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[RP] Nauzhror le domaine de Sombrespoir

---fromFRLa Horde Sanguinaire
Dans les innombrables rues tortueuses et culs-de-sac puants qui constituaient la Cour des Miracles siégeait un quartier particulier. Certes, il n’était pas très différent des autres en terme de paysage, les maisons étaient comme de partout vilaines et délabrées, le pavé était tout aussi inégal et la pourriture s’amassait dans un naturel déconcertant. C’était là que logeaient des dizaines de ménages, d’une infinité de petits enfants légitimes ou dérobés.
Mais cependant malgré toutes ces similitudes, ce quartier était différent, il avait une histoire !
Dans un passé éloigné des évènements et des personnages avaient illustré cet amassement de baraques ravagées où on se nourrissait de brigandage, s'engraissait dans l'oisiveté, dans la gourmandise, et dans toutes sortes de vices et de crimes sans aucun soin de l'avenir. On appelait gagner ce qu'ailleurs on appelait dérober et c'était un principe fondamental qu’il fallait rapidement assimiler pour ne pas terminer le visage ensanglanté sur le sol froid d’un coin oublié.

C’est donc là qu’on pouvait y accéder, entre plusieurs boyaux sinueux où la lumière était rare, où les quelques passants inconscients s’y attardaient toujours avec la peur au ventre. C’était là qu’on se retournait apeuré entendant non loin un cri angoissant venant d’une ruelle repoussante où peut-être la mort été appelée. C’est au milieu de ces pierres que des hommes s’étaient construit des réputations, le mal suprême y avait élu domicile et il avait vu passer des adeptes connus à la Cour des Miracles comme pouvait l’être le Roy dans son royaume.
Ici, où la loi du plus fort et du plus malin étaient inscrites dans tous les esprits des individus plus qu’étranges rénovaient secrètement une vieille bâtisse depuis plusieurs mois, semblable aux autres constructions de la Cour des Miracles si on enlevait le fait qu’elle était bien plus grande en taille.
Ses murs de solide facture constitués de pierres sombres donnaient un air trapu au bâtiment qui semblait s’étouffer sous son propre poids.
Cependant, le plus frappant pour les visiteurs était l’imposante double-porte en chêne renforcée de métal montée sur des gonds en grand nombre permettant de pénétrer dans les lieux. Elle semblait faite pour résister à l'enfoncement et devait être rudement solide, cela ne faisait aucun doute.

A n’importe quelle heure de la journée s’y trouvait posté devant deux sentinelles bienveillantes et qui filtraient le va-et-vient des visiteurs. Une fois patte blanche montrée les personnes autorisées étaient entraînées dans un large couloir qui débouchait sur une immense salle haute de plusieurs pieds.

D’un côté, un mur était bordé d’un long banc encastré sur une sorte d’estrade, sur lequel reposaient des coussins confortables et des tables basses accompagné d’un important nombre de fauteuils richement décorés.
A l’opposé était installé un large comptoir où derrière des serveuses vêtues de robes noires comme la nuit moulant leurs formes jusqu'aux chevilles s’affairaient à ce que les invités ne manquent de rien. On y proposait un nombre important de boissons mais aussi des nécessaires de toutes sortes à fumer venant des quatre coins de l’Europe.
Les murs et fenêtres étaient tendus de velours pourpre absorbant toute lumière. Seules des braises rougeoyantes de plusieurs feux mourrant et une multitude de lampions diffusant une lueur rougeâtre éclairaient l’endroit dans une atmosphère particulièrement étrange. Malgré l’humidité de la Cour des Miracles et ses frimas extérieurs, la température qui régnait dans cette demeure était agréable et les invités auraient pu rapidement se mettre à l’aise s’il n’y avait pas eu cette incessante musique sinistre jouée par quelques musiciens logés sur une scène où s’exécutaient quelques danseuses gothiques et sauvages. Des représentations étaient souvent proposées et il n’était pas rare parfois de voir des couples formés se sentant une âme d’artiste entamer une danse langoureuse et prendre le risque de se faire juger.

C’était un lieu inaccoutumé, riche et mystérieux et pour beaucoup envoûtant. C’était le domaine de Sombrespoir, le repère de la Horde Sanguinaire, cet ordre de chevalerie malfaisant venant des lointaines terres de l’Est dont l’objectif était de semer haine et carnage, ce même réseau de combattants qui avait oeuvré afin de déstabiliser les pouvoirs politiques de l’Europe entière. Ces anciens templiers pour la plupart avaient laissé de côté les codes enseignés pour ne suivre plus que l’appel du sang, du pouvoir et de la fortune.

Lorsqu’on connaissait ces précisions on regardait souvent différemment ce bâtiment car derrière cet aspect de luxure où semblait se détendre les convives se cachait en réalité de biens curieux manèges. C’est là que se préparaient quelques arrangements effrayants, qu’on discutait des dernières conditions d’un marché, qu’on philosophait politiquement pour déstabiliser un duché, qu’on recevait sa récompense pour un meurtre orchestré c’était en fait simplement le parfait endroit pour accueillir des rencontres secrètes et où les figures du mal se réunissaient en public ou à l’abri des regards indiscrets dans des alcôves disposées à cet effet.

C’était donc ça le repère de Sombrespoir, le domaine de Nauzhror, où il pouvait assurément avoir un œil attentif sur les individus qui circulaient à la Cour des Miracles. Le lieu immanquable des représentants du mal et des personnes voulant se lancer dans des entreprises illicites. C’était sa vision des choses, un lieu fortement fréquenté mais assurément discret où il pouvait lui et ses complices mettre en place bien des complots.

Cependant pour quelques privilégiés il était possible d’accéder via un immense escalier venant de l’incommensurable salle principale aux étages. C’est là haut disait-on que se trouvaient les appartements du Maîstre de la Horde Sanguinaire, mais aussi des chambres, des boudoirs, une importante bibliothèque du fait de la rareté de certains ouvrages. C’était en fait le privilège accordé à quelques connaissances amicales que Sombrespoir appréciait bien…
L’escalier était surveillé en permanence par une sorte de monstre, véritable cadeau de la nature, un homme d’au moins six pieds de haut déniché au fin fond des landes Galiciennes.

Mais l’imposant domaine de Nauzhror cachait bien des choses, en effet une multitude de rumeurs circulaient sur un important réseau de galeries souterraines où se trouvaient les quartiers des chevaliers de la Horde Sanguinaire. Mis à part les couchettes, salles d’entraînements, écuries et cantines on parlait aussi d’une antichambre où reposait un important trésor venant tout droit de l’ancien fief de Sombrespoir tombé aux mains de l’ennemi : la Citadelle de Tulbegh.

Bienvenue dans l’irrésistible domaine de Nauzhror





(Précisions HRP : Ce topic est exclusivement rp et de ce fait les règles strictes de la Cdm s’y appliquent. Sachez que les sentinelles à l’entrée sont bienveillantes et ne laissent pas pénétrer dans le domaine des individus avec un arsenal militaire. Je ne pense ne rien avoir oublié, je vous souhaite un agréable RP.
S.)
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---fromFRAzzedar Dulsaer
Lorsque Azzedar sortit de taverne, il se dirigea vers l'endroit qu'on lui avait indiqué, lorsqu'il y arriva, un frisson parcouru son corps. Jamais dans le monde de luxure qu'il avait vécu, il n'avait vu endroit aussi sinistre. Même en plein été on ne devait y voir clair. Les mendiants devait être la par centaine, certains agonisaient dans un coin, des hommes d'une laideur comme on ne pouvait en voir autre part en manque violaient des jeunes filles dans les ruelles, certains cadavres ensanglantés traînait par terre. Il parla peu fort avec une voix grave et incroyablement sinistre.

"Nauzhror... C'est donc cela...
Cette endroit est encore plus sinistre que je l'imaginais, mais ça me plaît."


Il s'avança donc, les sentinelles voyant qu'il était de la Horde Ensanglanté le laissa passer sans broncher. Il avait une démarche sûre et déterminé, son visage était comme toujours caché par une capuche, mais si l'on aurait pu le voir, l'on aurait vu les traits de haine qui s'était marqué sur son visage. Un mendiant l'interpella, pour lui demander un peu d'argent, il n'avait pas du remarquer qu'il était de la horde sanguinaire. Il lui répondit d'un ton sec sans pitié.

" Dégage de mon chemin manant !
Ou je me verrais dans l'obligation de te faire moi même dégager."


Le mendiant, ne devait donc pas comprendre qu'il était de la horde sanguinaire une fois de plus, il se risqua a demander une seconde fois des ecus a Azzedar. Dès qu'il eut fini sa phrase, il n'eut pas le temps de réagir que Azzedar lui avait déjà enfoncé sa dague en plein entre ses deux yeux. L'homme s'effondra, il sortit sa dague du crâne du mendiant, qu'il remit directement dans sa botte. Le sang coula par terre en masse, le visage du mendiant était déjà rouge vif.

" En voila un qui en a fini avec son triste sort..."

Puis il arriva enfin devant le bâtiment qui était censé être le repère de la Horde Sanguinaire. Ce bâtiment était encore plus lugubre que tout le domaine de Nauzhror. Mais ce n'est pas ceci qui découragea Azzedar, il entra, un serviteur vint lui demander ce qu'il pouvait faire pour lui.

"Je souhaite voir Sombrespoir, grand maître de la horde ensanglanté."
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---fromFRNeuf de Pique
Le domaine était relativement calme ce soir, quelques invités qui fréquentaient depuis plusieurs jours s’étaient déjà familiariser avec les lieux et il n’était pas rare de voir des banquettes ou des salles privées réservées. Sermonnant une serveuse trop lente à apporter des plateaux à des invités qui avaient pris place dans un fumoir, Neuf de Pique remarqua soudainement qu’un homme venait de rentrer dans la grande salle. Se pressant à aller l’honorer il comprit qu’il s’agissait du sir Dulsaer.

Se courbe légèrement Bienvenue à Nazhror seigneur Dulsaer permettez-moi de prendre votre manteau. Tend sa main pour récupérer les vêtements. Le Maître Sombrespoir ? Il n’est pas ici, je crois qu’il est parti… mais vous pouvez vous donner la peine de patienter le temps qu’il revienne.

Apercevant une serveuse passer non loin, Neuf de Pique l’interpella Accompagne le sir Dulsaer à une table et veille à ce qu’il ne manque de rien.

La fille acquiesça, priant l’homme de la suivre un sourire aux lèvres. Neuf de Pique quand à lui se dirigea vers une alcôve où on semblait avoir besoin de sa présence.
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---fromFRAzzedar Dulsaer
L'homme qui était venu l'acceuillir, lui demanda son manteau et lui répondit que Sombrespoir n'était pas là, il lui donna son manteau qui était plus ou moins une cape, puis il se dit que de toute facon il n'avait rien d'autre à faire que attendre le retour de Sombrespoir.

"Merci bien, ce n'est pas grave je l'attendrais."

L'homme l'accompagna a une table, une serveuse lui demanda s'il désirait quelque chose, la jeune femme était très jolie et c'était à se demander ce qu'elle faisait dans un pareil endroit, il faut dire que lui aussi soit la était un fait bizarre, mais il devait accepter sa voie et servir le mal.

"Ce que j'ai besoin? Rien, a part de la compagnie pour passer le temps en attendant l'arrivée du Grand maître, a moins que personne ai le temps pour cela ici."
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---fromFRSombrespoir
Sombrespoir se faufila entre deux tentures qui abritaient une porte dérobée amenant aux sous-sols pour se retrouver dans une alcôve de taille très petite pouvant recevoir au maximum trois convives. S’étant absenté une petite heure pour régler quelques détails avec son architecte sur son projet souterrain, le maître de la Horde Sanguinaire pénétra dans la salle principale.

A cette heure de la journée peu de monde était présent et on pouvait apercevoir plusieurs servants s’afférer au nettoyage du parquet ciré pour que celui-ci soit rutilant à souhait pour la soirée.
Se dirigeant vers Neuf de Trèfle pour savoir si rien de désobligeant ne s’était produit lors de son absence, ce dernier lui indiqua qu’Azzedar Dulsaer souhaitait l’entretenir.
Laissant à ses occupations le responsable du personnel, Sombrespoir avança à la rencontre du sanguinaire.

Vêtu d’une tunique noire élégante et chatoyante, d’une paire de gants assortie et d’une bauta typique du personnage, le maître de la Horde Sanguinaire arriva à la hauteur de Dulsaer.


- On m’a dit que vous souhaitiez me parler Azzedar ?
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---fromFRLa Sarrasine
Une ombre derrière le maitre, elle glisse silencieusement sur le luxueux parquet du nouveau refuge.
Elle se faufila dans la salle, passant de zone d'ombre en zone d'ombre, sans jamais quitter les personnes présentes des yeux. Même ici, le danger était partout.
Elle fit un signe de reconnaissance à Neuf qui partit reprendre sa faction à l'entrée.
Elle s'arrêta, 2 pas derrière lui, dévisageant le nouveau venu. Difficile de dire ce qu'exprimait son visage voilé.
La main sur la garde de son sabre, debout derrière les 2 hommes qui se faisaient à présent face, elle était totalement immobile. Seuls ses yeux balayaient la salle sans cesse.
Ici, on était à la cour, ne jamais baisser sa garde était de mise.

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---fromFRLe furet
Le vieil homme déambulait...Les pièces longues et sombres étaient interminables…Sa canne sur le sol accompagnait par un bruit sourd et résonnant chacun de ses pas…Sa discrétion n’était pas demandé…Serviteur des lieux…Il déambulait à la quête d’un service…Un homme pénétra dans les lieux…Le sieur Dulsaer…Les allées et venues ne cessaient jamais dans les couloirs…Neuf de pique s’en chargeait…Il était bien plus jeune que lui aussi lui laissait-il le plaisir d’accueillir ces messires…Il se dit qu’un petit tour en dehors des portes lui ferait le plus grand bien…Il fallait bien gagner sa croûte dans ce bas monde…si le Maîstre mangé à sa faim il n’en était pas de même pour les pauvres gens comme lui…Il recevait bien une modique somme d'argent...Mais l'avarice avait fait de lui un de ces hommes qui n'économise jamais assez.

Il avait cru bon de se mettre sous la protection d‘un tel homme…Il n’avait désormais guère le choix…Sa canne glissa sur une dalle trop lisse…Il se rattrapa miraculeusement à un mur…Il souffla d’énervement…tout en fouillant la pièce de son regard fouineur…Espérant que Neuf de pique ne l’ai pas aperçu…Il ne manquerait pas cette dernière occasion pour se moquer de lui…Maudit soit-il !…Lui et tout ceux qui se pense si fort et habile…
La mort les prendra tous !...Il maugréa…Ce Neuf de pique si droit et si attentif à tout ne pouvait faire d’erreurs. Le vieil homme n’avait rien perdu de son caractère belliqueux…L’équilibre désormais retrouvé et s’étant assuré de l’absence de regard porté sur lui…Il reprit sa marche…Un autre homme passa…Il s’inclina…Un rictus ressemblant à un sourire à ses lèvres…Le vieux s’avait tout de même montrer du respect…Il se devait de se faire un minimum gracieux, si il voulait garder cette protection que lui offrait la Horde…Ces murs étaient pour lui comme une sécurité…Il n’osait l’avouer, mais depuis que ces jambes c’étaient faites tremblantes, il ne sentait en sûreté nulle part. Et la paranoïa le rendait parfois malade et fou…

Une tenture male mise semblait pendre mollement d’un cordon…
Encore un de ces hommes qui ne sait pas marcher droit…Maugréa-t-il une fois de plus…il s’empressa de le remettre en place…Le Maistre ne lui donnerait certainement pas son pain pour cela, mais cela lui éviterait certainement le fouet…Il n’avait jamais eu à subir ce traitement…aussi droit que possible dans les principes à respecter malgré quelques écarts suptiles que lui seul savait apprécier.

Il se dirigea vers la porte…les gardes ne firent pas un geste…Evidement cela serait certainement trop de leur demander d’ouvrir la porte pour un valet…et vieux qui plus est…Il se débrouilla donc tans bien que mal pour ouvrir la porte…Puis il sortit…Des pauvres gens hantaient les ruelles aux alentours…Le vieux cracha…La rue était son lieu de vie…Il y revenait dès qu’il en avait l’occasion…Mais si le Maistre demandait sa présence régulièrement…il ne pouvait donc partir trop longtemps…Mis a part lorsqu’il était chargé d’un plis a porter.

Un gamin tenta de lui faire les poches…Evidement il s’attend peut être à ce que sortant de ces murs les poches du vieillard soit pleines de trésors…Il ne découvrit qu’un coup de canne sur l’avant bras…L’enfant ne fit que serrer les dents et resta là a regarder le vieux.


Maudit soit le vol et la mendicité…Mon p’tit…Viens me voir… Viens voir le vieux furet… L’enfant s’approcha sans broncher…Un nouveau coup de canne vint lui cingler les jambes nues, accompagné du ricanement cruel du vieux… Je n’veux plus t’voir voler les gens du Maistre. File maintenant…Va me trouver du pain… Le gamin ricana à son tour avant de déguerpir pour disparaître dans la pénombre…

Evidement…marmonna le vieux. Le petit n’est pas sot il aura vite compris que j’ne peux courir après lui… Sur ces derniers faits, il profita qu’un nouvel arrivant passait la lourde porte pour lui emboîter le pas…Les railleries des gardes lui demandant ce qu’il avait donc décider de faire…Coutume quotidienne…Le vieux ne fit que les fusillait du regard, mais ne dit mot…Il accompagna l’homme qui venait d’entrer et lui retira sa longue cape…Un salut…Une main lui indiquant où s’asseoir…un sourire…Il exécutait ce pourquoi on le payait…Relevant la tête…Voilà la Sarrasine maintenant…Fidèle derrière son Maistre…Si les gardes étaient en trop elle n’avait qu’a le dire…Il resta là, le Maistre ne le demandait pas…Il resta là, prêt de l’entrée se tenant près à toutes demandes des clients...La servitude le rongeait…Il ne pouvait aller contre.
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---fromFRAzzedar Dulsaer
Azzedar parlait avec la serveuse, quand il entendit quelqu'un derriere lui, il se retourna et se trouva face a face avec Sombrespoir, il remarqua une personne qui se trouvait derrière le maître. Il enleva sa capuche en signe d'hommage à Sombrespoir, ce qu'il faisait peu et qui montrait un signe d'inferiorité. L'on pouvait alors découvrir, un jeune homme à la chevelure blonde, les cheveux assez long et un visage aux traits rempli de haine.

"Bonsoir Grand maître...
Effectivement je souhaitais vous parler."


Il marqua une pause scrutant du regard la femme derrière Sombrespoir, remarquant qu'elle tenait sa dague.

"Donc, en effet, cela fait peu de temps que je me trouve a la cour, et je n'ai nul endroit ou me loger, donc je voulais savoir si la horde prévoyait des couches pour ses membres au repère?"
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---fromFRSombrespoir
Sombrespoir écouta attentivement les paroles d’Azzedar Dulsaer et s’attarda longtemps sur le visage de l’homme lorsque celui-ci ôta sa capuche, plongeant son regard noir dans le sien afin d’y découvrir des émotions.
L’ancien châtelain de la citadelle de Tulbegh n’avait jamais auparavant côtoyé autant de ses hommes, se préoccupant simplement de transmettre des ordres à des subalternes. Mais maintenant et depuis la chute de son fief il se devait de connaître à la perfection les personnes avec qui, il allait se retrouver en contact direct. La suspicion depuis la trahison de son ancien conseiller allait devenir un credo très important et c’est pour cela qu’il allait falloir mesurer la loyauté des membres de l’organisation.


Invitant Azzedar à le suivre et acquiesçant un signe de tête à la sarrasine pour qu’elle reste à ses côtés, Sombrespoir fit quelques pas au milieu de l’immense salle principale avant de s’arrêter.

- Nazhror est mère protectrice de l’ensemble de la Horde et propose à ses enfants fidèles de dormir en son sein. Vous trouverez en vous dirigeant vers ce couloir un escalier conduisant aux étages inférieurs. Vous y trouverez quartiers et salles réservées à vos exercices.

Continuant à reprendre sa marche il ajouta – J’espère que vous pourrez vous sentir chez vous… Je vais devoir vous laisser il me faut aller m’entretenir pour parler d’une affaire mais… Je compte revenir d’ici quelques heures et je vais avoir besoin de vous très prochainement. Il faudra donc se tenir présent.
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---fromFRAnonymous
Son regard fit le tour de la salle principale.
Elle dévisagea sans retenue les gens s'y trouvant. Certains visages étaient connus, d'autres pas.

Un rictus se dessina sur son visage. Elle n'aimait pas changer ses habitudes.
La Cour des Miracles était à mille lieues de Tulberg et si Tulberg était un repère dangereux, elle s'y sentait bien. Ici, elle avait l'impression que tout était trop grand, il y avait beaucoup trop de coins et de recoins tous plus sombres les uns que les autres et surtout, trop bien cachés !

Mais le Maître les avait appelés, ici.
Alors, elle avait quitté les brumes de Tulberg pour les venelles sales et puantes de la Cour.
Oh, elle y était déjà venue, il y avait longtemps et ce qu'elle y avait vu ne l'encourageait pas à y revenir !

Un vieil homme attira son regard, il semblait attendre on-ne-sait-quoi, là, contre un mur, près de l'entrée.
Qui était-il et qui étaient ces inconnus ?

En l'absence du Maître, la Veuve avait pris pas mal de choses en main avant de disparaître. A la Citadelle, elle était reconnue comme Maître. Oh, cela ne lui manquait pas, non ! Elle était bien trop prompte à disparaître, personne ne savait jamais où, d'ailleurs. Elle seule aurait pu le dire mais jamais elle ne parlerait de ça !

Le Maître entra.
Il ne la vit pas.
Elle l'observa.
Il avait changé.
Elle aussi.
Il parla à un homme de la Horde, inconnu pour la Veuve.
Puis, il s'en alla.

Mathie passa la main sur la garde de son épée, les yeux luisants, les narines battantes, tel un fauve, cherchant une proie.
Non, elle n'aimait pas ce lieu !
Ce vieux, là et ces gens...Pouah !

Il n'y avait que l'Infidèle.
Elle, elle la connaissait.
Elles avaient chevauchés souvent ensemble.
Elles savaient se battre ensemble.
Elles étaient une lorsqu'il le fallait.

Mais les autres ?
Comment savoir ?

La Veuve se posta derrière un poteau, elle sortit l'une de ses dagues et joua avec le fil de la lame.
---fromFRLa Sarrasine
Conversation sans intéret et sans danger.
L'homme s'éloignait déjà en direction des baraquements du sous sol.
L'infidèle s'apprêtait à emboiter le pas du maitre quand un bruit la fit tressaillir, bruit caractéristique de la lame frottant sur le fourreau de cuir.

D'instinct, elle se tourna vers le son, la dague en main. Un poteau. Elle se déplaça latéralement, restant constamment entre le maitre et le danger potentiel, jusqu'à ce qu'elle découvre l'origine du son. Une femme, bien connue qui jouait avec sa lame.
Les yeux noirs s'étirèrent lentement. Sourire, grimace... Difficile à dire.


- Mathie.... La veuve ...

Un bref silence, les 2 femmes s'observent lentement. Finalement, l'infidèle remet sa dague au fourreau. Elle fait confiance à 2 personnes dans ce monde, le maitre et la veuve, avec qui elle a déjà combattu.


- Ravie de te revoir ici.
Viens, il y a des choses à faire.

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---fromFRAnonymous
Le cheval et moi sommes bon ami, quelques chevauchées ensemble déjà.
Il est coquin, mistral. Il aime jouer.
Mais comme moi aussi je ne peux lui en vouloir….
La cour et sa puanteur me tends les bras, à la longue, elle ou moi, nous ne pourrons faire autrement que de s’aimer, car là ou tout craint l’on ne peut que prendre en pleine face son propre bonheur. Mais l’été qui approche rends le fumet plus imposant, et le cœur au bord des lèvres je regrette Margency.

J’erre…

J’ai enfilé une tenue de spectacle toute en plume et en couleur.
Déjà, dans le décor, qui appelle a la tragédie, je ressemble à un petit oiseau tombé du nid.
Les vautours sont autour de moi, revêtus de leurs manteaux de misère, souffreteux gueux et arnaqueurs se pressent pour un sous ou deux.
Ma bourse est bien plate, je ne peux m’offrir le luxe de arpenter ses lieux, munie de trop d’argent.
Mais le petit oiseau, distribue un peu de pain.
Paradoxe.
Je suis l’oiseau triste. Ma lyre est en deuil, ma harpe chante la peur…
Et mon épée de comédie ne coupe que le beurre.
Joli carquois… flèche acérées mais pas cupide.
J’erre…
Le spectacle n’attend pas les arrangements aussi, j’ai bon espoir, mais sombre, je me méfie.
Car méfiance et errance cela rime, et que j’aime les bons mots bien choisi.
Droite et fière sur mon ami canasson, j’arrive au lieu dit.

J’erre…


L’ordre des plumes est à votre porte.
Toc ! toc ! toc. !
Les trois coups résonnent déjà !
Ne les entendez vous pas ?
L’ordre des plumes est à son ramage, ce que je suis a son plumage.
Commande à été faites, je viens pour les modalités du voyage…
Ouvrez donc, que je profite, d’un tout autre paysage.


C’est donc la que je jouerai entourée de rapaces, serres acérées…
Je souris, songeant à mon bec pointu…
Et que le ver n’est pas toujours celui qu’on pense.
Je souris, lèvres rougies, cela tranche avec le blanc plumage.


Comédia del Arte !
Est-ce l’entrée des Artistes ? Ouvrez donc. Car j’en suis.
Je suis la pour le … Mécène ? Il porte le nom plein de noirceur… D’une menace à peine voilée.
Sombre Espoir.


Dans l’errance, j’attends la suite, ou me poser, peut être un instant. Sécher mes ailes fatiguées.
---fromFRSombrespoir
Sombrespoir abandonnant l’homicide Azzedar Dulsaer pour le laisser aller vers les quartiers des membres se retourna vers la Sarrasine. S’attardant longtemps sur elle, il se rappela ce jour si lointain où il l’avait rencontré. C’était à l’époque des croisades et où Sombrespoir avait survécu au massacre de cette terrible embuscade… Errant dans l’immortel désert à la recherche d’un espoir de vie, il l’avait trouvé dans un hameau d’infidèles proche d’une oasis. C’est là qu’il l’avait vu tuer ces personnes… et qu’il l’avait adopté.

Sombrespoir suivit le regard de la Sarrasine afin de voir ce qu’elle observait, il repéra contre une colonne dans l’obscurité une silhouette familière et de surplus pas n’importe laquelle. Une paladine des plus loyales à la Horde Sanguinaire. Une qui lors de la terrible nuit à Tulbegh n’avait pas souillé son honneur et avait gardé fidélité envers son unique maître.

Lors de la disparition de Sombrespoir, son ancien bastion privé de son châtelain était tenu en intendance par une bande de politiciens nécessiteux qui se chamaillaient à savoir lequel allait être le plus influent dans les décisions. Ces prolétaires occupés à leurs disputes n’avaient même pas vu qu’un homme avait signé un contrat avec un tyran local, lui offrant des informations stratégiques pour envahir la citadelle en échange d’une place de premier conseiller.
Une fois cela fait, tout était allé très vite, l’armée adverse avait assiégé Tulbegh et avait pénétré la ville apportant massacre et pillage. La grande majorité des survivants avaient rejoint la cause du barbare lui jurant allégeance quand d’autres préféraient fuir par les passages souterrains avec une partie du trésor de la Horde. Mathie et la Sarrasine étaient de ceux là et elles permirent à Sombrespoir une fois celui-ci retrouvé, de pouvoir reconstruire un domaine et de continuer son œuvre inachevée. Certes les rangs s’étaient considérablement appauvris chez les sanguinaires, mais sur les membres restant, la plupart étaient des fidèles incontestés envers le maître.

Sombrespoir s’avança vers Mathie, souriant sous sa bauta en l’apercevant jouer avec sa lame. La fixant droit dans les yeux, il l’a pria de bien vouloir le suivre. Le trio se dirigea vers une alcôve sombre à l’abri des regards indiscrets où une table ronde accompagnée de ses fauteuils était installée. Une serveuse d’une peau pâle comme la neige avait préparé plusieurs verres, une bouteille d’eau ardente et un nécessaire à fumer. S’installant confortablement dans un des fauteuils Sombrespoir s’attarda sur la serveuse immobile, attendant l’ordre de disposer. La brune avait toute latitude pour remarquer des signes de sa crispation : sa mâchoire nouée ou encore sa manière de triturer ses doigts derrière son dos. La jeune servante portait un justaucorps de soie pourpre et une longue jupe droite, fendue sur tout le côté droit. La couture était particulièrement élégante et il fallut beaucoup de sang-froid à Sombrespoir pour éviter de caresser ses cuisses longues et bien dessinées ou pour détourner son regard de cette incitation à la luxure. Elle ne portait pas de chausses, une simple chaîne d’or décorait sa cheville droite qu’elle agitait de temps en temps d’une oscillation de son pied. Elle le regardait de ses grands yeux verts émeraude, semblant l’inciter à prendre la parole pour rompre le silence pesant. Sombrespoir lui fit un signe de sa main gantelet lui précisant qu’elle pouvait disposer. La femme ne se fit pas prier et retourna à ses occupations laissant un léger souffle parfumé dans l’alcôve.
- Vous pouvez-vous asseoir !

Remplissant trois verres d’armagnac, il continua : - Comme vous pouvez le constater, nous voilà depuis peu les maîtres de ce quartier et vous avez pu voir que les environs étaient tout aussi mouvementés qu’à Tulbegh où la milice oeuvrait.

Buvant une gorgée il enchaîna : La Cour des Miracles est un endroit très particulier où plusieurs coteries, clans et autres formes d’organisation résident. Je ne vous cache pas que notre arrivée a provoqué des tensions nous voyant comme un signe de terreur ou de prochaine guerre au sein de la cour… Effectivement ils n’ont pas tout à fait tort mais je pense qu’il serait malhabile pour nous de se lancer dans pareille entreprise sachant que nous disposons d’un mince effectif. C’est pour cela que j’ai pensé organiser prochainement une réception à Nazhror afin de détendre l’atmosphère...

Reposant son verre il continua – Simplement pour resserrer les liens entre les différents partis mais aussi pour montrer la richesse de notre domaine et sa protection renforcée. Cela permettra de donner réflexion à quelques désireux voulant mettre des bâtons dans les roues du réseau... et peut-être trouver des intérêts communs avec d'autres.

Le regard de Sombrespoir passa de Mathie à la Sarrasine attendant que l'une d'elle prenne la parole.
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---fromFRNeuf de Pique
Neuf de Pique posté patiemment devant l’entrée et accueillant à tour de rôle les visiteurs se retrouva soudainement face à une dame habillée d’un costume richement coloré et agrémenté de plusieurs plumes. * Quel est donc cet oiseau qui nous vient là ?*
Saluant la femme avec son large sourire faux de prédilection, Neuf de Trèfle la questionna.

"En quoi puis-je vous être utile madame et que nous vaut votre visite ?"

Neuf de Pique jeta un regard noir en direction de la porte où les sentinelles reluquaient l’étrangère et se forçaient à ne pas pouffer de rire. Fixant de nouveau son interlocutrice il attendit sa réponse.

"Vous souhaitez vous entretenir avec le maitre Sombrespoir ?

*décidément cet homme est très demandé*

"Je vais voir s'il peut répondre à votre requète, en attendant je vous invite à patienter dans la grande salle. N'hésitez pas à prendre vos aises..."

Neuf de Pique demanda à une serveuse où se trouvait Sombrespoir. Elle lui indiqua qu'il était en réunion avec Mathie et la Sarrasine dans une alcôve privée et sans guère hésiter, le responsable du personel s'y dirigea pour le prévenir qu'une dame souhaitait l'entretenir.

*Espérons qu'il discute seulement avec les deux femmes que je ne me retrouve pas mal à l'aise*
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---fromFREchidnaIX
Ah la douce odeur de la cour… Beaucoup l’aurait trouvé déplaisante, mais Echidna avait appris à l’apprécier à sa juste valeur… Mélange suave d’une odeur de mort, de pisse, d’excrément et détritus en tout genre…
Le nez au vent, elle marchait tranquillement donnant négligemment des coups de pieds aux quelques rats passant chercher nourriture dans les tas d’ordure qui jonchaient les bas côté des ruelles… Elle avait entendu dire que ces bestioles ramenaient toute sorte de maladies et qu’il était bon de s’en méfier… Elle n’aurait su dire si ces rumeurs étaient fondées, mais dans le doute, elle préférait les éviter…

Après quelque temps à déambuler dans le quartier qu’elle connaissait si bien, elle se décida à se rendre vers le lieu dont tout le monde parlait… Il fallait qu’elle se rende compte d’elle-même de ce qu’il était advenu de ses anciens employeurs… Le seigneur Sombrespoir était revenu d’après les rumeurs… Cette idée la fit sourire alors qu’elle accéléra l’allure, évitant au mieux les plaques boueuses qui aurait eu vite fait de la faire glisser et de la mettre dans une situation embarrassante… Arrivé au coin de la rue, elle vérifia son habillement… Toujours ces vieilles botes et ces légers vêtements troués par les intempéries et les mîtes… Heureusement, elle portait toujours sa cape maintenant devenue plus grise que noire, lui permettant de dissimuler son corps frêle… Elle n’osait imaginer l’odeur qu’elle devait porter sur le corps, ne sachant plus à quand remontait son dernier bain…

Elle haussa les épaules, peut être lui offrirai t-on un bain et de nouveau habits arrivée sur place, et tourna dans la rue… Elle faillit trébucher sur le corps d’un mendiant déjà à moitié décomposée, une blessure béante au niveau du front… pas de chance pour celui-ci se dit elle…
Elle gloussa en arrivant à hauteur de la porte, saluant d'un signe de tête les gardes qui surveillait l'entrée... D'un air distant et le plus naturel possible, elle essaya de feindre l'indifférence et d'entrer sans attendre la permission des gardes...
Elle esquissa une grimace lorsque que ceux ci se postèrent devant elle, et qu'elle se retrouva le nez devant le torse d'un des hommes... Elle leva la tête et sourit de toute ses dents au garde qui lui faisait face...


S’lut, c’est entrée libre ou c’est soirée privée ce soir ? Je suis la pour réclamer mon du, alors ce serai bien si tu pouvais me montrer le chemin…

Elle ajouta en voyant la mine renfrognée du garde :
"Je m’suis pas présentée, suis Echidna, une amie du seigneur Sombrespoir… "

Elle avait utilisé le terme « ami », en espérant que cela la ferai plus vite entrer à l’intérieur, bien qu’elle doute que ce terme qualifie bien les relations qu’elle entretenait avec lui… De même qu’elle n’était pas sure qu’il soit digne du titre de Seigneur, mais mieux valait montrer un peu de respect même si celui-ci n’était pas mérité en son sens, si elle voulait ne pas voir s’abattre sur elle les foudres de la Horde…
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