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[RP] Nauzhror le domaine de Sombrespoir

---fromFRLa Horde Sanguinaire
La sentinelle devant la double-porte de Nazhror toisa de la tête aux pieds la visiteuse dont l’aspect ressemblait plus aux gens qui s’entassaient dans les bas-fonds de la Cour des Miracles qu’aux personnes fréquentant l’établissement.
Le garde était un grand gaillard à la charpente massive, blond au visage sévère avec une cicatrice s’étendant de la tempe au menton. Une arme à n’en point douter qui aurait dû l’envoyer chez les morts.


Une amie du seigneur Sombrespoir ? Sans vouloir te vexer d’habitude le maître traîne avec des personnes comment dire… avec plus de valeur !

L’homme se frotta de la main une barbe naissante et raisonna un instant. Peut-être qu’il s’agissait d’une espionne en camouflage, il savait que la Horde Sanguinaire en avait plusieurs et il aurait été embêtant de se retrouver avec des problèmes sur le dos pour une histoire pareille. Offrant une grimace déconfite en signe d’approbation il lui dit :

Bien tu peux rentrer de toute manière tout le monde possédant de l’argent à le droit d’accès du moment… qu’il n’est pas armé. Et puis il n’y a pas de soirée privée aujourd’hui…

La sentinelle sourit s’approchant de la femme pour lui faire une fouille corporelle.

Ce ne sera l’affaire que d’une poignée de secondes ma petite dame… en espérant qu’on ne me demande pas de te renvoyer dehors. Je suis un pro lorsqu’il s’agit des coups de pied au cul. Ah ah ! ! !

Lui ouvrant la double-porte il termina :

Si tu veux voir Sombrespoir, tu n’as qu’à te renseigner auprès des personnes qualifiées.
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---fromFRCorum Llaw ereint
Voilà plusieurs mois que le Seigneur de Mortain n'était pas revenu mettre les pieds à la Cours... trop de mauvais souvenirs et de vaines promesses l'avait maintenu à distance, mais un étrange parchemin avait attiré son attention. Non pas que ce mot lui soit directement adressé, mais ce qu'on trouve dans les poches d'un mort peuvent parfois se révéler d'un curieux intéret. Ce manant, une fois mort, s'était révélé en fait être un homme de Sombrespoir, un soldat de la Horde Snaguinaire... Quel heureux hasard qui voulu que ce soit lui, Corum, qui le tue et trouve cette invitation... Il aurait pu etre tué par n'importe quel autre brigand désirant uniquement lui voler son or, mais non, il avait été tué par l'homme qui s'était vu à moitié mort, se vidant sur les dalles de la Citadelle de Tulbegh.

Le jeune homme aux cheveux blancs porta la main à son flanc, là où se situait la balafre que lui avait valu sa dernière visite à la Horde Sanguinaire. Mais il avait toujours été téméraire, même malgré les protestations de Koropith, son fidèle ami, qui lui avait rappelé le combat de Galicie et qui leur avait à chacun valu de froler une fois de plus inutilement la mort.

C'est pourquoi les deux hommes marchait aujourd'hui dans les rues de la Cours des Miracles. Corum se déplaçait calmement, comme s'il ne se rendait pas compte du lieu où il se trouvait, se déplaçait comme il se serait déplacer s'il avait été dans le chateau d'un petit noblion. Il avançait à visage découvert, laissant sa longue chevelure blonde tomber sur ses épaules, sa longue cape rouge foncé trainant sur les pavés souillés. Son campagnon contrastait par rapport à l'attitude décontracté de son Maistre, son capuchon noir retombant devant son visage, la main posé sur le manche de sa hache, son unique oeil se braquant sur chaque manant qui croisait sa route, prèt à lui sauter à la gorge s'il regardait le Seigneur de Mortain un peu trop longtemps à son goût.

Corum du se rendre compte que son partenaire n'était pas à l'aise car il se tourna vers lui en riant.


- Allons bon Koropith, ce n'est pas la première fois que tu viens faire un petit tour à la Cours.

- Je ne crains pas pour moi, mais pour vous mon Seigneur.

Cette dernière réplique arracha un rire à Corum.

- Ne t'inquiète donc pas pour moi, je ne suis pas une jeune fille que l'on doit protéger du premier maraud venu... Je suis encore apte à me défendre.

- Il ne s'agit pas de ça... Mais cet air vicié n'est pas très recommandable pour vos poumons malades, vous devriez vous ménager.

- Tu sais très bien que depuis que je prend le remède que m'a fait parvenir Edorion, mes quintes de toux sont moins nombreuses... Profite un peu de notre présence ici pour te détendre.

- Bien Maistre.

Malgré son assentiment, Koropith continua de regarder tous les passants comme s'il allait les égorger.

Corum n'y préta plus attention.

En arrivant à proximité de Nauzhor, le duo se fit interpelé par ce qui sembalit être une fille de joie, vue son allure et le lieu où elle se trouvait. Corum la jaugea du regard, elle était fort jolie. Koropith quant à lui était prèt à dégainé sa hache pour la tailler en pièce, mais Corum lui posa une main sur l'épaule et s'approcha de la demoiselle.


- Vous voulez un peu de compagnie mon Bon Seigneur ? Il fait plutôt frais ce soir, je pourrais m'arranger pour vous tenir chaud...

- Pourquoi pas... Accompagne moi d'abord, j'ai un rendez-vous, on pourra continuer cette discussion en toute intimité après.

La gamine fit la moue, mais lorsque Koropith lui lança une bourse pleine d'or elle ne se fit plus prié et s'accrocha au bras de Corum qui reprit sa route. Cependant, il fit la grimace et l'homme aux cheveux blancs la sentit trembler lorsqu'elle vit où il l'emmenait, mais il n'y fit pas attention et s'approcha des gardes postés devant la porte.

Le Seigneur de Mortain, écarta alors sa cape, lachant la jeune fille qui l'accompagnait, pour pouvoir dégraffer le ceinturon où pendait son épée longue. Il la tendit au garde en même temps que la miraculeuse lettre d'invitation.

Sans un mot, le garde les laissa passer tous les trois, une fois que Koropith eut accepté, non sans grogner de laisser au garde sa hache.

Cette fois-ci il réussirait à parler à Sombrespoir, dusse-t-il démonter cette masure pierre par pierre... et s'il remettait la main sur ce sergent qui avait pris l'oeil de son ami...

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ex-Procureur d'Anjou
ex-Bailli provisoire d'Anjou

---fromFREchidnaIX
Echidna se redressa de toute sa hauteur, vexée de la remarque désobligeante du garde à son égard...

"On t'as pas appris à te méfier des apparences à toi, j'suis bien plus importante que tu l’crois... "Elle esquissa un sourire en essayant de prendre un air digne de ceux que prennent les grandes Dames de la haute, la rendant certainement plus ridicule qu'autre chose...

"Pour ce qui est des armes, je les ai laissées dans mon manoir... " Elle gloussa, amusée par son trait d’humour mais se recula vivement lorsque l’homme s’approcha d’elle pour la fouiller, les traits grimaçants.

"Vas y doucement bonhomme, a voir ta tête et ton sourire, t’as pas l’air d’en toucher beaucoup des femmes, donc t’excite pas trop hein ! Et fait gaffe, j’ai des trucs précieux dans mes poches…"

Elle se laissa fouiller à contrecoeur puis tira la langue au garde avant de passer la porte.
En entrant dans la pièce enfumée, elle chercha du regard quelques visages familiers, sans succès… Soupirant, elle s’approcha du bar, tout en enfournant dans la bouche un bâton de réglisse tout droit sortit de son maigre décolleté… S’affalant sur un des tabourets, elle interpella une serveuse habillée de vêtements noirs moulant ses formes généreuses. Elle regarda la femme s’approcher, envieuse des ces formes qu’elle n’avait pas.


"Un verre de lait s’te plait…"

La serveuse écarquilla les yeux mais s’exécuta… Echidna scrutait les lieux tout en sirotant son verre de lait, attendant d’apercevoir un visage familier…

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---fromFRLa Sarrasine
Tentures sombres, protégeant des regards et des bruits.
Malgré l'invitation du maistre, la Sarrasine reste debout, sur le qui vive. Elle n'aime pas ces sièges curieux où les européens semblent se complaire. Chez elle, on s'assoit sur le sol ou on est debout.
D'un geste, elle refusa le verre d'alcool. Elle ne buvait pas de liquides impurs, et n'otait pas son voile en public.

Elle écoutait en silence, voulant être sûre de bien comprendre ce discours dans une langue dont elle avait encore du mal à saisir les nuances.


- Des tensions au sein de la cour ? Mais il y en a toujours voyons. Tous les prétextes sont bons pour que les bêtes s'entretuent. Mais je suis d'accord. Au milieu de bêtes sauvages, il est bon de démontrer sa force dès le départ.
Quant à renforcer des liens... je suppose que ça ne coute rien, mais qui dit liens dit souvent trahison. Enfin, nous verrons bien.
Et quand devrait avoir lieu cette petite réunion ?


[/i]
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---fromFRLe furet
Que de monde en ce moment…Les entrées se faisaient incessantes...Neuf étant occupé dans une salle voisine, il du se résoudre à faire ce pour quoi on le payé…La porte s’ouvrit. Il s’approcha du nouvel arrivant ou plutôt des…un homme accompagnait d’une drôle de garce et un valet…Le vieux s’approcha…Salua d’un geste de tête…

Bienvenue Messieurs, Dame…Messire…si vous voulez bien vous donner la peine d’entrée… D’un geste ample de la main il désigna le hall…

Bienvenu dans le domaine de mon Maistre. Il ne peut vous recevoir de suite, les affaires l’occupent fortement ces derniers temps…Allons entrez donc…Je vous laisse profiter des lieux et de leurs charmes…

Le vieux souriait tournant autour du trio…Les gestes mal assurés semblaient être désordonnés…Mais les années de service les avaient en réalité rendu réflexes. Il avait inspecté ni plus ni moins si les personnes avaient bel et bien étaient désarmées…Les gardes au dehors parfois distraits ne manquaient pas une occasion…Mais sait-on jamais…Le bruit de la présence du Maistre avait dû circuler dans les ruelles.

Puis je vous demander votre nom afin que je vous annonce à notre Seigneur et Maistre ?

Il n’eut pas fini de poser sa question, qu’il aperçu une femme ressemblant étrangement à celle que tenait par le bras le visiteur. Neuf s’en chargerait certainement…Si il n’était pas dans le coin…Il irait certainement la voir…La fille était jeune…et fraîche…Non visiblement elle était rien de cela…Malingre et salle…Que pouvait-elle bien faire ici…Elle n’était décidément pas présentable pour le Maistre et puis elle allait salir les sièges…Du ménage et donc du travail en plus. Il s’occuperait de son cas plus tard…Pour le moment s’agrippant à sa canne, il observait de nouveau le trio…Etrange cortège…Mais cela ne faisait que commencer.
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---fromFRCorum Llaw ereint
Corum effectua une légère révérence à l'homme qui était vraissemblablement un serviteur avant de prendre la parole.

- Bien le bonsoir vieil homme, je me nomme Corum de Mortain...

Le groupe allait s'éloigner afin de s'installer dans une alôve en attendant d'être reçu par le Maistre des lieux, lorsque Corum s'avisa d'une chose et fit demi tour pour se retrouver face au vieil homme.

- Messire, auriez vous la bonté de me prévenir lorsque Dame Mathie sera arrivée ? Dites lui qu'une vieille connaissance désire lui parler... Dites lui que Shaï'tan se ferait un plaisir de la revoir.

Sur un signe de son Maistre, Koropith lança une pièce d'or au Furet et suivit le Seigneur et sa garce dans un coin tranquil.

Une fois installer dans une alcôve, le trio commanda de quoi se raffraichir un peu. Koropith sortit une pipe de l'intérieur de sa cape et bourra le fourneau de sa pipe, alors que Corum était occupé à rire et à embrasser sa catin. Finalement, au bout de quelques instants, un petit nuage de fumer s'échappa de la bouche du Garde. Koropith continua de tirer sur le tuyau de sa pipe, surveillant les alentours et faisant tourner machinalement une petite fiole de liquide transparent sur la table.

Corum plaqua la fiole d'une coup du plat de la main porté sur la table et grogna entre ses dents.


- C'est pas le moment de faire mumuse avec ça !

L'air un peu honteux, Koropith baissa les yeux et rangea le récipient dans la doublure de sa cape.

- Bien Maistre.
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ex-Procureur d'Anjou
ex-Bailli provisoire d'Anjou

---fromFRAnonymous
J’étais entrée, comme une duchesse.
Maniérée au possible, j’aurais battu des ailes aussi.
N’est ce pas pour cela que j’étais venue ?

"Comédia, comédia, comédia del arte ! "


Oui votre sombre maître… Y aurait il un espoir ?

Mes mains mimant le mystère, mes petits doigts s’agitèrent, je sorti une carte de mon corsage. Ma poitrine tendait l’étoffe, timide, et sur la veine de mon cou battait mon médaillon d’Aristote.

9 de coupe. Image qui mène vers l’espérance…

Je la remets en place.
Comédienne, je suis.
Divertir, je fais, je ferai.
Mon masque couvrant mes traits, mon sourire ouvrant les portes.
Je pris place, agitant mes plumes, ramassant mes jupes volumineuses.
Les sourires s’agrandissaient sur mon passage…
N’est ce pas là le plus beau compliment que l’on puisse me faire ?

Un allégro cantatore, retourne la servante.


Xérès pour le petit oiseau chanteur, mais triste.

Je fais la moue.
La servante pouffe.
Chacun sa place.


Merci… merci… Ingénue soubrette !

Certes des oiseaux tels que moi, ce n’est pas tous les jours que l’on en voit....

...La vie est bien triste.

Je bois mon Xérès, mais le spectacle continue.
Mon petit bec m’ennuie, et la tête en arrière, je me dépatouille avec le verre, un tantinet trop grand, ou une tantinet trop petit.


Dur… dur, la vie d’Artiste !

Après quelques essais qui se voulaient infructueux, je sors ma petite paille en argent, entre mes doigts, l'air triomphant.

Je ne sors jamais sans maman pour me donner la becquée !

Nouveau rire dans l’ambiance.
Et croyez moi, il est bien plus dur pour moi de faire rire.
Que de faire pleurer.
---fromFRSombrespoir
Sombrespoir grimaça sous son masque, avec toutes ces histoires au sujet des modalités de Nazhror il en arrivait à oublier des choses primordiales comme le fait que la sarrasine ne boive pas d’alcool. Ne relevant pas son erreur il s’attarda plus longuement sur ses paroles.

- Trahison ? C’est mon affaire… Je compte rapidement instaurer un système de surveillance des membres de la horde afin d’enrayer les belliqueux susceptibles de vouloir entraver mes projets. Il termine son verre puis le repose – D’ailleurs à ce propos, une hiérarchie va être mise en place dans les prochains jours et je vous vois avec un avenir très prometteur à la Horde Sanguinaire…

Il se lève comme pour signaler que l’entrevue était terminée mais continua cependant.

- La soirée à Nazhror sera organisée en fin de semaine et je compte y convier les leaders des organisations de la Cour des Miracles et les personnes influentes… D’ailleurs Mathie tu me feras plaisir de mandater le Furet pour qu’il aille le plus vite possible prier la Cour des Miracles de venir à notre petite fête… et qu’il insiste lourdement sur la mauvaise image que serait un rejet de l’invitation…

Sombrespoir se tourna vers la sarrasine – J’ai une course de plusieurs jours à faire en Limousin. Je te donne trois heures pour apprêter mon coche et préparer les formalités… tu préviendras aussi Trez et Azzedar, ils viennent avec nous.
Mesdames il est temps que je délègue les responsabilités à Nazhror, je reviens en fin de semaine et je te nomme intendante en attendant mon retour Mathie ! Ne me déçois pas…

Le seigneur des sanguinaires s’éclipsa de l’alcôve retournant dans la salle principale.
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---fromFRLa Sarrasine
Elle acquiessa sans sans un mot, et s'écarta pour le laisser passer.
Une fois le maistre sorti, elle se tourna vers Mathie.


- La veuve, il faut que j'y aille.
Contente de t'avoir recroisée, et j'espère que bientôt nous chevaucheront à nouveau ensemble.


Elle posa la main sur son coeur, et s'inclina, puis, elle sortit à son tour, elle avait de l'ouvrage.
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---fromFREchidnaIX
Sirotant toujours son verre de lait, elle se mit à observer les lieux avec plus d'intérêt... Ces tentures rouge, cet aspect sombre, cette musique perpétuelle, ce mobilier richement décoré... cela lui rappelait vaguement quelque chose, un autre endroit, d'un ancien temps... coïncidence... ou pas... elle n'aurait su le dire... Mais cette pensée la fit toutefois sourire...

Faisant le tour des personnes présentes, elle remarqua un étrange trio composé d’un homme qui devait être le chef suivit de son valet et d’une… d’une dame pas très… vêtue… Se demandant comment cette Dame pouvait se promener ainsi sans gêne, elle tourna son regard vers une autre Dame vêtue de volumineuses jupes, qui apparemment faisait rire beaucoup de monde autour d’elle… Prenant son verre en main, elle se leva de son tabouret et s’en rapprocha discrètement histoire d’entendre ce qu’elle disait… Et finalement, n’y compris rien du tout… Une artiste peut être ?
Elle haussa les épaules et après avoir arpenté la pièce, choisit un large fauteuil d’apparence fort confortable pour s’asseoir et se détendre…

Reposant son verre sur la table basse qui se situait à proximité, elle posa négligemment ses bottes dessus, et recommença à suçoter son bâton de réglisse tout en se demandant à quoi rimait tout cela… Elle était venue en ce lieu afin d’être payée comme il se doit, mais il semblait bien que personne ici n’avait remarqué sa présence à part peut être ce vieillard qui l’avait regardé d’un air bizarre tout à l’heure…

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---fromFRNeuf de Pique
Neuf de Pique arriva à hauteur de la tenture quand soudain Sombrespoir se retrouva face à lui. Le responsable du personnel se courba bien bas priant le maître de bien vouloir l’écouter.

" Mon Maistre vous êtes de nouveau demandé et par une dame masquée cette fois se disant de la Commedia dell'arte ! Dois-je la faire venir ? "

Neuf de Pique patienta attendant la réponse de Sombrespoir. Décidément il y avait beaucoup de visites ces derniers temps... et le travail n'allait pas manquer.
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---fromFRAzar
Tu étais enfin arrivé à destination. La Cour des Miracles était l’endroit qu’on t’avait indiqué, la nouvelle demeure de l’Horde Sanguinaire, ta nouvelle demeure, le repaire des assassins les plus délicats et avides de sang que jamais l’histoire eu connu. Ces assassins, jadis templiers, comme toi, qui avaient du quitter leur citadelle après l’invasion de l’ennemi.
Tu étais arrivé après les autres, des affaires t’avaient retenu ailleurs dans le Royaume de France. Des affaires qui faisaient qu’à présent tu portes à ton flanc une bourse bien garni de pièces trébuchantes.

Ton cheval galopait et seul le son de ses sabots semblait s’entendre quand les ruelles n’étaient pas des plaines de boue. Tu attirais l’attention de tous, des passants comme des habitués, tous te regardaient puis s’effaçaient sous ton passage, sans jamais pouvoir remarquer ton visage encapuchonné. Tu étais une Ombre qui passait par tout semant la peur dans tous les cœurs. Tu étais Azar, l’ancien templier, le serviteur de l’Horde Sanguinaire, l’homme de main de Sombrespoir.

Ton cheval filait, depuis Tulbegh jusqu’à Paris, puis vers un quartier plus précis. Ta seule crainte était de ne pas trouver la maison qui était ton but, de ne pas trouver le Sombre Nauzhror.

Bientôt toute crainte fut effacée. ‘Une maison plus grande que les autres, une bâtisse plus sinistre que tout ce que tu aura vu dans ton voyage, une musique lugubre audible seulement pour ceux qui veulent l’entendre’, voila ce qu’on t’avait dit, et voila ce que tu sentais à cet instant. Tu entendais un murmure, ce soir c’était un clavecin qui jouait une mélodie morbide. Re… sol… si… la… sol.
Tu descendis de ta monture, une belle monture noire, grande et fière, avec un regard sombre. Tout était sombre autour de toi, tu étais sombre aussi, avec ta longue cape noire et ton regard d’éphèbe, froid et perçant.
Tu fis quelques pas fermes vers la porte, tenant la bride de ta monture, Eztelle. Tu étais grand, avec un corps svelte, un dos droit et des membres musclés mais fins. En tout cas, c’est ce qu’on devinait à l’intérieur de cette cape qui était une ombre t’entourant de mils mystères.

Tu te posas devant la porte, là, il y avait Neuf de Pique. Tu le connaissais, tu connaissais presque tout le monde ici, et ils te connaissaient. Tu étais de l’Horde Sanguinaire depuis ces débuts, tu étais souvent ou il fallait l’être, à Tulbegh, et si tu étais là, ce soir là, ce n’était peut-être pas par hasard.

D’un geste lent et mesuré, t’assurant que il n’y avait personne de non désiré aux alentours outre ces manants affreux qui pestaient l’endroit et desquels tu pensais bien te débarrasser bientôt, tu descendis ta capuche, dévoilant tes traits fins, délicats, beaux, très beaux et séduisants, mais froids, très froids, arrogants et indifférant.
Tes lèvres formèrent un sourire, mais pas un de ces sourires ironiques qui étaient tes habitués, sinon un sourire qui saluait le gardien de la porte, qui t’avait surement reconnu.

Neuf de Piques…

Tu remis une mèche de tes longs cheveux qui s’était aventurée sur ton visage, en place

Peut tu prévenir Sombrespoir que le chevalier Azar est enfin arrivé?

Ta main se promenait nonchalamment sur le pommeau de ton épée, qui n’était pas ta seule arme, et ton regard explorait encore l’endroit, détaillant chaque détail. Tu attendais que ton camarade accomplisse son devoir de garde, mais avant, tu l’arrêtas avec une question.

Qui est à… la maison?

Tes lèvres sourirent amusés et moqueuses. Maison, oui, et quelle maison!

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Rien n'est fait sans une touche d'Azar
---fromFRLe furet
Le vieux ne retint que le tintement de l’or…Ses yeux s’écarquillèrent…Le Maistre le payait déjà grandement, mais les pourboires ne lui déplaisait pas surtout lorsqu’ils étaient fait d’un métal jaunis…Le nom de cet homme…Corum de Mortain…Un signe de tête amicale… L’homme et ses deux compagnons allèrent s’installer dans une alcôve...La jeune Mathie était avec le Maistre…En grande discussion très certainement…a peine pensait-il à cela qu’il aperçu le Maistre sortir d’une alcôve. La réunion devait avoir aboutie…Neuf de pique se précipita…Le vieux attendit…Le dénommé Corum allait devoir patienté encore un peu…Il pouvait toujours aller trouver Mahie pour lui annoncer son arrivée…Il s’approcha du trio et annonça sur un ton d’excuse.

Mathie est déjà…En discussion avec le Maistre, je vais la trouver pour vous annoncer…Patienter encore un peu…

Un signe de tête, un sourire dissimulé par les rides, et le vieillard repart de nouveau…Mathie devait être avec la Sarrasine…Ce fût en effet le cas…Soulevant le rideau, il aperçut les deux femmes…salutation de politesse…légère courbette…La sarrasine se retirait. Un sourire amicale...

Dame Mathie, un de vos anciens amis vient de pénétrer dans le domaine…Il m’a dit de venir vous trouver…Il m’a dit de vous dire que Shaï'tan se ferait un plaisir de vous revoir…

Ne laissant pas la place pour les mots de la jeune femme, il poursuivit

L’homme se trouve dans une des alcôves un peu après celle-ci…Je peux vous guider si vous le souhaité…Mais l’homme est bien accompagné…Je veux dire qu’il a de quoi patienter encore un peu si vous voyez ce que je veux dire.

Je me tiens à votre disposition…

Sur ces derniers mots, il recula de quelques pas…Le rideau retomba sur la jeune femme…Il resta là à veiller.
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---fromFRSombrespoir
Sombrespoir abandonnant sa réunion en petit comité se retrouva devant Neuf de Pique lui annonçant que des nouvelles personnes souhaitaient l’entretenir. Décidément, les visites étaient monnaie courante aujourd’hui et Sombrespoir commençait à fatiguer… pensant déjà à la longue route au Limousin où il allait pouvoir se détendre seul dans son coche.

Replaçant d’une main soigneuse son tricorne sur sa tête, et respirant longuement sous sa bauta, Sombrespoir se dirigea vers cette étrange femme se disant appartenir à la commedia dell’Arte. Souriant naturellement en l’apercevant, le seigneur de la horde s’inclina respectueusement effectuant un baise main à cette muse inconnue. – Mes salutations délicate et éclatante dame, qu’elle est donc la raison d’une visite en mon domaine d’une fille de la Commedia dell'arte ? Aurais-je froisser de je ne sais quelle manière le sage Pantalone ?

Sombrespoir pria la dame masquée de bien vouloir le suivre vers une petite alcôve privée. – Je connais très bien vos jeux de scène pour les avoir admiré à San Marco en compagnie de Francesco Foscari en l'an 1452 lors du carnaval. Une lointaine époque où on pouvait fasciner et plaire aux promisses des jeunes ducs arrogants sans aucune crainte d'être reconnu...

Ils pénétrèrent dans un petit fumoir, Sombrespoir invita la dame à s’asseoir sur une longue méridienne à la teinte pourpre où plusieurs coussins sombres étaient disposés.
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---fromFRAëlys Ó Domhnaill
Paris... Enfin Paris.
Nouveau pays, nouvelle vie. Nouvelle pas tant que cela. Elle ne compte pas changer sa nature démoniaque et luxurieuse. Il lui faut juste trouver un nouveau Maîstre qui la prendra sous son aile et auquel elle offrira ses compétences, tout en les développant. Avec ses dix neuf printemps au compteur, elle a encore tant de choses a apprendre. Et la demoiselle a soif d'apprendre... et de faire le mal, toujours plus.

Ses bottes claquent sur les pavés noirs de la Cour, puante, sale, écoeurante. Les cadavres pourissent sous les regards indifférents. Cela lui plait. Une chose l'agace toutefois, la vermine y est nombreuse. Chaque passant qu'elle croise, elle le détaille discretement. Soupire. Ils sont juste bons à finir dans des soirées barbares, soirées qu'elle se plaisait à organiser dans sa Dublin natale, et lors desquelles elle se débarassait des esclaves vieux ou malades et qu'elle ne saurait vendre. Nostalgie... cela lui manque. Mais il y en aura d'autres. Ho que oui. Elle se fera une place dans les recoins sombres de la capitale françoise.
Tandis qu'elle avance au hasard des rues, quelques mendiants osent venir la troubler, quémandant quelques pieces. Ils ne recoivent qu'insultes et coups virulents. Son argent n'est dédié qu'à son plaisir... Un vagabond perd la vie. Elle aurait joui de voir son sang couler, il n'en est rien. Cible de faible valeur... Elle vaut mieux que cela.

Sans savoir ou, elle avance, jusqu'a ce qu'elle décide de faire une pause dans ce qui ressemble a une taverne. Le vin est infect, mais c'est mieux que rien. Et puis rien de tel pour récuperer quelques renseignements sur des Couriens influents.
Sombrespoir... ce nom lui vient à l'oreille comme une douce caresse. Nom intrigant. Attirant aussi. Elle veut en savoir plus. Peut etre sera t il son nouveau Maîstre? Il lui faut décrocher audience et fera tout pour le convaincre. Quelques deniers jeter en vrac sur la table sale, et voila l'Irlandaise de nouveau à parcourir les rues à la recherche du Grand Maîstre de la Horde.

Il ne fut pas long a trouver. Du moins son domaine. Ses pas s'arrete lorsque ce dressent devant elle les lourdes portes de Nauzhror. Un sourire se dessine sur son visage aux traits enfantins.. Une étrange impression la parcourt. Ce domaine sera son nouvel abri... c'est ainsi qu'elle en décide. Elle s'avance lentement pret des gardes, démarche féline et sure d'elle. D'un geste lent elle retire sa cape, laissant deviner ses formes aguicheuses, une dague accrochée à la cuisse droite et une petite besace de cuir qui renferme sa fortune.

Voyez... je ne suis pas la en ennemie.... pour gage, je vous confie ma dague...
Je viens juste... espérer une audience avec votre Maistre...

L'accente est léger et chantant, trahissant sa condition d'étangère. Délicatement elle leur tend son arme. Elle n'est pas ennemie et ne veut pas l'etre. Son regard planté dans celui du premier homme, elle attend. S'ils ont des questions elle y répondra.
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