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[RP] Le ..... de fin de mandat ducal.

Sabifax
La fin de mandat approchait à grand pas et, en avant du château que Barberine occupait pour quelques jours encore, on pouvait voir s'affairer des ouvriers. Les uns transportant des planches, les autres jouant du marteau dans un vacarme à empêcher une duchesse de dormir en paix. Puis d'autres encore, légèrement en retrait... regardaient ceux qui travaillaient. Rapidement, une imposante structure de bois surmontant la place était en train de se bâtir, alors que quelques badauds curieux s'attroupaient.

Sabifax sortait d'une discussion avec la blonde couronnée. Au sujet: les parties de Ramponeau. Barbie lui avait dit qu'à Toul, lorsque les messires perdent tout au ramponneau... ils doivent faire un petite danse un peu spéciale pour le plaisir des yeux de ces dames. Puis elle l'avait invité à venir jouer à Toul: Rêvait-elle de le plumer dans tout les sens du terme ? Mais nooooon... Pis, de toute façon, il ne perdrait pas... mais le défi était lancé et il ne restait plus qu'à fixer une date, après ce mandat. Par contre.... il exigerait surement une gageure, si c'est elle qui perdait. Il ne savait pas encore quoi, mais dans les méandres mirabellienne de son esprit, il trouverait bien de quoi mettre un peu de piquant dans une partie de ramponneau...

Pendant qu'il était encore perdu dans ses pensées, les travaux avançaient et une estrade s'élevait maintenant au milieu de place. Bientôt, tout serait prêt pour....


Un discours de la duchesse ? Non non.... Impossible! Elle était super occupée à s'entrainer au ramponneau.

Alors...La duchesse avait-elle décidé de vider les caves ducales et laisser le bon peuple goutter aux meilleures réserves de mirabelle de Lorraine ? Là... faut pas rêver: Elle garde tout pour elle.

Les deux mâles du conseil allaient se retrouver au milieu d'un ring, vêtu d'un simple pagne et se jeter le fameux crottin d'âne qui envahit les rues de la capitale. Non plus! pis... ça serait gâché le crottin d'âne, alors qu'il peut être tellement plus utile ailleurs.

Était-ce un échafaud en train de se construire ? Le conseil aurait décidé d'offrir au peuple le spectacle divertissant d'une tête brutalement séparé de son corps et tombant lourdement sur le sol: Au hasard... Celle de Majoie ???
Et bien non! - Et... Désolé... de vous avoir fait une fausse joie. -


Bien pire que ça et que tout ce que vous pouvez imaginer: Pour la première fois en Lorraine, le génialissime conseil ducal de sa gracieuse Barberine allait offrir aux lorrains le fruit de 2 mois de durs labeurs au sein du castel.






GRAND SPECTACLE DE FIN DE MANDAT DU CONSEIL DUCAL !



Était ce le prémices d'une nouvelle tradition lorraine ? Le début d'une grande carrière ou un bide complet pour les conseillers qui avaient décidé d'embrasser une carrière artistique ? L'avenir le dirait...

Le paysan lorrain ne disposait plus que de quelques heures pour se dépêcher de moissonner ses champs. A en croire certains conseillers qui ont assisté aux répétitions: dans peu de temps, le ciel bleu risquait de se couvrir de gros nuages chargés de pluie. D'ici là, Sabifax regagna le castel pour se préparer....



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Barberine




Barberine souriait au sortir d'une réunion du Conseil. Pourtant il n'y avait pas de quoi se réjouir quand certains mettent en priorité des histoires de taverne à Nancy, tavernes dont l'ouverture ne dépend pas de la mairie , alors qu'on passait sous silence une rumeur qui voudrait que .... elle osait à peine y croire. Après des mois de dur labeur pour remonter la mine de Nancy, et alors que le conseil était prêt à le faire, il semblerait que la mairesse songe à retarder cette ouverture. Pourtant il n'y a pas si longtemps, cette ouverture semblait ardemment désirée.Elle se demandait la raison cachée de ce revirement.

Elle soupire.
**Dans quel monde vivons nous**

Depuis deux mois, elle était à Nancy, pour les besoins du Duché, et depuis deux mois elle était à peine sortie de son bureau, elle n'en avait pas envie. Là une taverne ouvrait avec une perspective rapide de ramponneau, elle n'allait pas bouder son plaisir.

En attendant elle riait encore à l'idée de ce qu'elle avait expliqué à Sabi, sur les jeux à Toul, et la coutume qui voulait qu'un homme doive se déhancher en cadence après avoir laissé sa chemise et le contenu de ses poches aux autres joueurs. Elle se demandait si elle aurait l'occasion de voir l'ex juge attablé dans un tripôt enfumé. Avec l'appat de la mirabelle pourquoi pas.

Pour le moment elle examinait les villageois qui s'affairaient à monter une sorte d'estrade. Elle avait voulu une surprise complète, une manière de présenter ,aux Lorrains, dans la bonne humeur une autre facette du talent des conseillers. Certains seraient étonnés.

Un petit sourire aux lèvres, elle retourne au castel, peaufiner les derniers dossiers.

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--Manon_de_beaulieu
{au Castel de Nancy devant les portes de la prévôté}

Deuxième étages en partant de la gauche, tourner à droite, suivre les affiches , puis l'odeur familière de la liqueur de mirabelle, certains se parfumaient au "J'adore" de Fiente , d'autres au Chamelle du désert de Gobi , d'autres à l'odeur " Cache Toi ti pu du bec", sa fillette elle avait opté pour Mirabelle Zahra d'Or, son parfum de Beaulieu, une simple flasque, une gorgée et hop là t'es en mode décalé , parfumé de quoi enivrer la populace entière en un simple coup de vent.

Elle lui avait donné rendez vous très tôt dans le castel, pourtant, la Zahra détestait mêler vie privée et vie professionnelle, pas qu'elle avait honte de sa vielle Manon, mais bon, le castel c'était un lieu d'ennui total, de travail intense, pas de place pour les sermons maternels du genre " ma Zahra t'as vu la tête que tu as , ma puce regarde le temps que tu prend pour répondre à tes missives, est-ce comme ça que je t'ai élevé" en guise de réponse elle aurait pu avoir " Manon, la ferme stoplé, t'sais bien, que t'sais pas lire donc fout moi la paix impériale et laisse moi bosser au rythme que je VEUX!" , bah oui, la Zahra était du genre pourquoi faire aujourd'hui ce que je pourrais faire demain, à quoi bon se presser , je suis jeune, l'avenir devant moi, le plaisir avant le déplaisir, le travail après la sieste et la soirée de beuverie etc.

Du coup la vielle ne se mêlait pas des histoires politiques, militaires et sociales de sa protégée, aujourd'hui elle était conviée au castel de Nancy, pour faire la route avec sa starlette, car Zahra pour Manon, qu'on se le dit était une divine star, ah oui, c'était la petite gueuse qu'elle avait bercé et nourrit en Anjou, une effronté, une calamité , une alcoolique, même qu'elle avait appelé Zaza la terrible, mais la Lorraine avait fini son éducation, elle ne dira pas "parfaite éducation", mais son ascension sociale était assez fulgurante de quoi se la péter dans les réunions de vielles ratées anonymes ou des nourrices vielles filles branchées des Royaumes, prendre son pied en voyant sa fillotte et la progéniture de la Zahra réussir dans la vie.

C'est une vielle , qui déboule dans le bureau de la prévôt, essoufflée après s'être fait virer par les nains du castel ouvreur de porte et compagnie...

"- Zahra! Nom , tu ne m'avais pas dit que venir au castel de Nancy c'était pas chose aisée, on m'a demandé 5 fois un laisser passer, on m'a demandé si j'avais des envies de meurtre ou si j'avais une dent contre la couronne ducale, on m'a demandé si j'étais célibataire, on m'a demandé si j'avais déjà participé à des révoltes, on m'a demandé si j'étais vierge , un certificat de virginité de mon casier judiciaire, le nom de mes défunts parents, de mes enfants si j'en avais, même pas qu'ils m'ont laissé le temps de dire "Z" qu'ils mont attrapé par la peau des fesses et envoyer sur le pont levis me menaçant d'un procès pour Trouble de l'ordre public et d'être ficher sur le boulier magique de la prévôt Zahra dame de Beaulieu blabla!"

* elle s'assoit agitée , la vielle n'était pas jeune, puis se taper un monologue n'était pas une chose facile pour elle, bref l'était loin d'être comme la Zahra.*


- j'suis venue pour assister au "psectacle" de fin de mandat, pas pour me faire lyncher, boulier ou pas, espèce de sorcière en devenir, en plus de devenir politiquement incorrecte , tu deviens créatrice de technique douteuse de fichage et listage de noms, j'te jure ma fifille que s'il m'arrive malheur en Lorraine, par ta faute, je te promet que je rentre en Anjou et que je le dis à Calyce et Clélie que t'es devenue une adepte de la tuerie sans préavis, pis que tu ne seras plus la bienvenue en Anjou, qu'elles te réserveront le pire accueil de ta vie!


qu'elle marmonne entre les quelques chicots qu'elle a, en plus d'être parfumée à l'eau de vie la Zahra se voit lavée par la bave de Savon Manon, sérieux c'était un spectacle affligeant, mais pour un grand jour, la dame de Beaulieu allait se surpasser, "à la recherche des nouvelles stars de Lorraine, les ducouillons party!
Diraak
Diraak traversa la place... Tiens que peut-on bien construire? Ho, sans doute encore une attraction pour touriste ou la haute comme cette nouvelle taverne. Celà ne semblait pas vraiment le concerner. Il pensa à ces décisions de monarque éclairé "je sais ce qui est bien pour vous et vous serez certainement d'accord, je n'ai donc pas besoin de vous demander votre avis, de toute façon c'est mon droit (et mon plaisir)". Aller, a quoi bon, il paraitrait aussi que la mine va rouvrir, une bonne chose, enfin, ce n'est encore que le bruit d'une rumeur. La politique était bien trop compliquée pour lui et les problèmes de personne n'arangaient rien à l'histoire.

Diraak secoua la tête, ces sombres pensées étaient dues à la fatigue. Entre son élevage, sa boucherie, son office de douanier et ses affaires, il avait d'autres chats à fouetter. A cette expression, un sourire narquois se dessina sur son visage, il se rappelait les menaces de sa patronne la veille en taverne. Enfin une bonne pensée.

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Zahra.2
{ après la mise à jour du Boulier et le lavage au savon de Manon quelques demi heures plus tard, la dame de Beaulieu en compagnie de sa vielle nourrice arrive sur la place des supplices!}

Le bras qui entoure la taille de sa presque mère, un baiser tendre qui se dépose sur la joue de la vielle Manon, une légère pichenette qui se dirige vers son front ridé ensuite, un clin d'œil rempli de malice de la prévôt.


"- je sais ma Manon, manipulatrice, magouilleuse, sans cœur, décalée, enivrée , sorcière pourquoi pas, t'as fini? c'est pas le tout ma pauvre Manon, t'inquiète pas va, les petits nains et demandeur de LP j'vais leur dire que y'a un peu l'art du copinage, et 5% de corruption, je pari que tu leur aurais offert un baiser baveux à pleine bouche t'aurait ouvert même la salle du conseiller au commerce ou celle du bailli pour t'en foutre plein les poches.

Il ne t'arrivera strictement rien, que veux-tu qu'on te fasse, t'es de Beaulieu, t'as la classe de la décalée attitude, en mode deux tensions mais on s'en fout!

allez, zou, on va rejoindre le Saigneur Camé de Lorraine, afin de pousser la chansonnette , après je vais voir s'il y a un moyen de pondre un bilan de fin de mandat...

On s'en va à la place des supplices, la Lorraine va connaître un tendre moment de détente , un truc qui va faire péter les oreilles, faire chier les pigeons en plein vol, bref, il va pleuvoir ma Manon, pas l'eau de vie, pas de la pluie que je dis!

en fait....t'as répondu quoi au douanier ? pour ton certificat de virginité et si t'étais célibataire?

dis moi pas que t'as retiré tes braies? pis relever la houppelande, ça expliquerait la raison de sa réaction "sur le pont levis" à poil la vielle Manon!"


Zahra rit de bon cœur, qu'est-ce qu'elle était mauvaise avec sa vielle, constatant, qu'elle va bientôt se prendre une raclée maternelle, elle se contente de l'entrainer avec elle vers la dite place , des badauds étaient affairés en plein préparation des festivités, un spectacle son et lumière ou un débat public de fin de mandat, un concert pour faire secouer le duché, ou juste une façon de faire passer le temps, c'était la sortie ducale du mandat, l'évènement inattendue.


erf, ma Manon, j'ai oublié quelque chose, j'ai pas appris mon texte, mais.... on va voir en suivant les autres ça ira, en fait Mamie, je suis bien coiffée là? r'garde moi ça la jolie coiffe que me suis achetée, ayez fini les toques et la couronne toute seule, maintenant je me la pète avec ça! ..... pis..... attends j'oublie un truc, j'ai oublié de dire aux maréchaux, de venir quadriller la zone "des supplices" , va y avoir des émeutes ça se trouve, les stars ducales sont de sorties, pour le flop ou la succès story de la saison.

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Je ne suis pas "folle " vous savez?

"Aléa jacta est"
Yarwelh
Yarwelh n'en pouvait plus de Nancy. Castel, castel, hostel particulier, castel, hostel, et encore castel. Des bastiments, des bastiments et encore des bastiments. Alors qu'elle ne resvait que de nature, de forest et de grands espaces. Au lieu d'une grande galopade, elle en était réduite à faire avancer Sol au pas. Le cheval palomino avait du mal à passer dans la foule compacte des rues.
Heureusement, le mandat touchait à sa fin, et elle allait pouvoir retourner chez elle. Les routes s'éclaire semaient et Sol avançait plus facilement en s'approchant du castel. Elle passa sans encombre le pont levis du castel ducal et vit des ouvriers au travail. Une estrade se montait. La connétable grimaça. Le cirque allait pas tarder. Ca craignait un max. Mais bon, le pire serait pas pour elle. Mais pour les lorrains. Les pauvres.
Délaissant les ouvriers, elle se dirigea vers les écuries pour y laisser Sol aux soins des palefreniers. Pour le moment, un petit bonheur l'attendait. Elle allait voir sa merveille.
C'était la première fois qu'elle laissait Enguerrand à la nourrice aussi longtemps. Mais pour cette visite rapide au castel de l'ost, elle avait considéré qu'elle n'en avait pas pour longtemps et qu'à cheval cela irait plus vite qu'en carrosse. Elle avait donc repris avec plaisir Sol et avait fait le plus rapidement qu'elle pouvait. La chevauchée l'avait déjà un peu grisée. Et là, elle allait le retrouver.
Elle félicita le cheval à l'encolure, puis lui offrit une friandise que lui tendait le palefrenier avant de tendre les rennes à celui ci. Elle se dirigea vers le castel, dans son bureau, courant dans les couloirs et montant les étages 4 à 4. Elle entra dans son bureau, faisant sursauter la nourrice.


Me voila. J'espère que tout vas bien.

La nourrice acquiesça. La jeune mère prit son fils dans ses bras. Elle passa derrière sa table de travail, mais ne s'assit pas. De là, elle voyait l'estrade continuer de se monter. Elle soupira.
Tant pis elle aurait un peu de retard. Mais elle voulait profiter de la plus belle merveille du monde pendant quelques minutes encore

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Amoureuse de Lorraine et de Mirabelle. Connétable
Majoie
Majoie connaisait le côté un peu "manque d'aide" de tous (ou peu s'en faut) du conseil et ce n'est pas sans idées qu'elle avança...

Nanmais HO! Ca va faire ...ÉCLAT est productif et présent...alors...ca va faire les pélèrinages....surtout les inutiles..
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Yarwelh
Yarwelh profita ainsi plusieurs minutes de son fils.
Malheureusement le temps s'égrainait et elle devait se préparer. Elle fit donc passer avec douceur Enguerrand dans les bras de la nourrice.
Sa tenue l'attendait sur un portant. La nourrice aida la connétable à l'enfiler après avoir réinstallé l'enfant dans son berceau. Ainsi parer en poule, elle redescendit les marches. Plus doucement qu'elle ne les avait monter. Moins d'envie. Et dire que son fils allait assister au massacre...La nourrice la suivait effectivement, Yarwelh ne voulant pas rester trop éloignée de sa petite merveille.


[Derrière l'estrade]

L'estrade était preste. Ces co-conseillers aussi.
La nourrice avait rejoint les badauds. Yarwelh l'arrière de la scène. Le trac? Oui. La peur de décevoir? Non. Après tout, après ce mandat, elle allait se retirer à Fraize. Au moins un temps. Olivier l'en ferait peut-estre sortir. Peut-estre sortirait-elle avant? Peut-estre n'en sortirait-elle pas. Nul ne savait. Pas mesme elle.
Alors, pour cette dernière action en publique avant quelques mois, elle pouvait se ridiculiser un peu.
Il n'y avait plus qu'à monter sur scène....

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Amoureuse de Lorraine et de Mirabelle. Connétable
Sabifax
[le CAMé devient COQuet]

Avant de monter sur scène et offrir aux pauvres lorrains le fameux spectacle, il fallait commencer par s"affubler d'un déguisement qui lui permettrait d'entrer au mieux dans son rôle. Intense réflexion, coups d'œil vers les autres conseillers.. 'oui... non... avec ou sans costume ? Z'êtes sur là? - Au point ou on va être rendu... un peu plus ou un peu moins ridicule, ça ne fera pas une grosse différence.' Voila... la décision fut prise: Ce serait déguisé!

Le choix du costume ne fut pas très difficile: Il avait déjà son habituelle chemise jaune, il se rajouta une bonnet rouge à peine enfoncé qu'il aplati pour lui donner une forme de crête rougeâtre trônant sur sa tête. Puis il partit voir la duchesse pour qu'elle l'aide à planter quelques plumes dans son dos. Ben... quoi!? Faut bien s'entraider entre conseillers. Barbie dut donc abandonner un instant son verre de mirabelle... Et c'est donc tout en discutant que la duchesse planta dans la chemise du CAMé des plumes bariolés, les disposant en un bouquet coloré allant de son arrière train jusqu'à ses épaules.

Il fit plusieurs grimaces douloureuses.... après qu'elle lui ait piqué quelques plumes - involontairement, si il se fie ce que Barbie lui a dit - dans des parties charnues du jeune homme. Pour finir, il ne restait plus qu'à mettre un peu de duvet sur les épaules et le CAMé était métamorphosé en magnifique coq prêt pour la parade. Un verre de mirabelle plus tard, il pouvait remercier la duchesse pour son amabilité.

Pas besoin de se regarder dans un miroir, il savait très bien qu'il était ridicule. Mais au moins... il ne serait pas seul à l'être... les poulettes le seraient aussi. Mince consolation, mais quand même.... Il avait hâte de voir à quoi elles allaient ressembler pis surtout si elles ne se dégonflaient pas en se la jouant 'poules mouillées'.

Voila! Il était prêt. Il s'installa sur un banc, verre de mirabelle dans la main - ca aide à faire passer le tract. Par galanterie, il laisserait les poulettes conseillères passer devant... et, si le spectacle tourne mal, se prendre les premières salves de tomate.


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Majoie
Majoie était fin prête pour THE SPECTACLE...cette fois les lorrains seraient divinement surpris et dire que tout ça avait commencé par germer dans sa petite tête qu'elle maintenait toujours sur ses épaules alors qu'elle répondait au questionnement d'un lorrain avec son entrain habituel...Ce qui avait inspiré Sabifax et enthousiasmé le conseil au complet...enfin ils étaient tous d'accord

Elle avait fait des milliers de recherche afin de trouver le tisserand qui avait finalement accepté de confectionner le "costume de scène" mais il lui demandait une somme exorbitante pour ce faire.

Elle avait attrapé les vieux pigeons du castel et leur avait fait la peau...Pas très difficile surtout si elle pensait à certains conseillers à qui elle tordrait le cou sans aucun remords prenant plaisir à ses pensées elle les firent bouillir un peu afin de les plumer plus facilement...et depuis elle souriait....des plumes elle en avait besoin des masses alors elle choisit d'autres pigeons de la prévôté...

Revenue sur la place publique où tous seraient à nouveau ensemble pour une dernière réunion celle que les conseillers et la duchesse avaient décidés de donner à leurs électeurs et électrices des gens qui croyaient en eux et à qui ils devaient démontrer qu'ils n'avaient nullement tort de leur faire...confiance

C'est donc munie de sa grosse boîte jaune et un parchemin qu'elle revint sur la place bientôt elle irait revêtir le costume et attendra son tour...son tour pour???? Ça ce serait à voir très bientôt...De bouledogue elle passera au statut de poule en un tour de main...

Nanmaisho! pas question de passer en place publique dans cet attirail!
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Palogar
Une cérémonie quelque peu inhabituelle pour la fin du mandat du Conseil.

C'est à peu près tout ce que Palogar avait réussi à avoir comme information sur cet événement.
Président de l'Assemblée Ducale, il avait pourtant quelque fois accès à des informations confidentielles, mais là rien.
La Duchesse avait dû demandé aux membres du Conseil la plus grande discrétion.

De quelle nature pouvait donc être cette cérémonie ?

Peut-être avait-on invité de très hautes personnalités ? l'Empereur lui-même qui sait ?

Dans ce cas, il est clair qu'il fallait être prudent et ne pas divulguer à l'avance un programme trop précis pour des raisons évidentes de sécurité.
Mais enfin, même s'il ne faisait pas partie de l'Etat Major, il était quand même soldat de l'OST et rien n'avait filtré sur une nécessaire présence de la soldatesque pour assurer la sécurité de cette cérémonie.

Non décidément, c'est à n'y rien comprendre.


Palogar se rendit sur place. Il était manifestement l'un des premiers spectateurs.
Il s'assit et attendit impatiemment que la cérémonie débute.
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Barberine




La duchesse avait passé un peu de temps à ajuster le plumage du coq number one du Conseil, la séance d'essayage de costume s'était déroulée dans la bonne humeur : des rires entrecoupés de bonnes rasades de mirabelle.

Trouvant les plumes de Sabi bien plus belles que les siennes, sans rien dire elle avait échangé les plus brelles pièces qu'elle destinerait à sa coiffure.

Un peu rancunière, elle lui en voulait encore un peu de lui avoir soufflé l'ouverture du bal, cet échange de plumes étant sa petite vengeance personnelle. Un peu mesquin direz vous, mais la Duchesse avait gardé certains côtés enfantins, et ce soir elle était bien décidée à en jouer.

Puisqu'une des conseillère l'avait surnommée la reine de la basse cour, elle avait choisi une tenue appropriée, faisant confectionner par les tisserands du Duché une robe immaculée parsemée de petits duvets blancs.
De minuscules plumes multicolores avaient été assemblées pour faire un tour de cou, d'autres montées en boucle d'oreilles.

pour l'heure elle s'efforçait de planter dignement dans son chignon les quelques plumes magnifiques qu'elle avait dérobées à Sabi, mais qui devaient être des plumes de faisan, la vue du juge devait baisser ; étonnant d'ailleurs elle n'avait pas trouvé de plumes de paon.

Comme il n'y avait pas de loge, elle avait trouvé un petit coin tranquille derrière les tréteaux et fignolait son apparence, s'échauffant la voix à la mirabelle.

heureusement les couturières avaient habilement dissimulé une poche dans sa robe, elle pourrait y enfouir une bouteille entière le moment venu.

Un peu fébrile, la robe recouverte d'une ample cape grise pour que le secret de sa tenue ne soit dévoilé qu'au dernier moment, elle prend l'escalier qui monte vers la scène et jette un oeil bien dissimulée derrière le rideau.

Pas encore beaucoup de monde, elle aperçoit une ou deux têtes connues, mais ne voulant pas éventer la surprise, se retient de faire un geste.

Sachant que dans deux jours, la couronne irait sur une autre tête que la sienne, elle voulait faire une sortie inatendue, et elle comptait sur tout les membres du Conseil aussi, dont certains feraient également un au revoir à la politique pour un temps du moins.

Impatiente, elle cherchait autour d'elle les autres participants, prête à se cacher derrière le groupe ne se montrant qu'au dernier moment.

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Isis25


Isis, bien qu'encore très fatiguée, arriva en chaise à porteur derrière l'estrade.

Assise, Isis sentait son cœur battre à rompre mais aussi ses jambes trembler comme jamais.
Elle regarda partout si ni Slarkoss ni Ellebasi étaient dans le coin.
La capitaine du l'Ost avait un trac fou alors que de parler devant ses compagnons d'arme ne lui faisait rien

Elle avait fait jurer aux pages de ne rien dire, ni à Slarkoss ni au médecin-major de cette escapade.
L'hospitalière-chef n'avait aucune envie d'entendre de sermon sur son état de santé.
Elle se sentait mieux et dès qu'elle pourrait, elle rentrerai chez elle et son géant afin de reprendre entièrement des forces.
Elle fit signe aux pages de ne pas trop s'éloigner au cas ou elle aurait un malaise.

Elle n'avait pas de costume mais tant pis. Vu son état, elle n'avait pas pu s'en chercher un.

Elle se mettrait au milieu de ses collègues du conseil et personne ne verra qu'elle n'a pas de costume.

Petit à petit, les conseillers arrivaient, bientôt ils allaient tous monter sur scène et faire un spectacle que nul conseil n'avait fait au paravent.

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Sabifax
Allez hop hop!!!
Tout le monde sur le pont....


Et oui... c'était l'heure... Pas question de faire demi-tour, si près de la gloire ou du plus phénoménal bide du siècle.

Et ça ne se bousculait pas vraiment au pied des marches, mais monter sur scène c'est un peu comme à l'armée: Quand faut y aller, faut y aller! On serre les fesses puis on suit. Disons que c'était pas comme si quelqu'un avait crié 'C'est ma tournée! Distribution de mirabelle'.

Tout était prêt... le massacre allait pouvoir commencer. Un petit geste pour éponger le tract qui commençait à perler sur le front. Coup d'œil à droite, à gauche... tout le monde est bien prêt. La respiration qui s'accélère, une petite boule dans l'estomac, qui serre... qui étreint les entrailles. Momannnn j'ai peur... Non, non. C'est pas le moment de flancher... Respire Sabifax.... respire par le nez.
Arffff c'est quoi déjà les paroles? Bon! 4 phrases à se rappeler... et quelques pas de danse. Bon la danse, c'est pas son fort... le chant non plus. Mais de toute façon, les lorrains n'auront d'yeux et oreilles que pour les poules ducales.

Tous autour de la plus blonde des poules, ils montent finalement les marches.... en silence. L'assistance est assez réduite, quelques badauds, un aveugle... peut-être sourd aussi, un vendeur de tomate qui pense faire des bonnes affaires et un éleveur de poule qui n'a pas l'air content... oups, Sabifax le reconnait c'est celui a qui il a déplumé les volatiles pour confectionner son costume. Pourtant c'est bizarre, il ne lâche pas la duchesse de ses yeux avec un regard de travers.



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--Chorale_ducale
RP multi-main Basé sur une chanson d'Alain Souchon, Poulailler song.



[La preuve que le ridicule ne tue pas.]


Sabifax se mit en place avec les autres membres du conseil... enfin, ceux qui avaient osé offenser défier le ciel en offrant aux lorrains d'entendre leurs voix discordantes mélange de crécelle avec quelques accents enrayés par l'alcool.
En plus, ils avaient même pas fait de répétitions générales. C'était la première représentation et peut-être la dernière.

La connétable avait décidé de se lancer en premier et de donner le ton au nouveau tube de l'été lorrain. On assistait au lancement mondial de l'air qui allait bientôt résonner dans toutes les chaumières de Lorraine. Qui a dit qu'être au conseil rend fou ?
Par la suite, on verrait bien si une pluie incessante se met à couler à travers la campagne lorraine... En tout cas, vous êtes prévenu, après ce que vous allez entendre, ne sortez plus sans votre parapluie... ni votre barque.


Si Yarwelh aimait danser, elle chantait comme une casserole, mesme si cet ustensile était encore inconnu. Comme une poule alors? Tout à fait! C'était d'ailleurs le thème de la chanson qu'elle allait commencer. Lourde tache d'entamer. La première à se faire railler par la foule et peut être pour elle les tomates trop mures si certains y avait penser. Car c'était sur qu'elle chanterait mal. Elle ferait son possible certe, mais bon, les miracles se font rare.
Et mesme la danse était assez limitée. Non seulement car la jeune femme avait perdu le gout de se déhancher depuis le départ de son compagnon, mais en plus, elle n'avait pas récupérer toute sa souplesse depuis son accouchement bien que ca soit en bonne voie.
Après avoir vérifié que sa merveille de nouveau né était non loin de là, bien en sécurité dans les bras de la nourrice, elle se lança dans l'introduction et le premier coupler de la chanson ducale:




Dans les couloirs du vieux castel
Deux coqs, des poules, c'est le "bazard"


On entend la jubilation
D'la connétable en admiration
Qui disent


Petite pause. Juste le cococotte des poules et des coqs derrière. Repos aussi bien pour la connétable que pour les oreilles des lorrains venus assister.
Mais repos trop court. Elle doit déjà reprendre.

On peut pas être gentils tout le temps
On peut pas aimer tous les gens
Y a une baston c'est normal
On s'éclate au conseil ducal


Nouveau couplet. *Courage ma vieille, c'est le dernier.*
Un petit garde à vous et on recommence


Mais comprenez-moi pour une cap’taine

On baisse le bras et on finit. Enfin sa partie. Après elle refile le bébé aux autres. Pas le sien hein, pas sa merveille d'Enguerrand. Non non, juste la chanson.
Tous ces touristes en Lorraine
Mais comprenez-moi c'est dur à voir
Quels sont ces gens ? Tous des pillards?



Puis elle se mit à danser et cocoter de concert avec ses co conseillers,
tandis que Sabifax commençait son solo.


Laissant l'assistance juger si la connétable dansait mieux qu'elle ne chantait, Sabifax avait pris quelques gorgées de mirabelle... parait que c'est aussi bon pour la voix que pour la lactation. Autant le dire clair et net, la mirabelle c'est bon. Point. Peu importe les raisons... et c'est certainement pas les membres de ce conseil qui le contrediraient. Il n'y avait qu'à suivre son regard pour savoir à quelles poulettes toute proche il songeait.

Enfin voila,Là c'était son tour de chantonner en solo...
Le trac le resaisit tout d'un coup, une boule qui lui poignardait le ventre. Sa fille... prune était-elle avec sa mère dans l'assistance ? Sa fille, Si jeune et voir déjà son père - sobre - se faire aller le croupion au milieu des poulettes et des vieilles poules, l'entendre cocqueter ces paroles ridicules d'un air fier, faraud. La pauvre petite enfant... ne risquait-elle pas d'en être traumatisée pour le restant de sa vie ?
M'enfin...une grande respiration de courage. Yarwelh venait de le faire. Alors, il ne se dégonflerait pas. Cot cot, un petit saut en avant et c'est une voix grave et fausse qui se fait entendre:


Dans les couloirs du vieux castel
Deux coqs, des poules, c'est le bazard
On entend l’agitation
Du Camé en mal d’action
Qui disent


Le temps de reprendre son souffle, quelques pas de danse, ou les pieds ducaux essayent de suivre une cadence musicale qui ressemblait plus à l'agitation de volailles saoules s'agitant sur leur perchoir qu'à une chorégraphie d'un vrai spectacle musical. Faudra répéter un peu plus avant de partir en tournée...

Le camé lève les mains, il les joint au dessus de la tête et hop tournicoti, Il exécute un petit tour sur lui même. Coup d'œil vers ses partenaires de scène. Ah! Ben....elles n'ont pas suivi... Elles ont même plutôt l'air surpris de sa gestuelle.
Oh! qu'il est quand même content que le ridicule ne tue pas et il poursuit:


On peut pas aimer tout Nancy
Ya pas de mines, on cueille des fruits
Où les nobliaux qui font cocorico
Sont plus déplumés que nos p'tits moineaux


C'est fait... fiouuu.
On termine avec les mains sur les hanches puis il se baisse avec un mouvement des bras qui battent l'air - mais ne font pas coin coin - C'est supposé faire joli puis surtout ça fait passer un peu d'air sous les aisselles. Bref, ça fait du bien quand il fait chaud! Et tant pis pour les voisines...

Petit coup d'œil dans l'assistance... mouais.. C'est pas vraiment une foule en délire. Z'ont plutôt l'air de se demander si c'est ça l'effet Barberine ou si c'est l'abus de soleil et de mirabelle qui a rendu les conseillers carrément dingue ou... dinde.


Sabifax venait de finir de chanter. C'était le tour de Zahra. Yarwelh l'attendait au tournant. Bah quoi, c'était la seule que la connétable pouvait attendre au tournant. La duchesse était son amie, les hommes... pas folle la guepe... Bref, si elle pouvait faire une taquinerie après sans déclencher une guerre ducale, c'était à Zahra. Alors Yarwelh allait estre preste à écouter. A telle point qu'elle loupa un pas dans la "chorégraphie" et failli faire tomber tout le monde.

La prévôt avait peut-être choisi de titiller les soldats et les maréchaux en choisissant de chanter le couplet le plus "attaquant" , faire passer les hommes de mains les pilier de Lorraine pour des tafioles, c'était plus qu'une attaque, c'était peut-être un appel à la Vendetta non?, en attendant, la dame de Beaulieu, qui n'avait plus poussé la chansonnette depuis quelques temps, s'éclata, bien oui, c'était une poule de la basse cours ducale, décalée soit on est volatile et volage soit on ne l'est pas , donc accompagnant la chorale ducale de bon cœur, elle prêta sa voix , juste pour se distraire, fallait bien décompresser en cette "bientôt de fin de mandat".

Un peu hésitante au début quant à l'accompagnement du chant par la fameuse danse, de la bourrée, de la décalée attitude, "fait la poule , fait la poule", ou la danse du canard.

Allez c'est à son tour d'élever la voix pour le couplet suivant , entre hilarité et sérieux elle chantait :


Mais comprenez-moi les combats
C'est pas ce qui faut pour nos soldats
Mais comprenez-moi sur les remparts
Y a des maréchaux qu'ont peur du noir


Voix offf de la Duchesse planquée derrière ses Conseillers avant de se lancer dans l'arène. Elle prenait modèle sur Zahra complètement immergée dans son rôle de poulette, balançant une jambe à droite, puis une jambe à gauche et tentant de pousser Barberine sur le devant de la scène.
Elle proteste aussitôt à mots couverts

Zahra c'est pas mon couplet, attends un peu je ne le sais pas par coeur.

Elle résiste tant bien que mal en essayant d'imiter la poivrote prévote, pour finalement se réfugier derrière le groupe, malgré Yarwelh qui cassait les oreilles à tout le monde. Heureusement Sabi couvrait tout le monde de sa voix grave aux accents teintés de mirabelle.

Dans les couloirs du vieux castel
Deux coqs, des poules, c'est le bazard
On entend la frustration
D'la prévote qui fait la circulation


Majoie ravie de cet intermède qui lui permet de s'amuser s'approche d'elle et entame de sa voix de crécelle, le refrain des poules de luxe formant le conseil ducal...Un petit coup de bec ici un coup de pattes par là c'est quelque peu courbaturés mais toujours plein de vie qu'ils se présentaient en spectacle pour leur plus grand plaisir...et ainsi démontrer que le travail portait ses fruits...La basse-cour était couverte de plumes perdues et certains volatiles montraient de larges bout de peau dénudés...

Que font ces jeunes, ces volontaires
Le CAC leur cherche des boulangères
On dirait qu'ils ont peur de la bataille
Mais ça se méritera une belle médaille


Le tour de la duchesse arrivait, Sabifax tourna la tête en sa direction et lui adressa un petit clin d'oeil mais elle semblait si concentrée sur les mouvements de danse qu'elle ne semblat pas le remarquer. Il se demandait si Barbie allait oser... ben oui... ca prend du courage pour une duchesse de défier l'hérauderie et se proclamer reine du poulailler. Il laissa s'échapper quelques cotcot...cotcodec d'encouragements. Vas-y Barbie...déhanche toi, bouge nous ce croupion....

la jeune Duchesse se trémoussait au rythme des paroles scandées par les membres du Conseil. Pas sur qu'elle trouve d'emblée la bonne cadence, à la cour on lui apprenait une autre sorte de danse, contredanse, décadence... hum elle essayait de mettre un pied devant l'autre ne sachant pas vraiment si elle devait lancer la farandole, ou s'intégrer dans le cercle fermé de la ronde.
Toujours est il qu'elle hésitait , un peu gauche sur ses deux jambes, ses souliers trop fins la gênant déjà, mais elle les gardait, se souvenant d'une certaine séance au palais de justice qui avait failli tourner au drame.
et puis elle ne l'avouait pas volontiers, mais traversant en ce moment
quelques tempêtes, elle gardait dans sa poche une petite fiole, ne pas en boire mais la toucher était rassurant.


C'est d'une voix passablement éraillée qu'elle entame le couplet suivant :

Mais comprenez-moi c'est effrayant
Nous sommes envahis par des brigands
Mais comprenez-moi la mirabelle a gout amer
Pour une duchesse en colère


Isis, et malgré la fatigue, avait réussit à déjouer la surveillance du médecin-major pour rejoindre les autres conseillers afin de chanter son couplet. Elle chanta d'une voix juste en essayant de ne pas prendre le fou-rire.

Mais comprenez-moi les combats
C'est pas ce qui faut pour nos soldats
Mais comprenez-moi sur les remparts
Y a des maréchaux qu'ont peur du noir



Mais comprenez-moi pour une cap’taine
Tous ces touristes en Lorraine.
Mais comprenez-moi c'est dur à voir
Quels sont ces gens ? Tous des pillards?


La fin de la chanson approchait et, à la grande surprise du CAMé, pas une seule tomate n'avait traversé l'air pour s'écraser en pleine face. L'effet de surprise semblait avoir pris les lorrains de court ou alors ils étaient hypnotisés par les dandinements des conseillers sur la scène. La scène en est presque touchante - désolante ou hilarante ? - de voir les artistes du conseil ducal finir la 'chanson tube' en reprenant ensemble...


Mais comprenez-moi pour une cap’taine
Tous ces touristes en Lorraine...

Cot...cot coooot


Mais comprenez-moi pour une duchesse
Tous ces touristes en Lorraine...

Cot...cot coooot coooOooOooot cot.


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