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[Mariage Ladyphoenix/Julien]: soyez les bienvenus !

uriel
Uriel vit Stephandra être prise un peu au dépourvu mais connaissant sa verve, il ne s'inquiéta pas trop sur le fait qu'elle allait trouver les mots. De fait, il ne fut pas déçu ; et même qu'elle parlait plus que lui, namého !
Il sourit intérieurement lorsqu'il s'en rendit compte ; son regard bleu azur parcourait l'assemblée, croisant ceux des futurs mariés, captivés par l'émotion, puis des personnes qu'il connaissait, comme Della. Elle semblait le fixer et se demanda quelles étaient ses pensées, à cet instant ; mais toujours est-il qu'elle semblait un peu s'ennuyer.

C'était comme ça, le mariage, c'était le "jour des mariés" et le frère essayait toujours de leur donner un moment inoubliable, car cela comptait beaucoup. Bien sûr, il aurait pu expédier le bazar en trois coups de cuiller à pot à la speedy-style : "crédo - alliances - d'accord/pas d'accord - ok zim-bam-boum c'est fait" ... mais ça l'aurait pas fait du tout.
Et si il était vrai qu'il était lui-même tout dévoué à sa dulcinée, romantique à souhait, la belle Sybille n'avait à se plaindre de rien ... et lui non plus d'ailleurs.

C'est donc avec intérêt qu'il écouta l'histoire de la jovente, ne prenant guère intérêt aux personnes qui quittaient la place ; si ça leur plaisait de décevoir ceux qu'ils appelaient leurs amis, c'était leur choix, après tout. Chacun avait son libre-arbitre, et les conséquences, c'était souvent pour après.

Après Steph', ce serait au tour d'Eo. de parler ...
eoline
Moi !! Au lutrin… devant tout le monde… parler devant tout le monde !! Cornichonesques Malendrins, vous me le paierez !! Elle lança un petit regard assassin vers Lady et Julien. Parler en public c’est ce qu’elle détestait par-dessus tout, la rouquine. Elle qui avait déjà du mal à exprimer ses sentiments en privé autrement que par des démonstrations sensuels dirons-nous pour ne pas heurter la sensibilité des plus jeunes… Bref ! Voila que notre rouquine, qui se cachait souvent derrière des faux-semblants, s’avança les mains moites et les pieds poites. Elle essaya de maîtriser en vain le tremblement de ses mains, elle inspira et expira profondément plusieurs fois, se mit à tousser pour s’éclaircir la voix. Elle commença même à sentir le rouge lui monter aux joues. Dieu ! Que c’est moche une rousse qui rougit… Et puis elle se lança :

- Mes biens chers frères, Mes biens chères sœurs, reprenez avec moi tous en chœur !! Pas de Boogie Voogie...

Elle s'arrêta tout net, confuse

- Pardon je m'égare... Donc, que pourrais je bien dire que vous ne sachiez déjà sur nos deux tourtereaux. Qu'ils sont fait l'un pour l'autre? Cela va de soi... Que je les aime profondément? Assurément... J'ai connu Lady en taverne comme chacun de nous. Dire que nous sommes devenues tout de suite amies... pas vraiment. Elle était discrète à l'époque, presque timide... Etonnant non? Et bien si, je vous le promets. Et puis, un jour que j'étais en train de m'enivr... heu... de me rafraichir en taverne, elle a commencé à perdre les eaux la gar.... la miel! Et personne pour l'aider évidemment... Lorsque ses yeux de biches se sont posés sur moi, implorant mon aide. J'avais le choix entre prendre mes jambes à mon cou et détaler comme une lapine ou l'aider! Alors n'écoutant que mon courage, et surtout mon inconscience, je l'ai aidée. Et oui Jules César, je connais l'anatomie de ta tendre aussi bien que toi!!!...

Elle retint un fou rire et décocha un clin d'œil en direction de Julien, puis fit une petite œillade à Lady, d'un air de dire : ca vous apprendra tous les deux à me mettre dans une situation embarrassante... Celle la vous ne l'avez pas volée!


- Parlons maintenant de Jules César, enfin de Julien. Y a beaucoup à dire sur son compte aussi... Vous le voyez toujours sous les meilleurs auspices. Preux chevalier, courtois, toujours prêt à aider, avec un sens de l'humour à décorner les bœufs... Mais ce que vous savez moins, c'est qu'il avait pris la résolution de rester chaste pendant tout le temps de ses fiançailles avec Lady!! Qu'est ce que j'ai pu le taquiner avec cela... J'ai même fait le pari un jour avec lui qu'il ne résisterait pas longtemps et que les tours et la forteresse tomberaient comme un château de cartes. C'était mal connaitre Lady et son pouvoir de persuasion que de croire qu'il pourrait réussir à échapper à ses assauts répétés. Et voila notre Jules César, rougir en taverne, cacher son émoi mais pourtant se défiler avec brio. Jusqu'au jour où Lady, triomphante vint m'apprendre qu'elle était venue, qu'elle avait vu et qu'elle avait vaincu!!! On voit ce que cela a donné du reste


Petit regard goguenard qui glisse lentement sur le ventre légèrement arrondi de son amie prégnante.

- Je me suis donc hâtée d'offrir à Julien une couronne de Lauriers et de l'affubler du surnom de Jules César!... Que je suis seule à pouvoir lui donner.

- Tout cela pour dire, que ces deux là ont toute mon affection, qu'ils peuvent compter sur moi et moi sur eux. Nous nous le sommes montrés en diverses occasions. Je ne connais que peu de personnes aussi droites, loyales, sincères que Lady et Julien. Et je pense pouvoir leur dire au nom de tous ici que je suis heureuse en ce jour de les voir enfin consacrer leur union, et que...

Elle s'adressa directement à Lady et Julien

- Nous vous Aimons!

La rouquine ne demanda pas son reste, ne jeta pas un regard sur l'officiant de peur de lire dans ses yeux un zeste de désapprobation, et fila tête baissée rejoindre sa place aux cotés de Lady, dans le bruissement du tissu léger de sa robe voletant.
Natasha Novgorod
A l’ombre du châtaignier -ben oui, la terre tourne hein^^- la blonde songeait à la cérémonie qui se déroulait non loin ; elle pensait à son amie, aux conversations passées, à leurs avis divergents quant à certains sujets, aux rires qui s’en suivaient invariablement, chacune campant sur ses positions mais acceptant sans condition l’opinion adverse… elle pensait à Lady, dont le regard scintillait de mil feux quand elle arriva devant l’église ; et elle essayait de comprendre la sauvage, tenace mais pas obtus, elle voulait saisir cet abandon aux sentiments… Erf, pour un peu, elle faisait dans la guimauve mais c’était sans compter le départ de la mignonne.

Elle l’observa et lui fit un petit signe alors qu’elle s’éloignait ; elles se ressemblaient sur bien des aspects et la platine savait que la gamine n’était pas plus vexée qu’elle n’était fâchée, aussi s’amusa-t-elle de la réaction masculine :


Toi ouais, mais elle tient pas en place… elle va s’dégourdir les jambes, t’en fais pas !

Les doigts courant toujours sur la cuisse de son blond, elle lui sourit et reporta son attention sur l’édifice ; une lueur malicieuse dans le regard tandis qu’une idée naissait dans la caboche dérangée… non pas qu’elle affectionne ce genre de rassemblement mais tant qu’à être là, autant voir ce qu’il se passe. Elle se leva et abandonna l’agité à sa brune rêveuse :

L’apéro ? Tssss, d’mandes à Mari si t’as soif… sa besace est une vraie taverne !

Un clin d’œil entendu à ses compagnons et la féline d’aller se poster près des portes ouvertes ; ingénieuse inspiration de l’indiscret qui lui permettait de suivre sans entrer.

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uriel
Après avoir entendu Eoline, Uriel sourit de la franchise de ses paroles.
Loin de lui l'idée de lui reprocher quelque chose, après tout, si il lui avait demandé de prendre la parole, c'était pour qu'elle puisse s'exprimer, et puis, il n'y avait rien d'irrespectueux dans ses propos.

Une petite chanson était toujours du meilleur acabit.

Il la regarda rejoindra sa place de témoin, puis regarda Julien, en souriant, le "grand moment" était venu :


Julien voulez-vous prendre LadyPhoenix pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour?
Voulez-vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?


Une question, si simple, mais qui impliquait tant de choses ...
Jeanbapt_77
Jeanbapt, après avoir été guidé jusqu'à la salle de cérémonie par la sœur Psy, entra en toute discrétion. Il se demandait où en était la cérémonie mais plus encore, si son retard, quoiqu'il fut excusé, soit aperçut par les personnes présentes, priant pour qu'il ne soit pas vu. Eoline parler au lutrin, devant toute l'assemblée, comprenant ainsi que cette dernière retenait toute l'attention de l'assemblée, il alla vite se placer à une place. Tout en essayant de suivre la cérémonie, JB cherchait quelque chose à offrir comme cadeau de mariage aux deux tourtereaux, un cadeau utile au moins. Mais il n'en restait pas là, il avait promis d'arriver à l'heure pour sa "grande sœur" or il est arrivé plus qu'en retard, il fallait rattraper cette erreur !

Puis soudain, la personne qui officiait la cérémonie, qui lui était inconnu, posa la question cruciale : le célèbre "je le veux". Il sortit de ses pensées et écouta attentive, plein de fierté pour sa Lady si ravissante dans sa robe de mariage. Au moins, Kiss ne pourra pas dire qu'elle ressemble à un tonneau dans cette robe...
Julien du Moutier
Mais que pouvaient-elles bien avoir à penser toutes les deux que le couple y était pour quelque chose ? Non, mille fois non, tout ceci n’était pas prévu…fort agréable mais pas prévu…z’ont qu’à voir ça avec Uriel hein….Bref, Eoline sembla retrouver bien vite sa légendaire faconde et se mit à raconter avec force détails le premier accouchement de Lady….Julien tourna la tête pour vérifier qu’Amellia se tenait bien sage avec sa nounou du jour…quand il s’arrêta net…posture de chien d’arrêt…elle a dit quoi là ???
Jules César…l’anatomie de ma tendre ??? Non mais oh. Plissement de nez monumental, froncement de sourcil réprobateur…à tel point qu’il manqua oublier où il se trouvait :


Ben tant que c’est pas la mienne d’anat………omie…

Rapide coup d’œil pour constater qu’Uriel souriait de façon bienveillante…et là, catastrophe, elle lâcha le morceau. Julien n’eut d’autre choix que de virer au rouge vif avant même de pâlir…voilà, non seulement tout le monde savait que le mariage avait été consommé avant même d’avoir eu lieu, mais en plus, honte suprême, elle venait de dévoiler que lui, Julien, n’avait pas su se tenir, il avait failli en ne tenant pas promesse…comment sauver la face ?

Moui, nous aussi on t’aime…

Et c’est là que vint le coup de grâce…Julien, voulez vous prendre……..vite, sourire, visser le numéro trois bis sur le visage, avoir l’air sûr de soi, faire bonne figure quoi…pfffffff.

Julien avala sa salive, regarda Uriel…il avait le sourire, il l’avait fait lui, ce ne devait pas être si difficile tout de même…il ferma les yeux un instant, prit sa respiration, fixa ses yeux sur les noisettes chéries.


Oui Uriel, je le veux, je veux prendre Lady pour épouse, dans l’amour, la confiance, la fidélité, le respect. Devant, Dieu, devant vous tous ici présents, je m’engage, à l’aimer, à la chérir, à la protéger, à faire dépendre mon bonheur de son bonheur…mais ce n’est pas tout…

Julien quitta sa place et se dirigea vers le premier banc, il prit Amellia par la main en lui souriant.

C’est bien ma puce, tu as été sage comme une image, alors comme promis, on va voir maman et marraine, t’as vu leurs jolies robes ?

Hop, sur l’avant bras la puce et on y retourne !

Non, ce n’est pas tout, qu’il soit su de tous qu’Amellia, fille de Lady et Julien portera dorénavant le nom de du Moutier…oui Uriel, oui Lady, je le veux !!!
uriel
Il faillit éclater de rire à la phrase de Julien, puis le vit tout à coup passer du rouge au blanc, enfin presque par toutes les couleurs finalement.
C'était un Julien Arc-en-ciel qu'il avait devant lui.
Mais quoiqu'il en fût, il ne revenait pas de juger les actes des autres, les humains, y compris lui-même, étaient par nature imparfaits ; leur mission était de tendre vers la perfection, mais pas de l'atteindre, de toutes façons c'était impossible.
Le seul à s'en rapprocher le plus fut Christos et vu les sacrifices qu'il avait du faire, il douta que d'autres puissent y arriver un jour.

Étant homme, proche de ses paroissiens et de ses amis, il comprenait que les murmures de l'Ombre atteignait même les plus purs, chacun avait un ou plusieurs points faibles et le Sans-Nom savait cela.

Figeant son regard dans celui de l'homme qu'il avait confessé quelques semaines plus tôt, il l'écouta attentivement déclarer sa volonté puis l'observa prendre l'enfant.
Pour bien des humains, pécher était une finalité en soi, mais pour d'autres, ils tentaient de le racheter par d'autres bonnes actions, et au sens du Frère, cela comptait beaucoup aux yeux du Très-Haut, l'amour consenti était bien plus important qu'un écart de conduite. Dieu Aimait Ses Enfants.

Il hocha donc la tête.


Nous vous avons donc tous entendus et je ne suis guère surpris par vos dernières paroles.
Voilà belle et noble action, Julien dont en vérité, l'on peut être fier.


Oui, de fait, il fallait encourager les bonnes actions.
A quoi bon reprocher des choses aux gens ? Tant que ces choses n'entraînaient pas des âmes dans la damnation, mais qu'à la finale, elles débouchaient sur des actions qui pouvaient servir d'exemple pour marcher sur le Chemin de la Lumière ...

Le Premier Archidiacre de Trèves acquiesça, faisant comprendre au futur marié qu'il était agréablement surpris de ses actes.
Puis, il se tourna enfin vers la future mariée :

LadyPhoenix voulez-vous prendre Julien pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour?
Voulez-vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?
Ladyphoenix
Eo s’était à son tour avancée pour prendre la parole. Au vu du regard qu’elle jeta à la Miel et au Brun, elle avait l’air aussi ravie que Steph de devoir s’exprimer devant l’assemblée. C’est que la Flamboyante, comme Lady aimait à la surnommer, pouvait être redoutable... Mais toujours avec subtilité et intelligence. Dame d’Espiard n’avait nul besoin d’être agressive pour faire passer un message, ses yeux, ses gestes, étaient bien assez éloquents. Et là, ça ne gageait rien de bon, ce regard, mais alors, vraiment pas.

Oh, bien sûr, la Miel n’avait encore jamais subi la colère de la Volcanique, mais elle imaginait que cela devait être assez effrayant de connaître les foudres d’Eo. Fort heureusement, la Flamboyante à la chevelure de feu se tenait déjà derrière le lutrin, Lady et Julien se trouvaient en sécurité… pour l’instant.

Aux premiers mots d’Eoline, Lady laissa échapper un rire – impossible de retenir celui-là, qu’elle n’avait pas vu venir. Puis, son témoin se reprenant, Lady porta la main à ses lèvres, les pressant légèrement, yeux clos un instant, histoire de parvenir à se maîtriser et ainsi pouvoir écouter la suite.

Un « ooooooooh » attendri emplit l’esprit de la Miel au début du véritable discours, et un sourire était clairement affiché au visage de Lady. Petit rougissement à l’évocation de sa prime timidité – il était vrai que pendant longtemps, Lady n’avait pas osé entrer en taverne, par manque d’aisance, toujours persuadée qu’elle dérangeait. C’est idiot, une Lady, parfois…

Alors que la Miel était devenue une afficionada de la dégustation de bière et de tabassage de portier en taverne, elle avait rencontré Eoline, une après-midi de printemps. Et là, face au charisme de la rousse - décidément… -, Lady s’était sentie redevenir toute petite et s’était fait plus que discrète jusqu’à… eh bien, jusqu’au jour de son accouchement. N’écoutant que son courage, son altruisme, sa pitié, ou que sais-je, peut-être bien un mélange de tout cela, Eoline avait soutenu, aidé, et délivré Lady de sa petite fille, qui n’avait alors pas semblé si petite, je le signale au passage. Amellia portait d’ailleurs pour deuxième prénom celui d’Eoline, et pour troisième celui de sa tante, Stephandra, au grand dam de Kisscool, qui avait pourtant tout fait pour que le bébé porte un dérivé plus ou moins subtil de son nom.
La Miel sentit sa mâchoire inférieure s’affaisser lorsqu’elle réalisa que la vision de l’accouchement ne se trouvait pas uniquement dans sa tête, mais pour le coup, dans celle de chacun des présents dans l’abbaye. Et Eo de continuer, et d’évoquer l’a… l’anatomie de la Miel ?! Voilà qui allait plaire à Aria, assurément. Regard directement adressé à ladite Aria, malgré elle.

Effarée, Lady répétait dans sa tête : « Elle a osé ! Elle a osé … ». Très vite, Eoline parla de Julien, et c’est d’un rire franc et clair que Lady accueillit ses propos. Il était vrai que si Julien fut un formidable assaillant de forteresse, la victoire revenait entièrement à Lady concernant le côté chaste de leurs fiançailles. Bon, enfin, les « assauts répétés de Lady », quand même pas, hein, elle avait peut-être un peu « tenté » le Brun, mais juste un peu, hein…

A peine s’approchait-elle de Julien dans la barque qu’ils emmenaient toujours en voyage avec eux pour des siestes crapu… reposantes, mais toujours de façon chaste, regard doux et angélique…

Bon, d’accord, il ne faut pas mentir dans une église, même en pensée… D’accord, d’accord, ça va, ça va, Lady avait tout fait pour sentir enfin l’étreinte de Julien… il était si séduisant, si envoûtant, si charmant, si… si tout, voilà.

En parlant de lui, à voir son expression à ce moment précis, il avait été pour le moins surpris du discours d’Eoline, il en bafouillait même. D’instinct, et sans penser que cela eut pu choquer qui que ce soit, Lady passa doucement le revers de sa main gantée sur la joue de Julien, pour le rassurer.

Personne n’avait fauté ; ils s’étaient aimé physiquement pendant leurs fiançailles, et alors ? Cela venait de l’amour, et il ne s’était pas enfui tel un vil personnage après avoir « séduit » la dernière bergère du coin rencontrée derrière un arbre… Et puis, Lady et lui s’unissaient devant Aristote, qui, elle en était certaine, comprenait très bien la situation… Amen.

D’ailleurs, les dires d’Eo étaient pleins d’affection, elle les aimait profondément, et tous deux le lui rendaient bien. La voilà qui le signifiait justement. Dans un sourire, Lady enlaça son amie et lui posa une bise tendre, lui soufflant « je t’aime aussi », toujours un peu rouge de ces révélations inattendues, mais amusée de l’audace d’Eoline qui décidément, la surprendrait toujours.

Soudain, Lady prit conscience que celui qui pourrait prendre le plus mal les dires d’Eoline, c’était le frère Uriel. Regard angoissé dirigé au religieux, qui, à la grande surprise de la Miel, offrait un sourire indulgent, ce qui la rassura immédiatement, et qui atténua un peu le feu aux joues de la future mariée.

Mais vint le temps des vœux, tandis qu’Uriel appelait Julien à prononcer le fameux « je le veux ». Petite appréhension, il ne manquerait plus qu’il dise « en fait, non, merci, ça ira pour moi », déclinant poliment la proposition éternelle. L’angoisse fut bien vite balayée par un Julien plus que touchant.

Mais, mais, mais, il se déplaçait ! Il partait ?! Il allait où comme ça ? Lady hurla de toutes ses forces en son for intérieur un « heyyy ! reste, mais où tu vas comme ça ?! » interloqué, et le suivit du regard jusqu’au premier rang, où Julien s’était dirigé pour prendre Amellia dans ses bras. Reconnue, elle devenait officiellement la fille aînée du chef de famille du Moutier. Lady, heureuse, tamponna le coin de ses yeux doucement à l’aide du mouchoir brodé à leurs deux initiales croisées offert par Julien quelques instants plus tôt, afin de stopper ses larmes à leur naissance.
D’ailleurs, même Uriel était sensible à l’émotion du moment.

Tout sourire, elle dut se retenir de toutes ses forces de ne pas sauter au cou de Julien et de l’embrasser, mais le temps n’était pas encore venu. Les vœux devaient être échangés, et c’était au tour de Lady de les prononcer.

Souriante, la voix légèrement tremblante d’émotion, et son regard noisette plongé dans les émeraudes de Julien, la Miel entama donc, sans sciller :


- Oui, Frère Uriel, je le veux. Sans aucune hésitation, sans le moindre doute, je veux prendre Julien, ici présent, pour époux, dans la sainteté, la confiance, la douceur et la tendresse, pour vivre avec lui dans l’amour de chaque jour. Oui, Frère Uriel, je veux que mon bonheur dépende du bonheur de mon aimé, et donner par l’exemple de notre union un signe visible de l’amitié de Dieu sur Terre.

En fait, une fois que c’était dit, c’était un soulagement véritable. Elle n’alla pas jusqu’à laisser échapper son fameux « pfiouuuuu », mais elle le pensa si fort que tout le monde l’aura saisi. C’est donc soulagée et immédiatement détendue que la Miel était prête à suivre le reste de la cérémonie.

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marieladamnee
Pour un premier mariage, c'était un beau mariage... Emouvant et parsemé de droleries... Un résumé de son amie telle qu'elle s"en souvenait. Ses amies semblaient beaucoup l'aimer. Et son presque mari aussi. Presque car frère Uriel ne l'a pas encore officielement annoncé. Meme si c'est une question de minute. La nivernaise admira le profil du marié et se dit que Lady avait fait le bon choix, il était beau en plus des autres qualités dont avaient fait l'éloge les témoins. Ils formaient un beau couple tous les deux.
Elle en avait les larmes aux yeux. C'était un moment unique empli d'émotion.
La plupart des gens presents semblaient de son avis au vu de leur mines pleines de solennité entre 2 éclats de rire.
Marie écoutait avec beaucoup d'attention les voeux prononcés par les amoureux. Elle avait hate d' aller présenter ses félicitations au jeune couple.
eusaias
D’un ongle mal-taillé il s’appliquait à déloger un morceau de poulet qui s’était coincé entre les molaires. Rien de bien joli à voir mais tellement agaçant ce morceau filandreux qui titillait sa lange. Oh il avait bien tenté de le délogé de la pointe de la saliveuse, se frotter les joues contre les dents, mais rien n’y avait fait. Il est vrai que ronger une vieille carcasse de poulet au petit déjeuné n’était pas le plus ragoutant, mais les bonnes avait trop fait frire les oignons et ceux-ci étaient devenus immangeables.

Pouf

Tient, la blonde se faisait aussi remarquer, bien fait, à moins qu’il n’était le seul à avoir relevé. Toujours l’ongle entre les dents il lui décocha à un sourire en réponse au battement de cils. C’est là qu’il eu la révélation : la dame de Railly l’invitait à « prendre contact ». Sans doute le passage sur l’amour avait réveillé en elle un côté libidineux que le mauvais ne pouvait qu’accepter exploiter. Et hop on se penche et on ramasse l’aumônière, prenant soin de ne pas faire tinter les pièces en elle. Foutre dieu la bourse était aussi pleine que celle du baron. (Notez que nous évoquons un « celle » donc nous parlons bien de la bourse où se trouvent les écus, bande de vicelards)

Mission accomplit, ses serres agiles avaient fait en sorte que nul bruit ne se fit entendre et il déposa la bourse sur les jambes de Della. Sourire balbuzaresque quand la main poursuit sa descente et se posa, tâta légèrement la cuisse dans un signe de : Oh oui tu vas l’avoir ! (« Mon attention ce soir », il fallait comprendre, vous avez vraiment l’esprit mal placé). Non il n’abusa pas non plus, juste assez pour sourire de plus bel.

Puis ce fut les échanges de vœux, Eusaias lui aussi avait échangé des vœux alors qu’il ne portait pas encore le surnom du mauvais. Il pria intérieurement pour que le mariage de ses amis soit bien plus heureux que le sien.

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Aria
Alors que le Baron profitait du changement de discours pour provoquer Aria au creux de son oreille, Eoline se plaça pour faire face aux invités.

Son discours déclencha des rires chez la rouquine, surtout quand elle raconta l'anecdote de l'accouchement.
Aria avait à ce moment là les pensées en feu et elle ne put s'empêcher d'imaginer le corps de Lady sous cette superbe robe.
Le galbe de la poitrine, le léger arrondi du ventre, la courbe d'une fesse... tout.. la peau douce, les lèvres pulpeuses, les yeux aguicheurs... Ah oui Lady avait beau craquer/résister (à mon tour de faire rayer les mentions inutiles) devant la rousse, cette dernière n'était pas prête de laisser tomber ses tentatives..
A ce moment là un coup de chaud monta chez elle et elle dut essuyer une perle de sueur qui roulait sur sa gorge en direction de sa poitrine.
Les yeux toujours fixés sur Lady, la rouquine attrapa le ruban vert qu'elle avait mis dans sa besace et s'en servi pour relever sa crinière rousse.

La scène était cependant touchante. Les deux amants venaient de se lier l'un à l'autre. Elle se rendit compte que cet engagement n'était presque rien au final. Beaucoup de rires, de joie et de paix le temps de quelques heures.
Un coup d'oeil aux présents, elle se rendit compte que la blonde et la brune s'étaient taillées en secret, Eusaias tentait de devergonder la prude Della en la déconcentrant de la cérémonie, Steph semblait s'être remise de son discours, Julien semblait tellement comblé qu'elle craignait qu'il ne s'en remette jamais, la majorité était attentive et émue.

Sa main se posa alors dans le dos du Baron, se faufilant sous la chemise soyeuse pour caresser l'échine du bout des doigts. Il se figea un instant, et se décontracta la seconde suivante.
Si elle croyait en Aristote, elle aurait prié à cet instant, elle aurait remercié le Très Haut d'avoir mis Theognis sur son chemin lorsque ses pensées étaient sombres et agitées..
Elle aurait supplié qu'il les protège lui et Loup au prix de sa vie à elle.
Une autre pensée vint s'ajouter et elle sourit..
Elle aurait vendu son âme à la créature sans nom pour pouvoir passer une nuit de plus dans les bras de son amant/amour/loup/compagnon..

Elle suivit le reste de la cérémonie, de manière plutôt sage.. enfin presque.. si ce n'est les quelques mots coquins sussurés dans le cou du Baron, la main légèrement balladeuse, et toutes les choses que la bouche peut faire pour rendre fou un homme sans même le toucher : mordillement, s'humecter la lèvre, passer une langue gourmande sur la pulpe...
Le Baron, sembla se contracter sous ses provocations incessantes, ce qui eut pour effet de la satisfaire au plus haut point.

Elle laissa cependant Lady tranquille, car elle avait de quoi l'anéantir au moment des cadeaux. A cette pensée, ses yeux s'allumèrent d'insolence et d'amusement et c'est ainsi qu'elle continua à écouter la suite de l'exécution.

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uriel
Et voilà, les paroles qu'il fallait avaient été prononcées.
Il parcourut l'assemblée du regard, constatant quelques sourires et surtout un moment de silence, tous attendaient la consécration finale.
Comme à sacrement de mariage qu'il donnait, il profitait de cet instant d'échange, de contempler ce spectacle de bonheur qui s'offrait à lui.

Et alors de reprendre :


Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos.

Et si tel est le cas, je vous déclare maintenant unis par les liens sacrés du mariage.
Ce que Dieu a uni, nul ne pourra le désunir.


Il prépara alors une coupe d'eau bénite et plongea un ustensile dedans, il en aspergea légèrement les mariés et aussi, la petite fille que Julien tenait dans ses bras.

Julien vous pouvez embrasser la mariée !

Une nuée d'applaudissements envahit alors l'église !
Le Frère attendit quelques instants que la liesse passe, puis jetant un coup d'oeil vers les témoins, il fit quelques gestes avec ses mains, tendant un doigt : l'annulaire gauche et désignant sa propre alliance.
La personne qui détenait les anneaux vint alors lui apporter, et tandis que le baiser était échangé, il bénit les morceaux de métal étincelant ; contournant alors l'autel, il mit ses mains en forme de coupe dans laquelle reposaient les alliances.
Les mariés n'eurent plus qu'à s'en saisir pour se les échanger, effectuant ainsi la finalité de la cause formelle du mariage, tel que le voulait l'église.

Puis il retourna là où il avait tenu son office et entama la dernière partie du sacrement, et pas forcément la moins importante, celle qui ravissait tout le monde, croyant comme non croyants.
Prenant une corbeille dans laquelle reposait un pain encore un peu chaud, tout frais du matin, il s'en empara et le rompit, puis, il prit la coupe et la remplit de vin, le goûtant tout d'abord pour savoir si il ne sentait pas le vieux bois.
Comme tous les vins de l'abbaye, celui-ci était excellent, loué soit Saint Sylphaël pour le plaisir des sens, dont en particulier, celui du goût, présentement.

Tendant alors la corbeille et la coupe aux mariés, il invita tout un chacun à venir communier à l'autel, afin de partager l'amitié aristotélicienne.


Della
Le Baron comprit. C'est qu'il est malin, le Digoine !
L'aumônière fut ramassée et déposée avec délicatesse sur les genoux de la Blonde.
C'est qu'il pouvait être délicat, le Baron ! Ca alors !

Oh mais c'est quoi cette main qui prolonge son chemin, là ?
Ah...bah, fallait pas le provoquer si elle n'aimait pas ça.

Mais là encore, le Baron étonna par sa retenue car cette fameuse main ne s'attarda que peu.

Lors de l'échange des promesses, Eusaias sembla pensif, ce qui troubla plus qu'elle ne l'aurait voulu, la jeune femme.

L'imitant, sans le savoir - elle ne peut pas deviner qu'il prie - elle se plongea dans une nouvelle prière, demandant au Très Haut de bénir l'union des jeunes mariés, de leur donner de la descendance et de faire en sorte que Lady n'ait pas à regretter ce choix.

Puis, ce fut le moment du partage du pain de l'Amitié.
Bientôt, l'on se lèverait...

Le mariage touchait à sa fin.

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Tolaine_La_Louve
Tolaine était arrivée entre temps mais avait décidé de rester dans le fond de l'église pour ne pas montrer qu'elle était très en retard... La pauvre avait pas mal de boulot et de lieu à parcourir ces jours-ci afin d'être présente à de grands événement comme le mariage de ses amis. La Louve était heureuse pour les jeunes mariés, elle avait vu déjà plusieurs de ses compagnons de beuverie -ou pas- s'unir à celui ou celle qu'ils aimaient mais la jeune Volvent était restée hermétiquement fermée à ce genre de cérémonie où ce serait elle que l'on conduirait devant l'hôtel.



[HRP : Désolée de n'avoir pu poster plus tôt, je suis un peu accaparée de partout donc j'essaie de contenter tout le monde afin que ma Brune soit présent là où on la veut et j'ai le cerveau qui suit difficilement suite à un affreux manque de sommeil. ]
stephandra
Voilà voilà qu'après la tirade agréablement comique d'Eo, que les choses s'accéléraient, Julien acceptait, que dis je, désirait prendre Lady pour femme et tout et tout mais aussi il adopta la petite Améllia.

Et voilà le clan du Moutier ne cessait de s'agrandir, léger sourire à Lady d'enchainer qu'elle voulait aussi de son Julien d'amour, emballé c'est pesé, les voilà mari et femme.

Stéphandra émue les regardait tendrement, elle attrapa sa nièce afin que ses parents puissent l'embrasser en tout liberté, elle applaudit avec elle quand à cette union et son esprit s'enfuit loin de là quelque part en un lieu connue d'elle seule.

La communion se déroula , Stéphandra suivit les mariés à ce moment tout en interdisant à sa nièce d'attraper la coupe tendue, léger rire amusé et grande bataille de petits doigts décidés.

Ensuite elle se dirigea vers le couple tant aimé et leur souhaita joie bonheur ainsi que toutes ses félicitations. Ils étaient les vedettes du jour, grand nombre de personnes allaient les accaparer aussi se fit elle plus discrète, la petite dans les bras elle se décala doucement mais pas trop loin pour pouvoir garder un oeil sur le couple.
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