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[Mariage Ladyphoenix/Julien]: soyez les bienvenus !

garius
Gari était pimpante comme jamais. Aujourd’hui, sa chère amie Lady se mariait et de surcroît, elle l’avait choisi comme demoiselle d’honneur. Ce n’était donc pas le moment de lui faire honte ! Son choix s’était porté sur une robe au premier abord assez sobre, mais dont la coupe impeccable et la qualité du tissu en faisait une pièce d’exception.




Will ayant le privilège de la conduire à l’autel, il l’avait devancé, rejoignant d’ores et déjà la future mariée et Gari en profita pour parfaire son maquillage, osant toutes les audaces en ce jour de fête.

Chaque séjour en Berry était un véritable plaisir, Gari adorant ce duché qui l’avait vu naître et où elle garderait toujours de profondes attaches.

A peine arrivée en calèche à l’Abbaye Saint-Arnvald de Noirlac, Gari fut étonnée de constater qu’il y avait déjà énormément de monde. Elle se signa en passant le seuil, puis se dirigea vers le Frère Uriel afin de le saluer, en profitant pour faire de même avec toutes ses connaissances.

Elle déposa devant l’autel une magnifique composition florale qu’elle avait réalisé elle même.

Son regard se porta alors sur Stephandra et elle n’hésita pas une seconde à aller s’asseoir a ses côtés, réservant une place pour Will lorsqu’il pourrait la rejoindre.

Oh Stephandra ! Quel plaisir se te revoir !!

Sans contenir sa joie, elle la bisa de bon cœur.

stephandra
Alors que Stéph papillonnait dans ses pensées tout en passant discrètement sur son ventre de temps à autre, quand elle aperçu une jolie silhouette qui déposait un bouquet d'une extrême beauté.

Cette silhouette ne lui était pas inconnue,lorsqu'elle s'approcha la jovente, un large sourire se posa sur ses lèvres et elle l'accueillit avec un réel plaisir à ses côtés. Stéphandra la bisa tendrement


Gari, moi aussi je suis ravie de te revoir, ça fait si longtemps..


Même si elles s'écrivaient de temps à autres, rien ne valait de se voir et de pouvoir se biser autrement que sur velin. Léger soupir de Bonheur et Stéph se trouva malpoli se reprit


Gari, je te présente une amie très proche, Mitijo


Elle en fit autant de l'autre côté, ravie de si bien être entourée et attendant l'invitée mystère.
Theognis
A l'invitation de la jeune Elisabeth, le Baron s'esbaudit d'un rire fort et faux, acquiesçant avec un vigoureux hochement de tête, tout en gardant dans le fond de ses pensées beaucoup de circonspection.

Heureusement, l'abbaye s'enrichit bientôt de personnes aussi charmantes qu'inattendues. Riant sous cape de la mine consternée de l'officiant, il fit quelques pas en direction de Natasha et Carensa. Peut-être pourraient-ils piller l'abbatiale après la cérémonie? Après tout, il avait déjà dépouillé un évêque-sorcier et un ancien cardinal, alors ces vieux salauds de cisterciens pourraient bien aussi passer à la marmite.
Depuis peu, Théo était en quête d'une nouvelle forme de religion. Et comment reprocher à ses femmes d'épanouir leurs beautés ravageuses sous les froides coupoles blanches? Aristote était probablement l'auteur le plus misogyne de son temps. Simple vengeance face aux curés pyromanes, célébrant le Trés-Haut dans leurs bûchers de l'Enfer. Lui-même n'était plus Baron, mais gardait la foi dans le pouvoir séculier contre les papistes.

Loin d'offrir des baisers ou des attrape-mains, il était néanmoins enchanté de leurs venues. Mais règle était de leur offrir sourires narquois et mine détachée à leur entrée:


Hé bien, voici la compagnie des Affreuses! Vous avez fait trempette dans l'eau bénite avant de venir? Ou vous êtes ici simplement pour croquer le bout d'hostie, dans les beaux ciboires d'argent et de rubis?
Ladyphoenix
Et voilà, LE grand jour était enfin arrivé, lui qui semblait si loin il y a pourtant peu de temps…

A bien y réfléchir, la Miel avait l’impression d’avoir toujours connu son Julien, d’être sa compagne depuis des années. Elle sourit en revoyant dans sa tête leur première rencontre, en relisant leurs premiers pigeons envoyés qu’elle avait pris soin d’emmener avec elle, par envie, par besoin. La lieutenant éclata de rire à l’idée qu’elle eut pu se montrer « une pauvre inconsciente » en son temps.

Elle en avait connu des déboires, la Lady… fait des bêtises, commis des erreurs, mais en avait toujours tiré le meilleur. De son échec dans sa relation avec Rochefort, qui n’avait d’ogre que le surnom… et l’appétit soit dit en passant, elle avait donné naissance à une magnifique petite fille, qui ravissait ses jours – et ses nuits, depuis qu’elle dormait des heures durant. Amellia n’avait pas été reconnue par son géniteur, elle le serait aujourd’hui par son père, Julien, merveilleux homme qui faisait d’ores et déjà un chef de famille exemplaire. Juste, digne, et bon, il guidait la vie de sa famille de son mieux, avec tendresse, indulgence et patience ; et le Très-Haut savait qu’il lui en fallait avec Lady et Steph.

Steph, d’ailleurs… Elle était très vite devenue une copine, une amie, sa meilleure amie. Une compagne de taverne, d’aventures, de beuverie (non, ça on ne peut pas le dire, mais quelle première cuite ! Lady ne l’oublierait jamais). Une amie des plus douces et compréhensives, qui ne s’alarmait jamais des bouffonneries de Lady en toutes circonstances – et plus particulièrement lorsqu’il s’agissait de monter un équidé, art dans lequel la Jovente excellait mais dans lequel la prévôt-adjointe apparaissait plus que ridicule.

Et voilà que Steph devenait officiellement sa sœur… Non pas qu’elle ne l’était déjà, mais bon, là, ce serait reconnu par tous.
Petit coup d’œil au ciel dehors et… quoi ?! Il était déjà cette heure-là !! Vite, courir partout, se dépêcher ! Non, en fait… Etre un peu pondérée, prendre le temps qu’il faut, en tentant de le restreindre au maximum, et faire les choses bien.

Première chose : la coiffure. Aidée d’une jeune fille et de sa mère, une petite bougresse au sale caractère, embauchées pour l’occasion, Lady se confectionna une belle coiffure, pour laquelle elle s’était appliquée. Se pomponnant au mieux, elle envisagea de passer sa robe.

Alors là, grosse angoisse ; la Miel était prégnante depuis maintenant quatre mois et demi, allait-elle rentrer dans sa robe ? Perdue dans ses pensées, nerveuse comme pas deux, elle ne revint à elle que lorsque la vieille rabougrie l’avait secouée :


- Hey, ma p’tite dame, faut met’ vot’ robe, là ! Point b’soin d’paniquer ! D’ailleurs, quand on n’veut pas avoir d’mauvaise surprise ‘vec sa ‘rob d’mariée, on gad’ ses braies bien attachées, hein. C’est pu l’moment de faire sa pucelle effarouchée !

Lady la dévisagea, effarée. Elle voulait un coup de bouclier la grognasse ? C’est avec un sourcil relevé que la Miel la toisa de haut en bas. Pour un peu, elle aurait froncé le nez à la du Moutier, mais il était trop tôt pour cela.

- Par contre, on n’a pas élevé mes moutons ensemble, hein, alors on va se calmer. Passez-moi donc ma robe, au lieu de jouer les chaperons moralisateurs tardifs. Vous avez plus de quatre mois de retard.

Rien de tel qu’une dose de râlage pour que tout aille mieux pour la Miel. Elle se prenait pour qui, la ribaude ? Au moins, lorsqu’elle était énervée, Lady ne paniquait pas. Elle passa donc sa robe du mieux qu’elle put et sourit. Elle était parfaitement ajustée, Jovalpeye avait fait du très bon travail. En plus d’être une très bonne amie, elle avait apparemment des doigts de fée, et elle avait pensé au fait que Lady serait bien plus ronde du bidon entre les prises de mesure et la cérémonie.

Résistant avec la plus grande difficulté du monde à tirer la langue à la vieille, elle ne put retenir un :


- Voyez, elle sied, ce n’était pas la peine de jouer les inquisitrices.

Elle retint tout-de-même le « vieille bique » qui lui brûlait les lèvres, pour la forme, et la bienséance. Et il était temps d’être adulte, le premier jour du reste de sa vie commençait aujourd’hui.
Et Aristote soit loué, voilà Williamss qui arrivait pour la conduire à l’autel. La Miel se précipita pour passer ses bras autour de son cou et lui poser une bise chaleureuse et soulagée.

L’envie lui prenait de dire à son ami, protecteur et doux que
« la vieille bique, là, avait rien fait qu’à l’embêter », mais, on a dit qu’elle était adulte, hein. Elle se contenta de le remercier autant qu’elle le pouvait :

- Merci, Will, de tenir de rôle de mon père aujourd’hui et de me mener à l'autel. Nul autre que toi n’eut pu m’y conduire en lieu et place de mon père, mon ami.

Grâce à sa bonne humeur et son charisme, la nervosité de Lady s’estompa vite, et ses jambes ne tremblèrent plus autant que lorsqu’elle avait entendu frapper à la porte. Là, ses jambes avaient semblé danser une gigue inconnue, pour le plus grand plaisir de la vieille, qui avait affiché un sourire cruel alors que la jeune fille avait eu l’air à la fois compatissant et encourageant.

Puis, Will était entré, et avait détendu Lady immédiatement.
A son :
« Alors sommes nous fins prêts? », elle répondit par un sourire, prit son bouquet de mariée et hocha la tête d’un air entendu. Elle ne jouait pas à la fée du silence, mais il semblait qu’aucun son ne voulait sortir de sa bouche. Nerveuse, la Miel ? Oh, si peu… C’était pas comme si elle s’engageait pour la vie, hein.

Inspirant profondément, elle prit le bras rassurant et fier que lui offrait Will, et, très vite, ils se retrouvèrent devant la chapelle. Comment ? Lady n’en avait aucun souvenir… Perdue dans ses pensées, sentant ses mains devenir moites, son souffle s’accélérer et son cœur battre plus fort, elle tentait de prendre un air normal et de respirer à nouveau lorsqu’elle se rendit compte de la présence de la Platine sur les marches.

Se détachant un instant du bras de Will, elle s’avança vers elle pour lui poser une bise amicale, saluer ses amis et compagnons, et lui chuchoter :


- Merci d’être venue, je sais que ça te coûte, ça me touche beaucoup.

Elle reprit bien vite sa place au bras de son ami, inspira et souffla une dernière fois, prête à pénétrer dans l’édifice.

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Saphira du Murmure
[Les tribulations d'une berrichonne en Berry, ou plutôt, arrivée de Saphira]


Voilà presque deux semaines et que la jeune fille résidait à Noirlac, au couvent. Plusieurs choix s'offraient à elle et elle hésitait, ayant de grandes difficultés à choisir, elle s'était rendue ici. Et, ce jour là, elle avait reçu une missive. Une invitation plutôt, sur un parchemin de qualité, une calligraphie fort agréable à regarder, expliquant qu'un mariage allait avoir lieu, et qu'elle était invitée.

Un sourire illimina son visage, voilà l'invitation qu'elle attendait depuis longtemps, un peu d'amusement, quelques heures loin de la monotonie et de la chasteté du couvent. Quelques heures à rire, à boire et à danser...

Enfin, il faudrait obtenir une invitation de la mère supérieure. Chose bien peu aisée. Demande refusée. Selon la vieille, notre héroïne avait besoin de réfléchir encore un peu loin de la compagnie du peuple.

La blondinette haussa les épaule et se retira jusque sa chambre(enfin, on aurait aussi pu dire cellule. Chambre toute petite, meublée d'un lit, d'un petite table et d'une armoire. Rien d'autre.)

La belle commença par se pencher à sa fenêtre. D'ici on voyait la petite chapelle d'où se déroulerait la cérémonie. Réfléchir, réfléchir...

Trouver une robe, se coiffer, remettre sa cornette de nonne, remettre sa robe de bure... Par dessus la robe? Riche idée!

en moins que 5 minutes, la robe noire gisait sur le sol, remplacée par une robe d'un rose un peu foncé offerte par un Prince, qui occupait la tête de la jeune fille et occupait son coeur, la préparant à certains engagements dont elle avait peur.

Quelques rubans à lacer, afin d'ajuster la robe contre la taille fine de Saphira, chose peu aisée à faire seule, mais elle fini par y arriver.

Brosser ses cheveux blonds, donner un peu de forme à ses boucles, mais point de chignon, il y avait une coiffe peu esthétique à mettre par dessus.

Et la robe noire glissa par dessus la rose.

En observant bien, on aurait remarqué que Saphi sembla plus grasse ainsi, mais la jeune femme courant presque dans les couloirs, se cachant lorsqu'il le fallait, arriva bientôt près de la chapelle.

La nonne se transforma derrière un buisson en une agréable jeune femme, dont les cheveux au vent retombaient jusque sa chute de reins.

Arf, une silhouette vétue de blanc, il fallait faire vite. Avant que lady ne remarque son retard, elle entra dans l'église, discrètement, se mettant un peu au fond, et espérant retrouver rapidement ses amis Bocom et Eoline, avant d'admirer la mariée, dont elle ignorait le ventre rond, qui ferait surement rapidement son entrée.


garius
Gari sourit aimablement à Mitijo, lâchant un « enchantée », les yeux rivés sur le petit ventre de Steph.

Dis moi ma belle, n’aurais tu pas une merveilleuse nouvelle à m’annoncer ?

Un murmure s’éleva dans l’abbaye et tous les regards convergèrent vers l’entrée. Tous attendaient l’arrivée majestueuse de la future mariée, Gari aussi, mais elle devait reconnaître qu’elle ne manquerait pas de dévisager son bienaimé, chargé de donner le bras à Lady, qui avait à ses yeux fière allure en toute circonstance.
Natasha Novgorod
Et ça papote, et ça ricane, et ça minaude et… et la flamboyante qui s’avance avec son paquet sous l’bras, sortant la blonde de son observation plus ou moins acide alors que sa mignonne jacassait allégrement à son oreille. Un grognement à l’attention de la brunette qui tirait sur sa chemise et le sourire d’apparaitre sur les lèvres carmines tandis que les ambres s’attardaient sur la rousse :

Mouais, jolie la robe… m’enfin, c’est pas l’écrin qui fait l’bijou rouquine ! Ceci étant dit, l’plaisir est partagé même si j’garde ma propre idée de la perfection.


Lueur espiègle dans le regard et légère moue moqueuse avant d’ajouter :

Eloignes ton chiard, j’voudrais pas qu’il altère ma pureté…

Coupée dans son élan par l’arrivée du baron qu’elle gratifia d’un sourire frondeur, elle simula l’agacement :

Tssss, bénite ou pas, ça reste d’la flotte hein… quant à l’hostie, j’vous la laisse volontiers, j’touche pas à ça. En revanche, les rubis….

Le futur marié semblait s’impatienter et invitait l’assemblée à prendre place ; autant dire qu’il pouvait courir pour qu’elle passe les portes et la platine s’apprêtait à quitter les marches quand Lady arriva… Lumineuse, ravissante et… plus que nerveuse ; Nat’ répondit chaleureusement à la bise et murmura :

J’allais quand même pas te priver de mes fabuleuses jambes… c’était l’occasion.

Elle lui fit un clin d’œil complice et alla s’installer non loin de l’édifice.

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stephandra
Gari n'était pas une femme pour rien, déjà le regard de Mitijo sur sa petite pomme avait fait comprendre à la jovente que sa grossesse commençait à attirer les regards.

Elle sourit à Gari et répondit un simple


J'ai les ptits pieds qui poussent, je ne pensais pas que ça se voyait autant...


Puis elle lui sourit tendrement, mais n'en dirait pas plus quand à sa séparation, au refus de son mariage de ses potentiels titres et de sa fuite du Languedoc pour élever ce bébé loin des jeux de dupes.
Heureusement, un léger bruit à l'entrée annonçant sûrement l'arrivée de Lady au bras de Williams attira toutes les attentions.

Stéphandra scruta du regard son frère alors que tous admireraient la mariée, elle aurait bien le temps de l'admirer ensuite...Mais elle voulait voir les mimiques de Julien quand il apercevrait sa future femme...
Berthilde
Soeur Psy m'avait trouvé dans les jardins et m'avait accompagné jusqu'à la chapelle. C'est sûr, quand maman me verrait je me ferais fâcher, elle me ferait ses yeux de la mort qui tue j'avais l'habitude ...

Une belle dame blonde arriva juste devant moi, avec une belle robe et un bouquet à la main accompagnée d'un monsieur. Je montais juste derrière elle , tout près , presque à la toucher , comme ça Maman me verrait pas arriver.

A petits pas de loup, j'arrivai devant le banc où se trouvait ma maman taiseuse. Je lui fis un grand sourire ainsi qu'aux deux dames assises à côté d'elle.


- Bonjour grand sourire Bonjour, je suis Berthilde , chevalier de la Baie des N' Re grand sourire ...

Là l'heure était grave, Maman me désigna du doigt une place entre elle et la dame brune à côté d'elle . Pff ça allait pas être drôle, c'est sûre c'était encore une cérémonie où il allait pas falloir bouger, pas parler , pas jouer , rien faire du tout! Moi j'avais envie de jouer, mais un coup d'oeil circulaire me démontra une évidence: ici il n'y avait pas d'autres enfants ou alors des tout petits qui pleurent tout le temps. Pourtant courir entre ces rangées de bancs , ça devait être super chouette.

Je m'assis, tranquille , enfin pour le moment...
stephandra
Un p'tit bout de femme, belle à croquer avec un regard malicieux arriva face à elles, souriante elle se présenta Berthilde, Stéphandra l'aurait bien attrapé pour la câliner lui dire combien elle était heureuse honorée d'enfin connaître la fille de Mitijo.

Celle dont elles avaient tant parlé pendant la guerre en Provence, celle qui à elle seule remplissait le coeur de sa maman... Mais pas question d'enlacer de tendresse trop démonstrative un Chevalier qui plus est des Baies des N'... pas lui coller la honte à la poupée jolie!

La jovente lui sourit et lorsqu'elle fut assise à ses côtés, doucement elle lui dit


Enchantée Chevalier Berthilde de la Baie des N', je suis Stéphandra une amie de ta maman.


Tout en lui adressant un large sourire, la jovente lui tendit en douce une sucette au calva, la cérémonie serait longue et une petite douceur ne pouvait pas faire de mal.
Maribel
La Mari avait rejoint l’infernal trio depuis les campagnes toulousaines, équipée dont faisait partie son insatiable blonde… C’est avec soulagement qu’elle avait retrouvé sa divine incendiaire à l’appétit toujours aussi carnassier… Une invitation pour un mariage… euh un quoi??? Et ils avaient donc repris le trimard en direction du Berri… Ce n’était guère dans les goûts de la pulpeuse d’aller parader ses attributs dans un évènement aussi pompeux mais puisque sa blondasse y tenait, elle allait s’y plier…

Après avoir traversé les frondaisons abondantes bordant les routes berrichonnes, ils s’étaient retrouvés devant le prieuré sans toutefois oser y mettre les pieds… Le regard abyssal de la brune avait tranquillement observé les invités entrant dans l’église, les pupilles expertes évaluant quelques proies à corrompre… La damnée trouvait toujours un moyen pour satisfaire ses bas instincts, pensée qui la fit sourire tandis qu’elle lorgnait le décolleté quoique peu révélateur d’une aguichante rousse…

Quand la mariée fit gracieusement son entrée, le quatuor se déplaça pour aller se prélasser un peu plus loin… Fallait pas pousser hein!!! Et la Mari, à l’instar de ses comparses, de s’installer sous le soleil plombant, non sans avoir fait sauter le bouchon d’un tord-boyaux qu’elle affectionnait particulièrement…

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eoline
Eoline, ce matin là s’était réveillée tôt une fois n’était pas coutume. Les rayons du soleil filtraient à travers la pièce et un bras replié sous sa tête, elle n’en finissait pas de regarder son blond étincelant (non pas sa chevelure, son compagnon… blond… personne n’est parfait !), encore endormi. Elle était là se prélassant, le lit sentant bon leur nuit, son odeur encore sur elle. Et probablement, n’aurait elle pas bougé si elle n’avait entendu Iaorana pleurer. Elle déposa un baiser sur les lèvres du blondinet et fila s’occuper de leur bébé. La nourrice, Fernande, (Quand je pense à Fernande... tss!!… à vous la responsabilité de la chanter ou non…) était déjà sur place, et la regarda avec un air surpris.

- M’dame, c’est pas que ça urge mais presque ! Vous avez vu l’heure qu’il est… Si vous voulez être à la noce s’rait peut être temps de vous presser.

Et voila notre rouquine ne trahissant pas sa réputation d’être toujours en retard partout où elle devait aller. Elle courra secouer Bocom toujours dans les bras de Morphée, se précipita se laver, revêtir une robe estivale anis (aime les sucettes…) avec de petits motifs écrus. Elle parsema sa flamboyante chevelure de quelques fleurs de Jasmin, et le tour fut joué. Puis comme toujours, elle prit tout de même le temps de donner ses dernières recommandations à la nourrice de Iaorana.


- N'hésite surtout pas à nous faire quérir s'il se passe quoique ce soit. Tu te souviendras L’Abbaye Cistércienne Saint-Arnvald de NoirLac... Et veille bien sur elle.

La nourrice grommelait : la mère de la gamine ferait mieux de se mettre en route au lieu de radoter. Heureusement pour elle, Bocom venait d’apparaître, toujours aussi séduisant, l’œil toujours aussi facétieux. Un sourire s'affichant sur son visage, il se dirigea vers la brunette qui lui tendait déjà les bras. Il s'en saisit, la blottissant contre lui, l'embrassant tendrement :

- Sois aussi sage que ta maman, ma Puce!


Nul doute qu'il savait parler à ses femmes et s'en faire aimer. La jeune femme trouvant la scène touchante, se fit discrète et lorsque Iaorana rejoignit les bras de sa nourrice, elle embrassa une dernière fois leur petite princesse avant de glisser sa main dans celle du blond attendrissant…

Quelques instants, plus tard, l’un comme l’autre chevauchèrent leur monture respective et d’un coup d’étrier se mirent au galop. Les paysages défilaient, et la jeune femme prenait toujours autant de plaisir à l'équitation. Elle ressentait une indéfinissable sensation de liberté qui lui convenait. Arrivée près de la chapelle, elle sauta à terre aussi vive et preste qu'un oiseau. Elle mit de l'ordre dans sa robe et sa chevelure puis glissa sa main dans celle de son éminence bouclée qui venait de la rejoindre. Ils firent quelques pas vers le parvis de l’abbaye, tandis qu’elle confia à Bocom :

- C’est bien parce que c’est Lady et que je l’adore, que je me prête encore une fois au jeu du témoin de mariage. J’ai toujours eu une sainte horreur de ce genre de cérémonie…

La jeune femme se faisait toujours violence lorsqu’il s’agissait d’assister à des mariages où il fallait faire bonne figure et se soumettre aux règles des mondanités devant la "bonne" société bourguignonne. Alors que l’idée même d’y assister l’angoissait, paradoxalement elle se sentait rassurée par la présence de l’insolent.
Sauron45
Sauron était toujours assit au fond, les bras croisés et il observait les gens discuter entre eux et s'assoir petit à petit. Le futur marié attendait patiemment sa promise et cette dernière était prête à entrer.

Les gens semblaient heureux de ce mariage et lui aussi, même s'il ne le montrait pas, était heureux pour les deux.

Il ne disait rien et continuait d'attendre que la cérémonie commence, tout en continuant d'observer les personnes.
Berthilde
Maman était en train de faire un sourire à une dame qui s'appelait Gari quand la dame brune à côté de moi se mit à me parler en me refilant en douce une sucette au calva ...

Enchantée Chevalier Berthilde de la Baie des N', je suis Stéphandra une amie de ta maman.

- Bonjour Dame Stéphandra et merci , mais je te connais pas, tu habites au Mont st Michel? comment tu la connais ma maman ? Tu vas avoir ton bébé bientôt? Nennya aussi elle va avoir un bébé , c'est Monsieur Chat le papa ? Toi aussi? Et qu'est ce qu'on fait ici? c'est un baptême ? ça va durer longtemps ? Après tu viendras courir avec moi?

J'étais contente , j'avais trouvé quelqu'un qui me parlait. c'était super chouette ça , mais elle me regadait avec un drôle d'air ma nouvelle copine, elle devait pas savoir que moi j'étais pas comme ma maman , j'étais pas une taiseuse ...

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Julien du Moutier
Julien avait fait comme tout le monde, il s’était assis, sur une chaise devant le chœur dans l’allée.

Juste à côté de sa chaise se trouvait une autre chaise….vide.

Il était perdu dans ses pensées, tentant de réguler les battements de son cœur, sans cesse à essuyer ses mains sur son pantalon.

L’église bruissait de chuchotements, de rires étouffés. Soudain pris de panique, Julien tourna la tête et chercha désespérément le regard de sa sœur, besoin qu’elle le rassure, besoin de voir si elle était calme, confiante.
Il y puisa toute la force qu’il pouvait lui prendre, puis se retournant, chercha cette fois le regard d’Uriel…lui lâchant un timide sourire.

Quelque chose venait de changer dans l’ambiance. A cet instant précis, on aurait entendu une mouche traverser la nef. Julien tournait le dos à la porte et le silence était pesant pour qui n’en connaissait pas la cause.

Mû par on ne sait quelle force, il se leva, doucement, inquiet…la grande porte était ouverte et laissait entrer une vive lumière. C’est donc à contre jour qu’il put apercevoir une forme…forme qu’il connaissait mieux que toutes, forme qu’il chérissait, et pourtant, cette forme était plus……large……la forme portait une robe….Julien en fut ému aux larmes, il venait de se rendre compte qu’il n’avait jamais vu Lady qu’en braies….ou nue…mais jamais en robe…ses jambes vacillaient, ses genoux ne répondaient qu’en tremblant…il tenta un pas en avant, tendit doucement la main vers elle, celle ci retomba mollement.

Il ne s’aperçut pas que d’autres étaient arrivés, que les bancs s’étaient emplis, que tous les regards convergeaient vers la même forme…diantre, il aurait donné….tient, encore son costume pour une bière…non, un calva…un tonnelet…pourvu qu’on ne lui demanda point de parler, sa langue était collée au palais, sèche comme les vieilles morues du marché.
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