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[RP] Nauzhror le domaine de Sombrespoir

---fromFRSombrespoir
Sombrespoir serra les dents un court instant en voyant la femme se dérober sur sa proposition. Il se doutait de cette réaction et cela lui permit de tester un peu son interlocutrice et d’en tirer expérience pour le futur Comme vous semblez ne pas désirer satisfaire à ma requête, nous partirons donc sur un paiement en argent. Le maistre de la Horde Sanguinaire ôta son tricorne conservant une cagoule lui cachant le crâne et ne laissant montrer l’existence d’une chevelure. Prenant le contrat dans sa main gantelet, Sombrespoir commença sa lecture avant d’ajouter : - Engagement sur l’honneur ? Ce qu’on vous aura promis, vous en aurez le bénéfice net. Il ne vous en sera rien rabattu pour l’heure et ma dignité n’aura de valeur que lorsque la représentation sera terminée… comme la votre d’ailleurs mais ne nous attardons pas sur ce genre de détail. Sachez simplement que vous aurez dans la minute les trois milles en signe de ma bonne foi et que vous serez raccompagnée à Margency avec…

Sombrespoir invita la dame masquée à bien vouloir se lever pour sortir de l’alcôve. – Mon côche est préparé car je dois partir pour affaire. Nous ferons donc un détour par Paris…

L’ancien châtelain de Tulbegh retrouva la grande salle, jetant un regard en direction de la sarrasine, elle comprit que le moment était venu de partir. – J’espère avant toute chose savoir si cela ne vous offusque point d’être mener en ville en ma joyeuse compagnie.

Sombrespoir proposa son bras à son invitée et se dirigea vers la sortie provoquant quelques murmures dans les coins de Nazhror. – Nous signerons en route…

Le trio sortit de Nazhror…
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---fromFRLa Sarrasine
Enfin ils sortaient.
Curieusement, l'infidèle n'avait perçu ni cris ni gémissements derrière les tentures. La dame n'avait pas du être à son goût ou l'appétit du maistre était émoussé.
L'innocente ne savait pas à quoi elle avait échappé et se pavanait comme si rien n'était au bras de Sombrespoir.
Le regard de la Sarrasine se rétrécie au dessus de son voile. Possible que ça soit seulement partie remise. Main sur la garde, elle écarte quelques importuns et quémandeurs, escortant le curieux couple vers la sortie.


- Le coche vous attend Maistre.
Les 2 personnes que vous souhaitiez sont à votre disposition également. Il suffira de leur faire signe.

La rue, endroit dangereux par excellence. Redoubler de vigilance, mais le coche est en place, portière ouverte et prêt au départ.
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---fromFRAzar
Tu la suivis jusqu’au comptoir avec un signe de la tête pour Pique de Neuf, tu la laissas là et tu contournas le comptoir rapidement, pour te trouver face à elle quand elle te demanda à boire.
Tu sortis deux verres et chercha une bouteille de whisky pur malt. Tu souriais. Cette femme avait du caractère, c’était évidant et ravissant. Déjà pour être venue ici, elle devait avoir du courage, ensuite elle avait frappé une vermine, puis était restée sèche et savait ce qu’elle voulait.
Aëlys, un beau prénom, tu te demandais d’où cela pouvait bien venir.
Les verres servis, tu les pris, contourna de nouveau le comptoir et dans moins de trois secondes tu te trouvas près d’elle pour lui tendre sa boisson avec un murmure.

Enchanté Aëlys, moi c’est Azar.

Tu soulevas ton verre vers elle avec un hochement de tête, comme un toast porté à cette nouvelle rencontre, puis tu portas tes lèvres à la boisson.
Les gens ici n’avaient jamais confiance et la méfiance c’était une qualité digne de Nauzhror. Tu devais la laisser méfiante, mais délicate, tu buvais donc le premier, tu ne mourrais pas, elle pourrait boire.
Tu n’étais pas en ennemi, pas maintenant, pas encore, elle pouvait le savoir.
Si vous devriez devenir ennemis, ça serait elle qui ferait la première offense, là, tu étais hôte et loin de toi l’idée de déplaire à un invité, surtout si cet invité en était une.

Tu avalas la gorgée de whisky avec un sourire satisfait, tu posas ta pipe sur le comptoir et l’oublia là.
Un geste de la main vers les fauteuils les plus près.

Mais venez, je vous prie, mettons nous a l’aise.

Tu ouvris la marche presque certain qu’elle te suivrait.
Tu choisis un bon endroit, dos au mur et donc face a la porte et à portée de main des milles choses à fumer.
Faisant bouger l’épée qui te battait le flanc, tu t’assis et t’enfonça dans le fauteuil à l’ instant même ou le furet quittait les lieux.
Tu montras le fauteuil face à toi a la dénommée Aëlys, l’invitant à s’y asseoir.

Mais dites moi, que nous vaut l’honneur de votre charmante…

Pensif tu t’arrêtas en regardant droit devant toi.

Tiens… tiens… Voila notre Maistre Sombrespoir qui nous quitte tel un souffle de vent…

Ton menton fit un mouvement pour montrer à Aëlys les trois silhouettes qui traversaient la porte. Avant que cette dernière se ferme, on entendit le galop de plusieurs chevaux, Sombrespoir et ses accompagnateurs avaient quitté le sombre Nauzhror.

Ton attention se porta de nouveau vers la dame, tu sirotas ton whisky un instant, te disant qu’elle avait voulut parler a une Ombre partie.

Et bien, celui qui méritais votre visite est partit. Causera-t-il votre départ?

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Rien n'est fait sans une touche d'Azar
pnj
...Bruit de pas sourds, sur des dalles de pierres usitées par le temps...Temps de chaos, temps de souffrances, temps de révoltes, temps de changement, et instant de Liberté, à reprendre...

Trois hommes...Son de pas de cuir, cliquetant le fer de la Mort et des armes, annonçant l'arrivée de personnes que l'on a jamais vu à la Cour des Miracles. Des êtres qui sont longtemps restés dans l'Ombre...Guettant le propice moment, la précise occasion pour se faire reconnaître et se faire connaître, un Espoir qui naissait parmi les lueurs glauques de ces sombres rues de Paris, où médiocrité et pauvreté règnaient, exaltant le trou puant ou toutes les âmes Sombres de ce monde se rassemblaient, complotaient, et tuaient déjà...

Les trois silouhettes étaient sous cape, avançant d'un pas léger, et se foutant bien du monde qui les entourait, allant à leur but, sans aucune autre règle. La première ombre, car c'est précisément à quoi ils faisaient penser, était vêtue de cuir sur tout son corps, un cuir fin et noir, qui permettait une bonne liberté de mouvement, une cape de même ton était portée sur le dos de cette personne, que le vent froid et coupant faisait virevolter dans cette pénombre hasardeuse. La tête, elle, était recouverte d'une capuche noire, masquant le visage du porteur, l'on pouvait aussi distinguer une texture granuleuse très sombre, étalée sur tout le visage, l'ombre de la capuche plus cette suie masquait au maximum les traits...

Mais chose encore plus complexe et étrange, aberration du réel, tension aigue à la vue de cela, Mort si proche quand on les sent près de soi, étaient dix longues griffes...Fers reluisants à la clarté de la Lune, et message de la fin, elles reflètaient parfaitement l'état de la personne qui les portait, subjuguant les esprits, et faisant réfléchir de par sa démarche les plus intrigués...Cinq pour chaque main, elles mesuraient une petite quinzaine de centimètres chacune, et avaient l'air de pointes effilées, concues pour un "travail" de précision...Elles ressortaient des manches, comme des formes ressortant de l'ombre, comme des personnes voulant se montrer, c'étaient eux, les Marchombres...

Les trois silouhettes tournèrent à l'angle de la rue, et tombèrent au devant de l'énorme porte serrée par ses gonds d'acier. Les deux gardes qui tenaient l'entrée durent avoir certes de la méfiance, mais la parole du décrit ci-dessus brisa ce moment d'appréhension, déclamant d'une voix sombre et grave:


-J'aimerais parler à Sombrespoir...Il m'a contacté récemment...

Y auraient-ils des conditions pour entrer ?


Un sourire s'empara des lèvres minces de cet homme au regard perçant, ce sourire s'élargit, pour devenir quelque chose que l'on qualifierait presque de "surnaturel" tellement c'était anormal...Un sourire grandissime se dessina sous son visage, écartant la suie, et annonçant l'arrivée imminente d'un personnage très spécial...

L'Ensorcelé...


"Elle est vivante maintenant,
Par cet homme d'idéaux,
La Liberté..."
---fromFRLa Horde Sanguinaire
Les deux gardes se regardèrent un instant en apercevant les trois ombres s’avancer en direction du domaine de Sombrespoir. Portant les mains aux fourreaux par prudence les sentinelles saluèrent d’un hochement de tête. Le grand blond répondit d’une voix neutre à la précision du dénommé Ensorcelé :

- Alors vous devez savoir qu’aucune arme n’est autorisée dans l’enceinte de la Horde Sanguinaire pour les visiteurs. Si vous voulez bien nous faciliter le travail et les confier à mon camarade…

Le second sanguinaire s’avança faisant mine d’attendre que les trois inconnus opte à répondre à la demande de son collègue.

– Pour Sombrespoir j’ai bien peur qu’il soit sorti et à l’instant de plus ! Mais vous pouvez quand même voir à l’intérieur avec la personne qui fait figure d’intendance, elle pourra vous renseigner si vous cherchez quelque chose en particulier.
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---fromFRAëlys Ó Domhnaill
Legerement accoudée sur le bord du comptoir, la position se veut indescente et la cambrure provoquante pour qui passerait et poserait ses yeus sur les deux rondeurs sises au bas de son dos. Elle n'a pas quitté l'Adonis du regard, examinant chacun de ses faits et gestes. Méfiance... Il faudrait etre bien inconscient pour ne pas l'être, surtout lorsque l'on vit en Enfer, où Trahison et coups bas sont maîstres mots de la vermine qui tente stupidement de se faire une place... Combat vain et perdu d'avance, mais qu'il ne faut en rien négliger. Toujours rester sur ses gardes, n'être sûr de rien ni de personne. Jamais... Rares sont ceux qui ont obtenu la confiance de l'Irlandaise. Et ceux là sont loin, bien loin... Toutefois, aucun regret, ni aucun remord pour la belle. Voila une autre preuve de faiblesse. Seules les faibles se lamentent et vivent au travers du passer. Assumer ses choix c'est être fort. Elle se doit de l'être. Pour rejoindre la Horde, pour que le Grand Maîstre l'accepte sous sa coupe, pour devenir quelqu'un dans cette Cour maudite.

Un sourire enjôleur dessiné sur les levres, a nouveau elle le laisse s'approcher. Prenant le verre qu'il lui tend, c'est à son tour de faire quelque pas vers lui. Proche... si proche... De sa poitrine emprisonnée dans son carcan de cuir noir, elle le frôle legerement. Dans un imperceptible mouvement, son visage s'avance pret du sien. Un baiser? Non...Folle et inconcevable idée. Elle dévie legerement sa trajectoire sur le coté. Un souffle léger vient caresser la peau de l'homme qui répond au nom d'Azar, puis à son oreille elle vient lui murmurer alors que son verre se glisse au contact du sien.

- Enchantée...Azar....
Puis elle se recule comme elle s'est approchée, féline. Regard a nouveau planté dans le sien, elle cherche a percer la nature de cette charmante compagnie, tout en portant à sa bouche la coupe remplie de son péché, au gout parfait. Laissant glisser doucement le délicieux elixir dans sa gorge, elle le savoure, s'en impregne. Il lui semble n'avoir jamais bu aussi bon alcool. Il faut dire que le voyage ne fut pas des plus plaisants lui, à rencontrer de la canaille et des imbéciles, à se reposer dans des auberges douteuses, et à se rafraichir avec de la piquette. Et à s'ennuyer. Ses mains s'impatientent de sentir à nouveau de la chair à torturer, tout comme ses reins s'impatientent de connaître un nouvel amant...

Et pourquoi pas lui... Son corps a l'air plutot bien constitué, musclé juste ce qu'il faut, ni trop, ni pas assez. L'homme est sûr de lui, l'allure est fiere et droite, le regard glacial... Cette présence ne la laisse pas indifférente, Face à lui, elle prend place , non sans avoir jeté un rapide coup d'oeil alentours. Méfiance... toujours. Même si elle est apparement en présence d'un proche du Maîstre Sombrespoir. Qui d'autre serait autorisé à porter une épée à son coté en ces lieux?
Elle se décide toutefois à se caller dans le confortable siège. Les jambes croisées dans un mouvement lent et feminin, et les bras posés sur les accourdoirs, sa main gauche tenant son verre de Whisky, elle ne cesse de regarder son hôte, détournant seulement ses yeux, lorsqu'il lui montre le Maîstre qui s'en va. Elle est arrivée trop tard...Mais...

Je.. venais en effet ... quérir audience aupres de votre Maîstre...qui semble parti...
Mais... ces lieux me plaisent... et la compagnie est plaisante.... s'il m'est permis de rester ici et de l'attendre

Attendre... elle n'aime point cela mais elle attendra de nouveau. Surtout si l'homme qui lui fait face accepte de lui tenir compagnie... et puis elle en apprendra un peu plus sur ces lieux...
pnj
Le sourire du Marchombre se résigna à l'ordre du donner d'armes...Cela faisait comme des amis que l'on enlève lorsqu'on lui enlève ses fers de Mort, mais comme ça valait largement le coup d'être ici, il obtempéra, et conseilla à ses camarades:

-Bon, puisqu'il le faut...

Fit-il avec une moue désapprobative. Il savait ô combien était-ce dangereux pour un homme d'avoir des inconnus armés à côté de lui...On peut s'attendre à tout, même à des fous, et c'est précisément face à ça qu'il aurait eu affaire. Car qui était réellement L'Ensorcelé ? Un monstre de principes moraux, engendré de réticences et de foi profonde, souffert par des maux immoraux, et maintenant meurtrier acharné de sang et de vengeance...Le sang goûtait ses lèvres depuis peu, et ce luxe de maistre d'infâme lui plaisait, et il n'avait que cette odeur putride et humide à la bouche, aussi avait-il attrapé un espèce de drôle d'esprit, changeant tous les quart d'heure, et profitant des situations comme jamais il ne l'avait fait. Il était agité de pulsions, et agissait en fonction de ces poussées d'humeur, ce qui en faisait désormais un être imprévisble. Par contre, il garde toujours ce Sourire du Diable et cette audace mal placée, qui le mettait toujours dans des situations ambigues...

Il retira donc avec tristesse ses gants, composés d'un squelette de fer et embobinés de cuir, et ses fines lames qui prolongaient ses doigts...Ces lames...si chères à sont coeur...ces griffes de la Nuit qui lui rendait désormais sa Liberté...

Ô Liberté, goût exquis de la vie, trésor perdu des hommes, air de chanson, et en même temps révolte morale, c'était la plénitude en son coeur, et cette pensée maîtresse le guidait à présent, et ce jusqu'à la Cour des Miracles.

"Caresse brûlante,
Sentiment si doux,
La Liberté a un goût..."


Poésie Marchombre, unique au monde, car seuls eux en comprenaient le sens profond, si mystérieuse...


-Je vais donc me renseigner à l'intérieur...

Il regarda alors ses compagnons, attendant qu'ils lui emboite le pas, et qu'ils s'en aillent rencontrer ce que jamais ils n'avaient vu, le coeur du Monde...
---fromFRCorum Llaw ereint
Corum éclata de rire.

- Non pas vraiment, si cela était la seule raison, je vous l'aurais fait portée.

Le Seigneur de Mortain toussota et jura intérieurement : décidément l'effet de cette potion était de plus en plus court. Il fouilla dans la doublure de sa veste pour trouver le fameux médicament... mais il n'y était pas. Koropith l'avait emmené et il n'était pas près de revenir... Prenant son mal en patience, il fit comme si de rien n'était.

- Depuis que j'ai dissout les Légions, j'ai plus de temps pour moi... En fait pour dire vrai, je m'ennuie comme un rat mort, alors lorsque j'ai... reçu... cette invitation, je me suis dit que c'était l'occasion de passer un peu le temps et de quitter la routine.

Et puis j'ai un vieux compte à régler...

Et vous, qu'est ce qui vous a poussé à déménagé ici ? La citadelle avait plus fier allure...


Corum toussa à nouveau, un peu plus fort que la fois précédente, il tenta de la dissimuler, mais sans succès. Au moins ne crachait-il pas encore de sang comme d'habitude.
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ex-Procureur d'Anjou
ex-Bailli provisoire d'Anjou

---fromFRAnonymous
Comment ? Vous n'êtes pas venu jusqu'ici, pour me voir, moi ?
Posant la question d'abord sur un ton offusqué, Mathie eut un sourire moqueur à l'encontre du Prince.

Elle ne releva pas l'allusion au compte à régler, se doutant qu'il s'agissait de la blessure infligée lors de sa visite à Tulberg.
Tulberg !
En l'entendant parler de la Citadelle, le regard de la Veuve devint sombre.

Je n'ai pas "déménagé", cher Prince ! J'ai été appelée ici, par le Maître.
Je n'aime pas ce lieu ! Ni la Cour des Miracles ni même cette espèce de bâtisse où coins et recoins peuvent cacher épées, dagues, arbalètes et...
Elle s'avança, se saisit de la fiole. Poisons !
Voyez, vous êtes arrivé jusqu'ici avec vos fioles !

Gardant la fiole en main, elle se réinstalla confortablement.
J'ignore les desseins de Sombrespoir mais j'ose espérer qu'il sait ce qu'il fait.
Elle avait feint de ne pas faire attention à sa toux, la première fois mais à la seconde quinte, elle l'observa.
Votre santé ne va guère mieux, dirait-on.
Vous devriez opter pour les régions du sud, au soleil et à la chaleur. Paris est humide et sale et infesté de rats porteurs de maladies !
---fromFRAzar
Tu la regardais, attiré par sa beauté et par ses gestes félins, ses gestes assassins et pourtant délicats.
C’était une femme qui frappait l’œil, qui savait attirer les hommes dans son lit comme des mouches, et s’en servir. Tu le lisais dans son simple regard, cette femme se servait de tout ce qui bougeait, la nature lui en avait donné la possibilité. Tu savais ce que cela voulait dire, tu t’étais déjà servit des femmes, toi aussi, et tout en étant conscient que si jamais Aëlys t’offrait du plaisir, ça ne serait que passager et peut-être même meurtrier, et pourtant, tu ne pouvais éviter de la regarder avide, un mal que tu voulais peut-être conquérir.

L’endroit était silencieux, obscur. Tu devinais un peu plus loin Mathie, la veuve, parlant avec un homme a la chevelure blanche qui ressemblait a du phosphore dans la pénombre, la porte venait de s’ouvrir de nouveau, et quelque homme semblait s’apprêter à entrer.
Des domestiques venaient d’ici-là. Nauzhror avait une étrange ambiance, si différente à celle de Tulbegh, plus oppressante, plus silencieuse, plus mystérieuse.
Le mystère avait toujours accompagnait l’Horde Sanguinaire, depuis votre retour de la Terre-Sainte, mais quelque chose semblait différant, ici. L’avidité au sang qu’ils avaient tous ressentis a la Citadelle était moins présente ici, et donnait sa place à une envie d’assassiner en silence.
Se priver de montrer à tous quel était la victime et son fameux bourreau.
Tu espérais que ça ne soit pas comme ça, tu ne pourrais pas t’en priver, ton épée, ancienne depuis ta visite dans la terre du dieu des crédules, s’agitait, à tout moment tu avais envie de l’utiliser, mais le moment ne venait pas, l’hasard ne t’avait pas encore fait croiser ta prochaine victime… à moins que, l’étrangère, là, devant toi…

Un sourire se dessina sur tes lèvres, tu te disais de laisser faire les choses, de ne jamais essayer de prévoir dans quel camp se trouverait ton interlocuteur. Rien espérer des autres tant qu’ils ne se sont pas prononcés, pour ne jamais être déçut.

Tu te plongeais dans le dossier du fauteuil et croisa les jambes flegmatiquement, prenant une position prête à durer.

Tant que vous nous donnerez pas de raisons de vous l’interdire, l’attente vous est permise.

Tu pris une gorgée du whisky avant d’engager une conversation presque innocente.

En bien, puisque nous semblons prêts a attendre ensemble, voudriez-vous me dire, chère Aëlys, dans quel pays lointain ou proche il y à des femmes aussi… ravissantes que vous? Votre accent est un peu trop harmonieux pour être françois.

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Rien n'est fait sans une touche d'Azar
---fromFRCorum Llaw ereint
- N'importe quel homme serait prèt à parcourir tous les Royaumes connus pour entretien avec vous gente Damoiselle.

Corum inclina légèrement la tête avec un petit sourir à l'intention de la Veuve qui lui faisait face. Une serveuse fit enfin son apparition, portant un bouteille d'absynthe et deux verres. La jeune femme versa le liquide vert émeraude avant de disparaitre derrière le rideau de l'alcôve. Alors que la serveuse ouvrait la tenture qui les séparait du reste de la batisse, une raie de lumière élcaira quelques secondes le visage blafard de Corum qui but un gorgée d'absynthe pour noyer une quinte de toux qui commençait à monter.

Le Seigneur de Mortain reprit la discussion comme si de rien n'était.


- Vous savez la Cours n'est plus ce qu'elle était... Elle n'accueille plus aujourd'hui que des pauvres types sans envergures et sans avenirs. Vous n'avez vraiment rien à craindre d'eux, il serait incapable de monter un complot contre Sombrespoir...

Si vous voulez mon avis, Sombrespoir a du se rendre compte qu'il était plus facil pour lui d'atteindre ses objectifs en plein coeur de la civilisation, plutôt qu'au fin fond de la Galicie.


Lorsque Mathie fit une remarque sur sa maladie, il ne put plus rien faire comme s'il était en parfaite santé.

- J'ai bien peur que cette saloperie finira par avoir ma peau... Mais après tout, nous devons tous retourner un créateur un jour ou l'autre...

Le Sud... non pas encore, on verra peut-être plus tard, mais pour le moment, mes affaires me retiennent à Pairis... Et puis, le Palais du Roy n'est pas infesté de rat.


Le jeune homme aux cheveux blancs sourit et but une nouvelle gorgée d'absynthe.
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ex-Procureur d'Anjou
ex-Bailli provisoire d'Anjou

---fromFRAnonymous
L'absinthe coula avec une brûlure agréable le long de sa gorge.
La lumière fit apparaître les traits tirés du Prince, plus encore que les danses des flammes des chandelles et la Veuve crut revoir certains de ses compagnons de croisades, lorsque, là-bas, la maladie faisait autant de ravages que les batailles sanglantes. Mourir en combattant, l'arme à la main, embrochant celui qui vous tue était un honneur. Mourir anéanti par la maladie semblait à Mathie comme une punition venant de Satan lui-même !

Mathie se força à revenir dans l'alcôve malgré l'envie de s'échapper vers le néant.

Le Palais du Roy ?
Un rire remplit l'espace.
Que faites-vous donc au Palais du Roy ?

La tenture se leva à nouveau, la Veuve tourna un regard menaçant sur le nouveau venu qui s'approcha d'elle, apeuré.
Pardon, ma dame, mais il y a là, des hommes qui vous cherchent.
Ils sont là-bas, dans la grande salle, habillés de noir.

Elle se leva, glissant la fiole dans son escarcelle, en souriant au Prince.
Excusez-moi, cher Prince. Je vais voir de quoi il s'agit !
Elle quitta l'alcôve, battant des cils pour s'accommoder à la lumière plus vive, maudissant une nouvelle fois, ce lieu !

L'homme lui indiqua les hommes vêtus de noir et celui qui semblait être la personne qui désirait la voir.

Elle considéra l'individu et avança vers lui, d'un pas vif.
Arrivée près de lui, elle laissa son regard se promener sur l'individu avant de lui adresser la parole, sur un ton neutre.


Messire, il paraît que vous me cherchez.
Je suis Mathie, la Veuve...Intendante pendant l'absence du Maître.
Un geste de la tête, ponctua ses salutations.
---fromFR[Ghost]
L'Ensorcelé les menait dans un dédale de ruelles froides et puantes, il n'avait donné que très peu d'explications, et n'avait souhaité se faire accompagné que par deux de ses compagnons.

Mais Ghost avançait d'un pas décidé, confiant, pour une fois, en celui qui les guidait depuis un peu plus d'une année.

La marche avait été longue du monastère jusqu'ici, mais aucun des trois comparses ne semblait épuisé, tout au plus une légère fatigue.
Ghost se sentait dynamisé par un enthousiasme qui allait croissant aux vues du décors qui devenait de moins en moins accueillant.

La métamorphose de L'Ensorcelé était impressionnante. Non seulement il avait enfin jeté aux oubliettes ses idées de nobles combats, de défenseurs des pauvres et des nécessiteux, mais de plus, il semblait animé à présent par une soif de sang et de mort.

Il voulait se venger des humiliations, des moqueries qu'ils avaient tous endurés lors de leurs premières apparitions.

Le Limousin n'a pas peur ? Le limousin rit ?

Bientôt ils connaitront les cris et les pleurs, l'odeur du sang et de la mort.

Ghost fut tiré de ses idées de combats sanglants par l'arrêt brusque de la petite troupe.

Ils se trouvaient tout trois devant une massive porte de bois gardée par deux gardes.

L'Ensorcelé prit la parole, confiant, arborant son sourire étrange, qui lui donnait un air de fou furieux.

Sourire qui disparut rapidement lorsque les gardes sommèrent les compagnons de laisser leurs armes à l'entrée.

Ghost ne broncha pas sous sa cagoule de soie noire, lorsqu'il dû abandonner sa fronde, ses cinq couteaux de lancer, et sa précieuse dague, car il avait pour la première fois, une entière confiance en L'Ensorcelé... et une dague dans sa botte.

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La colère est une courte folie...

Attend son meurtrier, la fourche a la main, dansant autour d'un brasier...
---fromFRAëlys Ó Domhnaill
La tête legerement penchée sur le coté, elle ne cesse d'examiner son hôte, de le détailler d'un air intéressé qu'elle ne cache... pas. Et qu'elle ne compte point cacher. Pourquoi le ferait-elle d'ailleurs? L'Ephèbe est séduisant à souhait et son âme a l'air d'une exquise noirceur. A ce qu'elle peut lire dans ses yeux. Elle se plaît même à imaginer quelques corps à corps bien peu aristotéliciens avec le bellâtre, ce qui lui arrache un sourire... L'Irlandaise se veut prêtresse de la lubricité. Pour qui se verra ouvrir ses cuisses, un coeur solide et de l'endurance sont de mises. La belle a un appétit féroce, attisé par un voyage fastidieux...

Un silence s'installe après qu'il lui demande sa provenance. Dans un autre monde, la conversation aurait été anodine. Là si le ton se veut aimable, l'homme assis cherche a se renseigner sur la demoiselle qui lui tient compagnie. Dans un univers imprévisible et impitoyable, la connaissance de l'autre est importante. Enfin la connaissance... Cela est bien grand mot. Il est impossible de connaitre réellement les gens, meme les plus proches. Et meme de ses proches, il faut toujours se méfier. C'est une des premières régles qu'elle apprit a Dublin aupres de son premier Maîstre. D'autant que le mensonge est facile. Elle pourrait en effet mentir au bel Appolon. Mais elle n'en a pas envie. Pour s'en faire un ami? Loin de là. En Enfer, il n'existe pas d'amis. L'amitié est un terme bien inconnu. Ou alors si un tel principe existe, elle ne le connait pas. Elle connait seulement la loyauté et le respect. De cet homme, elle pourrait se faire un allié. Mais l'avenir peut se deviner par moment, il est si incertain. Et il est préférable de laisser jouer le temps...tout en savourant cette présence masculine des plus agréables.

D'un geste lent, elle mene son verre a sa bouche pour prendre une nouvelle lichée de liqueur. Puis elle joue avec son verre d'un air amusé et tout en figeant ses deux billes bleues dans celles d'Azar.

- Je viens d'Irlande... de Dublin... j'avais envie...de connaître....Paris....
Et ses vices, se met elle a penser tout en mordillant sa lèvre inférieure audacieusement. Avouer dans la précipitation ses réelles intentions de rejoindre la Horde? Non... sans doute le devine-t-il. Mais elle n'a point envie de se dévoiler trop vite. Les confidances viendront en temps voulu.
Elle pose sa coupe a moitié vide sur une table basse jouxtant les deux fauteuils. Voila qu'elle décide de se lever et qu'elle s'approche de l'Appolon, toujours cet étrange sourire sur son visage pâle, et qui fait ressortir la couleur claire de ses yeux. Elle s'approche lentement, puis se penche vers son "compagnon". Ses deux mains en appuis sur les accoudoirs, elle lui offre dans cette position une vue imprenable sur son décolleté. Ses levres sont pret des siennes. Son regard toujours dans le sien.

- Peut etre.... pourriez vous....me servir de guide....
---fromFRLa Griffe
-Pim, polom, popimpompom...

La Griffe s'ennuie, il fredonne donc pour lui-même, sans doute une quelconque réminescence de son état ancien...
Ou alors il est fou...

Toujours est-il qu'il est là, accompagnant Ghost et encadrant l'Ensorcelé, car bien que le Fondateur soit stupide, la Mort ne fait pas de différence lorsqu'elle frappe...

Les voilà donc, ces ombres mouvantes, difficilement visibles dans la lueur tremblotante des torches qui éclairent l'entrée de l'antre de ce Sombrespoir, cet homme aux projets si fantasques... Voilà qu'une femme qui semble être une autorité, si le mot convient ici, dans le lieu de débauche et de luxure qui s'offre à eux. Elle est décidée et franche, preuve indéniable d'une assurance calme...
Ou alors de sottise...


Citation:
Messire, il paraît que vous me cherchez.
Je suis Mathie, la Veuve...Intendante pendant l'absence du Maître.


La voilà qui parle, s'adressant à celui qu'elle semble reconnaître comme le dirigeant, négligeant la présence des deux Marchombres qui accompagnent l'Ensorcelé. Le Griffu profite de cette ouverture pour jeter un coup d'oeil dans les environs, vérifier qu'aucun voleur à la petite semaine ou autre assassin en mousse ne cible pas les Marchombres de ses intentions...
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Sombre coup,
Funeste déchirure,
Fatale griffe,
Occulte délivrance.
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