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[Mariage Ladyphoenix/Julien]: soyez les bienvenus !

Julien du Moutier
Le convoi Moutier était arrivé tôt, très tôt ce matin devant l’abbaye. La route avait été longue depuis le Languedoc.
Personne n’eut dit qu’elle fut pénible, bien au contraire, car les retrouvailles et les quelques soirées passées en taverne furent des plus agréables, mais la route fut longue et fatigante.

Julien laissa les deux amies de leur côté, elles avaient sans doute fort à faire pour effacer les traces du voyage et lui aussi du reste !

Il partit prendre une chambre dans l’auberge la plus proche, y prit un bain chaud, se rasa de près, un rapide coup de clou dans les cheveux et hop…ne restait plus qu’à déballer le costume…
Julien n’avais jamais porté de tel vêtement, sorti de ses habituelles braies, il était un peu perdu.

Il regarda, dubitatif, cette chose que l’on nommait pantalon…bah, deux tuyaux aussi, comme ses braies, il y entra ses jambes, parfait, dame Jovalpeye avait le coup d’œil affuté, elle l’avait jaugé….
Il enfila ensuite la tunique, puis les bottes…parfait, il se sentait finalement assez à l’aise dans son costume de marié, et essaya tant bien que mal d’en contempler le résultat.




Il sortit et se dirigea allégrement vers l’abbaye, où il se rendit directement vers l’abbatiale Saint-Bernard, la porte en était ouverte.

Entrant dans l’édifice, il se rendit compte qu’il y était le premier. Il se signa et remonta lentement la nef. Tout avait été fleuri, décoré pour la circonstance, décidément, Uriel était précieux.

Julien s’agenouilla sur un banc et entreprit de prier…enfin il remercia le Très Haut, il avait tant à dire.

Toutes ses prières avaient été exhaussées et la tournure qu’avait prit sa vie ne pouvait que le ravir. Les retrouvailles avec sa sœur, la rencontre de Lady, et enfin cette magnifique journée qui allait voir son union, devant Dieu et les hommes, enfin !

Il pensait à la dernière fois qu’il était venu ici même, pour son Baptême, à sa confession reçue par le frère Uriel qui l’avait tant réconforté et lui avait donné tous les motifs de croire…ne restait plus qu’à attendre patiemment qu’arrivent sa future épouse ainsi que leurs invités.

Il s’aperçut seulement que ses mains étaient moites et que son cœur battait la chamade…merci mon tendre petit cœur, merci mon Dieu………
uriel
[30 Juillet 1458, très tôt le matin]

Aux aurores, bien sûr, le coq chanta ; d'aucuns auraient pu dire "maudit animal", mais n'était-ce pas son rôle ? Son don de Dieu avait été d'être réveillé en premier afin de signaler aux autres que le matin arrivait.
Lourde tâche si il en était. Encore plongé dans le sommeil, le frère ouvrit un oeil, pas question de trainasser quelques minutes de plus, il avait à faire aujourd'hui : un mariage à célébrer.
Il était revenu à l'abbaye la veille au soir, tout droit rentré de Lorraine, où il avait donné le sacrement du mariage à sa chère amie la Duchesse de Dabo, Spectralya. Le tout s'était bien sûr terminé en fastueux repas avec quelques nobles lorrains dont lui-même et son épouse. ais il avait du quitter plus tôt, avant de ne pouvoir vider les derniers fûts de mirabelle avec les témoins.
Tant mieux d'ailleurs, sinon, même boire cinq litres d'eau bénite n'auraient pu apaiser le mal de crâne.

D'un bond, il se leva et enfila vite fait une robe de bure, pour aller préparer la chapelle latérale.
Balayer, remettre les bancs, vérifier les cierges, disposer le linge d'autel et le Livre des Vertus toutes ces tâches, il les connaissait par coeur, car combien de baptême, de messes, de mariages n'avait-il pas fait ? Il l'ignorait, tant ce chiffre était grand.
Lorsque cela fut fait, Uriel s'assit quelques instants, récitant quelques silencieuses prières, dont une, plus particulièrement pour une amie, qui allait bientôt le quitter.

Regardant le sol, où les couleurs chatoyantes des vitraux venaient danser, ses yeux se troublèrent et quelques larmes coulèrent le long de ses joues, finissant par aller mourir sur ses mains jointes.
Telle était la vie, elle débutait, fournissait joies et peines, puis se terminait. Le Paradis Solaire était proche pour Ecaterina, cela il n'en doutait pas, la Cardinal avait toujours été aimante et juste, mais tout de même, son guide allait le quitter, le laisser.
Son dernier souhait avait été qu'il fasse sa messe d'enterrement, à Rome, à la Basilique San Titus, quel honneur pour lui, un si insignifiant rouage dans la Machine Divine.

Soupirant, il se leva lorsqu'il entendit du bruit ; reniflant et se frottant les yeux. C'était le Frère jardinier qui venait apporter les fleurs qui embaumèrent immédiatement les lieux.
Il le remercia et quitta l'abbatiale, vérifiant une dernière fois que tout était prêt.

Déambulant dans les couloirs, il se dirigea vers les étuves où il se lava, se rasa et enfila enfin une robe de bure toute propre.
Il était aussi le temps d'aller manger, un peu de pain, du fromage et des fruits.



[Plus tard]

Lorsqu'il sortit de là, le moent était venu de retourner dans l'abbatiale et de faire sonner les cloches.


Dong ... Dong ... Dong ... Dong ...


Dong ... Dong ... Dong ... Dong ...


Appelons en coeur les fidèles et les amis.
Il se signa et remonta l'allée centrale pour se rendre compte que déjà une personne était présente, il reconnût ... le futur marié, en prières.

Arrivé à sa hauteur, ce dernier se retourna, il lui sourit et lorsqu'il se leva, le Frère le serra dans ses bras, afin de lui apporter toute l'énergie spirituelle dont il aurait besoin ce jour.



Bonjour Julien,

Vous voilà bien matinal, et je puis le comprendre.
Encore un peu je vous aurais engagé pour m'aider à préparer les lieux. Ce jour est un grand jour, n'est-ce pas ?



Revenant au monde des vifs, Uriel avait retrouvé son sourire et sa bonne humeur habituelle ...


stephandra
Stéphandra le coeur palpitant, excitée au possible, que d'événements avaient bercés , bousculés sa vie ces dernières semaines.

Après les angoisses, les larmes de tristesse mais aussi de bonheur de retrouver son frère et sa Miel, le grand jour arrivait...Quel grand jour! La jovente était aux anges marier son frère à sa meilleure amie, les deux êtres qu'elle aimait le plus en ce monde de brute épaisse.

Julien les avait laissé entre filles qu'il avait dit, il avait fait elles avaient rit à se débarbouiller, comparer leur ventre, enfin elles avaient fait les folles quoi de plus naturel. Surtout que Lady était quelque peu stressée dirons nous, alors après l'avoir rassurée mille et une fois, elle alla enfiler sa robe faite sur mesure pour l'occasion par Rhap




Une fois satisfaite de sa prestance quoi que elle ai toujours des doutes, espérant plaire aux jeunes mariés..
Doucement elle entra alors que les cloches tintaient, l'heure approchait, pénétrant dans les lieux elle se signa , vit Son Frère et Uriel, elle sourit.

Traversant l'allée centrale toute souriante , elle s'approcha des deux hommes


Bonjour frère Uriel quel plaisir de vous revoir en un si beau jour!

Julien tu es beau comme un Dieu!

Euh pardon mon Frère ...


Oups pas faire de gaffe en cette journée, attention Steph, légère révérence pour s'excuser, Gros bisous à son Julien

Où dois je me mettre?
Julien du Moutier
Plongé dans ses pensées, absorbé par l’ambiance du lieu Saint, par ses souvenirs, par les battements de son cœur qui, il en était certain étaient à l’unisson de ceux de sa promise. Il aurait juré les entendre quand, ouvrant les yeux il comprit qu’il s’agissait des cloches, accompagnées du bruit des pas d’un homme.

Julien se leva, et se retournant vit le sourire réconfortant d’Uriel. Il se laissa aller à une accolade bienvenue, et tout sourire répondit.


Bonjour mon frère, quelle joie d’apercevoir ce visage et ce sourire en ces lieux pleins de souvenirs. Je ne sais comment vous remercier, vraiment. J’avais beau me douter que tout serait magnifique, me douter que vous sauriez une fois encore faire preuve de tant de qualités humaines……je ne regrette pas d’avoir fait appel à vous…Uriel, mon frère, mon amitié vous est acquise à tout jamais, vous avez su par quelques mots tracer ma route, que le Seigneur m’en soit témoin.

Julien lui prit les mains et les serra dans les siennes, sans plus de mots, il était heureux, tout simplement.

C’est à cet instant qu’entra une jeune femme, belle comme le jour. Julien crut défaillir en reconnaissant enfin sa sœur. Il la regarda remonter l’allée, tout sourire, saluer Uriel…et manqua s’étouffer quand elle compara sa tenue du jour à un divin costume.

Steph, incorrigible petite sœur, il sera dit que tu es capable de prendre la place de ton oups parfois…

Puis n’osant froisser sa jolie robe, il se contenta de déposer un petit bisou sur son front.

Tu es belle comme un cœur ma grande, moi qui ne t’avais jamais vue que vêtue de braies, je suis sous le charme.

Et comme à son habitude, décidément, Steph posa LA question à éviter à tout prix…où dois-je me mettre……c’est avec toutes les peines du monde que Julien réprima la seule réponse qui lui vint à l’esprit…il l’avala sa réponse, mais il eut tant de peine qu’il manqua de s’étouffer et piqua un fard.

Ben à ton avis…dans……………………………….pardon, je m’égare, allons petite Moutier, tsssssss…

Julien plissa le nez plus fort qu’à son habitude et adressa un tendre clin d’œil à sa sœur.

Tu as toute l’église à ta disposition ma chère, tu es la première…tu as le choix !
stephandra
Stéphandra s'empourpra aux compliments de son, frère, alors que la comparaison avec son pigeon qui défonçait les fenêtres ou se stoppait dans le tronc des arbres l'avait fait sourire, il avait réussi à l'intimider un instant.

Vi un instant seulement parce qu'elle étouffa un rire et se mordit violemment la lèvre et la joue pour ne pas éclater de rire à la réponse de l'endroit où elle devait se positionner.

Stéphandra lui rendit son clin d'oeil, appréciant le tique que lui avait emprunté son frère, elle qui était la Reine du plissage de nez avait désormais un concurrent de taille.

Elle scruta les bancs de l'église et décida de se positionner non loin de lui, s'était SON frère après tout, elle avait le droit de se placer devant...

Steph essayerait d'être sage, mais il était vrai qu'elle était comme une gamine à qui on promettait la lune, ce jour était magnifique et elle ne voulait pas en perdre une miette.


Bon je vais me poser là, comme ça si tu as besoin d'aide pour dire oui je te pousserai un peu...Sourire taquin, elle lui fit un clin d'oeil et prit place sur le premier banc au plus prés de lui.

Elle le contemplait, fière d'être la petite soeur de ce bel homme, elle avait hâte de voir sa bouille lorsqu'il découvrirait la Miel.
Della
L'appel des cloches lui parvint au milieu des vignes.
Rhaaa...c'était malin tiens ! Mains sales et robe du même acabit. Mais pourquoi le Ciel n'avait-il pas fait d'elle une simple paysanne attachée à un vignoble ?

Della prit le chemin de l'Abbatiale. Elle trouva une source où elle se lava les mains et se rafraîchit le visage. Voilà, c'était mieux...Encore remettre les mèches évadées de sa coiffure et...prête !


Elle gravit les marches de l'édifice et pénétra dans la douceur du lieu saint, paisible comme ils l'étaient tous.

Uriel était là.
Un sourire se dessina sur les lèvres fines de la Blonde.
Amitié compliquée mais solide...elle appréciait énormément Uriel.

Elle avança, salua le clerc et le marié.



Uriel...c'est toujours un plaisir de vous revoir.
Elle inclina légèrement la tête en signe de respect...Elle avait aussi quelque chose à demander à son ami mais elle le ferait plus tard, après le mariage.
Vous êtes Julien, c'est bien cela ? Nous ne nous sommes jamais rencontrés, je pense...ou alors ma mémoire me joue des tours...Ce qui n'aurait rien d'étonnant étant donné les péripéties vécues ces derniers mois.

Une jeune femme, apparemment parente de Julien était là également...Della plissa le front...elle, elle la connaissait...


Damoiselle, le bonjour.

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stephandra
Della de volvent arriva, Stéphandra la regarda converser avec Julien puis elle s'approcha d'elle semblant de pas la reconnaître.

Stéphandra sourit amusée en repensant le nombre de fois où elles s'étaient croisées en taverne et préféra ne point relever...nan elle avait promis d'être bien sage.

La jovente lui sourit fort aimablement


Bonjour Dame Della, ravie de vous revoir

Puis doucement balaya de ses azurs l'église se demandant qui elle allait revoir après tous ces mois loin de Sémur.
Julien du Moutier
Merci petite sœur, et n’hésites surtout pas à me bousculer un peu si je cherche mes mots…

Julien regardait sa sœur s’installer tout près quand entra une personne qu’il ne connaissait pas. Sans doute s’agissait-il de l’une des personnes invitées par Lady.
Il lui sourit fort poliment mais se trouvait un peu marri de ne savoir que lui dire, elle ne s’était pas présentée.
Une fois encore, c’est Steph qui rattrapa habilement le coup en volant à son secours…dame Della…de Volvent sans doute, il avait entendu parler d’elle.


Il inclina respectueusement la tête et lui sourit.

En effet, Julien, ravi de vous rencontrer dame Della…et non moins ravi que vous ayez pu nous honorer de votre présence, vous ne connaissez pas ma soeur, Stephandra ? Elle sera mon témoin en ce beau jour.
Della
Della sourit...un peu gênée, il est vrai...Si elle perdait même l'usage des convenances, il ne lui resterait plus qu'à aller vivre dans une grotte, en ermite.

Si, bien sûr, Stephandra !
Pardonnez-moi...j'ai été victime de plusieurs agressions et j'ai peur que ma tête ne me soit pas encore tout à fait revenue...Mais oui, je me souviens de vous, Stephandra.
Je suis heureuse de vous revoir.
Félicitations à vous, Julien. Je suis très heureuse pour vous deux.

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stephandra
Stéphandra avait ouïe dire tout cela, elle lui sourit

L'essentiel est que vous alliez mieux Dame Della, ainsi vous pouvez être témoin de cette merveilleuse union.

Stéph se rassit correctement laissant place à la Dame au cas où, puis sourit à son frère.
Impatiente de voir Lady entrer mais peu étaient arrivés, on allait nommer Lady Désirée.
Ulrich
[Le dragon et le 'pitaine se joignent à la fête]

Le bâtard craignait ce retour à Noirlac, mais il le savait inévitable, juste dommage qu'il se soit sauvé comme un voleur après son premier et dernier mariage célébré... Peut être l'heure d'explications avec la divine?
L'estropié ne le sentait pas trop, peut-être qu'elle était encore dans la mauvaise période après tout...
Une qui ne semblait jamais dans sa mauvaise période, c'était sa tante, déjà là, et fagotée comme une pingouine aux yeux du 'pitaine (qui était mal placé pour juger, mais nous y reviendrons)...
Le mariage de Julien... C'était quelque chose tout de même! Ulrich ne l'aurait raté pour rien au monde! Il espérait que la future Du Moutier serait à la hauteur, comme celle qu'il tenait à son bras, et grâce aux porteurs de laquelle il se déplaçait...



Pour la circonstance, Ulrich avait fait décorer sa litière avec du lierre, et quelques liserons, histoire d'y donner une teinte champêtre, et un semblant de négligé. Il avait revêtu son uniforme, avec ses galons de capitaine, histoire de montrer à Julien qu'il ne faisait plus le mariole...

En s'avançant dans la nef, il murmura à l'oreille de sa promise...

Vous croyez que je dois parler de la chose à ma famille?

Puis plus haut...

Mon ooooooooooncle, ma tannnnnnnnnnnnnnnnte! Vous voir est toujours charmant, et en de telles circonstances, c'est délicieux!

Ma tante, je ne vous présente pas, vous connaissez la damoiselle à mon bras, pour l'avoir rencontrée à ma remise de diplômes aux dragons... Mon oncle, voici Elisabeth Stilton... heu... quelqu'un de charmant!
Damoiselle, je vous présente Julien du Moutier, le frère de feu Aristide, qui m'éleva avec tout l'amour d'un père, et m'adopta, en l'absence du mien...

Signe de la tête un peu gêné en direction d'Uriel... Il allait peut-être falloir lui donner des explications là...

[hrp] Surtout à l'attention du joueur d'Uriel: j'ai considéré qu'Ulrich s'était déjà sauvé de Noirlac suite au mariage Linon/Letiti, juste que je n'ai pas encore eu le temps de le jouer, et que je dois d'abord terminer quelques trux à Noirlac (cours, éventuels avis, rp avec Eilinn...) [/hrp]

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Ulrich est MORT ressuscité!
Aria
La rouquine avait été invitée à l'exécution... ou au mariage plutôt de son amie Lady.
Vêtue de la robe couleur émeraude offerte par le Baron, elle arriva devant les portes du lieu du sacrifice..hum de la future union..
Loup gazouillait dans ses bras s'amusant à tirer sur les boucles rousses d'Aria.

Le Baron arriverait un peu plus tard, et elle ne l'attendit pas pour entrer. Elle prit le temps d'observer les invités présents.

Ses yeux s'arrêtèrent sur Julien, celui à qui on passerait la corde, puis sur Stephandra, la soeurette à la mémoire irréprochable, un homme qu'elle supposa être le frère Uriel annoncé dans l'invitation, un homme qu'elle ne parvenait pas à reconnaitre et enfin, une personne qu'elle n'aurait jamais cru voir ici : Della.

Elle se remit de sa surprise et se dirigea vers le beau futur marié. D'un sourire elle le salua


Bonjour Julien ! Comment allez vous ? Vous n'êtes pas trop angoissé ?

Le mariage terrorisait la rousse, et c'était bien la première question qui lui venait à l'esprit.. Enfin elle se raisonna en se disant que Lady était une femme belle,à l'esprit fin, drôle et pas bien difficile à supporter.. Malgré ça l'idée de se lier ainsi avait quelque chose de terrifiant.
Faut dire, que le lieu même n'accomodait pas Aria. Elle était un pêché à elle seule.. et Aristote.. était pour elle un vieil homme frustré ayant interdit à ses prochains de vivre les bonnes choses de la vie. Enfin, elle allait tenter de se tenir tranquille le temps de la cérémonie.

Son regard se porta sur les vêtements du futur marié


Lady ne va jamais réussir à atteindre l'autel sans tenter quelque chose... hum vous êtes très élégant.


Un sourire amusé s'esquissa sur ses lèvres puis elle se tourna vers Stephandra assise et l'embrassa chaleureusement

Bonjour toi ! Comment vas tu ? Je suis ravie de te revoir... vraiment ! Ton voyage s'était bien passé ?

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Della
Della sourit chaleureusement à Stephandra. Oui oui, elle avait bien dans ses souvenirs que cette personne était charmante...et cela se confirmait.

La Blonde allait s'asseoir aux côtés de la soeur du marié lorsque soudain, une voix qu'elle connaissait bien retentit dans l'Abbatiale : Ulrich !

Il y a encore peu de temps, elle lui aurait sauté au cou...pour l'étrangler, en souvenir d'une virée chez les Dragons. Mais...mais elle gardait un p'tit souvenir bien plus drôle...celui du Très Haut sous les traits d'Ulrich.
Et depuis, bah, chaque fois qu'elle priait, elle avait l'impression de s'adresser à Ulrich.
Attention, ne prenez pas de raccourci et ne dites pas que Della prenait Ulrich pour son Dieu ! Non, ce serait blasphémer...Restons sérieux tout de même.

Della ne s'assit pas et vint à la rencontre de celui qui semblait ne pas l'avoir vue. A moins qu'il l'ignore sciemment...hum.

Ulrich, cher ami...comment allez-vous ?
Avisant la fille de cette chère Alienor, Della la salua également.
Damoiselle, le bonjour.
Là, Della était dans ses petits souliers parce que Elisabeth l'avait virée des Dragons...et que la Blonde avait envie de faire amende honorable.

Et tandis que ça discutaillait...Aria arriva.
La Volvent fut tiraillée entre des sentiments bien divers mais une récente lettre d'un...ami, oui, on peut dire cela, l'incita à lui adresser un regard bienveillant.

Aria...quelle bonne surprise ! Comment vas-tu ?

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Theognis
Maudit soit les berrichons, se dit Théo en quittant l'écurie. Sous prétexte qu'il était bourguignon, le palefrenier lui fit payer double le prix de la stalle pour son cheval.

Vive le Roy Georges Poilu!

Osa lancer le pécore avant de s'en retourner à son crottin. Il fut un temps où Théo et lui auraient trinqué à la mort du Roy Levan, mais l'épreuve de la guerre avait rompu certaines amitiés.

Le Baron dépouillé débarqua donc furieux sur le parvis, et il s'octroya de longs instants d'attente avant de passer le porche de l'abbaye. Se composant à nouveau un visage aimable, une mine à l'avenant, une gueule acceptable pour la joie, la bonne humeur et l'ivresse d'un mariage.

A l'intérieur, il ne connaissait personne ou presque. La louve s'occupait d'embrasser tout le premier rang, et Loup suivait sagement, pour le moment. Son oeil à les contempler prenait des reflets de flammes et à son esprit revenait ce parfum de femme. Il chassa un soupir. Doté d'un sourire convenable, Théo remonta lentement l'allée principale, admirant vitraux comme invitées au mariage. Avant de s'apercevoir, au beau milieu de son périple, brusquement, qu'il avait omis le signe de croix en entrant.

Dépourvu de bénitiers à proximité, il fit un rapide tour de la question. Qu'à cela ne tienne. il humecta ses doigts de salive et fit un rapide signe de croix, accompagné d'une génuflexion toute aussi vive.

Mieux assuré sur ses devoirs d'aristotélicien, il poursuivit son chemin, tentant de reconnaitre des visages connus. Celui de Della s'imposa le premier. En raison notamment d'une périlleuse proximité avec sa rose rousse. Il s'approcha d'elle, inclinant la tête, cueillant sa main dans la sienne pour un frôlement de baiser au revers des doigts. Qu'à Della ne tienne! Il n'était plus Baron, un parfait pécore, un chasseur-bûcheron, mais il savait encore faire preuve de civilités.


Chère Della, vous voici splendide, bien loin de tout ce que j'imaginais. Votre belle mine me réchauffe le coeur. Je vous souhaite une excellente cérémonie, et de ne pas vous endormir pendant le prêche.
Della
Le Ciel avait-il décidé de rassembler les pièces d'une fresque bourguignonne ?
Question superflue, la mariée était de Bourgogne.

Voici donc à présent, qu'après le Dieu vivant, le Baron faisait son entrée.
Elle aurait reconnu cette voix entre des dizaines...elle se tourna, sourit doucement à son baise-main délicat et raffiné. Ca, au moins, on ne pouvait pas lui reprocher d'être un goujat...enfin si, parfois, on pouvait mais on s'en fichait !
Profiter de la vie, lui avait-elle écrit. Alors, fi des mauvais jours, pardi !

Oh...les blessures et leurs cicatrices ne sont pas sur mon visage, Theognis.
Bon, elle n'allait pas lui expliquer que son ventre était dorénavant marqué de deux profondes cicatrices, l'une guérie et l'autre encore à vif...Tout cela ne regardait qu'elle et ne regarderait probablement jamais qu'elle.
Elle chassa ses pensées comme on chasse une mouche qui tourne autour d'un repas et retrouva son sourire, redevenu franc et sincère.

Je suis heureuse de vous revoir...Vous paraissez en forme, vous aussi.

Quant à ne pas m'endormir, je ne pense pas...le célébrant, Uriel...c'est un ami. Je ne vais pas lui faire ça.

Clin d'oeil que l'on dirait complice si la peur de se faire foudroyer du regard par Aria n'était pas là...

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