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[RP] Une demeure délabrée emplie de Coquillards

Edwald
Edwald resta stoïque face à la révérence moqueuse de sa chère reine de la coquille. Visiblement, son autorité de mâle devenait de plus en plus mince, Ed observa suni, soupira fortement, puis répondit à sa compagne...

Ma douce ne te baisse pas comme ça tu sais bien que c'est comme ça que mon père et ma mère ont conçu Rixende, et tu vois le résultat !

Rire moqueur tourné vers ses deux mégères adorées, trois même vu la nouvelle petite coquille effarouchée.


Malvina, jeune petite coquille. J'espère qu'un jour tu apprendra à ne pas mordre et grogner tel un petit chiot acculé dans son coin, en attendant je suis heureux de te compter parmis nous. Considère toi ici chez toi. Et d'ailleurs ma suni puisque tu demandes....

Ed leva les bras en l'air, une ou deux mouches qui passèrent par là y perdirent la vie...

TADAMMMMMMMMMMMMMM

Oui c'est bien ici notre nouvelle demeure. Elle sera remis en état par moi même, artacoquillus et Nonco qui je vous le rappelle était charpentier ! ça aide ! vous les femmes vous pourrez nous préparer à manger pendant ce temps..

Petit toussotement..

Et l'étage ma chère moitié, tu peux y aller à tes risques et périls de glisser d'une fenêtre, prendre un objet sur la tête ou atterir au rez de chaussée plus rapidement que prévu. Mais je te sais agile ! monte ma douce monte !!

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Rixende
Rixende au caractère bien trempé, la tornade qui passe et fait des ravages et pourtant qu'elle était restée bien impassible la tornade.
Tout ce petit monde qui s'agitait sous ses yeux, tel des fourmis ouvrières, l'agaçait plus que autre chose. Un moment hésitante, elle n'eut pas le temps de choisir de fuir que Suniva venez de lui prendre la main pour l'entrainer vers l'étage, non sans avoir rapatrier, par la même, la chieuse qu'ils avaient eu la très mauvaise idée de sauver quelques jours plutôt.
C'est donc à l'insu de son plein grès, que la petite Normande se retrouve à gravir le tas de pierre instable qui servait d'escalier, menant à un étage tout aussi instable. Après un léger coup d'oeil un long soupir s'échappe
.

Et bien, j'en suis presque à regretter notre auberge. Elle était pourtant dans un sacré état quand nous l'avons récupérer, mais là pour le coup, je me demande bien ce que mon cher frère va bien pouvoir faire de ce tas de pierre.
Et excusez moi de ne pas bouger, mais j'ai déjà eu l'immense plaisir de passer au travers du plancher de l'auberge. Je préfèrerais autant que possible ne pas avoir à traverser celui ci
.

Ses yeux se pose sur Malvina avec qui elle n'avait pas encore eu l'occasion d'échanger mots.

Et vous, si votre orteil vous fait mal, vous n'avez qu'à aller en ville vous le faire soigner. C'est comme ça que vous remerciez les gens qui vous sauve la vie? Ne croyez pas que mordre votre orteil, puant, était un plaisir, j'en ais vomis mes tripes toute une journée.

L'on comprenait maintenant pourquoi ce surnom de tornade, Rixende c'est cela, le calme avant la tempête.
Elle fait alors don de toute sa voix pour que les rescapés qui se trouvaient à l'étage inférieur l'entende.

Ed, cher et adorable ainé, aurais tu l'amabilité voir l'extrême gentillesse de bien vouloir me dire où sera ma chambre dans ce, euhhhhh, taudis.
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Edwald
Soeurette je ne sais pas où sera ta chambre. Là on essaie surtout d'arranger un peu les choses et de toute manière on en fera jamais un palace. Mais c'est mieux que dormir dehors non ?

Ed accompagna la petite troupe pour une visite rapide des lieux, l'atmosphère était un peu tendue, perdre l'auberge qu'ils avaient tous entrepris de réparer semblait rester en travers de la gorge des coquillards.



Quelques dizaines de jours plus tard :

La vie s'écoulait paisiblement autour de ce qu'Edwald aimait appeler le domaine de la Coquille. Suni avait investi ses quelques économies dans l'élevage de cochon, Ed lui avait privilégié une terre à cultiver pour éviter les contraintes de ses futures absences.

Edwald se trouvait aux abords de la demeure, près d'un vieil arbre sur lequel il aimait se reposer. Loin des tensions de ces derniers mois sa vie redevenait un peu paisible, même trop paisible.

L'homme somnolait ainsi contre son arbre fétiche profitant des biens faits du soleil...

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Rixende
Rixende avait enfin pris place dans leurs nouvelles demeures et ils étaient encore bien, bien, loin de leur chère Normandie.
Alors qu'elle était allongée calmement, une fois n'est pas coutume, sur son lit, une envie pressante se fit sentir.
Notre petite tornade se réveille enfin et part en courant dévalant les escaliers en se tenant l'entre jambe. Peu importe qui elle croiserait quand y'a urgence, y'a urgence.
C'est une fois dehors que la question existencielle ce posa.
Où était donc les latrines?

Prise au dépourvu elle fila droit devant le premier arbre qu'elle trouve lâchant in extremis au pied de l'arbre les litres d'eau qu'elle avait ingurgité.
Dans un soupir de soulagement elle remonte ses braies alors que quelques sons lui parvinrent de derrière l'arbre
.

Ed ?
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Edwald
Ed fut réveillé par un petit bruit d'écoulement provenant de l'arrière de l'arbre, une odeur d'urine lui vint ensuite aux narines...



Ed se tourna et eut l'horreur de voir qu'il s'agissait en fait de sa soeur qui venait se soulager sous SON arbre. Le roi de la coquille ferma les yeux lee temps que les braies furent remontées, puis commença à crier bien fort...


RAHHHHHH RIXE !! TU SAIS BIEN QUE JE DORS TOUJOURS SOUS CET ARBRE !!


Il se leva et donna un coup de pied au cul de sa soeur...

ERCK !! depuis combien de jours tu pisses sur mon coin sieste rixe ?
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Rixende
Et ce qui devait arriver, arriva, un missile longue portée fit son entrée.
Le cri de son ainé avait surement du réveiller tout le domaine et chacun en la maison saurait que Rixende venait de faire ses besoins.
Encore étonnée de se retrouver face à son frangin dans une posture peu adéquate Rixende n'avait pas bougé d'un centimètre et ceux jusqu'à ce qu'un violent coup de pied atteint son derrière lui arrachant un cri de douleur
.

AIEUHHHHHHHHHHHHHHHH

La tornade se frotte alors énergiquement l'arrière train et sonde son frère.

Bin, je savais pas que tu dormais ici moi, hein.
Puis c'est pas ma faute d'abord, j'ai jamais su où étais les latrines, je me demande même si t'as pensé à en faire hein.
Puis c'est pas ton arbre, j'ai marqué mon territoire je te signale c'est MON arbre.
Mais t'en fais pas frangin j'ai toujours fait mes besoins de ce côté de l'arbre.
Euh, hum, euhh, tu t'es jamais assis de ce côté hein?
.

Les joues de la coquille commençaient à virer au rouge et elle cherchait désespérément un moyen de se sortir de ce nouveau faux pas. Faut dire que les faux pas, elle les accumulaient Rixe comme on accumule les écus.

Dit euh puisque t'es là euh, humm, et que c'est bien calme et que euh hum t'es réveillé maintenant. Euh hummmm on pourrait pas euh je sais pas moi euh, tuer les moutons de Suniva ça nous ferait passer le temps.

Changer la conversation était le meilleur moyen de faire oublier ce petit désagrément, surtout que la question des latrines n'étant pas encore résolut elle viendrait encore un moment faire ses besoins sous SON arbre.
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Edwald
Ed dépoussiéra ses vêtements et grommela à sa soeur...

Ouais bon c'était MON arbre parce que à vrai dire je suis persuadé que tu as fait pipi partout, comme un chien, et ça m'énerve ça ! Je t'ai toujours dit de ne jamais faire tes besoins près de là où on vit. C'est juste bon à finir le pied dans du caca ou de l'urine.

Il avança un peu et se posa la question fatidique de : Rixe a t elle trop bu ?

Euh. Rixe. Suni elle a des cochons, pas des moutons. Si tu passais moins de temps à fricotter avec nonco peut être que tu le saurais.

A cet instant Ed garda les yeux rivés sur sa soeur afin de déceler l'impact de ses paroles sur la jeune femme. Peut être allait t elle d'elle même avouer l'inavouable, prêcher le faux pour avoir le vrai ed était trés doué à ce petit jeu.
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Rixende
Rixe elle était forte pour changer la conversation à ça oui, mais Ed était encore plus fort pour la tourner à son avantage.
Des cochons évidement dans son empressement de changer vite de sujet elle c'était trompé
.

Oui, bah des moutons ou des cochons c'est pareil, ça put et c'est chiant.

Elle tourne alors les yeux au ciels espérant arriver par cette petite phrase à changer le regard de Ed. Mais rien n'y fit et il attendait toujours quelque chose.

Bin, euh humm, je fricote pas Ed, tu sais bien, je suis trop jeune pour ça.
Puis c'est pas parce que je m'entends bien avec Nonco, qu'il faut tout de suite tirer des conclusions hâtive
.

Elle sourit essayant tant bien que mal de cacher le mal aise que Ed avait fait naître.

Hum, dis moi fréro.
Imaginons, je dis bien imaginons.
Que bin euh, je serais un peu plus proche de Nonco, que ce que nous somme, c'est à dire juste de bon amis hein.
Tu euh, humm en penserais quoi?


Rixende venait de commettre l'irréparable et se préparer déjà à courir plus vite que son ombre.
Elle zieute déjà en direction du domaine pour prévenir Nonco, avant que le Ed n'entre dans une colère monstre.
Le pied droit en avant et le buste légèrement penché prête à fuser si nécessaire
.
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Edwald
Edwald resta imperturbable face aux bêtises de sa sœur. L'homme s'attendait à un aveu et ne pu que se contenter de quelques sous entendus, sous entendus qui pourtant ressemblaient fortement à des aveux déguisés.

Le Ed décida de jeter l'éponge et préféra laisser le doute, histoire d'effrayer un peu la soeurette...

Oh bah, si y'a un truc entre vous. Je le tue, je l'enterre dans le jardin et après je te vends chez les espagnols dans un bar à fille de joie.

Sourire angélique...




Il décida de changer le sujet pour donner comme un point à cette conversation..

Suni ses cochons puent, ça c'est bien vrai.
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Suniva
Suni ses cochons puent, ça c'est bien vrai.

" - Pas autant que les pieds d'Arta !!"


Justement, elle en sortait panier tressé au bras de la soue de ses cochons ; elle venait juste de les nourrir de maïs quand elle avait aperçu les deux frangins au pied d'un arbre et forcément, les voyant désœuvrés, son sang normand n'avait fait qu'un tour et elle était arrivée près d'eux en silence, juste à temps pour entende les derniers mots d'Edwald.
Pas de bol quoi ! Pour Edwald en tous cas.


" - Dites-moi ?!! Vous vous croyez dimanche et dispensés des travaux habituels ? Rixende, t'es encore là ? Ou est ta moi... hum... ton ami Nonco ? Me dis pas qu'il dort ! Elle va être réparée quand la porte de la soue à cochons ? A la Noël prochaine ? Et toi Edwald ? J'te croyais dans ton champ ! Madoué ! J'dois tout faire, tout surveiller alors ?!! Quant à mes cochons, vous serez bien contents tous les deux lorsque..."


Joignant une mine gourmande et l'esquisse du geste ancestral des charcutiers...


" - Lorsque je m'appliquerai à fabriquer le boudin ! Tu sais Edwald... Comme celui que faisait ma mère en y ajoutant des petits morceaux d'oignons..."


Menaçant les deux compères de son panier dressé, ses sourcils formant une barre brune au-dessus de ses pupilles mordorées, elle lança encore...


" - AU TRAVAIIIIILLL !! J'AI BESOIN D'EAU ! NOUS N'AVONS PLUS RIEN ! ET JE VOUDRAIS DORMIR LA PROCHAINE NUIT A L'ABRI DES COURANTS D'AIR PAR LES CHAUSSES DE MON PERE !!! "


Une moue excédée plus tard...


" - Et n'éveillez pas le vieux débris, de toute façon, il n'est bon à rien ! Par contre, le charpentier, s'il pouvait cesser de croire qu'il est invité... ça serait bien !"


Et de tourner les talons sur un soupir d'exaspéré.
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Rixende
Oh bah, si y'a un truc entre vous. Je le tue, je l'enterre dans le jardin et après je te vends chez les espagnols dans un bar à fille de joie.

Rixende était prête à fuir, mais au vue de la violence des propos elle n'avait pu que faire du surplace en ouvrant la bouche tellement grand qu'elle aurait pu gober une famille entière de mouche.
Heureusement son ainé pris l'initiative de changer la conversation pour la mener sur les cochons de Suniva et évidement Suniva venait d'arriver pile à ce moment là, vociférant tout ce qu'elle pouvait en faisant preuve de ses grandes capacités de directrice.

Rixende avait levée les yeux au ciel en une complainte
.

Mais qui m'a collé une famille pareille je vous jure.
C'est bon râle pas comme ça sapambleu vais la réparer la porte de la soue des cochons, j'aimerais pas voir les grassouillets dans mon lit
.

Aussi tôt dit, aussi tôt fait notre petite tornade prenait direction de la soue et l'effet tornade pris le dessus sur l'effet Rixende.
Tout aurait pu se passer à merveille, c'était sans compter, sur les cochons qui visiblement aimaient le derrière de Rixende.
A peine c'était elle mis accroupi qu'un porcelet vint lui heurter le fessier
.

Aieuhhhhhhhhhhhhh
Commence pas toi, sinon je fais du saucisson avant l'heure.
Le même caractère que sa maitresse celui là
.

Quelques heures plus tard, agrémenté d'une braie avec un trou au fessier, Rixende se lève fière d'elle. La porte était fin prête. Large sourire elle hurle.

Sunivaaaaaaa, Ed? Venez voir, alors z'êtes pas fier de la petite..............

Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh


La tornade venait d'être propulsée par un cochon dans la soue et c'est la tête la première qu'elle avait atterrit dans la fange des cochons
Recouverte de la tête au pied de purin le dernier mot avait était étouffé
.

Soeur
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Noncolodei
Noncolodei était occupé avec du bois, comme à son habitude depuis leur arrivée dans la demeure, lorsqu'il entendit du bruit à l'extérieur. Il tendit l'oreille, et écouta la conversation entre Ed et Rixe. Il se fit discret, sentant que la conversation pourrai mal tourner s'il pointait le bout de son nez, et attendit la suite. C'est lorsqu'il entendit Suniva vitupérer contre lui parce aue soit disant il ne faisait rien, qu'il n'en put plus.

Personne ne semblait voir son travail dans cette maison, mais c'était tout de même lui qui avait consolidé l'escalier, construit des sommiers de lit, renforcé la porte d'entrée et expliqué à Ed les rudiments de la menuiserie ! (entre deux verres de vin, bien sûr, mais tout de même !)

Il se pencha alors par la fenêtre, et cria à Suni, tel sa tornade de petite amie secrète :


"Milles échelles en hêtre ! J'en ai ras la patate ! Je fais rien, moi ? Ha ouais, je fais rien ? Et je dors là ? C'est bien ça ?"

Il prit une teinte rougeâtre de colère, et continua à crier par la fenêtre :

"Sache, très chère Suniva, que j'étais, en ce moment même, en train de te préparer une petite surprise ! Oui, madame ! J'étais en train de poser du parquet dans ta chambre ! Mais comme madame trouve que je ne fiche rien, je m'en vais dormir, comme on dirait que je sais si bien le faire !"

Il se retourna, sortit de la chambre e Ed et Suni, et se dirigea vers la sienne, en grommelant.

"Grrrmmmblll... Je passe mes nuits à polir du bois en cachette pour une surprise, et voilà comment on me remercie... Merci la sympathie ! Grrrrmmmbbllblb...

Enervé, il n'entendit même pas l'idée de Rixe de faire la porte de la porcherie, et n'entendit pas non plus les petits soucis qu'elle eut...
Suniva
Suniva déposait son panier auprès de la porte d'entrée de la bâtisse coquillarde quand s'éleva la voix plutôt rageuse de Nonco. Elle leva un regard surpris vers la fenêtre et aperçut la face colérique du jeune homme. Les colères de Suniva étaient comme les orages d'été, sitôt arrivées, sitôt reparties et puis l'arlésien parlait de surprise et de plancher... Mais culpabilisant déjà, elle choisit ce qu'elle maniait le mieux : la mauvaise foi et la réponse fusa...

" - Un parquet ?!! Tu fabriques un parquet alors que la maison est pleine de courants d'air ?... Pis j'ai pas dit que tu dormais d'abord ! Je parlais d'Arta !"


Se tournant vers les deux autres, elle continua...


" - Et vous m'énervez tous ! Na !! J'm'en vais au village et puis c'est tout ! Palsembleu... "


Demi-tour et voila la Reyne sans couronne partant d'un bon pas vers Eauze... Toute grommelante, elle sourit à l'idée d'avoir un parquet tout neuf et se promit de se faire pardonner du charpentier... P'tet bien en plaidant sa cause auprès d'Edwald. C'est qu'ils étaient mignons les deux tourtereaux, et puis ça l'ennuyait un peu qu'ils soient obligés de se cacher de son tendre...

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Malvina.
Malvina avait su y faire. Il semblait que Suniva la maîtresse des lieux l'avait prise en affection. Et sa santé paraissant encore bien fragile, on la laissait plutôt tranquille, on ne la sollicitait guère, si ce n'est pour de menus travaux comme éplucher les légumes pour la soupe, alors elle disposait bien souvent de ses après midis et s'en allait courir sur les chemins en toute discrétion.

Ce jour là, elle avait enjambé le vieux débris qui dormait dans la pièce du bas. Elle avait bien failli lui tomber dessus, il s'en fallu de peu. Malvina entendit des cris vociférés à l'extérieur de la demeure. *soupir* Ils se sont tous donnés le mot, impossible de filer en douce aujourd'hui. Alors elle trouva quelque coin où s'asseoir et attendit patiemment que la tornade passa. Enfin, je vais pouvoir sortir se dit-elle lorsqu'elle entendit Suniva qui imposa à chacun de retourner à leurs tâches habituelles, ainsi Malvina pourrait à nouveau courir les chemins. Finalement le temps passant, la douleur au gros orteil avait totalement disparu même si Malvina usait encore de ce prétexte, pour qu'on lui épargnât les tâches les plus ingrates, tâches qui inévitablement incombaient de surcroit à Rixende, la soeurette. Comme à son habitude, Suniva distribua les rôles en omettant d'imposer quelques activités à Malvina, qui gardait un rôle privilégié de petite dernière arrivée.

Elle guetta par l'ouverture de la porte, vit Rixende se diriger de mauvaise grâce vers l'enclos des cochons et Suniva qui répondit virulemment à Nonco qui ne se mettait jamais en avant mais faisait tout pour pouvoir plaire à Rixende, mais surtout au Roy et à la Reyne. Bonne volonté dissimulant sans nul doute des intentions plus douteuses, mais après tout Malvina l'aimait bien Nonco, surtout depuis qu'elle dormait sur un sommier. Et puis, s'il pouvait adoucir l'humeur de la soeurette, Malvina saurait l'en remercier.

Elle attendit patiemment que Suniva s'éloigna sur les chemins. Ed trainait encore dans les parages, mais s'il venait à la surprendre la prétextera sans doute que Suniva lui a confié la mission très précieuse de ramener des herbes. Quelques noms savamment inventés et le Roy n'y verrait goutte. Lorsqu'elle jugea Suniva suffisamment éloignée, elle franchit le seuil de la porte et se dirigea discrètement mais sans précipitation aucune sur les chemins dans la direction opposée, omettant de se glisser un panier sous le bras.

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Edwald
Ed en avait ras la coquille. Suniva la despote devenait de plus en plus insupportable, donneuse d'ordres et de leçons le roi de la coquille regrettait les années de Normandie où le petit couple n'avait autre chose à se soucier que de s'aimer.

Fort mécontent de s'être fait hurlé dessus, Ed attendit bien sagement que la reine de chantier vint à disparaitre dans un coin pour filer à l'anglaise.

Direction le village, et les tavernes.


Il passa réveiller Artasacàpuce, puis prit la route accompagné de son vieux collègue de boisson.

A quelques lieues du prestigieux domaine de la coquille :


Elle va me rendre dingue Arta. J'te jure. Une plaie ! Elle dit jamais d'trucs gentils ! Dingue. J'vais devenir dingue.

Les deux hommes virent juste devant eux une silhouette bien connue, celle de Malvina.

Tiens donc, regarde ça ! Elle aussi elle s'en tire bien elle en fout pas une ! Rattrapons là !

Edwald s'élança et commença à courir en la direction de malvina...
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