Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 10, 11, 12, ..., 24, 25, 26   >   >>

Au Campement de la Noblesse

Azdrine de Vissac
Tente de Riom, nu comme un vers, lance tendue

Pas moins déranger que cela, l'arvenne s'avança vers le Baron, et l'invectiva de quelles paroles qu'il ne compris pas entièrement. En effet, il se remémorait la soirée d'hier et il commençait à se souvenir peu à peu de celle ci. Et il avait perdu une chose inestimable qu'il lui faudrait absolument retrouver sous peine de se faire ce coup ci réellement sermonner.

Des Bribes de paroles restèrent dans ce qu'il lui servait actuellement de bulbe cerébrale. Femme... jouter .... enfant ... que dois je faire ...

Tout cela en tapotant de son index sur le thorax du baron, alors que le mamelon commencait à se durcir lentement suite à ce contact. Il tenta de finser le regard de la jeune femme qui semnblait balancer et pensa :


Vraiment culotté celle là ... Enfin, plutot défroquée ... j'avais bien raison de l'avoir pris pour une femme de joie... Elle me colle en plus ... Et elle cherche un duc célibataire ... Assurément ca doit la démanger quelquepart ... Bon que dit elle déja ? Je suis moins douée qu'elle ... Et si j'étais maladroite ? A mais elle me fait des propositions la ... elle a peur de rien ....

Une voix familière se fit entendre juste à coté et Azdrine se dit que vraiment, la journée était digne d'une journée de reunion au conseil ducal...
Alors qu'il allait saluer sa femme par un bonjour, dès qu'il ouvrit la bouche, un rot sortit tout droit devant le nez de la maréchale ...


Oups ... désolé, il y a des choses qui sortent sans qu'on le demande parfois ...
Martymcfly
[Quand une Plaie-aux tient le bras du Billy]

Les quelques pas qui séparaient la tente de Nalu de celles de Gondole et Cournon furent rapidement faits et le couple improbable, en tout cas à l’extérieur de leur cache de l’aile héraldique du Château de Clermont, arrivait presque. Ils croisèrent Beths qui allait s’enquérir de connaître son premier adversaire. Le Duc savait déjà contre qui elle allait jouter et il savait aussi qu’elle reviendrait en hurlant. De toute façon, qui que ce soit, elle aurait hurlé alors…

Mais la dame de Gondole se retourna, exerçant son talent, encore jusque là inégalé. Sa mélodieuse voix porta jusqu’aux oreilles, pourtant toutes proches du Duc de Billy.


Maaaaarty ?!
Pourrais tu me prêter, juste pour quelques jours, ton arme fétiche d’ex Porte Parole ?
Allez dis oui !! Je te promets d’en faire bon usage !


Haussement de sourcil. Son arme fétiche ? Ses orties !! Il avait l’habitude de s’en servir lorsqu’il était Porte Parole, le poste qu’il avait toujours rêvé d’avoir, et qu’il rêvait peut-être d’avoir encore un jour, qui sait. Il n’avait rien trouvé de mieux que de vouloir fouetter les conseillers qui ne fournissaient pas leurs bilans à l’heure.

Elle accompagna sa demande d’un sourire angélique, presque divin.


Et bien, tu as de la chance, j’en prends souvent avec moi, au cas où. J’ai même pris le soin d’en faire la culture sur une de mes terres. Quelques hectares d’orties… Il répondit à son sourire par une inclinaison de la tête. Bien fraiches et coupées du jour de départ, dans ma tente.

Elle ajouta à son oreille, presque discrètement.

Marty, va falloir faire des efforts vestimentaires pour compter fleurette à celle que tu poursuis.

Alors ça ! Sur le même ton.

Je ne fais que la poursuivre justement, c’est cela qui est le plus amusant. Mais elle est plus coriace qu’elle n’y parait, surtout quand elle sort sa rame.

Le Duc de Billy reprit le bras de celle qui ne cesserait de poursuivre.

Tu peux déposer l’objet dans ma tente ? Merciiiiiiiiiiiii Marty

Je préfèrerais que tu passes à ma tente. Je t’y montrerai ma lance.

L’avait-il entendu… Il ne le savait. Beths était partie voir la liste des joutes. Ainsi le couple pu reprendre sa marche. Le Poursuivant se demandait si son Héraut l’avait entendu… Ils se présentèrent tout sourire devant la petite assemblée. Nalu parla la première.

Comment va tout ce petit monde ? Tout le monde à ce qui faut, sinon j'irais prévenir Llyr qu'il nous prête des équipements. Notre bon Billy sera assurément trouver l'endroit, je lui soupçonne des compétences à trouver et observer avec intérêt toute chose qui pourrait l'intéresser.

Elle se mit à rire, lâchant le bras du Duc. Valait mieux pour elle.

La curiosité est une qualité en ce qui me concerne.

Il sourit en coin, haussant les épaules.

Bien bien et vous deux ?

Fort bien Baronne. Un baise main plus tard et admirant son ventre. Rassures moi, tu ne vas pas jouter au moins ?!

_________________
Feanaro56
[Tentes des Chasses]

Feanaro avait enfin terminer avec les charretiers, il pouvait enfin aller voir son épervier. Depuis des jours qu'ils sont sur les routes, il n'avait pas eu beaucoup de temps de s'entrainer pourtant il avait encore des progrès à faire, c'était un jeune épervier qu'il avait depuis la disparition de son précédent épervier qui commençait à avoir de l'age.

Il arriva à la charrette ou était la cage de son animal, il était resté assez tranquille durant le voyage. Il prépara tout d'abord son gant et mit dans sa besace des petits morceaux de viandes.
Une fois prêt, il ouvrit la porte de la grande cage, le volatil semblait effrayé mais Feanaro lui parla et l'oiseau se calme peu à peu.
Il l'installa à l'extrémité de son gant et s'avança vers les tentes, il lui enleva son chaperon, son épervier se secoua les plumes et déploya légèrement ses ailes comme pour s'étirer.

Il sortit un morceau de viande de sa besace et le donna à son épervier, il allait le faire s'envoler lorsqu'il vit Gero, un peu plus haut qui lui faisait signe de le rejoindre. Il descendit le bras légèrement et alla vers Gero.


Je crois que le campement est quasiment prêt, j'ai hate de commencer ...
*atalante
Atalante, arretez de vous pavaner et cachez moi cette gorge, planchet va arriver allez me planter cette tente à coté face au perigord, les joutes ne vont pas tarder.

Et voila, moi qui suis gentille avec elle, voila qui me rabroue une fois de plus. La prochaine fois, elle ira voir son planchet pour lui donner un siege non mais.
Elle a de la chance que j'aime bien son mari, sinon, je sais pas, mais bon, son tournoi, couic, un petit coup de dague sur la sangle de la selle et on rirait bien.


Bien duchesse, je vais de ce pas surveiller l'endroit, que personne ne le prenne. Madame, bonne journée, messire, de même, que les joutes vous soient bénéfique.

je sort rapidement de la tente, je vais guetter le nigaud avec son chariot, il devrait bien se repérer de loin ce zigue la.
Plus loin, j'apperçois l'etandart des dames blanches, c'est là bas que je devrais etre, avec elles, mais bon, ma loyauté envers Silec, puis sans moi, elle serait surement perdue la pauvre duchesse, faut dire qu'elle est pas aidée avec le Planchet.

_________________
damejustine
Il avait fallu quitter Boiscommun un petit matin. Une petite troupe composée d'une jeune femme et des trois forts gaillards s'était enfoncée dans la brume matinale des matins forts de l'automne orléanais. On ne voyait pas plus loin que dix mètres devant soi et la charrette qui transportait le matériel de Rhân faisait un bruit du tonnerre, faisant s'envoler tous les oiseaux sur son passage ... sinistre.
Justine, bien assise sur sa monture, avait déjà les doigts crispés sur le pommeau de son épée, en vieille sergent qu'elle était. Les routes n'étaient jamais sur dans un temps pareil et ce charriot plus bruyant que Rhân dans ses grands moments de "modestie" faisait repérer un convois bien chargé à deux kilomètres à la ronde. Les quatre serviteur du Baron de Boiscommun, deux sur sa charrette et deux à cheval, étaient tout simplement tendus comme les cordes d'un luth.
Après une heure, le soleil réussit enfin à réchauffer l'atmosphère et à faire disparaître ce satané brouillard ! Par Aristote, c'était là un point positif pour cette matinée ! Le convoi pu avancer plus rapidement et la jeune écuyère pu même, à son plus grand plaisir, admirer le paysage environnant.
Le soleil de midi réchauffa définitivement l'atmosphère et la blésoise pu se débarrasser de son lourd manteau. L'heure de la pause de rigueur vint également. Ils s'arrêtèrent, un peu en décalé de la route, dans une belle clairière. Un morceau de pain, une tranche de porc salé, un fruit et quelques gouttes d'eau, le tour était joué. Ses compagnons ayant exigé un mini repos d'une heure pour se remettre de la marche de la matinée et l'écuyère n'ayant su leur refuser, elle se promenait maintenant dans les sous-bois, non loin de la clairière. Un moment de paix auquel elle goûta avec grand plaisir, attendant de plus en plus impatiemment les journées où elle serait entièrement libre, où elle pourrait jouir enfin d'un repos bien mérité. Elle soupira et murmura pour elle-même
quand je ne serai plus chambellan ...
Lorsqu'elle revint à la clairière, les trois orléanais étaient déjà prêts à repartir et la petite troupe se remit vite en marche.

Cette homme là-bas, assis sur une pierre, le regard perdu dans le vide. Et pas que le regard apparemment ! Le jeune homme semblait totalement ailleurs, regardant le chemin, le menton dans la paume. Tellement ailleurs qu'il n'entendit pas le vacarme que faisait le charriot. Justine mit pied à terre non loin de lui, se glissa discrètement auprès d'un arbre quasiment sur la route et détacha la monture qui s'y trouvait attachée. Tenant l'animal par la bride, elle s'approcha à pas feutrés du rêveur et posa une main amicale sur son épaule.

Dis donc Rhân, où est passé le soldat attentif à tout ? Des gens moins bien intentionnés auraient pu te prendre ta monture que voici et que je ne soigne pas depuis des mois pour la voir s'envoler au gré de tes rêveries.

Elle sourit doucement. C'était fou à quel point l'amour pouvait changer un homme ! Rhân était tombé (encore une fois ^^) dans les filets d'une femme et semblait ne plus penser qu'à elle. Il regarda son écuyère et sembla doucement revenir de très loin. Alors, il lui sourit et se mit en selle, lui répondant quelque chose de plus ou moins agréable selon les avis et selon si on connait Rhân ou pas.

Quelques temps plus tard, le Lavardin était en vue et ils n'usent plus beaucoup de chemin à faire pour arriver au campement, la destination finale. Tente et autres chipotages du genre furent vite montés et, avant de pouvoir s'occuper des chevaux comme c'était son rôle, l'écuyère du d'abord se faire entraîner par le poignet par son maître qui allait discuter avec ses anciennes maîtresses. Il la présenta aux deux dames suscitées mais n'eut même pas la finesse d'esprit de les lui présenter. Heureusement, elle eut reconnu MarieAlice en un coup d'oeil et, lorsqu'il entendit un page venir chuchoter quelques mots à la "Dame d'Orval", la blésoise n'eut aucun mal à remettre le nom de "Apolonie" sur cette dame. Bien ... maintenant, il fallait répondre à Rhân et à ses bêtises qu'il avait la capacité de débiter trois fois plus vite que les autres.


Bien le bonjour Mesdames ! Dame de Montperthuis ... oui. Mais j'ai encore souvent du mal à me retourner à cette appellation ... Justine d'Alesme, là, je me reconnais. elle sourit puis, lorsque les deux femmes reparlèrent ensemble, elle se pencha à l'oreille de son suzerain pour lui murmurer Tu crois que tu vaux mieux que Yuan ? Pfff ... quand je dis que tu en dis bien des bêtises ! Et puis moi môsieu, je ne rêvasse pas tout le temps ! elle se retint par je-ne-sais-quelle-artifice de lui tirer la langue en accompagnant cela d'un petit "na" et se contenta juste d'afficher un petit sourire légèrement arrogant.
MarieAlice
[Ah ben... Manquait plus que lui.]

Si Apolonie croyait qu'elle échapperait au pomponnage de rigueur, elle se faisait de grandes illusions. Marie pouvait se montrer fort convaincante lorsqu'elle le souhaitait et pomponnage il y aurait donc.

Et puis elle était ici pour s'amuser, comptait bien le faire en bonne compagnie, quitte à forcer un peu la main à la jeune brune à ses côtés, celle-ci s'amuserait de même.

Certes il y avait le plaisir de faire mordre la poussière à l'adversaire du moment, plaisir parfois sublimé par la personne à terre. Mais il y aurait cette fois amusement à venir au banquet et au bal et voir une fois de plus les têtes se tourner et imaginer les langues se délier au vu... Elle en riait d'avance.

Avant d'avoir d'ailleurs pu argumenter, une autre voix connue lui fit lever les yeux vers un cavalier à l'air enjoué. Ah.... Lui aussi était là. Il avait l'air d'aller bien autant qu'elle puisse en juger au premier coup d'oeil.

Salut de la tête à la dame de Montperthuis, les yeux plissés pour fuir la clarté qui ne permettait de voir qu'une silhouette. Difficile dès lors de savoir si la dame était connue ou pas. Regard qui se reportait sur l'homme qu'elle connaissait fort bien par contre.


Bonjour Baron. Comment allez-vous? Bien apparemment au vu du sourire affiché. Cela fait longtemps que je ne vous ai croisé ni reçu de nouvelle. Quelles sont les dernières en cours? A part les festivités qui vont se dérouler ici même.

Le ton, de badin avec Apolonie, s'était soudain fait plus froid, le masque de cérémonie était à sa place, Marie avait cédé la place à la Vicomtesse. Une lueur verte, infime, aussi vite disparue qu'apparue, dans le regard de la jeune femme.

Sans doute une façon de faire remarquer de façon très claire à Rhân, que se présenter ainsi, sourire aux lèvres, après tant de temps sans un mot, ne trouvait pas grâce à ses yeux.

Réponse d'Apolonie, froncement de nez.


Tu as de la chance que mon époux ne soit point ici, sinon je crois que je lui aurais demandé de t'examiner, juste pour le plaisir.

_________________
Naluria
[Riant parmis les arvennes]

Naluria ne cessait de rire lorsque Beths semblait ravie de jouter contre elle, si encore elles étaient en lice toute deux, puis elle embarqua Marty avant de laisser le couple.

Marty retrouva le bras de la douce héraut avant de rejoindre le petit groupe dont elle avait déjà pris la parole.

Naluria sourit au "vous-deux" de Kory alors qu'elle s'était échappée en riant et avait rejoint Kory. Marty ne pouvait pas s'attaquer à elle autour d'une femme enceinte. Qui a dit que cétait petit ?


Eh bien je dirais que ca va pas trop mal, j'embête mon poursuivant c'est très intéressant et passionnant. Je me divertis bien.

Elle fit une pause pour écouter Marty puis regardant le ventre de Kory elle confirma les dire de Marty.

Oh oui, tu ne vas point jouter j'espère. Je veux que tu nous fasse un beau bébé qui fera plein de bêtise en chambre des nobles avec Elea et Matthis.

Naluria sourit.
Sibella de Vissac
[Tente d'Usson et de Riom Une Sib morte de rire]

la Baronne d'Usson et de Riom qui venait encourager la jeune Dame de Gondole à Venise pour les prochaines joutes, éclata de rire, voyant son époux complètement dans un autre monde, ne se rendant pas compte de sa tenue plus ou moins dure, plutôt dure même devant une jeune femme qui n'arrêtait pas de faire ses vocalises devant lui. Etait-ce un stratagème de Llyr pour réveiller quelques sens réticents, mais en tous les cas, c'était convainquant.
Tout en riant, Sib entra sous la tente et attrapa rapidement une couverture qu'elle jeta à son époux afin de se couvrir et abriter sa lance que tout le monde ne saurait voir. Il y a des chasses gardées et cela en fait partie. Nanméo !


Elle regarda Beths, toujours en riant, ne pouvant plus s'arrêter, se tenant le ventre en même temps tellement le rire était plus fort que tout

Alors ma chère concurrente qu'avez-vous après le Baron, vous me semblez fort en colère !


Sib essaya de redevenr sérieuse, mais rien n'y faisait, et tout en mettant sa main devant sa bouche, elle tenta de retenir son fou rire

Ecoute Beths, arrête de me faire rire ainsi, sinon ce sera pire qu'un tournoi de joutes et je risque d'accoucher là tout de suite et c'est trop tôt


_________________
*atalante
Pas de Planchet en vue, bon, je vais pas trop atttendre, sinon, on va se faire piquer la place.
Je vais vers les chevaux de notre groupe, l'homme de la maisonnée de Saint Nectaire s'en occupe en attendant la suite des événements.


Bon, je vais reserver la place pour la tente, il est ou l'étandart de la dame? Sur la bourique de charge, bien, je m'en occupe.

Je vais vers la mule, la pauvre elle est chargée de coffre et de sacs, c'est bien avec une femme que je voyage.
Alors, l'étandart, ça doit etre le morceau de bois que voila, ha, c'est que un morceau, bin oui, sinon, ça serait trop long, ou est l'autre, enroulé dans cette couverture, voila.

Je monte tout ceci, heureusement que je ne suis pas trop nouille, voila, ça ressemble a quelque chose enfin.
Allez, je vais sur l'endroit choisit par la Duchesse, et en plein milieu, ou sera la tente, je plante ses couleurs.


_________________
Aélis Amandine
Foutus campements! Comment pouvait-on apprécier d'être logé ainsi? Et puis comment diantre pouvait-on se retrouver dans ce bordel ambiant? Réunion de nobles? Tu parles! Tentes poussées comme des champignons, hommes et femmes qui s'interpellaient à tout bout de champ, gardes et soldats occupés _ comme toujours _ à reluquer la gueuse en vidant des litrons de vinasse... On se serait cru à la foire de Provins oui !

Pestant copieusement et cherchant à éviter les plus gluantes des flaques, elle se mit en quête du campement du duc de Berry. Plus facile à dire qu'à faire, de le ramener, cet oiseau-là. Alors, Berry, berry... ah ! Tiens, ca devait être par là. Encore heureux qu'au milieu du tas d'inepties qu'Eudeline le Dragon avait voulu lui fourrer dans le crâne, elle avait retenu les descriptions héraldiques des provinces du royaume! Ca au moins, ça servait!

Identifier le campement c'était bien. Repérer la tente du duc, ca serait encore mieux. Bon, logiquement, ca devait être la plus grande. Et celle un peu à l'écart des autres. Soit. Mais la bande de ruffians qui gravitaient dans les environs n'allait sans doute pas la laisser accéder ainsi à la tente de leur régnant, juste pour ses beaux yeux. Fallait trouver un guide.

S'arrêtant à l'entrée du camp, elle balaya les environs du regard. Et avisa un petit nobliau _ du genre imbu de lui-même, ceux qu'elle détestait _ planté devant une tente assez vaste pour supposer que son occupant n'était pas le dernier des larbins. Et comme il avait à peu près son âge, il serait peut être un peu moins désagréables que ses semblables plus âgés. De toute façon, il fallait bien qu'elle se décide. Et au pire des cas, mentionner négligemment le nom du prince d'Etampes rabattrait le caquet du godelureau.

Elle s'approcha donc du jeune homme et, avec tout de même un reste de bonne éducation, s'inclina gracieusement devant lui, s'arracha un sourire et demanda de sa plus douce voix (effort notoire...)


Le bonjour messire... Pardonnez-moi de vous importuner... Auriez-vous la bonté de m'indiquer la tente du duc de Berry? J'ai un message à lui délivrer.
Cristòl
[Campement des Hospitaliers]

La conversation s'engagea naturellement avec la baronne d'Usson, qui avait toujours eu beaucoup de fraîcheur et de joie dans sa manière de parler, mais que le mariage semblait avoir épanouie à d'autres égards ; un tant soit peu de majesté, peut-être ? Après tant de temps passé en d'austères retraites sans voir beaucoup de monde de sa connaissance, Cristòl montrait d'autant plus son bonheur à la voir :

-« Dòna Sibella, chère amie, votre bon souvenir s'impose aussi à moi, et le Très Haut a dû vouloir que nous nous retrouvions. Je suis en effet toujours chez les Hospitaliers, mais pour le Languedoc, depuis le début de la guerre en Bretagne, je n'y ai pas remis les pieds, quoique j'eusse mille occasions, depuis la paix, d'y retourner. Mais je crois qu'après ces festivités, vraiment, j'irai, car cela me manque trop. »

Et maintenant que ce projet était arrêté, il avait moins de mélancolie à parler de cette terre maternelle qui avait bercé son enfance, et qu'il avait quitté pour la première fois si longtemps.

-« Il est certain que nous nous reverrons, Sibella, et j'y aurai bien du plaisir ! J'ai vu votre blason en lice... Prenez bien soin de vous, madame. Qu'Aristote vous garde ! »

_________________
zya
Zya s'en vint donc sur les chemins façonnés par la multitude de pas qui foulaient le sol ducal. Le campement des Soeurs non loin.
Elle irait leur rendre visite un peu plus tard. Au loin, une silhouette... Méli? Elle? Ici? Cela faisait si longtemps... D'ailleurs, les écuries de la commanderie s'en ressentaient.
Mais c'est une ombre qui se faufile, ne cherchant le contact... Peut être plus tard... Peut être... si elles se croisent.

Et de continuer son chemin. Pas de trace d'une Duchesse normande aux alentours. Avant, elle n'avait pas à chercher, elles convergeaient toujours vers la même tente.
Et quoiqu'on en dise, ce départ laissait un vide pour l'écuyère. Et d'autant plus qu'il avait été doublé.

Et c'est tête un peu plus basse qu'à l'habitude qu'elle franchit le campement. C'était un soucis de plus... Une nouvelle "rupture". Et elle les cumulait, ces derniers temps.
Roubaix, pour ça, lui avait fait du bien. Elle s'était ressourcée, en quelque sorte. Et pour parfaire le tout, la prochaine étape serait certainement Torcy, avant de rentrer à Meymac... l'avantage des terres éloignées... Le besoin de voir autre chose. Le besoin de faire le tri.

Et comme à toute fin, le commencement d'autre chose, qu'elle marquait ici, par cette première. Pourtant, elle n'avait su le partager avec son époux. Juste un mot laissé à Meymac, pour son retour, s'il rentrait avant la fin des joutes. Mais elle en doutait... ou tout au moins, il ne verrait pas sa participation, qu'elle présageait comme de courte durée. Mais l'espoir était toujours permis, malgré les doutes. Peut être qu'il apparaitrait.

En tout cas, toute à ses pensées, elle ne vit pas la personne qu'elle percuta de plein fouet... juste un éclair marron et la sensation d'un dos rencontré.
Beths
[Couiiiiiii retour en arrière, entre le campement et la lice]


Le sourire aux lèvres, Beths se dirigeait vers la lice, en se frottant les mains. Le Duc de Billy allait lui prêter des orties. Paaaaaaarfait. Elle en connaissait un qui allait en tâter.
Elle avait par contre rien compris à ses histoires de rames coriaces et poursuivies, comment une rame peut poursuivre? Enfin suivre ? Enfin ramer quoi ? Mais Marty semblait s'amuser et c'était bien la le principal
Elle était partie en entendant qu'il parlait de lance ... lui montrer sa lance ... il était gentil Marty quand même, il s'était douté qu'elle n'avait pas encore acquis tout le matériel nécessaire aux joutes, et voulait lui prêter une lance. Elle irait lui dire plus tard que Kory lui prêtait tout.

Et c'est ainsi qu'elle arriva sur le bord de la lice




[Devant une tente, rouge Gondole, blop blop blop, la Gondole se noie]


La rage avait prit le pas sur tout le reste lorsqu'elle avait commencer à exprimer sa colère contre cet homme. Elle avait foncé sur lui, l'avait fait reculer d'un pas, tapoté son index, et hurlé.
Et ... la même rage l'aveuglait apparemment.

Une douce voix la fit se retourner. Sibella ?!

SIBELLA ?!!!

Mais que faisait elle ici ?

Diantre, elle avait encore du parler plus fort qu'elle ne l'avait pensé.

Mais que ... que disait - elle ??? Qu'elle lui souhait bonne chance pour sa joute ?

Elle reposa son regard chargé de reproches vers Azdrine et pris conscience .... qu'il était nu comme l'enfant qui vient de naître



Mais ????


La couleur de son visage commença à osciller, blanc, rouge, blanc, rouge, rouge ? Blanc ? Quel couleur aurait la préférence ?


Mais tu es nu!!!!!!!!!!!!!


C'était un cri strident qui s'était échappé de sa bouche.
Certaines Dames auraient émis le même sons en voyant un insecte.

Le rouge finalement prit le dessus. Un rouge pivoine, les oreilles lui chauffaient même.

Elle lui tourna aussitôt le dos horriblement mal à l'aise alors que Sibella revenait de la tente où elle était entrée un instant. Elle ferait payer cela à Az un jour ...

Elle eut ensuite le souffle coupé



Ecoute Beths, arrête de me faire rire ainsi, sinon ce sera pire qu'un tournoi de joutes et je risque d'accoucher là tout de suite et c'est trop tôt


Avec lenteur, avec horreur, les yeux écarquillées, elle se tourna vers elle.


Mais Sibella ... ton bébé ? Mais ... joutes ... pas prudent ...


Elle était éberluée, désemparée, perdue ... elle regarda ce couple étrange alternativement. Az, saoul, vétu d'une couverture et qui laissa sa femme enceinte jouter, Sibella, gaie, heureuse, enceinte et voulant jouter ...

Aussi fous l'un que l'autre

Elle secoua tristement la tete et repartie la mine basse vers sa propre tente tout en lançant un



'ne chance



[Tente Gondolée]


Elle passa devant d'autres jouteurs, es écuyers aussi, mais elle fonça tête baissée dans sa tente où elle s'assit à même le sol en tailleur.

Elle ne savait que faire, elle ne pouvait même plus hurler, elle était tout bonnement ... sur les abattis.

Devait elle jouter ? ou se flageller elle meme aux orties ?

Tiens ortie ... elle regarda dans sa tente ... point d'ortie. Elle leva les épaules et chercha une réponse à sa première question sur la toile de la tente ...
Chloé de Chesnais


[Campement des Dames Blanches]


Une chevauchée bien plus longue qu'elle n'aurait cru. Entourée d'autres dames Blanches. Voilà qu'elle allait arrivée fatiguée au campement, alors que pour une fois... elle avait décidé de jouter... Se n'était surement pas la meilleure des idées. Un mariage dans quelques jours, elle devrait éviter de revenir avec des blessures... d'autant plus que cette fois... s'était elle la mariée... Enfin... Le choix avait été fait, et elle ne reviendra pas sur sa décision.

Arrivée donc dans la Forteresse de Lavadin. Où des valets semblaient indiquer la route pour arriver aux campements... Pas dur de se retrouver... Direction une tente, ou plutôt leur tente... Chloé avait fait la demande d'avoir une écuyère durant les joutes. S'était sa filleule qui s'était désigné volontaire. Et la jeune marraine serait toujours surprise par sa filleule, sœur mais surtout amie. Malgré son accident, elle faisait tout pour vivre comme les autres... Et a sa place... Bénédicte.. Aurait baissé les bras, et se serait enfermée chez elle à double tour.

Peur de tout, peur de rien... peur de se retrouver dans l'obscurité un jour... sans avoir rien demandé... On ne sait jamais ce que la vie nous réserve, et celle-ci nous empêche bien souvent de réaliser nos plus grands projets.

Arrivée enfin à l'endroit qu'elles appelleraient... Le Campement des Dames Blanches. La scribe posa pied à terre. Regardant autour d'elle, ses mains se rejoignirent pour finir par s'étirer et tirer le dos de la demoiselle qui semblait tout engourdie. Alors qu'elle allait parler... Un énorme cri se fit entendre dans le campement voisin...

Des prunelles vertes qui s'écarquillent.


M'enfin... Ils ne vont pas faire plus de bruit que nous eux. Noméo !

_________________
Jehan de Proisy
Jehan était tout heureux de retrouver des gens de l'Ordre et il se présenta à sa sœur...

Ma sœur je suis Jehan de Proisy dit Petitjehan bléiculteur et charpentier, et j'ai l'honneur de servir d'écuyer à notre frère Cristòl de Siarr...je suis enchanté de vous revoir ici. Nous nous sommes croisés à la Commanderie.

Jehan s'inclina en souriant .

Il allait s'affairer lorsqu'il vit venir son frère Hook d'Aberdeen qui le salua rapidement et baisa la main de la jeune sœur. Jehan sourit de cette bévue ayant appris dans sa jeunesse, au château du Seigneur de Chinon, qu'on ne baise jamais la main d'une jeune fille en plein air...

Il songeait que le Trés Haut devait veiller sur lui finalement car s'il n'avait été écarté par le destin de sa vie d'alors il n'aurait jamais pu découvrir les joies de l'humilité d'un paysan dont le labourage et les semailles sont un acte d''amour à sa terre pour la féconder et voir germer son blé...
Certes c'est au cours d'une tragique nuit qu'il avait ainsi perdu non seulement ses parents mais aussi leur protecteur et toute la famille de ce denier.
Jehan chassa bien vite ces sombres pensées ne voulant pas s'appesantir sur son sort.

Il vit bien que le chevalier d'Aberdeen évitait soigneusement Cristòl de Siarr et ne le saluait pas.

Jehan ne s'en inquiéta pas outre mesure les hommes ayant parfois des rancœurs tenaces et ayant quelque mal a pardonner.
Il aida le Chevalier de l'Ordre et sa sœur à monter la tente de toile bleue et sourit en pensant qu'elle avait du connaitre des jours meilleurs. Cela ne l'étonna pas de la part de son propriétaire car la tente était vieille certes, fanée au possible mais dans un état de conservation qui montrait qu'on en prenait grand soin.
A eux trois la tâche fut aisée et Jehan remarque que Cristòl de Siarr avait un ameublement des plus sommaire pour ne pas dire absent...Il sourit..puis entendit ce dernier congédier poliment la jeune sœur qui devait servir un autre frère Hospitalier avant de venir échanger quelques mots avec lui.
Puis une noble Dame se présenta ce qui semblait amener un peu de joie à son parrain...

Discrètement Jehan s'éclipsa et à force de recherche dénicha de la paille fraiche pour faire une couche à son chevalier et une botte de paille pour lui qu'il disposa devant la tente. Il rangea les équipements du frère Cristòl de manière à ne pas avoir à chercher au moment de l'équiper pour la joute.

Ensuite il prit leurs montures et alla les installer non loin de leur tente dans un petit herbage qu'il avait repéré en arrivant et dont il savait Tempête très friand. Cela aussi il le devait à sa condition de paysan, reconnaitre l'herbe qui préserverait les destriers des coliques pouvant anéantir les pauvres bêtes en quelques heures. Il plaça également de l'eau claire près des bêtes pour qu'elles puissent se désaltérer.

Ensuite il revint tranquillement en flânant vers la tente, ramenant un peu de bois mort...
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 10, 11, 12, ..., 24, 25, 26   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)