---fromFRAnonymous
Rappel
Elle est sortie de la taverne de la Harpe, elle a couru, au plus vite, bousculant, poussant, criant après les badauds restés plantés là, à regarder le feu ravager la Cour.
La rue...elle court, espérant que les hommes de la Horde la suive, elle court, plus vite que l'enfer sur terre !
Un enfant passe devant elle, elle tente de l'éviter, il est sorti de nulle part, elle va le renverser, marcher sur lui. Un enfant...Elle prend appui sur un étal, tape une battue et saute au-dessus du gosse qui a roulé devant elle. Elle ne se retourne pas mais entend le gosse se mettre à hurler. De peur ? Ou alors quelqu'un d'autre l'a faucher en pleine course.
Elle court, tourne à gauche, le feu avance, il semble venir de toutes parts.
Ce n'est pas un feu accidentel ! Trop de lieux qui brûlent dans des directions opposées. Feu d'hommes, pourquoi ? Un crime à cacher, un vol à nettoyer ?
Ca commence à hurler de partout.
Elle court, le souffle devient court, les armes sont lourdes, la cuirasse aussi.
Droite, au fond de la cour, là, Nauzhror !
Le feu arrive droit devant, il faut aller plus vite !
Le feu ne meurt que par lui-même.
Elle se retourne, crie aux hommes qui la suivent :
Le feu ne meurt que par lui-même !
Vont-ils comprendre ? Vont-ils savoir ce qu'il faut faire ?
Elle ne peut pas s'arrêter et le faire elle-même !
Il faut qu'elle aille au sanctuaire et qu'elle le prenne !
Elle enfonce la lourde porte du repère de Nauzhror, sans se soucier de rien.
Elle prend un escalier qui tourne, qui tourne, qui tourne, et qui descend, qui descend...Elle halète, respire difficilement, la course, l'angoisse la prennent au cou ! Il faut faire vite !
Là, le sanctuaire de Baphomet ! Elle y est !
La porte vole, la petite pièce est noire, pas un seul rai de lumière.
La Veuve avance, cherche l'autel, le pousse violemment pour le déplacer. Il bouge, quelques centimètres, juste pour passer une main entre deux dalles écartées, dans le sol.
Elle est sortie de la taverne de la Harpe, elle a couru, au plus vite, bousculant, poussant, criant après les badauds restés plantés là, à regarder le feu ravager la Cour.
La rue...elle court, espérant que les hommes de la Horde la suive, elle court, plus vite que l'enfer sur terre !
Un enfant passe devant elle, elle tente de l'éviter, il est sorti de nulle part, elle va le renverser, marcher sur lui. Un enfant...Elle prend appui sur un étal, tape une battue et saute au-dessus du gosse qui a roulé devant elle. Elle ne se retourne pas mais entend le gosse se mettre à hurler. De peur ? Ou alors quelqu'un d'autre l'a faucher en pleine course.
Elle court, tourne à gauche, le feu avance, il semble venir de toutes parts.
Ce n'est pas un feu accidentel ! Trop de lieux qui brûlent dans des directions opposées. Feu d'hommes, pourquoi ? Un crime à cacher, un vol à nettoyer ?
Ca commence à hurler de partout.
Elle court, le souffle devient court, les armes sont lourdes, la cuirasse aussi.
Droite, au fond de la cour, là, Nauzhror !
Le feu arrive droit devant, il faut aller plus vite !
Le feu ne meurt que par lui-même.
Elle se retourne, crie aux hommes qui la suivent :
Le feu ne meurt que par lui-même !
Vont-ils comprendre ? Vont-ils savoir ce qu'il faut faire ?
Elle ne peut pas s'arrêter et le faire elle-même !
Il faut qu'elle aille au sanctuaire et qu'elle le prenne !
Elle enfonce la lourde porte du repère de Nauzhror, sans se soucier de rien.
Elle prend un escalier qui tourne, qui tourne, qui tourne, et qui descend, qui descend...Elle halète, respire difficilement, la course, l'angoisse la prennent au cou ! Il faut faire vite !
Là, le sanctuaire de Baphomet ! Elle y est !
La porte vole, la petite pièce est noire, pas un seul rai de lumière.
La Veuve avance, cherche l'autel, le pousse violemment pour le déplacer. Il bouge, quelques centimètres, juste pour passer une main entre deux dalles écartées, dans le sol.