Julien du Moutier
Décomposé, la langue toujours collée au palais, les yeux rivés sur la forme, Julien tressauta légèrement.
Steph venait de sapprocher. Certes, tout le monde regardait la porte mais elle, elle .voilà que sa sur venait saccroupir devant lui. Il tendit les deux mains, gêné, pour la relever. Il aurait bien tenté une parole de protestation si sa langue le lui avait permis. Pas le temps, il se retrouva en un éclair avec une fiole en main.
Il revit instantanément la scène. La petite Moutier était simplement ahurissante, elle venait de lui donner sa fiole, celle quelle cache toujours en son corsage devant tout le monde devant Uriel .dans une égliiiise le jour de son mariage !!!
Il la regardait reprendre sa place, collé comme une bernique, ne sachant que faire de sa main. Il était là, debout, comme un grand benêt au beau milieu de lallée centrale devant lui, une église pleine, derrière lui, son ami, son frère, Uriel, dans sa main le calva tant espéré et dans sa bouche le morceau de viande collé qui nattendait que le calva salvateur.
Il jeta un regard mêlé damour fraternel et de haine tout aussi fraternelle à Steph elle venait de lui sauver la mise en le mettant dans la pire des positions ah, juste un sourire en réponse, pas la moindre piste didée, elle le laisser se dépatouiller seul merci frangine soit, Julien décida de faire preuve de classe et de rester naturel après tout, il navait jamais eu honte de boire une lichette de calva sans se cacher, et il nétait plus un enfant tout le monde regardait sa future épouse ? Soit, il porta tout naturellement la fiole à ses lèvres et la vida dun trait. Remarquez, ce fut vite fait soit elle nétait quà moitié pleine, soit Steph lavait un peu devancé on réglerait ce point plus tard.
Julien sentit doucement sa langue reprendre place, elle eut même tendance à avoir des velléités dexcursion à pendre quelque peu, voilà qui était de bonne augure pour la suite de la cérémonie.
Le précieux liquide redonna aussi quelques couleurs à ses joues et un peu dacuité à ses yeux.
Cest alors quil vit sa ptite Lady sortir de la lumière. Il la voyait distinctement maintenant. Elle venait à lui, tout sourire, ensorcelante de féminité, simplement divinement belle. A ce moment là, Julien neut pas même pu dire de quelle couleur était sa robe, il ne voyait que ses yeux, son sourire, sa bouche Elle était là, à ses côtés.
Tout doute, toute peur, sévanouirent en un instant. Il sentit sa petite main sinsinuer dans la sienne, il accompagna du regard ses derniers pas et se tourna vers lautel à lunisson de sa future épouse.
Le ciel eut pu leur tomber sur la tête quil ne laurait pas entendu. Des armées Provençales, des hordes de brigands, tout serait passé inaperçu en ce jour. Julien aurait coupé les oreilles à quiconque eut tenté dinterrompre la cérémonie même pour rire.
A linvitation dUriel, ils sapprochèrent et écoutèrent la première lecture. Le choix et le commentaire firent sourire Julien pour de longues années ? Pour la vie mon frère !
Aussi, à linvitation dUriel, Julien tourna la tête, décocha le plus joli des sourires à Lady, et dune voix redevenue claire (il espérait juste que son haleine soit raisonnable compte tenu de lheure) il dit :
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Steph venait de sapprocher. Certes, tout le monde regardait la porte mais elle, elle .voilà que sa sur venait saccroupir devant lui. Il tendit les deux mains, gêné, pour la relever. Il aurait bien tenté une parole de protestation si sa langue le lui avait permis. Pas le temps, il se retrouva en un éclair avec une fiole en main.
Il revit instantanément la scène. La petite Moutier était simplement ahurissante, elle venait de lui donner sa fiole, celle quelle cache toujours en son corsage devant tout le monde devant Uriel .dans une égliiiise le jour de son mariage !!!
Il la regardait reprendre sa place, collé comme une bernique, ne sachant que faire de sa main. Il était là, debout, comme un grand benêt au beau milieu de lallée centrale devant lui, une église pleine, derrière lui, son ami, son frère, Uriel, dans sa main le calva tant espéré et dans sa bouche le morceau de viande collé qui nattendait que le calva salvateur.
Il jeta un regard mêlé damour fraternel et de haine tout aussi fraternelle à Steph elle venait de lui sauver la mise en le mettant dans la pire des positions ah, juste un sourire en réponse, pas la moindre piste didée, elle le laisser se dépatouiller seul merci frangine soit, Julien décida de faire preuve de classe et de rester naturel après tout, il navait jamais eu honte de boire une lichette de calva sans se cacher, et il nétait plus un enfant tout le monde regardait sa future épouse ? Soit, il porta tout naturellement la fiole à ses lèvres et la vida dun trait. Remarquez, ce fut vite fait soit elle nétait quà moitié pleine, soit Steph lavait un peu devancé on réglerait ce point plus tard.
Julien sentit doucement sa langue reprendre place, elle eut même tendance à avoir des velléités dexcursion à pendre quelque peu, voilà qui était de bonne augure pour la suite de la cérémonie.
Le précieux liquide redonna aussi quelques couleurs à ses joues et un peu dacuité à ses yeux.
Cest alors quil vit sa ptite Lady sortir de la lumière. Il la voyait distinctement maintenant. Elle venait à lui, tout sourire, ensorcelante de féminité, simplement divinement belle. A ce moment là, Julien neut pas même pu dire de quelle couleur était sa robe, il ne voyait que ses yeux, son sourire, sa bouche Elle était là, à ses côtés.
Tout doute, toute peur, sévanouirent en un instant. Il sentit sa petite main sinsinuer dans la sienne, il accompagna du regard ses derniers pas et se tourna vers lautel à lunisson de sa future épouse.
Le ciel eut pu leur tomber sur la tête quil ne laurait pas entendu. Des armées Provençales, des hordes de brigands, tout serait passé inaperçu en ce jour. Julien aurait coupé les oreilles à quiconque eut tenté dinterrompre la cérémonie même pour rire.
A linvitation dUriel, ils sapprochèrent et écoutèrent la première lecture. Le choix et le commentaire firent sourire Julien pour de longues années ? Pour la vie mon frère !
Aussi, à linvitation dUriel, Julien tourna la tête, décocha le plus joli des sourires à Lady, et dune voix redevenue claire (il espérait juste que son haleine soit raisonnable compte tenu de lheure) il dit :
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.