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Episodes de la vie quotidienne de la Famille de Clairambault

Camille_agathe
[reprise / résumé du sujet "home sweet home" décrivant le retour de Camille à Bourbourg, accompagnée de Saian.]


Point de vue de Saian :

Le paysage flamand entend résonner des claquements de sabots dans la langueur d'une fin d'après midi presque estivale. Sur le dos de l'équidé, un homme qui embrasse le paysage du regard, comme s'il le découvrait. Devant lui, les mains sur les rênes et celles du cavalier sur les siennes, une enfant qui semble ravie de l'expérience.

Et oui, après quelques semaines d'absence, Saian ramène Camille au bercail. Le soleil, accommodant pour leur retour, les gratifie de rayons qui réchauffent tant le coeur que l'épiderme, donnant comme un sentiment de paix au jeune homme qui, sous un sang froid apparent bouillonne d'idées. Pour une fois, il a l'impression d'être là où il doit être, dans l'oeil du cyclone.

Seul le vent flamand, le vent du nord, le vent des fous comme disent d'autres, lui rappelle les préoccupations passées et à venir. Beaucoup de retard pris, des combats de ci de là, des troubles affectifs ailleurs, de la hauteur à prendre pour s'assurer de faire les bons choix. Oui, le calme du trajet lui apparait comme une nécessité, alors que la monture mène le duo sur le chemin qui conduit à Bourbourg.

A l'arrivée, il lui faudra reprendre un contrôle plus strict, mais pour l'heure, le jeune homme profite de ces quelques instants privilégiés avec sa pupille. La joie de retrouver ces terres lui montre à quel point, sans s'en rendre compte, elles lui ont manqué. Un parallèle à faire avec la petite ? Qui sait...

Quoi qu'il en soit, c'est dans une insouciance spontanée que le trajet se déroule, loin des soucis d'adulte qui trainent au dehors.


Point de vue d' Aidan :

Aidan avait passé quelques jours en "pension" chez son jeune frere a Bourbourg ou ils passèrent la plupart de leur temps a parlé de divers chose, que ce soit de politique et des prochains élections, des FSF, de la nouvelle vie d'homme marié de Duncan ou alors de la grande surprise d'apprendre que Camille etait la fille de Duncan. En dehors des discutions avec son frere, Aidan passé beaucoup de temps dans le domaine du château avec son destrier immense, taillé pour la guerre, un cadeau de sa defeute mere. Un cheval a la robe aussi noir, que son intelligence etait grande.Baptisé Ulysse comme le heros grec car l'on disait qu'il pouvais par n'importe quel moyen retrouvé le chemin de la maison.

Aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres, Aidan avait decidé d'aller faire une petite partie de chasse en solitaire dans l'une des forets du domaine, bien qu'il n'y est pas grand chose. Tenant l'arc de la main droite, les rennes de son cheval de l'autre il marché a une allure douce, regardant plus le paysage que chassant véritablement. C'est alors qu'il appercut un cheval non -du moins ce qu'il pouvait en voir- a plusieurs centaines de mètres de lui. Le jeune homme donna un leger coup de talont sur les flancs de l'animal pour acceler la cadance et rejoindre plus rapidemen le mysterieux cavalier. Arrivé a sa hauteur, il s'appercut que ce n'etaut autre que Saian et Camille sur le meme cheval qui apparemment allé en direction du chateau de Duncan. Leur voyage etait donc bien terminé ? Aidan décocha un grand sourire sur ces levres avant d'aller les acceuillir.


« Saian, Camille ! Je n'esperer pas vous revoir si tot. Il y a eu un probleme pour que vous rentriez aussi rapidement ? Quoi qu'il en soit et bien bon retour chez vous. »

Aidan descendit de son cheval pour rejoindre de plus pret celui de Saian. Il lui flatta le museau avant de ce mettre devant Camille, son sourire s'agrandit.

« Bonjour petit bout. Comment va tu ? Content de revenir en Flandres de revoir tout tes amis et tout et tout ? J'espere que tu a plein de chose a me raconté ... »

Point de vue de Camille :

C'est peut-être le temps passé en taverne, c'est peut-être le calme qui se dégage du personnage. Toujours est-il que lorsqu'il s'agit de Saian, je n'ai jamais besoin de me poser la question de ce que ressent Camille, à tel point que j'ai bien du mal à le raconter du point de vue du narrateur plutot que de l'intérieur de sa petite tête. Là elle est devant lui sur le cheval, adossée tranquillement, ravie de tenir les rennes et encore plus ravie de sentir ses grandes mains sur les siennes. C'est simple, avec tonton Saian, tout va toujours bien. Même dans l'oeil du cyclone comme le dit si bien son marrionnetiste, il sait toujours la faire sourire, la rassurer en deux mots, tourner la situation en ridicule. Ca tombe bien que je n'aime pas la jouer mélo, parcequ'en présence de Saian, même si je voulais la faire pleurnicher sur son sort, ça marcherait pas deux secondes.

Les semaines passées ont été dures pour le "petit bout", quel que soit le ton sur lequel on décide de le raconter. Le choc de la surprise, d'abord, accepter l'idée même que sa mère puisse lui mentir ensuite...Et le coup de grâce en arrivant. Je vous explique un peu :

Le besoin absolu et urgent de normalité, de rires en taverne, d'un cadre "normal" lui a fait traverser plusieurs contés pour retrouver "tonton" et "tata". Seulement en arrivant, elle trouve un couple sous le choc, froid quand elle mentionne Margaux ou Duncan. Heureusement pour la gamine, Saian se remet à vitesse grand V. Mais pas Mélusine. La gamine sent une tristesse qu'elle ne comprend pas. Pourquoi tata n'est elle pas ravie pour elle, qu'un de ses deux parents ne soit pas mort ? C'est très difficile à cerner pour Camille, mais les réactions de Mélusine lui paraissent égoïstes, et tellement fortes en comparaison de celles des trois autres adultes concernés.... Elle l'a même grondée injustement, ouais ! Allez expliquer à une gamine de 5 ans que les adultes ne maitrisent pas toujours leur réactions, vous. Tiens d'ailleurs ....

Margaux a bien essayé de lui expliquer que Mélusine avait de la peine parce qu'elle la voyait comme sa fille, qu'elle avait l'impression qu'on lui volait sa petite Camille. Mais ça n'a fait que déboussoler l'enfant encore plus. Un coup d'œil rapide dans son cerveau pour illustrer ? Zou :

Déjà, elle voit pas en quoi avoir un papa lui ferait aimer sa tata moins.
Ensuite, elle voit pas en quoi habiter à Bourbourg plutôt que dans le dispensaire lui fera voir sa tata moins.
Elle a essayé de la rassurer à sa manière, en lui disant que c'était sa tata pour toujours, qu'elle l'aimait fort fort, toussa toussa, mais tata était encore plusse triste après, et alors ça, c'est très confusionnant !
Et enfin, elle comprend pas comment Mélusine peut en vouloir à Duncan ou à Margaux, enfin pas depuis qu'elle a elle même compris qu'ils étaient aussi surpris qu'elle.

Et plus les réactions de sa tante la bouleversent, plus le calme et le sourire de tonton Saian la rassurent. ça peut bouger de partout autour, lui, il change pas. Et ça, c'est chouette.

Alors quand elle aperçoit son tout nouvel oncle, qu'elle n'a pas vu depuis l'annonce bouleversante qui a causé son départ, approcher d'eux sur le chemin, et surtout saluer Saian avec un franc sourire et une mine amicale, elle est plus que rassurée, la gamine. La pire chose qu'elle puisse imaginer c'est que son tonton se dispute avec sa nouvelle famille, pensez !

Elle se laisse tomber du cheval dans ses bras, l'embrasse, et lui demande s'il les accompagne chez son "papa Duncan". Ouais, c'est comme ça qu'elle l'appelle pour l'instant, pas encore habituée à l'appeler juste papa.

A sa grande joie, l'oncle annonce qu'il vit à Bourbourg en ce moment. Pour une gosse qui il y a peu n'avait pas du tout de famille, plus y en a, mieux c'est. A leur arrivée au château, Duncan n'est pas encore rentré... Et Saian les quitte assez vite. Il a un long voyage à préparer, et si Camille est pas ravie du tout de le voir partir, elle a toute confiance qu'il reviendra. Après tout, il est son repère le plus solide depuis la mort de sa mère.

Son oncle Aidan l'amuse et lui tient compagnie jusqu'au soir, et arrive presque à lui faire oublier la trépidation qu'elle ressent à mesure que l'arrivée de son père approche.

Ben ouais, la dernière fois qu'elle l'a vu, il lui a annoné qu'il etait son père et elle l'a pas cru ! C'est pas parce qu'il lui a pardonné dans une lettre qu'elle est pas un peu craintive de leurs retrouvailles.

Duncan arrive enfin. Cachée derrière les jambes d'Aidan pour se rassurer, l'enfant de maintenant 5 ans regarde son père s'approcher. Et pour la première fois depuis qu'elle le connaît, elle prend conscience que c'est bien le même homme que sa maman décrivait : blond, grand, beau. Duncan et le papa mort qu'elle s'imaginait... ben c'est bel et bien le même homme, dites.

Une révélation !

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Duncan.
Ces derniers temps, l'esprit de Duncan était remplis de nombreux doutes.
La découverte d'une fille, la réaction de Camille et de Margaux, tout ça l'avait bouleversé et son esprit divaguait en imaginant les divers scénarios qui pouvaient se produire, des plus heureux aux plus tristes.

Par chance, et solidarité familiale, son frère avait passé du temps avec lui à Bourbourg. Une présence rassurante pour le jeune Seigneur qui se posait beaucoup de questions.

Ce jour, comme les autres, chacun partit pour ses occupations, Duncan avait passé la journée au conseil avant de rentrer, quelque peu éreinté.
Passé la porte, la surprise se fit immédiate. Il vit son frère avec, dans ses jambes, sa fille revenue de son voyage de réflexion.
La gamine n'avait pas l'air plus rassurée que lui pour cette nouvelle rencontre. Comment aborder le sujet, comment l'appeler et pour commencer, comment l'accueillir...

Le Seigneur de Bourbourg s'approcha lentement et mit un genou à terre afin d'être à la hauteur de Camille. Il lui tendit la main afin de la rassurer et de l'inviter à s'approcher de lui et, d'une voix calme et apaisée, il ajouta :


Bonjour mon enfant et bienvenue chez toi.

Rien de plus en attendant la réaction de Camille, un peu nerveusement...
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Camille_agathe
Oh ben il avait pas à s'inquiéter autant, le père. Des trois signes qu'il lui a pardonné et qu'il veut d'elle, un seul aurait suffit ! Faut dire que j'ai tout intérêt à ce que la gamine l'aime, alors je me contente.. euh je la contente de peu ( ça se dit ça ?)

Déjà qu'il lui tende la main et se mette à sa hauteur... ensuite qu'il l'appelle mon enfant... et enfin qu'il lui dise qu'elle est chez elle, y a de quoi faire, pas de souci.

Bon, il l'impressionne un peu plus qu'avant, c'est sûr. Passer de copain à père, c'est pas rien. Est-ce qu'elle a toujours le droit de se jeter dans ses bras, par exemple ? Elle se le demande, et nous allons vite le découvrir. Allez hop.

Elle dit pas un mot, chose rare vous le noterez, et fonce enfouir son minois dans le cou de son Duncan. Eh ouais, il lui a manqué. Elle gèrera le fait qu'il est son père après, na.

Nous saurons au prochain post si le boulet de canon qu'il a reçu dans le torse a ou non déstabilisé le grand blond.


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Duncan.
Il y était allé en douceur, pensant que Camille serait hésitante, peut être encore un petit peu en colère contre lui et... ben non...
Vous savez ce qu'il se passe lorsqu'on vous lance un sac de maïs et que vous vous y attendez pas ? Ben vous tombez avec le sac dans les bras (si vous avez de bons réflexes). Et bien là, c'était pareil, sauf que Camille est plus légère qu'un sac de maïs. Donc Duncan bascula en arrière, se retenant d'un main et serrant sa fille contre lui de l'autre.

Il se releva, un sourire incontrôlé sur les lèvres, en embrassa son enfant dans le cou, seule partie de Camille à sa portée.

Bon, deux solutions. Soit il entame une discussion sur leur, récemment découvert, lien de parenté, soit il agit comme si de rien était.
N'ayant pas envie de gâcher la joie des retrouvailles, il opta pour la seconde. sa fille dans les bras, il prit Aidan par l'épaule et les entraina dans le salon.


Il faudra que tu me raconte ce voyage, Camille, et je veux pleins de détails.

Un regard vers Aidan et Camille.

Je suppose que vous n'avez pas encore manger ? Je vais faire préparer quelque chose, nous pourrons discuter tout en nous restaurant.

Les mises au point père fille devront attendre, chaque chose en son temps et pour l'heure, c'était le temps des retrouvailles...
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Camille_agathe
Elle le serre fort contre son petit coeur. La joue rugueuse de son père lui chatouille le cou et elle rigole, ravie. Elle se laisse emmener en regardant avidement la main de Duncan se poser sur l'épaule de son frère. Ouais, toujours le syndrome de l'orpheline, la Camille. Tout signe de lien de famille et de tendresse l'intéresse passionnément.

Mais s'il croit qu"en lui demandant de raconter son voyage il va échapper à de la discussion lourde... C'est mal connaitre sa fille.

Pas qu'elle cherche à entrer dans le vif du sujet ( non ça c'est moi ) mais c'est que tout le voyage a tourné autour de ce sujet, justement. Et qu'il y a pas moyen que la gamine le raconte sans l'aborder... le sujet ( trois fois le mot sujet en une phrase... mon prof de français se retournerait dans sa... retraite.)

Moi j'a 5 ans ménant ! Mais je m'a endormi sur Aïtor la nuit, pis après c'était le jour, et Margaux l'était pu là ! Mais Aïtor il a mordu les gens que ils venaient trop près, oui. Alors c'etait pas rigolo mon anniversaire, passque Aïtor il est gentil, mais il parle pas beaucoup. On fora une vraie fête, hein ?

Un grosse bouchée de pintade et la voilà repartie gaiement, regard entre son oncle et son père.

Achré, cha refu mon tonton Chaian, avale Camille, avale... faut vraiment que quelqu'un lui apprenne à pas parler la bouche pleine... Ah, elle avale. ouf. Et lui il est cré content me voir et tata aussi, mais après, je leur dit tu es mon papa, et tata elle devient toute blanche et après elle était toute bizarre. Heureusement, tonton Saian lui il a rodovonu normal et rigolo vite.

Regard à son onclen puis à son père.

Tu crois tata Mélusine elle est fâchée t'es mon papa ? Elle a dit dans la taverne elle sait qu'elle est pas ma mère, et elle etait pas contente, mais alors pas contente du tout....

La voix qui baisse d'un ton, comme pour elle même.

Je lui a dit je l'aime, mais elle est commême crite.

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Camille_agathe


Les 5 ans de Camille

Comment ça ses 5 ans ? Pour ceux qui ont suivi, y a tromperie sur la marchandise... Elle était pas censée avoir 6 ans le 10 juillet ? Ben si, mais j'avais bien dit que je me réservais le droit de changer cet état de faits. Or l'absence prolongée de Margaux, en mission, et les horaires pas cool du joueur de Duncan ( courage, on est avec toi) font qu'elle va grandir seule si je ne prend pas de mesures drastiques. Alors elle a 5 ans, et ce jusqu'à ce que j'en décide autrement. Désolée pour ceux qui ont hâte qu'elle grandisse !

Alors que je vous explique.

Elle a eu ses 5 ans sur un cheval, sur la route de Honfleur en essayant de rejoindre Saian et Mélusine parce qu'elle était confusionnée que Duncan soit son papa, alors qu'elle croyait son papa mort. Si vous êtes paumés, faut lire le journal de Camille. C'est en gargotte.

En plus depuis son retour, papa est pas souvent dispo et Margaux est en mission, comme vous le savez déjà, mais aussi, tonton Saian est parti en voyage, son grand copain Bocom aussi... Monsieur Dorable est introuvable, et le Diable ( comprenez Klesiange) est revenu.

Pas de quoi se réjouir, vous admettrez ! En revanche, y a deux hommes en ce moment qui sont bien présents dans sa vie. Son oncle Aidan, qui s'est installé à Bourbourg, et son grand père Vulalisque, comprenez Wuggalix, qui traine souvent avec elle en taverne et lui a même valu sa première crise de hips.

Ces deux là s'entendent comme larrons en foire. Et l'autre jour, le papy gâteau, qui a raté son anniversaire ( et pour cause, elle etait sur le cheval ) lui a promis une grosse fête, avec une super surprise à la clef ! Si après ça Toffie ne s'évanouit pas d'horreur de la voir ainsi traitée en Enfant Roi... Je mange mon chapeau. Mais je décline toute responsabilité, c'est le papy qui organise, na.

Du coup Camille, toute excitée, oublie un peu son blues du moment et invite à tour de bras ses copains en taverne. Tout le monde est invité, sauf le Diable, ( tu m'étonnes ) et Icarionnoste (si vous savez pas pourquoi vous avez de la lecture en retard !)

Comprenez par là que TOUS les personnages qui connaissent de près ou de loin Camille et l'apprécient, sont cordialement invités dans ce RP. C'est un RP de fête tout ce qu'il y a de plus courrant, ça se passe à la Bonne Choppe (le décor, hein, on vous attend pas dans la tav IG).

Tiens en parlant de décor : Quand votre personnage entre, Camille est perchée sur le bar, tenue par la taille par le tavernier hilare, et elle fait "coucou" à tout ce qui bouge, excitée comme une puce. Les futs ont eté ouverts et les convives sont acceuillis pas "ma grandeur papy Vulalisque" en personne. Hoplà c'est parti
!

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Calyn
Calyn avait été invité par la petite Camille afin de fêter son anniversaire dans la taverne "A la bonne choppe", 5 ans c'est pas rien tout de même. Il ne pouvait donc pas rater une occasion pareille. Petite retouche de dernière minute, convenablement habillé, il prit ce qu'il avait vaguement emballé dans un morceau de tissu rouge puis il sortit de chez lui. Il ferma la porte, passa voir ses moutons, afin de savoir si tout se passait bien, une petite caresse pour chacun d'eux, comme d'habitude, avant de partir.
Sur la route, il aperçut de magnifiques fleurs, il se décida donc à en prendre quelques unes afin de les donner à la petite Camille. Après quelques minutes de route, le voilà arrivé là où il passait quelques fois boire un coup ou deux ou même plus ... avec les Tournaisiens.
Il ouvrit la porte, entra puis vit Camille perchée sur son bar en train de tortiller la main dans tout les sens.


Bonjour à tous, bonjour Camille, j'espère que tu vas bien, joyeux anniversaire, t'es une grande jeune fille maintenant.

Il lui sourit et lui tendit ce qu'il avait apporté avec lui.

Voilà, c'est pour toi, de belles fleurs et un petit présent, j'espère que ca te plaira. Et encore joyeux anniversaire !
Wuggalix
"Nia nia nia, Papy Wugga l'est tout gaga."
Oui bon, j'vous accorde qu'il se laisse un peu attendrir par le regard de la môme de temps à autre, qu'il ne lui refuse pas grand chose, et s'essaye à lui assurer une certaine protection lorsque "les méchants l'embêtent en taverne"... Mais c'est pas une raison pour vous moquer !


Quoiqu'il en soit, le Patriarche avait décidé de fester l'anniversaire de sa petite fille, mesme si celui-ci s'estait déroulé alors que la demoiselle estait sur les routes, pas vraiment en Flandres... Oui je sais, ça apporte de l'eau à vot'moulin, "blablabla l'papy gateux", ça craint j'en suis conscient, c'est nul j'en suis aussi conscient, mais l'Wugga lui, il s'en fiche.

Et nous voila donc avec un Patriarche au sourire enfantin (finalement ça l'amuse peut être plus ce vieil enfant...j'vous avais dit qu'il était jeune !) tout heureux à l'idée de festoyer en l'honneur de sa petite fille.
Ouais bon, ceux qui connaissent Wugga savent que "toutes les occasions sont bonnes pour trinquer", mais ça, on ne le dit pas !

Je disais donc, nous revoila avec un Patriarche, qui s'en allait tenir l'un des plus vieils établissements flamands (cf : la Bonne Chope) avec ses coudes... Quoiqu'il a dut l'user un peu le comptoir, depuis le temps qu'il y picole.
...Et qui allait jouer l'hôte, parce que ce soir, c'est grand soir.


Un tournaisien qu'il avait vu quelques dizaines d'heures auparavant entra à la Bonne chope. Le Comte de Valenciennes commença à ouvrir la bouche afin de l'accueillir... Mais celui-ci avait déjà filé vers la petite fille.
Un sourire, il le saluerait plus tard.

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Cyana
Claire se dirigeait le pas déterminé vers la bonne chope, là où elle avait été conviée par la petite Camille à fêter son anniversaire. La jeune femme pressa le pas, en cette belle après midi elle s'était assoupi et avait peur d'avoir raté le début.

Le coeur tambourinant un peu qu'à l'accoutumée dans sa poitrine témoignait du pas rapide qu'elle avait adopté. Partant à la hâte de sa résidence elle en avait presque même oublié le présent pour la petite... heureusement l'odeur qui s'était répandue dans la pièce principale l'avait ramené à la réalité et c'est une belle tarte sous le bras qu'elle partit.

Après quelques minutes de marche, Claire vit enfin l'enseigne de la fameuse taverne, et y entra.


Bonjour à tous

fit-elle tout sourire, elle s'inclina légèrement devant Wuggalix puis vint poser la tarte sur le comptoir, juste devant Camille qui très occupée saluait toutes les personnes qui entraient.

La jeune Tournaisienne fit à nouveau quelques pas et dépassa Wuggalix, elle vit Calyn déjà installé à table et se plaça à ses côtés, le sourire aux lèvres.

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Thealie
Elle entre dans la taverne, comme elle l'avait promis à la petite, afin de fêter son anniversaire. Camille est sur le comptoir et est toute heureuse. Elle s'approche alors et lui fait la bise.

Bonjour ma grande ! Heureuse à ce que je vois !

Elle lui fait un large sourire et lui tend le cadeau qu'elle n'a pas pu emballer.

Voila ton cadeau, j'espère que ça te plait.


Le cerceau en bois et sa baguette, idéal pour les jeux de plein air l'été.


Elle la laisse profiter de son cadeau après avoir déposer encore un bisou sur son front et se tourne vers les autres invités déjà présents.
Elle salue poliment Calyn, Claire et papy Vulalisque avec un grand sourire.

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Camille_agathe
Un à un ses "coupains" arrivent. Je vous raconte même pas l'état de la mioche. Elle saute au cou de Calyn, respire les fleurs comme elle a vu faire les grandes qui en reçoivent.

Oh merci Calyn ! Garde ma grandeur papy, j'a des fleurs comme les vraies dames !

Et c'est là que JE bloque. Mince ! Les cadeaux ! Mea culpa, mea magna culpa, Camille, tu vas être pourrie gâtée vermoulue. Oh tu vas être ravie, hein, mais dans 15 ans , quand tu auras eu une enfance en or et que tu seras devenue capricieuse avec tes 20 chatons, tes trois louveteaux et tes 15 000 pierres précieuses, je sais pas si tu me remercieras. Oh ben on verra bien.Supsense...

Le premier cadeau est une petite poupée de bois, simplement gravée. Le regard clair de l'enfant s'illumine et moi je respire. Ah ben s'ils font tous pareil j'ai peut-être de l'espoir ! Elle embrasse Calyn, les yeux rivés sur la poupée quand une tarte odorante attire son attention de demie-mouche.

Claire Breydel est juste au dessus de la tarte. Camille lui saute au cou pour l'embrasser, oubliant temporairement Calyn. Elle lorgne sur la tarte, mais Toinette veille derrière le comptoir et s'en empare pour la découper pour tout le monde. La demie-mouche se fixe alors sur un magnifique cerceau de bois tenu par théalie.

Ses yeux s'agrandissent, et moi je souris. A ben pourquoi je m'inquietais ? Des fleurs, une poupée modeste, une tarte, un cerceau... en voilà des cadeaux bien simples, bien d'époque, bien modestes qui ne vont pas me la transformer en monstre ! Elle a vraiment des copains super, moi j'dis.

Après l'avoir copieusement remerciée et embrassée, voilà Camille qui court partout dans la taverne, s'entrainant avec son cerceau et son baton, sa poupée sous le bras. Vont devoir compter les uns sur les autres, et sur les bière de Vulalisque, pour s'amuser, parce que pour une fois elle est totalement concentrée sur sa tâche, la langue sortie et tout.

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Moonflower.
Moonflower n'avait pas été officiellement invitée mais elle savait que la petite Camille de Clairambault fêtait son anniversaire aujourd'hui.

Voilà maintenant deux ans que la petite était arrivée à Tournai et qu'elle fréquentait ses tavernes malgré les recommandations avisées et les réprimandes répétées des adultes.
Pour sûr elle était têtue et celà lui avait déjà valu quelques mésaventures. Elle avait beaucoup de chance de n'être tombée encore sur aucun tueur ou violeur d'enfants qui lui fasse du mal.
Heureusement, son grand-père l'accompagnait souvent depuis un moment et cela rassurait Moon.

Après un bref coup à la porte, la jeune blonde tournaisienne entre discrètement.
Camille est déjà bien entourée.
Un sourire aux gens présents, une bise à sa marraine, un bonjour aux autres puis un sourire plus large vers l'enfant de laquelle elle s'approche doucement, un paquet à la main.


Je ne reste pas Camille. J'étais juste venue t'apporter çà.

Elle lui tend le paquet.

Essaie-la, vas-y.



Moonflower sourit doucement.

Elle te va bien.

Elle regarde l'enfant intensément comme pour fixer son image profondément dans sa mémoire.
Si elle revenait un jour en Flandres, Camille serait grande.
C'est une des dernières fois qu'elle la voyait enfant.
Elle pouvait être agaçante parfois avec ses questions sur ceci ou sur cela, avec son sens de l'observation si développé, son esprit critique et sa langue souvent bien trop pendue mais elle était attachante, pour sûr.
Moonflower lui sourit encore.


Une cape, comme les grandes. J'espère que çà te fait plaisir.
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http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=moonflower.
Camille_agathe
Du coin de l'oeil, une ombre de grand qui s'approche. Camille s'arrête net, laisse le cerceau tomber à terre pour la énième fois.

C'est Moonflower. Un regard inquiet derrière la jeune femme. Ca va, Ica est pas là. Ma gamine a des sentiments mitigés pour la jolie blonde. D'un coté elle est gentille comme tout, et quand le monsieur en noir il a mis le feu, c'est Moon qui l'a attrapée pour l'emmener à l'abri. D'un autre coté, "elle a plein d'etoiles dans les yeux" quand il s'agit d'Icarionnoste, au point de croire que Camille soit capable de mordre... Et ça, la gamine elle aime pas du tout.

N'empêche, elle est vraiment contente que la blonde soit venue. Quand Ica est pas là, elle est vraiment gentille et tendre.

Pourquoi tu restes pas ? tu as du cravail ? Tu vas pas boire la biere à mon papy ?

En attendant les réponses elle prend le paquet qu'on lui tend, tate l'etoffe de ses petits doigts collants, sourit, laisse Moon la lui mettre sur le dos.

Une cape comme les grandes. Tout ce qui est "comme les grandes" plait à Camille. Logique, comme dirait Théalie. L'enfant lui offre un sourire éclatant et entoure ses jambes de ses bras potelés, avant de foncer sur son grand père en tournoyant.

Merci Moon ! Elle est belle... Ma grandeur, ma grandeur papy ! Rogarde ma cape de grande !!!

Demie mouche est repartie. Ca permettra à Moon de s'esquiver sans être vue si elle veut, ou de rester si elle veut. Qu'est ce que je suis sympa comme joueuse moi !

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Moonflower.
Moonflower sourit, attendrie par la réaction de Camille. Elle la regarde un instant papillonner dans sa cape. Trop mignonne.
Un petit clin d'oeil à Théalie et lui chuchote :


Quand je pense qu'Eulaly aura une fois son âge...
Je me demande si elle lui ressemblera niveau caractère... Ca ne me dérangerais pas plus que çà tu sais... sauf pour les tavernes bien sûr... et pour les épées... enfin là c'est plutôt son père.

Elle regarde ensuite Wuggalix.

Vous devez être un grand-père comblé. Votre petite-fille est adorable.


Puis Moon réussit, Dieu sait par quel moyen, à attraper la main de la petite fille et la fait tourner sur-elle même en souriant. Elle s'incline ensuite devant l'enfant et d'un ton solennel :

Madame, je vous laisse.
Ce fut un réel plaisir mais j'ai encore fort à faire malheureusement.


Un nouveau sourire, un léger bisou sur la joue douce et rebondie de l'enfant et elle s'en va aussi discrètement qu'elle était venue après avoir saluer les invités d'un signe.

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http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=moonflower.
Saian
Aha tu t'y attendais pas à celle là hein ? T'inquiètes ma pote, on est partout! *

C'est sur ces cavalières paroles que "tonton" fait son entrée, encore vêtu de l'habit simple de ceux qui vivent parmi les moines. Entre les balades à droite à gauche, les projets de voyage sans cesse repoussés pour cause de... problèmes d'intendance, et les retraites spirituelles, notre gaillard n'a pas eu beaucoup de temps à consacrer à Camille, ni même à Mélusine.

Mais qu'importe, que diable, qu'importe! Car la sortie - temporaire - du monastère coïncide parfaitement avec l'anniversaire de la petite. Et quand il apprend qu'une fête se prépare en l'occasion, c'est d'un bon pas qu'il s'y dirige sans prendre plus la peine de se faire une beauté.

Ceci dit, revenons à nos moutons, Saian découvre son crâne de cette vile capuche qui lui gâche le teint, se plante fièrement et effrontément à quelques pas de la petite, un grand panneau "je t'ai eu" placardé sur le front et un petit sourire satisfait de lui accroché au coin des lèvres.


*Paroles empruntées au comte du Bouderbala, ndr.
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