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[RP] Le lac d'Angers.

.line.
Et voila, elle avait tentée une sortie en taverne, d'ailleurs celle ci était pleine... Des gens qui entrent, d'autres qui repartent... Et beaucoup d'entre eux qui restent en place. Dont son ami, Killi, elle aurait aimé rester... Profiter un peu plus, pouvoir s'amuser. Mais non, rien... Elle n'arrivait pas à suivre, totalement ailleurs, dans ses pensées les plus profondes... Elle n'arrivait même pas à s'amuser avec eux.

Alors, elle s'était décidée à partir... Se balader un peu, avant de rentrer au domaine de son ami... Rester seule, pendant un temps, et réfléchir à ce qui clochait chez elle.
Elle n'était plus du tout sociable... Les gens, elle détestait... Les entendre, les voir s'amuser... Elle ne supportait vraiment plus rien.

La blonde prend la direction du lac... Certes, il faisait nuit et frisquet... Mais elle avait besoin de se retrouver un peu en contact avec la nature. La solitude, à croire que maintenant, il n'y avait plus que cela qui compter. Trop de choses s'étaient passer, ce qui a fait, qu'elle s'est tout simplement renfermée sur elle même.

Elle marche la blonde, à travers les rues d'Angers... Pour enfin arrivée au lieu qu'elle souhaitait... Le lac, cette grande étendue d'eau, entourée d'arbres... Calme, paisible, tout ce qu'il lui faut en cet instant.
Une main qui se pose sur son ventre qui commence doucement à s'arrondir :


"Que vais je faire de toi ?"


Perdue... Elle ne savait pas ce qu'elle allait faire. Garder l'enfant, ou le faire partir ? Dure choix, elle n'était pas prête pour être mère, elle le savait, c'était indéniable, après tout ce qu'elle a vécue, elle ne sait déjà pas comment s'occuper d'elle... Alors d'un enfant. Mais en même temps, cet enfant n'avait pas demander à être là, et le faire partir serait une chose atroce, dont elle se remettrait surement pas... Et l'abandonner une fois qu'il est né, pas question, elle a vécue cela, et ne le souhaite à personne... Alors le faire, elle même, à son propre enfant ?

Cet enfant n'était un fruit de l'amour... Chose certaine, le père était inconnu, bien que pour la blonde, il n'y avait pas de doute... Cela ne pouvait être que lui, celui qui l'avait séquestré et souillé une fois de trop. Elle ne s'en était jamais remise... Mais là, porter son enfant...


-Tu devrais le garder...

-Il est ta chair, ton sang...
-Garde le, sinon tu l'auras sur ta conscience toute ta vie...

Il ne manquait plus qu'elles... Ces satanés voix qui s'étaient installée en sa tête, depuis plusieurs semaines maintenant. Elle devenait folle... Et le pire c'est qu'elle leur répondait.
De toute la journée, elle ne les avait entendu... Et ce soir, elles se manifestent... Au moment, ou elle ne veut pas... Au moment ou tout simplement, elle voulait être seule :


"Fermez là !!!"


Un cri qui fend le silence... Puis elle s'agenouille au sol, fixant l'horizon...
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Temary
Prise d’une grande lassitude en fin d’après-midi Temary se dirige vers le lac en étant enroulé dans un grand châle de laine sous sa cape dont sa capuche est rabattue sur sa tête. L’automne arrive à grands pas le vent l’annonce, le changement des couleurs des feuilles aussi, bientôt l’hiver et la neige seront là c’est sûr. Enfin … il faut y passer pour retrouver les chaleurs de l’été, il n’y a pas le choix.

Bien qu’elle ne soit pas réchauffée en ce début de soirée Temary se pose tout de même sur les rives du lac, un peu à l’écart, là où elle ne sera pas déranger par le retour tardif des pêcheurs, là où elle pourra laisser son esprit voguer en paix.

Regardant les rayons du soleil se noyer un à un dans les eaux claires du lac la jeune femme cherche la source de son désarrois du jour. Tout se passe pourtant très bien ces temps-ci, ses amis sont présents en taverne et la plupart du temps ils s’amusent bien. Côté cœur rien à signaler non plus, une nouvelle histoire qui commence à merveille. Bien sûr il y a la guerre mais ça ne l’a jamais empêcher de dormir. Alors quoi ?

La jeune femme soupire en resserrant son châle autours de ses jambes repliées contre elle, amenant sa tête sur ses genoux. Et si justement c’est parce que tout ce passe trop bien ? A chaque fois que tout est trop beau c’est souvent là que tout bascule, que les trahisons et les déceptions arrivent. C’est l’histoire de toute sa vie …

Aucune envie d’aller en taverne pour le moment ni de quoi que ce soit d’autre alors elle reste là à attendre que la lune vole la place du soleil, à attendre que la nuit l'enveloppe de ses bras et la fasse disparaitre aux yeux du monde. Qu’il est pratique d’être habillée de noir pour se camoufler la nuit. Ecoutant les bruits de la nature, les grenouilles chanter, l’eau du lac aller et venir sur les rives Temary attend. Quoi ? Allez savoir, le meilleur, le pire … tout est possible ….

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Killijo_de_denere
De bon matin, Killi s'était levé, et avait trouvé un petit déjeuner de roi, et une lettre... Qu'il avait dévorés avec son appétit habituel. Après une réponse laissée à son intention, en se demandant si elle la lirait bien assez tôt, il était parti au conseil pour glaner des informations, et aussi voir s'il pouvait faire quelques échanges ou contrats pour remonter le marché moribond. Mais la guerre n'aidait pas, et les MA étaient difficiles à trouver.

Après avoir tenté de remonter les dossiers qu'il pouvait, il était revenu chercher sa belle pour l'emmener à la partie de pêche prévue. Un de ses valets était allé mener la barque au lac. Il était venu avec un petit bouquet de roses que son valet lui avait apporté de la roseraie, des rouges passion. Il alla frapper à la porte du bureau du tribun, et, sitôt la porte ouverte, l'avait embrassée pour tout bonjour.


Allons pêcher, ma jolie tribun, votre ex-futur-ancien patron vous accorde une pause... Surtout en sa compagnie.

Dernières paroles murmurées, baiser dans le cou avant de l'entraîner vers le lac, bras dessus-bras dessous. La barque les attendait, flambant neuve, avec un nom... "Barque" Ben oui, quand on est pas inspiré... Il aurait aussi bien pu l'appeler Poisson, ou Pêche. Il grimpa dans la barque où les attendaient victuailles et bouteilleS de vin pour qu'ils se restaurent s'ils ne pêchaient rien par après. Il lui tendit la main avec un grand sourire.

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Chez moi
.line.
Une soirée d’Octobre… Une balade au lac d’Angers…
Un moral pas très bon… Un ventre qui s’arrondit…
Une blonde, sur la rive, qui s’installe… Un regard qui se perd sur l’horizon…

Trop de chose avait changé, elle n’était plus la même… Détruite à l’intérieur, elle avait été par tout ces hommes, et surtout par un. La blonde n’avait plus le goût à rien, ou presque… Mais tentait par tout les moyens, de montrer un autre visage quand elle était en présence d’autres personnes… Plus particulièrement ses amis.

Ce soir, elle les avait quitté, un peu précipitamment… Elle était pourtant heureuse qu’ils soient ensemble, et qu’ils soient bien. Mais en cette soirée, elle n’avait pas l’envie de voir un couple… Les voir dans les bras l’un de l’autre, des baisers… Peut être était-elle aussi en manque d’amour ? Mais elle n’en voulait plus vraiment… Ou plutôt, elle avait peur de donner son cœur à nouveau… Peur des hommes en général.

Alors, elle se retrouve là, au bord du lac, seule… Pour seule compagnie, la lune et les étoiles… Les yeux se lèvent justement vers ce ciel étoilé… Ses pensées s’envolent pour les proches qu’elle a perdue… Mais surtout pour une personne, son père. Il lui manquait horriblement… D’ailleurs, elle n’en a jamais vraiment fait le deuil, et pourtant, cela faisait des mois qu’il était parti la haut. Elle aurait tant aimé qu’il soit présent, pour la soutenir, pour l’épauler… Au lieu de son père, elle avait son ami, Killi, qui était présent pour elle… Même si, elle se pensait boulet plus qu’autre chose.

Quelques larmes qui coulent le long de sa joue… Une main qui vient caresser son petit ventre arrondi, et la voila, qui se met à parler à ce dernier :


"Je suis sûre qu’il t’aurait aimé… Je suis sûre qu’il aurait été présent pour toi… Je suis certaine que tu l’aurais aimé, comme moi je l’ai aimé, d’un amour infini, d’un amour pur… Il était un homme merveilleux tu sais… Il était mon père, mes deux yeux, ma vie… Mais il est parti… Loin de moi, loin de nous…"

Les larmes coulent en silence sur ses joues, et viennent mourir en son cou…

"Je n’arrive pas… Je n’y arrive plus… Comment tu vas pouvoir grandir, avoir une vie pleine de bonheur, avec une mère comme moi ? Je ne suis pas bien moralement… Et ce, depuis un certain temps, je n’arrive pas à me remettre de son départ… C’est dur d’être sans son père… Et toi c’est-ce qui va t’arrivé… Tu n’auras pas vraiment de père… Je sais que Killi va m’aider, mais je ne veux pas l’encombrer avec tout cela… Il a assez de chose qui lui arrive…"


Peut être devait-elle partir ? Prendre la route avant que le bébé n’arrive… Mais il ne la laissera pas faire. Partir sans rien lui dire ? Elle ne pourra pas. Alors pour le moment, elle prend sur elle… Essayant d’en demander le moins possible à son ami, il l’aidait déjà assez en l’hébergeant en son domaine.

Elle restera là, une bonne partie de la soirée, avant de reprendre la route, soit vers une taverne… Soit vers les Rosiers pour s’y reposer…

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Temary
Occupé à trier sa paperasse Temary ne manqua pas de sursauter lorsque l’on vient frapper à sa porte. Son sourire vient égayer de suite son visage, impossible de faire autrement lorsqu’elle à son héros dans son champs de vision et qui de plus lui propose une partie de pêche. Comment refuser ?

Si c’est le patron qui le dit je ne puis refuser.


Amusée elle rit puis se lève, sourit de son baiser en glissant sa main dans la sienne tandis qu’elle s’enivre du parfum des roses. Une courte marche et les voilà au lac, devant la barque qui leur promet poisson et un bon moment. Prenant la main qu’il lui tend Temary monte dans la barque en lui glissant quelques mots.

Merci mon prince.

Un léger rire et la voilà en place, installée et prête à prendre le large. La jeune femme le couve du regard tandis qu’ils s’éloignent du bord à la force de ses bras. Temary remarque les victuailles qui les attendent pour plus tard, un régal à coup sûr.


Vous en avez préparé de bonnes choses, je ne saurai y résister qu’elle lui dit en le dévorant du regard.

Parle-t-elle vraiment du repas … ?

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Killijo_de_denere
Tandis qu’ils s’éloignent de la rive, Killijo surveille s’il n’y a personne pour venir troubler ce moment de tranquillité avec sa belle. Il se souvient encore du maje qui s’était amusé à faire peur à sa servante Larralia. Il sourit à sa douce, heureux de passer un moment en tête à tête avec elle. Leurs occupations respectives ne leur en laissent pas toujours le temps, mais un peu de bon temps dans ces temps troublés les aidera à continuer leur ouvrage quotidiennement. Ils avancent jusqu’à être au milieu du lac.

Temary a écrit:
Vous en avez préparé de bonnes choses, je ne saurai y résister


Il s’arrête, posant les rames sur un côté de la barque, et lui ouvre les bras.
Servez-vous mon ange. Tout est pour vous dans cette barque.

Il la regarde affectueusement, oubliant même ce pourquoi ils étaient venus ici. Pêcher ? Oups… Les valets ont oublié de mettre les cannes dans la barque. Eh bien ils pêcheront, pendant que Killi et Temary étudieront les eaux du lac. Ou l’anatomie des baisers.
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Chez moi
Temary
Servez-vous qu'il lui dit. Temary ne se fait pas prier. Tout en prenant garde de ne pas passer par dessus bord ou de renverser le pique nique la jeune femme vient se glisser dans ses bras. C'est vrai qu'ils n'ont pas beaucoup de temps pour eux, lui Maire d'un village en guerre qui doit trouver mille et une solution pour que les habitants ne manquent de rien ou du moins possible. Et elle tribun, boulangère, en charge des animations et bientôt peut être sur une liste ducale et douanière. Que de travail en vue pour elle qui n'a rien fait pour un village depuis fort longtemps. Et le pire c'est qu'elle ne le fait pas pour lui, elle le fait parce qu'elle en a envie, parce qu'elle veut se rendre utile ... pour une fois.

Lovée dans ses bras il ne lui faut pas longtemps pour venir gouter ses lèvres, pour une fois qu'ils sont surs que personne ne viendra interrompre ce baiser, autant en profiter.


C'est une merveilleuse idée que vous avez eu là et cette chance que nous avons d'avoir le soleil avec nous !

Quel doux moment de détente, de douceur, à se laisser bercés par le doux roulis de la barque sur les eaux calmes du lac.

Et vous nous avez trouvé un coin au calme en plus. Mon héros !


Elle lui sourit puis une nouvelle fois elle vient l'embrasser, incapable de résister à la tentation.

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Killijo_de_denere
Moment de rêve avec une compagne idéale

Sa douce dans les bras, il la câline tendrement. Ce petit moment est juste pour eux, seuls au monde, comme le sont tous les amoureux lorsqu'ils sont ensemble. Plus rien ne compte, il en oublie la guerre autour du duché, et leurs difficiles conditions de vie. Elle est là, près de lui, et c'est tout ce qui compte. Il l'embrasse passionnément, profitant du soleil qui darde ses rayons sur eux. oublié le pique-nique, il n'a faim que d'elle.

Temary a écrit:
Et vous nous avez trouvé un coin au calme en plus. Mon héros !


Que ne ferais-je pas pour vous, mon ange.

Occupé à l'embrasser et à chercher par où il pourrait bien retirer les lacets pour caresser sa douce partout, il n'entend pas le plop ! Et l'eau qui s'insinue dans la barque. L'eau entre de plus en plus, commençant à noyer le panier de pique-nique mais les amoureux n'y voient rien, passionnés par leur occupation, ils profitent de ne point être dérangés dans leurs effusions. Jusqu'au moment où l'eau atteint leurs pieds, remplissant de plus en plus vite la barque qui a perdu son
étanchéïté.

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Chez moi
Temary
Baisers, câlins, tendresse, un pur moment de bonheur au calme loin de tous les conflits, des soucis et des ronchons. Temary en profite à fond. Un baiser de plus, une douce caresse, une sensation de pied mouillé. Pied mouillé ?! Pas normal du tout ça.

La jeune femme qui ses lèvres pour jeter un oeil à son pied. Elle voit le panier flotter dans la barque, l'eau qui monte ....


AAAAAHHHHHHHHHHHHH ON COULE !!!

Temary ne le dira pas mais c'est la m**** ! Elle ne sait pas nager et ils sont loin de la rive. Elle se voit déjà fini mourir noyée et contient de son mieux la panique qui s'empare d'elle.

On coule ! qu'elle répète en le prenant par le col de sa chemise, faite quelque chose, viiiiiiiiiiiiiiiteeee !!

Son regard passe de son homme au trou, du trou à la rive si loin, si inaccessible pour elle...

J'veux pas mourir comme ça, sur un champs de bataille, plantée en taverne mais pas comme ça !!!
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Grayne
C'est drôle, le lac d'Angers, c'est l'endroit rêvé pour les remises en question, pour les moments difficiles ou l'on à besoin de réfléchir. Mais c'est aussi l'endroit idéal pour les moments romantiques ou plus rien d'autre n'existe que l'petre aimé dans ces furtifs moments ou tout semble possible. C'est vrai qu'il est plutôt charmant ce lac. Une jolie berge, et u'on y embrasse fébrilement son cher et tendre dans une ambiance de guimauve et de tendresse enrobée de miel ou qu'on vienne y jetter des cailloux de rage, on y trouve son compte au bord de ce lac.

Et voilà qu'elle y était Grayne. Un peu déboussolée. Elle se gratte la tête un drôle de sourire aux lèvres, et s'assoit sur un rocher qui borde l'eau.

Elle avait espéré s'en aller tellement de fois ce cette ville, de ce duché ! Elle ne les compte plus les fois ou elle en à parlé en taverne à donner envie à tout les auditeurs de lui lancer tout et n'importe quoi mais qu'elle se taise.

Et le jour était arrivé. Incroyable, trop facile. Après toutes ces tentatives ratées de partir, comme une floppée d'évasions avortées, pourtant, elle était pas en prison.
Mais elle garde la tête froide, sait on jamais, il faudrais pas trop y croire non plus. Mais quand même, voilà, un bateau prêt à partir, à l'embarquer, des tartines et un jambon pour tenir quelques jours, sa bicoque enfin vide. Si si, ça ressemblais quand même fortement à un départ.

Elle se rendit compte alors qu'elle n'avait pas dit aurevoir à grand monde. Est ce qu'elle en avait envie d'abord ? Et est ce que c'est pas ça qui lui à porté la poisse jusque là ? Qui sait...

Elle attrape un caillou et le lançe d'un geste sur et souple pour faire un ricochet.
Elle regarde alors le caillou couler dans un "flop" même pas bruyant.



Merdasse... Raté.


Elle regarde autour d'elle, ce lac qui lui semble même plus si beau que ça, et sourit alors de toute ses dents


Putain, si ça y est, c'est la bonne !


Elle s'adosse alors contre la pierre, lançant directement les cailloux dans l'eau, sans même tenter de les faires rebondir. A quoi bon de toute façon ?
Killijo_de_denere
[On va quand même terminer la promenade...]

Temary a écrit:
AAAAAHHHHHHHHHHHHH ON COULE !!!


Killi sursauta, c'était sa bonne oreille, d'une, et de deux, pas de panique, l'eau rentre, mais.... Oui, quand même, elle arrive assez vite dans la barque, leur poids aidant à ce que la barque coule rapidement. Il veut la rassurer, mais elle est en pleine panique, et l'étrangle.

Temary a écrit:
J'veux pas mourir comme ça, sur un champs de bataille, plantée en taverne mais pas comme ça !!!


Il prend tout de même le temps de la caresser doucement pour la calmer, mais rien n'y fait.

Nous allons nager jusqu'à la rive, mon ange, rien de grave.

Devant son regard désemparé, il comprend qu'elle ne sait certainement point nager. Il la prend sur son dos et tente, tant bien que mal, de regagner la rive sans trop boire la tasse. Penser à lui dire de ne point boire autant de bière, parce que mine de rien, c'est qu'elle pèse son petit poids, quand il doit la ramener à la brasse. Quand ils sont sur terre, elle lui paraît tout de même plus facile à soulever. Il réussit à rejoindre le bord du lac, dont ils sortent trempés, alors que leur barque et leur pique-nique en amoureux n'est plus qu'un lointain souvenir. Il la prend dans ses bras pour la câliner.

Je suis désolé, je crois que notre petit moment est terminé. Nous allons rentrer nous sécher, en espérant que ce ne sera qu'un mauvais souvenir.

*Plus jamais de pêche en barque*, pense-t-il, m'arrive que des pépins... Il raccompagne sa douce en tenant sa main vers son appartement où il pourra leur faire préparer un bon bain.
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Chez moi
Temary
Par un après midi ensoleillé

Rien, avec sa blessure elle ne peut rien faire et nom de Dieu que les journées sont longues !
Plus moyen d’écrire pour faire ses rapports de tribun ou de douane, ni faire de pain. Bon de toute façon de ce côté-là sans farine ni bois le problème se règle de lui-même. Temary a pêcher aujourd’hui, ça au moins elle peut le faire d’une main mais la voilà passé midi sans plus aucune activités en vue avant le coucher du soleil dans un paquet d’heure.

L’ennui grandissant Temary se dirige vers le lac, là bas elle y trouvera un coin pour penser et qui sait peut être des pêcheurs à regarder au loin. Maigre occupation mais là tout est bon pour passer le temps. Il ne fait pas froid pour la saison, malgré tout la jeune femme porte sa cape lorsqu’elle marche le long de la rive, en quête d’un coin abrité qui lui laisse tout de même voir le lac.

Quelques minutes et voilà l’endroit parfait, un tronc d’arbre couché à côté duquel elle s’adosse tout en étant face aux eaux claires qu’elle regarde. Décidément elle apprécie les lacs comme celui-ci, toujours une source de paix pour elle, un endroit de méditation ou elle arrive toujours à remettre ses pensées dans l’ordre. Fouillant dans sa besace elle écrit un parchemin, une très longue missive à son ami souffrant dont elle n’a plus de nouvelles depuis bien trop longtemps. Elle sait qu’il n’est pas mort, si c’était le cas elle aurait été mise au courant mais elle sait aussi qu’il n’est toujours pas sortit de sa maladie sinon il lui aura donné de ses nouvelles lui-même, il l’a promit et il est homme à tenir ses promesses. Temary noircit le premier côté du parchemin puis passe au second, c’est qu’elle en a beaucoup à dire à son confident, celui qui la connait si bien qu’il aurait pût l’avoir fait lui-même. Elle lui raconte comment elle tient sa parole en aidant le village ou elle habite, les postes qu’elle occupe, ses amours et les complications qu’il entraine tout comme les bons moments, même qu’elle a été sur une liste ducale. Temary comme toujours lui dit tout.

Le parchemin est décidément trop petit, elle doit en prendre un second qui lui aussi se voit recouvert de son écriture ou maintenant elle lui dit qu’il lui manque, qu’elle pense bien à lui et qu’elle espère qu’il sera bien vite sur pied, qu’elle comprend son absence mais que celle-ci lui pèse, qu’elle espère que les moines font tout ce qui est possible pour lui rendre la santé et que bien qu’elle sache qu’un jour il se verra de retour auprès de son créateur elle souhaite que celui-ci soit dans de longues années.

Voilà tout est dit ou plutôt écrit. Il lui faudra faire appel à un messager pour faire parvenir cette lettre, aucun pigeon aussi fort soit-il ne saura porter une si lourde missive. Elle sait qu’elle en trouvera un qui fera la route pour quelques pièces, Temary verra ça à son retour en ville. Pour le moment elle se contente de regarder le lac, sa missive rangée dans sa besace. Que les journées sont longues quand on a rien à faire….quand on ne peut rien faire d’autre que penser et regarder le temps s’écouler lentement. Encore heureux que l’hiver prend son temps pour faire son apparition au moins elle peut se changer les idées en sortant de chez elle ou elle tourne en rond tel un animal sauvage enfermé dans une cage.

Ses pensées passent à son homme, celui qui partage sa vie bien que ce ne soit pas si simple pour lui. Temary espère que ses filles finiront par l’accepter un jour. Elle n’est pas là pour leur voler leur père, loin d’elle cette pensée, elle veut juste le rendre heureux comme il le fait pour elle quand il ne lui prend pas un de ces coups de nerfs. La prochaine fois il est sur qu’il aura droit au coup de rouleau à pâtisserie. Cette pensée la fait sourire.

Son après midi se passe lentement, au rythme de ses pensées allant de tout à rien puis s’en vient le moment de rentrer, par les grandes rues, pas question de refaire une mauvaise rencontre. Au couché du soleil elle est de nouveau chez elle, attendant la soirée pour se rendre en taverne….

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.line.
Le temps était venu de prendre le large… S’enfuir au loin, pour recommencer sa vie, ou pas. Elle essaierait, ça c’est certain… Ce dont elle était certaine, c’est qu’elle n’avait plus rien à faire ici. Elle était venue dans un but précis… Passer du temps avec son ami, qui lui avait dit qu’il l’aiderait, avoir des réponses à certaine question, recommencer sa vie, se poser pour avoir son enfant et qui sait vivre en cette ville, près de son ami, de ses nouveaux amis… Mais rien de tout cela était arrivé.

Pour commencer, son ami était bien trop occupé, avec la mairie, la guerre, ses enfants… et sa nouvelle compagne, très charmante, gentille, soit dit en passant… Ensuite, les réponses à ses questions, il n’y en avait eu aucunes… Recommencer sa vie, elle n’y arrivait pas, bien trop accrocher à son passé… Bien trop naïve à penser que tout pourrait redevenir comme avant. Plus rien ne le sera… Elle attendait un enfant, ses amis, tous éparpillés, d’autres qui ne lui adressent plus la parole… et ses amours, n’en parlons même pas… Un homme, qu’elle aime toujours, mais qu’elle n’aura plus jamais… Vraiment tout lui montrer que plus rien ne sera comme avant…

Trop de souffrance pour cette jeune femme, trop de secrets qu’elle garde bien enfouie au fond d’elle-même… Trop de choses l’on détruite, plus jamais, elle ne sera la femme qu’elle était avant… Souriante, qui croquait la vie à pleine dent… Des hommes, qu’elle avait séduit… Plus rien de tout cela, elle ne ferait. Une chose s’est brisée…

Oui, le temps était venu de prendre le large… S’enfuir au loin. Pour tout oublier… Pour tout recommencer. Il fallait maintenant qu’elle pense à cet enfant qui naîtra d’ici quelques mois. Oui dorénavant, elle ne penserait plus à elle-même, il fallait qu’elle pense à lui d’abord. Et pour cela, il faut prendre un nouveau départ. Peut être regrettera-t-elle son choix… Mais elle estime qu’il est nécessaire de fuir.

Elle laissera des amis merveilleux… Qui ont tout fait pour qu’elle aille au mieux, elle a passé des bons moments… Mais ce n’était pas assez pour tout recommencer, pour pouvoir enfin vivre pleinement sa vie. Elle abandonne deux personnes qu’elle apprécie énormément… Fibi et Cluche… Elle devait être le témoin de ce dernier, mais n’avait pas la force d’attendre jusque la pour être présente… Pour les voir se dire enfin oui… Non, elle ne le pouvait pas. Et elle en était vraiment désolé…

Dernière journée en cette belle ville qu’est Angers… Une balade au lac, lui ferait le plus grand bien… Rester seule, un moment, avant d’aller leur dire au revoir à tous. Si elle avait la force d’aller les affronter en face… ça ce n’était pas gagné.
Toutes ces affaires étaient prête, pour le grand départ… D’abord direction la bretagne pour rendre ce fichu mandat…Et ensuite… Elle n’en savait rien.

Elle déambule dans les rues d’Angers, en direction du lac… Une fois arrivée, à l’endroit voulu, elle marche encore, lentement… Car une douleur se fait ressentir, au niveau du ventre. Puis le bébé remue… Un tronc couché, elle s’y installe doucement… Son regard perdu sur l’étendu d’eau… Elle restera là, un moment, de longues heures… Avant de repartir, vers les tavernes afin d’y revoir ses amis, ou non… En aura-t-elle vraiment la force ?

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