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[RP] Nauzhror le domaine de Sombrespoir

---fromFRFélix Morgan
Le séduisant médecin sanguinaire répondant au nom bizarre de Félix Morgan s'avanca vers les sentinelles, sa trousse à "outils" à la main, Tantale trottinant gaiement derrière lui. Les sentinelles l'arrêtèrent, le trouvant sûrement trop bien habillé pour être quelqu'un d'ici. Il leur jeta un regard froid et répondit seulement d'une voix glacée:
"Félix Morgan, dit le Dérangé. Médecin."
Le nom leur disait quelque chose, ils le laissèrent entrer. Félix suivit avec un calme et un silence qui semblait oppressant, le large couloir. Il arriva vers cette salle immense qu'il connaissait si bien.
Cette pièce dessinait toujours sur son visage un sourire satisfait. Il aimait cette pénombre lorsqu'il parlait, tout comme il aimait la lumière lorsqu'il faisait ses "expériences sur la connaissance humaine". C'était d'ailleurs pour ca qu'il venait. Son dernier cobaye était mort sur la table d'opération avant qu'il ne réussisse ce qu'il avait entrepris. Cela lui avait causé une vive frustration, tant et si bien qu'il s'était amusé à démembrer son cobaye membre après membre, avant de les donner à manger à son chien Tantale, un animal noir, de grande taille, et d'un poids et d'une puissance imposante, montrant toujours les dents, et semblant près à sauter sur la moindre personne venue, il avait toujours la bave aux babines...
Trouvant quelqu'un dans la salle, il s'avanca vers lui. Comme à son habitude, il ne prononca que peu de mots:

"Où se trouve le Maîstre?"
Il avait déjà parlé à Sombrespoir, de son désir d'aller à cette guerre du Berry, pour en récolter quelques nouveaux cobayes, un peu plus frais et résistants que les derniers, qui n'avaient duré que quelques heures entre ses mains...
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Noir et fort. Comme le café.
---fromFRAnonymous
Triela marcha longtemps, chaque détour ralentissait son arrivée, mais elle ne voulait pas rater pour autant un départ pour le Berry. Elle ramassa des fleurs le long des chemins qu'elle avait empruntés.

Toutes mortes... Fanées... Aux pétales manquants... Elle riait à les voir ainsi et les porta à ses cheveux en arrivant à la Cour des miracles. Elle croisa deux hommes, des sentinelles surement... Elle tourna sur elle même et les toisa d'un air sarcastique.


Laissez passer Triela messieurs, et elle ne vous fera rien...

Les deux hommes la toisèrent également, ce qui la fit sourire, puis échangèrent un regard avant de laisser passer la jeune femme dont le nom leur rappelait quelque chose, sûrement une consigne quelconque...

Elle s'avança d'un pas décidé, elle voulait voir le Berry ! Un peu comme si le Berry se trouvait derrière ces sentinelles. Puis elle s'arrêta net, ses grands yeux s'était fixés sur un mur... Une araignée l'escaladait, lentement, sûre d'elle et de ses force, sans voir le monde extérieur autour d'elle, ni les ennemis qui passaient au loin, pouvantl'écraser à tout moment...

Triela s'avança pour l'observer, elle ne raterait pas le départ pour le Berry de toute façon,elle avait déjà passer les gentilles sentinelles qui l'avaient tant faite rire intérieurement... Elle la regarda longtemps continuer son chemin, sa lente ascension vers le plafond, semée d'embûches. La jeune femme la protégeait momentanément de toute attaque extérieure car elle aurait aimé être comme elle, libre, forte et fragile, à monter toujours plus haut. Elle vénérait cet animal.

Le temps passa, la rapprochant du Berry comme l'araignée se rapprochait maintenant du plafond...


Où est donc le Maistre...?... Je vois la lumière... Il ne doit pas estre loin...

Un sourire à moitié fou se dessinait sur son visage, mais elle savait ce qu'elle faisait. Après tout, n'est pas lucide dans sa folie celui qui se pose des questions sur sa lucidité... Plus que jamais maîtresse d'elle-même, elle attendit, devant cette araignée, la lumière Berrichonne où la conduirait son maître.
---fromFRLa Sarrasine
Tête baissée et poings serrés, elle avait assisté au déchainement de colère du maitre.
Il s'éloigna à grands pas.
Furieuse contre elle même, elle se redressa, et salua les occupants de l'alcôve d'un signe de tête.
Elle rejoint la grande salle, où 2 personnes aborant les couleurs de la horde semblaient attendre.
Ravalant sa colère, elle se rapprocha d'eux en les examinant.
Un jeune homme au regard curieux, et une présomptueuse, portant l'épée. Parfait. Le maistre voulait 10 sanguinaires, elle en avait déjà 2 sous la main visiblement.
Elle s'arrêta, salua et se présenta.


- Bonjour.
Vous devez être les renforts dont le maistre m'a parlés ?
Bienvenues à Nauzhor.
Je suis La Sarrasine.
Suivez moi. Le Maistre m'a confié mission pour vous, il vous verra en chemin.


Les invitant à les suivre, elle se dirigea vers le couloir et les sous sols, sentant toujours la colère bouillir dans ses veines.
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---fromFRAnonymous
Triela observait toujours l'araignée avec beaucoup d'intérêt, la bouche ouverte, une mèche de ses longs cheveux noirs à moitié sur les lèvres.
L'araignée grimpe
Triela la suit du regard
L'araignée stoppe
Triela serre les dents
On arrive
Triela tue l'araignée...

Elle se tourne vers la belle jeune femme qui vient et sourit.
Dans un moment de lucidité, elle salua d'un signe de tête et se présenta à peu près correctement.


Je suis Triela...

Un sourire sur son visage...
Elle baisse le regard lentement..
Le sourire se tranforme en interrogation..

Le regard remonte, elle observe autour d'elle tout en suivant La Sarrasine, à nouveau avec ses yeux d'enfants. A-t-elle au moin remarqué qu'un homme se trouvait là ?
Elle marmonnait mille et une choses incompréhensibles pour quelqu'un qui n'était pas fou, parlait de lumière, d'ombres, et de sang.
---fromFRFélix Morgan
On lui avait dit d'attendre, le Maîstre était occupé, mais il serait informé de leur présence. Leur?
Lentement, les yeux du médecin scrutèrent la salle, et là, il la vit. Une femme, pas si vieille, au visage commun, mais animé d'une expression qui amena un sourire froid sur le gracieux visage de Félix Morgan. Oh oui, il ne reconnaissait que trop bien cette expression pour en avoir vu tellement près des corps meurtris par des mains expertes...la folie! Voila bien quelque chose qui le fascinait. Il observa la femme, ce qu'elle faisait, comme si déjà, en la voyant, il l'étudiait. Les yeux vides semblant voir quelque chose que les autres ne voyaient pas, elle semblait suivre quelque chose, les yeux collés au mur. Félix Morgan n'en perdait pas une miette. A la lumière de l'un des feux, il la vit, sur le mur, l'araignée...et le visage de la femme. Oh oui, il le sentait bien, elle allait périr, cette petite, trop petite et trop fragile créature...elle n'avait pas les épaules pour devenir chevalier, il fallait la faire souffrir, oui...elle n'était pas assez forte, elle était née faible juste pour narguer le reste du monde, pour être un boulet que trainerait l'humanité...Une autre femme, le visage en partie caché, s'avanca dans leur direction. Les quelques secondes pendant lesquelles Félix posa les yeux sur l'autre femme suffirent à lui faire manquer le spectacle qu'il attendait tant. Un bruit mat lui indiqua que l'arachnide n'avait malheureusement pas survécu aux soins de la folle...Il poussa un soupir décu, et resta tourné vers celle qui se présentait.

Bonjour.Vous devez être les renforts dont le maistre m'a parlés ?Bienvenue à Nauzhor.Je suis La Sarrasine.
Félix Morgan observa les yeux de la Sarrasine avec discrétion et méticulosité, comme devait toujours en faire preuve un médecin. Il se demandait si cette femme saurait succomber à ses charmes, devenir son esclave...assurément non, ses yeux étaient bien trop durs. Il y lut du ressentiment. Tiens tiens, intéressant...
Il finit par la saluer juste d'un signe de tête, maintenant convaincu que celle-ci n'apprécierait guère qu'il lui fasse du charme, chose qu'il n'appréciait guère, mais qui s'avérait nécessaire pour attirer les fragiles créatures. Celle-là n'en était pas une. Dommage.

Suivez moi. Le Maistre m'a confié mission pour vous, il vous verra en chemin.
Félix Morgan leva un sourcil. Ainsi donc le Maîstre envoyait des subalternes? Bah, lui n'en avait que faire, ce qui comptait, c'était ses expériences, toujours ses expériences, il serait l'homme qui connaitrait sa nature mieux que quiconque...il connaissait déjà tout le corps humain, il avait mis des années pour ca, disséquant encore et toujours...et puis il avait commencé à disséquer les vivants, pour comprendre leur fonctionnement...
Il laissa passer la folle devant lui d'un geste galant de la main, ne pouvant s'empêcher de murmurer à son passage avec un sourire ravi:
"Quel splendide exemplaire de folie avancé..."
Oh oui, qu'est-ce que ca avait été bien, sa première dissection sur être vivant...c'était un chat, un chat qu'il avait volé à la petite fille du voisin...il avait dû lui faire boire un peu de lait mélangé à un liquide soporifique pour pouvoir lui couper ses griffes, et ensuite l'installer sur sa table...Très enrichissant, le corps animal.
Il caressa la tête de Tantale qui était à sa droite. L'animal grogna, prêt à mordre. La bave gouttait de ses lèvres. Ils avancaient le long d'un couloir, des sous-sols...
Avec un sourire, Félix Morgan se rappela quand la petite était venue lui demander s'il n'avait pas vu son chat...
Oui, il est chez moi. Entre donc je vais le chercher, en attendant, il y a un peu de lait sur la table, sert-en...

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Noir et fort. Comme le café.
---fromFRAëlys Ó Domhnaill
Tant d'allées et venues... D'hommes et de femmes aux conditions diverses, certains de la Haute, d'autres voulant se faire passer pour des gens d'intérêt; des esclaves aussi et des filles à la vertu perdue depuis bien longtemps, déambulant parmi les visiteurs qui ne doivent pas réaliser où ils sont vraiment. Alors qu'elle se perd dans ses songes en se disant qu'il lui faudrait se dérouiller et assouvir son appétit, une voix masculine la ramène à la réalité. Le Maîstre... Machinalement elle se lève à son approche, puis incline legerement son buste en signe de salue, et un sourire se dessine lorsqu'il propose un petit voyage. En Berry, elle ne sait pas vraiment où cela se trouve mais qu'importe. Elle aura bien le temps tôt ou tard de se mettre à la géographie et a l'histoire françoises.
- Je vous suis Maistre.... Vous pouvez comptez sur moi.
Elle reste quelques instants à regarder Sombrespoir, mais il lui semble repérer qu'un peu de tension hante l'air. Elle ressentait la même chose que Dorian était contrarié. Mais si elle avait pour plaisir d'en rajouter un peu, là, de un ce n'est point vraiment le moment, et de deux, peut etre il encore un tout petit peu tot. Un tout petit peu...
- Quels sont vos ordres...?
---fromFREchidnaIX
Echidna faillit s’étouffer avec son bâton de réglisse lorsque le vieil homme suggéra l’idée qu’elle puisse se retrouver dans un lit avec son fils… Le visage empourpré, elle toussota et répondit à cette remarque par un reniflement dédaigneux avant d’ajouter :

"Voit pas ce que j’pourrai faire au lit avec vot’fils… "

Leur conversation fut interrompue par l’entrée d’une servante… Cette dernière se pencha vers Echidna lui murmurant à l’oreille :
"Dame Echidna, on vous attend dans la grande salle "

Dame… Elle ne s’y ferai jamais… Elle rajusta ses bottes avant de se relever et plissa les pans de sa cape…

"Bon, j’doit vous laisser… On pourra p’tet se revoir dans cette vie… ou une autre… "

Elle gloussa en sortant de l’alcôve, suivant la servante… Celle-ci lui indiqua un groupe de personnes se tenant dans la grande salle, déjà prêts à partir… S’approchant en sautillant, elle reconnut la Sarrasine, les deux autres visages ne lui étaient pas inconnus non plus, mais elle ne pouvait se vanter de connaître tout les membres de la Horde…
Elle se joignit au groupe qui sortait de la grande salle, scrutant de ses grand yeux verts le visage du seul homme présent…

Elle aurait sûrement l’occasion de faire connaissance pendant leur voyage…

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---fromFRAnonymous
Triela avait du délaisser le cadavre de cette pauvre araignée sur son mur... Non pas qu'elle ai voulu la tuer... Non... Elle l'avait sauver d'une mot prochaine certaine et peut-être bien plus douloureuse que celle qu'elle venait de lui offrir.

Un homme la laissa passer.
Quel homme ?
Elle ne l'avait pas remarqué quelques minutes plus tôt.
L'araignée était si tentante à observer.

Elle passa devant lui -
"Quel splendide exemplaire de folie avancé..." - et posa enfin ses yeux noirs sur les siens, avec un sourire étrangement amusé mais lucide, comme il lui arrivait parfois d'un avoir.

Elle marmonna presque aussi inaudiblement que l'homme...

- Auriez-vous peur de ne point comprendre une folle, Messire... Surtout si nous en venons à... travailler ensemble...

Un sourire se dessinait sur ses lèvres, elle avait dit cela d'une traite, sans se dissiper, tortillant quelque peu son cou comme pour jouer avec ses cheveux.

Puis détournement rapide du regard.
Sans raison.
Reconcentration sur ce pourquoi elle était là.
Dans cette pièce.

Dans la grande salle, encore l'attente.
Rien de plus passionnant lorsqu'on s'émerveille de tout.
Odeur de réglisse derrière une porte, elle reniffle, tend le bout de son nez dans la direction en question. Une porte s'ouvre, quelques pas, une jeune femme aux yeux verts.

Triela baissa le regard vers son ventre, elle avait faim, rien à manger, pas de pain, de réglisse, d'araignée ni d'homme... Triste vie mais elle voit toujours la lumière partout où elle va désormais.

La lumière noire qui éclaire sans cesse son visage.
---fromFRSombrespoir
- Mes ordres ? rétorqua Sombrespoir Et bien… une fois arrivés au Berry, nous aviserons en fonction de la situation complexe qui fait rage en ce moment et nous tacherons d’en tirer profit… Valclard Foor, un de mes proches conseillers actuellement sur les lieux m’a fait savoir qu’un marché avait été proposé à la Horde ! Une voix plus calme et satisfaite, le grand Maistre reprend le genre d’offre qui ne se refuse point ! Se tournant vers le couloir menant vers la rue, Sombrespoir s'y avança accompagné d'Aëlys – Pour le moment, tachons d’arriver au Berry sans problème et sans perte… mauvais rire pour terminer ses paroles et ils quittèrent Nauzhror par la grande porte.


[Suite du Rp]
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---fromFRAnonymous
- Nauzrhor!
Enfin nous sommes arrivés!

Bruit léger contre la paroi du carosse.
- Vous dormez? Je ne compte pas passer ma vie dans ce carosse! Depechez vous!
- A vos ordres M'Dame...
Sous les yeux curieux des passants se trouvant là, le cocher met pied à terre et s'active à ouvrir la porte de la somptueuse voiture richement apprétée qui n'a pas vraiment sa place en ces lieux. Qui donc peut se trouver à l'intérieur? Grande question qui reste en suspens de longues minutes alors que le cocher présente son bras à l'occupante. Cette dernière, jettant un oeil au dehors, se met alors à pester.
- Quelle horreur! Qu'est-ce donc ces répugantes odeurs?
- Nous sommes à la Cour ma bonne Dame...
- Quoi? Nauzhror se trouve en ces lieux sales et puants? Vous vous moquez de moi?
- Point M'Dame... on est bien arrivé chez l'Grand Maistre que vous cherchez...

Sombrespoir... Ici? Elle croit rever. Aurait-il perdu son gout du luxe? Non, un homme de cet envergure, cela ne se peut. Mais quelle idée a t il eu de venir ici? Décidément avec lui il faut vraiment s'attendre à tout. Osant mettre un pied recouvert d'une petite balerine de cuir blanche dehors, la précieuse créature prend avec dedain le bras qui lui est présenté, et pose par la même un mouchoir parfumé sur son nez pour atténuer les horribles odeurs qui viennent lui agresser les narines. Jamais elle ne mettra un pied dehors, ah ça non. Ou alors vraiment si le besoin s'en fait sentir. Que cette ville est écoeurante... Ou est Paris la Belle dont on lui a tant vanté les vertus...? Elle verra ça plus tard. Pour le moment le plus important est de trouver refuge dans la bâtisse devant laquelle s'est arrêté son carosse. Elle y sera surement plus à l'aise.
Et c'est une femme d'un age certain mais non marquée par le temps, et à l'élégante allure qui se présente à l'entrée de Nauzrhor. Avant d'avancer plus en avant et de se faire annoncer, elle lache le bras qu'on lui avait proposé et se met a houspiller le propriétaire.

- Qu'attendez vous? Qu'on me vole mes affaires? Elles devraient être déjà ici! On ne va pas y passer la nuit non? Allez! Pronto!

Sortant d'une petite bourse en cuir marron un petit miroir, dans lequelle elle se mire quelques instants, arrangeant ici et là une mèche noire qui s'est echappé de son chignon ou s'entremelent perles et fils d'or. Un coup d"oeil sur sa robe de soie rouge et blanche et elle se décide enfin a s'adresser au garde qui surveille en principe les allées et venues.
- Mercedes Conception Gonzalvez. Et vous aussi depechez vous je n'ai pas que ça a faire.
AMELIA!!!!!!!!!!!!!
Décidément cette cruche est vraiment bonne à rien...
Et vous... vous attendez quoi pour me laisser passer? Le déluge?

- Bah... on va p'tetre se calmer ma ptite dame.... répond le Sanguinaire en faisant mine de feuilleter un registre qui ne ressemble plus vraiment à un registre et qui est couvert de susbtances pour le moins indéfinissables dans leur type et étranges...
- Je me calme si je veux!
Améliaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!

- J'peux p'tetre vous détendre si vous voulez....
- Essayer seulement... rétorque la furie espagnole, qui, finalement se refuse à attendre un quelconque accord du Sanguinaire pour entrer. Ce dernier la regarde faire un sourire amusé et envieux sur les lèvres au vu du déhanché de cette derniere.
- Pourtant... j'suis sur qu'on pourrait bien s'amuser tous les deux... Puis il se met a beugler. Une chambre vous attend à l'étage! J'peux p'etre vous accompagner....
Pour seule réponse, quelques mots en espagnol avancés sur un ton plutot rageur...
- Majadero! Grosero! idiota!
S'engouffrant dans la grande salle toujours en pestant, Mercedes est tres vite rejointe par la fameuse Amélia.
- Maitresse...
- Et bien! C'est maintenant que tu arrives? Tu trainais ou encore? Débrouilles toi pour me faire préparer un bain chaud! Pronto!
Qu'est-ce que tu fais encore là?

- Je... je sais pas où aller...
- Je te conseille de trouver rapidemment sinon je te donne à la chose qui garde l'entrée de ce domaine... je suis sure qu'il fera un tres bon usage de ta personne... ajoute Mercedes avec un sourire pervers sur les lèvres, ce qui a pour effet de voir disparaitre la jeune Amélia. Ravie que cette derniere se soit enfin bouger le séant, la créature entreprend une petite visite des lieux...
---fromFRShadahar
[A la limité du Domaine, dans les étroites et sinueuses ruelles y menant]


Le vieillard avait quitté le quartier pourpre en plein chantier, laissant à Daimones le soin de tirer les vers du nez de la jeune écervelée... celle-ci l'agaçait par trop... il avait fait preuve d'une faiblesse coupable et il s'en voulait... il avait préféré fuir... il aurait du déchirer la gorge de cette catin... mais il y avait le poignard qu'elle détenait... et il fallait absolument en connaître sa provenance...

Il lui fallait maintenant, en attendant l'arrivée du Maître ou du Marchand pour inspecter les travaux, veiller à obtenir réparation du préjudice commis par le soudard de la Horde Sanguinaire... le soldat avait parlé d'un certain Sombrespoir. Il connaissait son nom... un visite de courtoisie... en fait d'affaires s'imposait... et il s'était dirigé à petit pas à l'aide de sa longue canne d'ébène au pommeau argenté en direction des quartiers où ils avaient la réputation de régner....

Glauque et sombre...sinistre... bref... d'une banalité affligeante. Il gloussa...toute la Cour était ainsi... il espérait au moins que le Quartier Pourpre, après les travaux, aurait une autre classe...

Le vieillard, toujours vêtu de sa lourde et riche houpelande de brocard émeraude avait pénétré dans une ruelle qui ressemblait plus au boyau d'une grotte.... la méfiance s'imposait, car il était vieux, seul, les bagues ornées de beaux joyaux... contrairement aux hommes de son âge, ses doigts étaient encore lestes et agiles, non paralysés par l'arthrose, aussi en un clin d'oeil fit il jaillir dans sa main une joli broche argentée dont pic était enduit d'un violent poison... satisfait, il la fit disparaître aussitôt et continua son avancée

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Amras
Le jeune homme remontait du sous sol, il était fatigué, las, et n’aspiré plus qu’a s’allonger quelques heures, se défaire de ses affaires, et prendre un bain…
Ezechiel, se traîna jusqu'à l’entrée, il lui fallait d’abord voir la cours des miracles encore une fois, maintenant qu’il pouvait se considérer comme membre de la horde, il peut souffler un peu… s’appuyant avec nonchalance contre la chambranle, il voit passer dans la rue un veillard qui semble dissimuler quelque chose…il pose sur lui un regard froid, sans haine pourtant, une douceur glacial, l’indifférence de celui qui observe sans voir…

La petite musique joue encore dans son esprit, sa musique… à elle… il l’éloigne d’un petit geste élégant de la tête, ses cheveux retombe doucement, lui offrant une caresse sur son visage bien jeune pourtant…

Il se détourne de la ruelle, s’éloignant tranquillement, se glissant dans l’ombre avec le claquement régulier de ses pas sur les pavés, il trouverait bien quelqu’un pour lui montrer sa chambre… Le jeune homme avait besoin de sommeil, les rêves éveillés n’aident pas l’homme à oublier son passé… reste à trouver l’âme qui lui montrerait la route…
---fromFRShadahar
Le vieillard continuait son chemin.... pas âme qui vive ou presque.... les rats ont-ils une âme ?

Puis ce jeune homme à l'allure éreintée mais pourtant, alors qu'ils se croisent dans cet étroit goulet, tellement distant... le vieillard, restant sur ses gardes, décide de ne pas l'aborder...

Continuant son chemin... il est entré dans le quartier qu'il cherchait... celui est différent du reste de la Cour, mais à savoir pourquoi.... ce ne sont que des ruelles et des maisons, mais tout est si morne... on se croirait dans une prison, une citadelle retranchée au sein de la cour... une très déagréable impression....

Le vieillard sillonne un peu les rues... et tombe finalement sur une maison plus vaste, et surtout très bien entretenue, et dont la lourde porte de chêne semblait avoir été volée à quelque barbacane d'une forteresse parisienne...


Le vieillard s'en approcha.... plissa les yeux, puis leva sa canne, et frappa trois coups secs et sonores sur le panneau de bois avec le pommeau d'argent.

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---fromFRNeuf de Pique
Il peste, voilà encore quelqu’un qui frappe à la porte sans que personne vienne ouvrir. Mais où sont les sentinelles, elles ne sont quand même pas parties au Berry avec le Grand Maistre ! En voilà encore qui profitent de la situation actuelle, comme le dit le proverbe d’ailleurs « sans intendant les sanguinaires s’amusent ! »
Neuf de Pique a entendu lui, et il se dirige vers la porte principale. Il l’ouvre, et se retrouve face à un vieil homme. Un mendiant ? S’interrogeant, le responsable du personnel préféra demander :


" Bonsoir ! Vous êtes ? "
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---fromFRShadahar
Il n'attendit pas très longtemps pour que la porte s'ouvre et révèle....mmh... un portier ? En tout cas un homme au visage peu amène... Le vieillard sourit - il avait encore toutes ses dents - et fit un signe de tête en direction de l'homme.

En se présentant, il porta sa main droite parcheminée et garnie de bagues flamboyantes contre sa poitrine drapée de brocard vert émeraude.


Je me nomme Shadahar, dict Shadar l'Obscène, Alchimiste et ... Bâtisseur...

Son sourire s'élargit


Je suis venu rendre visite au Sire de Sombrespoir car nous avons affaires ensemble.
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