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[RP] Le lac d'Angers.

Romy


C'était l'heure où les uns après une dure journée au champs rejoignent femme et enfants pour gouter au joie du repas familial. L'heure où les moines entament la dernière prière de fin de journée. L'heure où les animaux peuvent commencer d'approcher le lac pour y boire paisiblement, l'heure où la jolie romaine avait choisi de rejoindre elle aussi le lac.

La journée avait été chaude, lourde et la jeune femme se sentait d'humeur mélancolique.

Rome lui manquait, ses parents, sa chambre, ses habitudes de petite fille gâtée..et les bains...

Romy aimait la nature, bien que peu habituée à celle-ci. Dans le jardin de ses parents, il y avait des oiseaux, en cage, il y avait des fleurs, en pot.... Rome était une grande et riche ville, il y avait de beaux jardins pour s'y promener mais tous parfaitement taillés alors qu'ici... elle aimait le désordre qui régnait, les branches qu'il fallait écarter pour découvrir un petit endroit niché et à l'abri des regards..enfin à ce qu'elle pensait...

Elle longea longuement la berge pour trouver l'endroit idéal et, alors qu'elle allait faire demi tour elle s'arrêta à cet endroit précis, une petite plage naturelle lui servirait d'écueil. S'assurant que personne n'était aux alentours elle retira les sages escarpins violine, elle tira sur le lien de sa robe et la laissa glisser à ses pieds. Les jarretières furent retirées à leur tour et posées sur la robe, suivies de peu par la chemise, dernier jupon et enfin la bande lui servant à tromper l'ennemi (entendez l'homme) sur son tour de poitrine..

Les empreintes des cilices demeuraient dans la peau halée ainsi que les marques du châtiment infligé sur son dos..qu'importait. Lentement telle une nymphe elle glissa dans l'eau qui bientôt la recouvrit entièrement, seule la crinière brune flottait au gré des flots. Un fessier s'éleva pour disparaitre..elle était libre.
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Romy


Long fût l'instant qu'elle consacra à la nage. L'eau lui permettait d'évacuer tous ses soucis et revigorait la jeune femme.

La nuit tombait lentement sur le village, il était temps de rentrer à l'auberge.

Jetant un œil aux alentours, elle glissa hors de l'eau pour enfiler bien vite ses vêtements qui bientôt lui collèrent à la peau.

Bientôt la taverne fût en vue..son bain chaud attendait surement. Elle garderait d'Angers, le souvenir de ce merveilleux lac.

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Temary
Début d'après-midi ensoleillé.

C’est avec un mal de cheveux impensable que Temary s’est éveillé en fin de matinée dans son tout nouvel appartement dans lequel traine encore des malles toujours pas rangées, ou ses bottes, sa cape et sa besace trainent encore au milieu du passage, abandonnés là la veille suite à une crise de flemme et de hips. La nuit fût bonne, d’un repos sans faille mais le réveil fut bien plus difficile et ponctué de grognement dû au mal de tête l’assaillant avant même qu’elle n’ait ouvert un œil. Il lui fallut de longues minutes pour se lever, faire sa toilette et s’habiller. Bien qu’elle ait le cerveau à l’envers son estomac criait famine et l’obligea à prendre un petit déjeuné tardif mais copieux composé de pain à la confiture, de fruit et bien sûr de tisane pour tenter de faire fuir les hips et la boulasse. Rassasiée Temary sortit de chez elle.

Il est maintenant dans les quatorze heures, la jeune femme sait qu’elle doit aller faire son pain mais elle sait aussi qu’elle en est bien incapable pour le moment, la boulangerie devra attendre. C’est donc le chemin du lac qu’elle prend en début d’après-midi, le soleil est radieux, une douce brise lui fait voler les cheveux tandis qu’elle marche d’un pas plutôt lent. En chemin elle pense à son pain, à la soirée de la veille et à celles qui s’annoncent, elle pense aux bulles et à l’accouchement de Fanta à venir. Tant de choses qui ne font que la fatiguer encore plus rien que d’y penser. Au fil de ses pensées la voilà arrivée sur les rives du lac ou le reflet du soleil sur l’eau l’oblige à plisser les yeux pour y voir quelque chose. Au loin quelques personnes dans des barques à pêcher ou à simplement lézarder au soleil, sur la rive quelques pêcheurs les pieds dans l’eau, canne en main avec l’espoir de faire une bonne prise. Affichant un petit sourire Temary se souvient de ses débuts à la pêche, sa première canne, ses longues heures d’attente sans rien voir au bout de sa ligne jusqu’à sa joie de sa première prise bien vite mangée après avoir été cuite au feu de bois. S’en était venu le jour de sa barque, des doubles prises et de la fois ou sa barque avait pris l’eau et qu’elle avait dû en changer. Tout ceci lui semble si loin maintenant. Elle en avait eu des poissons depuis, un nombre de barques qui devient impossible à compter, au fil du temps elle était devenue une pêcheuse experte.

Mais aujourd’hui pas de pêche, la jeune femme est venu au lac pour se reposer en pleine nature, loin des bruits du village et de ses tavernes. Elle laisse donc derrière elle les coins de poissons pour se diriger vers un coin au calme, quelque peu ombragé, non loin de l’eau. Il ne lui faut pas bien longtemps pour le trouver et s’y installer. Un peu de verdure pour le confort, le doux bruit de l’eau et des oiseaux du coin pour compagnie et la voilà allongée, les mains sous la tête, les jambes croisées, le regard au ciel à regarder, entre les branches de l’arbre en dessous duquel elle se trouve, le ciel d’un bleu aussi pur que l’eau du lac. Temary laisse voguer son esprit et profite du calme en attendant que les effets de la boulasse se dissipent afin qu’elle puisse enfin aller faire sa toute première fournée de pain à la bière.

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Lovejennifer
Sacrément éméchée, une silhouette élancée mais ferme, arborant une crinière rousse effleurant le creux de ses reins, la Love zigzaguai à travers la capitale pour se trouver un coin d'ombre... l'endroit de prédilection pour décuver! Ne savant pas trop où aller, c'est sur le bord de la berge qu'elle se rendis, accompagnée de son plus fidèle animal de compagnie. Comme toujours, il sautillait autour d'elle, profitant de son état d'ébriété pour lui faire un croche pattes... et la colère de la rousse monta d'un cran... les quatre fers en l'air, sa jolie figure angélique se trouva souillée par la boue et immédiatement injuria son renard :

GRRRRRRRRRRRRR... FOOOOOOOOOOOOXXXXXX... saleté de Goupilllllllllllll de merdddddddddeeee... tu vas me le payer... je vais te transformer en pâté, tu vas voir...

Se relevant avec difficultés et après de nombreuses reprises, elle le vit détaller comme un lapin!
La vengeance est un plat qui se manges froid... tu ne paye rien pour attendre... marmonnais la rouquine.

S'adossant à un saule pleureur, elle sortie de sa besace la bouteille de Génépi et bût les quelques gorgées de ce qu'il restait du breuvage. Profitant de son temps libre, elle admira de ses yeux émeraude la splendeur du paysage et en resta bouche bée. Puis, mélancolique, elle se remémora son ancienne demeure... là où elle avait séjournée en Guyenne. Un ruisseau coulai le long de son jardin, produisant le doux son reposant d'un clapotis, mélangé aux croassement de quelques crapauds pour séduire la femelle auquel ils avaient jeter leur dévolu...
Dans quelques jours, ce sera le départ... encore une fois, elle ne sais pas vraiment où elle séjournera, ni pour combien de temps... ce qui est sûr, c'est qu'elle ne sera plus une simple fermière, mais un lieutenant avec tant de responsabilités... La roue tourne... une de ses devises qu'elle as tant radoter aux personnes les plus chères de sa vie tels que sa sœur dit le phœnix où "la platine"...
Dès maintenant, il lui faut le temps de réfléchir à qui vas t'elle choisir pour son bras droit?... un ancien ennemi devenu un de ses séducteurs (hey oui... encore un de plus^^) où un des plus anciens ami Blayais?... Anarky où Redim..?... la tache étais délicate... et le temps précieux... d'ici quelques jours, sa capitaine de sœur sera à Angers avec le reste de la meute des Loups Noirs...
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Temary
En fin de journée ce vendredi

Une nouvelle fois la jeune femme prend le chemin du lac accompagnée de son chien à qui elle lance un bâton le long du chemin qu’il s’amuse à lui ramener non sans le recouvrir de bave. Malgré tout elle le lui lance encore et encore jusqu’à arriver au bord du lac. Son chien délaisse toujours son bâton à cet endroit pour aller patauger dans l’eau afin de se rafraîchir ou d’essayer d’attraper des poissons dans les eaux claires. Il n’en attrape jamais mais il ne se lasse pas pour autant de tenter sa chance. Temary le regarde en souriant, se lave les mains avant de boire quelques gorgées bien fraîches puis se trouve un endroit au soleil ou elle s’allonge, profitant de sa longue cape pour ne pas se salir.

Bien installée, les mains sous la nuque elle regarde le ciel en laissant ses pensées voguer. Que de changement ces temps-ci, depuis son arrivée ici. Si on lui avait dit tout ça il n’y a pas un mois elle en aurait crevé de rire sur place. Et pourtant …

Tout est bien réel. Sa boulangerie dans laquelle elle fait de bonnes miches à en croire ses amis et les ventes au marché. Elles partent comme des petits pains c’est le cas de le dire ! Elle qui ne savait pas les faire et qui est partie de rien ne peut s’empêcher d’être contente d’elle. Comme quoi le travail paye quand on y met du sien. Et puis la taverne de sa sœur ou elle est tavernière, un véritable succès. C’est qu’elle a eu du flair sa Fibi sur ce coup là, toujours du monde, toujours à manger et surtout, toujours de la bière. Deuxième au classement du village en un rien de temps, impressionnant ! La jeune femme ne peut s’empêcher de sourire.

Calme et détendu elle se redresse d’un coup pour regarder son chien avant noyer son regard dans le bleu du lac. Si longtemps qu’elle ne pêche plus, cette activité lui manque un peu mais elle va devoir s’y faire, bientôt elle n’aura plus le droit de ne rien faire de ses mains. Un soupire s’échappe de ses lèvres malgré elle, avec quoi va-t-elle occuper ses journées ? Son homme a bien tenté de la rassurer la dessus mais elle sait que les journées seront longues, surtout quand il sera retenu à ses occupations. Enfin …. C’est ainsi, elle s’y fera, après tout on se fait à tout à ce qu’il parait. De toute façon elle fera tout pour que leur bonheur soit parfait, peut importe ce qui lui en coutera.

Au bout d’une heure elle se décide à prendre le chemin des tavernes, c’est que son activité du soir l’attend. Temary marche d’un pas léger, espérant bien voir sa moitié ce soir.

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Temary
En fin de journée

C’est le cœur lourd et les larmes aux yeux que Temary vient se réfugier sur les rives du lac, là où elle trouve toujours la paix intérieure qui lui fait cruellement défaut ce soir. Dans un coin à l’écart, assise sur un tronc d’arbre probablement couché lors de la dernière tempête elle regarde l’eau claire onduler lentement sous la même bise qui fait doucement voler ses longs cheveux. Le soleil décline lentement, recouvrant le paysage de sa couleur orange, un moment que Temary affectionne particulièrement, elle a toujours l’impression que le lac s’enflamme à ces moments-là. Elle qui aime tant le feu…

En temps normal elle aurait souri mais ce soir l’envie n’y est pas.

Des rumeurs lui ont appris la nouvelle. Dans un premier temps elle s’est refusé à y croire, allant jusqu’à vérifier elle-même les dires, priant pour qu’il ne s’agisse que d’une mauvaise, très mauvaise plaisanterie. Oh oui elle a espéré qu’il ne s’agisse que de ça, l’œuvre d’un idiot de village à qui elle coupera la langue pour qu’il ne recommence jamais pareille sottise. Elle a cherché des heures, demandant à tous ceux qu’elle croise. Certains lui ont dit ne pas être au courant, d’autres s’en moquaient simplement puis enfin une personne lui dit ou aller voir. Sans perdre un instant, se moquant de tout le reste la jeune femme alla voir et du bien se rendre à l’évidence.

Point de blague, juste la dure et triste vérité. Celle que l’on ne peut admettre même en l’ayant sous les yeux.

Il lui fallut faire un effort de tous les diables pour écrire une missive encourageante, utilisant des mots emplit de soleil, d’espoir et de joie mais au fond d’elle, elle sait que rien n’est gagné, que le pire peut surgir à tout instant, lui enlevant une des personne à qui elle tient plus que tout au monde. Bien qu’elle sache que c’est inutile elle serait prête à tout donner, tout faire du meilleur au pire pour que tout ceci ne soit qu’un horrible cauchemar, pour que tout soit oublié dès le lendemain. Les poings serrés, le regard au loin la jeune femme se sent atrocement frustrée, elle qui voudrait tout faire pour arranger les choses se trouve être parfaitement inutile. Elle serait capable de tout mais elle ne peut rien faire à part attendre, espérer et prier, jour après jour, en attendant que le tout puissant fasse son choix. Elle espère de tout cœur qu’il fera le bon, qu’il ne l’obligera pas à entrer en croisade contre lui alors qu’elle commençait tout juste à ne plus être furieuse après lui.

Levant les yeux au ciel, dans une prière murmurée la jeune femme s’adresse à lui, le cœur emplit de tristesse et de colère :


Ne me l’enlevez pas ! Je vous l’interdit ! J’ai besoin de lui, nous avons tous besoin de lui. Ne pensez pas un instant à le rappeler à vous, vous n’avez pas le droit ! Si vous êtes un Dieu aussi grand et bon qu’il me l’a dit vous ne pouvez pas le garder que pour vous. Ne m’obligez pas à faire le pire, vous savez que je peux et que je le ferai, je n’ai pas grand-chose à perdre, vous m’avez déjà presque tout prit. Donnez-lui la force, aidez le, faite votre travail pour l’un de vos plus grand serviteur. Prenez-moi à sa place s’il le faut, je suis prête …

Sa prière terminée Temary baisse le regard, se rend compte que la nuit tombe mais elle s’en moque comme de sa première paire de chausse. Elle reste là, immobile, le regard vide, attendant on ne sait quoi….
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.jim.
Une belle nuit d'été

Le rouquin revenait de retraite et s'apprêtait à nouveau à partir en voyage.

Avant cela, il se présenta au lac d'Angers, lieu de la naissance de son amour pour Annabelle.

Comme il était agréable de voir qu'en ces temps où le pays se déchire, il reste des havres paisibles où l'on peut encore s'aimer, pensa-t-il
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Annabelle1
Anna cherchait Jim depuis un bon moment . Elle l'avait appelé mais aucune réponse . Un seul endroit pouvait avoir eu sa visite : le lac .

Elle courait , la nuit tombait mais le clair de lune éclairait son chemin, elle allait tout droit vers le lieu de leur rencontre .

Elle approchait , vit la silhouette de son époux , debout à scruter l'onde frémissante .

Elle avança sans faire le moindre bruit et lorsqu'elle fut tout près de lui elle posa ses mains sur les yeux de son amour :

Devines qui est là ?

Elle riait doucement sachant qu'il la reconnaitrai , mais le jeu était amusant .

Elle lui fit volte face et se blottit entre ses bras ne lui laissant même pas le temps de répondre .

Je savais que je te trouverai ici ... Tu fais comme moi , je ne peux m'empêcher de venir ici chaque fois que nous passons à Angers .

Messire Jim je voudrais te faire une déclaration : Je t'aime

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.jim.
Le rouquin, absorbé par sa douce contemplation du lac, sentit néanmoins les douces mains de son épouse se poser sur ses yeux.

Devines qui est là ?

Hum, fit-il en humant l'air. Je dirais que c'est la créature la plus séduisant qui soit, la belle Annabelle.

Il l'attira contre son torse et la caressa avec tendresse écoutant sa confession.

Messire Jim je voudrais te faire une déclaration : Je t'aime

J'ai la même confession à te faire ma chérie. Mon amour pour toi brûle de mille feux et quand je regarde l'onde de ce lac, c'est ton visage qui s'y reflète.
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Annabelle1
Leurs doigts entrelacés , leurs regards tournés dans la même direction , la lune se reflétant dans l'onde pure ... Anna avait la merveilleuse sensation de ne faire qu'un avec cet être qui partageait sa vie .

Son époux était le plus aimant et le plus merveilleux homme que la terre ait porté et elle remerciait Aristote chaque jour de l'avoir placé sur son chemin .

La nuit était maintenant complètement venue et les étoiles s'allumaient une à une . La voûte céleste était magnifique en cette nuit de fin d'été et Anna levait la tête pour regarder ce décor majestueux . Elle avait l'impression que tout était bien plus beau lorsqu'elle était auprès de Jim.

Sa vie était faite de petits plaisirs au quotidien , Jim ne manquait pas une occasion pour la satisfaire ou lui susurrer de tendres mots au creux de l'oreille .
Elle lui rendait son amour avec toute la force qu'elle ressentait dans ses sentiments et se demandait parfois s'il était normal d'être aussi heureux .
Mais bien vite se rassurait et laissait couler sur elle tout ce bonheur .
Alors lorsqu'il disait comme ce soir :


J'ai la même confession à te faire ma chérie. Mon amour pour toi brûle de mille feux et quand je regarde l'onde de ce lac, c'est ton visage qui s'y reflète.


Elle souriait tout simplement et fourrait son nez au creux du cou de Jim et le respirait à s'en étourdir .


Je suis si bien là ...
Murmurait elle
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Killijo_de_denere
Le matin, après avoir lu son courrier quotidien, et déposé la miche et une rose rouge, Killi part au lac. Il a le coeur lourd. Durant la nuit, alors qu'il patrouillait, il a vu que la mairie était prise d'assaut sans qu'il ait pu faire quoi que ce soit. Il ne sait décrire ce qu'il ressent, il a protégé tout ce qu'il pouvait, sachant que la mairie serait attaquée, mais il est tout de même bien triste de voir ce massacre. Il se sent vide, il était maire, aujourd'hui, il n'est plus que soldat. Le travail de deux mois sera certainement réduit à néant au niveau des paysans, artisans et autres.

Il en a gros, Killi, sa ville va bientôt tomber, après sa mairie, ce n'est plus qu'une question de temps. Sa ville natale est déjà tombée. Il l'avait abandonnée pour venir sauver Angers, sans maire, le château à la merci des brigands. Il avait été ensuite élu, au suffrage municipal, et avait rempilé pour continuer son travail malgré les difficultés venant de la guerre. Ses MA était poutrés, son bois n'arrivait pas, ou disparaissait dans la nature, mais il tenait bon. Même s'il n'était point toujours soutenu dans son entourage, et que les difficultés personnelles s'accumulaient au reste. Aujourd'hui, sa mairie est aux mains d'un inconnu, il est en armée. Il n'avait plus de nouvelles de ses jumeaux, à la garde de sa marraine, mais il n'avait plus pris le temps d'aller les voir. Sa fille cadette est sur les routes, mais il préfére ne point la voir sa faire poutrer par une armée de soldats royalistes ou pire. Sa fille aînée est dans la même armée que lui, et malgré son enthousiasme et ses entraînements, est-elle prête à se battre ? Et sa mère est gravement blessée à Saumur. Et lui est là, à se demander comment il pourra résister dans cette armée. Il doit se rendre au conseil pour prendre des nouvelles, des ordres, mais il n'a pas le courage. Il ne sait comment il prendra les prochaines nouvelles de blessures, de saccages et autres.

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Chez moi
Atthenais
La poulette dorée n'avait pu qu'assister au désarroi de son père. Elle l'avait vu anéanti en découvrant que sa mairie avait été prise par un vil traitre. Le commandant avait vite réagi en fonçant sur le scélérat et en reprenant la mairie afin de la sauver. Sans un mot, elle vit son père se diriger vers le lac et le suivit de loin... Atthénais avait peur... Jamais elle n'avait vu de guerre jusque là et voir son paternel aussi abattu, lui fit craindre le pire.

Son père s'était arrêté, scrutant l'onde tranquille, ce lac où le calme et la quiétude laisserait place aux tumultes des combats. Pour l'heure, il scintillait de milliers d'étoiles et la jeune fille arriva doucement près de son père.

Doucement elle mit sa main dans la sienne et la serra. Signe de soutien, signe pour lui dire qu'elle était là et resterait à ses côtés, signe d'amour et de tendresse pour montrer combien elle l'aimait, signe de solidarité pour lui dire qu'elle combattrait de toute son âme à ses côtés.

Elle tourna son visage vers le sien et lui fit son sourire d'ange...


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Killijo_de_denere
Killi ne voulait plus y croire. Pour un peu, il aurait pris sa barque, et aurait attendu qu'elle l'emmène, loin. Tout oublier, se perdre dans les flots, et penser qu'ils le nettoieront de ce malaise constant et croissant.

Il sentit une main se glisser dans la sienne. Surpris, il regarda qui pouvait avoir ce geste pour lui, et vit sa fille avec son sourire d'ange. Il serra sa main en lui souriant, une bouffée d'amour lui étreignant le coeur. Sa fille était là, près de lui. Une des femmes de sa vie à qui il donnerait tout.

Il la prit doucement dans ses bras et la serra longuement.


Merci d'être là ma chérie.

Il restait contre elle, comme s'il puisait un peu de sa force dans cette étreinte avec sa fille, qui n'était plus une enfant. Elle était maintenant un soldat, et il ne pourrait s'empêcher de regarder si elle n'était point blessée ou si elle n'avait point besoin qu'il se batte à ses côtés pour lui épargner une blessure. Il ne parlait point, préférant rester dans un silence salvateur. Il ne voulait pas effrayer sa fille. Il parlerait à son amie, plus tard, peut être que son moral serait meilleur après cette promenade au lac.
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Chez moi
Atthenais
La blondine serra son père dans ses bras, continuant à regarder silencieusement le lac si reposant, si calme où par ci par là sautaient des poissons. Le soleil dardait ses rayons, les réchauffant petit à petit et illuminant davantage le paysage magnifique.

Atthénais aimait y venir. Mais cela faisait des lustres qu'elle n'y avait mis les pieds... Il faudrait y revenir plus souvent.

Elle posa sa petite tête blonde sur le torse de son père. La poulette dorée resterait petite et menue, elle ne tenait pas de son père en tout cas pour la taille.

Oui ! elle avait peur de cette guerre ! Mais elle avait du cran et du courage la jeune fille et jamais elle ne baissait les bras, affrontant toutes les difficultés qu'elle rencontrait, aidant au mieux en ces temps difficiles. Une chose par contre l'inquiétait un peu, elle ne savait pas très bien manier l'épée... Mais bon, ne pas en parler à son père, il avait assez de soucis comme ça. Elle arriverait bien à se défendre. Elle était certaine de pouvoir compter sur sa légèreté, son agilité pour esquiver les mauvais coups.

Elle avait peur notre Atthé mais elle attendait les ennemis de pieds fermes...

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Turbulence
Turbulence avais décidé, pour cette belle matinée d'octobre, de profiter encore un peu de la chaleur avant l'hiver. Ses pieds étaient nus, et ses jambes dévoilées. Les rayons du soleil chatouillaient son visage pâle et ses bras, ses cheveux étaient attachés en chignon décoiffé, permettant ainsi que sa nuque soit également exposée à la lumière de la matinée..
Cela ne faisait que deux jours que Turbulence était arrivée en ville, et Angers lui avait offert l'amour. Sa première rencontre en taverne, avait été la bonne. Elle était prise par un sentiment d'incompréhension, d'inquiètude, que cela ne soit qu'un rêve, mais également d'amour profond, d'admiration. Elle était totalement et irrémédiablement amoureuse...

Elle se promenait le long de la rive, écoutant le chant des oiseaux dans les arbres et les clapotis de l'eau. Ses yeux verts fixés sur l'horizon du lac, elle pensait, à lui, à l'avenir, et à cet amour inexplicable qu'elle éprouvait. Tout cela était-t-il possible ? Elle fut expulsée de ses pensées par un cri de rapace. Un rapace, cet animal deviendrait maintenant son porte-bonheur, c'est certain.

Turbulence tripotait ses mains, au niveau de sa poitrine, habitude qu'elle avait pris depuis toute petite lorsque qu'elle était angoissée, contrariée. Elle se pinça doucement la lèvre inférieure, et vit à nouveau les images de la veille, avec l'arrivée de cette femme, et la réaction de son amour. Elle soupira un grand coup, marchant d'un pas calme et gracieux. Puis elle repensa à ses baisers, à ses yeux, à ses paroles et ses membres tremblants, agités par la peur de la perdre, et elle se surprit à sourire. Un sourire, dessiné par l'amour, et le soulagement..

Turbulence continua à marcher le long du lac, elle avait dû faire plus d'un tour maintenant, mais elle continua, bien décidée à profiter au maximum des rayons du soleil..
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