Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 12, 13, 14, ..., 24, 25, 26   >   >>

Au Campement de la Noblesse

Korydwen
Joute ou pas joute pour Kory ? Bein pas joute l'on a dit qu'elle était sage

Korydwen regardait la scène entre Naluria et Marty en souriant, elle avait envie de rire, mais bon, mieux valait se retenir, que de bons moments en perspective qui lui ferait oublier bien vite sa mauvaise humeur et les idioties du BA.

Elle manquait de s'étouffer en entendant la question de Marty, à croire que le fait qu'elle ne soit pas raisonnable soit arrivé aux oreilles de tout le monde. Elle laissa Marty prendre sa main pour lui faire son légendaire baise main.


Fort bien Baronne. Rassures moi, tu ne vas pas jouter au moins ?!

Puis le voyant regarder son ventre, très volumineux, elle lui répondit.

Je te rassure je ne jouterai pas... Je suis devenue raisonnable... Enfin pas trop quand même.

Elle lança un léger clin d'oeil à son époux. Puis un étrange homme arriva, un pouilleux parmi les nobles, mais pas n'importe quel pouilleux ! Modsognir un grand ami.

Bonjour m'ssire l'escuyer ! J'espère que tu prendras ta tâche à coeur !

Elle les regarda tous, elle était si heureuse de les voir, une grande réunion de nobles Auvergnats on entendant presque pas les autres... Faut dire il donnait de la voix...
Rhân
Son arrivée avait été diversement accueillie si on laissait de côté le débit d'âneries débité à la seconde par sa vassale qui était loin d'avoir la langue dans sa poche quand il s'agissait de sortir des impertinences plus grandes qu'elle-même. Apolonie toujours égale à elle-même vis-à-vis de lui l'avait accueilli avec joie et cette vivacité enfantine qui le faisait sourire et l'émouvait à chaque fois.

Tu penses que je te fuis? Allons donc... c'est bien toi qui coures toujours dans la direction inverse à la mienne pourtant. Et là pour une fois je suis venu là où tu es pour le plaisir de te revoir un peu.

Regard et sourire qui se tourne vers la Limousine, beaucoup plus froide que l'auvergnate. Oui il sait bien qu'il l'a un peu délaissée ces derniers temps...mais tant de choses à faire partout. Il espérait qu'elle ne lui en tiendrait pas trop rigueur, apparemment c'était raté puisqu'un grand sourire ne la déridait pas et au contraire la glaçait un peu plus. Il garda quand même un grand sourire dans l'espoir de fendre la froideur de la vicomtesse d'Arnac-Pompadour

Je vais bien en effet. Cela fait bien longtemps.. très longtemps... Marie... Mais rien de nouveau, rien ne change, tout évolue doucement, petit à petit. Je t'expliquerais tout ceci plus tranquillement si tu le veux bien.


Ce n'était pas le moment ni l'endroit pour lui parler et toutes ses tentatives publiques pour faire tomber son masque d'indifférence ne pouvaient se finir qu'en échec, il ne le savait que trop bien. Que faire alors? Tenter de la voir plus tard, en tête à tête, en privé.. mais en attendant.. juste s'éclipser doucement pour la laisser ruminer seule sa colère sans lui donner de motif pour la raviver encore plus alors qu'il n'était pas en moyen de l'éteindre. Il garda toutefois son air le plus charmant pour la saluer le plus poliment possible avec un grand sourire pour essayer de la défroisser ne serait-ce qu'un peu.


Je repasserais te saluer et discuter quelque peu.


Puis il se retourna vers Apolonie avec un petit sourire d'excuse de la quitter si vite, avant d'ajouter quelques mots pour se soucier de sa santé. Elles avaient parlé médicastre et il avait perçu son geste de compression sur une blessure invisible et il s'inquiétait un peu de sa santé, surtout qu'elle s'était inscrite aux joutes qui pouvaient être dangereuse pour des blessés. Il ne la savait pas de surcroit particulièrement prudente.

Que t'est-il arrivé? Tu es sûre que cela va aller?

_________________
Trokinas
Trokinas finit son verre, et salua le Duc qui s'en allait.

Merci de votre visite, Vostre Grace, je vous remercie pour ce vin si onctueux. Je me vois dans l'obligation de refuser votre propositon de faire les tour des tentes, car j'ai encore une affaire à régler, ici. Mais si vous le permettez, je me ferai un plaisir de vous rejoindre par la suite.

Après la réponse du Duc, Trokinas se tourna vers la Baron de Saint Angel.

Excusez moi, Bess, je me vois contraint d'insister, car je n'ai pas eu de réponses à ma question. Puis-je compter sur vous tant sur le plan logistique que sur le plan formation initiale?
chlodwig_von_frayner
Il évacua son trop plein de stress sur les serviteurs. Il n’y avait rien de plus jouissif à ses yeux que de passer sa mauvaise humeur sur ses inférieurs, surtout quand ceux-ci étaient vraiment des abrutis, comme les soldats du duc de Berry par exemple. Mais les soldats en question étaient plus occupés à boire la piquette que le duc avare avait bien voulut leur fournir et n’étaient pas en mesure d’être enguirlandés, à moins d’y passer une bonne heure, le temps de trouver une punition sadique et originale à chacun des gardes, en veillant bien sur à en garder un avec une punition nettement plus légère que les autres afin que ses camarades lui fassent regretter son manque de solidarité. En attendant, les tentes se montaient, et bientôt flotta l’étendard des Saint Nectaire.

Il jeta un nouveau regard à l’angesque bannière qui flottait un peu plus loin au grés des vents. Un léger sourire fendit la bouge du seigneur aux aigles de sable. Aller la voir… oui sans doutes mais… en supposant qu’elle était bien là, chose hautement improbable quand on savait à quel point elle ne tenait pas en place. Il avisa un serviteur fidèle, un des seuls à ne pas être une sorte de crétin débauchés (les autres qui n’étaient pas des crétins débauchés étaient soit des crétins soit des débauchés, vous pouvez donc juger de la qualité du personnel du seigneur de Belzaize, et encore nous n’avons pas parlé du personnel de son château), de lui apporter un mot disant qu’il avait hate de la rencontrer, et surtout qu’il tenait à sa disposition des servantes pour lui faire apprêter un bain pour la délasser des contraintes de la joute.

Il allait retourner à nouveau dans la tente quand une voix presque douce (si si, presque) se fit entendre. Il se retourna et vit une jeune fille d’à peu près son âge, plutôt mignonne qui lui parlait en plus. Voulait voir le Duc de Berry ? Nan mais elle manquait pas d’air elle. Elle avait beau être bien habillé, on se présentait avant toute chose. Donc si elle ne se présentait pas, c’est qu’elle n’était rien. Un message à délivrer… l’excuse bidon maintes et maintes fois redites. De fort mauvaise humeur, il lui répliqua un peu vertement.


Est-ce que j’ai une tête à être bon ? Là bas y a la tente des servantes, et la grande là bas c’est celle des catins. Choisis celle où tu veux t’engager et tu finiras bien par le rencontrer ton duc.
Aélis Amandine
La blondinette vit rouge. Elle n'avait une haute opinion ni des simagrées qu'on avait voulu lui inculquer sous le nom de "bonnes manières", ni des abrutis dégénérés à qui ces foutaises étaient censées s'adresser. Pour le coup au moins, la démonstration était éclatante: les chichis ne servaient à rien et celui à qui elle s'était adressé n'était qu'un butor mal dégrossi.

Furieuse, elle le détailla des pieds à la tête avec impudence avant de lui répondre avec une révérence si exagérée qu'elle en devenait ouvertement insolente.


Oh mais messire se trompe... Il a tout à fait une tête à être bon... Bon à giffler...

Quand aux tentes désignées, merci de l'intention mais je suis trop bien née pour être servante et bien trop coûteuse pour être catin.

Maintenant jolie buse mène-moi ton duc ou je te prédis sous peu une rencontre violente avec la masse d'armes du prince d'Etampes.
Bess Saincte Merveille
[La tente apparemment calmée]

Ce qu'il y a de bien quand un Duc, qui plus est votre hôte, vient faire visite en pleine esclandre, c'est que ça calme les esprits. Bess contrite que tant de bruits ayant attiré l'attention du Duc de Lavardin, se fussent passés dans sa tente à elle, n'osait plus ouvrir la bouche, sourire légèrement crispé à Lyrr, prendre le verre, le vider cul sec et tant pis pour les bonnes manières.

Je vous en prie vostre Gra...heu... comme vous voyez.. heu j'ai encore à discuter avec heu... 'fin ch'crois que ça va mieux, on va boire ... et heu... jouter valà.

Tendre le verre vide, se le faire remplir et le vider tout aussi vite à nouveau, c'est qu'une limousine dans tous ses états ça oublie tout de suite le protocole et là elle en avait bien besoin la Bess.. d'un verre j'veux dire.

_________________
chlodwig_von_frayner
Eh mais c’est qu’elle s’accrochait la blondasse, après le duc du Berry, le Prince d’Etampes, et pourquoi pas l’empereur fantôme aussi pendant qu’on y était ? Et pis en plus hein, elle s’y prenait pas de la bonne manière, elle l’insultait à moitié. Pfff c’était d’un embêtement inimaginable ces gens là, à ce croire tout permis sous prétexte qu’ils étaient la fille de quelques seigneur mal dégrossis tous juste sortis de leur cambrousse. Pourquoi toujours s’inventer des connaissances illustres ? Ca marchait jusqu’au jour où on triait quelque un d’insensible à ce genre d’argument, ou de particulièrement con, comme lui. Il lui jeta un regard méprisant.

Oh attention, mademoiselle est de Haute Naissance ! Et mademoiselle se veut de grands airs ! Et bien si elle ne se calme pas un peu elle va se faire éjecter à grands coup de pieds dans le cul. Si toi tu connais le prince d’Etampes, moi je suis l’écuyer du duc de Berry !

Mince il s’en mordit la lèvre… Pour le coup c’était vrai qu’il en était l’écuyer, il l’avait presque oublié… Hum bon trop tard pour changer. Il se contenta de la toiser comme il pouvait, pas facile avec une telle furie. Elle aurait besoin d’une bonne fessée qui lui apprendrait les bonnes manières celle là. Et puis… si elle avait réellement eu des chances d’accéder au duc, elle aurait dit son nom de suite…
Chloé de Chesnais


[Là où se trouve un attroupement de dames


La grande tente installée par les aspirantes... aussi rapide que l'éclair, on aurait pu croire qu'elles faisaient ça tous les jours... Chloé qui avait le souvenir de quelques années en arrière... quand s'était-elle qui était de "corvée". Misère cette tente comme elle avait pu la détester. Trop grande... Trop verte... trop dur ... trop longue... trop à l'envers... trop sur le campement voisin... trop au milieu... trop tout !

Bien contente dans avoir finit avec cela. Vous me direz, qui apprécie de faire les corvées ? A part peut-être... non personne... impossible... inhumain...

Azzera juste en face d'elle, dans la tente. Aucune raison spécial, mais aller savoir pourquoi, des fois, il y a des gens qu'on aime bien, et qui nous demande plus d'attention que d'autre. Peut-être son jeune âge ? Ou bien ... Non vraiment allez savoir pourquoi. Mais Chloé aimait beaucoup discuter avec elle, ses idées, ses impressions. Peut-être pas grand chose vu de l'extérieur. Si ce n’est pas étrange la vie ?

Mais pas le moment de rêvasser. Chloé se dirigea vers monture, pour y retirer une lourde besace, et finir par la poser à l'intérieur de la tente. Ben quoi ? Toute bonne guérisseuse ne part jamais sans son équipement non ? Noméo ! Quand elle se retourna, pour voir où se trouvait son écuyère... Pas de Mysou... M'enfin où se trouve t-elle encore ?


Drizz le fol ? Mysou ? elle se déplace, intérieur... extérieur de la tente...

Mysouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ? petit toutouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ? Mysouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ?

Ah ben voilà, s'était le moment que son écuyère se perde dans des terres qu’on n’avait pas encore prit le temps de visiter. Sourcils froncés. Inquiète... Où pouvait-elle bien se trouver. A peine arrivée, elle était déjà partie faire une balade. M'enfin... on n’est pas ici pour ça.

_________________
Enorig d'Azayes
Tente de "Chlo"

jariane a écrit:

Enorig comment vas tu ? je suis certaine que ton fils est heureux de nous voir icelieu.[/b]


Elle était un peu étourdie. Trop de monde d'un seul coup, trop de bruit, de cris et pourtant il fallait bien qu'elle sorte un peu. Mais la convalescence serait longue sûrement. Faiblesse, regard vers Jarianne et jambes qui commencent à flancher dur là. Mais la Duchesse se reprend. Pas question de se retrouver par terre. Elle voit un fauteuil et le plus dignement possible s'assoit dessus.

Excuse moi Jarianne mais le voyage a été un peu long vois-tu. Heureux Chlo? De m'avoir dans ses pattes? Je ne sais pas( rire discret), une mère comme moi n'est pas un cadeau je pense.

Regarde Atalante et son décolleté et regard en coin sur son Chlo qui se déchaîne sur une jeune fille.

Moui je vois que rien ne change en ce bas monde.....
Atalante pourrait-elle monter ma tente. j'aimerai la mettre à côté de ce butor qui a essayé de tuer mon frère. Ainsi il sera bien entouré. Il faut que je te parle à son propos d'ailleurs lis ça on viens de me le donner avant mon arrivée ici. Tu comprendras le pourquoi de mon épée:

Tend un parchemin à Jarianne.

Citation:
Campagne champenoise,
Le 30 de septembre 1456,

A tous ceux qui le présent écrit liront ou se feront lire, salut ;

Nous, Armoria de Mortain, Grand Maître de France, ordonnons l'arrestation de Maximilien de Louvelles, dict Perturabo, pour voies de faits sur la personne du Pair et Chancelier de France, Theoblad d'Azayes, dict Nakuneuil.

Que la force soit usée, si nécessaire, tout en le gardant de préférence vivant afin que de passer en jugement.

Fait pour valoir ce que de droit,
Armoria de Mortain



Tu comprendras que je ne veux pas le laisser s'enfuir et si il revient dans sa tente nos hommes devront le prendre mort ou vif. D'ailleurs mort serait aussi bien tiens......

_________________
Lysandre
Le Vicomte arriva enfin au Castel Lavardin, après plusieurs jours de voyages. Les récents évènements tragiques lui avaient enlevé toute envie de jouter, voila pourquoi il ne s'était inscrit, mais le temps passait, et Lysandre ruminait des idées noires... Il avait besoin de se changer les idées... Partir, voir sa soeur, Ysandre, parcourir la France avec son fils... Lui montrer les us et coutumes de la noblesse française...

Il arriva donc avec une petite escorte et s'annonça au Duc Llyr di Maggio, par l'intermédiaire d'un homme d'arme qui passait par là.

Puis, saluant ici et là, les nombreux nobles qu'il ne reconnaissait que par leur blason, il s'approcha du Camp Hospitalier, pour y saluer ses quelques frères et soeurs qui avaient décidé de venir représenter leur ordre icelieu.


Il descendit de sa jument, confia son fils à la nourrice qui l'accompagnait, et ouvrit la tente, tout en restant à l'extèrieur.

Bonjour, à vous, frères et soeurs, ravi de vous revoir après ces temps difficiles !
Je passais par là, je me suis dit qu'un peu d'encouragement vous serait utile !


Il entra finalement, riant grassement, et commença les accolades avec les premiers hospitaliers.

Comment allez vous, Hook ? Cristol ?

Sigismonde
[Tente de Morteau]


Toujours sa cape sur le dos et une couverture par dessus, la Comtesse de Morteau indiquait aux servantes où déposer les précieuses tapisseries et fourrures devant protéger la famille d’Ormerach de l’humidité fraîche qui règne toujours en cette période de l’année en Touraine. Depuis qu’elle avait dû quitter malgré elle ses occupations religieuses, le froid était devenu sa hantise. Même aux heures les plus chaudes de l’été elle ne cessait de frissonner, portant perpétuellement ses habits d’hiver. Sa belle-fille, la plus éminente femme médecin de Franche-Comté, attribuait cette étrange sensation à la mélancolie profonde de sa patiente. Elle lui avait prescrit de nombreuses épices chaudes et humides pour réchauffer ses humeurs dites froides et sèches, sans grand effet jusqu’à aujourd’hui. Sans mot dire, Sigismonde suivait scrupuleusement les ordres hippocratiques de Lysiane bien que persuadée que le Tacuinum Sanitatis n’était pas la le médicament miracle pour soigner sa santé chancelante.

Entrant dans la tente, son époux l’aida dans sa tâche. Lui-même était soucieux de son état, la déchargeant du plus possible des travaux pénibles. Durant les longs mois de maladie pendant lesquels son épouse était affligée d’une faiblesse si extrême qu’elle était obligée de garder le lit, il se montra compréhensif et serviable, n’hésitant pas à la remplacer parfois. Elle se sentait grandement redevable envers lui : combien d’hommes seraient partis courir la jouvencelle hardie, laissant leur femme agoniser seule dans sa chambre au château? L’amour de son époux la bouleversait car elle savait qu’il pourrait donner sa vie pour elle ; elle représentait tout à ses yeux. Mais la réciproque était-elle vraie ? Depuis qu’elle avait perdu ceux qu’elle appelait ses Frères, depuis cette séparation déchirante, elle n’avait de cesse de pleurer. Toute aspiration au bonheur avait quitté son être, l’espoir avait disparu. Malgré la chaleur de son entourage familial, elle n’arrivait pas à se reprendre et à apprécier cette vie qu’elle jugeait sans saveur, presqu’éteinte. Elle avait tellement donné d’amour, de travail acharné, de temps et de patience à sa fraternité qu’elle se sentait comme vidée d’énergie et aujourd’hui incapable de la transmettre à nouveau à sa famille. Elle ne ressent désormais que la peine, les larmes et le froid. Son mari essaye de la divertir de son humeur morose en faisant référence avec espièglerie à leur voyage de noces-éclair, interrompu par les événements provençaux et les turpitudes du tumultueux Il Vero Re, il y a de cela une éternité.


"Nous n'avons pas beaucoup l'occasion de revenir faire un tour en Touraine, tous les deux, et le temps venant ça n'ira pas en s'arrangeant, mais ça me fait du bien d'y être revenu, ça me rappelle quelques souvenirs ... Quelques bons vins aussi !"


Il ajouta alors un clin d’œil appuyé et la comtesse se félicita que sa belle-fille n’ait point voyagé avec eux. La Franc-Comtesse est fort occupée avec son baron taquin qui aurait relevé la discrète gaudriole de son beau-père par des allusions comiques, néanmoins déplacées. Les yeux de la comtesse se tournèrent vers sa fille trop jeune pour comprendre le sens des paroles de son père, occupant l’attention de toutes les servantes par un caprice vestimentaire. Elle reporta alors son attention vers son mari. L’espièglerie ne fait pas partie du caractère du Comte de Morteau ; généralement doux et aimable, tenace et rigoureux, elle sait qu’il essaye par ses paroles de camoufler une certaine gêne.


"J'ai jeté un œil aux étendards dehors, nous croiserons peut-être quelques regards hostiles, mais au moins sommes-nous assurés de retrouver aussi des amis... Enfin plus des connaissances pour moi, c'est surtout toi qui a vécu ici. Même si tous les souvenirs ne sont pas bons, ça doit te ressourcer un peu, non?"

Sigismonde soupira profondément. Elle sent les lèvres de son époux sur sa main glacée et son regard inquiet. Posant une main sur sa joue, elle lui répond d’une voix posée, avec un demi-sourire triste pour le rassurer.


"Je n’éprouve aucune honte sur ce qui a été fait ou dit. Cela devait l’être. Je n’éprouve aucune colère, mais une profonde déception. Que l’on me déteste, que l’on me dénigre, désormais peu m’importe, cela ne sera qu’un petit moment à passer, et bientôt je retrouverai notre château où rien ne peut m’atteindre tant je suis choyée et protégée."


Profitant que sa fille monopolisait l’attention des servantes, elle s’autorisa quelques secondes d’intimité avec son époux en le serrant dans ses bras, sa main jouant dans les boucles de ses cheveux grisonnants, tout en lui murmurant à l’oreille.

"Je crains hélas que fort peu de mes amis tourangeaux soient encore vivants. De toutes les femmes actives de Chinon, je dois être hélas la seule rescapée. Ainsi va la vie… "
Termina t’elle sur une note fataliste avant de rompre son étreinte.

Elle frappa dans ses mains et aussitôt une femme vint l’escorter vers un coin de la tente. Camouflée des regards par une tapisserie tendue en travers, elle choisit une cotte de samit blanche rehaussée d’or protégeant son cou et son décolleté d’un mollequin diaphane, enfila par-dessus un surcot pourpre de cendal doublé de petit vair richement orné d’orfrois représentant des entrelacs emmêlés dans des feuilles de chêne d’or et de grenats. Accordant sa parure, sa ceinture puis son fronteau enserrant ses nattes en chignon reprenaient les mêmes motifs que ses orfrois. Elle disposa un simple voile de mollequin accordé à celui de sa cotte sur sa coiffure et enfin enfila ses pieds dans des chausses de soie pourpre.Ainsi débarassée de ses encombrants habits de voyage, la Comtesse s'assit pour lire un livre dans son fauteuil de bois d'ébène enchâssé d'ivoire près d'un poêle décoré aux armoiries de Morteau.

_________________
LLyr di Maggio
[Quelques part dans le camp de Noblesse]

Alors que LLyr avec le baron de Chédigny allaient bon train vers d'autres tente, son intendant le trouva et il était accompagné par une bonne demi douzaine de gardes.

LLyr arqua un sourcil, l'intendant n'en menait vraiment pas large...


- Quoi ?

A cette simple question l'intendance ne pipa mot, mais tendis un liste de nom, celles des nobles ayant pénétrés dans le clos du camp de noblesse et indiqua un nom en particulier.

- Ah... Quand même...
- J'ai pris l'initiative de faire boucler les entrées messire
- Tu as bien fait. Baron Methemvor, avec moi je vous pris, nous avons une arrestation à faire. gardes à ma suite.


Voici le groupe précédé de l'intendant qui tenait à jour les emplacements des tentes partis au petit trot avec un tente en particulier.
LLyr secoua la tête à son entrée, flanqué de Bran il écarta d'une mainla tenture, l'autre étant par instinct sur le pommeau d'une des deux jumelle au cas où.

D'une voix calme, serieuse, de cette voix de stentor qui n'appellait nulle colere ou hate il déclama.


Messire Maximilien de Louvelles, dict Perturabo, Au nom du Roy je vous arrête. Veuillez je vous prie me suivre sans armes et sans violence que je puisse vous placer en la forteresse et castel du lavardin aux arrets de circonstance.
Toute résistance sera passible de represaille directe et definitive. je vous en conjure, faites dans le calme ce que je vous demande et je vous promets que tant que vous resterez en ma garde nul mal ne vous sera fait..

_________________
Avatar(c)(t)(r) 2006-Fay'Raya
Ptitoliv
Alors qu'il commençait a s'installer tranquillement comme s'il faisait cela tous les jours, vieilles habitudes qu'on pourrait penser connues depuis la nuit des temps, une voix lui revint en tête

Oui oui t'as perdu ta femme ? Aeryn est là ? Y a une Gondole qui cherche des rames, j'ai pensé que Sun pourrait l'aider...

Euh non je crois pas. Elle doit être en route avec la petite... On m'a dit à Cournon que tu avais emmené tes monstres car tu ne faisais pas le concours. Alors je me suis dit qu'on pourrait te confier la notre, pendant les jeux. Je suis qu'elle s'entendra avec Matthis! La preuve, elle a appris à mordre avec sa dent

Affiche un grand sourire, regardant le ménage du trio infernal Beths-Nalu-Marty. Puis Modso arriva, et Ptit le regarda les yeux grands ouverts. Se penche alors vers Kory et Al et questionne alors

Euh le Modso, c'est l'ecuyer de qui là ? Je croyais que c'était toi Kory qui le reservait ? je me trompe ?

Le temps se faisait long et Ptit se demandait pourquoi Sun mettait tant de temps à arriver, il lui avait pourtant dit d'aller chez les autres!
sunburn71
Le temps avait filé trop vite à son goût .
Ptit était parti en avance pour les joutes prévues , elle devait rester encore un peu pour terminer certaines affaires et comme d'habitude ... serait en retard .
Elle avait regardé le plan avant son départ , notant de mémoire le trajet , espérant s'en souvenir sans se tromper .
Ses détails réglés , elle pût enfin prendre la route , Aeryn blottit contre elle , dormant paresseusement contre son ventre .
Le voyage fût long , elle ne désirait point trop pousser sa monture à cause de son précieux chargement .
En arrivant , elle chercha du regard les armoiries de leurs suzerains , nul doute qu'elle le trouverait ici . Descendit d'Orage , embrassant doucement le front d'Aeryn qui s'était éveillée depuis quelques minutes . Sans doute trouvait-elle maintenant le temps long .
Elle avisa la monture de son époux non loin , y laissa la sienne également puis se faufila d'un pas vif parmis les diverses tentes .
Trouva enfin celle qui l'interressait .
Y entra avec un large sourire .


Bonjour à tous !
jariane
Atalante partit pour s'occuper de ses bagages et sa tente, Jariane vit La duchesse vaciller puis se reprendre pour s'assoir dans un fauteuil, Chlo devisait avec une charmante jeune fille, jariane s'installa auprès de son amie.

Atalante pourrait-elle monter ma tente. j'aimerai la mettre à côté de ce butor qui a essayé de tuer mon frère.

Planchet le valet de mon époux ne devrait pas tarder, avec atalante il se fera le plaisir de t'être agréable, "sourire", il n'a guère le choix si'il ne veut retourner dans les écuries là où nous l'avions trouvé.

Un parchemin, Enorig semblait avoir le même dilemme qu'elle, après lecture, Jariane haussa un sourcil


J'ai ordonné à mes gardes de le surveiller, d'où mon épée à coté de l'étendard d'Azayes, Il a assez fait de mal à la famille de Saint Nectaire pour que mes hommes aient eu ordre de l'abattre comme un chien s'ils le voyait revenir dans son antre.

Des voix à l'extérieur, une sommation, elle posa sa main sur celle de son amie avant qu'elles ne se lèvent et rejoignent l'entrée de la tente. Un attroupement de gens d'armes en face d'eux, elle posa la paume de sa main sur le pommeau de son épee.

Enorig, je crois que les dernières heures du Louvelle sont comptées.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 12, 13, 14, ..., 24, 25, 26   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)