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[RP] Seconde guerre d'influence xuchimèque.

ablircotl
[Tlaxtrouland la Capitale du Vieux Azouzis 3 iéme jour]



Sa faisait déjà quelques jours qu'ils était a Tlaxtrouland du vieux Azouzis, Il commença a s'ennuyé... l'envie de partir à la chasse était bien plus grand que de continue cette guerre stupide que commence a devenir ennuyeux et sans aucun sense,le jeune guerrier ne faisait rien d'autres que d'allez en taverne et taper sur quelques orientaux que voulais s'empare de Tlaxtrouland par revolte, ce qu' il ne souhaite pas, il veux que ça se passé par élections,et que le peuple d'orient choisis ceux que leurs guidera vers le bon chemin.... aprés quelques heures passé en taverne a pense ce qu'il allé faire dans 10 lunes, un perroquet arriva devant lui avec une feuille de babaniere attaché au pied, il le prends par la gorche avec une main et prend la feuille de bananiere avec l'autre ,il prend la feuille de bananiere et jetta le perroquet....il n'arrive pas a y croîre c'était sont cousin (filleul) que lui proposa sont aidé, il soupira en disant ...tss tss toujours en retard lui...
le jeune guerrier quitta la taverne sourire au levres, car cette guerre leurs a permis de faire alliance avec Tepeyacac ,Meztitlan,et Cuauhnahuac, il se demanda s'il y aurra d'autres que les suivront dans une prochaîne guerre.....
Magua
[Temple de Xaloztoc]

Magua grimaçait en gravissant les degrés de la pyramide …
Aucun prêtre, pourquoi s’étonner que les Dieux se détournent du clan si personne ne les honore !

A défaut d’un Aztèque prisonnier il leur offrirait le produit de sa chasse. Un sacrifice qui plaira davantage à Camaxtli que celui d’une dinde ou un pécari.

Arrivé au sommet Magua déposa le faon sur l’autel et reprit son souffle. Du regard il embrassa la vue. Xaloztoc s’étendait alanguie à ses pieds. Des rires d’enfants lui parvinrent, dans les champs les Maceuallis trimaient, tout respirait la tranquillité…

Jusqu’à ce qu’il pose les yeux sur les bannières Cuauhtochtèques flottant sur le toit du Calpulli.

Il eut un sourire mauvais et dégaina son couteau d’obsidienne.


Sur l’autel le Mazama s’agitait cherchant à se relever. Magua le plaqua sur la pierre d’une main ferme. D’un geste vif il lui planta son poignard dans l’abdomen, remontant jusqu’au sternum. L’animal eut un spasme et poussa un petit gémissement. Le chasseur plongea une main dans les entrailles. Un filet de sang gicla sur son torse tandis qu’il arrachait le cœur d’un coup sec. Il le brandit palpitant en direction du Nord en hurlant…

Heeeeey !

Je suis Magua, frère de l’ocelot et je t’honore grand Camaxtli !
Regarde !
J’ai chassé pour toi et je t’offre ce jeune cœur en sacrifice et ce sang plein de la force de vie. Entends ma prière !
Reçois cette force neuve et qu’elle régénère ta descendance affaiblie ô père de l’orient.
Qu’elle rende leur vigueur à nos guerriers.
Nos routes et nos clans regorgent de proies à traquer, fais qu’elles succombent à la ruse et aux coups de tes fils et ce sera un autre sang qui coulera pour toi sur les marches de nos temples.


Magua resta un temps le poing tendu. Ne sachant plus trop quoi dire, après tout il n’était pas prêtre mais il avait parlé avec son cœur et ça Camaxtli l’entendrait.
Et il ne serait pas le seul puisque ses vociférations n’étaient pas passées inaperçues.
Il sourit puis revenant à la carcasse du Mazama il en retira le foie, morceau de choix, qu’il mordit à pleines dents. Le sang chaud dégoulinait dans sa gorge et le long de son cou.

Repus, il finit de découper l’animal, laissant les morceaux en offrande et redescendit les marches, dégoulinant et le cœur léger.
Atecoatl
[Amecameca]
[Ambiance musicale : La victoire en chantant]

Sang pour larme, bras pour doigt, tête pour oeil.

Telle sera la loi du plus fort, et Atecoatl le sait bien. Qu'il soit fort, il en est bien conscient, mais est-il réellement le plus fort ? Le doute grandit au fur et à mesure que les heures passent, ignorant si l'armée ennemie fait marche vers ses positions ou si elles assiègent Nopalucan. Ignorant tout, ou quasiment tout. La veille au soir, Atecoatl avait voulu veiller, faire le guet ; les heures et la lassitude avaient eu raison de lui, déjà, et quelques heures de sommeil avaient requinqué le jeune guerrier.

Dehors, les guerriers sont en effervescence. Ils sont quelques poignées, accourus de tout Amecameca à l'annonce qu'une armée ennemie allait peut-être venir ; ses frères de sang, ses frères et soeurs coyotes, des dignitaires, de simples habitants sans autre prétention que de défendre les quelques lopins de terre qui sont leurs seules propriétés, et même... son épouse. Atecoatl la regarde s'affairer, enceinte de ses œuvres jusqu'à plus soif, et fait quelques pas vers elle, béat d'admiration pour elle une fois de plus. Il hésite à l'interrompre, à lui demander de rentrer se protéger, pour qu'elle puisse lui survivre et donner naissance à leur enfant... mais il ne dit rien, les mots lui restent dans la gorge. Elle ne le voudra pas : elle aussi voudra se battre, pour la liberté, les Tonalamatl, le Tlaxcalan, tout ça... Peut-être, aussi, pour rester à ses côtés quelques instants de plus avant la fin ? Finalement, le jeune chef de guerre est heureux qu'elle soit là.

Atecoatl se retire quelques instants dans sa Calli. Lentement, il retire ses vêtements : sérape, pagne, sandales, coiffes,... seront autant d'obstacles à ses mouvements guerriers lorsqu'il faudra se battre. En quelques instants, il ne lui reste plus que l'étoffe qui lui serre de biniou, qui ne gêne ni ses déplacements, ni ses articulations. Le tecuthli se dirige vers un coffre dont il tire un épi de maïs : sans hésiter, il le jette dans le jeu.


- Huehuecoyotl, voici ton offrande.
Tu m'éprouves et je t'honorerais.
Puisses-tu marcher à mes côtés.


Il ressort.

Tous les guerriers sont là. La tlatoani elle-même a rejoint les rangs de l'armée. Ils sont tous prêts au combat pour défendre Amecameca du mieux qu'ils peuvent. Il les regarde, attentivement : savent-ils tous quel risque ils encourent à vouloir combattre ? Savent-ils tous quel honneur ils ont, à pouvoir se battre pour le Tlaxcalan et les Tonalamatl ? Il hausse les épaules. L'heure n'est plus aux questions théoriques : elle est aux réponses musclées. Guerrières, même.


- Compagnons d'arme et de sort, mes frères ! Si vous entendez du bruit, vous épiez. Si ça a une trogne pas très tonalamatlèque, vous prenez vos masses, vos haches, vos manches, vos brics et vos brocs, et vous frappez autant que vous pouvez. Vous vous poserez des questions après. Maintenez, vous la bouclez ! Tous aux guets, tous aux aguets ! Et vous attendez la déferlante.

Atecoatl leur tourne le dos, se mettant au premier rang des combattants.

- Es-tu là, Huehuecoyotl ?
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Magua
[Xaloztoc, clan libéré]



Non, les dieux n'ont pas abandonné l'Orient. Camaxtli a goûté au sang, il a entendu la prière, il y a répondu. Et de quelle manière !

Le lendemain du sacrifice de Magua un petit groupe de guerriers était arrivé du sud en avant-garde. Regards lourds de sous entendus et longs palabres en taverne, c'étaient des orientaux et le chasseur avide de montrer sa valeur les avait rejoints. Ils avaient convenu d'agir le jour suivant lorsque l'armée serait là.

Et ils étaient bien au rendez-vous les braves de l'Orient, multitude vengeresse, revenus de leur campagne en terre étrangère. Mais la porte leur était fermée.
Ce soir là, Drolette conduisit la révolte des Tlaxcaltèques. Les miliciens, hommes du clan, n'opposèrent pas une grande résistance dépassés par le nombre des insurgés. le calpulli tomba, les bannières Cuauhtochtèques furent renversées et les portes grandes ouvertes.
A présent les vétérans Tlaxcaltèques garnissaient les remparts, Magua à leurs côtés. C'était là, à Xaloztoc, premier clan libéré, que la reconquête de l'Orient commençait.
Polya
[Un jour de plus, la résistance sur Huamantla]

La calpullec et ses fidèles et loyaux défenseurs avaient oeuvrés sans relâche tous ces derniers jours. Une immonde armée avait pointé son nez devant les portes du clan.
Mais cette armée là était loin d'être la pire. Celle-ci était dirigée par un cuauhtèque Jonnhy59.


Les clans en résistance continuaient leurs manoeuvres. La veille, Misantla était redevenue cuauhtèque.

Ce matin, Xaloztoc avait été repris avec l'aide des fameux guerriers des condors les fidèles du regretté Arami-le Sombre. Encore une fois, on voyait que celui-ci avait donné une excellente formation à ses troupes.

Les clans en résistance formaient donc un petit groupe, chacun entouré d'ennemis bien entendu...Ces clans là étaient la force et l'orgueil de l'Orient,tout comme leurs frères tombés et résistaient avec toute l'abnégation dont ils pouvaient faire preuve.

Polya vaquait à ses occupations le coeur bien lourd. Elle avait en effet appris la veille, la mort de sa soeur June alors qu'elle rejoignait le clan de Zoquiapan.Mais June avait eu le temps de reconnaitre dans ses assaillants, la traitresse, Yavanna, la femelle de Patocl. June sa soeur guerrière fauchée par les armées aztèques . Elle irait prier au temple pour elle. Sa peine elle ne la montrait pas, sa soeur n'aurait jamais voulu de cela...La rage au ventre et la haine au coeur, la prêtresse-calpullec se consacrait à ses diverses tâches.

Seule une nouvelle avait apporté une légère lueur de satisfaction dans les yeux de l'amazone. Le poutrage d'un traître!!.

C'est en réfléchissant à tout cela que la calpullec se dirigeait en direction du temple, faisant sa promenade rituelle dans le clan.

D'autres armées ennemies se baladaient encore dans le coin, certainement elles aussi en faucheuse et il ne faisait pas bon sortir du clan.

Pourtant, après quelques jours de réflexion, la calpullec avait pris sa décision. Plus de province, la salle des calpullecs était déserte ce qui était logique puisqu'au main des aztèques, plus d'animaux, mines fermées et un clan résistant qui lui avait demandé des fruits, seul moyen pour eux d'en avoir. Et la calpullec n'osait envoyer un MA sur les routes en direction de Huamantla.

Alors Polya avait attendu le moment propice pour faire sortir en douce du clan l'un des MA. Celui-ci restait en rapport avec elle afin d'être informé du mouvement des armées. Le lama chargé de fruits, il allait devoir évoluer en terrain hostile mais prévenu du danger par sa calpullec, il en avait accepté la mission périlleuse qui lui était confié. Polya avait toute confiance en lui, sachant que l'homme était tout de même un habitué des routes.

Une autre mission s'apprêtait également à s'accomplir...

Toujours des risques à prendre mais tout était calculé et minutieusement organisé, tout cela dans un seul but : le bien du clan et de ses habitants.

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Polya Matlazatecatl.Ex-calpullec de Huamantla(9 mandats)et ex-tatlocani (2 mandats).
Atl
[Amecameca]

Capitale d’Occident, bref instant de répit.

L’Oriental s’est retiré dans une cahutte de fortune. Les cris d’un bébé font trembler les murs – au temps pour le calme au cœur de la tempête.

Etrangement, cela ne le dérange pas. Corps fourbu, contusionné, mais encore debout – ses forces sont intactes, sa détermination aussi ; les successives victoires sur l’assaillant aztèque nourrissent son assurance naturelle. Tlaxcala se lève, Tlaxcala renaît. On dit même que, loin de là, Huamantla résiste : cette seule pensée suffirait à attiser la fierté clanique dans la poitrine du jeune homme.


Ce qui compte, c’est de se battre. Pour Tlaxcala. Les dieux désirent du sang, ils en auront, de l’aztèque, du tlaxcaltèque aussi, mais surtout de l’aztèque.
Combattre est un honneur. Mourir en serait un autre.


A cette pensée, ses yeux se posent sur la mioche en pleurs – ça aussi, c’est réel. Comme les combats, comme l’honneur. Juste, autrement.
Et le combattant improvisé, le même-pas-guerrier de prendre Papalotl dans ses bras.
Sa fille. Une Orientale aussi, songe-t-il avec un brin de fierté : que voulez-vous ? L’endroit où l’on naît ne peut pas être totalement indifférent, non plus que l’endroit où l’on est. Même pour Atl.

Qu’elle puisse périr, qu'il puisse perdre aussi sa compagne de voyage – il y a pensé.

Pensée comme une bulle, un coin enfoncé dans la chair, à ne pas toucher. A ranger parmi les pures vérités, auxquelles on ne changera rien. Le savoir, parce que c’est possible. Et le laisser de côté, parce que ce n’est pas encore vrai.
Vous pouvez, vous, combattre avec l’idée que tout est perdu d’avance ? Lui, c’est encore mieux : il n’est même pas capable de croire que tout est perdu d’avance.


La petite s’est calmée – enfin, et Atl peut prendre un peu de repos. Eveillé. Languide. Les doigts décoiffant savamment les cheveux de l’enfant. Sa tête raisonneuse – c’est plus fort que lui – ressassant une conversation récente.
Pas un bon endroit pour elle, hein ? Oh que si. Il n'y a jamais de meilleur endroit qu'ici.
Yavanna
Elle sait que son ami Xintra doit se rendre à Tlaxcala .
Elle lui envoie un colibri.



Xintra, les armées sont sur les chemins, tu ne pourra pas passer. Si tu pars d'Huamantla, tu seras à coup sur tué.
Ne prend pas ce risque..la personne qui t'envoie est inconsciente..réfléchit à ce que tu fais..tu cours au suicide....



réféchit un instant

Je pourrais te faciliter ton voyage!!!..tu passerais sans encombre...mais la haine que j'ai envers ton commanditaire m'en empêche...

Mon seul désir est de voir sa tête pendue à un totem.



Ce soir là, l'amitié est plus forte que la haine ...elle sort de l'armée et reprend ses études...
Non, elle ne peut pas tuer son ami Xintra.
Magua


[Xaloztoc]

Magua venait de participer à sa première action d’éclat en chassant les Aztèques du Calpullec. Il s’attendait maintenant à partir avec l’armée ou à rester défendre le clan lorsqu’une nouvelle occasion de se distinguer lui fut offerte sous une forme inattendue.
Il avait rejoint l’avant-garde dès son arrivée à Xaloztoc quand il reçut l’ordre de son chef de se tenir prêt à prendre la route le lendemain. Ils partiraient en éclaireurs pour un raid en territoire ennemi. Voilà qui était bien pour plaire à l’instinct du chasseur de Magua !

Avant leur départ Magua alla au temple faire acte de dévotion à Camaxtli qui avait répondu à son appel. Il invoqua aussi l’esprit de l’Ocelot son frère, pour qu’il lui apporte agilité et furtivité dans leur expédition.
Ils quittèrent le clan à la nuit, un parti de guerre composé pour moitié de braves de Xicotencatl et de Xaloztoc.
En tête marchait Acaomatek. Magua admirait la force et l’astuce dont faisait preuve leur chef. A son contact, avide de devenir un jour un grand guerrier, Magua avait déjà appris plusieurs ruses et il le questionnait à la moindre occasion sur les usages de la guerre.
Suivait Nane accompagnée d’un loup. Le chasseur gardait une distance respectueuse, cette combattante devait avoir une médecine puissante pour attirer à elle l’esprit du loup.
Tica, d’un naturel enjoué n’en était pas moins un vétéran chevronné de nombreuses campagnes. Elle précédait Magua encadré par deux guerriers de Xaloztoc avec lesquels il n’avait pas encore lié connaissance, Patchakamak et Rageback.


[Olintla, le lendemain]

Ils entrèrent en territoire Cuau sans rencontrer d’opposition et au matin passaient les portes du clan.
Un silence pesant y planait tandis qu’ils avançaient sur leurs gardes.
Leur arrivée inopinée avait dû susciter un grand émoi les rues étaient silencieuses, les huttes à Pulque vides à l’exception d’un guerrier qui pour dissimuler son anxiété, fanfaronna bientôt sur ses faits d’arme contre les Orientaux. Ad2, c’était son nom, se targuait d’avoir triomphé de Lorca à Misantla.

A quatre contre un… médit Magua.
Alix le Calpullec vint s’enquérir des raisons de leur présence, cachant mal sa nervosité. Les guerriers Orientaux passèrent ainsi la soirée à narguer leurs hôtes qui dégoûtés rendirent les armes et regagnèrent leur Calpulli où ils s’entassèrent passant une bien mauvaise nuit de veille, les genoux tremblants à l’idée d’un assaut de la troupe d’Acaomatek.

Cette première expédition donna du pays Cuauhtochtèque à Magua l’impression d’une coquille vide et d’une contrée où une demi-douzaine d’Orientaux suffisait à faire paniquer un clan.
Il souriait en s’endormant.
Polya
[Huamantla résiste toujours]

Et ce qu'elle craignait la calpullec s'est produit. L'un de ses MA a réussi sa mission partiellement en arrivant dans le clan où il devait se rendre.

Quant à l'autre, il est mort, fauché par les armées aztèques. Mais il a voulu berner l'ennemi et lui a avoué auparavant avoir parlé avec une traîtresse engagée dans l'armée ennemie afin d'obtenir des renseignements sur les positions des armées aztèques. Chose que pourtant la calpullec avait déjà renseigné.Alors elle reste sceptique...Largement sceptique d'autant qu'il a parlé de sa destination et de ce qu'il allait faire...Sa petite soeur aussi lui a parlé.

Polya qui ne voulait pourtant pas écouter ses frères lorsqu'ils la mettait en garde reste sur la défensive. De toute façon, depuis quelques mois l'amazone a bien changé. Sa confiance elle ne l'accorde désormais qu'avec parcimonie. Et ses vrais amis, elle sait où ils se trouvent et qui ils sont. Elle a aussi retrouvé la meute. En eux, coyottes guerriers-tonalamathlèque elle a toute confiance.

Le clan est calme pour l'instant, mais la vigileance reste de mise et ne se relâche pas malgré les apparences. Le clan se fait silencieux, les tavernes sont désertées, mais les colibris affluent dans le calpulli et pas uns auquels elle ne répond pas.

Et malgré les difficultés, elle maintient le clan à flots. Elle a même réussi à fournir de la nourriture pour les guerriers orientaux qui en ont bien besoin. Tortillas et haricots feront le contentement de ces guerriers qui luttent vaillamment.

La prêtresse continue sa ronde inlassablement. Le clan ne tombera pas. Il résiste encore et encore.

Il est l'heure d'aller faire une offrande au temple. Un sacrifice se prépare également sur Huamantla en l'honneur des Dieux , en l'honneur des guerriers, en l'honneur des défenseurs et de l'Orient, de Tlaxcalla...

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Polya Matlazatecatl.Ex-calpullec de Huamantla(9 mandats)et ex-tatlocani (2 mandats).
Lunran
[Huiloapan]

Jurons en tout genre, voilà ce qui sortait de la bouche de Lunran. Elle croyait que les armées c'était contre les aztèques, et non contre elle !

Coincée, bloquée, horrible condamnation pour quelqu'un habituée à voyager depuis son enfance.
Il avait fallu qu'elle aille à Amecameca secourir un membre de sa bande. Et il avait fallu des armées en mode faucheuse, juste sur le passage.

Triple andouille !

Pour sûr qu'elle allait être insupportable. Pire. Et ivre accessoirement. Il faut bien s'occuper non, pendant plus d'un mois à ne rien faire ?

Remarque, ça allait être intéressant d'observer les petites agitations autour d'elle. D'autant plus qu'elle a une bonne excuse pour ne pas bouger.

Ça n'a jamais été son combat, et ça le sera encore moins, pour le coup.

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Rebelle par Nature
Pénible à ses heures
Voleuse de moult choses
Acaomatek
[Zoquiapan, le mercredi]

Les guerriers sont prêt à partir, mission première renter dans Misantla, mission seconde, écraser la face du Johnny entre deux massues. Départ le soir tard, arrivée prévue avant l'aube.

[En pleine pampa, entre Zoquiapan et Misantla]

Les lamas sont fatigués..ils ne tiendront plus longtemps. Va falloir finir à pied, le temps presse, le jour va bientôt se lever... certains guerriers sont à la traine, tanpis pas le temps d'attendre, on fonce à Misantla.

[Misantla, quelques minute avant le levé du jour]

arrivée à Misantla, à effectif réduit, les choses commencent bien... on passe près du campement de l'armée Orientale, les murs de Misantla se dressent devant nous. Tout est si calme. Il fait encore nuit, on en profite et se faufile jusqu'aux pallissades. Mission première : rentrer dans Misantla, aucun problème pour des guerriers félins comme nous. Nous passons les murs. Stupeur! Johnny est là, avec sa poignée de guerriers, comme s'il s'attendait à nous voir. Pas le temps de faire les présentation, mission seconde, on fonce! Je tire ma massue derrière moi, avant de l'abattre sur lui. il esquive! trop rapide, trop fort aussi. Un coup et je suis à terre. D'autres se ruent sur moi et me rouent de coups. J'ai juste le temps de voir mes guerriers tomber....

Rappatriement à Zoquiapan...



[Zoquiapan]


Acao se réveille, le corps endolori. Ces os sont brisés, son crane fracturé, mais ce n'est rien à côté de ce qu'a pris sa fierté. Le Johnny, là, à portée de massue, et il n'a pu l'abattre. il ronge son frein, il en a bien pour un mois et demi à s'en remettre. le temps de se gaver de protéine de pécari, de reprendre l'entrainement dès qu'il pourra se lever.... Leur prochaine rencontre devra se solder autrement...
Magua


Après avoir nargué les Cuauhtochtèques d’Olintla, la lance d’Acaomatek prirent deux jours de repos à Zoquiapan et Magua en profita pour se changer les idées dans les pulquera en compagnie des guerrières Mano et Prune qu’il avait croisées à Xaloztoc, ainsi qu’Angelia qui y était en convalescence. Ils jouèrent à Serpent, Mangouste Œuf et Aigle et veillèrent tard.

Quand ils reprirent la route, Magua moins aguerri que ses frères payait ses excès des nuits précédentes et traînait en queue.

Il arriva bon dernier aux pieds de la muraille de Misantla. Acao, Tika et Patchakamak l’avaient déjà franchie. Rageback allait l’escalader mais Nane semblait hésiter, son loup grognait, les oreilles couchées, un danger les guettait…
Et bientôt leur parvinrent aux oreilles des bruits de lutte et des cris. Acao était tombé dans une embuscade, l’ennemi les attendait !
Bientôt ils recueillirent Tica blessée qui soutenait leur chef gravement atteint. Patchakamak couvrait leur retraite et c’est là qu’il fut touché à son tour.

La lance défaite se replia hors d’atteinte des coups de l’ennemi. Les blessés reprirent la route de Zoquiapan tandis que Magua, Nane et Rageback restaient à mi-chemin, attendant le moment propice pour faire une nouvelle tentative.

Le jour suivant, ils reçurent un colibri d’Acao leur annonçant que des armées Aztèques assiégeaient Zoquiapan. La retraite était coupée, ils étaient bons pour le sacrifice, pris entre le poignard et l’autel.
Ce jour-là ils virent un homme seul s’avancer sur la route. A ses tatouages et ses peintures c’était certainement un Aztèque.

Le vendredi ils reçurent un colibri de Melpomène, annonçant la dissolution prochaine de l’armée. La guerre prendrait fin dimanche et l’Orient l’avait perdue.
Ils tinrent conseil sur la décision à prendre.
Magua prit la parole :

Mes frères, nous serons certainement tués si nous essayons de faire demi-tour et nous risquons la mort en avançant. Mais vous avez vu comme moi cet Aztèque insolent qui marche sur nos routes comme s’il était chez lui ?!
Je dis que la guerre prend fin dimanche alors en attendant ce jour faisons payer à l’ennemi son audace et vengeons nos frères !


Ainsi fut-il décidé et ils se dissimulèrent dans les fourrés, prêts à sauter sur le premier Aztèque imprudent.

Ils attendaient couchés depuis quelques heures lorsqu’ils sentirent le sol vibrer… et bientôt une clameur retentit. Une armée Aztèque, bannières de plumes déployées, arrivait du nord, les guerriers avançaient au pas de course la massue à la main dégageant une impression de force redoutable.
Les trois Orientaux s’aplatirent au sol, cherchant à se fondre dans l’herbe, retenant leur souffle.
Les Aztèques ne les virent pas et quand ils eurent disparu dans un virage les orientaux se dirent...


Filons d’ici l’endroit est malsain ! et ils partirent en direction de Zoquiapan.

Ils n’allèrent pas bien loin. Une autre armée suivait la première et une troisième se profilait au loin. Pour son premier combat Magua allait être servi.
Complètement cernés les trois compagnons se regardèrent et Nane dit :

Que l’esprit du loup nous protège !

Cela regonfla le cœur de Magua, le loup les avait sauvés devant Misantla peut être que sa magie serait à nouveau plus puissante que celle de l’ennemi.

Ils se tinrent en cercle dos à dos, serrant leurs bâtons. Le loup de Nane babines retroussées et crocs étincelants se tenait à côté d’elle.
Magua cracha au sol de mépris à l’attention de ses ennemis et dit :

Frères, il n’y aura personne pour chanter ce jour autour du feu dans la maison des palabres mais Camaxtli vois comment trois guerriers de l’Orient vont affronter trois armées Aztèques !

Et la marée hurlante fut sur eux.


Ey-yeh ! Ainsi prit fin le sentier de la guerre pour la lance d’Acaomatek. Au cœur d'une forêt, par un combat inégal dans une lutte sans espoir. Mais Camaxtli le vit et les guerriers se réveillèrent par miracle à Zoquiapan. Magua et Rageback en auraient pour longtemps à se remettre mais Nane n'avait reçu qu'une égratignure tellement sa magie était forte.
Pour le moment, c'est l'amertume qui régnait dans le cœur des combattants qui n'avaient pas pu remporter la victoire mais d'autres luttes viendraient qui connaîtraient d'autres dénouements...

Manonaik
Misantla, la fin d'une armée


Elle était désespérée, tout son corps la faisait souffrir envahi par une rage impuissante.
Tous ces guerriers qui avaient combattu auprès d'elle, tous d'une bravoure insensée, armés pour la plupart de simples bâtons taillées dans de solides branches, amaigris par les repas frugaux ne méritaient pas de mourir massacrés par quatre armées aztèques.

Le départ du grand chef de guerre, celle de la moitié des guerriers laissait une armée affaiblie devant la palissade de Misantla derrière laquelle les narguaient Johnny et ses guerriers.


Les tambours propageaient les nouvelles codées: armée de guerriers ennemis à Tecmilco barrant le chemin, deux armées ennemies à Zoquia, qui pouvaient les assaillir dès qu'elles le voudraient.

Melpomène refusait de sacrifier en vain les guerriers restants, brave paysanne venue par conviction qui s'était retrouvée brutalement chef de guerre.

Sur le sable ils avaient retracé la carte, grossièrement tracée avec un baton:
Acatic, Ahuil, Olintla, Toto, Quetza....
Petits cailloux marquant les armées ennemies, celle des Metz..........

Routes convergeant vers Xalo seule sortie possible.

Stratégies élaborées, se mettre dans la tête de l'ennemi, à en en avoir mal au crâne, il leur était trop facile de les coincer, les vivres s'amenuisaient, ils ne pouvaient tourner en rond essayant de trouver la faille.

Elle redressa


Melpo? On se fait une belle mort? on fonce dans le tas et on en tue autant qu'on peut.

Les colibris voletaient autour d'eux, Melpo grimaçait, argumentait, sauver ce qui peut être sauvé, l'armée elle est foutue, si les guerriers restent vivants, tout sera possible à nouveau plus tard.

Vanille était dans le clan , ils demandèrent à lui parler..

Deux jours de palabres, luttant pied à pied pour obtenir le retour sains et saufs des guerriers dont les crânes de certains étaient convoités pas les aztèques.

Melpo perdait son armée mais sauvait les guerriers, obtenait que deux clans reviennent pour de bon à l'Orient. les trois armées aztèques laisseraient passer les guerriers qui rentraient chez eux. Les metz refusaient l'accord, il faudrait s'en passer.

Paroles d'honneur échangées enfin, l'honneur oui, pas un gribouillis sur une feuille de bananier qui est friable et disparait au moindre vent.

Epuisement mélangé de frustration, tant de lunes à combattre, depuis quand n'a t'elle pas parcouru le monde à la recherche de produits ? Elle en a perdu le compte, immergée dans cette guerre qui n'en finit pas.

Melpo sait que ceux qui ont abandonné l'armée le leur reprocheront. S'ils n'étaient pas partis en les abandonnant, s'ils avaient accepté de confier la pyramide à des mains orientales à l'abri dans des clans...... Si, oui , si.

Reste à s'unir et à faire front, assumer avec droiture.

Elle distribue les maigres vivres, en rajoute de sa besace afin qu'ils aient de quoi marcher pendant plusieurs jours sans s'arrêter en route. Distribue la poignée de quatchlis qui reste, une centaine, c'est si peu , mais autant qu'ils en profitent, ce serait perdu.

Elles se regardent, Melpo, les yeux pleins de larmes abaisse le drapeau de leur armée, le jette dans le brasier qu'elles ont allumé.

En silence elles le regardent brûler.


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Johnny59
Joh avais réussi sa mission, reprendre misa et le protéger ,mais non sans mal avec tout les attaques que lui et ses guerriers on réussi à stopper
joh s'allongas prés du feu et repenser a touts c'est guerriers qu'ils avait tuer non avec plaisir mais juste pour se défende mais surtout défendre son honneur
il se leva et crier

que cette guerre se finiseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
mais joh avais fait le promesse d'avoir la tête de pouchka que la guerre sois fini ou pas il le feras
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Prune
Mouhahahaaa !! J'ai réussi ! J'ai gagné !! J't'ai bouffé Serpent, j't'ai bouffé !

L'p'tit Pruneau lève les bras, exulte, elle a gagné contre Magua au jeu des dès. Enfin, pas pour longtemps, c'est que son premier point. Et c'est l'tour de son nouveau copain d'lancer. L'premier à cinq gagne. 1 contre 3. L'est fort le Magua, il doit bien savoir lancer les dés, lui.
Le dé à 4 côtés de Magua tourne vite, puis ralenti, fatalement, vacille, hésite entre l'Oeuf et la Mangouste puis tombe séchement sur le mammifère, encore une fois.

Prune sursaute, saute sur ses pieds et va vite se cacher sous une chaise.


Naaaan !! Pas les chatouilles ! J'suis pas là, j'suis cachée, crik-crak ! t'as pas l'droit, t'as paaaaas... Hahahahahaha !!

Cachette on ne peut plus voyante, le Magua a tôt fait de la repérer et voilà Prune qui se tord de rire sous ses chatouilles. Un 5 contre 2 le nomme vainqueur de ce jeu de dés, auquel raffole la p'tite maintenant. Victoire aujourd'hui, peut être pas demain... Une revanche, puis une belle sera à programmer.

Petites bulles de bonheur, odeur sucrée des caramels lui chatouillant les cils olfactifs, elle écoute le chant des criquets, se balançant dans son hamac pourrave en barbe de maïs, les mains coincées derrière sa petite nuque. Elle ferme les n'oeils et pense à plein de choses trop chouette qu'elle aimerait faire plus tard, quand la guerre sera... sera ? Sera quoi enfait ? Elle ouvre brusquement les n'oeils, son coeur battant soudainement la chamade. Elle ne sait pas. Autant profiter des p'tits moments d'bonheur pour oublier ces moments durs qu'elle vit tout les jours. Elle et les autres. Prune ne les oublie pas, les Guerriers, ceux qui se battent à Misantla et ailleurs de toutes leurs forces, qui s'époumonnent pour pouvoir garder un p'tit bout de terre Orientale, aussi maigrichon qu'une parcelle d'haricolts. Elle n'est plus à Misantla, mais se bat, elle aussi avec d'autres. Se battre, jusqu'à en perdre la raison, à moins que la raison ait déjà été atteinte... Elle le sait, elle en a conscience, mais elle s'en contrefout. Ca sera jusqu'à la mort pour elle. Et si les Dieux ne la veulent pas encore... c'est qu'elle n'aura pas fini de fabriquer des douceurs pour ses amis guerriers. Enfin... Peut être, mais ceci n'est qu'une question de temps.

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Ex-Procureur d'Orient - Soeur de Kalamité
"In otin ihuan in tonaltin nican tzonquica"
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