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[RP] Nauzhror le domaine de Sombrespoir

---fromFRAnonymous
Lorsque la Sarrasine s'approcha d'elle, Mathie sourit.
Elle ne faisait pas souvent confiance, raison pour laquelle elle vivait encore !
Mais avec cette femme, elle se sentait en sécurité.
Bonjour l'Infidèle. Heureuse de te revoir.
Elle rengaina sa lame lorsque le Maître approcha.
Elle le salua d'un signe de tête et le suivit, avec la Sarrasine.

Arrivés dans une alcove, le Maître leur parla de la Cour et d'alliances et de tensions...Il servit à boire. La Veuve s'assit, regardant l'Infidèle en souriant, elle leva son verre dans sa direction, sans mot dire.
Elle écouta encore, sans répondre.
Elle aquiesça simplement d'un signe de tête aux ordres donnés.
Elle ouvrit la bouche seulement pour saluer la femme voilée.
A bientôt.

Elle avait écouté mais elle n'aimait pas la Cour des Miracles ! Il y avait ici, bien trop de gens, bien plus qu'à Tulberg où on ne pouvait entrer sans se frotter aux gardes.

Elle était perdue dans se spensées lorsque l'homme qu'elle avait vu, à l'entrée entra et lui annonça la venue de Shaï'tan.
Qui donc était ce vieux qui osait ainsi se présenter devant elle ?
Avant qu'elle puisse lui parler, il était reparti !

La Veuve eut un geste rageur de la main qu'elle porta à son épée avant de sortir de l'alcôve pour retrouver le viel homme.

Qui es-tu, toi ? Que fais-tu ici ?

Tu me parles de Shaï'tan, où est-il ?

Ohhh, elle lui ferait bien boire une lapée des potions de Shaï'tan, à ce vieux !
Réponds et conduis-moi à lui !
La veuve fit un signe de tête vif et bref au viel homme pour le sommer de s'exécuter.
---fromFRLa Horde Sanguinaire
La grand blond surveillant la porte toisa la nouvelle venue d’un regard aguicheur. Lançant un petit regard à son compagnon posté derrière lui il lui murmura de façon à ce que la jeune femme n’entende pas. – Je sais pas ce qu’elles lui veulent tous à Sombrespoir… ça doit être un rude bon coup !
Les deux gardes pouffèrent dans un rire gras avant de reprendre une attitude sérieuse.

- Bien nous gardons votre dague donc, vous pourrez l’avoir de nouveau à votre sortie… Bienvenue à Nauzhror ! Pour l’audience avec le maître, demandez à l’intérieur, vous trouverez bien quelqu’un qui vous y conduira.

Le second lascar ouvrit l’imposante double-double laissant la dame se glisser dans l’enceinte si particulière de Nazhror. La voyant marcher dans le long couloir qui débouchait sur la grande salle, les deux sentinelles se laissèrent imaginer des vues libidineuses sur le déhanché de la nouvelle. – Si tu veux mon avis, c’est le genre de garce à en redemander après y être passée sous trois mâles en même temps Ah ah !!! – T’as vu son regard ? - A geler sur place !

Remarquant un mendiant qui écoutait discrètement la conversation, le grand blond s’exécuta à lui administrer une belle dérouillée. – Alors on espionne animal ? Prends ça dans tes ratiches !

Le malheureux prit ses jambes à son cou...
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---fromFRLa Sarrasine
Le Maistre s'était à nouveau éclipsé dans une alcôve, avec une femme.
Connaissant ses gouts, elle avait préféré ne pas écarter le rideau, elle montait la garde devant, attentive au moindre son qui pouvait filtrer et observant les aller et venues des personnes dans la grande salle.

Elle avait exécuté les ordres. Dehors, le coche attendait, sous bonne garde.
La salle s'emplissait progressivement.
Anciennes connaissances, ou non.

L'infidèle ne put s'empêcher de remarquer qu'une majorité de femmes arrivaient à l'accueil du maistre. Ca l'amusait. Les femmes d'ici semblaient inconsciemment attirées par le côté sombre, mais venaient masquées et cachées. Chez elle, c'était plutôt l'inverse qui se produisait. Les femmes ne sortaient que voilées et surveillées, et les voiles tombaient dans la recherche du plaisir et de l'ivresse des chances.

Ces réflexions la ramenèrent vers son pays, le désert et le sable des environs de la ville sainte.
Elle revoyait le campement de nomades de son enfance. La rudesse des gens, la domination des hommes. Les lois du désert étaient rudes et les hommes inflexibles.
Elle se rappelait de tout cela. Des pleurs de sa mère au petit matin, quand son père avait passé la nuit dans sa tente. Des regards effrayés de ses soeurs, le jour où la famille de leur nouvel époux était venue les chercher.

C'était loin tout ça, à présent. Une nuit, son destin avait basculé, et sa vie avait pris un autre chemin. Elle avait brisé les chaines imposées par sa naissance, et en avait librement consenti d'autres.


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---fromFRLe furet
La femme semblait nerveuse et fort en colère…Le vieil homme multipliant les courbettes…il se moquait de réactions qu’il pouvait parfois provoquer…Son caractère grincheux ne l’avait jamais quitté…Mais cette femme semblait avoir de l’influence sur le Maistre…Il valait mieux être en bons termes avec elle si il ne voulait pas perdre cette gracieuse place…Gracieuse par le confort et les écus d’or…Il pouvait encor sentir la sensation de l’écu d’or qu’on venait de lui donner...L’heure des présentations…

B’jour… Une nouvelle courbette…Je me présente…On me nomme le Furet, valet et serviteur de ces lieux…Mon Maistre, le seigneur Sombrespoir m’a engagé lors de son passage dans les ruelles du quartier…Je suis donc sous ses ordres, et chargé de lui obéir. Je dois également traiter les visiteurs comme mes propres maîtres…Aussi je dois obéir à vos souhaits. Une dernière grimace semblant évoquer un sourire…Un grand geste de son bras pour lui indiquer la direction à prendre…

Votre homme se trouve dans l’alcôve…Par ici…Suivez moi… il s’exécuta donc…Quelques pas suffirent…Sa canne frappant le sol durement…Une longue tenture…De légers rires s’en échappés…

C’est ici…Puis je vous laisser ou avez-vous encore besoin de moi ? Le Furet pour vous servir… Dernière courbette…Il resta dans cette position…signe de soumission humiliant pour un homme de son âge…Sa place était à ce prix.
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---fromFRAëlys Ó Domhnaill
C'est d'un air satisfait que la demoiselle regarde la grande porte s'ouvrir. Première barrière franchie. Ce n'était point la plus difficile. Le plus dur à présent va être de trouver le Maîstre du Domaine et qu'il réponde à sa requête. Favorablement bien sûr... Défi de taille. L'homme ne doit pas être facile à approcher. Qu'importe, cela ne fait qu'accroisser sa volonté.

Avant d'entamer le chemin censé la mener à l'intérieur, elle ne peut s'empêcher de s'arrêter prêt du soldat au cheveux blonds, glissant avec provocation sa main sur son postérieur.

- Prenez en soin... j'y tiens...
Le ton est murmure suave. L'Irlandaise est aguicheuse. Les regards des autres elle s'en moque éperduement. Elle assume parfaitement son penchant pour le charnel. La Vie est si courte... Pourquoi donc ne pas en profiter?... Attention toutefois à l'amant qui ne la comblerait pas. La belle n'a aucune pitié...

La démarche féline et les hanches au rythme insolent, Aëlys se décide à rentrer. Une fois franchi le long couloir sombre, elle observe discretement les gens qui vont et viennent dans la grande salle, tout en surveillant ses arrières. Elle n'a peut etre plus son arme, mais elle loin d'etre sans défense... Garre à celui qui la prendrait pour une poupée facile.
Les hommes et les femmes qui vont et viennent l'intriguent. Il n'y avait pas tant de monde dans le domaine réservé du Maîstre des Quartiers Sombres de Dublin. Les affaires se réglaient à l'abri des oreilles indiscretes. Mais ces gens là n'ont pas l'air de s'adonner à la malversation. Tres certainement sont-ils ici pour lecher les bottes du Maîstre de la Horde pour qu'il leur épargne la vie? Pathétique...
Pourtant cet endroit lui plait. Tout est sombre, tout est morbide. Une odeur de mal regne, lui chatouillant agréablement les narines. Et ce luxe lui rapelle celui dans lequel elle a vécu et qu'elle espere bien retrouver. La demoiselle est peut etre jeune, mais elle a ses habitudes... Tout dépendra toutefois de Sombrespoir.

S'arrêtant dans un coin, elle cherche un éventuel serviteur qui pourrait l'exaucer. Mais comment les reconnaitre au milieu de toute cette foule d'imbéciles? Cela commence à l'agacer. L'Irlandaise n'est pas patiente. C'est un exercice auquel elle n'a jamais aimé se plier. Mais là elle n'a guere le choix. Epreuve infernale à souhait. Elle reprend sa marche, promenant son regard bleu terrifiant sur les gens qu'elle croise. Finalement elle se décide, attrapant par le col de sa chemise de mauvaise qualité un badaud qui la frole. Le poussant violemment contre un mur, elle le maintient à sa merci à l'aide de son bras droit, dont l'avant est judicieusement posé au niveau de son cou. Une mauvaise réponse, et l'arrivée d'air se coupera....

- Je souhaites rencontrer le Maîstre Sombrespoir.... Dis moi ou je peux le trouver...
- Je.... je sais pas moi.... faut... faut d'mander à Neuf... de Pique.... pitié...

L'homme tremble. La jeune fille n'a pas l'air commode. Non elle ne l'est pas vraiment. Legerement énervée, Aëlys relache sa proie, non sans lui avoir brisé le nez d'un magistral coup de coude. N'ayant aucune attention pour le pauvre homme au faciès refait, elle s'en retourne à la chasse.
- Je cherche... un certain Neuf... de Pique...
---fromFRNeuf de Pique
Neuf de Pique laissant Sombrespoir se diriger vers un endroit privé avec la dame masquée fut soudainement surpris par un fait. Là, à quelques pas de lui, une femme avait administré un violent coup de coude à un visiteur des lieux. Neuf de Pique s’empressa d’aller proche de l’action afin d’intervenir.

" S’il vous plait, il y a des principes et règles ici, si vous souhaitez converser de cette manière dirigez-vous vers une salle privée… "

Neuf de Pique observa le nez ensanglanté de l’homme.

" Messire je crois qu’il va falloir vous faire soigner… "

Il se tourna vers la guerrière inconnue et il s’exclama :

" Puis-je être d’une quelconque aide pour vous madame ? Désirez-vous boire quelque chose ? "
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---fromFRAnonymous
Mathie considéra l'homme qui lui dit s'appeler le Furet d'un oeil suspicieux.
Pour avoir mérité un tel nom, il devait fureter pas mal ! Cette pensée la fit sourire tandis qu'elle indiquait d'un geste qu'elle le suivait jusqu'à Shaï'tan.
Si le Maître l'avait engagé, c'est qu'il avait confiance en lui. Mais Mathie ne faisait jamais confiance.

Arrivés devant une des nombreuses alcôves, le Furet s'arrêta et indiqua que Shaï'tan était là.
La Veuve acquiesça.
Mais elle rattrapa le vieux par le bras, le releva et l'attira près d'elle.
Ses yeux plongèrent dans les siens et son regard bleu acier tenta d'y déchiffrer un quelconque sentiment.

J'ai besoin de tes services, le vieux !
Le Maître veut que tu fasses prévenir, partout, à toute cette Cour qu'on dit miraculeuse qu'il attend tout le monde à la fête qu'il donnera bientôt, ici, même ! Dis-leur que leur absence sera considérée comme un affront au Maître !

Une pression sur son bras accentua les paroles de Mathie.
Elle relâcha alors le Furet qui vacilla sur ses jambes, reprenant équilibre sur sa cane.

Va ! Et fais en sorte qu'ils viennent, tous ! Sinon, tu auras à faire à moi !
Le Maître avait parlé, elle voulait qu'il en soit ainsi !
Il l'avait nommée intendante, elle serait à la hauteur !

Avant que le Furet ne puisse piper mot, elle soulevait déjà la tenture d'où s'échappaient des murmures.

Il fallu quelques secondes à ses yeux pour s'habituer à la pénombre de laquelle se dessinaient des silhouettes.
Elle pesta à nouveau sur ce lieu qui décidément, laissait la part belle aux coins sombres et trop dangereux !

Mais, elle aperçut l'homme aux cheveux blancs.
Elle sourit tout en jetant un coup d'oeil aux gens avec lui.



Bonjour cher Prince !
Quelle joie de vous revoir, en ce lieu.
Vous vouliez me voir ?

Plantée sur ses pieds de façon à voir tous les occupants de l'alcôve, la main sur le pommeau de son épée, la Veuve dévisagea le Prince.
---fromFRAzar
La Porte s’est ouverte à ton simple nom. Azar, oui, on te connaît ici, du moins, ceux qui on connu Tulbegh, ce qui n’est pas le cas pour tous. Tu à remarqué un blond, parmi les gardes, tu ne l’avais jamais vu. Surement une nouvelle recrue de Sombrespoir, comme il fait souvent. D’ailleurs, cet homme était imposant e avait vraiment une mine de garde, le Maistre faisait toujours les bons choix.

Entré, Neuf de Pique t’avait salué. Il irait prévenir Sombrespoir dès que possible. Il n’avait pu t’informer qui était là, puisque tout le monde venait et partait et qu’il avait perdu le compte, mais tu ne t’en faisais pas, tu allais bien trouver quelqu’un de ta connaissance, ou pas, avec qui échanger quelques mots.

Tu observas les lieux. Sombres comme avaient toujours était les abris de l’Horde Sanguinaire, le clavecin jouait encore, quelque part, et envahissait l’endroit de sa musique lugubre et pleine de mauvais présages. Et pourtant douce, si douce. Tu aimais la musique, c’était quelque chose que tu ne pouvais t’empêcher de chérir, tu avait une fine ouïe et jouais toi-même plusieurs instruments, dans ce ton mélancolique et noir.

Tu te dirigeais vers la table basse ou tu avais repéré nombres objets intéressants pour fumer nombres herbes exquises.
Un bruit te fit tourner lentement la tête pour observer calmement un homme faire face à une femme. Un sourire se dessina sur ton visage, amusé. Tu pris ta cape et tu la laissas tomber sur un canapé, puis tes longs doigts allèrent chercher une pipe ou tu mis un peu de tabac après l’avoir reniflé.
Sur la table tu trouvas aussi un briquet de silex et avec tu allumas ta pipe et tu commenças à fumer. Une pipe fine, discrète, et un tabac délicieux et doux, parfait pour commencer, sachant déjà que les prochaines fumées que tu laisserais sortir de tes lèvres seraient de quelque chose bien plus fort.

Intéressé tu regardais la femme qui était entrée parler à Neuf de Pique. Tu les approchas glissant sur la terre, flottant dans cette ambiance envoutante et si dangereuse.
Enfin tu lui fis face et tu plongeais tes yeux dans l’océan de son regard, puis tu t’inclinas, lentement, pour aller rechercher sa main et y déposer un instant tes lèvres.

Madame, enchanté

Tu l’avais entendue parler, et son accent était celui d’une étrangère. Ses traits aussi, d’ailleurs, étaient marqués par une beauté rare et cruelle. Tes lèvres à toi formèrent un sourire mystérieux tandis que ton regard la couvait et la scrutait, caressant toutes ses formes généreuses et son visage plaisant.

D’un seul geste brusque, tu ordonnas a celui qui venait de se prendre une raclée, de partir, et celui-ci déguerpit sans hésitation, surement ravit de pouvoir enfin quitter cette compagnie douteuse.

Tu plongeas tes yeux dans les siens, mais tes mots, plus forts, s’adressèrent à l’homme qui introduisait auprès de Sombrespoir toutes ses visites.

Neuf de Piques, va, préviens le Maistre qu’une belle dame attends auprès de moi à le rencontrer

C’était une demande, presque un ordre mais pas encore. Tu tenais à ce que Sombrespoir sache ton arrivée, et Neuf de Pique devrait déjà être entrain de le prévenir, et la compagnie d’une si intéressante femme t’intriguait.

Ta voix, toujours aussi cordiale et glaciale, mais si sure d’elle-même, recommença un doux murmure, adressé donc a l’étrangère.

Entre-temps, ma chère, venez, je vais vous faire goutter un vin que vous ne serait pas prête a oublier, à moins que vous ne vouliez quelque chose de plus fort

Un large geste de la main l’invitait à t’accompagner vers le comptoir. Tu regardais Neuf de Pique avec un aimable sourire, tu le laisserais faire son travail et aller prévenir le Maistre des nouvelles visites, mais tu cherchais dans son regard si par pur hasard il n’était pas mécontent, auquel cas, peut-être, allait tu te garder de lui déplaire. Ou peut-être pas… cette femme, tu la voulais d’abord quelques instants pour toi, avant de la céder a Sombrespoir.

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Rien n'est fait sans une touche d'Azar
---fromFRAnonymous
Enchantée, enchantée…

Ton chantant, pas joyeux.
Ecouter et sourire.
Faire une révérence, révérencieuse.


Ah ah ! Dans se cas là, ce n’est pas un petit oiseau que l’on vous aurait envoyé, mais…

Prends une grosse voix, singeant une colère épouvantable.
Raide comme un piquet, fier comme Artaban.
J'étais devenue Fracasse, capitaine de son état.


Moi ! Le grand, le fort, l’irascible et invincible ! AHAHAHA ! Qu’on me l’apporte et vous verrez ! … Ah…ah… Vous vous êtes là ?...ah

Puis regardant à nouveau le sombre, je feignais une peur, panique.
Mes jambes s’entrechoquaient en rythme.
Je n’étais que tremblement.
Couard.
Avant de sourire.


Il en aurait mouillé ses chausses… Vous l’avez échappé belle.

Je reprenais un semblant de sérieux… un zeste.

N’avez-vous pas tragédie à jouer ? Dis je en m’asseyant.
J’ai reçut une lettre à ce sujet.

Je le regardais.

Me serais je tromper d’hôte ?

Je sors une nouvelle carte, observant, jouant avec de mes doigts fins…. Puis mes yeux repartirent sur le Sombre.

Non. Je ne me suis pas trompée.
---fromFRLe furet
La jeune femme lui attrapa brusquement le bras…Sauvage…J’vais l’faire… Mathie disparut derrière la tenture…Des éclats de voix…Le Maistre voulait désormais qu’il annonce à la cour les prochaines festivités…Il irait quémander auprès des habitants leur éventuelle présence…si le Maistre donnait une telle réception, il doutait qu’il veuille voir venir tout les pouilleux du coin…Les Tenebris pourraient être de la fête…Les libertads…Eventuellement la famille Azur…Il se devait de trouver ces personnes…Il voyait bien pour les libertads, le gamin qui squattait sa chapelle., mais pour les Tenebris…il devrait certainement s’y rendre…un dégoût lui monta au narine…Ces immondes personnages…Ils seront là…Le Maistre le désirait…Il irait donc les avertir…

Il jeta un œil sur l’ensemble de la pièce…Les gens affluaient…Toujours plus nombreux…La nouvelle avait du certainement faire le tour de la cour…Son travail serait donc un peu facilité…Il suivait maintenant Neuf de pique qui semblait s’affairer…Toujours à en faire plus que ce qu’il ne peut…Ronchonna-t-il intérieurement…Lorsqu’il comprendra que cela ne sert à rien de lécher les bottes de ces gens…

le vieux se dirigea vers la lourde porte…exécutant les ordres…

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---fromFRCorum Llaw ereint
La tenture les cachant aux yeux des autres invités de Nauzhror s'écarta qu bon d'un moment laissant apparaitre en contre jour une silhouette bien connue de Corum.

Le Seigneur de Mortain se leva pour accueillir la jeune femme qui avait fait irruption, délaissant même la catin qui l'accompagnait depuis son arrivée à la Cours. Il saisit avec douceur la main de Mathie avant de la porter à sa bouche pour l'effleurer de ses lèvres.


- Votre présence est toujours un délice pour les yeux très chère.

Veuillez vous installer en notre compagnie...


Joignant le geste à la parole, Corum poussa sans délicatesse la fille de joie, dont il ne connaissait toujours pas le nom, contre Koropith afin de faire une place à la Veuve sur la banquette qu'ils occupaient. Une fois la jeune femme installé, Corum se rassit en face d'elle, la jaugeant rapidement du regard pour voir si son interlocutrice avait changé depuis la dernière fois qu'il l'avait vu.

- Koropith, peux-tu aller nous chercher une serveuse ?

- Oui, Maistre.

- Emmène la catin avec toi et fais un petit tours pour voir si tu ne rencontre pas nostre vieil ami...

En s'entendant appeler "catin", la jeune fille fronça les sourcils d'un air offusqué mais Corum n'en tint pas compte.

- Très bien Maistre.

Koropith s'inclina devant Mathie et adressa un bref signe de tête à Corum avant d'écarter la tenture pour sortir de l'alcôve, précédé par la prostitué. Au moment où il allait disparaitre, le Seigneur de Mortain s'avisa d'une chose.

- Attends une seconde... Tu oublies le cadeau de Madame...

- Excusez moi Maistre.

Le Garde revint sur ses pas en fouillant dans sa cape, au bout de quelques instants il en sortit une petite fiole de cristal qu'il posa entre son Maistre et son hôte avant de ressortir.

- J'ai pensé que ce... modeste présent vous ferait plaisir dit-il en repoussa la fiole vers Mathie. Ce n'est guère original, mais j'ai pensé que ce genre d'offrande sied mieu à vostre personne que des... fleurs.
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ex-Procureur d'Anjou
ex-Bailli provisoire d'Anjou

---fromFRSombrespoir
Sombrespoir servant un verre d’hypocras à son ôte et en faisant de même pour lui observa longuement les mimiques de la femme masquée. Il avait en face de lui, le parfait archétype de l’artiste névrosé au talent conséquent mais dément quand même…
Remettant rapidement un nom sur cette personne ainsi que les raisons de sa venue il déclara :
- Ah je commence à comprendre, l’Ordre des Plumes Libres ! Je vous avais dit de venir régler quelques détails de notre petit contrat au sujet de la pièce pour ma prochaine petite soirée. Il porte la coupe de vin à ses lèvres dans un geste élégant. – Donc nous parlions d’une tragédie réunissant traîtrise non récompensée, cela fera réfléchir les membres de la Horde et cela devra être disponible pour la semaine prochaine.

Sombrespoir se leva de la méridienne abandonnant un court instant son interlocutrice – Un instant je vous pris ! Ecartant légèrement la tenture, il murmura à la Sarrasine postée devant l’entrée sans se faire voir – Tu me feras plaisir d’annuler les entretiens pour aujourd’hui, je termine cette petite affaire et nous y allons. J’espère que Trez et Azzedar sont prêts…

Retournant vers la responsable des Plumes Libres, Sombrespoir continua : - Pour le paiement je suis ouvert à vos demandes… Je comptais partir sur des écus sonnants mais vous m’aviez précisé pouvoir être intéressée par un tout autre service en compensation ! Sombrespoir se leva se dirigeant vers un tableau exposé sur un des murs de la pièce : Un diable tirant d’une main une femme pendant qu’un homme usait de ses dernières forces pour la retenir. – Vos déclarations m’ont fait sourire grandement lorsque j’ai parcouru votre réponse écrite. Vous semblez avoir des ennemis non-négligeables à la cour et je conçois que des alliés soient un moyen stratégique dans vos affaires. Il patiente un instant et reprend – Je veux bien me soumettre à votre requête et préparer une couche funèbre de fumier et de paille demi-pourrie à vos opposants mais il faudra bien plus qu’une belle représentation. Sous son masque, un rictus démoniaque se dessine. – On m’a dit que vous aviez beaucoup de fréquentations à Paris ce qui vous permettez de profiter de quelques privilèges non-négligeables. Il se retourne vers elle, sa voix est devenue bien plus vicieuse Comme la permission de donner des spectacles au roy ou encore à la reyne de France ! Il faut avouer que je serais très curieux de savoir si ma rose rouge a été appréciée par la première dame du royaume. Mais hélas depuis ma dernière venue secrète dans son comité privé, les défenses se sont intelligemment renforcées et il me faudrait user une fois encore de malice pour y accéder de nouveau.... ou alors y pénétrer par un moyen détourné et subtil comme une troupe de théâtre respectueuse et connue à travers le royaume...

Sombrespoir s’installa sur la méridienne et approcha son visage masqué de celui de la dame. – La liberté de vos artistes de circuler à la Cour contre une représentation théâtrale en l’honneur de la reyne où je serai des acteurs. Il se relève N’ayez craint, je ne compte aucunement faire couler le sang bleu et encore moins ternir votre image respectable… et comme vos plumes vous êtes libre d'en décider... Il repose son verre sur une table basse - Malheureusement, si un refus devait avoir lieu, vous serions derechef aux limites de notre habilité, là où vous autres personnes respectueuses perdez la préexcellence. Vous avez bien plus à gagner que moi dans cette affaire et j’espère que vous en êtes consciente…
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---fromFRAnonymous
Il était toujours aussi charmant. Mathie sourit au Prince lorsqu'il vint l'accueillir et lui baisa la main avec délicatesse.
Merci, messire.
Elle prit place, là où l'instant d'avant se trouvait une fille probablement de joie à qui Mathie ne jeta même pas un regard.
La Veuve observa le Prince pendant qu'il donnait ses ordres. Il était resté le même. Elle était satisfaite de le voir ainsi.
Le garde voulut s'en aller mais il fut rappelé et il déposa une fiole sur la table, à l'intention de la Veuve.
Son regard sourit avant ses lèvres. Décidément, cet homme savait lui parler.
Elle se mit à rire lorsqu'il parla des fleurs.

Oui, vous avez raison, je préfère ce parfum à un bouquet de roses.
Elle observa la fiole de cristal. Sous les lumières blafardes des luminaires de l'alcôve, elle scintillait de feux de couleurs allant du rouge au vert émeraude.
Mathie s'enfonça un peu plus dans les coussins de la banquette, laissant la fiole à sa place.
Ses yeux se posèrent sur celui qu'elle continuait à appeler "Prince".

Dites-moi ce que me vaut cette visite inattendue, cher Prince ?
Vous n'êtes pas venu jusqu'ici, juste pour cette...fiole, n'est-ce pas ?
---fromFRAëlys Ó Domhnaill
Des salles privées pour jouer de la violence.... Chose étonnante. A Dublin c'était où elle voulait, quand elle voulait... Autre pays autres moeurs à ce qu'il paraît. Mais bon, il faut dire qu'elle avait un statut à part. Elle était chez elle. Elle exerçait le pouvoir avec son Maîstre. Ici elle est une étrangère. Sa place est loin d'etre faite. Cela ne saurait tardé. Elle est prete a tout... En tout cas, elle se pliera aux règles. Si tant est qu'elle les connaisse... Mais ce Neuf de Pique devrait pouvoir la renseigner un peu plus. Il a l'air là pour ça. Hors de question toutefois de s'abaisser à quelques excuses. De toute façon l'homme au nez en sang est deja oublié. Il n'est rien pour elle... Et il n'est pas pret d'avoir une quelconque valeur a ses yeux.

Silencieusement elle le détaille d'un regard sombre malgré le bleu de ses yeux. Autant le grand blond a l'entrée avait suscité quelque intéret pervers, autant lui... rien. Le feu qui ne cesse de brûle dans le bas de son ventre, n'est en rien attisé. Et puis ce n'est pas le moment. Plus tard surement... Les plaisirs attendrons. Là il est l'heure de glaner quelques informations. Et autours d'un verre, cela serait en effet des plus agréable...

Mais voila qu'un homme se présente. Sans mot dire son regard suit chacun de ses gestes alors qu'il s'approche. Il semble etre en terrain conquis en ces lieux, et ne semble pas etre de cette répugnante vermine, qui grouille, qui de la voir ainsi s'agiter avec tant de pathétisme lui chatouille un peu trop le systeme nerveux. Etrangement, la présence de l'homme la calme, son regard sombre se fait meme un peu plus brulant. Il a en effet l'allure plaisante et a l'avantage de l'intriguer. Qui peut il bien etre?
Sans geste déplacé, elle le laisse venir à elle et le laisse lui prendre la main pour y deposer un baiser. Mais qu'il ne voit pas cela comme un invitation a faire preuve de témérité, la belle saurait le remettre à sa place. Elle n'est poinr une poupée. Avec les hommes, c'est elle qui mène la danse... Celui qui arrivera à lui imposer le rythme n'est pas encore né...

Aëlys....

Son prénom glisse doucement entre ses lèvres, tandis qu'elle retire d'un geste un peu sec, sa main de l'étreinte de la sienne. Elle replace de ce fait certaines frontières entre lui et elle. Elle lui adresse toutefois un sourire brulant, elle n'est point indifférente. La compagnie se veut agréable, pourquoi ne pas en profiter... Elle le précede d'un pas, acceptant de le suivre vers le comptoir.
- Et un whisky pur malt serait le bienvenu... Messire...?
---fromFRAnonymous
ALCOVE ENTRETIEN AVEC SOMBRESPOIR


Je toussote.
Ma posture se fige sur le sérieux, jouais je vraiment la femme d’affaire ?
En étais je vraiment une… qui peux savoir.
J’écoutais jusqu’au bout.


Oui…Bien sur, au vu de vos « invités » et du lieu ou cela ce déroule…. il est naturel que notre troupe cherche à se protéger… Mais je pense qu’un léger détail, vous a échappé.

J’eus un sourire, aussi franc que possible. Et mon regard était sans détour.

Je n’ai pas la volonté, de chercher à jouer « ici ». Pourquoi donc, chercherais je d"autres engagements en ce lieu ?

Je n’essayais même pas de parler de l’intégrer à une troupe de comédien, pour aller jouer chez la reine.
L’idée même m’injuriait d’une manière qui m’aurait faites levée sur le champ.


Donc la pièce doit porter sur la…. Trahison et le fait, qu’elle n’apporte que des ennuis, si ce n’est… La mort peut être ?

J’avais posé cette phrase comme une enclume.
Je repris un ton nettement plus agréable, sonorité douce.


J’ai ici un contrat. Nous avons une troupe les convaincre, fût une quête ardue. Heureusement, la qualité, elle, n’aura pas à en pâtir.
Le lieu et sa mauvaise réputation ne joue pas en la faveur de l’Art. L’argent, comme vous le savez, lui y contribue allègrement. A vous d’être le poids qui fera passé l’équilibre du bon côté.


Je lui tends la page.


Citation:
Nous,

Wiatt Diane D'azayes, Philippe Moulin,
par le present acte, donnont aval au contrat
qui suit.

L'Ordre des Plumes proposera piece de Theatre
commandée par le Sieur Sombrespoir
Au lieu-dit de la representation, à savoir l'actuelle residence du sieur en la Cour des Miracles
sise à Paris.
Du fait de l'insecurité relative du quartier reconnu en tant que tel et du caractere
dangereux des invités, la troupe viendra avec escorte propre a assurer protection
le cas echeant.

En ce qui concerne le theme de la piece commandée, l'Ordre demande derogation
et autorisation d'arme en accessoire du jeu de scene.Pour l authenticité de l Art jouets de bois
seraient prejudiciables.

Les artistes s engagent par ce fait à ne pas en user ailleurs que sur les planches et
dans le cadre de leur role.

En echange de ce service d animation dont le theme a été defini,le maitre des lieux,
hôte et organisateur s engage personnelement sur l honneur à veiller par tous les moyens au
bien etre des membres de la troupe.

Il s engage aussi à payer d 'avance et au moyen d un coursier diligenté à Margency aupres du gardien
les frais et remunerations de ladite piece .Preparatifs et ecriture debuteront a la remise des fonds.

A savoir

Costumes,decors, accessoires, figurants, theatre ambulant,deplacements, delai de livraison extremement courts
prime de risques,escorte, la marge de benefices

Le tout pour un total non negociable de 3000 ecus.
:
Fait en Margency le 20 Juin 1455.
Acte authentique liant deux parties.
Le non respect d une des clauses annulant ledit contrat.
Le commanditaire restant debiteur des sommes engagées
pour l execution dudit contrat.

L'Ordre des Plumes Libres.


Je l'observe.
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