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[Mariage Ladyphoenix/Julien]: soyez les bienvenus !

stephandra
Le ptit bout de femme prit soudain les traits d'une petite pipelette, Stéphandra parti en fou rire se plaquant derrière ses mains. Des larmes de rire perlèrent le long de ses joues puis elle regarda tendrement le chevalier, ses azurs allèrent de Sa Taiseuse à la ptite puce, elle crevait d'envie de la prendre dans ses bras et de la bisouiller mais franchement ça ne se faisait pas.

Stéphandra constata que la petite débitée autant de question et de mots à la seconde qu'elle, la jovente prit conscience qu'elle avait une sacré concurrence à venir, elle se remémora chacune des questions pour répondre plus ou moins évasivement selon..


- tu habites au Mont st Michel?

Heu non, je vais te dire un secret là je ne sais plus où j'habite. Mais je connais le Mont c'est vraiment un bel endroit, j'aime beaucoup.

comment tu la connais ma maman ?
Ahem, délicat, d'après ses souvenir on avait caché à la petite la guerre en Provence
En voyage, tu sais ta maman voyage beaucoup et moi aussi.. Rester évasive, se doutant que la petiote reviendrait à l'attaque à un moment.
Tu vas avoir ton bébé bientôt? Nennya aussi elle va avoir un bébé , c'est Monsieur Chat le papa ? Toi aussi?

Je devrais avoir mon bébé fin octobre, oui je sais que Nennya aussi attend un bébé, mais moi c'est pas le Chat le papa, il est pas le papa de tous les enfants le Chat sinon Nennya aimerait pas tu sais! Je ne veux pas me fâcher avec elle.

Et qu'est ce qu'on fait ici? c'est un baptême ? ça va durer longtemps ?

On est là pour le mariage de mon grand frère Julien, oui il s'appelle comme le Julien comme celui que tu connais, ton oncle je crois.. vi ça risque d'être un peu long on attend la mariée.

Après tu viendras courir avec moi?

Courir je ne sais pas, mais jouer si tu veux….

Stéphandra stoppa nette la conversation avec la petite, elle posa sa main sur celle de l’enfant et regarda Julien qui semblait perdu dans ses pensées , était pris d’un doute ? de question ? La peur de l’heure h ? la crainte qu’elle ne vienne pas ?

Ses azurs croisèrent les émeraudes de son frère, elle lui sourit confiante et articula clairement pour qu’il comprenne


JE T’AIME…ELLE VA ARRIVER TE SOUCIE…

Une carpe aurait pas fait mieux moi je vous le dis, elle lui adressa un regard rassurant, lui fit un clin d’œil et lui montra une petite fiole cachée dans son corset…bah quoi elle était pas une Moutier pour rien, elle savait cacher les fioles de calva, si il lui fait le moindre signe elle irait jusqu’à lui poser une bise, et lui refiler le remontant !
Bocom
Nom d'un p'tit bonhomme ! Le réveil avait été rude ce matin... Lui qui dormait si bien après sa fin de soirée mouvementée, fallait se lever pour aller s’ennuyer ou ennuyer. Quelques minutes après la secousse bien trop matinale à son goût, il finit par se lever afin de faire un brin de toilette et enfila ses frusques habituelles. Après tout, il était beau, habillé normalement ou non. Nul besoin d’habit d’apparat ou quoi que ce soit d’autre. Un verre de lait, un peu de saucisson, un bout de pain et il était prêt pour la journée. Enfin, jusqu'au prochaine repas du moins.

Le Flamand plissait les yeux, le soleil agressant ses yeux mer alors qu'il sortait prendre sa première bouffée d'oxygène. Il entendait Eoline parler d'une abbaye au nom monstrueux et se demandait bien comment la nourrice mémoriserait ce nom, si besoin était.
Il rentra, vint serrer Iao dans ses bras et lui adressa quelques mots en souriant ( j'vais pas tout récapépéter depuis d'bédut!). Puis, main dans la main, ils allèrent monter à cheval. C'est alors qu'il s'aperçut d'une chose incroyable, impensable, inimaginable : Eoline était en robe. Il lui sembla un moment que ce fut une vision mais non. Elle était resplendissante.. Ses quelques fleurs dans sa tignasse orangée et sa robe claire qui ne demandait qu'une bourrasque de vent pour se soulever.. Ahem bref.

Un instant plus tard, la jeune femme accélérait l'allure. Il fallait suivre, il grimaça. Il n'était pas réellement à l'aise à cheval lorsque la vitesse accélerait, il fallait se contenir, une chute étant toujours plus risquée. Enfin, ils finirent par arriver. En fin de compte, ce n'était pas si mal lorsqu'il avait enfin pris le rythme. En posant pied à terre, il souffla enfin. Ce n'était pas de tout repos.
Il reprit la main de sa compagne et tendit l'oreille pour écouter.


- C’est bien parce que c’est Lady et que je l’adore, que je me prête encore une fois au jeu du témoin de mariage. J’ai toujours eu une sainte horreur de ce genre de cérémonie…

-J'comprends bien.. Mais fallait pas accepter, ma Chérie.. Tu es trop bonne, tu le sais.. Je te le répète tout le temps, ton grand coeur te tuera !, répondit-il en souriant.


Le dernier mariage auquel il était allé s'était déroulé de façon catastrophique. Premièrement c'était en Artois, deuxièmement avec des Artésiens. La mariée en avait même perdu les eaux. Heureusement, Lady en était encore loin. Cela le rassurait à moitié, Dydi était capable de tout. Des souvenirs surgirent tout à coup.. Il était alors accompagné à l'époque d'une blonde.. Saphira.. Aujourd'hui c'était une rousse..
Les deux amoureux s'approchèrent du parvis et il revint à la réalité, la mariée était déjà là ainsi que nombre d'invités. Boubouc et Eo devaient être en retard, lui n'aimant pas se presser et elle.. ben il savait pas trop pour elle..


-LE MEILLEUR POUR LA FIN ! AHAHAHA !

Pour les mariages, faut savoir se tenir, y paraît. Trop tard je crois. Il entraîna Eoline jusqu'à Lady sur laquelle il posa ses deux mains pour la surprendre.

-Le jour béni est arrivé ma grosse ! J'suis bien content pour toi, ma p'tite Dydi !

Le Frisé finit par regarder autour de lui et se rendit compte que tous les invités ou presque, les regardaient. Il leur fit un beau sourire, le soleil reflétant sur ses cheveux. Un bref regard pour s'apercevoir qu'il y avait pas mal de femmes.. Hmm..

-Héé bien le bonjour à vous tous ! Quelle belle journée pour un mariage, n'est-ce pas ?

Et il se décida à entrer en emmenant Eoline. Il croisa Julien qui semblait comme hypnotisé. Bocom posa une main amicale sur l'épaule du presque-marié, toujours accompagné de son sourire.
Tout de même, il remarqua le curé.. ? le prêtre..? l'archevêque.. ? Le pape.. ?.. Il ne savait pas trop qui.


-Bien l'bonjour mon Frère.. mon Père.. Enfin euh.. Bonjour..

Il fit un vague sourire d'excuses et alla s'asseoir devant. Eoline étant témoin. C'était maintenant que ça allait devenir ch.. euuh.. ennuyeux. Voilà, ennuyeux.
marieladamnee
Des heures qu'elle chevauchait, il était temps que cela cesse, elle commencait à avoir mal aux fesses. On avait pas idée de se marier dans un trou à mille lieues. Se marier, quelle idée bizarre qu'avait eue son amie ! Elles ne s'étaient pas vues depuis des années, depuis ce fameux jour... Pas envie de penser à tout ça en ce jour joyeux, le temps avait passé depuis.

Elle savait que Lady vivait à sémur, elle avait vu son nom sur les listes ducales. Et un jour un pigeon était venu se jeter contre sa fenetre avec à sa patte un faire part de mariage.

Elle n'avait pas mis longtemps a se décider, Lady était son amie de toujours et elle mourait d'envie de la revoir. Et de voir la tête de son mari aussi, la curiosité est un vilain défaut... Enfn c'est ce que disent certains...

Elle descendit de cheval, ça y est on y était.. Il y avait sûrement foule dans l'abbaye mais sa chevelure somptueuse fut la première chose qu'elle vit. Elle tendit les renes au monturier (homme qui s'occupe des montures ^^ j'invente des mots, je fais ce que je veux) et se dirigea d'un pas assuré vers la mariée qui allait faire son entrée.


- Hey la blondasse de mariée c'est ici qu'on festoie pour le meilleur et pour le pire?
Ladyphoenix
L’heure était venue… L’heure de commencer sa nouvelle vie, celle de femme mariée et de mère de famille respectable. Celle aussi des responsabilités, et de la vie à deux, pleine de confiance, d’amour, de tendresse, de bébés à venir, et de « l’avancée à deux » si chère à son futur époux.

Lady sourit en se disant que si Natasha pouvait lire dans ses pensées, elle aurait sûrement un haut-le-cœur, une nausée si forte qu’elle n’en pourrait râler pendant au moins… deux minutes, gros exploit s’il en est, pour la paire de jambes la plus douce du royaume. Mais Lady, elle, c’est tout ce qu’elle souhaitait, cette vie, elle était si heureuse avec son Julien d’amour.

Petit rire cristallin aux dires de Natasha, qu’elle regarde avec tendresse, la main posée sur la joue en remerciement. La Platine râlerait sûrement de l’attention, mais Lady était un bisounours, c’était bien connu, après tout.

Les portes de l’église s’ouvrirent, ce qui provoqua chez Lady une vague de panique. Jambes molles, légère crispation du ventre, bébé qui tape en représailles ; et pourtant, la Miel n’en laissa rien paraître. Tout au plus serra-t-elle un peu plus fortement son étreinte au bras de Will, auprès de qui elle s’excuserait plus tard, mais de toute façon, elle savait qu’il avait vu bien pire.

Vêtue d’une robe de mariée dessinée et conçue par Jovalpeye, sa collègue et amie, qu’elle ne remercierait jamais assez, Lady se sentit à son aise, pour la première fois vêtue d’un « déguisement de fille », comme l’aurait dit Stephandra du Moutier, dame de Bellemare, bla bla bla bla bla bla etc etc – spéciale dédicace à LJD Steph.





Si elle fut d’abord un peu intimidée, menton légèrement baissé, les joues rosies de l’appréhension, Lady souffla un bon coup et c’est avec un sourire éclatant affiché au visage qu’elle releva la tête et se prépara à remonter l’allée au bras de son papa d’adoption.

Et c’est là qu’elle le vit. Elle ne vit d’ailleurs que lui, l’attendant au bout de l’allée. Là, toute angoisse se dissipa pour ne plus réapparaître de la cérémonie. Elle savait, en son for intérieur, qu’il la protègerait de tout, que ses bras seraient à jamais la douce alcôve dans laquelle elle se plairait à se caler, que sa main était celle qui lui fallait, la seule dans laquelle ses doigts se glisseraient, pour son plus grand plaisir.

Alors que Lady allait faire son premier pas pour se diriger jusqu’à l’autel, deux mains vinrent s’abattre avec force sur chacune de ses épaules. Stupeur de la Lady qui se glace d’effroi et se demande pourquoi on ne peut pas glisser une dague dans sa jarretière de mariée alors que ce rôle est à l’évidence des plus dangereux, avant de se détendre en entendant la voix de son ami infernal aux boucles blondes. La Miel qui manque de pouffer de rire de soulagement, mais sait se tenir tout-de-même, surtout aujourd’hui, et sourire poli à Bocom, qu’elle se promet d’essayer d’étrangler dès la cérémonie achevée – le Très-Haut le lui pardonne. Le sourire devient vite carnassier, porteur de menace absolument pas cachée, le message sera assurément compris par Boubouc, qui en sera certainement des plus amusé, d’ailleurs :

Un
« - C’était moins une que tu sois en retard, toi, espèce de sauvage… On se voit après la cérémonie, mon cher, on règlera ça… » chuchoté audit Boubouc, et Lady tourne à nouveau son visage vers l’allée principale de l’abbaye, magnifiquement décorée pour l’occasion, et au bout de laquelle trône une splendide composition florale faite par – et Lady l’apprendra plus tard – sa Mamour de demoiselle d’honneur, Gari.

Sourire à son amie Marie venue spécialement de Nevers pour l’occasion, voix qu’elle reconnaîtrait entre mille, petit coucou adressé à elle, petit bisou volant envoyé, et signe de venir par là, et vite, ça allait démarrer, et Lady se reposte donc à l’entrée de l’église.

Finalement, ces interventions auront eu du bon – c’est un véritable sourire, franc et sincère qui vient se poser sur les lèvres de Lady, et non plus un sourire crispé comme à l’entrée, alors que Lady prend conscience du visage de chacun de ses amis présents, ravie et émue de leur présence à tous en ce jour si important à ses yeux.

Clin d’œil à l’assemblée, et sourire amusé en pensant à tout ce que ce petit monde a bien pu se raconter le temps qu’elle puisse arriver, bise et « merci » chuchoté à Eo qui passe par là pour aller se poster à son rôle de témoin, petite trempette des doigts au bénitier et voilà la Miel qui se signe.

Regard doux et sourire entendu à Will, tous les deux se mettent en marche, cérémonieusement. Démarche lente, mesurée et assurée, regard fixé sur l’homme de sa vie qui l’attend au bout de la nef, sourire attendri et tendre envers son Julien qu’elle ne lâche pas des yeux, ne manquant pas de noter à quel point il est beau dans son costume de marié.

Arrivée à sa hauteur, les larmes aux yeux d’émotion, Lady lâche lentement le bras de Will, à qui elle pose une douce bise redevable et reconnaissante. La Miel prend le bras que lui offre Julien, et se tourne avec lui dans un même mouvement vers l’autel, devant lequel se trouve le Frère Uriel, qu’elle salue en inclinant légèrement la tête.

Lady avait entendu beaucoup de bien de cet homme d’église, que Julien portait en haute estime, et elle était heureuse qu’il ait pu diriger la cérémonie de son union avec le chef de la famille du Moutier.

Magnifique sourire à son futur époux, relâchement discret du bras de Julien pour venir frôler sa main, et puis, non, finalement, mêler brièvement ses doigts aux siens, avant se repositionner sa main sur le bras galant de son aimé, et la cérémonie pouvait commencer.


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uriel
La tension montait chez Julien, des regards furtifs échangés ça et là, se voulaient rassurants.
C'était souvent ainsi, la mariée arrivait en dernier - enfin, c'était la coutume, aussi.
Au passage, un sir fit une entrée pour le moins remarquée, puis le regarda avec un sourire un peu contrit, mais lui remit néanmoins le bonjour.
Uriel le salua, d'un signe de tête accompagné de quelques paroles.


Bonjour messire, bienvenue, c'est en effet une belle journée pour un mariage.

Et bien tout le monde semblait être là.

La mariée, dans une robe splendide, venait de faire son apparition ; décidément Julien a du goût, se dit-il. Ce n'était là bien sûr qu'une réflexion purement esthétique dénuée de toute concupiscence, loué soit Saint Sylphaël. De fait, le Frère Uriel, Archidiacre de son état, n'avait pas prononcé de voeu de chasteté et était lui-même marié à l'une des plus belles duchesses de Lorraine, il n'y avait donc pas lieu qu'il envie ou qu'il convoite la promise de son prochain.
Ainsi, il comprenait fort bien la cérémonies du mariage et, plus proche des gens, finalement, savait trouver les mots pour les rassurer.
Or donc, il s'inclina légèrement pour saluer avec égard la future Dame "du Moutier".

Si on voulait l'entendre, tant mieux ; si on souhaitait se damner, et bien tant pis, certes, il était là pour aider, mais l'on ne pouvait sauver que celui qui souhaitait l'être.
Les trucs du style "moi je n'aime pas les églises" et bien grand bien leur fasse, ce n'était pas son soucis.

Un berger se devait de mener les âmes sur le Chemin lumineux du Paradis et sous sa houlette, de nombreuses personnes l'avaient emprunté ; difficile d'y rester il était, mais ô combien gratifiant. Évidemment, cette récompense, ne se voyait pas en ce monde ... quoique. Mais plus facile, plus rapide, plus séduisant était le chemin obscur, et ceux qui se tournaient vers lui y liaient leur destin.

Bref, ce n'était pas tout ça, mais les mariés étaient là, les témoins étaient là ... en avant ... la musique !
(hrp : cliquer sur le lien et lire le reste du texte en écoutant la musique)

Invitant Julien et Ladypheonix à s'approcher, face à l'autel ; Stephandra et Eoline se tiendraient de part et d'autre des futurs mariés, tandis que les autres personnes pouvaient prendre place.
Il laissa quelques instants à ce petit monde bien sympathique de s'installer, puis commença la cérémonie, comme il se devait : par un signe de croix.


Bien chers fidèles, chers croyants,
Bien chers Ladyphoenix et Julien,

Soyez les bienvenus en cette Chapelle et aussi à l'Abbaye de Noirlac,

Aujourd'hui, voici un grand jour, celui où une femme et un homme, ont décidé de clamer devant nous et devant Dieu leur Amour, leur Amitié.
Ladyphoenix et Julien vont en cette journée recevoir le sacrement du mariage.


Il tourna alors les pages du Livre des Vertus et prit un passage de la Vie de Christos :

Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu aura épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "

Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblé, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :

" Mais, Maître, seront-nous assez fort pour respecter ce choix et vivre sans pêcher ? "

Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance. "


Il marqua une courte pause afin de laisser chacun réfléchir à ce texte, puis reprit :

Ainsi donc, Christos nous rappelle que le mariage est un engagement à vie, un choix à ne pas prendre à la légère.
Bien souvent, des jeunes gens s'engagent dans cette voie et se rendent compte, quelques semaines plus tard, qu'il n'ont pas fait le bon choix.
Mais ... gageons que celui de Ladyphoenix et de Julien les verra s'aimer pour de longues années !

Et avant de présenter notre Foi au Très-Haut, récitons la prière du pardon, afin d'être purs :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


D'un geste de la main, il invita les futurs mariés et ceux qui le voulaient, à dire ces phrases ...
Elisabeth Stilton
Eli baissa légèrement la tête dans les épaules en voyant la tête de son parrain. Elle avait un peu honte de se comporter comme dans une taverne mais la situation était délicate. Quand Ulrich l'avait invité, elle pensait être présenté à des amis et la voilà avec sa famille et une bonne partie des connaissances de sa mère et pas des moindres.
La mariée arriva, la cérémonie allait commencer, Elisabeth se rapprocha de son capitaine pour rejoindre les places de devant réservé à la famille. Famille dont elle ferait partie dans peu de temps. Les porteurs aidèrent Ulrich à s'assoir sur le banc pendant qu'elle prenait place à ses côtés, une main sur le bras, comme pour vérifier sans cesse qu'il était bien là.
Elle écouta son parrain avant de commencer à réciter à voix basse la prière du pardon.

Della
Enfin la célébration débutait.
Della se demanda si elle avait déjà assisté à une célébration menée par Uriel...en tout cas, elle ne s'en souvenait pas mais espérait au fond d'elle que cela n'allait pas s'éterniser des heures et des heures comme certains mariages auxquels elle avait assisté.
Mais n'était-ce pas égoïste de se part de penser cela ?
Elle continuait à avoir beaucoup de mal avec la notion de mariage.
Les quelques timides expériences auxquelles elle s'était frottée l'avait refroidie et elle en était revenue au principe qu'un mariage était une union entre deux personnes dont les intérêts communs seraient mis en valeur par la dite union. Le tout entouré de l'Amitié aristotélicienne qui à elle seule, était gage de réussite d'une telle entreprise.
Or donc, pourquoi faire autant de chichis autour de cette célébration ?
Le dogme prévoyait un rituel qui était assez simple...s'y tenir était suffisant.

Il manquait à la Blonde tout un chapitre, nous en conviendrons, celui des sentiments.
Etait-elle donc affublée d'un handicap qui l'empêchait d'en ressentir ? Peut-être. Ou pas.
Sa vie était faite d'abnégation d'elle-même depuis de longues années, au profit de sa famille. A tort ou à raison, cela personne à part le Très Haut ne pourrait la juger. Et récemment, il avait refusé...
Della plissa le front. Un souvenir lui revint...Dieu lui avait posé cette question de savoir ce qu'elle avait fait de sa vie. Mais qu'avait-elle répondu, ça, elle l'avait oublié. De même que la réponse du Très Haut. Elle ne pouvait donc pas dire si oui ou non Dieu approuvait ses actes.

Elle se sentit soudain très lasse.
Heureusement, Uriel entama le Pardon.
Della se réfugia, une fois de plus, dans la prière...

    Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints...

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stephandra
Voyant son frère se décomposer lentement malgré ses mots tendres « carpées », elle posa une douce bise à la petite et se dirigea auprès de son Julien, de toutes elle était son témoin qui pourrait lui reprocher quoi que ce soit ?

Tout en se déplaçant d’un pas léger mais maladroit, on a pas idée de faire des robes si longues, genre emmêle pied y a pas mieux,m’enfin bref passons.. d’un pas leste et non moins élégant, sa main frôlant d’un geste particulier son corset et la fiole tomba délicatement en sa paume.

Arrivée au beau brun, elle s’accroupit face à lui, posa ses mains sur les siennes et BUT la passe au coéquipier était réussie et ce en toute transparence au vue des autres. Julien à son tour de trouver un truc non moins imperceptible afin de vider d’un trait la fiole de calva apportée par sa sœur. Lentement elle se redressa, ça s’agitait derrière elle, elle libéra par la même occasion la vue d’horizon de l’allée centrale pour Julien.

Celui-ci s’esbaudit, son visage passait par maintes mimiques très surprenantes, il semblait espanté, Stéphandra en conclu que la Miel tant attendue faisait enfin son entrée, tous les regards devaient se porter sur elle, même le frère Uriel eut un regard significatif quand à la beauté de Lady, léger plissage de nez la jovente reporta son attention sur Julien afin de profiter du spectacle qu’il lui offrait.

Le futur marié était comme hypnotisé, les yeux limites de sortir des orbites et la langue se déroulant au moins jusqu’au nombril, à la manière des « toons », la jovente le regardait terrorisée se demandant si c’était bien son frère ou un homme rempli de désir qui se tenait à ses côtés, tel un chasseur expérimenté qui venait de trouver la proie de sa vie ! Tout simplement les deux !

Ils auraient été seuls, la jovente aurait claqué des doigts devant les yeux de son frère pour le faire revenir à la réalité, mais ils n’étaient point seuls et la cause de cet émoi n’était autre que la magnifique Miel qui s’approchait doucement de lui, l’amour de sa vie, celle qui avait réussi à lui redonner l’envie de vivre au lieu de survivre, Stéphandra en serait reconnaissante à vie… grâce à Lady, elle pouvait se tenir ici aujourd’hui auprès de son frère.

Bon, « 1, 2 , 3 soleil », la jovente pivota avec classe mais personne s’en rendit compte vu que tous étaient subjuguer par Lady, ses azurs découvrir la sublime Miel, magnifique, belle comme le jour…bouche bée, sa belle sœur aussi savait s’habiller en femme et quelle femme ! « referme ta bouche Steph ! »pensa-t-elle.

Lady se déplaçait comme si elle flottait sur les flots et s’arrêta aux côtés de Julien, la jovente la suivait du regard en souriant, sourit aussi à Eo puis décida tout de même de se retourner face au maître de cérémonie le frère Uriel.

Ecoutant avec attention le texte du livre des vertus, elle se dit qu’elle ne se faisait pas de mouron pour ce couple qui s’aimait d’un amour si pur, cet engagement avait été pour eux un choix réfléchit et nulle homme ou femme ne changerait cet état de fait.

Avec respect elle récita la prière du pardon, une fois n’était pas coutume, Stéph avait bien des choses à se faire pardonner, tête baissée respectueusement :


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Redressant la tête, croisant le regard d’Uriel très concentré, elle sourit, délicatement de sa main frôla son frère d’une manière tel qu’il ne s’en rendrait pas compte mais qui lui permettait à elle de savoir qu’elle ne rêvait pas. En général pour cela elle se pinçait mais souvent un léger son sortait de sa bouche, ça aurait été du plus mauvais goût !

Sa main se posa sur sa pomme délicatement, intimement elle espérait un jour lui offrir un foyer stable comme celui de son frère, pouvoir aimer et être aimé comme ces deux là le faisait.
En ce jour, elle était témoin de leur amour réciproque, pour eux une nouvelle vie commençait…

Saphira du Murmure
Une chevelure blonde, une chevelure rousse qui ne semblèrent pas l'avoir vue... Puis la splendeur d'une arrondie mariée.

Lady était vraiment resplendissante ainsi. Puis le prêtre se mit à parler: "Le mariage est un engagement à vie, qu'il ne faut pas prendre à la légère..."
Une boule dans le ventre, Mistgar ou Aristote? Elle secoua légèrement la tête, comme pour chasser cette pensée. Pour récita le crédo:


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


eusaias
En retard ? Jamais ! Le Baron de Digoine arrive toujours précisément au moment où il le désire. Mensonge ? Ben prouvez le contraire ! C’est donc un Baron qui arrivait à l’heure à une cérémonie qui avait débuté en avance qui fit son entrée dans l’abbaye. « Je m’y oppose ! » avait il eu envie de lancer à la volée en franchissant les lourdes portes. Pourquoi s’opposer au mariage ? Sans raison, juste parce qu’il avait toujours souhaité s’opposer à un mariage, donc pourquoi pas à ce lui. Oui Eusaias aimait être le cheveu sur la soupe, la mouche qui se pose sur le parchemin à plusieurs reprises lorsqu’on lit ou encore l’homme qui fait souffler un : « m*rde, pas lui ».

Il avait donc emplit ses poumons pour lancer sa muflerie lorsque ses mains gantées poussèrent les lourdes portes sans délicatesse. Un bruit avait donné écho au fracas des portes et c’est dans cette fâcheuse posture que « Digoine » se décida à garder « son opposition ». Inutile était le fait de se faire deux fois remarquer. Mais vu que plusieurs regards étaient sur lui il dut improviser :


« Braves gens vous me remercierez plus tard, ce mariage aurait été nul si les portes avaient été closes, j’y ai remédié ! »

Sourire malicieux sur son visage et regard vers le truc qui avait fait écho. Rien de bien grave à priori, un bout des ferrures de la porte c’était délogé sous le choc. C’est de sa bourse qu’il tira quelques écus et les donna à un enfant de la paroisse.

Cette pièce c’est pour dire que c’est toi qui a cassé la porte, celle là c’est pour surveiller mon cheval, si un sale bêcheur de bouse comme… heu… ton père venait à approcher de lui, jette lui des cailloux et crie au vol.

Une petite tape sur la tête du gamin et la Baron qui s’avance dans la contre allée regardant de ci de là qui s’y trouvait. Hum Ulrich, il connaissait le jeune homme pour deux raisons, la guerre en Bourgogne contre la Zoko et les hérétiques et aussi parce qu’il était le fils de son regretté ami « feu » Muad_Dib. Elisabeth était là, elle semblait, aux yeux du Balbuzard, de plus en plus à sa défunte mère. Défunte mère que le balbuzard avait choisie pour confesseur et pour maitresse. Il les salua tous deux de la tête et continua la ronde des visages. Arquian et Aria se trouvaient aussi présents. Elle n’était pas vilaine la petite de Théognis et Eusaias lui avait déjà proposé le jeu de la culbute sans trop de succès. Un sourire se forma sur le visage d’oiseau de proie lorsqu’il se rappela un marché avec la coquine. « j’accepte que Theo fasse avec mon amie des prouesses, si en contre partie je peux user de vos fess… » Sa pensée fut coupée par la vision d’un autre visage : Eoline était là aussi et elle aussi pour lui avait été mutine. Les cuisses de cette dernière était tout un poème, hélas elle en laissait désormais l’accès à une personne, d’ailleurs le balbuzard salua Bocom. Stephandra avait bien changé et le sémurois lui dédia un sourire.

Une tape sur l’épaule de Williamss en guise de salut et un baiser su la main de sa Garius, le balbuzard serpentait afin de trouver bonne place. Il salua également Medso et Jovalpeye, la petite protégé de son con-Pair le Tri-Duc avant de fondre sur sa proie. Le vil rapace lustra le banc de son baronnial séant en se collant à la blonde des volvents.

Le bonjour mon amie, puis je vous accompagner pour la cérémonie ? Avec un peu de chance je pourrai si vous le souhaitez, vous montrer la vigueur de ma foi, la « droiture » de ma personne et je m’appliquerai à vous faire réciter le credo de cette voix qui murmure.

Voilà, la joute était lancée ainsi que la prière du pardon qu’il, question de bon sens préféra sussurer pour lui et un peu pour Della.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, mais beaucoup moins que Della,
Je supplie tous les Saints du ciel et que j’ai pu toucher, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour elle.
Que le Très Haut lui accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous ses péchés
Mitijo du Plessis Vaudel
Stephandra avait commencé à répondre à Berthilde ... Arf! La pauvre elle n'avait pas fini! Autant Mitijo pouvait être taiseuse autant sa fille était bavarde...

Steph se leva et se dirigea vers les mariés , elle semblait être le témoin de Julien.

Pour faire bonne mesure et par respect des lieux , Mitijo commença , à l'invitation d'Uriel à réciter la prière du pardon quand un homme arriva , claquant les portes de la chapelle et parlant haut, elle se retourna et sourit, elle avait déjà entendu parler du baron ... en d'autres lieux.

Elle chercha à se reconcentrer sur la prière sans vraiment y parvenir et récita presque mécaniquement...


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés
.

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Carpe Diem Ad Aeternam
Della
    Je supplie tous les Saints, et vous, mes...
Elle ne dirait pas la suite, interrompue dans sa prière par l'arrivée en fanfaronnade du Baron de Digoine qui tonitrua que grâce à lui, le mariage allait être...sûrement pas de tout repos !
    Que le Très Haut nous...
Et le dit Baron de venir s'incruster aux côtés de la Renarde et d'entamer la conversation comme si l'on était sur la place du marché...Un regard vers Uriel...pourvu qu'il ne la regarde pas de travers, c'était pas sa faute si Digoine ne savait pas se tenir et qu'il avait justement choisi de s'asseoir près d'elle, elle n'avait rien fait pour mériter ça.

Poliment, Della répondit d'un signe de tête que "Oui, Eusaias pouvait s'asseoir là." Avait-elle vraiment le choix ?
Comme le Baron continuait à papoter, la belle porta un doigt sur ses lèvres pour indiquer à son "ami" que le silence était de rigueur.
De plus, innocente enfant, elle ne pouvait comprendre le double sens des paroles du Busard et, se reculant un peu :

Je connais toutes mes prières, Baron, il n'est pas nécessaire de me les faire apprendre...je ne vois pas de quoi vous parlez.

Elle cru entendre son nom dans la prière de son voisin et...elle releva le nez pour poser un regard bleuté sur lui.
Front plissé, curieuse, petite moue sur les lèvres, elle se pencha vers lui :

C'est trop tôt pour me confier aux bons soins du Très Haut.
Pensez plutôt à sauver votre âme si toutefois cela est encore possible.

Le sourire qu'elle lui adressa était empli de compassion et de bienveillance. Après tout, tout bon aristotélicien avait comme devoir de ramener ses frères et soeurs sur le droit chemin...Y avait encore à faire avec Digoine mais bon, peut-être que le Très Haut saluerait déjà la tentative de la Blonde...et qu'Il toucherait de sa grâce, le Baron bourguignon.

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Berthilde
Ah bin voilà , ma nouvelle copine m'avait laissé tombée , elle était allé rejoindre le messire brun tout affolé qui était là bas tout devant.

Elle était gentille , elle m'avait fait une bise avant de partir, mais elle m'avait pas dit si elle reviendrait ... Je me retrouvais donc à côté de maman qui s'était retournée quand le messire qui claquait les portes et qui parlait fort était arrivé. J'esperai qu'il allait fait d'autres choses comme ça c'était rigolo , ça mettait de l'ambiance , mais ça n'avait pas l'air de plaire à tout le monde...

Maman se mit à reciter une prière que je connaissais pas encore , pourtant, Mère Eloin m'en apprenait en me faisant ma pastorale . j'essayais de suivre pour faire comme Maman ...


Je ... à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à ..., mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, ....
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier ... pour moi.
Que le Très Haut ... de tous nos péchés.


J'avais sauté des mots , c'était difficile, en plus c'était bizarre cette histoire de pêches en plein milieu , tiens voila un truc à demander à Mère Eloin la prochaine fois ...
Orilone
Orilone était vêtue de son uniforme de sergent de police pour les cérémonies. Il avait demandé à Edwen de le conseillé. Il voulait faire honneur à sa profession bien sur, mais surtout à son ancienne formatrice.

Il vit au loin, se qui lui sembla par ses vêtements, un baron rentrer. Il profita de cette occasion pour se faufiler doucement derrière lui et s'installa timidement sur la première place libre.
Sauron45
Sauron avait récité à voix basse la prière et regardait les futurs mariés quand les portes de la chapelle s'ouvrirent en fracas et un homme entra et ne respecta pas le silence qui se posait dans la pièce. Encore, les chuchotements, ça allait, mais parler à voix haute, s'était à la limite de l'irrespect. L'homme donna une excuse complètement bidon pour se faire pardonner.

Sauron fronça les sourcils en voyant le baronnet donner deux écus à un enfant pour qu'il mente afin de se couvrir. Sauron soupira discrètement et fut exaspéré par le comportement du baronnet pendant cette journée, pourtant un peu solennel, d'union de deux êtres qui s'aiment.

Il resta les bras croisés et attendit la suite, en se demandant quelle autre excentricité pourrait faire le baronnet. Il entrevit un autre homme rentrer dans la chapelle et s'assoir discrètement, faut dire que ce n'est pas difficile d'être discret après une scène pareille.

Il tenta d'oublier le baronnet et se concentra sur les mariés.


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Templier un jour, templier toujours
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