le Sô de Nagasaki...
J'ai réclamé au juge que la justice soit rendue, et elle l'a été par la condamnation de vos parents.
J'ai réclamé ensuite au juge que les décisions de la justice soient respectées... Et là on m'a très rapidement répondu "je m'en occupe c'est en bonne voix, mais tenez moi au courant de votre coté".
Ne voyant rien venir j'ai recontacté le juge qui se trouvait être à Nagasaki à ce moment là. Le juge, enfin la juge m'a dit qu'elle faisait sont possible, mais que de toute façons elle avait eu la parole de la chef de famille qu'elle ferait le nécessaire si les condamnés ne le faisait pas. On m'a recommandé une nouvelle fois la patience. Quatre mois de patience , même pour Nagasaki c'est long.
Et je ne vois toujours rien venir, ni du coté des condamnés, ni du coté de leur famille qui souhaiterait laver l'affront.
Jamais le chef de la famille n'a contacté le Sô de Nagasaki pour trouver un arrangement...

Vous allez surement me rétorquer que je n'avais qu'à vous contacter...
Tout d'abord ce n'est pas à moi de chercher à vous faire retrouver l'honneur de votre famille.
Et ensuite, je ne savais même pas qui était chef de cette famille. Vous comprendrez surement que tout le monde ne se préoccupe pas forcément de la vie des clans, surtout dans leur histoires interne...
Peut être qu'un système de recensement des clans explicite serait utile pour cela.

Vous remarquerez que volontairement je ne nomme personne car je considère que ce sont des "organes" qui sont en cause et peut importe les gens qui sont à leurs tête, ou les changement qui pourrait servir à dire "Ben c'est pas moi qui y était quand ca a eu lieu. Donc je suis pas responsable". C'est votre famille qui a été déshonoré par les actes de certain, c'est à votre famille d'en assumer la responsabilité et par votre voix de chercher au plus vite à laver se déshonneur. Enfin, c'est ainsi que je le vois.
C'est au juge de faire respecter son jugement sous peine de ne plus être crédible. Je sais qu'elle fait son maximum, mais y a un moment où il faut prendre des sanctions plus importantes. d'ailleurs il me semble que c'est ce qu'avait dit le juge au moment de la lecture de la sentence...

Enfin, bref, vous y voyez peut être plus clair, ou pas. Moi personnellement ça m'est égale. Je donnerai le dossier à mon futur successeur, Akihiko san, ancien procureur d'Otomo. Il en fera ce qu'il voudra.

Mais vous devriez revoir le coutumier et y inscrire qu'une famille, un clan déshonoré ne devrait pas pouvoir avoir accès aux différentes charges du pouvoir.
Vous devriez aussi rajouter qu'une famille siégeant dans un Conseil de Kuni ne peut avoir un membre qui siège dans un autre Kuni. Ceci afin d'éviter des conflits d'intérêts, si vous voyez ce que je veux dire...


Kuniwazu s'inclina pour signifier qu'il avait fini et se recula pour sortir tout en respectant ces interlocuteurs. Montant ainsi son désir de ne plus intervenir en ses lieux.

_________________
Miyako
Miyako observait la scène des gamins qu'il avait quand même fallu remettre en place par deux fois, ils ne faisaient preuves d'aucune discipline et encore moins d'une quelconque éducation, décidément cette famille était vraiment décevante en tout point, et ces deux là le prouvaient encore. Elle avait demandé aux siens de ne pas réagir aux insultes primaires qu'elle savait qu'elle aurait à entendre et qui n'avait aucune valeur à ses yeux.
Elle les quitta des yeux pour écouter Tsuki-sama et un sourire éclaira petit à petit son visage, il semblerait que se contredire ne l'étonnait pas plus que ca.


Tsuki-sama...vous venez par vos dire même de prouver ce passe droit...
pour les Fujiwara : qui a insulté ? le patriarche amenant ainsi TOUTE la famille en entier à être déclaré indésirable.
pour les Hashimachi : qui a pillé Nagasaki avec l'aide de sa fille ? le patriarche...mais son clan n'a rien eu ? le passe droit existe...Ah non... on change juste le chef de famille et voila tout est rétabli ? Etsuko-san, selon vos propres dire, aurait du, comme tout les membres de cette famille, subir ce manquement à l'honneur...Un chat ne fait pas de chien...et un chien fait pas de chat...

Le passe droit existe...et encore maintenant vous le maintenez...

_________________
Tsuki
Étonnant. Voir un sourire fleurir en tenant de tels propos est étonnant.
La jeune femme hausse un sourcil en écoutant la hâtive conclusion.


Je viens de parler de rapporter des cadavres, et vous me dites que face à un exil dont la fin serait tenue à un contact avec moi, c'est un passe-droit.. amusant.. je sais quel genre de sanction vous préféreriez si un jour le chef des Hashimoto venait à fauter.

Et, de plus.. je ne suis pas Akato no Sanada, et ne possède pas son caractère. Ne comptez pas sur moi pour me lancer dans des annonces grandiloquentes en vue de provoquer des tensions diplomatiques.. car ce Fujiwara n'est pas d'Otomo, et n'était pas un "petit" d'Uchi.

Maintenant, puisque la prison à laquelle ont eu droit Furuikasai et Seika, que la tentative d'excuses publiques, que le fait qu'elle soit sommée de rendre soit l'équivalent des sommes soit les cadavres ne vous convient pas.. vous désirez quoi, exactement ?
Sa démission ?


Ce serait tellement simple. Tellement simple de voir un bon élément qui a son petit caractère écarté. Tellement simple de voir une tête de liste potentielle éliminée.
La veuve secoue la tête, tout en conservant son ton calme bien que légèrement blasé.

Mais faites-vous une raison. Vous ne l'aurez pas sur ce point, je vous l'ai déjà dit, et je n'y reviendrai pas dessus. Si vous voulez diffamer et salir son nom tous les jours devant le château pour inciter le peuple à ne plus refaire les mêmes erreurs qu'avant, faites donc.
Mais n'espérez pas que le Conseil se mette à légiférer sur les élections du Daimyo. Pas durant ce mandat, quoiqu'il en soit. N'espérez pas nous voir aller à l'encontre de ceux qui ont voté pour nous, pour elle, ne vous en déplaise.
Et ne pensez pas que vous pourrez un jour empêcher quelqu'un de présenter une liste s'il le désire, c'est au peuple de faire les bons choix sur ce point.


Que souffle le vent.. il y a des cailloux trop gros pour être baladés comme bon lui semble.. Otomo et ses habitants en est un sacrément imposant.

_________________
Aikendo
Aikendo était resté volontairement en retrait tout le long des débats, mais avait tout de même accompagné sa cousine Miyako, restant fermement fidèle à son chef de clan. Il lui avait dit qu'il ne s'exprimerait pas sur ce sujet en public, en tous cas pas pour le moment, préférant observer ce qui allait se dire.

Cette situation était fortement inconfortable pour lui, il était difficile d'aller à l'encontre de ses convictions et impossible de s'opposer à la parole de Miyako. Il lui accordait une confiance presque aveugle, mais il avait aussi appris à connaître Etsuko depuis maintenant pas mal de temps, lorsqu'elle était MA pour Usuki, IaC en Otomo et maintenant à s'occuper de la défense d'Usuki au sein du conseil du Sô.

Le comportement de Pisensaie le surpris un peu, il ne pouvait pas dire qu'il le connaissait vraiment mais il l'imaginait un peu moins impulsif, à l'image d'Etsuko qui savait rester imperturbable et ne s'exprimait pas à la légère.

C'est dans cette situation qu'Aikendo restait dans son coin, réfléchissant à son avenir, qu'il prenne parti pour Miyako ou Etsuko, sa décision ne serait pas sans conséquence pour lui, mais à terme, il devrait choisir et donc bien écouter...

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)