Masquer le menu |
Chaos d'Erzulie Dantor, un jeune homme de 17 ans à qui on donnerait la
vingtaine, à cause de sa fine moustache et de ses poils au menton. Il a
une carrure élancée, mais n'en est pas moins musclé. Certaines mèches
de ses cheveux châtains tombent devant ses yeux bleus foncés, mais il
finit toujours par les remettre en place en marmonnant des injures.
Son hygiène laissant à désirer et ses vêtements troués incommodent
certaines personnes, et cela l'énerve quand on lui fait la remarque.
Sa peau bronzée par les journées de voyage est recouverte d'une fine
couche de crasse qu'il garde jusqu'à trouver un village avec des bains
pour se nettoyer.
Une balafre traverse sa joue droite en commençant à l'oreille et
finissant à la mâchoire, une autre cicatrice longe horizontalement sa
gorge, comme-ci on avait voulu l'égorger, une autre encore traverse la
paume de sa main droite ; souvenirs de sa marraine, et qui lui rappelle
que quand on s'attaque à plus fort que sois, on repart blessé.
Le brigand a une entaille profonde au creux du rein droit, causée par
l'épée d'une Teutonique à l'abbaye Noirlac, qui a pris un malin plaisir
à appuyer de tout son poids sur la lame.
Sur chacun de ses pieds, une blessure dû à une dague différente. L'une
faite par un ivrogne, lors d'une rixe en taverne ; l'autre par une
brigande, à qui il a presque fracassé le crâne contre un mur. Depuis,
il marche un peu bizarrement.
Son torse est traversé par une marque de fouet. Un seul coup, mais dans lequel le geôlier avait mis toute sa haine.
L'annulaire de sa main gauche a été amputé de moitié, blessure due à son ancienne compagne qui voulait viser le cœur.
Sa cuisse porte les traces de l'entaille d'une dague, vengeance d'une
marraine qui n'a pas apprécié de voir sa filleule, la chemise
déboutonnée, essayer de fuir une tentative de viol.
Sur son pectoraux droit, un stigmate d'une dague enfoncée profondément.
C'est suite à cela qu'il a été laissé pour mort pendant quelques mois,
avant de refaire son retour, et d'en faire frissonner plus d'un à la
Grotte.
Son oreille droite a été arrachée par les crocs d'un loup normand,
alors qu'il brigandait dans la campagne. La bête a fini par être
poignardée tandis qu'elle mastiquait sa prise.
Sur le plan caractériel, il n'est pas difficile à comprendre. Pour lui,
les gens ne sont que des rats. S'ils se plient sous ses menaces et ses
coups, cela confirme ses idées ; et s'ils lui résistent, il prend un
malin plaisir à essayer de les faire rompre, à faire couler leur sang,
à voir la peur, la souffrance, le courage désespéré, le dégoût, la
tristesse et la haine dans leur regard.
Il aime aussi l'argent, le pouvoir, mais pas les femmes faciles. Il
trouve cela justement trop facile de retrousser leurs jupons dans la
paille. Il préfère violer des femmes de caractère qui lui résisteront
jusqu'au bout, ou séduire des femmes vues comme étant inaccessibles.
Il est aussi très orgueilleux, car il ne se prend pas pour un de ces
rongeurs qui viennent finir les restes dans les chaumières. Le nom à
particule qu'il s'est attribué en est la preuve. Chaos se sent
au-dessus d'eux, car il fait ce qu'aucun autre ne se permet de faire.
Il pense jouir d'une totale liberté, de ne devoir rien à personne.
Ce brigand est aussi très agressif. Si quelqu'un lui manque de respect
-et il est extrêmement susceptible-, il ripostera par la violence, et
ne s'arrêtera que quand il sera à terre, ne pouvant plus bouger le
moindre muscle, baignant dans son sang ; ou quand son adversaire aura
expiré sa dernière bouffée d'oxygène. Et même si c'était le cas, il
chercherait à se vanter au maximum de sa victoire, pour prouver que
c'est lui le plus fort.
Le surnom de "Chaos" est donc, comme vous l'aurez compris, dût à son plaisir de tout faire plonger dans le désordre total.