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Au Campement de la Noblesse

chlodwig_von_frayner
[Le PJ Aelys est ici utilisé par moi en total accord avec sa joueuse et les paroles qu’elle prononce ici sont d’elle]

La frimousse de la blondasse se préparait à se fendre d’un sourire pour lui asséner vraisemblablement une remarque acerbe qui aurait pour but de le renvoyer pleurer dans les jupes de sa mère, but hautement louable que d’envoyer paître un p’tit con. C’est alors que sur ces entrefaites arriva un curieux groupe composé de soldats portant tabard du Lavardin. Les deux adolescents en pleine crise se retournèrent en direction de ces gens. Sur le coup, le Chlo faillit tirer son épée en hurlant « on attaque le duc » car des hommes en arme dans le campement du duc de Berry en personne ça le faisait mal. Mais non, les soldats encerclaient la tente du Louvelle qui brillait monumentalement par son absence totale d’occupant. Un aveugle aura parfaitement compris que pas un chat ne s’y trouvait. En d’autres temps, pareille irruption d’hommes d’armes tourangeaux en plein campement berrichon, campement ducal qui plus est, aurait déclenché une bagarre générale, mais malheureusement les bonnes traditions se perdaient. Mais le Duc en aurait voulut à s’en écuyer de laisser perdre une telle occasion de se rappeler au bon souvenir des séculaires ennemis. Se fut pourtant la petite Aelys qui lança une joueuse pique en direction de la ducale garde lavardinaise, coupant l’herbe sous le pied à l’écuyer auvergnat.

Citation:
Le Louvelle a beau être doué, il n’a pas encore le don d’ubiquité…


Le Chlo sourit légèrement à une telle phrase et fit un petit pas en avant. Depuis quand un tourangeau se permettait il de perturber la quiétude d’un campement berrichon ? Qui plus est lorsqu’un homme écartait un pan de tente et s’adressait à des meubles. Mais il était vrai que cela faisait classe comme discours… Dommage qu’il manqua de toutes les petites choses qui en font habituellement la réussite, et surtout qu’il lui parut incroyablement… lâche oui… Le jeune seigneur se fendit alors de quelques phrases.

Le fanion ne vous répondra pas votre Grâce, il n’est pas encore doué de parole. Si vous aviez regardé un peu vous auriez vus qu’en face du lion de Beaumont se trouvait celui des Azayes à qui l’offense fut faites. Evidemment que si le Comte avait été là, voilà bien longtemps que les hostilités auraient commencées. D’ailleurs pourquoi intervenez vous ? A ce que je sache vous êtes totalement étranger à l’affaire. Il s’agit d’une question d’honneur, chose dont vous semblez être totalement dépourvus.

Il sourit légèrement, puis coupant court à toute réponse immédiate, il continua.

Un homme d’honneur aurait laissé aux ennemis personnels du compte l’occasion de vider leur querelle… Et surtout, un homme d’honneur n’aurait pas attendu que le comte soit dans un endroit clos pour lui ôter toute porte de sortie. Dois je vous rappeler qu’il est arrivé libre chez vous ? Et vous comptez quoi, l’arrêter alors qu’il est à votre merci, quasi seul et presque désarmé ? Cette attitude à un nom et ça s’appelle de la lâcheté. Vous dites agir au nom du roy, mais il ne me semble pas vous avoir vu répondre à son appel lorsqu’il était assaillis par les bretons et qu’il fallait alors réellement croiser le fer et non pas s’abriter derrière une garde nombreuse. Il ne me semble pas avoir aperçut la bannière du Lavardin en Bretagne, au contraire de celui que vous comptiez lâchement interpeller. Si je ne respecte pas l’homme et ses agissements j’en respecte au moins le courage, ayez au moins l’honneur de ne pas vous rendre ridicule. Les valeurs se perdent aujourd’hui, il est juste regrettable que cela touche la Haute Noblesse.

A ce propos, j’imagine que vous avez un mandat royal pour l’arrêter au mépris des règles tacites de l’hospitalité qui veulent que pendant les joutes, un hôte ne porte pas la main sur ceux qu’il reçoit, sauf cas de force majeur.


Ne vous mettez jamais entre un Azayes et celui qu’il veut abattre ainsi était la règle. Et voler ainsi la victoire au Chlo, après e qu’il avait préparé, non cela il ne pouvait le supporter, et surtout pas venant d’un tourangeau. Il jeta un regard à la blondasse. Tsss, bah on se jetterait des mots plus tard, là pour le coup.. Il était en colère.
*atalante
planchet. a écrit:


Menant les chevaux au pas, Planchet les arreta reconnaissant la jeune fille qu’il avait vu au manoir, Atalante.



Atalante tu es là toi aussi ? Dis moi c’est ti là que j’dois décharger, oui surement sinon tu ne serais pas la.
Tu m’aide à monter la tente ?

Sitôt dis sitôt fait.
La tente est montée rapidement, aidé d’Atalante Planchet met à l’abri les victuailles.




Ha le voila ce fameux planchet, pas trop en avance, je commençais a m'endormir.

Salut Planchet, te voila enfin, ça fait longtemp que je t'attend ici moi, et puis, tu me feras le plaisir de m'appeler damoiselle atalante, parceque la duchesse veut que je soit bien élévée, il faut en premier que les valets me respecte un minimum. Bon, je te demande pas encore de ma vouvoyer, mais ça risque de ne pas tarder hin, alors, on est copain, mais bon, c'est juste parceque tu es pas trop bete et que l'on doit travailler ensemble, ne pense pas a autre chose toi, sinon, je te balance au duc.

Bin oui c'est ici, tu vois bien que j'ai planté leurs couleurs ici non? Dépéchons nous, la duchesse se repose à coté chez son copain, un jeune damoiseau, je sais pas ce qu'elle lui trouve mais bon, a son age quand même. Heureusement, la mère du jeune est arrivée, parceque la duchesse voulait rapidement se débarrasser de moi pour etre seule avec lui. Elle lui a amenée des bouteilles de vin, tu te rend compte, des du Duc.


Tout en parlant, on monte la tente, bien arrimer les cordes si jamais le vent soufle, la saison mauvaise approche, il vos mieux prevoir.
Une fois installée comme il se doit, je fait décharger la charrette par les gens de l'escorte de la duchesse et agencer le tout par le Planchet qui la connait biuen et sait ses gouts à la dame. Elle est trés tatillonne apparament.


Moi, je surveille le tout en brossant la criniere de mon poney, j'iame bien cet animal, il est calme.
Une femme s'approche de moi, je crosi bien l'avoir vu, mais ou, ça je ne sais.


Bien le bonjour dame...Elle hésite un moment, vague souvenir,dame Atalante! Je vous prie de m'excuser, mais je garde votre nom de mémoire depuis les noces de Marc_Antoine, mon frère, et de dame Valrose, vous vous portez bien à ce que je vois, un petit silence,pourriez vous me conduire chez dame Jariane? Elle fut d'une hospitalité fort généreuse cette fois là, et à mon grand regret, les chemins m'ont appelé m'ôtant toute occasion de l'en remercier.

Bonjour ma dame, oui, cela va pour moi, hé bien, la duchesse est dans la tente juste a coté, elle converse avec des amis, mais je pense qu'elle sera également ravie de vous revoir ici, ne vous genez pas pour rentrer.

Des hommes en armes passent et s'arrettent juste devant la tente d'en face la notre, un homme bien habiller, un noble surement, annonce qu'il arrete notre voisin, bin ça alors, ça promet, il y a de l'ambiance ici.

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Apolonie
[A l'orée, contre une barrière... Une vicomtesse, un baron, deux dames et une libertadienne...]

Tu as de la chance que mon époux ne soit point ici, sinon je crois que je lui aurais demandé de t'examiner, juste pour le plaisir.

Ah oui, tiens... Où est-il donc Flaiche/Flèche/Flesh ... Hum... Ton mari ? Tu le laisses pouponner pendant que tu t'amuses ?

Léger sourire en coin. Accentué par l'attitude de la vicomtesse lorsque Rhân s'adresse à elle. Elle n'en est pas étonnée le moins du monde. Si Apolonie est d'un naturel plutot impulsif, la rancune froide de son amie est un trait de caractère qui se devine. L'orléanais aurait mieux fait de donner des nouvelles... Il va sans doute amèrement le regretter. Les laissant échanger quelques phrases, profitant de l'instant pour récupérer un souffle qui a tendance à se perdre dans les méandres des conversations, elle zieute Mimi. La jeune demoiselle semble intimidée par le petit groupe qui s'est formé autour de la PSE et la sentinelle. Du coup l'azur se porte sur la vassale de Rhân. Elle la connait, elles se sont croisées déjà... Quand Apolonie était ambassadrice du Bourbonnais-Auvergne en Orléans. Un sourire poli. Difficile de faire mieux, parce qu'au moment précis où elle allait ouvrir la bouche pour engager une conversation commune, Rhân la coupe.

Que t'est-il arrivé? Tu es sûre que cela va aller?


Lui qui était pressé... L'oeil pétille de malice. Elle envisage de lui raconter par le menu toutes ses mésaventures... Le passage en Provence, le détour par l'Anjou pour redescendre en Gascogne... Le retour à Moulins. Comment elle a été élue maire 6 jours après être revenue de 8 mois de pérégrinations. Comment elle avait appris sur le tas mais assez rapidement à gérer son village... Et comment une armée ducale qui avait reçu l'ordre de rester devant les murailles avait essayé d'entrer dans Moulins. Comment elle avait organisé la défense de sa ville, grimpant en première ligne sur les remparts. Se battant pour empêcher ses villageois de patir des magouilles ducales pour un pouvoir dont elle se fout. Elle pourrait lui dire la douleur, la trahison, la blessure, le procès pour Haute-Trahison intenté à celle qui a toujours défendu sa terre. Elle pourrait, mais elle ne le fera pas. Parce qu'elle n'est pas comme ça, et parce qu'il essaierait de l'empêcher de jouter à tous les coups. Alors elle se contente de le rassurer, avec un sourire, en plus.

Rien d'bien grave va... Et j'vais suffisamment bien pour avoir fait l'voyage, je pense donc que tout ira bien.
File donc si tu veux avoir le temps de revenir nous voir


Et de se tourner vers Marie-Alice.

A peine arrivé il nous abandon... Bonjour je me présente Aelyce de Dax, je recherche la dame d'Orval

Mine chafouine qui s'tourne vers l'importune. On peut pas finir une phrase dans c'coin ?C'est infernal ! Elle qui pensait que les nobles étaient polis et bien élevés et tout et tout... Ou alors c'est de fréquenter Marie-Alice qui ternit sa réputation ? L'rire est intérieur, mais les sourcils sont froncés envers la jeune fille un peu débraillée qui leur fait face. Alors, ok, Apo est pas particulièrement apprêtée. Mais ses braies sont propres, sa chemise aussi, la tignasse est nouée, on n'en voit presque pas les noeuds. Et puis sur sa cuisse, la dague aux armoiries d'Orval. Qu'elle oublie totalement d'ailleurs.

Pas de dame d'Orval, c'est la Vicomtesse d'Arnac-Pompadour qui se trouve là, avec la demoiselle de St Christophe, la dame de Montperthuis et le Baron de Crocy. Moi c'est Apolonie... Mine dépitée et affaissement de l'épaule. Sourire contrit, pli sur le front. Toussotement de circonstance. On s'redresse, la contenance, ma belle, la contenance. Hop, on fait comme si de rien n'était. On durcit le ton même, ça impressionne toujours, une jeune femme toute de noir vêtue, armée de deux dagues et d'une épée, avec des yeux bleus qui lancent des éclairs. Si, si. Fichtre, faites un effort d'imagination. Et c'est moi la dame d'Orval. Mais je ne te connais pas. Qui me cherche ?

Et de planter le talon dans le sol meuble, de poser son regard dans celui de la donzelle. Moue dubitative en mode furtif sur le minois de la jeune noble vers la vicomtesse. Normal d'oublier son nom comme ça ? Puis se concentrer sur la réponse. Après tout, elle n'a prévenu personne à part le Cartel qu'elle venait à ses joutes. Qui peut donc lui envoyer une demoiselle, ou un message ?

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Co-fondatrice avec Amberle du fan club de Constant Corteis.
Feanaro56
[Tentes des Chasses]

Gero avait le sourire aux lèvres :

Et moi donc, il ne manque plus que les prétendants ... en attendant je propose que nous allions nous désaltérer. J'ai ramené une boisson pétillante de nostre bonne ville de Dié.

Ses yeux s'éclairèrent, lui non plus n'avait pas oublier de prendre de la clairette pour le voyage, ils n'en avaient pas profité à l'aller mais il était temps de faire une petite pause en attendant la suite des évènements :

Je vois que tu n'as pas oublié les bonnes choses ... Je vais mettre mon épervier sur sa perche ...

Il alla de son coté poser son animal sur sa perche, il l'attacha à la patte avec une petite laisse en cuir, lui remit son chaperon sur la tete et repartit vers Gero qui commençait à servir les verres.
Il s'assit à la table, puis prit le verre que Gero lui tendit, le levant au dessus de sa tete pour trinquer avec lui :


A la tienne et que la réussite soit avec les diois.

Oui à la tienne Gero, en espérant pouvoir offrir une belle prestation ...

Feanaro sourit et but son verre, se délectant de ce doux brevage.
MarieAlice
[Au dernier salon de thé à la mode, donzelles en tout genre, venez nombreux]

Et paf. Encore en plein dans le mille, façon opération à vif, découpage à jeun et autre joyeusetés du genre. Pas à dire, elle savait y faire Apolonie, mine de rien, pour mettre le doigt pile où ça faisait mal, même la blessure oubliée qu'on croyait refermée, et bien non, hop d'un coup d'un seul, béante et portes ouvertes, venez visiter.

Nouvelle lueur sombre dans le regard, sans doute qu'elle passerait inaperçue puisque la Vicomtesse faisait déjà la tête et que son humeur s'était passablement assombrie également.

Voix un peu plus blanche et sans doute un poil trop aiguë malgré les efforts pour se contenir, les yeux toujours sur le Baron haut perché qui semblait avoir compris qu'elle n'était pas des plus ravies. Grand bien lui fasse d'ailleurs, s'il croyait pouvoir par un sourire calmer l'absence, il pouvait commencer à courir.


Flaiche... Et bien il va bien. Pouponner? Possible. Ceci dit la nourrice doit s'en charger et puis tu sais, tu ne nous croiseras pas souvent ensemble à une cérémonie ou une fête, il n'aime guère cela, même s'il a une passion pour les troubadours.

Voilà, en quelques mots, un résumé qui ne disait en rien le manque à ses côtés, le fait qu'elle était en éternelle représentation mais seule, après tout ne lui disait-il pas que les titres s'étaient elle, que s'il en avait un c'était encore une fois pour elle plus que pour lui et que c'était de toute façon normal puisqu'elle les méritait et lui non? Serrement de mâchoire, dents se refermant sur sa langue, ongles enfoncés dans les paumes, se reprendre, ne pas laisser paraître, elle en avait déjà trop montré.

A la phrase de Rhân, elle fit un signe de tête pour montrer qu'elle avait entendu mais n'était point dupe. A celle d'Apolonie sur sa santé, guère mieux mais au moins, Marie serait là pour veiller à ce qu'elle aille bien si elle était blessée.

Regard azur cherchant les noisettes, phrase tout juste entamée avant de se tourner vers une arrivante inconnue. Décidément, ce coin du camp fourmillait littéralement de monde, heureusement qu'elle l'avait choisi un peu à l'écart, sinon on aurait dit la place de Limoges le jour de la foire aux bestiaux, les vaches limousines en moins.

Marie ne put s'empêcher de sourire en coin en voyant l'attitude de la dame d'Orval, une certaine assurance dans le maintien, restait à savoir ce que voulait la donzelle avec son paquet sous le bras et son rapace sur l'autre.

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Solange S. Curnonsky
[Quelques jours avant]

Des joutes en Touraine, que voilà l’occasion rêvée pour retourner sur ses terres et revoir quelques amis. C’était osé de participer à cela, mais baste … Les préparatifs avaient été menés bon train et le souvenir d’une jeune femme croisée s’était imposé à elle lorsqu’elle avait songé à s’adjoindre les services d’une écuyère.

Missive envoyée afin de lui en faire proposition et c’est avec grand plaisir qu’elle la vit arriver quelques jours plus tard à Angers.


[Arrivée au Lavardin]

La route n’était pas longue aussi est-ce à cheval qu’elle se dirigèrent vers le Lavardin, ses gens suivant avec tout le nécessaire. Le trajet se déroula sans ennui, les armées qui traînaient en Anjou évitées presque miraculeusement, et c’est en devisant agréablement afin de faire mieux connaissance qu’elles arrivèrent en vue du campement où de nombreuses délégations avaient déjà dressé leurs tentes.

Ma chère Alethea, il va nous falloir trouver le campement des tourangeaux. Ouvrez l’œil voir si vous repérer le blason que je vous ai montré.

Elle-même regardait de toutes parts, ne voyant pratiquement que des visages inconnus.

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Archiviste Judiciaire - Prévôt à la retraite
Alethea
[Deux semaines plus tôt, à Moulins]

Alethea avait reçut un improbable courrier d’Anjou. Elle-même avait du mal à se souvenir qu’elle y avait vécu … alors qui pouvait lui adresser cette missive ?

Solange … enfin Dame Solange Curnonsky de Saint Jean Froidmentel, cherchait un écuyer pour les Joutes. Leur rencontre avait pourtant été furtive … Alethea n’avait même pas réalisé que Dame Solange l’avait remarquée.

Refuser aurait été aussi absurde qu’inenvisageable. Alors elle reprit, aussi vite que possible, la route qu’elle avait faite un mois plus tôt, portée par la crainte qu’on ne prenne quelqu’un d’autre à sa place et la joie d’être au cœur de ce grand rassemblement de la noblesse.


[Angers ... peu de temps avant]

L’Anjou n’était plus, non plus, la contrée qu’elle avait laissée. Elle avait du éviter de traverser sa ville natale, Saumur, qui était devenue ville franche. Alethea ne sut d’ailleurs pas exactement ce qui était arrivé car il fallait partir prestement : la suivance de Dame Solange était déjà prête.

L’écuyère eut l’honneur de convoiter aux côtés de la Dame. Au long des chemins et des conversations, la confiance commença à s’ajouter au respect.


[Arrivée au Lavardin]

Ma chère Alethea, il va nous falloir trouver le campement des tourangeaux. Ouvrez l’œil voir si vous repérez le blason que je vous ai montré.

Après avoir scruté la foule elle se retourna vers Dame Solange :

Je ne vois pas les couleurs de la Touraine … pas près d’un campement en tout cas. Peut être l’un ou l’autre de vos amis est-il là. Nous pourrons alors les hisser nous-même.

Elle avancèrent dans le campement un peu au hasard. La vicomtesse remarqua enfin, près d’une muraille, un blason qu’elle semblait connaître et se dirigea dans sa direction. C’était celui de Methemvor Baron de Chedigny à ce que put comprendre la jeune femme.

Alethea commença à faire installer leur tente non loin. Elle avait de l’aide bien sur mais certaines taches lui revenaient alors elle s’y attacha. Elle mena les chevaux dans le pré tout d’abord puis vérifia l’état de l’armure et des armes. Il fallait faire vite car Dame Solange aurait sûrement besoin d’aller rapidement vérifier le nom de son adversaire du premier tour à la Lice, puis, elles auraient ensuite, toutes deux, besoin d’un bon repas.
ramon
[campement du Lavardin devant la tente de Duncan_Idaho]

Ramon attendait impatient, il refit donc le tour du campement, peu être trouverait il des connaissances.
Alors qu'il progresser, semblant chercher un visage familier, il vit au loin un homme qu'il cru reconnaître. Il décida de s'approcher heureux de retrouver une présence qu'il n'avait pas revu depuis si longtemps.
Le pas prompt, il arriva rapidement devant la tente, la vois d'une petite fille parvint a ses oreilles.
Il n'osa plus bouger, devait il se présenter. De nombreux événements s'étaient produits, il avait peur, peur du rejet.
Alors qu'il faisait demi tour, ne voulant pas déranger, une petite main vint tirer sur sa cape.


-Vous étes un teutonique, mes parents avaient la même croix que vous avant.

La petite était rafraîchissante et bien élevée visiblement.

-Oui, je suis Teutonique, j'ai connu tes parents, mais ils ne me reconnaîtront plus sûrement, cela fait bien longtemps.
Tu es bien jeune belle demoiselle pour venir jouter? Sourit Ramon.


La petite fille semblait interressé par Ramon et lui posa bon nombres de questions, comme le font les enfants.

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Alchimiste d'Esterraza
Remerciant la dame pour sa réponse, Alchimiste s'avance vers la tente qu'on lui avait indiquée. Des sentinelles montaient la garde, un regard vers les deux, elle annonce sa venue,

Veuillez avoir l'obligeance d'annoncer à votre maitre la venue de la sœur de Marc_Antoine, Alchimiste d'Esterraza, elle se trouvait obligée de jumeler ce petit détail à son appellation, se doutant bien que la dame ne saurait la reconnaitre juste de son nom. Elle attendit un moment, le chemin se faisant libre, lances cédant le passage,

Elle fit une petit révérence à son entrée, puis se relevant lentement, la surprise la gagna, écarquillant légèrement ses yeux, dame Enorig, qu'elle avait escortée il y a peu de temps était là aussi, un sourire dissipa cette expression un peu soudaine,

Bien le bonjour à vous...nobles dames, Si dame Enorig la connaissait, elle n'était pas sûre qu'il en soit de même pour la maitresse du lieu, Dame Jariane, Je suis Alchimiste d'Esterraza, sœur du sieur Marc Antoine, poursuivant sur le même ton courtois,
Veuillez excusez cette visite fortuite...En espérant ne pas troubler une discussion privée...Néanmoins je me suis enquéris de l'emplacement de votre campement dès que j'ai pris connaissance de votre présence icilieu, et l'on m'a dit d'entrer..Elle se tut, demeurant non loin de l'entrée.
Cristòl
[Campement hospitalier]

-« Bonjour, à vous, frères et soeurs, ravi de vous revoir après ces temps difficiles !
Je passais par là, je me suis dit qu'un peu d'encouragement vous serait utile ! »


C'était un peu plus tard, et c'était dans la tente du Grand Maître, où ils se trouvaient par heur plusieurs. La voix franche et joviale du Vicomte de Béthune entraîna Cristòl, et il s'en fallait de peu que son rire ne fût communicatif.
Lorsqu'il leur demanda comment cela allait, Cristòl répondit, enjoué :


-« Les heures les plus sombres sont loin derrière nous... Aujourd'hui rien ne saurait être plus beau ni plus heureux, car l'avenir m'ouvre les bras, et je suis au milieu de mes frères ! Et vous, frère vicomte ? J'espère que vous vous portez bien ? »

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Daiguorniss
[Campement des Dames Blanches]

Daiguorniss resta surpris de n'avoir point réponse, mais il en avait vu d'autres et cela ne le perturbait pas. Puis soudain il apperçu quelqu'un de connaissance. Dame Chloé du Chesnais

"La bonne journée Dame, je ne m'attendais point à vous rencontrer icelieu sur ces terres et dans ce camp. Comme vous le voyez je suis désormais homme libre et je vais ou le vent me pousse avec mes amis fidèles Alcazar et Courage. Je suis icelieu orain afin de chasser au Haut et Bas vol et je vous serais particulièrement reconnaissant de m'indiquer, si vous le pouvez où je puis trouver le Gran veneur DameNaluria Marthun Vaast ?"
Azelie

[Campement des Dames Blanches]


Azelie se ressaisit, elle n’était pas venue ici que pour admirer les yeux, et bavasser avec ses sœurs.

Elle se mit à l’œuvre sans plus attendre et aida à l’installation des tentes, à la préparation d’un feu et ensuite installa la crémaillère pour pendre le chaudron. Elle se rendit vers une des chariotes et en sortit une malle, en regarda le nom, elle partit l’installer en la tirant dans la tente de sa propriétaire.

Elle en ressortait à peine, quand une drôle de scène la stoppa dans son élan, une troupe armée en bataillon rangée, s’apprêtait à arrêter quelqu’un, elle se demanda comment un malandrin avait pu s’approcher si prés des lieux, avec tous ces gens armés, tous ces nobles accompagnés de piqueurs, d’écuyers, de gardes, de pages, tous les ordres royaux étaient plus ou moins représentés, et chaque membres portait épées à sa ceinture.
Elle se dit en elle-même que l’individu devait être fort téméraire pour risquer ainsi sa peau.

La jeune aspirante se dressa sur la pointe des pieds, et essaya d’apercevoir ce qui allait se passer
Rhân
Un dernier sourire inquiet à sa libertadienne préférée.

Sois prudente hein?

Et une dernier sourire poli et aimable envers les deux dames chères à son cœur avant d'aller plus loin, une vassale sur ses talons grognant sur le fait qu'elle devait s'occuper des chevaux et non pas le suivre comme un gentil toutou ainsi qu'elle avait l'impression de faire ainsi. Tsss... aucune éducation et aucune gratitude lors qu'il lui permettait de rencontrer tant de personnes intéressantes. Puis tout d'un coup, comme s'il avait ruminé ses paroles pendant tout ce temps qui s'était écoulé depuis qu'elle les avait prononcé, il se retourna brusquement pour lui déclarer d'une traite:


Nan mais nan n'importe quoi... Yuan me valoir? Mais c'est toi qui dis de ses bétises qui te dépassent largement. Tsss.. c'est bien toi qui révasse pour penser que je le fais aussi et oser me comparer à ce... tsss. Bref... plus de bétises, tu ne fais que t'enfoncer à chaque fois... Roooh... comme si je pouvais avoir tort.. moi... incroyable..

Il se retourna dédaigneusement sans lui laisse le temps de répondre avec des petits tsss de mépris pour ce qu'elle pouvait pense. Tudieu... ce n'étais pas sa vassale qui allait commençait à lui imposer sa loi tout de même. C'était bien incroyable... aucun respect pour son suzerain.. tout pour une batifole amoureuse de rien du tout...Où allait donc le monde ainsi s'iil devait être guidé par les bleuettes des jeunes filles trop crédules pour croire les âneries débitées par des soupirants pathétiques?
Pffff...voilà qu'elle l'avait mit de mauvaise humeur en lui mettant à la tête ses réflexions pendant qu'ils marchaient à travers le camp.

Quand il aurait fini de bouder son écuyère, il lui demanderait d'aller chercher où pouvait bien être logé sa dragonne à griffes rétractables. Elle lui avait dit qu'elle aurait sans doute une place au château, mais il n'en savait guère plus et avait grande envie de savoir comment il pourrait la rencontrer le plus possible discrètement ou "par hasard". Et il faudrait aussi aller qu'elle aille voir si le tirage avait été fait et quel serait son adversaire. Lui avait besoin de repos pour se reposer et non de courir en tout sens.

Leurs pas les avaient conduit dans un coin du camp où régnaient les étendards sinople à dame d'argent, de l'ordre bien connu des dames blanches pour qui il avait toujours eu une certaine tendresse et quelques connaissances. Il reconnut leurs insignes et en salua quelques une de la tête avant d'apercevoir la Grand-Maître de l'ordre qui arrivait sur son vieux cheval, entourée de ses demoiselles pleines d'enthousiasme.

Il s'arrêta pour la regarder avancer, lui sourit alors qu'elle tournait la tête vers lui pour qu'elle le reconnaisse et s'approcha d'elle, au travers de la foule piaillante de ses blanches dames jusqu'à son cheval qu'il immobilisa après un hochement approbateur de Wonderanny en prenant ses rênes puis galamment, il lui proposa son aide pour descendre de cheval.


Puis-je t'être d'une quelconque aide pour te remettre sur le sol tourangeau ma chère Anny?

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Canelle


Pendant toute la chevauché Canelle avait suivit d'autres dames blanches mais voila qu'au détour d'un chemin aussi curieuse qu'elle pouvait être elle c'était retrouve dépassé par ses soeurs qui avanceait sans se poser de question alors que canelle regardai un peu partout.
Le ciel clair, la verdure les entourants, et par ci ou par la... un oiseau chantant d'une petite voie fluette.
Ce devait être la cause des quelques bonnes nouvelles du moments qui la mettait dans un êtat bêat.
C'étant rendu compte du retard elle avait tallonée sa monture pour rattraper la troupe de fille, mais elle n'était pas arrivé première au campement.
De loin elle remarqua la bannière de l'odre, de suite ses pas allèrent dans la direction de l'étendart vert.

Le campement grouillé d'hommes de femmes discutant, dessendu depuis longtemps de son cheval elle s'avanca vers Azelie qui se trouvait monté sur la pointe des pieds avec un air intéressé vers les mouvements plus loin.

Bonsoir Azelie! Comment va tu?
Elle fit un sourire à l'aspirante puis se retourna pour voir ce qu'elle regardait avec tant d'insistence.
Enorig d'Azayes
Dans la tente du Duc du Berry/ Avec Jariane mais sans ChloChlo



Alchimiste d'Esterraza a écrit:
Bien le bonjour à vous...nobles dames. Dame Jariane, Je suis Alchimiste d'Esterraza, sœur du sieur Marc Antoine,
Veuillez excusez cette visite fortuite...En espérant ne pas troubler une discussion privée...Néanmoins je me suis enquéris de l'emplacement de votre campement dès que j'ai pris connaissance de votre présence icilieu, et l'on m'a dit d'entrer...[/i]


Elle leva la tête au ton courtois qui parlait et un sourire vint sur son visage.

Bonjour Dame Alchimiste, je ne pensais pas vous trouver ici. Comment allez-vous.

Elle se rappelait cette jeune femme si discrète qui les avaient accompagnés elle et Flam en BA depuis la Champagne. Membre du Saint esprit si elle se souvenait bien.

Vous ne troublez rien entrez et prenez place. Que nous vaut l'honneur de votre visite?

Un geste de la main et des verres apparurent accompagnés de pichets de boissson diverses ainsi qu'une petite collation. Il commençait à se faire tard dans la matinée et les estomacs se devaient de se remplir un peu.

Régalez-vous. N'hésitez pas.

Un bruit au dehors se fit entendre et la fit se lever pour aller voir. Elle reconnu Llyr en face de la tente de Perturabo qui déclamait un discours semble-t-il. Mais que faisait-il devant une tente vide? Puis Chlo se mit de la partie... Elle s'avança pour enentdre et fut surprise du ton de son fils. Aurait-il perdu la tête pour s'adresser ainsi à Llyr? Même si son oncle avait été touché gravement la préséance voulait qu'il reste respectueux envers ses aînés. Elle s'avança, posa la main sur le bras de son fils et doucement:

Chlo s'il te plait.....

Il ressemblait tellement à son père quand il était en colère.

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