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[RP] Chroniques guyennaises d'un couple d'Auvergnats

Korydwen
Alors qu'elle lui posait une question, elle l'écouta avec attention, parce que forcément, cela ne pouvait que l'attirer, cela concernait leur fille Eléa.

Ca me semble une bonne idée. Retournons un peu au frais, le soleil est haut dans le ciel. Nous pourrons ressortir un peu plus tard dans la soirée. Et puis il me faut répondre à une missive, je cite, de la plus importance d'Eléa qui commande une 'tite soeur ! C'est dire si c'est important.

Elle manqua de s'en décrocher la mâchoire, elle commença à se frotter le cou tout en regardant son époux. Partagée entre le rire et le culot de leur fille qui finalement lui ressemblait beaucoup et qui surtout ne lâchait absolument pas prise...

Oui... Du frais... Elle... Elle t'a vraiment écrit pour te demander cela ? Elle m'en a parlé une fois... En fait plusieurs fois, elle m'avais demandé de te le dire... Plusieurs fois je lui ai répondu que l'on ne pouvait pas en avoir plus par manque de temps... Mais Eléa ne serait pas ma fille, si elle n'était pas aussi têtue...

Elle le laissa faire ponctuant ses phrases par quelques baisers, elle rassembla ses affaires dans son panier et le suivit jusqu'à l'auberge, une fois dans leur chambre, il lui montra la missive, Korydwen éclata de rire et rougit en songeant qu'il s'agissait tout de même de sa fille, enfin elle n'était pas là. Elle regarda son époux avant de s'asseoir sur le bord du lit et de réfléchir.

Tu sais quoi lui répondre ? Je veux dire... C'est pas la première fois qu'elle en parle. Tu peux lui dire que ça ne se commande pas et qu'elle risque d'avoir encore un frère et ça, ça serait un drame je crois...

Korydwen était partagée, assise en tailleur sur le bord du lit, les coudes sur ses genoux, le menton au creux de ses mains, d'un côté faire plaisir à sa fille en lui donnant une soeur si tant est que l'on pouvait choisir, mais de l'autre elle savait ce que représentait un enfant, du travail et elle n'en avait pas le temps, elle n'avait déjà pas le temps pour les présents, la noblesse certes, les nourrices, mais était-ce la solution ? Pondre des enfants et ensuite les confier. Elle regarda son époux.


Sur ce point, on ne peut pas nier qu'il s'agit de ma fille, son côté têtue... Et bientôt les robes et les bijoux, t'as intérêt à assurer. Ah bein tiens, tu peux lui dire qu'une bouche en plus cela coûtait cher et qu'elle ne pourrait pas avoir beaucoup de robes.


Korydwen riait, mais rougissait de honte à l'idée de répondre cela à leur fille, elle se souvint également qu'elle avait reçu un petit mot de la part de leur fils Matthis.

On a également reçu un mot de Matthis, il va y avoir des joutes chez Naluria et Lexhor, le 29 juillet, il faut s'inscrire auprès de Deedlit, tu dois sans doute connaître cette personne. On s'y inscrit ?

Korydwen le regardait en souriant, il lui en avait vaguement parlé et depuis qu'il lui avait avoué qu'il avait jouté elle ne savait plus où sans lui dire, cela lui avait donné envie de participer à des joutes, elle le regardait avec son sourire malicieux et elle avait bien une autre idée en tête également, elle attendait la surprise de son époux et puis ce remariage qu'il attendait tant... Pas très patiente la dame, c'était le moins que l'on pouvait dire, mais ce voyage elle l'avait tant attendu, attendu patiemment qu'il termine son travail, sans trop rien dire certains soirs à le regarder travailler, restant sage, elle avait envie de profiter de son époux et là était le but de ce voyage et sa surprise semblait si merveilleuse, ou bien était-ce le fait d'attendre qui la rendait si merveilleuse, parce qu'elle attendait... Et plus elle attendait et plus les idées folles affluaient dans son esprit. Et puis, elle attendait aussi son "rattrapage", la encore elle divaguait, les yeux un peu dans le vide, mais brillants, brillants d'envie, d'excitation et de tant d'autre sentiment. Elle se leva pour aller chercher une plume et un encrier.

Et si on lui répondait qu'un jour peut-être ses rêves se réaliseront ? De toute façon, tu sais depuis l'été dernier que j'ai ce secret espoir et cette envie discrète qui par moment se rappelle à moi de te combler d'une Angélique... Tôt ou tard peut-être que cela finira par arriver, et que d'attendre rend finalement le cadeau encore plus merveilleux que d'avoir tout, tout de suite... Une part de rêve qui quelque part rend tout cela merveilleux...


Korydwen se glissa dans le dos de son époux et déposa une tendre bise dans le creux de son cou.
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Parce que pirate...
Althiof
Althiof restait debout adossée au rebord de la fenêtre. Il avait tiré les volets pour que l'ombre imprègne la pièce et que la température dans la petite chambre ne soit pas trop pénible. Dans quelques heures ils pourraient les ouvrir et admirer le couche du soleil sur l'océan.

Son épouse, assise sur le lit, semblait songeuse et peut-être un peu embêtée. Il sourit en la voyant ainsi. Ils trouveraient bien quoi répondre à leur fille. Il l'avait conçus, elle avait hérité de leurs traits de caractère à tous les deux mais le jour où elle arriverait à leur retourner la tête n'était pas arrivée. Du haut de ses 6 ans Eléa avait encore bien des choses à apprendre et ils pouvaient pour l'instant encore, dieu seul sait pour combien de temps, réussir à lui faire croire quelques petites choses pour éviter les "pourquoi ?" à longueur de journée dont sont si friands les enfants.


Tu sais quoi lui répondre ? Je veux dire... C'est pas la première fois qu'elle en parle. Tu peux lui dire que ça ne se commande pas et qu'elle risque d'avoir encore un frère et ça, ça serait un drame je crois...

Je trouverai bien. Il disait quoi déjà notre fils ? Que les soeurs il peut en trouver au couvent du coin ? C'était Timothée c'est ça. Plus de logique ce petit.


Il sourit et regardait son épouse qui semblait reflechir de plus en plus. Elle changea de sujet brusquement. Les choses devaient défiler dans sa tête. La maternité avait toujours été un sujet sensible pour elle qui lui causait beaucoup de souci. Pour le moment ils avaient trois merveilleux enfants et Alexandre qui ne demandait qu'à recevoir de l'amour. Ils avaient décidé de tenter de déjouer les plans de Dame Nature pour quelques temps, quelques années surement qu'ils consacreraient à ces quatre là. Quand ils vivraient leur vie il pourrait de nouveau songer à donner de l'amoue à des petits êtres.

Et si Dame Nature était la plus forte et bien il saurait donner à cet enfant autant d'attention qu'il n'en donnait aux autres. Il n'aimait pas à se prendre la tête pour ces choses là. La vie réservait parfois bien des surprises et parfois il suffisait de se laisser porter et de voir ce qui arrivait.


On a également reçu un mot de Matthis, il va y avoir des joutes chez Naluria et Lexhor, le 29 juillet, il faut s'inscrire auprès de Deedlit, tu dois sans doute connaître cette personne. On s'y inscrit ?

Oui c'est la dernière arbitre qui est arrivée à la ligue, celle pour qui je viens de terminer la formation et qui a insisté pour que je participe. Je comptais bien qu'on y aille.


Il s'approcha pour s'assoir sur le lit alors que son épouse toujours aussi songeuse s'était levée pour aller plume et encrier. Elle lui rapporta le tout et vint se glisser dans son dos.

Ne t'inquiète pas ma puce à son âge Eléa croit encore facilement aux choses extraordinaires et féériques. Mais elle a déjà bien compris l'essentiel, surtout quand les choses ne sont pas acquises et pas forcément à son entier avantage. Elle est pas tombée de la dernière pluie notre fille.

On va lancer sur une chasse aux soeurs ça l'occupera un moment. Ou est-ce qu'on trouve des Soeurs, elle a pas précisé le type ? Une "soeur du voyage" ça doit bien se trouver. Pis avec plusieurs types elle n'aura que l'embarras du choix, c'est encore mieux.


Il sourit.

On peut lui offrir une formation d'amazone chez les Dames Blanches ? Elle en verra plein des soeurs. Elle pourra en choisir une pour lui coller aux jambes. C'est Nanny qui va être contente.
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Adieu Alice
Korydwen
Il s'était occupé de la chambre afin qu'elle garde sa fraicheur le plus longtemps possible et il avait vu que cela tournait dur dans sa petite tête, elle le regarda avec un grand sourire, il avait une fois de plus raison, combien de fois lui avait-il dit qu'elle se posait trop de questions, elle souriait en l'écoutant.

Je trouverai bien. Il disait quoi déjà notre fils ? Que les soeurs il peut en trouver au couvent du coin ? C'était Timothée c'est ça. Plus de logique ce petit.
Oui je crois que c'est lui, il est très imaginé, après les petits maréchaux dans le sang, les soeurs au couvent.


Elle éclata de rire, finalement, elle s'en faisait toujours trop voulant être à la hauteur et évitant sans doute de faire comme sa mère, la vraie, pas la fausse, mais en même temps dans son geste, il résidait une forme de courage. L'heure n'était pas aux souvenirs mais bien à une missive.

Oui c'est la dernière arbitre qui est arrivée à la ligue, celle pour qui je viens de terminer la formation et qui a insisté pour que je participe. Je comptais bien qu'on y aille.
Ah c'est elle, d'accord.


Elle se reprit, masquant un peu son trouble, elle avait été si méchante qu'elle avait failli le faire fuir... Elle s'en voulait encore et le regardait en souriant.

Je vais lui écrire alors pour m'inscrire et j'espère ne pas avoir à jouter contre toi cette fois et encore moins finir à l'épée. Et puis tu pourras me la présenter et me présenter aussi l'époux de Naluria... J'avoue avoir un peu honte, j'ai raté leur mariage quand j'étais prévôt et à part quelques brèves discussions en chambre des nobles...

Elle le regarda avec malice avant de déposer un baiser sur sa joue.

Ne t'inquiète pas ma puce à son âge Eléa croit encore facilement aux choses extraordinaires et féériques. Mais elle a déjà bien compris l'essentiel, surtout quand les choses ne sont pas acquises et pas forcément à son entier avantage. Elle est pas tombée de la dernière pluie notre fille.

On va lancer sur une chasse aux soeurs ça l'occupera un moment. Ou est-ce qu'on trouve des Soeurs, elle a pas précisé le type ? Une "soeur du voyage" ça doit bien se trouver. Pis avec plusieurs types elle n'aura que l'embarras du choix, c'est encore mieux.


Notre fille est un beau mélange de nous deux je crois. L'on verra si elle est aussi efficace que Matthis et sa chasse à dame nature pour son petit frère.
Ah bein des soeurs tu peux en trouver des tonnes un peu partout, au cosse y en a pas des soeurs ? Elle serait sans doute heureuse d'être l'écuyère de son père.


Elle éclata de rire, rien qu'en imaginant la scène, le père suivit de la fille dans les couloirs des locaux, cherchant mille et une bêtises à faire, complotant à souhait et surtout s'amusant, Eléa trainant les affaires de son père derrière elle, c'est que les affaires étaient presque aussi grandes qu'elle, une chemise faisait robe très longue chez Eléa et elle savait de quoi elle parlait, puisque la fillette appréciait parfois piquer les affaires de son père pour se vêtir et faire la loi chez eux. Elle était prise d'un fou rire.

On peut lui offrir une formation d'amazone chez les Dames Blanches ? Elle en verra plein des soeurs. Elle pourra en choisir une pour lui coller aux jambes. C'est Nanny qui va être contente.

Ah bein oui, cela devrait lui plaire enfin, je ne suis pas certaines que les dames blanches portent beaucoup de robes en mission. Et puis elle aura bientôt 7 ans, elle va être en âge de devenir écuyère, même si c'est plutôt le rêve de Matthis en ce moment, il n'attend qu'une chose son septième anniversaire.


Elle le regardait en souriant, il avait raison sur un autre point, cependant une autre idée lui traversa l'esprit.

Sinon tu peux aussi lui dire qu'elle a des amies filles, Colombine, la soeur de Louis par exemple et pis si elle finit par épouser Louis, Colombine sera sa belle-soeur. Après tout, l'on peut jouer sur le mot soeur tant que l'on veut...

Korydwen le regardait en souriant tout en fixant la fenêtre, elle le laissait répondre à leur fille, tout en divaguant.

Un couché de soleil pour un remariage, tu en penses quoi ?
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Parce que pirate...
Althiof
Althiof commençait à rédiger la réponse à sa fille, laissant la plume voguer naturellement sur le papier au grès de ce qui lui venait en tête. Lorsqu'il s'agissait de bêtises, de taquineries ou de récits légendaires et magnifiques cela lui venait toujours naturellement. C'était quelque chose d'inné. Au contraire les histoires tristes et morbides lui venaient plus difficilement. Mais il aimait aussi à suprendre. Il l'avait souvent fait dans les concours d'ecriture auxquels il avait participé. Le style lugubre étant rarement abordé il s'y adonnait et réussissait souvent ainsi à fair ressortir ses récits.

Il écoutait les propos de son épouse et continuait d'écrire. Il avait même une surprise pour elle pour l'appater et qu'elle soit sage. Non pas qu'il espérait qu'elle le serait mais au moins ils pourraient en rigoler à leur retour en la regardant tenter des les convaincre en faisant tourner son pied, la tête baissée, les mains dans le dos, dans ce petit air faussement gênée qu'arborait si souvent sa mère.


Je dirais aussi à Deedlitt que je viens. Elle a déja tout en plus, ça sera vite fait. Mon état de santé a pas beaucoup changé depuis un mois. A part que je suis chaque jour un peu plus heureux dans tes bras.

Il continuait d'ecrire tout en essayant de se rappeler toutes les bêtises qu'ils avaient raconté en jouant sur le mot "soeur".

A la Cosse, oui, quelques unes mais bien moins que chez les Dames Blanches. Il n'y a que des soeurs, impossible de tomber sur un frère c'est l'idéal.

Il rit aussi de bon coeur. Leurs enfants avaient ce don, celui de toujours leur donner le sourire. Ils étaient encore si petits, si naïfs, si loin de toutes ces choses horribles que peut réserver la vie. Dieu bénisse l'innocence de l'enfance. Enfin, innoncents ?! Jusqu'à preuve du contraire comme on dit car ces trois là n'étaient jamais loin de la prochaine bêtise ou du plus grand projet de tous les temps qui, pour pas plus haut que trois pommes, était souvent insuromatable. Mais ils ne baissaient jamais les bras et lorsqu'ils avaient une idée en tête ils s'y adonnaient toujours à fond, jusqu'au bout de leurs possibilités ou plus souvent jusqu'à ce qu'ils tombent de sommeil épuisés et qu'ils repartent aussi sec sur un nouvelle idée.

En infériorité numérique... bein vi à deux contre quatre maintenant ! En infériorité numérique donc, ils avaient bien du développer des parades et ils arraivaient pour le moment encore à jouer sur toutes ces choses fantastiques qui font briller les yeux des enfants, leur mette des idées et des rêves plein la tête, et surtout les occupent quelques heures au moins.


En mission c'est tenue de guerrière de rigueur mais Eléa a toujours été aventurière et casse-cou, et pis si elle cherche une soeur c'est pour s'occuper et lui apprendre des trucs de filles, et certainement pas se laisser faire par les garçons. Elle cherche des alliées.

Tu en dis quoi ?



Citation:
Ma chère Eléa,

Je te remercie pour ta lettre qui nous a fait très plaisir à ta maman et moi. Je n'ai donc pas manqué par commencer par lui transmettre tous tes bisoux. On sait jamais, je pourrais oublier alors il ne faut pas prendre de risque.

J'espère que tout va bien à Cournon avec tes frères et que vous prenez soin d'Alexandre. Il a grand besoin de s'amuser avec d'autres enfants et je sais que je peux compter sur vous trois. Ta maman et moi sommes bien arrivés au bord de l'océan, à la Teste-de-Buch en Guyenne. La voyage s'est très bien passé et nous profitons de la douceur de l'eau et des couchers de soleil depuis notre petite chambre à l'auberge.

Ta maman et moi prenons avec beaucoup de sérieux ta demande pour te ramener une petite soeur de voyage. Sache que nous faisons beaucoup d'efforts pour faire plaisir à Dame Nature mais cela ne semble pas suffire pour l'instant. Sache que nous persévérons. Mais tu sais, il faut croire que nous ne sommes pas très doués car après toi nous avons eu deux garçons. Et le dernier que nous avons ramené chez nous était encore un garçon. Je crois que nous ne sommes pas très doués pour trouver les petites soeurs.

Parcontre nous avons plein d'idées pour te trouver une soeur avec qui t'amuser. Peut-être la trouveras-tu toi même. Tu pourras choisir ainsi. Ton petit frère Timothée disait avant notre départ qu'il pouvait te trouver une soeur dans un couvent pas loin de Cournon. Demande lui si sa piste est toujours bonne et vous pourrez peut-être y aller avec Mathilde.

Moi j'ai pensé que tu pourrais si tu veux devenir une amazone, une grande guerrière chez les Dames Blanches à l'Ecu Vert. Il n'y a que des soeurs dans leur commanderie, des petites et des grandes. J'ai trouvé dans l'étalier d'une artiste ce joli dessin d'une de ces grandes guerrières, une archère. Mais elles savent aussi être féminines et tu sauras leur apprendre à porter les robes si besoin je n'en doute pas un instant.



Maman a une autre excellente idée. Tu as déjà des amies filles en Auvergne. Il y a Colombine, la soeur de Louis. En plus si Louis devient ton amoureux pour toujours alors Colombine sera ta belle-soeur. Une soeur, mais belle en plus, ca serait super, qu'en dis-tu ?

Tu vois, tu as l'embarras du choix pour te trouver une soeur et cela me semble bien plus sûr que de compter sur ta maman et moi.

Nous réflechissons à d'autres solutions et si nous trouvons nous t'en ferons part à notre retour. Je ne doute pas un instant que tu seras sage comme une image d'ici là. Du haut de tes presque 7 ans tu auras bientôt l'âge de raison alors ce n'est pas étonnant. Et puis si tu l'es et tes frères également et qu'on parle d'images, nous t'en apporterons d'autres comme celle plus haut et quelques surprises de notre beau voyage.

Fais de gros bisous à tes frères et Alexandre.
Nous pensons très fort à vous quatre.

Maman & Papa


Il y avait à peu près autant de chance que leur fille soit sage qu'eux soient un jour roy et reyne de France mais cela les amusait de la voir essayer, toujours en vain. Et pis elle en était bien consciente leur grande fille et avait bien préciser "essayer". Parce que certaines choses sont immuables.

Un couché de soleil pour un remariage, tu en penses quoi ?

En parlant de choses certaines. Une cérémonie sur une place avec le soleil se couchant sur l'océan dans un ciel teinté de couleurs rosées et orangées était sans doute l'un des moments les plus romantiques qui soient, ce genre de moment qui attise les désirs et finit, aussi surement que le miel attire l'abeille et les braies trop moulantes la main aux fesses, par une longue, très longue nuit de noces.

C'est une idée superbe ma puce, ce sera parfait ! Et ca coute moins cher en location d'eglise.

Il sourit malicieusement. Comment ça les eglises ca se loue pas ? Y'a des faux frais hein quand même. Faut bien que le padré il puisse acheter son vin de messe quand même. Et puis moins de frais ça l'arrangeait car pour une partie de sa surprise qui approchait il s'était enfin fait livrer. Enfin plutôt il avait réussi à echapper quelques instants à l'attention de sa douce épouse pour aller chercher sa commande. Et ça n'avait pas été facile car depuis leur arrivée, s'ils n'étaient pas l'un contre l'autre, l'un dans l'... euh enfin zav'ez compris ils ne se quittaient pas souvent.
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Adieu Alice
Korydwen
Alors qu'elle racontait des bêtises pour aider son époux à répondre à leur très chère et unique fille Eléa, comme elle le leur faisait souvent remarqué et même si elle s'en plaignait quelque fois, Korydwen savait que ce statu, finalement la fillette de presque 7 ans l'aimait particulièrement, car ses parents pouvaient lui dire qu'elle était leur fille préférée, ce qu'ils ne pouvaient pas faire avec ses frères étant donné qu'ils étaient deux, seul Alexandre pouvait lui aussi prétendre à ce statu de préféré, mais il était encore bien jeune.

Je dirais aussi à Deedlitt que je viens. Elle a déja tout en plus, ça sera vite fait. Mon état de santé a pas beaucoup changé depuis un mois. A part que je suis chaque jour un peu plus heureux dans tes bras.


Même si ils n'en ont pas besoin pour organiser les joutes... Cela peut de donner des ailes, il faut juste savoir se concentrer au bon moment, ce que je ne fais pas toujours lors des joutes. C'est bien pour cette raison que tu t'inquiètes toujours beaucoup. Toi comme moi, savons ce que peu couter le manque de concentration lors des joutes...

Elle déposa un nouveau tendre baiser dans le creux de son cou. Elle savait, elle avait même râlé à force de l'entendre lui demander de faire attention, mais elle savait que c'était pour son bien et qu'il serait détruit si il venait à la perdre, tout comme elle. Elle laissait ses mains ou plutôt ses doigts se glisser dans ses cheveux, toujours aussi perdue dans ses pensées... Elle se souvint en particulier d'une joute, juste après la guerre de Bretagne, elle, à peine enceinte, elle n'avait pas retiré son inscription, comme son époux l'aurait sans doute aimé, elle avait jouté et fini à l'épée... Il était arrivé en trombe dans la tente, lui criant dessus, mais pas pour lui faire du mal, pour lui faire prendre conscience, qu'elle était allée trop loin dans son état. Elle se pencha et déposa une tendre bise sur sa joue.

Cette fois, je ferai attention aux joutes, ou du moins j'essayerai, tout comme notre fille essaye d'être sage...

Elle l'écouta et bien entendu, reconnu une phrase digne d'un père aimant.


A la Cosse, oui, quelques unes mais bien moins que chez les Dames Blanches. Il n'y a que des soeurs, impossible de tomber sur un frère c'est l'idéal.


Loin d'un frère pour ne pas en avoir un de plus ? Ou loin d'un frère pour ne pas quitter son père chéri.


Elle le taquinait un peu, tout comme la fois où elle lui avait parlé de Louis et qu'elle l'aimait et qu'il lui avait répondu quelque chose dans le genre qu'elle aimait son père, enfin tournant le tout à son avantage.


En mission c'est tenue de guerrière de rigueur mais Eléa a toujours été aventurière et casse-cou, et pis si elle cherche une soeur c'est pour s'occuper et lui apprendre des trucs de filles, et certainement pas se laisser faire par les garçons. Elle cherche des alliées.


Ca pour être casse-cou, elle l'est et même très bien, même si, elle ne veut toujours pas réellement apprendre à manier une épée, mais je sais qu'elle cache un lance-pierre dans ses bas sous ses jupons... Elle a le profile type de la guerrière.

Tu en dis quoi ?


Elle parcourut la missive, si avec ça, il n'arrivait pas à la calmer, son époux ne s'appelait plus Althiof. Elle répondit par une douce bise sur sa joue.

Très bien, elle devrait en avoir pour... Un, deux, peut-être trois mois, mais d'ici là, il peut se passer beaucoup de chose.

Elle se redressa et le regarda avec malice, si Eléa était comme sa mère, il n'était pas sorti de l'auberge niveau patience, elles n'étaient pas mieux l'une que l'autre.

C'est une idée superbe ma puce, ce sera parfait ! Et ca coute moins cher en location d'eglise.
Messire est devenu un merveilleux auvergnat !


Elle éclata de rire, elle le taquinait une fois de plus, mais c'était plutôt rigolo.


Elle le laissa envoyer la lettre pendant qu'elle essayait de sortir sa belle robe rouge de sa malle pour l'enfiler, elle hésitait, la chaleur et tout ça, mais bon, si ils restaient longuement durant la nuit. De toute façon, elle lui en avait déjà parlé une fois, elle n'allait pas se dégonfler. Elle l'enfila et bien entendu, le temps de tout faire son époux lui dirait qu'elle avait encore mis un peu trop de temps, elle prit soin de mettre le beau collier qui lui venait d'Hélène, ajustant comme il le fallait la pierre d'ambre. Elle passa ensuite un peu de temps à mettre de l'eau de rose ça et là sur son corps, elle se tourna ensuite vers son époux.

Je suis prête à te suivre au bout du monde !
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Parce que pirate...
Althiof
Ils continuaient de parler des leurs enfants et indirectement de cette voie de la chevalerie qui semblait toute tracée pour leur fils ainé et qui ma foi pourrait très bien plaire à leur unique fille Eléa.

Loin d'un frère pour ne pas en avoir un de plus ? Ou loin d'un frère pour ne pas quitter son père chéri.

Il prit un air fier tentant de garder son calme.

Evidemment ! Comment pourrait-elle trouver mieux ailleurs ? Tu devrais faire attention ma puce si notre Eléa nous fait un complexe d'Œdipe féminin. Bon c'est pas tout à fait tuer son père et épouser sa mère comme Οἰδίπους, mais c'est quand même venger son père en tuant sa mère, comme Electre qui vengea son père Agamemnon en assassinant sa propre mère, Clytemnestre.

C'est un peu plus morbide la version féminine quand même. Œdipe était surtout très naïf de prendre tout au premier degré. Electre est plus terre à terre, determinée et pleine de volonté. Des qualités qu'a notre Eléa, et pis elle trouverait bien une raison pour qu'on touche pas à son papunet.


La discussion revint sur le peut-être futur entraînement de leur fille, enfin pour elle, car pour eux c'était surtout quelques temps assurés à chasser les soeurs loin du lit conugal. La discussion était revenue naturellement vers des récits de son pays natal et il s'amusait à voir son esprit vagabonder autant. C'était si rare chez eux.

Ca pour être casse-cou, elle l'est et même très bien, même si, elle ne veut toujours pas réellement apprendre à manier une épée, mais je sais qu'elle cache un lance-pierre dans ses bas sous ses jupons... Elle a le profile type de la guerrière.

J'ai bien choisi mon illsutration alors si elle prefère les armes de jets aux épées ? Peut-être qu'elle aimera l'arc notre coquette guerrière.

Drôle de mélange pour certains mais peu étonnant quand l'on voyait sa mère. La pomme ne tombe jamais loin de l'arbre.

Mais dis moi, ou est-ce qu'elle a trouvé ce lance-pierre ? Qu'est ce qu'elle lance surtout ? Car les frondes sont des armées redoutables. Ce n'est pas pour rien qu'on « lance des pierres ».

Il demandait pour savoir et se rassurer mais il savait très bien que si son épouse avait autorisé leur fille à posséder un tel objet, c'est qu'elle lui avait bien expliqué et que les projectiles devait sans doute être du style fruits et légumes pourris qui vous explosent bien au visage mais sans autre danger pour le visé que celui d'être ridicule.

La lettre était terminée il ne restait plus qu'à l'envoyer par pigeon postal ou plutôt par mouette postale car en matière de transport de courrier il ne faisait réellement confiance qu'à Agathe, sa belle mouette, qui appréciait autant qu'eux sinon plus de se trouver elle aussi tout proche de l'océan. Elle n'aurait manqué pour rien au monde un tel voyage, ni le plaisir de pouvoir voler avec ses congénères. Les occasions étaient bien trop rares. Mais en cet instant elle avait surtout senti qu'on avait besoin d'elle et attendait sagement sur le bord de la fenêtre.



Il attacha la missive à sa patte.

A Cournon. C'est pour Eléa. Allez va, Agathe !

Pendant qu'il s'occupait de la distribution du courrier, son épouse s'était préparée. Et il faut le reconnaître elle avait été rapide. Elle était magnfique dans sa robe qu'elle n'avait pas manqué de lui montrer juste après l'avoir achetée au début de leur séjour dans cette ville. Et pour une fois qu'elle se dépêchait il avait pouvoir la taquiner pour ça aussi.

Je suis prête à te suivre au bout du monde !

Au bout du monde on ira une autre fois. La plage sera parfaite pour ce soir. Par contre c'est dommage que tu aies choisi ce jour pour battre le record korydwenesque toute catégorie de préparation parce que j'avais réussi échapper à ton si beau regard pour faire une petite course dans les échoppes du village. Mais tu es si belle dans cette robe que je crois que je vais rapporter la tenue de mariée que j'ai fait faire sur mesure.

Ca vaut plus l'coup, nan ?


La réponse il la connaissait déjà. Mais à voir son regard il avait autant qu'elle réussi cette surprise. Il n'avait même pas évoqué cette cérémonie informelle qui n'appartiendrait qu'à eux et avait surement déjoué son flair en la mettant sur la piste d'une autre surprise. La robe rouge allait certainement tomber plus vite qu'elle l'avait enfilée, mais au moins elle n'aurait pas besoin de retirer le collier ou de recoiffer ses superbes cheveux noirs auxquels elle avait pris soin de laisser ce côté sauvage qu'il appréciait tant.
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Adieu Alice
Korydwen
Ils devisaient sur leurs enfants, leur progéniture qui leur apporte beaucoup de travail et de problèmes parfois, enfin surtout Matthis qui traînait beaucoup au château de Clermont chez les nobles, ne manquant pas d'y aller de son petit commentaire dans les discussions des adultes. Elle l'écoutait et voilà qu'il racontait une nouvelle histoire, si seulement, il pouvait autant en raconter quand ils étaient chez eux, l'écoutant, plongeant son regard dans le sien.

Mais... Mais...


Elle se gratta la tête et haussa les épaules.


Mais, elle ne va pas me tuer comme Electre... J'fais rien de mal et pis t'aurais l'air malin sans moi !

Elle souriait, glissant une nouvelle bise sur sa joue, elle savait combien, il risquait d'être difficile pour son époux, si elle quittait le sol terrestre pour rejoindre le Soleil ou bien la Lune, elle ne savait pas clairement où elle finirait ses jours après tout.

J'ai bien choisi mon illustration alors si elle préfère les armes de jets aux épées ? Peut-être qu'elle aimera l'arc notre coquette guerrière.

Disons qu'elle pense qu'avec une arme de jet, elle peut rester en robe en haut d'un rempart et se défendre.


Korydwen souriait à son époux tout en imaginant sa fille vêtue d'une robe et un arc à la main, en haut des remparts.

Si notre coquette guerrière aime l'arc, il vaudra mieux que tu t'occupes de le lui enseigner... Je crois que tu es beaucoup plus doué que moi en la matière.

Elle le regarda avec ses yeux emplis de malice, songeant au dernier tournoi de tir à l'arc dans le duché, elle avait fini avec ses six flèches par terre non loin de la cible. Elle avait été un peu la risée du duché, elle ne s'en souvenait plus très bien. Un peu gauche pour les armes de jet, de l'entrainement peut-être...


Mais dis moi, ou est-ce qu'elle a trouvé ce lance-pierre ? Qu'est ce qu'elle lance surtout ? Car les frondes sont des armées redoutables. Ce n'est pas pour rien qu'on « lance des pierres ».

Et bien à Mirefleurs, il y a une salle d'armes, pour que les gardes et les soldats puissent stocker leurs armes, un jour en se promenant dans le couloir avec ses frères, elle tomba sur un lance-pierre, lance-pierre qui fut bien vite récupéré et caché dans les braies de Matthis... Et bien entendu au moment du bain, Matthis jouant très bien le petit garçon naïf en se demandant pourquoi il avait un lance-pierre dans ses braies... C'est à ce moment-là que je l'ai découvert, quand à l'histoire, Timothée s'est chargé de me la raconter. Il est aussi mauvais que moi en mensonge celui-là. Et ensuite j'ai trouvé Eléa dans le couloir alors que j'avais le lance-pierre dans la main, je le lui ai donné, elle s'en sert pour viser les corbeaux dans les champs avec des fruits pourris.


Elle caressa son si beau visage, se doutant qu'elle l'avait largement rassuré, même si il ne devait pas vraiment en avoir besoin, mais avec leurs petits monstres, un accident était si vite arrivé. Korydwen le regarda et esquissa une drôle de grimace en l'entendant.


Au bout du monde on ira une autre fois. La plage sera parfaite pour ce soir. Par contre c'est dommage que tu aies choisi ce jour pour battre le record korydwenesque toute catégorie de préparation parce que j'avais réussi échapper à ton si beau regard pour faire une petite course dans les échoppes du village. Mais tu es si belle dans cette robe que je crois que je vais rapporter la tenue de mariée que j'ai fait faire sur mesure.

Ca vaut plus l'coup, nan ?


Mais... Non... C'est une tenue et en plus une tenue de mariée !! Et je rentre plus dans l'autre ! Je suis trop grosse ! C'est ma dernière grossesse et bein y a des restes et j'avoue qu'on mange bien aussi...


Elle le regarda avec malice et se mit à sautiller sur place à l'idée de découvrir une nouvelle tenue, qui plus est sur mesure. Elle le regarda avec un grand sourire, tout en triturant le haut de sa robe.

Et ça vaut toujours le coup. Alors on fait quoi ?
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Parce que pirate...
Althiof
Il n'avait pas tout compris de l'histoire entre le lance-pierre d'Eléa, les braies de Matthis et les explicationx peu convainquantes de Timothée. les explications de son épouse étaient un peu brouillonnes, autant qu'avaient dû l'être celles de leur fils cadet.

Disons qu'elle pense qu'avec une arme de jet, elle peut rester en robe en haut d'un rempart et se défendre.

Aaaaaaaah ! C'est donc ça la raison. Elle perd l'nord celle la !


La soirée approchait petit à petit. Les heures défilaient et ils ne les voyaient pas passer. Ils étaient si bien en cet instant. Rien d'autre qu'eux et les aventures de leurs enfants n'avait d'importance.

Il avait encore réussi à perturber sa belle Kory et cela l'amusait tout autant. Elle disait quelques bêtises, alors qu'il cherchait le paquet qu'il avait réussi à cacher sans qu'elle ne devine rien.


Trop grosse ?! Tu dis des bêtises là, ma chérie.

Sa vraie tenue de mariée elle l'avait encore portée l'an dernier à La Rochelle, bien après la naissance de Timothée. Elle l'avait certes fait ajuster mais de là à se trouver grosse. Mais c'est ainsi souvent que sont les femmes, et leurs maris ne sont-ils pas là pour les rassurer.

Tu as les hanches plus larges et plus ta taille de jeune fille, mais après trois enfants c'est bien normal ! Mais tu as toujours une superbe silhouette et des formes à faire tourner la tête de n'importe quel homme. Y'a qu'à voir tous ceux qui tombent sous ton charme quand tu vas en taverne.

Je suis le plus heureux des hommes d'avoir une épouse aussi belle après tant d'années.

Si tu rentres plus dans ta robe, je suis prêt à parier que le problème ne se situe pas à la taille mais plutôt à la poitrine. Trois enfants n'y sont pas pour rien, entre autres choses. Parce qu'en plus, si on profite bien des repas, on sait aussi éliminer. Très bien même.


Il avait tout cela le plus malicieusement possible. Il rit en la voyant rougir petit à petit.

Ah valà !

Il lui tendit le paquet que nous ne pouvons montrer à des yeux sensibles et purs mais l'effet fut une nouvelle réussi. Ses yeux brillaient en voyant la tenue en dentelle blanche, aux reflets rosés, qui puisqu'on parle de couleur eurent le dont de la rendre aussi rouge que la robe qu'elle portait pour le moment.

Il faut juste une jupe blanche pour parfaire le tout ! D'où ma question hier soir sur l'oreiller avant de tomber dans tes bras, bien plus agréables encore que ceux de morphée.
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Adieu Alice
Korydwen
Le regard posé sur son époux qui cherchait un paquet quelque part dans la chambre de l'auberge pendant qu'elle disait quelques bêtises à l'entendre, mais après tout, les rondeurs étaient signes de bonne santé et de richesse et malgré qu'ils soient auvergnats, ils avaient un bon petit paquet d'argent, certes, elle fut au début du séjour très désargentée, mais c'était là tout le mystère de Korydwen.

Trop grosse ?! Tu dis des bêtises là, ma chérie.
Bein, je t'ai quand même donné trois enfants... Et...


Elle s'arrêta un instant et leva les yeux au ciel, un minuscule quatrième enfant, mais pas de tristesse, bien au contraire, quand ses amis lui demandaient pour quand était le quatrième, elle répondait, le sourire aux lèvres que le quatrième était déjà né et qu'il avait directement rejoint le Très Haut et qu'elle se félicitait d'avoir donner naissance à un ange. C'était une belle histoire finalement.

Tu as les hanches plus larges et plus ta taille de jeune fille, mais après trois enfants c'est bien normal ! Mais tu as toujours une superbe silhouette et des formes à faire tourner la tête de n'importe quel homme. Y'a qu'à voir tous ceux qui tombent sous ton charme quand tu vas en taverne.

Je suis le plus heureux des hommes d'avoir une épouse aussi belle après tant d'années.

Si tu rentres plus dans ta robe, je suis prêt à parier que le problème ne se situe pas à la taille mais plutôt à la poitrine. Trois enfants n'y sont pas pour rien, entre autres choses. Parce qu'en plus, si on profite bien des repas, on sait aussi éliminer. Très bien même.


Une fois de plus il avait trouvé les mots pour la "rassurer" même si ce n'est pas forcément ce qu'elle cherchait, mais un compliment était toujours plus qu'agréable à entendre et elle n'allait pas s'en priver pour le coup. Pour la taverne, c'était tellement vrai, combien de fois lui avait-on fait quelques propositions loufoques, certains étaient même allés jusqu'à la pire des remarques. Généralement, cela se finissait par une bonne droite ou une bonne gauche, elle ne se laissait rarement abattre et généralement, voir systématiquement, elle racontait ses virés taverne à son époux qui à chaque fois éclatait de rire et sortait assez souvent qu'ils n'avaient que leurs yeux pour pleurer.

Pour les tavernes c'est vrai et pis tu as distribué quelques bonnes droites d'ailleurs.

Merci, je dois dire que tu n'es pas mal non plus. Et oooh ! Est-ce que tu as une de tes tenues de maréchal ? De prévôt ? Toi aussi il faut que tu sois beau !


Elle le regardait tout en finalement divaguant, son époux était à croquer dans ses uniformes, ses diverses tenues qui ne représentaient que ce qu'il aimait le plus, après elle bien entendu. Il le lui avait rappelé plusieurs fois, suite à ses questions idiotes et aux bêtises qu'elle pouvait sortir, enfin maintenant, elle ne le disait presque plus, il faut dire qu'il s'était passé quelque chose de très désagréable et qu'elle préférait oublier même si ce n'était pas très évident parfois. Voilà qu'il pariait sur sa poitrine, trois longs allaitements et trois grossesses cela déformait, mais pour le coup, son époux appréciait plutôt bien la chose... Assez étonnant d'ailleurs.


Plus haut... Ah oui... Je vois...

Elle baissa son regard avant de le fixer avec malice.

Messire est observateur, c'est plutôt un bon point pour lui, pour un maréchal et beaucoup plus même. Donc... Oui... Je ne te fais pas de dessin et laisse travailler ton imagination débordante pour imaginer la situation lorsque j'ai tenté de me glisser dans ma robe...

Elle éclata de rire tout en rougissant de plus en plus, à ce petit jeu son époux était très fort et il ne ratait pas une occasion et quelque soit le lieu et les personnes présentes. Elle rougissait tellement facilement et sa fille avait hérité du "cadeau".

Ah valà !

Il lui tendit le paquet qu'elle s'empressa d'ouvrir et une fois le haut de la tenue en main, elle ne manqua pas de rougir à nouveau, aussi rouge que la robe, aussi écarlate, une bouffée de chaleur, elle se jeta sur sa malle pour trouver la fameuse jupe blanche.

Bein j'espère que mes bras sont plus agréable que ceux de Morphée quand même, peut-être moins... Imaginaire ! Ce gugusse depuis le temps... De son nom grec Μορφεύς... Morpheús.

Elle essayait de s'appliquer le plus possible, mais c'était pas évident du tout à articuler et elle avait bien du mal. C'était approximativement tout ce dont elle se souvenait du dit Morphée, c'était déjà pas trop mal. Elle retira sa belle robe rouge pour enfiler la tenue qu'il lui avait offerte avec la jupe blanche. Il connaissait par coeur sa taille, elle se demandait d'ailleurs comment il l'avait expliqué au tailleur, elle imaginait des situations les plus amusantes possible. Elle prit soin d'emporter une très petite besace avec quelques objets à l'interieur. Elle prit son bras qu'il lui tendait et doucement, ils prirent le chemin de l'océan.

Korydwen prit soin d'éviter les crabes, elle ne s'aventura pas trop loin, seule la lune les éclairait, une atmosphère calme et paisible pour un moment privilégié. Elle s'installa dans le sable, sur un grand drap qu'elle avait prit soin de prendre et d'installer auparavant, elle se mit à contempler les étoiles en attendant que son époux revienne.


Pratiquement toutes les constellations que je connais portent un nom grec, j'imagine que ceux qui les ont imaginé vivaient là-bas, que l'assemblement des ces milliers de point dans le ciel, leur donnaient des idées... Et peut-être aussi de cette façon qu'ils se racontaient les différentes histoires...

Elle attendait paisiblement, finalement, les étoiles c'était comme les nuages, elles étaient juste beaucoup plus fixes, son époux souvent lui disait qu'elle était dans les étoiles...

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Parce que pirate...
Althiof
Ils continuaient de rire de leurs bêtises et repensèrent à ces si nombreux et agréables moment dans les tavernes d'Auvergne mais également du royaume au cours de leurs voyages. Cela faisait bien longtemps qu'ils n'y étaient plus allés et cela lui manquait. Ce n'était donc pas par pur hasard qu'il avait acquis un jeu de carte. Il avait pour projet d'ouvrir avec son épouse un tripot clandestin de fond de cave avec une tavernière aux moeurs aussi légères que sa tenue et des parties de carte au supense insoutenable. Euh nan attendez c'est pas comme ça qu'il faut dire. Une maison de jeu de grand standing, comme dirait les Angloys, où l'on peut jouer au ramponneau et à la tarentelle en toute légalité, et apprécie la compagnie de la gracieuse et charmante tavernière.

C'est mieux comme ça.


Pour les tavernes c'est vrai et pis tu as distribué quelques bonnes droites d'ailleurs.

Yeah ! Pas touche à ma ravissante épouse rien qu'à moi d'abord ! Le plongeon dans le décolleté et le toucher des braies moulantes c'est mon activité privée et je partage pas


Il sourit et rougit légèrement.

Merci, je dois dire que tu n'es pas mal non plus. Et oooh ! Est-ce que tu as une de tes tenues de maréchal ? De prévôt ? Toi aussi il faut que tu sois beau !

Oh parce que je suis pas beau sinon sans une tenue de maréchal.


Rhooo c'est fini oui de taquiner ton épouse à chaque fois qu'elle dit quelque chose ? Euh ?! probablement pas.

Mais t'as dis que j'étais pas mal avant, ça me rassure quand même. Non j'ai pas de tenue de prévôt. L'une est rangée depuis longtemps et l'autre, bein je la porte surtout à la capitale quand je travaille et là nous sommes en vacances.

Mais j'ai une tenue de maréchal. J'en ai toujours une. Je suis incorrigible pour ça !


Il sourit et alla la chercher dans son paquetage. Il n'avait pas emporté grand chose mais avait quand même trouvé le moyen de prendre une tenue de maréchal. Il se prépara, ce qui mit moins de temps que son épouse bien occupée avec ses pièces de dentelle, mais elle avait commencé avant heureusement. Nan parce que c'est vrai la nuit n'allait pas tarder, le soleil se couhait sur l'horizon.

En tout cas son épouse était fin prête désormais et tentait de parfaire son grec. Il sourit en l'écoutant. Son accent s'améliorait c'était indégnable mais elle en garderait surement toujours une trace, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Il avait toujours entendu que l'accent françoys était apprécié, peut-être pas autant que l'accent italien, mais à bon escient il faisait craquer bien des demoiselles.

Ils firent de nouveau le court chemin les menants sur le sable de la plage. A cette heure ci elle était déserte et c'est bien ce qu'ils recherchaient. Trouvant tout de même un coin à l'écart, Kory installa de nouveau une grande nappe sur laquelle il vint la rejoindre. La nuit était tombée depuis peu et si l'on voyait encore les derniers rayons du soleil sur l'horizon et cette si magnifique couleur orangée, la lune et les étoiles avaient pris le relai et brillaient désormais dans le ciel.


Pratiquement toutes les constellations que je connais portent un nom grec, j'imagine que ceux qui les ont imaginé vivaient là-bas, que l'assemblement des ces milliers de point dans le ciel, leur donnaient des idées... Et peut-être aussi de cette façon qu'ils se racontaient les différentes histoires...

Il était loin d'avoir fini ses études d'Astronomie. De son enfance il connaissait quelques constellations que les Anciens lui montraient le soir au coin du feu mais il n'avait jamais appris à les reconnaître toutes, encore moins à les utiliser. S'il avait appris à naviguer sur de petites embarcations, c'était dans le golfe au large de Pagases et non en pleine mer. Les Thessaliens étaient un peuple des pleines.

C'était un moyen pour ces peuples des mers de se repérer sur l'océan et trouver leur route. Moi, je n'en connais que quelques unes, et vu mon avancement dans le livre d'Astronomie et mes souvenirs en la matière je serais incapable de les reconnaître.

Je connais de nom Πήγασος évidemment. Pégase, le cheval ailé blanc immaculé. Et Ἀνδρομέδα, Andromède.

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Adieu Alice
Korydwen
Le petit, mais alors très petit et discret côté jaloux de son époux qui se caractérisait par des baffes était ressorti, elle avait souri avec malice en le voyant rougir, cette petit pointe de rouge qu'elle s'amusait parfois à faire surgir, mais à ce petit jeu son époux était bien plus doué qu'elle. Enfin, c'était sans doute ses activités privées qui le faisaient un peu plus rougir... Mais ils n'étaient pas là pour parler des activités privées, extrêmement nombreuses. Heureusement qu'aucun curé ou homme d'Eglise n'avait entendu la petite discussion des deux amants, époux.

Seulement, elle n'était pas au bout de ses peines, voilà qu'il recommençait à la taquiner, elle avait longuement hésité sur l'attitude à adopter et finalement, elle avait préféré tourner sa langue sept fois dans la bouche de son époux, ce qui n'était là non plus, pas pour lui déplaire. N'avait-il pas saisi le côté uniforme ? Ce côté qui attirait les regards des dames sur les hommes et il fallait avouer que cela faisait ressortir ses muscles et là... Korydwen ne pouvait plus répondre de rien... Enfin si, elle répondait de certaines choses, mais elle savait et trouvait son époux forcément attirant et surtout séduisant, de quoi voir les yeux d'une dame pétiller plus qu'à l'accoutumé. Mais elle savait aussi qu'il emportait toujours une tenue de maréchal, comme si il en avait besoin en voyage... Il avait beau dire, jamais il ne se détachait complètement de la prévôté, mais, elle était bien contente de la présence de cette uniforme dans sa minuscule malle. Et si lui ne pouvait pas vivre sans la prévôté, elle c'était les robes, lui avouerait-elle, qu'elle en avait encore commandé ? Une rougeur au moment où elle y pensa.

Incorrigible, mais aujourd'hui je dois dire que cela m'arrange.

Un sourire et une tape sur les fesses, il était comme ça, elle ne voulait pas l'échanger et puis le voir tirer la tronche ce n'était pas ce qu'elle préférait, il perdait sa joie de vivre sans ça. C'était pas la peine. Il se prépara rapidement et bien entendu, il ne manqua pas de la taquiner pour le coup.

Et puis toi sans tenue de maréchal, c'est comme moi sans robe c'est impensable... Enfin sauf dans notre intimité bien entendu.

Et bim, une baronne qui rougit une fois de plus, heureusement qu'elle ne les comptait pas, une fois sur la plage et allongée à regarder les étoiles, elle se prit à rêver et à songer, comment aborder la chose ? Et puis il n'avait pas l'air bien pressé, le faire languir peut-être ? Elle se tourna vers lui et le regarda avec malice alors qu'il parlait de ce qu'il connaissait de l'astronomie.

C'était un moyen pour ces peuples des mers de se repérer sur l'océan et trouver leur route. Moi, je n'en connais que quelques unes, et vu mon avancement dans le livre d'Astronomie et mes souvenirs en la matière je serais incapable de les reconnaître.

Je connais de nom Πήγασος évidemment. Pégase, le cheval ailé blanc immaculé. Et Ἀνδρομέδα, Andromède.


C'est bien pour cette raison, qu'avant d'être capitaine de bateau, il faut connaitre l'astronomie. Savoir se repérer avec les étoiles, et comme c'est ce que je veux être... Il faut bien que j'y travaille. Et pour les reconnaître, c'est pas très facile, ça n'a pas réellement la forme d'un cheval ailé par exemple, disons qu'ils ont embelli, les formes après avoir relier les différentes étoiles... Mais j'suis certaine qu'en avançant dans ton livre tu réveilleras quelques souvenirs. Et puis je peux te donner quelques cours particuliers...

Sourire malicieux avant de se redresser et de fouiller dans sa petite besace, il lui fallait retrouver ce qu'elle avait mis un peu plus tôt dedans, mais avec pour seule lumière la lune c'était difficile, elle l'ouvrit en grand et rentra presque sa tête à l'intérieur. Elle finit par sortir quelque chose et le garda dans ses mains qu'elle glissa dans son dos.


Alors...

Se met à genoux et le regarde avec malice.


Est-ce que tu veux m'épouser une nouvelle fois ?

Elle le regardait avec malice, triturant la rose rouge qu'elle avait prit soin de faire sécher, elle finit par la lui tendre en souriant. C'était un cadeau sans doute original pour le moment de remariage.
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Parce que pirate...
Althiof
Cette fois, il faisait nuit, mais la lune, pleine, apportait suffisamment de clarté pour rendre ce moment encore plus magique. Kory avait fouillé ou plutôt retourné sa besace à la recherche de quelque chose de visiblement important. Il la trouvait bien mystérieuse.

Lorsqu'elle eut fini, et il commençait à pensait qu'elle faisait un peu exprès pour l'embêter, elle se mit à genoux.


Est-ce que tu veux m'épouser une nouvelle fois ?

Il en fit autant et ne la quittait pas des yeux. Dieu qu'elle était belle, comme au premier jour, si ce n'est plus. Ce moment n'appartenait qu'à eux, sans témoins ni festivités mondaines qu'ils n'appréciaient guère, préférant les rires et le naturel des fêtes villageoises et autres bals masqués.

Lorsqu'elle lui montra la rose il sourit et posa ses mains sur les siennes pour l'envelopper.


J'ai un jour juré devant Papa Foulke, dict le Padré, de t'aimer et de te protéger jusqu'à la fin de notre vie, et ce fut le plus beau jour de ma vie. Ta beauté illumine ma vie un peu plus ma vie chaque jour que Dieu fait. Et que les deux soeurs, Hêra et Hestía, déesses protectrices du mariage et du foyer, m'en soient témoins en cette magnifique nuit, je continuerai d'honorer cette promesse jusqu'à ce qu'il me soit donné de le faire.

Qu'ajouter à cela si c'est n'est un "je t'aime" murmuré en même temps qu'un doux baiser déposé sur ses lèvres.
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Adieu Alice
Korydwen
Les mains sous les siennes, ses yeux plongés dans les siens, elle attendait une réponse, mais pas n'importe quelle réponse, la sienne, elle savait pourtant approximativement ce qu'il allait répondre, il y aurait un oui dedans, mais la façon de tourner était encore inconnue et rendait la situation plutôt intéressante. Et puis il finit par lui donner sa réponse, tant attendue, la patience et Korydwen ne faisait pas bon ménage, Althiof puisse en témoigner.

J'ai un jour juré devant Papa Foulke, dict le Padré, de t'aimer et de te protéger jusqu'à la fin de notre vie, et ce fut le plus beau jour de ma vie. Ta beauté illumine ma vie un peu plus ma vie chaque jour que Dieu fait. Et que les deux soeurs, Hêra et Hestía, déesses protectrices du mariage et du foyer, m'en soient témoins en cette magnifique nuit, je continuerai d'honorer cette promesse jusqu'à ce qu'il me soit donné de le faire.


Un frisson la parcourut et la Thessalie et les histoires grecques étaient à nouveau là. Korydwen souriait, c'était lui, son cher et tendre époux, son Althiof rien qu'à elle. Il fallait sans doute qu'elle réponde à son tour, seulement elle ne savait pas vraiment quoi dire et puis elle entendit son "je t'aime" et reçu son doux baiser qui la figea sur place, elle le regardait, le fixait, tentait d'ouvrir sa bouche, mais rien... Pas un son, un simple bond du coeur et elle se jeta dans ses bras, lui murmurant tant et tant de choses malicieuses, de mots d'amour au creux de l'oreille. De quoi faire rougir les deux déesses. Elle se redressa et lui glissa au creux de l'oreille quelque chose... Et vu ce que provoqua ce quelque chose, le lecteur peut tout à fait imaginer de quel cadeau de mariage il s'agissait... Et il fut beau, une nuit de douceurs, de tendresses et de beaucoup d'autres choses qui restèrent secrètes pour les personnes autres que nos deux amants.

Après une nuit folle à la belle étoile, des cheveux plein de sable et dans tous les sens, les deux jeunes mariés regagnèrent leur auberge pour y prendre un bon bain et se reposer un peu, sauf si la passion de l'amour les avait encore gagné. Leur séjour touchait presque à sa fin, il y avait encore quelques jours pour profiter, et ils profitèrent de la plage et de l'océan, se racontant de nombreuses choses, de nombreuses histoires qui les transportaient...

Et puis vint le dernier jour, ils profitèrent encore plus que les autres jours, malheureusement son époux n'avait pas trouvé le vin qu'il espérait acheter, mais un jour ils finiraient par en trouver tous deux et puis, il y avait encore une partie du voyage qui promettait d'être intéressante. Mais cela était une autre histoire...

A cheval... Ils repartient ensemble vers d'autres aventures. Le seul changement depuis leur arrivée... Sans doute qu'ils étaient encore plus proches et complices qu'ils ne l'étaient déjà...

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Parce que pirate...
Althiof
Pour finir :

Le rp s'arrêtera ici car nous allons devoir reprendre la route. Pour une fois rien d'extraordinaire mais ça fait du bien aussi de poster tout simplement pour ne rien faire et se détendre. Merci en tout cas de nous avoir lu et à bientôt peut-être dans un rp

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Adieu Alice
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