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[RP] Nauzhror le domaine de Sombrespoir

---fromFRAnonymous
Elle considèra l'homme devant elle, laissant ses yeux le dévisager, enfin, si cela était possible !
Quelle habitude ont tous ces gens de dissimuler ainsi leurs traits ! Serait-ce la mode, ici, à Paris ? Cela lui rappelait la terre de Jérusalem lorsqu'ils se battaient contre seulement des yeux. Elle avait toujours pensé que se cacher derrière un foulard n'était guère courageux ! Ses ennemis à elle, connaissaient son visage ! Et tous ceux morts sous son épée avaient vu briller la flamme de la mort dans son regard.

La Veuve s'amusa de ses pensées et eut un rictus qui aurait pu être un sourire si elle ne venait, d'un regard balayant, de s'apercevoir que l'homme tout de noir vêtu avait des larons du même acabit.
La tension monta d'un cran alors que l'un d'eux semblait lui aussi, jauger la situation.
Le Maître lui avait parlé de l'arrivée de gens attendus...Il aurait du préciser si ces gens portaient le noir comme seul vêtement.

Mathie changea de position, posant sa main sur sa hanche, non loin de la dague dissimulée sous le pan de sa large chemise croisée.
pnj
Une femme s'avança, apparemment sûre d'elle, et d'un air assez dirigeant. L'Ensorcelé pestait contre l'idée d'attendre Sombrespoir, et de l'avoir raté de si peu, mais puisqu'il en était ainsi...

Il répondit d'un ton sec et agaçé, amplifié par un ton d'ironie mesquine; qui cachait mal son impatience; et avec une certaine animosité:


-Fort bien tout cela...

Vous avez devant vous les représentants de la Guilde des Marchombres, Madame.

A ma gauche, La Griffe, Marchombre au ton piquant et aux lames plus qu'aiguisées,

A ma droite, Ghost, Marchombre du Nord, qui a plus qu'un couteau dans son sac,

Et enfin moi-même, L'Ensorcelé, Fondateur de la Guilde, poète aux vers de Brume...

Comptons-nous rentrer ?


Les présentations étant terminées, le Guide espérait qu'on allait rentrer, pour parler affaires, et certains faire la fête. Les Marchombres avaient fait long voyage; remarquons, ce qui leur importait peu; mais aimaient quand même un bon acceuil. Ils étaient venus à Paris pour quelque chose de concret et de réaliste, qui les porterait loin, qui sait, peut-être même y établir un quartier, et s'y faire une réputation et influence...

La Dame qu'il avait en face de lui avait l'air bizarre, jaugeant du regard tout ce qui se passait, et faisant un rictus d'une bouche stupide, révélant sa surprise face à ces trois hommes du lointain. L'Ensorcelé n'était pas ici pour critiquer, mais voir des autres horizons avec des regards et des manies aussi basses faisait pouffer son esprit d'un rire incontrôlable. C'est là que son sens de petit audacieux reprend le dessus, il parvient difficilement à le contrôler, laissant échapper son Sourire du Diable, cette aberration de la Nature, qui retroussait ses lèvres jusqu'au recoin de ses joues, près des oreilles, et tiraillait sa suie en tous sens, se démasquant un peu, et esquissant sous capuche son visage encore jeune...Un être de folie...
---fromFRAzar
Elle se penchait sur toi, ses seins, fermes, ronds et généreux étaient devant tes yeux, et tu ne t’efforças pas à éviter de les regarder. Elle te provoquait et tu répondais à cette provocation en caressant la poitrine de ton regard.
Finalement, tu te redressas dans le fauteuil, évitant de près les lèvres de la fille de Dublin, mais frôlant avec les tiennes sa joue, jusqu'à arriver près de son oreille.

Ton souffle, telle une caresse, était un murmure emplit d’une envie venimeuse, tandis que ta joue, chaude, était collée à celle froide et pâle de l’Irlandaise.

Par ou voulez-vous commencer la visite, ma dame?

Tu restas comme ça quelques instants, laissant le désire et l’envie que tu ressentais de son corps à elle, s’accroitre, grandir, devenir presque palpable. Tu voulais, en quelque sorte, qu’elle comprenne qu’elle te plaisait, que ta main n’attendait que son consentement pour la toucher, peut-être moins que ça, même.
Puis, l’écartant avec ton corps, tu te levas, tu fini d’un seul trait le whisky et reposa ton verre auprès du sien.
L’attente est un des meilleurs moyens de laisser que la passion soit plus fervente, si jamais passion devrait-t-il avoir entre vous deux. De plus, tu voulais montrer que toi aussi, tu aimais à te faire chercher, et que tu ne te pliais pas si facilement à ta luxure, ni celle des autres.

Tu plongeas ton regard dans le sien, noir et bleu, parfait mélange te disait tu un sourire au coin des lèvres. Tu attendais ça réponse, tu la mènerais connaître le repaire, la Cour des Miracles et Paris si elle le désirait. Après tout, Sombrespoir ne semblait pas près de revenir.

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Rien n'est fait sans une touche d'Azar
---fromFRAnonymous
Elle plissa le front, son regard sembla se voiler d'une brume d'été.
Un battement de cil et son regard redevint d'un bleu profond.

Le Maître attendait ces gens mais où était-il, lui ?
Il avait laissé à Mathie l'Intendance de ce repère, il lui fallait recevoir les Marchombre dignement.

Elle s'inclina, une main sur le pommeau de son épée.

Messires, soyez bienvenus chez le Maître Sombrespoir.
Je sais qu'il vous attendait.
Cependant, mon Maître est occupé, déjà.
Permettez-moi de vous proposer de vous reposer dans une des alcôves.

La Veuve eut un sourire entendu.
Il se pourrait que si tels sont vos désirs, vous y receviez de la visite.
Sans attendre leur réponse, elle fit un signe d'invitation et emmena les trois hommes vers une grande alcôve, dissimulée derrière une lourde tenture sombre.
Là, elle les laissa s'installer, en donnant des ordres pour qu'on veille à apporter à boire et qu'on s'occupe des désirs des hommes en noir.

Une vision s'était imposée à Mathie lorsqu'elle parlait aux trois Marchombres.
Elle devait quitter ce lieu, retourner là-bas, reprendre une quête sans cesse finie...Elle l'avait vu, une fois et elle voulait le retrouver !

En quittant le repère, elle chercha le vieil homme, le Furet.
---fromFR[Ghost]
Une femme s'était avancée, se présentant comme la responsable des lieux en l'absence de son chef, Sombrespoir.

L'Ensorcelé lui jeta quelques paroles acides, sans doute mécontent de ne pas être reçu de suite par le maître des lieux.

Ghost ne prêtait pas trop attention à la scène, il avait déposé ses armes sur une table près des gardes, et vérifiait à présent discrètement, masqué à la vue des gardes et de Mathie par La Griffe, si ses deux couteaux de "rechange" étaient bien placés et qu'il pouvait les sortir rapidement sans que quiconque puisse les apercevoir.

La femme reprit la parole, d'une voix aimable, invitant les Marchombres à s'installer à l'intérieur en attendant le retour du chef de la Horde.

Un instant plus tard, Ghost était installé sur un petit siège assez confortable, un verre de vin à la main.

Il ne cessait de scruter la pièce et les gens qui y passaient, soulevant de temps à autres le bas de sa cagoule pour pouvoir boire un gorgée de vin.

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La colère est une courte folie...

Attend son meurtrier, la fourche a la main, dansant autour d'un brasier...
---fromFRAëlys Ó Domhnaill
Alors que d'autres se seraient sans doute vexées que l'Adonis ne prenne pas leurs lèvres sur l'heure et qu'il refuse de poser ses mains que leurs courbes agréablement offertes, elle non. Bien au contraire. Chose étonnante d'ailleurs, la demoiselle n'aimant point qu'on lui résiste. Nombreux sont ceux qui l"ont appris à leurs dépens. Mais là... Lui.. il n'est pas comme tous ces hommes qu'elle a croisé et qu'elle a glissé entre ses jambes. Lui, il dégage quelque chose, une force de caractère qu'elle n'a jamais connu, même parmi les hommes de main du Maîstre des Quartiers Sombres. Cela l'intrigue.. Fixant son regard dans le sien, elle se dit qu'il aurait eu bien moins d'intéret s'il avait plié de suite à ses provocations, leur refusant un jeu de séduction qui s'annonce fort intéressant et fort prometteur...

C'est au premier aui couchera son jeu sur le taps pour succomber à ce désir naissant. Désir qu'elle compte bien attiser pour le rendre plus brulant en continuant de se faire désirer. Lui en fera certainement de meme. Le jeu va en valoir la chandelle et il serait bien dommage de tout gacher par une futile précipitation... D'un geste léger, elle glisse sa main sur la hanche d'Azar puis la ramene vers son aine. Frolement délicat et court, volontairement, lui signifiant par là qu'elle accepte les règles. Puis, comme si de rien n'était, elle se recule et lui tourne le dos.

Quelques pas, elle se fige, et laisse promener son regard sur la grande salle. Du monde. beaucoup de monde. Trop à son gout. Surtout que la foule n'a que le statut de vermine. Si cela plait au Maîstre... Mais comment peut on aimer voir grouiller son domaine de parasites? Grande question. Une serveuse passe, un lourd plateau d'argent dans les mains. Une main posée au niveau de son ventre elle l'arrête. Surprise, la serveuse manque de tout faire tomber au sol.
- je...je peux vous aider?....

Ramenant un doigts sur ses lèvres, l'Irlandaise lui fait signe de se taire. Il vaut mieux qu'elle se taise, Aëlys n'aime pas que les insectes lui parlent. La serveuse semble collectionner vint cinq printemps. Doucement, l'Irlandaise lui tourne autours, la détaille, ne peut s'empecher de l'examiner, comme elle le faisait lorsqu'elle commerçait et achetait des esclaves. Les cheveux blonds de la serveuse sont comparables à de la paille, aucune douceur. Ses yeux verts sont fades. sa croupe est plate. Trop. Et sa poitrine... Il faudrait vraiment avoir faim pour en vouloir. Elle ne peut s'empecher de soupirer. Certes il y a bien pire, mais si Sombrespoir l'accepte sous sa coupe, elle lui trouvera des esclaves dignes de ce nom. Le Domaine vaut bien plus que ça. D'un signe de main, elle fait signe à la serveuse de partir, qui bien trop heureuse de pouvoir s'éloigner, ne s'en fait pas prier.

Passée cette parenthèse, l'Irlandaise, tourne legerement la tete sur le coté pour s'adresser à son charmant guide.

- Le Domaine de votre Maîstre....me feriez vous visiter...?
---fromFRLa Griffe
La Griffe eut une pensée émue quand Mathie leur parla de la probabilité d'une "visite" lorsqu'ils seraient installés. Cela ne se remarqua pourtant pas dans son comportement, car il maîtrisa rapidement son sentiment, quel qu'il ait été... Sans répondre à la question, fort réthorique d'ailleurs, du Fondateur les Marchombres entrèrent dans le domaine

Quelques instants plus tard, il siégeait dans une alcôve, sobrement installé dans un fauteuil pourtant confortable. Les Marchombres devaient faire bonne figure, autant maintenir l'illusion de dignité tant que l'Ensorcelé gardait sa bouche fermée...

Ghost de son côté semblait s'enfermer dans un mutisme étrange, peut-être synonyme de prudence, ou bien alors de crétinisme, qui sait...

Enfin, passant cela, un observateur accompli verra que le Griffu observe le lieu avec un intérêt non feint, une nostalgie ancienne refait surface dans sa physionomie, il recouvre un réflexe apparement passé et s'adapte à l'ambiance feutrée... Ses bras se lèvent doucement et reculent, si bien qu'il se retrouve étendu dans le siège de cuir qu'il occupe, ses jambes de noir couvertes se croisent élégament et il observe la pièce d'un air nonchalant. Négligeant les boissons qu'on lui présente, il se râcle ensuite la gorge, réajuste ses gants sombres et dit d'une voix moqueuse à l'Ensorcelé;


-Ce 'Maître', qui est-il donc pour convier des gens à un entretien où il n'est pas? Parlez-nous donc de lui...
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Sombre coup,
Funeste déchirure,
Fatale griffe,
Occulte délivrance.
---fromFRSombrespoir
Le coche s’arrêta sur la chaussée mouillée et glissante. Des valets de pied en splendide queue-de-pie noire et calotte pourpre s’empressèrent d’ouvrir la portière. Ignorant le bras tendu du premier, Sombrespoir sauta à terre, sa bauta de soirée cachant son visage.
Passant sa main gantelet sur sa veste pour effacer le moindre faux pli, il faisait signe au valet zélé de s’écarter. Alors qu’il pivota sur lui-même il tendit un bras galant à sa cavalière de soirée. Souriant sous son masque verni, il vit enfin la dame descendre du coche avec moins de hâte et plus d’élégance que lui. Le voyage avait été long depuis le Limousin et ils avaient fait un petit détour à Paris pour y acheter quelques bricoles.

Une fois sur le pavé de la petite cour donnant devant le repère de Nauzhror, Sombrespoir jeta des coups d’œil aux alentours. Curieux, mendiants, résidants du quartier et simples passants se bousculaient derrière la rangée de gardes présente pour délimiter le chemin conduisant à l’entrée. Les fenêtres de l’imposante bâtisse éclairées aux lampions ainsi que la musique classique qui résonnait dans la ruelle donnait un air particulièrement attrayant à Nauzhror, on devait l’entendre loin dans la Cour des Miracles.
Quelques invités fraîchement débarqués convergeaient aussi vers la résidence dans un brouhaha bon enfant. Après les pluies de ces derniers jours, l’atmosphère était revigorante.
Souriant avec indulgence sous sa bauta, l’ancien seigneur de la Citadelle de Tulbegh suivit sa cavalière d’un pas alerte, gravissant quelques marches en marbre du perron pour accéder au grandiose vestibule.
Dans la grande salle principale évoluaient déjà plusieurs dizaines d’invités, des nobles de la région, des mercenaires de marque, des maîtres esclavagistes, des membres de la Horde et quelques chanceux ayant réussi à rentrer sans problème contre quelques écus donnés aux gardes de la porte.
La foule s’écarta pour livrer passage à la venue de Sombrespoir et pour essayer de mettre un nom sur le visage de celle qui accompagnait le Grand Maistre de la Horde pour cette soirée.
Sombrespoir laissa son regard accompagné ceux des invités, il put admirer un peu plus dame Nébisa.
D’une beauté, d’une jeunesse et d’une féminité surprenante pour quelqu’un qui occupait un si haut poste. Sombrespoir salua à son tour d’un mouvement de tête aussi lent que faux, les quelques personnes qui applaudissaient sa venue.

Tout en restant dans les limites du bon goût et de la décence, la coupe de la robe bourgogne de Nebisa offerte par Sombrespoir mettait en valeur un physique de rêve. Un serre tête d’argent, emblème de son rang, brillait sur sa frange sombre. De son côté Sombrespoir avait préféré un costume très classique sombre allié à une longue cape assortie, des bas blancs, des fins escafinons noirs et une paire de gants blancs importée de Pise.
Se laissant surprendre par Nebisa, même si elle souriait toujours de façon charmante, Sombrespoir put lire dans ses yeux tant d’interrogations et de détermination qu’il en frémit intérieurement. Il aimait ce petit jeu, cette femme essayait de percer ses mystères au point peut-être de tomber de très haut. L’avenir le dira, pour le moment, elle profitait de l’instant.

Prenant la main de la dame dans un geste délicat, le Grand Maistre de la Horde Sanguinaire lui tendit une douce remarque sincère :

- Vous voilà « les » invités de la modeste Nauzhror demeure de mon Ordre chevaleresque.

Des notes musicales sur un air vénitien commencèrent à flotter dans l’imposante salle principale de Nauzhror…
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(Vous voulez faire du rp sombre dans une organisation utilisant des règles rp ? cliquez sur la bannière)
---fromFRLa Sarrasine
Enfin, ils arrivent.
Avec soulagement, elle descend de sa monture, la confiant à un valet.
L'arrivée est un rituel habituel, avec les gardes repoussants les badauds et mendiants hors d'atteinte.
Dune main impatiente, elle secoue la poussière de ses vêtements de voyage.

Le Maistre descend, suivi par son invitée. Ils sont déjà en tenue d'apparat.

La Sarrasine s'approche avec déférence, et salut.


- Maistre, vous voilà à présent en sécurité.
Je vais vous laissez quelques heures, avec votre permission, et m'apprêter pour ce soir.


Elle incline brièvement la tête et quitte la pièce à grands pas décidés.
Elle quitta la grande salle et gagna une petite porte discrètement camouflée derrière une tenture.
Tirant une clé ouvragée de sa poches, elle actionna la serrure avant de disparaitre dans les profondeurs du bâtiment.

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---fromFRLamenoir
Long voyage sous la pluie et le vent, traversant la campagne au galop pour ne pas perdre la trace du convoi. Finallement sa route le mène à nouveau par ici. Ah la cours des miracles...son ramassis de créatures infirmes de bon sens et ses absurdités...La cariole s'arrête enfin devant une grande bâtisse éclairée, à l'allure tout à fait descente, remplit de musique. Ils ne l'avait jamais vu auparavent mais cette bâtisse lui rapellait des souvenirs, des soirs de bals et de musique...

La dame est là et descend du coche avec un homme qui semblait être le maître des lieux. Les convoyeurs et leurs deux convives s'engoufrèrent dans la bâtisse tandis que la foule des mendiants et autres résidents abjectes du quartier s'amassaient vainement près des gardes pour aperçevoir l'invitée. La ruelle était trop éclairée pour passer inaperçu et la bâtisse semblait bien gardée...Le loup et son maître observaient la scène dans l'ombre de la rue. Ils avaient perdu de vue le loup de Nebisa, mais ce n'était plus grave desormais.


Bon...mon tout beau tu restes caché...je ne peux pas t'emmener avec moi...si tu vois le loup...suis le...il ne se sépare que rarement de sa maîtresse...quand à moi...Il faut que j'arrives à me meller à la fête...

L'homme caressa la bête qui partit dans l'ombre d'une ruelle tandis que lui même longeait les murs pour se muer dans la foule. Il avait toujours sa carte de visite à sa ceinture. L'utiliser maintenant? Non...on ne laisse pas rentrer les loups dans la bergerie...pour cela il faut montre pate blanche, ou encore trouver un garde peu scrupuleux...Il fouilla dans sa cape et en sortit un masque blanc, dénué de tout ornement, qu'il apliqua sur son visage avant de se gliser entre les mandiants qui se faisaient repoussés aux portes.
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Faites attention aux ombres sous la lune...elle ne sont que rarement seuls...
---fromFRNeuf de Pique
Neuf de Pique affairé depuis l’absence du maître à un tas d’invités souhaitant lui parler fut satisfait lorsque son seigneur arriva dans la grande salle. Habillé avec discernement il était accompagné par une belle femme, brune qui ne semblait pas être la même avec laquelle il était parti il y a plusieurs jours. Décidément, Sombrespoir semblait connaître bien des dames et Neuf de Pique ne put s’empêcher d’avoir de la peine pour ces dernières. Elles ne devaient pas savoir réellement qui était cet homme et d’où il venait… N’attendant pas plus longtemps, le responsable du personnel arriva à hauteur du grand maistre, se courbant plusieurs fois en signe de soumission.

"Je suis heureux de vous revoir à Nauzhror maistre, vous ne pouvez pas savoir comme vous êtes demandé. Les préparatifs que vous aviez ordonné sont prêts et plusieurs invités sont déjà arrivés et il ne faudrait pas longtemps pour en voir venir d’autres… Le voyage s’est-il bien déroulé ? Mais permettez-moi de vous conduire, vous et votre ravissante compagne à votre table d’honneur. Suivez-moi, suivez-moi !"

Neuf de Pique la dos courbé supplie le couple de bien vouloir le suivre à la grande table basse autour de laquelle est installées plusieurs méridiennes où sont disposés plusieurs coussins.

" Voilà, je vais de suite vous chercher de quoi boire…"

L’homme courre en direction du comptoir sermonnant des serveuses qui ne travaillaient pas assez vite.
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---fromFRAëlys Ó Domhnaill
Quelques jours s'étaient écoulés depuis sa rencontre avec Azar. Il avait guidé ses premiers pas dans ce nouveau monde. Ils s'étaient cherchés sans jamais se trouver. Volontairement. Un même désir, repousser toujours plus loin les limites. Un unique but, que leur face à face soit des plus intenses. Nul doute qu'il le serait...
Les quelques rares renseignements obtenus auprès de son guide au divin phyique, n'avaient fait qu'accroître sa volonté de rejoindre les rangs du Maîstre. Encore fallait-il le convaincre, mais là, la demoiselle était tres sure d'elle et n'en doutait pas un seul instant. Elle savait que Nauzhror était un endroit parfait pour elle, et qu'elle y retrouverait sa vie qu'elle avait laissé à Dublin. Et cette soirée qui s'annonçait lui permettrait d'en savoir un peu plus sur Sombrespoir. Du moins sur certaines de ses habitudes...

Ce n'est point par gaité de coeur qu'elle s'y rend. Les soirées où les poules de luxe dandinent leur arrière train sans en assumer les conséquences ne sont guère sa tasse de thé. Et ces hommes qui pensent etre quelque chose et qui ne sont finalement qu'une vulgaire vérole... Tous se pavanent comme des animaux de cirque. Aëlys s'impatiente et s'énerve. Comment le Maîstre de la Horde peut il aimer cela? Elle se le demande. Elle espére que le reste de la soirée sera plus amusant... De la violence. Du sang. Des cris. De la douleur. Elle est en manque. Elle se languit d'avoir enfin une victime sur laquelle lacher sa fureur. Elle essaye de ne pas y penser. Mais le combat est difficile. Un verre d'alcool fort lui fera surement du bien.

Elle se met en retrait de la foule. Dans un coin sombre. D'ou elle peut observer tranquillement ce qui se passe. Elle ne veut pas se meler à la foule. Elle prefere regarder, examiner, détailler. Une entrée plus remarquable que les autres attirent son attention. Le Grand Maîstre... elle ne le connait point. Elle l'a juste apperçu vite fait il y a de cela quelques jours alors qu'il quittait son domaine. Mais il se reconnait aisément. Son masque, auquel elle n'avait pas prété attention l'intrigue. Pourquoi cacher son visage aux yeux du monde? Enfin, il fait bien ce qu'il veut. Cela lui importe peu... Une Dame attire son attention. Elle semble accompagner le Maîstre. Son allure trahit un haut rang. La femme a l'air sure d'elle, c'est insupportable... Les nobles sont bien tous les mêmes... Elle se perd dans quelques souvenirs... Nombreux furent les bourgeois hautains qui passerent entre ses mains. Ils ne valent pas mieux que la vermine qui pourrit les rues de la Cour. Cela serait si agréable d'en torturer de nouveau... L'Irlandaise revient difficilement à la réalité pour se concentrer sur l'agitation qui l'entoure...
pnj
Le convoi arrivé au petit jour…Le coche arrive dans un grand fracas des sabots sur les pavés...Les voilà qui s’arrêtent devant les portes…Le Maistre se presse de descendre de sa carriole, la noble car la jeune femme ne pouvait être qu’une noble, sortit également…Ils entrèrent sans hésitation dans le domaine.

La Sarrasine descendit de son pur sang…Il en fit de même…Les rênes donnaient au premier des valets se présentant…Un coup de main sur les habits pour faire tomber le surplus de poussière…Sa compagne fait de même…Il sourit intérieurement…Le voyage n’aura pas été vint…Il avait un curieux pressentiment…Il entre à la suite du Maistre et des deux autres femmes…

Le couple s’affairent déjà et fait parade à l’assistance…En effet…Les lieux sont déjà bondés de personnes inconnues…certaines sont masquées d’autres non…La fête s’annonce sous de bon hospice…Propice aux rencontres et aux échanges d’informations…

Il tourna la tête pour suivre la Sarrasine des yeux…Elle disparaît dans une alvéole…Il la suivrait bien…Un temps d’hésitation…puis non, il se ravise…il doit d’abord se préparer pour être présentable….

Il se dirigea donc vers les quartiers réservés à la horde…il allait se préparer pour être prêt lorsque le bal sera lancé…Il devait faire vite…Des affaires l’attendaient également…Peut être que ce soir serait une bonne soirée…Il fallait conclure un accord…Un haussement des sourcils…Peut importait pour le moment…il n’en était encore pas là.

Certaines venues étaient fortement attendues…Les Libertads, Les Tenebris…Et d’autres personnes…Il ne savait si elles pourraient venir…Mais certaines rencontres pourraient rapidement se transformer en querelle, il tenterait de les éviter pour le moment. Et puis c’est t-on jamais…Des ennemis peuvent parfois devenir les meilleurs alliés du monde…

L’escalier…Il descend les quelques marches, un valet l’accueil et le guide jusqu'à une porte…L’ouvre et montre un lit sur lequel se trouve un somptueux ensemble d’un bleu nuit noir…Un salut de tête au valet, un remerciement…Il ferme la porte derrière lui…il s’apprête.
---fromFRAzar
Voila donc la soirée tant promise, celle grandiose que ton Maistre avait organisée, celle ou toute la Cour des Miracles devrait se trouver.
Tu sortais d’un bain chaud, au deuxième étage, et tu entrais dans ta chambre, une serviette autour du corps avant de la laisser tomber devant un miroir et de t’observer, tout en pensant à bien d’autres choses.
Tu te demandais quelle sorte de gens allait bien pouvoir venir à cette réception. Tu te trouvais quand même dans le quartier le plus puant de la capitale. Capitale, d’ailleurs, qui était toute aussi puante que la vermine devant la porte.
Alors qui allait venir? Qui allait apprécier la musique, le théâtre, le champagne?
Avec des gestes mécaniques tu t’imprégnas les membres d’une lotion sentant doucement le jasmin, tu enfilas des bas noirs et une chemise blanche. Il te fallait être élégant ce soir, car si le Maistre organisait une soirée, il n’était sans doute pas question d’une soirée quelconque, et il devait avoir des plans. Et tu le savais, il aimait, tout autant que toi, être beau, respectable et présentable.
Il n’y avait qu’un mot, ton Maître et toute l’Horde était classe.
Même les assassins avaient une certaine grâce, une certaine démarche, une certaine façon de s’habiller. Tu te disait: ‘Regarde, même le furet, ce vieux fou, prends soin de lui. Sombrespoir a gardé en mémoire l’époque ou il, ou je, ou nous étions tous des templiers, ou nous côtoyons les grands de nombreux royaumes.’ Et à ces souvenirs, ton esprit ne manquait jamais de s’assombrir et de penser à ces années-là comme celles ou tu devais combattre pour un Dieu qui ne te protégea jamais, ou tu devais tuer des inconnus, ou tu devais te plier au service de gens que tu n’avais jamais vu. C’étaient eux, le Pape et toutes ses conneries qui t’avaient donné le gout du sang, et que, maintenant, te traitaient de monstre! Ils méritaient tous la mort! Ou plutôt non… la mort, c’était une bien trop douce façon de s’en sortir. Ils le paieraient par la torture.

Ah ce moment même tu entendis le son d’une voix bien connue. Tu avais une oreille très fine. C’était d’ailleurs une de tes qualités dont tu aimais te vanter en reconnaissant une personne ou un instrument de musique à une certaine distance. Tu aimais la musique, tu aimais voir Nauzhror envahi de musique toute la soirée (car la journée ou la nuit étaient dans ce repaire une soirée permanente). Tu avais eu le loisir, entre ton arrivée (accompagnée d’une magnifique entrevue avec l’Irlandaise et cette soirée-là, de remarquer que les musiciens stoppaient rarement leur mélodie.

Mais pour l’instant, tu n’avais plus de temps pour rêvasser, il te fallait descendre pour accueillir le Maitre. Ça faisait longtemps que tu ne l’avais pas vu, depuis son départ de Tulbegh, puisque, contrairement à d’autres, tu avais du rester plus de temps dans la Citadelle et ses entourages. Et comme par un malencontreux hazard, le jour même de ton arrivée à Nauzhror, Sombrespoir t’avais abandonné pour le limousin, sans même avoir eu vent de ton arrivée.
Ce qu’il était allait faire au Limousin? Cela ne t’intéressait que modérément, tôt ou tard tu le saurais, si du moins, tu étais sensé le savoir, si cela avait un quelconque intérêt pour toi.

Attachant finalement le fourreau ou se trouvait ta fidèle épée, à ta ceinture, tu sortis de la chambre, tu fermas la porte et tu descendis au rez-de-chaussée.
En passant tu saluas l’espèce de monstre que Sombrespoir avait engagé pour garder le passage aux étages et aux sous-sols, mais la seule réponse, fut, comme prévu, un grognement.

Tu promenas to regard dans la salle pas encore complètement pleine mais plus maintenant complètement vide et ton regard fut de suite attiré par les fauteuils ou reposait un masque accompagné d’une femme.
C’est vers là que tu te dirigeais, à pas fermes mais non pressés, main sur le pommeau de l’épée par habitude, quand tu pris une autre destination bien différente.

L’Irlandaise, Aëlys… elle était venue, elle était là, à boire au comptoir, seule, si…
Un seul regard te suffit à te rappeler l’envie éprouvée quand elle s’était penchée sur toi, dévoilant sa poitrine rebondie, te caressant de son souffle.
Un sourire se dessina sur tes lèvres, quand, à quelques centimètres de son dos, tu posas ta deuxième main sur son épaule, au risque de la surprendre.

La soirée qui commence, vous parait-elle prometteuse?

Laissant ta main frôler son épaule, tu la contournas pour te trouver devant elle, tu fis une révérence et tu cueillis sa main à elle pour y déposer un baiser brulant.
Ainsi, votre jeu promettait de continuer, avec un plus grand résultat peut-être cette fois…

Mais je doute que ce soit moi qui vous ai fait revenir…

Taquin, tu relevas le coin de tes lèvres et fit un clin d’œil avant de te retourner de trois quarts et désigner du menton le Maitre et sa gracieuse compagnie.

Je me dirigeais justement vers lui. Voulez-vous que je vous présente?

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Rien n'est fait sans une touche d'Azar
---fromFRLa Sarrasine
Enfin prête, elle rejoignit la grande salle, dans sa tenue d'apparat.
Toujours voilée de façon opaque, elle avait échangé ses vêtements de voyage sombres et lourds par une tenue plus appropriée.
A la mode orientale, elle avait troqué son pantalon large pour une sorte de jupe nouée à hauteur de hanches, en voiles bleu nuit, pailleté de perles blanches. Les tissus tombaient mollement sur ses jambes, laissant deviner la texture de sa peau et s'écartant en fonction de ses mouvements.

Ses bottes de cavalière avaient disparues, remplacées par des sandales de cuir dont le laçage compliqué mettait en valeur ses chevilles et ses mollets.

Elle avait souligné sa taille fine par une ceinture brillante, mélange de perles, de sequins dorés et de grelots qui tintaient à chaque mouvement.
Le fourreau de son sabre y était glissé. Ne jamais sortir sans arme était une règle essentielle.

En haut, sa rude tunique de soie longue avait fait place à un justaucorps court, bleu nuit également, qui laissait largement découvert son ventre et la chute de ses reins et lune partie du mystérieux tatouage du bas de son dos.
Un voile en organza complétait l'ensemble, d'une incroyable indécence pour les habitudes européennes.
C'était curieux. Ici, les femmes cachaient leur corps et montraient leur visage. Chez elle, les corps étaient destinés au plaisir des yeux, mais les visages devaient rester secret.

Telle un fauve curieusement exotique, elle se faufila parmi les convives et les domestiques, insensibles aux regards qui glissaient sur elle. Sans hésitation et sans erreur, elle retrouva le Maistre, et fidèle à son habitude, s'installa derrière lui.

Quelques invités étaient déjà arrivés, comme en témoignaient les rires et les cris qui s'échappaient de certaines alcôves.
Elle repéra Azzar, en conversation avec une inconnue.
Elle reprit sa veille silencieuse, veillant avant tout à la sécurité du Maistre, au milieu des fêtards.
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