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[RP] Une demeure délabrée emplie de Coquillards

Suniva
Suniva continuait de rafraichir Edwald. De temps à autres elle se penchait vers les joues brûlantes et y déposait un baiser autant par besoin de s'assurer qu'il était toujours là que pour vérifier la température de son corps... Température qui ne baissait pas.

Elle lui aurait bien donné à boire une de ses décoctions réputées faire tomber les mauvaises fièvres, mais depuis quelques minutes déjà, Edwald était aux abonnés absents. Seul son souffle bruyant attestait encore que la vie était toujours là...


" - Tiens le coup, hein mon Roy... J'veux pas que tu abandonnes ! T'as pas le droit de m'faire ça après tout ce qu'on a vécu. Bats-toi !"



Suniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, Edddddddddddddddd.


Les mots s'égrenaient encore quand un bruit de pas précipités et des cris d'orfraie se firent entendre à l'extérieur de la chambre, la porte s'ouvrit à la volée sur une Rixende qui montrait tous les signes d'une agitation intense...


Qu'est ce qui se passe là? Suni qu'est ce qui y'a?


Tournée vers sa belle-soeur, Suniva fronce les sourcils.


" - Chuuuuuuttttt ! Inutile d'hurler. Ed est malade et il n'entend plus rien là... Ça me semble grave. On va l'emmener chez les moines, ils sauront mieux que moi quoi faire. Puisque tu viens du dehors, sais-tu si Arta a attelé ? Et ton Nonco, il est où ? On va devoir porter notre malade en bas, me faut des bras costauds."


La main de Suniva continuait de presser celle de son tendre. Sa manière a elle de lui dire qu'elle était là pour lui, qu'il n'était pas seul dans la lutte qui s'engageait avec le mal qui le rongeait.

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Malvina.
Malvina avait encore profité de la belle après midi ensoleillée pour courir les chemins. Suniva devait bien se douter de quelque chose, car désormais elle ne manquait jamais de simples. Malvina prenait soin avant de partir d'observer les feuilles qui se trouvaient dans son coffre, étudier leur forme, leur odeur. Et lorsqu'elle remarquait que Suni en avait fait usage, elle ne manquait pas d'en ramener de son escapade, de prendre soin de les faire sécher ainsi qu'elle avait vu Suni le faire. Elle ignorait encore le nom de beaucoup, mais elle savait toutes les distinguer les yeux fermés.

Ce jour là, alors qu'elle s'en revenait heureuse, elle remarqua que la charrette était attelée. Bizarre ... Auraient-ils déjà décidé de déménager ? Malvina s'approcha, elle vit le vieil Arta, installant de vieilles couvertures au fond de la chariole.


He ! Arta ! vous partez ? Dites je peux venir avec vous ? du moins si vous partez vers le nord ... parce que mon chez moi me manque un peu ...

Malvina d'habitude peu bavarde, était avide en paroles. L'envie de retourner chez elle quelques jours, de reprendre la route, les fourmis dans les jambes étaient bien présentes. Elle allait conter au vieil Arta toute son histoire, celle qui l'avait amenée jusqu'ici, quand elle s'aperçut qu'Arta avait le visage fermé, les traits tendus. Il lui fit signe d'un geste brusque de se rendre à l'intérieur.

Malvina en entrant dans la demeure fut surprise par le calme inhabituel qui y régnait. c'est vraiment étrange ... Elle entendit Suni et Rixe qui parlaient dans la chambre d'Ed. Malvina s'approcha timidement, elle n'y était jamais entrée. Elle poussa la porte délicatement et les découvrit tous les trois. Ed était allongé, son état était si préoccupant que Malvina eut du mal à le reconnaître dans un premier temps. Suni et Rixe semblaient toutes deux très inquiètes. Malvina pleine d'insouciance encore à ce moment là, remarqua son épée posée à côté de la couche du Roy. Elle se précipita pour la récupérer.


Hey !! c'est mon épée . En garde !

Malvina fit tournoyer l'épée autour de son poignet, celle-ci manqua de lui échapper. Malvina toute penaude la reposa et regarda Suni.

Je crois que je vais attendre encore un peu pour m'en servir. N'oubliez pas de la mettre dans les bagages, je compte bien la récupérer un jour.
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Rixende
" - Chuuuuuuttttt ! Inutile d'hurler. Ed est malade et il n'entend plus rien là... Ça me semble grave. On va l'emmener chez les moines, ils sauront mieux que moi quoi faire. Puisque tu viens du dehors, sais-tu si Arta a attelé ? Et ton Nonco, il est où ? On va devoir porter notre malade en bas, me faut des bras costauds."

Rixende n'en menait pas large, son frère malade et vu la mine de Suniva qui pourtant s'y connaissait en guérison de maladie ça ne semblait vraiment pas bon. La peur la pris tout à coup retournant son estomac, main sur la bouche elle se retient de laisser ses entrailles se répandre sur le sol.
Elle fait alors le tour du lit voulant se rendre compte par elle même de l'état de son ainé.
Sa main tremblait lorsqu'elle s'approche de celle de son frère, l'effleurant légèrement avant de la prendre
.

Ed? C'est pas vrai.

C'est yeux se lève sur Suni, effrayé elle était la petite Rixende.

Ed? Me fait pas ça j'ai besoin de toi?

C'est ce moment que choisit la chieuse de Malvina pour faire son apparition dans la chambre prenant soin de récupérer son épée et manquant qui plus est de la faire voler sur le trio.

Rixende avait jusqu'à présent fait preuve d'un grand calme ne voulant être désobligeante envers la protégé de sa frangine mais là s'en était trop. Elle se lève d'un bond et s'approche de l'écervelée en lui empoignant le bras
.

J'en peux plus, de toi, tu abuses de notre indulgence, tu m'énerves.
Sors de cette chambre tout de suite, je ne veux pas te voir ici
.

Elle tire alors sur son bras vers l'extérieur de la chambre.

La charrette est prête Suniva. Je pars appeler Nonco.

Tout en tirant sur le bras de Malvina elle descend les escalier.

Au lieu de faire ta petite pourrit gâtée et de profiter de la bienveillance de ma frangine tu ferais mieux d'aider Arta à la charrette. Et tu te dépêches.

Noncooooooooooooooooooooo.
Noncooooooooooooooooo, t'es où, j'ai besoin de toi
.

Elle entend alors une voix provenant de sa chambre.

Nonco, vient vite, Ed est mal en point on a besoin de toi.

Elle attrape sa main et part en courant vers la chambre de Ed non sans lâcher un regard noir vers Malvina.
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Noncolodei
Noncolodei était en train de rafistoler une fenêtre dans la chambre de Rixe lorsqu'il l'entendit l'appeler. Il n'avait pas entendu tous les autres bruits qui provenaient de la chambre du Roy, car il était fort concentré sur son ouvrage. Il fallait que ce soit beau pour sa coquille préférée.

Il sortit le de la chambre, et se fit tirer par le bras par Rixende. Elle lui expliqua doucement la situation. Il fallait donc qu'il le porte jusque dans la charrette qui était apprêtée dehors pour l'emmener chez les moines qui le soigneraient.

Il s'exclama en voyant Ed :


"Milles copeaux de bois ! Ed ! Rhaaaa... ! Dépêchons-nous, il ne faut pas perdre une seconde, pour pouvoir mieux le soigner !"

Il commença à se bouger. Il s'approcha de Ed, lui pris les pieds fermement en mains, et dit à Rixe et Suni :

"Prenez chacune une épaule, faites gaffe à ne pas le lâcher !"

Et une fois les deux filles en place :

"Attention ! A la une, à la deux et... à la trois !"

Il soulevèrent Ed, et commencèrent à quitter la chambre, doucement...

"Heu... On passe par les escaliers ? ... Ok, faites attention à la dernière marche, elle est encore bancale..."
Malvina.
Rixe se rua sur Malvina et la tira fortement et fermement par le bras.

AIIIIE !!! TU ME FAIS MAL LA ! Lâche moi


D'un coup sec Malvina se libéra de son emprise.

Et pis tu n'as pas d'ordre à me donner.

Mais sans que Malvina ne puisse que faire, la voilà sortie de la chambre et même de la demeure. Rixe repartit dans l'autre sens non sans oublier de l'assassiner de son regard. Malvina haussa les épaules de dépit et se tourna vers Arta qui finalement lui causait bien moins de tors que la petite peste. Malvina se résigna à donner un coup de main, finalement ce n'était pas si désagréable de se rendre utile. Et Arta la couvrait d'un regard dont l'innocence de Malvina l'empêchait de voir le mal qu'il y avait dans ce regard là.
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Suniva
IL SUFFIIIIIT !!!

Le cri, 'fin... le hurlement et même le beuglement retentit au travers de la demeure, regard virant au noir posé sur les deux donzelles. Avant que Malvina ne s'éclipse, une promesse chargée de menaces fuse encore.


" - Croyez-moi, on en reparlera, vous deux ! Pour l'heure, faut descendre Edwald."


Le charpentier arrive à point nommé, prenant les choses en main et surtout Edwald. Lui d'un coté, Suni et la Tornade de l'autre et les voila, descendant vers la grand salle en manipulant le malade avec d'infinies précautions.
Suniva marmonne, invective à chaque cahot ou faux-pas car bien entendu Rixende manque de se vautrer sur la fameuse dernière marche...


"- Mordiou ! Mais fais donc attention, tu crois qu'il n'est pas assez mal en point comme ça ?! Grmmbbllffff... "


L'inquiétude qui rongeait la jeune femme trouvait une échappatoire dans ses grognements et autres mugissements. Rien n'allait comme elle aurait voulu. Nonco marchait trop vite, Rixende ne prenait pas assez de précautions et frolait les obstacles... Bref, tout le monde soupira de soulagement sitôt Edwald allongé sur le plateau de la carriole avec l'aide du vieil Arta. Suniva esquissa un sourire en voyant avec quelle douceur le viel homme installa son Roy coquillard... Puis le naturel revenant au galop, elle se mit à donner un rôle à chacun, sa main pressant la main brûlante d'Edwald ignorant de ce qui l'entourait...


" - Arta prend les rênes, Rix, Malvina et moi nous montons près d'Ed. Nonco, tu fais comme tu voudras mais pour l'instant passe moi cette peau de.... MES ECUS !!! MADOUE !! ON A OUBLIE MES ECUS !!"


Où donc était cette foutue bourse ?...

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Malvina.
Malvina avait subi les foudres de Suniva sans broncher. Après tout c'est à elle et à elle seulement qu'elle se devait d'avoir eu la vie sauve. Rixe s'en tirait à bon compte, elle s'était prise à la commander et les voilà toutes les deux dans l'escarcelle de la Reyne de la Coquille. Malvina croisa le fer du [i]regard avec Rixe, se promettant intérieurement qu'elle l'aurait sa revanche.

" - Arta prend les rênes, Rix, Malvina et moi nous montons près d'Ed. Nonco, tu fais comme tu voudras mais pour l'instant passe moi cette peau de.... MES ECUS !!! MADOUE !! ON A OUBLIE MES ECUS !!"

Malvina sauta de la carriole et leur cria

Je reviens de suite. J'en ai pour un instant

Elle se précipita à l'intérieur de la demeure. Elle courut au travers de toutes les pièces, manquant de s'affaler à la moindre occasion et elle s'en revint toute essoufflée tenant à la main, victorieuse ... son épée.

On allait oublier mon épée, vous vous rendez compte !

A l'accueil qui lui fait, Malvina sentit comme une gêne. Elle les regarda tous uns à uns.

Bin, quoi ? La bourse j'en sais rien où elle est ! Ne m'regardez pas comme cela !
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Rixende
IL SUFFIIIIIT

Rixende se retourne rapidement fixant interdite sa frangine.
Heureusement son tendre Nonco venait de faire apparition apaisant les moeurs de la jeune femme.
Elle écoute alors avec grande attention les dire de son tendre le fixant longuement. Depuis qu'ils étaient arrivés ici, ils n'avaient guère eu le temps de se retrouver un peu seul. L'arrivée de la chieuse, la restauration de la demeure, les cochons de suni et maintenant la maladie de Ed accumulé occupé pas mal le petit couple. Trop préoccupé par ces quelques petites pensées qui trottait dans sa tête elle manque de tomber et d'entrainer son frère avec elle.
Elle grimpe finalement dans la charrette prenant soin de tirer son Nonco près d'elle, il était hors de question qu'elle reste à proximité de Malvina.
Après un saut de la jeunette et un retour avec son épée, Rixe se tape le front en regardant Nonco désespéré
.

Vous m'excuserez si je prend l'initiative de faire partir cette charrette sinon demain on y est encore. L'épée ne serait pas disparu.

Elle attrape la main de Nonco en jetant au pied de Suniva sa bourse. En descendant les escalier pour aller chercher Nonco elle avait vu la bourse et c'était dit qu'elle pourrait surement servir au village pour soigner son frère.

Suniva je te laisse avec Malvina je vais surveiller la vielle coquille, je viendrais au nouvelle de tant à autre.

Elle sourit à Nonco et passe en lui tenant la main au devant de l'attelage.
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Suniva
Tout le monde avait pris sa place ou presque.
La charriote s'ébranla enfin, tirée par le vaillant canasson qui n'avait toujours pas de nom. Mais l'heure était à l'inquiétude pas au baptême.
Entouré de Malvina et Suniva, Edwald était plongé dans une torpeur de mauvais aloi entre le sommeil et l'inconscience. Sa respiration sifflante, les gouttes de sueur qui ne cessaient de perler sur son visage, tout était réuni pour inquiéter sa compagne qui le couvait du regard...

Sortie d'Eauze, la chariotte prit la route de l'abbaye la plus proche afin de confier le malade aux soins avisés des moines.

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Noncolodei
Après un cours trajet, la charriote s'arrêta devant l'abbaye. Il était clair dans l'esprit de Noncolodei que les moines pourraient sauver Edwald grâces à leurs soins avinés... heu avisés, mais il était incertain et nerveux. Edwald tirait tout de même une drôle de tête, le pauvre bougre, il semblait acculé par plusieurs maux à la fois... Où avait-il donc trainé ?

Noncolodei mit rapidement pied à terre, dit à Rixende d'aller avertir les moines de l'entrée du monastère qu'ils auraient besoin de leur aide, et se dirigea rapidement vers l'arrière de la carriole pour transporter Ed jusqu'à l'intérieur.

Aidé par Artacoquillus, ils emmenèrent Ed dans une pièce du vaste monastère, où les moines leur avait dit de l'y mettre. Il le posèrent sur le lit, tout doucement. Le lieu était assez petit, mais il contenait tout ce qu'il fallait pour que Ed se rétablisse rapidement, s'il bénéficiait de l'aide des moines.

Il se tourna vers le moine qui leur avait montré la "chambre" :


"Vous pourrez faire quelque chose, monsieur ? Il est vraiment très mal en point ou... ?"
Rixende
Rixende se tourne vers Noncolodei apeurée était il sérieux en disant ces quelques mots. Ed allait vraiment y rester, elle ne pouvait s'y résoudre.
Bien vite les moines prirent Ed et l'emmenèrent dans une pièce du monastère.
Quelques minutes plus tard ils firent leurs apparitions, confiant leurs craintes mais aussi leurs espoirs quand au cas d'Edwald.
Il était visiblement mal en point mais la petite famille l'avait emmené juste à temps, il ne fallu de peu pour que Ed passe de vie à trépas.
Pour l'instant le pronostic restait plus que incertain.
Les coquillards avaient encore de la route à faire pour rentrer chez eux et tout le monde repris place dans la charrette, tout sauf Ed et Nonco qui c'était désigné pour rester au chevet d'Ed, permettant au reste de la famille d'être au courant de l'évolution de son état de santé sans devoir se déplacer trop souvent au village.
Cette situation n'avait point plus à Rixende qui repartait en boudant, elle espérait que Nonco finirait par revenir au domaine plutôt que prévu. Si il le fallait elle retournerait le chercher
.

Quelques jours plus tard au coeur du domaine de la Coquille

Suni, Suniiiiiiiii, tes cochons m'énerveuuuuuuuuuuuuuu, tu peux pas t'en occuper toi hein.
Il me faut aller en ville trouvait de quoi travailler j'ai besoin d'argent pour mon champs tu sais très bien et tes cochons ils sont jolies si on veut mais ils rapportent pas grand choses.

Puis y'en a marre t'as cas demander à Malvina j'en fou pas une de s'en occuper moi j'abandonne
.

Un couteau s'abat sur le sol alors que Rixende par en courant vers la maison.
Quelques larmes coulaient le long de ses joues
...
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Edwald
[ Chez nos amis les moines ]

Voilà plusieurs jours qu'Edwald, roi de la coquille, restait couché à longueur de journée au grand désespoir de sa fougue habituelle. Plusieurs choses lui manquaient, les cris de Suni, les plaintes de Rixe, les concours de bouteilles avec Nonco et Arta, et bien d'autres petites réjouissances qui sauraient bien attendre que son état s'améliore.

Ses nuits bien que meilleures restaient agitées. Entre deux réveils brutaux le Ed allait narguer les étoiles en prenant place sur une vieille souche, enfoui sous son épaisse couverture.

Les constellations firent rêver l'homme, les idées peuplées de nostalgie et d'une certaine solitude, Ed s'impatientait de plus en plus.

Le lit retrouvé, la nuit agitée s'apaisa. Il put ainsi rêver sous la chaleur de sa couche...

Les vagues frappaient une à une les roches à moitié submergées,
Le soleil éblouissait qui osait à observer la mer et l'horizon,
Assis sur un bord de falaise l'homme observait la faune locale,
Mouettes qui tissent en le ciel une toile faite de virevoltage et de cris stridents,
Chevaux qui galopent sur la plage, montés par la noblesse locale,
Une épaisse sensation de bien être vint envahir le coquillard,
Chaleur, l'odeur de la mer et son goût salé, le vent qui fouettait sa chevelure,
Une plage de Normandie, sa normandie natale , celle qui lui manquait..
Nombreux souvenirs vinrent tour à tour se nouer à ses pensées,
Sa famille, ses amis, le passé lointain ressemblait à un paradis perdu,
Les cavalcades avec Rixe autour de leur ferme familiale,
Les aventures avec Suni au fin fond de la grange à foin,

....


Messire Ed ?

Gni ?

C'est l'heure du repas.

Merci Krystobal, j'arrive..

Nouveau réveil, nouvelle journée qui commence en ce lieu de retraite, le Ed fourmillait d'aventures et piafait d'impatience de revoir sa famille..
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Rixende
Quelques jours plus tard

Cela faisait plusieurs longues journées que Rixende s'ennuyait ferme au sein du domaine de la Coquille et pour cause, ni Suniva, ni Arta, ni même Malvina faisaient acte de présence. A croire que Rixende était seule au coeur du grand domaine. Elle passait ses journées enfermées et ne sortait que très rarement pour prendre un peu l'air ou récupérer quelques nouvelles de son ainés.
D'ailleurs ce jour là c'est à son frère qu'elle pensait. Elle avait eu la veille quelques nouvelles via un pigeon de son Nonco. L'état de santé d'Ed s'améliorait de jour en jour, le plus grave était derrière il était sur la voie d'un retour proche au sein de la fratrie.
La fratrie elle y songeait souvent justement, grande et belle famille qu'ils étaient, les voila dispersés aux quatre coins du royaume. Les chamailleries de ses soeurs ainés et de ses frères lui manquait. L'absence de Ed devenait pesante elle avait besoin de son frère.
Aussi contre l'avis de Suniva elle se décide à le rejoindre au monastère.
Quelques heures après elle se trouvait devant les portes de la grande bâtisse
.

Bonjour, je suis venue prendre nouvelle de mon frère Edwald.
Serait il possible de le voir
.

Les portes s'ouvrent offrant l'intérieur de la bâtisse à la frêle Rixende.

Ed, frère, j'en peux plus d'attendre et tu vas mieux, partons ensemble comme avant. Comme quand ont promenait sans rien demander à personne. Je me meurs à petit feu à Eauze.
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Suniva
[Bien longtemps après... ]

Elle avait reçu des nouvelles de loin en loin, bonnes nouvelles à vrai dire, son tendre semblait aller mieux de jours en jours et d'après Noncodolei, bientôt, il pourrait sortir de l'Abbaye. Les moines avaient bien fait leur travail.

Suniva était seule depuis quelques jours déjà. Rixende avait disparu sans mot dire, plus de nouvelles des hommes ni du vieil Arta. Malvina avait fait son baluchon et quitté Eauze pour rejoindre d'autres cieux après s'être refait une santé.

La jeune femme adossée à son écritoire au milieu de la salle qui lui servait de laboratoire pour ses herbes et de lieu de travail et d'étude, réfléchissait... Elle prit soudaint plume et parchemin et laissa courir les mots...

Citation:


Eauze, ce trentième jour du mois de mars de l'an de grâce 1457

Mon tendre Roy,

Je suis seule en notre demeure. Rixende a disparu et Arta aussi. Sans doute sont ils allés te rejoindre pour prendre des nouvelles de ta santé. Rixende souhaitait sans doute aussi retrouver Nonco. Je ne t'apprends rien en te disant que ces deux là, bien qu'ils s'en cachent toujours, sont liés plus qu'on ne pourrait le croire... C'est normal, hein. Ta soeur n'est plus la petite fille qui s'accrochait naguère à nos basques pour courir la campagne avec nous et puis Nonco est digne de confiance...
Tu sais que je ne peux pas venir te rendre visite à l'Abbaye, il faut que je soigne mes cochons si je ne veux pas finir désargentée et mourir de faim. Tes champs de maïs poussent bien. Et moi, j'amasse des écus peu à peu en vendant les carcasses de mes cochons. J'ai l'intention d'ouvrir une échoppe sitôt que ma fortune sera assez conséquente. J'espère que tu seras là, en forme, pour voir ça.
Quand reviens-tu en Eauze, mon tendre ? Cette maison est bien vide sans vous tous. Et puis je m'inquiète un peu de savoir si la Tornade est bien partie te rejoindre, ses bétises me manquent un peu, je dois l'avouer...
Renvoies moi le pigeon qui te portera cette missive, le poussin que j'ai reçu en lot de consolation grandit mais n'est pas encore apte à porter le courrier, son dressage n'est pas terminé. Tu comprends donc que notre vieux pigeon m'est toujours utile bien que je n'ai que peu de courrier à envoyer...

Il faut que j'aille m'occuper de mes bêtes et vérifier que tes champs n'ont pas été dévastés, aussi je te quitte ici et je t'embrasse très fort mon tendre. Donne vite de tes nouvelles !

Ta Suni qui pense à toi.




La missive est roulée finement, puis Suniva s'en va au pigeonnier et attache le fin tube à la patte du vieux pigeon qu'elle libère. Soupir s'échappe alors que la jeune femme regarde le volatile s'éloigner...

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Edwald
Retour dans une bicoque vide :

Edwald et Rixende franchirent les portes du village au petit matin, de retour de leur voyage en Gascogne. Eauze n'avait pas l'air d'avoir changé, un nouveau nom en mairie, Ed avait de toute manière déjà oublié le nom précédent.

Ils ne portaient avec eux que peu de nourriture, les quelques restes pris avant le début d'une expédition qui bien que pauvre en trésor dévoilé, fut riche en rencontre et en rebondissement.

C'est Artacoquillus qu'il croisa en premier lieu, ce dernier ayant été averti la veille du retour de Ed.

Le vieil homme se tenait debout, proche d'une taverne, les yeux vitreux et le visage rouge, comme d'habitude...


Holà vieille carcasse !!!! Comment vas tu ?

Ed descendit de cheval et fit une rapide accolade au vieux débris...

Alors ma puanteur préférée? Du nouveau?
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