Tokugawa_shingen
Le temps d'un clin d'oeil, la situation venait de changer du tout au tout. Alors que Shingen en était à poser un garrot pour immobiliser la cheville blessé de la jeune adolescente, l'homme qui était inconscient s'était éveillée en échappant dans un râle un mot, une demande pour le moins surprenant venant de la part d'un homme dans pareil état. Ce même cri sembla réveiller l'adolescente qui, par prudence certainement, s'éloigna vivement du moine n'ayant probablement pas remarqué ses habits monastiques qui ne laissaient certainement aucun doute quant à sa fonction. Shingen porta alors son regard vers l'homme qui s'était relevé d'un bond et ce dernier ne prit guère son temps pour révéler sa véritable nature.
Citation:" File-moi tes kobans, et va-t-en au plus vite. Laisse-la. Elle m'appartient. "
Un brigand, et un qui ne reculerait devant aucun vice qui plus est. Vouloir dépouiller un simple moine et s'approprier une pauvre jeune fille sans défense. Le moine ne put que hocher la tête de honte devant de tels agissements. Qu'il était regrettable de voir un homme aussi robuste en se rabaisser à de telles bassesses.
À ce point-ci de l'histoire, il serait bien de souligner que Shingen n'avait rien d'un simple moine. Bien au contraire, il aurait été faux de croire qu'une famille aussi prestigieuse que le clan Tokugawa aurait envoyé l'un des membres pour le simple plaisirs d'avoir un homme de religion dans la famille. Le jeune homme avait été confié à la secte Jōdo-shū, dont les moines-guerriers ont prêté allégeance à la famille Tokugawa. Et Shingen avait été leur meilleur élève. Et même avant cela, il avait déjà subit l'entraînement rigoureux que tous les membres de cette famille de bushi devait passer dès qu'ils étaient en âge de marcher. Non, ce n'était certainement pas un moine sans défense.
Toutefois, sans qu'il ait le temps d'agir, l'adolescente pris les devants et suggéra d'offrir à manger à l'homme et de l'aider à retrouver son chemin. Puis, celle-ci se tourna vers lui et le pria de reprendre son chemin et de prévenir son sempai qu'elle était partie se baigner. Shingen comprit très vite que quelque chose n'allait pas dans sa voix. Était-elle en train de lui d'aller prévenir cet homme du danger? Comptait-elle vraiment se sacrifier pour lui permettre de partir sans causer de problème? À moins qu'elle ne tente de se battre contre lui, ce dont le sohei doutait vu l'état de sa cheville. Dans tout les cas, il n'était pas question pour le moine de partir et laisser la jeune fille dans une telle situation et prit le parti de régler la situation de lui-même, sans qu'il n'y ait de coups échangés, avec un peu d'espoir.
Shingen se releva, défroissa sa robe de moine, replaça son sugegasa sur sa tête, il fit quelques pas vers l'homme pour lui faire face, posant la main au passage sur l'épaule de celle dont il ne savait pas qu'elle fut sa propre soeur.
Allons, allons, ne vois-tu pas que je ne suis qu'un simple moine errant, vivant de la générosité des paysans. Je n'ai aucune fortune avec moi qui puisse te satisfaire hormis la piété et la sagesse dans la voie du Bouddha. Je crains également que tu sois dans un bien mauvais état pour faire autant d'effort. Laisses cette jeune fille partager son repas avec toi et si tu souhaites m'accompagner jusqu'au prochain village, je pourrais certainement te trouver un endroit où te reposer de ta faiblesse. C'est le moins que je puisse faire.
Il ponctua sa dernière phrase d'un sourire niais empreint de cette compassion naïve que l'on retrouve chez ces hommes trop généreux qui n'hésites jamais à donner jusqu'à leur kimono à plus démunis. Sourire qu'il adressa principalement à l'adolescente pour lui signifier de le laisser s'occuper de cette situation personnellement._________________
Tsuba
Tu aurai du attendre la nuit pour aller prendre ses boucles d'oreille chez elle, comme je te l'avait dis ! Tu écoute Mimi ?
Tsuba pestait aprés la fillette pour la faire avancer plus vite, elle les avaient obligé à partir au plus vite du hameau aprés son larcin à moitié réussit.
La cousine de la petite était l'une de ses amie, elle l'avait retrouvé dormant dans un poulaillier dans un autre village, Mimi avait elle aussi fait la traversé jusqu'à Oda, et Tsuba l'avait prise de temp en temp sous son aile pour lui apprendre quelques ficelles du métier.
Avance ! La prochaine fois je te laisse là bas !
alors qu'il passait un virage Tsuba poussa la fillette dans un buisson et s'y jeta également.
Une drole de scène avait fait arréter le jeune homme dans sa marche, un moine semblait donner assistance à un couple qui avait surement fait une facheuse rencontre, l'homme étendu au sol semblait mort.
Reste près de moi et baisse toi, on va se mettre derriere ces bosquets.
C'est tout en furtivité et en silence que les deux avancèrent, la jeune fille semblait d'un seul coup toute concentré à sa mission.
Arrivé à leur poste d'observation ils tendirent l'oreille.
Citation:" File-moi tes kobans, et va-t-en au plus vite. Laisse-la. Elle m'appartient. "
Même de là où ils se tenaient Tsuba sentait l'odeur que la mort laissait, l'homme avait du avoir de la chance, et il les aurait laissé là si le mourrant n'avez pas révélé être plus qu'un paysant.
Chuchotant à la gamine il lui dit :
Reste caché et fait en sorte de te tenir derriere le moine. Quand je te dirai tu lui pointe le couteau dans le dos.
Aprés avoir passé donc ses consignes à son élève le jeune homme franchit les quelques mètres qui le séparait du groupe et de leurs vues.
D'un grand sourire carnassier il s'annonça.
Konnichi wa la compagnie !
Sortant sa dague et pointant son boken sur le moine lui dit.
Toi ! Tu te relève et tu recule !
Aucune armes en vue il vint quand même écraser la main du mourant sous son pied.
Recule je t'ai dit, je ne veux pas ta vie seulement tes kobans !
Tsuba siffla un coup et le moine se redressa, une lame pointa dans une de ses fesses.
Dépose ton argent au sol moine !
Il poussa légèrement la fille, trop maigre pensait il, qui ne lui semblait ni être une menace ni une "cliente" potentiel, mais l'homme l'interressé un peu plus et commença une fouille méthodique de ses poches._________________
Tsuba
La gamine faillit piquer la fesse du moine lorsqu'elle reçut les sandales sur la tête.
Hey !
Reculant de quelques pas pour faire fasse à la femme qui lui avait jeté ses zorii dessus Mimi ne se démonta pas et la pointa du doigt cria à Tsuba.
Sensei !!! Elle m'a jetée ses Zoriis dessu la femme là !
Regardant la femme avec défie la petite lui tira la langue en une belle grimace.
Citation:Le prochain qui bouge n'aura pas de saké, c'est dommage hein !
Moi j'm'en fout z'aime pas le saké !
Rammassant les zoriis de la femme elle les fourra dans son sac et reculant jusqu'à un bosquet par où elle pourrait fuire si la situation se dégradait, elle observait la scène.
Tsuba s'arreta net, prenant le seul Koban qu'il trouva caché dans les plis du hakama de l'homme et se leva.
La situation avait empiré avec l'arrivé de cette bonne femme, du saké allé se perdre et il ne ferai pas un geste pour lui obliger à faire ce geste dramatique pour tous.
Il fourra le Koban dans sa poche et attendit, regardant avec insitance la gamine pour lui dire de se taire et de fuire quand elle trouverai une ouverture._________________
Augustin60
il arriva voir ce qui ce passé,il avait un peu trop but
oh konnichiwa mes petit,j'ai une zolie chanson pour vous
et il chanta:
Citation:je cherches le sham,tout au long du red et oui du red,en irlande le soir,et puis au sham,fait moi crédit j'ai pas d'argent si tu ne veux pas me servir une bière je te fous la tête dans ton fus à bière ces pas moi qu'ai casser un verre ces le barman tétoit barman!!!
je cherches le sham tout au lond du red et oui du red,en irlande le soir,et puis a porcheux,fais moi crédit j'ai pas d'argent si tu ne veux pas me donner une carte je te fous la tête dans ton champs a patate ces pas moi qu'ai embourber le tracteur ces le maire tétoit le maire!!! (chanson inventée par les scouts et guides de france de compiègne)
voila un jolie chanson,je veux du saké!!!
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la terreur des mers.
On apprend peu par la victoire, mais beaucoup par la défaite.
Tokugawa_shingen
La situation devint rapidement du n'importe quoi alors que le moine tentait de résonner l'homme deux autres brigands foncèrent vers eux et exigeant les kobans inexistants du moine. Lui qui venait d'ailleurs d'exprimer très clairement l'inexistence desdits kobans, suffisamment haut et fort pour que tout le monde puisse l'entendre, poussa un long soupir en se pinçant le coin des yeux avec ses doigts.
Le soupir passé, il réévalua la situation. Une gamine à peine plus haute que trois pommes, le menaçait d'une dague. Aucun problème de ce côté, il serait capable de la désarmer les yeux fermés. L'autre homme semblait plus coriace, mais terriblement effronté et cela jouerait en sa faveur si la situation dégénérait à ce point.
La situation bien comprise, il allait passer à l'action quand une paire de zori lui passa par la tête. Cela entraîna alors une chaîne d'événement qui se termine par un Shingen à demi masqué de son bandeau de Sohei, celui qu'il cachait dans son sugegasa qui lui se retrouva au sol. D'un coup d'oeil, il put voir une autre femme qui semblait terriblement ivre et criant:
Citation:Le prochain qui bouge n'aura pas de saké, c'est dommage hein !
Voyant à quel point la situation avait dégénéré en l'espace de quelque secondes, Shingen haussa les épaules en se disant tant pis pour la diplomatie. Profitant de la confusion, il replaça son bandeau pour ne laisser paraitre que ses yeux et retira sa tunique de moine, dévoilant son armure, arborant la fleur du clan Tokugawa, et son tachi qu'il tira d'un geste vif.
Je préfère toujours la diplomatie à la violence mais cette fois un peu de fermeté est de mise. Vous deux partez! ordonna-t-il en pointant le brigand et la gamine. Vous avez causé suffisamment de tord ainsi. Et vous, calmez-vous, la situation est sous contrôle. Ajouta-t-il vers la dernière venue._________________