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[RP] Nauzhror le domaine de Sombrespoir

---fromFRAëlys Ó Domhnaill
Legerement appuyée contre le comptoir, elle observe tranquillement ce qui se déroule autours d'elle. La foule grouille, va et vient comme si elle avait sa place en ces lieux. Elle cherche du regarde des invités qui se voudraient plus intéressants que les autres. Elle doute que le Maîstre se plaise à inviter en ses murs de la vermine à faible valeur...
Elle porte son verre à ses lèvres, savourant l'odeur et le gout exquis de l'alcool qui y est contenu. Elle a opté pour un vin léger et sucré, comme ces François savent si bien les faire. Un fin bourgogne... A moitié perdue dans ses songes, elle n'entend pas les pas derrière elle. C'est la main qui se pose sur son épaule un peu dénudée qu'il la fait sursauter. Si ce geste n'avait pas été accompagnée d'une voix à la fois viril et suave, il est certain que son auteur se serait vu remettre à sa place avec une furie exemplaire. Heureusement c'est Lui...Son Guide... sauvé par sa voix...
Un léger sourire se dessine et vient réchauffer les traits froids de son visage d'ange. Il se veut sincere - chose rare - et brulant...

Elle le regarde et l'examine, le détaille. Toujours aussi... Charmant. L'allure est soignée. La tenue aussi. Il sait se mettre en avant, cela n'est pas des plus désagréables. Elle se dit que sa tenue à elle va sans doute dénoter, mais peu lui importe. Une fine blouse de soie blanche tombant sur ses épaules et sur lequel repose un corset de cuir noir finement brodé de signes celtes en fil d'or lui convient. De meme que ce pantalon de cuir tout aussi noir, qui épouse ses formes et ces bottes hautes qui remontent jusqu'au milieu de ses cuisses. Le tout agrémenté d'un torque et d'un bracelet épais d'argent, alors que ses cheveux foncés sont volontairement mais maladroitement attachés d'un ruban pourpre. La Demoiselle n'a jamais été tres portée sur les grandes robes pleines de faste qu'elle laisse aux précieuses. Et puis elle est comme elle est. Elle n'est pas prete de changer, meme un court instant pour se faire accepter par le Maîstre... S'il décide de la prendre en ses rangs, il devra la prendre comme elle est... C'est que l'Irlandaise en a du caractère... surtout a tendance mauvaise.

D'un geste habile, elle repose son verre sur le comptoir, puis de nouveau reporte son attention sur l'Ephebe. Ses yeux aux couleurs glaciales se figent dans les siens. Elle ne peut réprimer une envie. Du bout de ses doigts elle vient froler sa joue, douce et chaude. Caresse legere un brin provoquante. Le jeu reprend...
- La soirée s'annonce.... en effet... agréable...et mon Guide est toujours aussi.. charmant...
Elle se pince legerement ses lèvres. Son ventre brûle. Puis son regard se détourne vers Sombrespoir. Sans doute est-ce enfin l'heure de lui etre présentée..? Elle ne compte point refuser une telle invitation...Elle glisse dans un mouvement félin aux cotés d'Azar et dans un mouvement délicat, elle prend son bras.
- C'est avec plaisir que j'accepte que vous me le présentiez....
Nebisa
La Cour des Miracles... tout au long du trajet, ces quelques mots avaient raisonnés dans son esprit en un lancinant leitmotif... La Cour... Des souvenirs, des restes de musiques, de cris et de sang... Danse Macabre, Le Masque, la lame écarlate... tous avaient trouvé ici la mort pour derniére compagne... Elle même était morte ici d'une certaine façon... Pour renaitre plus forte et plus déterminée... Sans la Cour, elle ne serait pas ce qu'elle est à présent...

Son compagnon l'avait laissé à ses méditations la plus part du temps, sans doute avait-il noté ses regards insistants sur lui, mais il n'en avait rien dit... Sombrespoir posait plus de questions qu'il n'aportait de réponses...

Un peu avant Paris, ils s'arrêtérent dans un auberge, le temps pour elle de prendre un bain et de se changer.. de révétir la parrure dont il l'avait gratifiée, elle avait noté au passage son goût pour la véture femminine et une fois habillée, elle l'en avait remerciée, assaillie comme toujours d'une foule de question sur ce personnage si intriguant...

Les portes de Paris franchies, ils étaient arrivé à la Cour, elle avait entrepercu les ruines du Bal avant qu'ils ne débouchent devant Nauzhror. Sombrespoir mit pied à terre, elle prit le temps de respirer un bon coup pour se préparer à affronter la suite... Elle voulait des réponses et ferait en sorte d'ne obtenir...

Une fois sortie, elle observa la foule aux alentours et songea amusée que l'on se serait crue à une réception au Louvres... les courtisants sont partout les mêmes... les intrigues, les sombres secrets et les ambitions se retrouvent elles aussi...

Elle sentait le regard d'Astaroth qui l'observait depuis la rue opposée, elle ne se retourna pas mais sourrie... il serait là assurément... comme toujours... et trouverait à e faudiler par les communs pour se tpair dans la bâtisse au cour de la soirée... un détail l'intriguait cependant... durant le voyage, elle avait cru entrevoir à de multiples reprise une autre présence, depuis les fourets quand ils faisaient des haltes ou dans les salles des auberges ou ils s'arrêtaient pour les repas... une présence familliére qu'elle ne saurait identifée surement...

Sombrespoir la tira de ses pensées et elle tourna vers lui un visage détendu en apparence, prenant le masque mondain de la comtesse superficielle qui lui servait si bien depuis des années ... Les yeux sur elle étaient nombreux, il ne fallait pas se livrer trop vite...

Vous avez de quoi être fier.. une demeurre dans l'extérieur laisse présager bien des raffinements, des invités qui vous guette et vous attendent... Messire, votre soirée s'annonce ... pleinement digne des souvenirs que j'ai de la Cour...

Prenant son bras en relevant le menton pour dévisager les curieux qui murmurent autour d'eux, elle attend qu'ils se dirigent vers l'intérieur... son ombre gardienne se manifestera-t-elle au cour de la soirée ? Les secrets de Sombrespoir se laisseront-ils percer à jour ?

Au diable le reste... Siamo niente senza fantasie...
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---fromFREchidnaIX
Cela faisait plusieurs jours à présent qu’elle se trouvait dans le domaine de Sombrespoir… Déçue de l’avoir vu partir si vite avant même d’avoir pu lui parler, elle fut toutefois reçue par celle que l’on surnommait la Veuve et conduite vers des appartements avec l’ordre de se laver et de choisir une tenue plus appropriée…

Cela lui insupportait qu’on lui donne des ordres, mais il lui fallut bien reconnaître que son aspect ne convenait pas forcément dans un tel lieu, surtout avec la fête qui se préparait…
Après avoir abandonné ses vieux vêtements souillés et avoir pris un bain chaud lui permettant de retrouver une apparence humaine, elle hésita longuement sur le choix de la tenue qu’elle allait porter… Plus habituée à se vêtir de vêtements d’homme, elle eut du mal à trouver quelque chose à mettre parmi les robes finement brodées qu’on lui avait amenées… Elle ne voulait certes pas ressembler à une mendiante mais refusait de s’habiller comme une Dame de la Haute…

Elle réapparut finalement dans la grande salle vêtue d’une longue robe de soie blanche accentuant la finesse de ses traits et la blancheur de sa peau… Ses cheveux maintenant lavés et coiffés encadraient son visage retombant en quelques boucles blondes sur ses frêles épaules…
Elle avait choisit la tenue la plus simple qu’on lui avait proposé, mais elle se sentait toutefois assez gênée, ayant l’étrange sensation d’être une bête de foire que l’on aurait déguisé pour amuser la galerie…

Poussant un long soupir, elle s’avança dans la salle et s’arrêta net lorsqu’elle aperçu Sombrespoir accompagnée d’une Dame richement vêtue… Son visage lui était familier, elle l’avait déjà croisée autrefois, en un autre lieu… Décidément, cette Dame savait s’attirer les faveurs des hommes les plus importants…
Elle avait attendu longtemps avant de pouvoir rencontrer à nouveau l’homme qui se faisait appeler Maistre, mais elle décida de ne pas aller à sa rencontre, passant à côté du couple en poussant volontairement un reniflement dédaigneux…
S’approchant du bar, elle remarqua un autre couple bien étrange, une femme habillée de façon peu commune accompagné d’un homme, tout les deux le regard tourné vers Sombrespoir et son invitée de marque…
En réalité, elle s’aperçu rapidement que l’ensemble des regards étaient tournés vers le couple et c’est avec long soupir qu’elle s’assis sur l’un des tabourets, le coude posé sur le comptoir et la main soutenant négligemment sa tête, son visage exprimant un ennui non feint… Finalement, elle qui se réjouissait de cette petite fête s’aperçu rapidement qu’il s’agissait en réalité d’un défilé de gens plus imbus de leur personne les uns que les autres, une espèce de concours à qui le prix serait octroyé pour la plus belle tenue et la plus belle prestance… Rien de très amusant à son goût…

Alors qu’elle se demandait si elle n’allait pas quitter les lieux, son regard se posa sur la silhouette d’un homme qui venait d’entrer, une silhouette familière… Ses traits étaient dissimulés derrière un masque blanc, ce qui l’empêcha de le reconnaître… Toutefois, son allure et sa démarche lui rappelaient quelqu’un… Aucun doute à ce sujet, il s’agissait bien la d’un ancien membre du Masque… Elle pensait que tous avaient disparus ou étaient morts, mais que faisait il en ce lieux ?
La méfiance était de mise et même s’ils avaient appartenus à la même et grande famille il fut un temps, elle décida d’observer de loin ses agissements, suivant du regard l’étrange invité…

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---fromFRLamenoir
Il saluait de gestes larges et manièrés les personnes qu'il croisait dans les couloirs de la demeure, exagérant le geste comme le font les gens faux qui cherchent profit dans ce genre de soirées "mondaine" mais qui restent tout de même de minables chefs de bandes ou propriétaires de trafics profitables.

C'était d'ailleur à un homme de la sorte qu'il avait pris les vêtements qu'il revêtait maintenant sous la cape, biens moin tape à l'oeil dans ce genre d'endroits que ses vêtements de voyage sombres. Un riche dandi, bon vivant qui arborait bijoux et colliers avec une démarche autaine, des braies boufantes à en cacher un jambon entier et une chemise à dentelles accompagnée d'un veston à col ouvert de même teneur. Ses manières étaient celles des bourgois issus de familles de paysans, montrant leurs richesses pour ce faire bien voir, mais le fait qu'il soit en un lieu pareil dénotait qu'il devait être propriétaire d'un profitable commerce illégale où d'une maison close. Malheureusement pour lui, il semblerait que la prudence n'était pas de son habitude, ou alors l'alcool avait déjà ravagé une grande partie de sa luciditée. Toujours est il qu'il giseait à présent à moitié nu dans une ruelle pour avoir suivit un serviteur qui devait le mener à une porte dérobée réservé aux invités de marque...

Grâce à ce cher monsieur et à sa bourse, Lamenoir avait put entrer dans la bâtisse, se fondant parmis la foule d'invités comme il en a l'habitude. Le seul inconvénient restait le fait que sa talle n'arrivait pas à celle du gros idiot et que ses vêtements était un peu trop larges mais qu'importe. Après tout les vêtements larges étaient aussi portés dans les heutes sphères. Jouant son rôle avec acharnement, il s'était glissé parmis les convives et pouvait maintenant aperçevoir la dame au loup. Sa prestance et sa beautée restaient impressionants et semblaient d'ailleur impressioner tous son entourage. Elle semblait bien portante et sure d'elle. Gardant la dame en visuel, il alla se poser près du contoir afin de garder un post d'observation de choix, dévisageant maintenant celui qui semblait être le maître des lieux, derrière son masque blanc .
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Faites attention aux ombres sous la lune...elle ne sont que rarement seuls...
---fromFRMasque de la Mort Rouge
Dans ses souvenirs, la jeune enfant aime les lieux richement décorés et peuplés bien que la compagnie de la Cour, la plupart ne fasse que l'ennuyer.. Il avait ouïe dire qu'un tel lieux avait été érigé après la chute du Masque.. La Mort se mit alors en quête de cette fabuleuse antre. Errant à souhait dans les ruelles et les lieux malfamés, foulant les pavés pourris et éclaboussant les mousses et lierres rampants sur les murs effrités des vieilles masures..

À plusieurs reprises, il s'arrêta pour converser avec des mendiants et autres marginaux qui après examen poussé lui indiquèrent des directions, les plus extravagantes les unes que les autres.. Cependant bien loin d'être déconcertés, L'homme était content de déambuler dans ces enchevêtrements et dédales de pierres. Tel thésée il avançait fièrement de son pas pressé habituel dans le labyrinthe de bordels, tavernes, auberges et autres établissements en piteux états..

La Mort Rouge répandant la mort dans son sillage arriva enfin à "bon port" et se figea devant l'imposante double porte.. Il jaugea les deux sentinelles puis s'approchant, il s'abaissa à faire une révérence distinguée et susurra d'une voix sifflante :

"Salutations.. Je ne suis qu'un humble assassin à la recherche d'une jeune femme.. Damoiselle Echidna.. De plus j'aimerai entrer en contact avec le maître des lieux.. "

L'homme se redressa et continua sur le même ton: " Bien sûr si il faut passer une fouille ou se délester de ses outils je comprendrai.."
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On reconnut alors la présence de la Mort rouge. Elle était venue comme un voleur de nuit. Et tous les convives tombèrent un à un dans les salles de l'orgie inondées d'une rose sanglante, et chacun mourut dans la posture désespérée de sa chute.
---fromFRLa Horde Sanguinaire
Il ne leur fallut pas longtemps pour apercevoir après l’arrivée de Sombrespoir et de son escorte affluer des visiteurs curieux qui désiraient entrer. Les deux sentinelles habituelles étaient cependant accompagnées pour l’occasion de plusieurs soldats de la Horde Sanguinaire qui n’hésitaient pas à user d’hallebardes pour repousser les personnes trop remuantes. L’homme qui dirigeait en quelque sorte le comité d'accueil de Nauzhror était un homme massif et imposant, rappelant par sa corpulence la physionomie d’un de ces hommes de l’Est dont Tulbegh était infestée. Une barbe hirsute et une oreille en moins, le garde arborait un long pendentif étrange représentant un Baphomet brillant et un plastron aux teintes cuivrées protecteur. A ses côtés, une lourde épée ballottait au rythme des pas qu’il faisait.

Laissant derrière lui des hommes effectuer les fouilles des personnes suspectes, tous armés de lances et arbalètes à portées de main, il s'approcha du soudain visiteur masqué.
- ANNONCEZ-VOUS ! Hurla le rouquin à l’inconnu.

Derrière lui, des gardes de la Horde murmuraient et on pouvait entendre des interrogations sur le visiteur masqué. – Deuxième fois qu’une telle personne rentre !

Le grand rouquin toisa de toute sa hauteur l’homme et déclara : - Bien entendu que nous allons te fouiller, tu dois sans doute te douter que ce soir est attendu beaucoup de monde et qu’il serait désobligeant de voir un « assassin » inconnu à Nauzhror venir y mettre la foire. Imagine que tu ais la mauvaise idée de faire du grabuge… mais tu as l’air sincère et je ne vais pas t’embêter plus longtemps... Par contre tu vas me faire plaisir d’ôter un instant ton masque, on a déjà vu des types y glisser une courte lame plaquée contre la peau à Tulbegh. Le soldat esquissa un rire avant de se faire interpeller par un autre soldat dans son dos : - Chef, on le laisse passer celui là !
Le rouquin se retourna observant l’individu qui souhaitait rentrer lui aussi. – Oui je le connais, pas besoin de le fouiller…

Sans trop demander des explications, les sentinelles laissèrent l’homme pénétrer à l’intérieur du bâtiment. A Nauzhror, même si la sécurité était renforcée, il était toujours bon d’avoir des connaissances qui parfois, en échange d’une bourse d’écus vous permettaient de bénéficier de privilèges non négligeables. La rouquin se retourna vers l’homme masqué – Faut-il aussi fouiller les bottes ?

Une fois ces quelques détails réglés, il ne faudrait pas bien longtemps pour que l’accès à Nauzhror soit ouvert à l'homme masqué.
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pnj
Trez remonta les escaliers…désormais changé, et vêtu d’un habit semblant large et souple…Un tissu flottant comme de la soie…Le tissus d’un bleu nuit lui donnait l’air mystérieux…Une étole ou écharpe de soie blanche lui entouré son coup…

Son teint assombris par le soleil du dernier voyage, il avait retiré la poussière qu’il avait pu accumulé…le voilà propre et parfumé…

Arrivait en haut de l’escalier, il s’arrête et observe…Un certain nombre de personnes se tiennent là devant lui…La salle est comble…le mouvement vient de toute part…Il cherche le Maistre…

Il tourne la tête, ses yeux fouillent, ses yeux scrutent…Le Maistre…Là bas…Il l’aperçoit au côté de son invité…Il sourit à la vue de la sarrasine se tenant quelques pas derrière lui…a son habitude, elle garde le rôle qu’on lui a affecté…Professionnelle, anxieuse et en alerte constante…

Il aperçut neuf en plein travail…Il ne devait pas arrêter depuis un certain temps…Le furet ne devait certainement pas être loin non plus…

Passant une main sur le tissu le recouvrant, il pu sentir le manche de son poignard…Rassurant contact…il se devait d’être armé…La salle était grande et les invités nombreux…tout pouvait arriver à n’importe quel moment…

Il traversa la foule d’un pas rapide…saluant, souriant, discutant…Le voilà à quelques pas du Maistre…de l’autre côté, la sarrasine…Il se tint ainsi un long moment fouillant les nouveaux venues…Certains étaient masqués d’autres non…Les habits étaient pour certains de couleurs vives et pour d’autres sombres…

A ce détail, il observa la sarrasine…Elle avait choisit un habit d’une couleur semblable au sien…étrange coïncidence…fruit du hasard ?...Peut importait…

Son regard se porta de nouveaux sur l’assemblée affluente…Beaucoup de gens, et d’inconnus…Le bal présente certains dangers…Mais le jeu en vaut sûrement la chandelle….

Il cherchait les personnes qu’il était censé rencontrée…Par un visage ne lui semblait pour le moment familier…Même les libertads et les Tenebris ne semblaient pas être encore de la fête…L’information avait-elle mal circulée ? Il en doutait… connaissant le Maistre, il avait du faire le nécessaire.
---fromFRLa Sarrasine
Ronde de quémandeurs, de flatteurs ou de curieux.
La pièce grouillait de monde, mettant à rude épreuve les nerfs de la fille du désert.
L'air était moite, lourd de menaces et de complots ourdis.
Le Maistre semblait à son aise dans cette cour, mais la Sarrasine ne s'y sentait pas à sa place. Elle était fille des espaces sauvages.

Malgré tout, elle restait fidèle au poste.
Elle salua Trez d'un signe de tête bref à son arrivée,et poursuivit sa veille.

Ne pas se laisser aller à l'ennui, ne pas baisser sa vigilance, ne pas céder à la fatigue.

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---fromFRSombrespoir
- Voyez-vous très chère, je me suis inspiré des histoires que vous me racontiez au coin du feu en Limousin. Mes architectes ont essayé de refaire plus ou moins le même cadre même si j’ai mis ma patte personnelle. Mais cette pièce n’est qu’une couverture et rien de plus, nous disposons d’un espace plus intime… Je pourrais vous faire visiter si vous le souhaitez. Installé aux côtés de dame Nébisa, Sombrespoir jette un regard vers la grande salle essayant de repérer quelques visages familiers chez les invités présents ce soir. Au loin, s’approche Azar en charmante compagnie qui semble s’approcher vers sa table. – Cependant, posséder un tel domaine à la Cour des Miracles m’oblige à bien des obligations, les mêmes qu'à Tulbegh admettrons-nous. La majorité des personnes que vous voyez là n’ont de grand que la fausseté du sourire qui se dessinent sur leurs lèvres et il me faut traiter avec eux en essayant de toujours avoir une avance afin d’éviter d’avoir des surprises. Sombrespoir laisse son regard se porter sur le décolleté de son invitée où on peut voir le pendentif qu'il lui avait offert. - Il vous va à ravir et vous êtes magnifique, peut-être même un peu trop pour certaines. Un léger rire se fait entendre sous son masque en apercevant dans un coin de la salle du bal, un groupe de demoiselles qui comméraient sûrement à leur sujet. - Mais ce soir, vous êtes ma compagne et qu'importe les opinions des autres. Si vous souhaitez quelque chose de particulier, n'hésitez pas !
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---fromFRAzar
Tu tendit alors le bras pour que Aëlys te le prenne, ce qu'elle ne manqua pas de faire, avec des gestes doux et séduisants.
Elle essayait de te séduire tout le temps, tous ses regards avaient pour but de t'attirer dans la toile de l'araignée. Mais, quelle serait l'araignée puisque vous étiez tous deux chasseurs?
Evidement, tu ne perdit pas l'occasion de t'approcher d'avantage à elle, tandis qu'en silence, vous accordiez vos pas vers la table basse devant laquelle se trouvait Sombrespoir et sa charmante compagne.
Apparemment cette soirée serait qualifiée par la luxure, puisque tu pouvais te comparer au maître juste en comparant les deux femmes à vos côtés. Pour toi qui était à a peine deux doigts d'entrer dans une transe d'extase (car deux doigts étaient les seuls à séparer sa poitrine de ton bras), il était évidant que le maître et la nobliautte à ses côtés allaient finir au même endroit que l'Irlandaise et toi-même (et à savoir que tu n'avais plus aucun doute de la destination de votre double jeu).

Perdu dans tes pensées, tu ne remarquas pas ce qui se passa dans la salle et c'est à peine quand tu te trouvas devant Sombrespoir que tu sortit de ta rêverie.
Tu inclinas la tête pour le saluer, et glissant ton bras de celui de Aëlys tu allas cueillir la main de la compagne de maître pour y frôler un baiser avec le murmure de son prénom 'Azar'.

Bonsoir maître, Ma Dame.

Une servante passa près de toi avec un plateau ou elle tentait de tenir en équilibre quelques verres d'une mixture dorée. Surement de l'hydromel, celui de Nauzhror était exelant.
Tu en pris deux et tu en présenta un à l'Irlandaise tout en portant l'autre à tes lèvres après l'avoir levé comme portant un toast

Je vous présente Aëlys, c'est la deuxième fois qu'elle nous rends visiste dans l'espoir de s'entretenir avec vous, Sombrespoir.
D'ailleurs, comment c'est passé votre visite au Limousin? C'est de là que vous nous amenez cette charmante Dame?
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Rien n'est fait sans une touche d'Azar
Nebisa
Amusée, elle hocha la tête en s'installant sur la banquette soyeuse ou le maitre de la Horde l'vait conduite, elle saisit un verre sans pour autant y porter ses lévres et écouta évec attention les prôpos de son hôte sans pour autant cesser de garder un oeil sur les alentours...

Visiter votre "demeurre" serait un honneur mais je doute que vous me révéliez tous les secrets de ces murs... Et si j'en juge pas les regards qui me couvrent... on s'inquiéterait sans doute de votre raison pour ouvrir vos portes ainsi sans prudence...

Elle jouait avec son verre, faisant miroiter le liquide doré à la lueur des chandelles... Ses premiers pas à la Cour elle les avait fait voilà des années, sur les traces du Masque, elle avait débarqué en plein bordel liquoré, s'était installée à une table et avait attendu... Un sourrire aux lévres, elle se demandait ce qui agitait les pensées de tous les curieux qui l'observaient... Elle n'était pas d'ici et la Cour ne serait jamais son monde mais elle ne craignait pas ce royaume de l'ombre... Pas plus que ceux qui le peuplent...

Les intrigues de la Cour n'ont pas changée, seuls les acteurs quittent le devant de la scéne et sont remplacés... Celà ne change pas grand chose... Le roy Hébus a disparru depuis longtemps, je me demande ce qu'il penserait de tout celà...

Elle se sentait souvent une femme du passé et ce n'était pas sans l'amusée, il lui semblait parfois avoir vécu plus de vie qu'il n'en faut... Surprenant le regard de Sombrespoir derriére son masque, elle s'efforca de ne pas rougir et porta sa main sur le pentacle qui caressait sa gorge...

Magnifique ? Moi ? Vous me flattez... aprés un tel voyage et enceinte ? Tsss... Votre pendentif est beau, la robe est élégante, je ne fais que porter parrure... Et les comméres auront certainement remarqué ma démarche ou je ne sais quoi qui les aura intrigué... grimace Il parait qu'avec le temps on acquére des automatismes... je paris que les plus malins sauront vous dire que je suis noble rien qu'à me regarder. C'est là grand talent à n'en pas douter !

Elle finit par reposer son verre, se penchant légèrement vers Sombrespoir pour ajouter plus doucement...

Vous demander ? Méfiez vous... je pourrais trouver des demandes particulièrement délicates...

Avant qu'elle n'ajoute quoi que ce soit, un couple les rejoint, Neb tourne sa tête vers ces derniers et les salue en inclinant la tête.

Dame Aëlys et Sire Azar... quel nom mélodieux...

Laissant le Maitre des lieux faire les présentations, ne sachant s'il tient à la nommer, elle n'en dit pas plus pour le moment...
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---fromFR[Ghost]
L'attente se prolongeait, interminable, sans qu'aucun des trois Marchombres n'aient ouvert la bouche pour prononcer un mot.

Le mystérieuse visite à laquelle Mathie avait fait allusion n'arrivait toujours pas, et Ghost évitait de boire un troisième verre de vin pour éviter de se retrouver dans un éventuel combat avec l'esprit un peu flou.

Il se racla discrètement la gorge, brisant le silence qui s'était installé depuis une bonne demi-heure dans la salle.

Mais que faisait-il ce Sombrespoir ? Ce rendez-vous était-il sérieux ou n'étaient-ils considérés que comme des petits brigands qui pourraient servir de pantins dans quelque complot ?

Ghost remuait ces sombres pensées dans sa tête, imaginant à nouveau de sanglants combats l'opposant aux hommes de Sombrespoir.

Un sourire sadique s'installa sur son visage, déformant la cagoule de soie.
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La colère est une courte folie...

Attend son meurtrier, la fourche a la main, dansant autour d'un brasier...
---fromFRSombrespoir
- Ne dit-on pas que la délicatesse des demandes révèle celle des sentiments ? Je n’ai qu’une parole, croyez le bien et ce n’est pas dans mes habitudes de la déparer. Comme je vous l’ai déjà dit, si un jour vous avez besoin d’un service… Ses paroles ne trouvent de fin, bien assez parlantes comme cela. Sombrespoir se tourne vers Azar et la dénommée Aëlys et execute un signe de tête pour les saluer.
- Je vois que vous avez trouvé belle dame, une charmante compagnie auprès d’Azar. C’est un membre important à la Horde Sanguinaire et qui risque prochainement de prendre encore plus d’influence... Il laisse un instant de silence comme pour faire passer un message entre lui et l’homme puis, comme pour passer à autre chose. – Deux fois que vous venez me voir ? Je ne mérite pas tant d’intérêt… il se laisse parcourir d’un petit rire sous son masque. – Et bien, je suis ravi de faire votre connaissance Aëlys ! J'espère que Nauzhror est à votre goût. Sombrespoir se tourne de nouveau vers Azar – Oui, voyez-vous comme le Limousin peut cacher des trésors… je vous présente la comtesse de Ségur ! Je lui avais promis une visite de mon domaine et la voilà ce soir à ma petite réception.
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---fromFRAëlys Ó Domhnaill
Féline à souhait, l'Irlandaise s'avance au bras de son guide jusqu'à la table du Maîstre. Marche silencieuse, elle toise de son regard glacial les invités qui se dressent au mileu de leur chemin. Insupportables... Ils sont là à s'aglutiner non loin de Sombrespoir, espérant sans doute un geste, un mot, une quelconque attention de sa part. Comme s'ils pouvaient représenter un quelconque intéret pour un homme de son envergure. Peut etre en ont-ils finalement? Le Grand Maîstre a l'air bien mystérieux. En tout cas, pour elle, à part servir de passe-temps lors d'une excitante partie de torture, Aëlys ne voit pas à quoi ils pourrait servir...
Et ces donzelles pomponnées à l'excès et sans aucune grâce, et qui regardent la compagne de Sombrespoir. A médire sans doute par jalousie. Elles peuvent, la Dame a l'air d'avoir bien plus de valeur que ces dernières. La Demoiselle s'interroge d'ailleurs sur la qualité de cette femme à la noble stature. Son port de tete trahi sa condition. Elle ne semble point d'ici, elle ne semble pas appartenir à cette Cour. Cela l'intrigue, mais d'un coté, elle n'en aurait cure de connaître les raisons de sa présence en ces lieux parce que cela ne lui servirait à rien de toute façon.

D'une legere inclinaison de la tete, elle salue les deux personnes assises à la table ou l'Adonis la conduite.
- Ma Dame... Grand Maîstre..., l'accent est léger et les mots glissent mélodieusement entre ces lèvres. Elle dénote parmi tout ces François. Même son teint de fine porcelaine blanche tranche avec les teints colorés des gens qui vont et viennet à Nauzrhor.
Un sourire amusé prend place sur son visage à la remarque du Maîstre. Mais elle ne lui répondra pas, et lui fait savoir en le fixant quelques instants à travers son masque. Elle ne souhaite pas lui flatter l'ego. Pas Maintenant. Plus tard peut etre? Et encore... elle laisse cela à la vermine. Et elle ne compte pas se rabaisser à cette méthode de faibles pour se faire accepter en ce domaine. L'Irlandaise a du caractère, et si elle souhaite que Sombrespoir la prenne a ses cotés, elle ne se rabaissera.
De plus, nul doute que la Comtesse sise sur un siege jouxtant le sien, saura jouer de l'art du langage. Elle le devine a voir son visage. Et puis ce soir, c'est Azar qui aura - tres certainement- droit à ses faveurs lorsqu'ils décideront de mettre fin à leur jeu de séduction...
Prenant le verre que celui-ci lui tend, elle le remercie d'un sourire et d'un regard brulant. Provoquant, comme toujours... Puis elle se décide à un peu plus de bavardage...
- Votre domaine... est a mon gout.... mais je suis sure que je m'y plairais encore plus....lorsque j'en aurais découvert d'autres ....facettes...
---fromFRLa Sarrasine
La Sarrasine regarde le couple qui s'approche.
Azar, elle le connait de longue date, mais pas la personne qui l'accompagne.
Démarche souple, chevelure étrangement pâle.
Elle a du mal à se faire à ces peaux si blanches. Pour elle quelqu'un d'aussi pâle ne peut être que mort ou très malade, mais ici, la peau de lait a l'air particulièrement attirante.

Les sièges sont pris, les présentations sont faites.
Trez est toujours là, fidèle au poste.
L'infidèle en profite pour aller se dégourdir les jambes.
Elle se penche sur le maistre et lui glisse quelques mots à l'oreille. Elle va aller visiter les alcôves où, parait il, un rendez vous important attend.

Elle s'éloigne lentement, fendant la foule dans son costume translucide et brillant.

Le rideau d'une alcôve.
Elle l'écarte doucement. A l'intérieur, des personnes attendent, profitant des luxes de la maison.

Elle s'incline en se touchant le front.

- Salutations.
Le maistre est prêt à vous recevoir, si tel est toujours votre volonté.
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