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[RP] Nauzhror le domaine de Sombrespoir

---fromFRNeuf de Pique
« Une visite au Grand Maistre ? Je vous en pris dans ce cas, donnez-vous la peine de rentrer dans son domaine ! »

Neuf de Pique sourit à l’invité précisant cependant.

« Par contre, vous devez savoir que le seigneur Sombrespoir est absent pour le moment. Mais vous trouverez sûrement quelqu’un pour vous renseigner dans la grande salle… Profitez donc des services proposés ! »

Neuf de Pique ouvrit la grande porte et invite le vieil homme à passer devant.
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---fromFRShadahar
Tout en conservant la mine aimable, le vieillard renifla.... absent. De la graine de mauvais payeur ça...
Le portier lui parla de services proposés..... mmh.... intriguant et intéressant... ainsi ils faisaient également dans le mercenariat, fort bien.


J'ai le temps, j'attendrai donc.... la grande salle dites vous ? Mmh j'espère ne pas m'égarer, cette bâtisse m'a l'air labyrinthique.


Le vieillard entra donc et, en passant devant lui, sortit d'une poche une pièce de bronze curieusement dentelée qu'il plaça dans la main du portier

Voici pour votre peine jeune homme.

Et il s'engagea résolument dans la bâtisse.
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---fromFRLa Sarrasine
Un cheval noir fait résonner le pavé poisseux de la cour de ses sabots ferrés.
Telle une tempête, il traverse les rues miteuses, piétinant sur son passage ceux qui ne s'écartent pas assez vite, sautant les obstacles imprévus, tournant à angle droit au mépris des règles élémentaires de l'équilibre.
Bientôt, cavalier et monture s'arrêtent devant une grande maison obscure.

Un silhouette sombre saute de selle et balance les rênes à un garde à moitié endormi.


- Et bien bougre d'âne, est ce que c'est comme ça qu'on monte la garde ici !
Prends soin de mon cheval ou il t'en cuira.


Le bousculant sans ménagement, elle pousse la grande porte et entre.
L'entrée est gardée. D'un geste, elle fait tomber le capuchon qui lui cache le visage pour démasqué un visage dont le bas est voilé. La peau est sombre, tout comme le regard qui semble transpercé le malheureux Furet qui s'est avancé à sa rencontre.


- Tiens, te voilà toi...
Quoi de neuf ici ?
Je descends me rafraichir au harem. Prépare moi ton rapport pendant ce temps.


Traversant d'un pas décidé la grande salle, elle se dirige vers un couloir plus discret, dont l'entrée est camouflée derrière une tenture. Il est temps de reprendre les choses en main ici.

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---fromFRShadahar
Cela faisait plusieurs jours que le vieillard tout de brocard vert et de bijoux vêtus attendait dans les murs de la demeure....

Il dormait dans un fauteuil qu'il avait dégoté et se procurait de la nourriture auprès des gardes...

Puis... du bruit enfin, dans ces lieux quasiment déserts, une apparition.... elle ordonne... une femme. Pourtant, elle semble détenir une certaine autorité ici... visiblement une orientale.... parfait !

Le vieillard fait quelques pas dans la grande salle vers la jeune femme martiale... son bâton à lui frappe le dallage sèchement, faisant ainsi connaitre sa présence...

Son visage et ses mains sont parcheminées, son teints halé... un vieillard comme rares on en voit dans ces quartiers ravagés par la pauvreté, la laideur et les maladies...

Sa voix trahit qu'il possède également des origines orientales.... il est grec depuis fort longtemps.... mais son accent pourrait laisser penser à une personne de ces lointaines contrées qu'il pourrait être syrien... ou hébreux.... étrange mélange... une voix habituée à manier de nombreuses langues.... mais une voix qui renferme la saveur de biens des générations, et de bien des savoirs... et celui qu'il met alors en avant est l'art de plaire, l'art d'attirer l'attention...


Salut à toi, Mâîtresse des Obscures Dédales, si possédez once de pouvoir en icelieu, alors je vous mande audience.
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---fromFRLa Sarrasine
Fatiguée, furieuse et sale, elle ne pense qu'à une seule chose, un bain. Malheureusement il semble que ce délice quelque peu inconnu dans ces contrées froides doivent attendre.
Le juron qui fuse sous son voile est heureusement en langue orientale, généralement incompris en ces lieux.
Elle se retourne pour voir qui l'a interceptée de cette manière si cavalière.

Un homme... ou plutôt, un vieillard. Pourtant, l'espérance de vie est courte ici, surtout à la cour. Le visage buriné par le temps est une alerte suffisante en soi pour la mettre sur ses gardes. On ne vit pas si longtemps sans arguments.
Sa tenue est curieuse, mais non dénuée d'un certain luxe. Vert.. couleur des sorciers et du malheur, il fallait oser. Et ces bijoux, dans cette cour qu'ils prétendaient miraculeuse. C'était comme agiter un chiffon rouge devant les naseaux d'un taureau furieux.
Sonder son regard, directement et sans se cacher. Malgré les paupières tombantes et les rides, elle y devine malice, savoir mais n'y voit point douceur ou tolérance.
Parfait... le bain attendra. Après tout, en orient on a le respect des anciens, et visiblement son accent en fait un proche.
Qu'est-il ? Riche négociant peut être. Sa carrure ne le place plus dans la catégorie des guerriers.
Avec un soupir, elle porte la main à son front en guise de salut.


- Salut à toi étranger. Je pense qu'icelieu j'ai suffisement de pouvoirs pour t'accorder audience si tu le souhaites. Je suis la Sarrasine. Je n'obéis qu'au Maistre et je gère, en son absence.

Estimant en avoir assez dit, elle l'invite de la main et se dirige vers une alcôve vide. Fauteuils confortables, petite table et coussins feront oubliés un instant le pénible voyage qu'elle vient d'effectuer.
Elle s'assoit et lui désigne un siège, attendant qu'il lui explique le motif de sa venue.

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---fromFRShadahar
Shadahar s'inclina légèrement... oui... il était tombé sur la bonne personne, mais peut être pas au meilleur moment... mais cela ne l'inquiétait pas tellement au fond... la jeune femme jura et il sourit intérieurement devant la grossièreté du propos... des mois qu'il n'avait pas entendu ce juron inusité en terre aristotélicienne....

Il suivit la femme jusqu'une alcove où il put s'installer confortablement... il soupira d'aise sans se cacher... à son âge, il savait pouvoir se permettre bien des choses...

Elle l'avait détaillé rapidement... une soldate probablement, une meneuse en tout cas... qui avait l'habitude de juger ses hommes d'un seul coup d'oeil... elle le tutoya mais il n'était pas en position de s'offusquer...d'autant qu'elle ne connaissait sans doute pas les manières occidentales... et ici, il étaient partout sauf en terrtoire civilisé...

Il prit alors la parole.


Vous m'avez l'air fort pressée de vous détendre.... probablement après une expédition quelque peu éprouvante... aussi je vous éviterai les fioritures et circonvolutions verbales que les hommes comme moi ont l'habitude de servir aux gens comme vous.

Il n'avait rien dit en somme, ni rien insinué vraiment, ni rien révélé sur lui même... il ne faisait que préparer rapidement le terrain, en signifiant à son interlocutrice qu'il serait franc... ou plutôt qu'il ne faudrait pas compter sur une quelconque obséquiosité de sa part.

Je me nomme Shadahar, citoyen de Corinthe...actuellement en affaires dans ces pays... en des lieux où les gens m'appellent parfois Shadar l'Obscène.

Je suis justement en affaires non loin de ce domaine, dans le Quartier Pourpre... mais passons ce genre de détails.

Je suis venu proteur d'une Créance que je viens faire valoir auprès du Seigneur Sombrespoir afin d'en recevoir remboursement. Possédez vous la clef du coffre ?

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---fromFRLa Sarrasine
Palabres de marchand de tapis !
Voilà pourquoi il a osé l'arrêter et lui adresser la parole. Les lèvres se pincent sous l'abri du voile et les yeux s'étirent, ne laissant que deux fentes visibles.
Dans un froissement de soie, elle se lève sous l'outrage. La main est proche de son sabre.
La voix qui fuse est froide, tranchante comme l'acier.

- Une créance ? Tu oses...

Elle s'avance d'un pas vers lui, le surplombant de sa hauteur.

- Pour qui me prends tu ? Crois tu que j'ai du temps à perdre pour ces peccadilles ?

D'un geste large, elle montre la salle derrière eux.

- Mais paye toi donc ici même. Bois, trousse catins ou mignons, à ta guise, puisqu'on t'appelle l'obscène. Il ne sera pas dit qu'en ces lieux les règles de l'hospitalité seront bafouées. Et pour ce genre de bêtises, vois l'intendant. Les domestiques traitent ce genre d'affaire. Le Furet ou Le Pic s'en chargeront.
Et ensuite, disparais de ma vue. Retourne donc dans ton pays de faux dieux retrouver le giton qui t'y attend certainement !


Un dernier regard, furieux, et elle lui tourne le dos, se dirigeant vers la sortie de l'alcôve à grand pas.
Il est temps de reprendre les choses en main ici.

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---fromFRShadahar
IL ne bougea pas d'un cil, même lorsqu'elle se précipita presque sur lui pour tenter de l'écraser de sa belliquosité...voir de son mépris... il sourit et ricana presque

Vous vous comportez comme un Théologien d'Aristote, outré qu'on ose même évoquer des questions d'argent devant lui...


Elle lui tournait déjà le dos lorsqu'il lui lança durement

Mais rassurez vous, Gente Dame - puisque vous souhaitez en adopter les valeurs - la créance que je viens réclamer n'est pas n'argent.... elle est d'Or ou de Sang.... je vous laisserai choisir.

Il était resté tranquillement assis dans son fauteuil, et ne comptait pas bouger... ces paroles....Faux Dieux. Elle était peut être de ces terribles Lions de Judas ou quelque chose comme ça... se méfier des fanatiques.... ses mains se rejoingnirent sur son giron et se touchèrent sous les manches qui les masquaient...
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---fromFRLa Sarrasine
Par les cornes de Baphomet, voilà qu'il osait l'insulter encore une fois.
Sabre à demi dégainé, elle se retourne et soudain, stoppe son geste.
La dernière partie de la phrase vient de sauver la vie du vieillard, momentanément du moins.
Une dette d'Or ou de Sang ?
Il ne s'agit donc pas de viles marchandises ou d'un quelconque usurier, mais plutôt d'une dette d'honneur.
Peste soit du vieux grec, pourquoi n'a-t-il pas commencé par là !
Gardant la main sur la poignée de son sabre, elle l'observe à nouveau.


- Parfait vieil homme...
Je t'accorde 10 minutes pour m'expliquer tes paroles. Ensuite, je déciderai avec quel sang cette dette sera effacée. Le tien ou celui d'un autre, Baphomet n'est pas regardant sur la provenance, tant qu'il est versé en son honneur.
Alors ? Pourquoi penses-tu que la Horde te doit quelque chose ?


Debout dans l'encadrement de l'alcôve, elle attend la réponse dont dépend à présent la vie de vieillard. Au pire, elle ne l'écourtera sans doute pas d'un grand nombre d'années, mais par 2 fois il a piqué son honneur.
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---fromFRShadahar
Lame intéressante... mais elle n'avait pour l'instant que démontrer une certain capacité d'intimider... pas de valeur duelliste... mais ce n'était pas incompatible...

Il haussa un sourcil intérieur en entendant prononcer le nom de Baphomet.... pas des Averroistes.... mais des descendants probablemlent dégénérés des Carthaginois déchu ou aultres antique peuple... il sourit... un culte assurément obscène... ils ne pouvaient que s'entendre...

Il resta cependant assis, opposant la calme assurance d'un patriarche retord à la stature martiale d'une jeunesse belliqueuse...



Soit.

L'un de vos hommes... une espèce de soudard couvert de boue, de sang et divers aultres débris et diverses déjections.... a commis des déprédations importantes il y a quelques semaines sur des biens dont je suis responsable... et cette déprédation doit être réparée ou je perdrai mon honorabilité...


Il fit une pause se demandant s'il devait expliciter... probablement probablement, il ne devait pas trop l'impatienter.

Votre homme... je ne connais naturellement son nom mais il portait une solide tenue guerrière de mercenaire de pied, une face rustaude, des traits grossiers.... tout comme l'étaient ses manières.... je saurais le reoconaître fort facilement.... pour l'avoir approché de fort près.... et avoir exigé réparation. Devant son refus et ses menaces, je préférais le laisser quitter ma mmh.... mon territoire du moment après avoir obtenu de lui le nom de son maître, le Seigneur de Sombrespoir...

Pour être plus précis, cet homme a détruit un outil de très travail fort coûteux, par l'éviscération d'un de mes esclaves soudanais... et j'en demande donc réparation.... soit la valeur du bien perdu ainsi que du manque à gagner depuis qu'il est tué... j'accepte l'or... comme les biens en nature...


Il sourit alors

Naturellement, si vous décidiez de me livrer la tête de votre homme ou de me donner sa liberté... je l'accepterai également, tout comme je suis prêt également à écouter toute autre proposition...

Mais je ne vous demande pas de trancher de cela dans l'immédiat.... vous aurez probablement une enquête à suivre... et le désir de vous reposer.

Ah oui... la déprédation a été commise dans le Quartier Poupre, il y a quelques semaines, votre avait eu l'air de venir de nulle part.... aussi le souçonne d'avoir voyagé souterrainement.

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---fromFRLa Sarrasine
Un esclave mort ! C'est là tout son soucis ? Est-il complètement inconscient ou se moque-t-il d'elle ?
Réfléchir et mener enquête pour si peu !
Mais il en meurt tous les jours de ces esclaves. Qui s'en soucie ! On les remplace c'est tout.
Incrédule, elle le dévisage.
Lui livrer un des siens en échange de l'outil perdu ? La bétise vient sans doute d'un de ces lourdeaux de l'est qui servent le Maistre depuis si longtemps. Des moujiks sans éducation et sans honneur. Mais livrer un des siens, même s'il a commis faute est hors de question.
Elle hausse les épaules, fataliste.
Sa main rejoint à nouveau sa taille, écarte le manteau et va détacher une bourse de cuir dans son dos, lourde.
Méprisante, elle la jette sur la table devant le marchant dans un tintement de pièces.


- Paye toi.
Pour le reste, c'est mon problème. Sache que l'homme sera puni, à ma manière.
Si tu estimes la compensation trop légère, prends une des catins dans la salle, une vie pour une autre. Ca devrait suffire comme paiement "en nature". Bordel tu dis ? Parfait, tu pourras l'y vendre et te faire un bon bénéfice, à moins que tu ne la gardes pour toi.


Un dernier regard et elle se tourne, mécontente d'avoir perdu son temps pour si peu.
Ses hommes ne sont pas enfants de coeur, c'est certain, mais ils sont guerriers précieux et entrainés qui valent 1000 fois le prix d'un esclave.

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---fromFRShadahar
La bourse tinta. Méprisante.
Il en avait l'habitude en ces lieux où la plupart de ses habitants ne raisonnaient qu'en rapports de force... physiques. Il en existait d'autres plus subtils.


Vous semblez faire peu de cas de cet événement... comprenez moi bien, ce n'est pas qu'un esclave vale cher - ils valent pourtant cher - car votre homme aurait il seulement souillé l'un de mes mouchoirs que je serai venir en demander réparation.

S'appuyant alors sur sa canne, il se leva lentement, et plissa les yeux

Je prends acte du peu de cas que fait le Seigneur Sombrespoir des violations de territoire à la Cour...

Sa main jaillit alors lentement vers la bourse posée sur la table, étirant alors un index déformé prolongé par un ongle long et fin qui ressemblait plus à une serre d'aigle.... elle atteignit l'objet et l'éventra doucement... les pièces se répandirent sur la table, en roulant... et le vieillard ramena à lui la bourse vide et fendue...

Je ne garderai que ce tissu, Madame... un souvenir de vous...

Une lueur étrange et pleine de malignité, il lui tourna le dos sans la saluer plus... si elle adorait un dieu-démon tel Baphomet, elle ne devait rien ignorer des pratiques de malédictions ou d'envoutements auxquelles savaient se livrer certains sorciers à partir d'objets de leurs victimes... et il faisait surtout le pari qu'elle croyait à ces sortilèges...

Pas vraiment une menace... il n'avait pas étalé devant elle son art des poisons... mais comptait bien avoir imprimé dans les yeux de la guerrière cette image.... celle de ce vieillard fastueux emportant avec lui quelque chose qui lui avait appartenu.... virus inconscienct.... générateur d'une terreur invisible et insidieuse... qui peut être grandirait par les effets du hasard et surtout l'avancement des années...

Une échec un jour lui rappellerait ce souvenir, ce vieillard, et elle l'en croira responsable. Il ne suffirait que d'un seul échec, minime... et le processus s'enclencherait... tel était le véritable Art du Jeteur de Sort... une malédiction qui n'existait que dans l'esprit de la victime qui finirait par s'autodétruire, surtout dans ce monde où le moindre faux pas pouvait coùter la vie...


Il s'éloigna ainsi... après avoir découvert ces lieux... il avait parié...

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---fromFRLa Sarrasine
L'infidèle hausse les épaules. Discours ridicule sur un pseudo territoire.
Effectivement, la horde n'a que faire de ce genre de fadaises.

Elle observe le manège avec sa bourse, tout à fait consciente de ce qu'il veut en faire.
Affronter les forces de Baphomet avec sa magie de bazar... elle rigole derrière son voile.
Il l'a prend pour qui ? Une mousmée qui va au souk et qui n'a jamais rien vu.

Elle hausse les épaules et lance :


- Prenez acte aussi de ceci Messire obscène. La horde est libre et n'obéit pas à vos règles. Nous avons protection et puissance pour passer outre.
Amusez vous bien avec ce chiffon. Au plaisir messire sorcier !


Le ton est moqueur et le ton désinvolte.
Elle est fatiguée et elle a assez perdu de temps.
Direction, le harem et son hammam. Il est temps qu'elle prenne un peu de repos.

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---fromFRLes éclaireurs
Elle avait donné l'ordre.
Ils étaient venus.
Portes ouvertes avec brutalité, laissant entrer la lumière pâle en ces lieux trop longtemps clos.

Poussières, rats et débris humains furent chassés.
Lampes et âtres rallumés.
Réserves remplies à nouveau.

Un songe, une vision.
Le Maistre voulait que la maison vive.
Le Maistre voulait qu'on attende son retour.
Le Maistre voulait que vive et grandisse sa Horde.

Alors ils étaient là.
Ombres efficaces et silencieuses,
Rendant éclat à ce qui était terni,
Rendant vie à ce qui était engourdi.

Lentement, la vie reprenait ses doigts.
Bientôt, elle rejoindrait ces murs, solides.
Bientôt, la Horde rassemblerait ce qui voulaient.
Ceux qui refusaient de courber l'échine devant quiconque.

Bientôt...
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Tremblez !
---fromFRLe grand Incendie de 1456
Comme un cheval fou lâché au galop, une bave rougeoyante coulant de ses naseaux, l’incendie va plus vite, galopade infernale qui le mène par les ruelles, sans but, sans états d’âme, le feu ne choisit pas, le feu va au hasard, abattant les obstacles, sautant par-dessus les monceaux d’ordures, grillant la queue des rats fuyants devant ses sabots chauffés à blanc.

SUS à l’ennemi !
Je suis la HORDE !
Vous n’êtes RIEN ! Du Combustible.

Pas de porte assez épaisse, pas de toit assez haut, pas de grille qui ne fonde pas devant lui.

Ronflant, soufflant, crachant, éructant son fiel en escarbilles éblouissantes, il tourne au coin de Nauzhror, ils sont cent, ils sont mille !
Pouliches incandescentes et pur sang bouillonnants !

A l’ASSAUT !
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