Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 16, 17, 18, ..., 24, 25, 26   >   >>

Au Campement de la Noblesse

Rhân
Il s'était amusé à faire voler dans les airs la dame blanche, souriant de ses regards interrogateur sur ses intentions à son encontre et la faisant patienter avant de retoucher terre. Juste le temps qu'il faut entre l'impatience provoquée et l'énervement de la dame. C'est qu'il a une certaine habitude du commerce des femmes pour arriver à déceler les signes de mécontentement qui pourraient lui causer une bouderie qu'il s'amuse même parfois à provoquer.
Mais là non.. une amie chère et peu vue depuis tant de temps, c'est avec douceur qu'il la reçoit au milieu de l'agitation du camp de des demoiselles de Wonderanny.

Et maintenant c'était elle qui jouait avec sa patience.
Des gants enlevés lentement, bien plus qu'il ne lui en aurait fallu habituellement, une poussière délicatement enlevé de ses vêtements avec sa main sans un regard pour lui comme absorbée par des tâches extrêmement importante et le reléguant ensuite quand elle en aurait fini avec.
Un sourire crispé pour ne pas montrer sa patience qui bout de plus en plus devant ses coquetteries et ses manières bien féminines de faire attendre en faisant semblant que non.

Enfin, elle finit. Va-t-elle enfin lui répondre?
Et non... juste un regard qui se tourne vers une dame blanche dans son dos qui se trouvait être Kalimalice. Un sourire à la dame qu'il n'avait point encore aperçu ni entendu dans le cohue et le brouhaha du camp.


Non.. inutile de me la présenter.

Sourire, salutation de la tête


Bien le bonjour ma chère Kali... j'ai appris ton mauvais sort en Périgord. J'espère que tu te remets bien.

Puis retour à Anny qui en a profité pour enlever grossièrement la poussière de ses habits.

Un duel entre soeurs.. voilà qui est étonnant et surprenant. J'espère que vous ne vous taperez pas trop dessus.
Pour moi? Je ne sais pas encore.. Je pensais justement à envoyer ma vassale aller regarder tout ceci.


Regard en arrière pour retrouver ladite Justine qui avait du se glisser dans un coin pour pester contre ses agissements avec les femmes et là avec la dame blanche en particulier.. Il en était certain... Tsss.. il ne la connaissait que trop bien cette petite qui allait encore lui glisser à l'oreille des mots moqueurs et mordants à ce sujet dès qu'elle en aurait l'occasion comme à l'habitude.

Je ne sais pas si tu connais mon écuyère et vassale Justine d'Alesme, dame de Montperthuis?

_________________
Carmody
[Dans un e calme dû à la boisson providentielle.]

Au sein de la tente les tension avaient lentement reflué devant les bon soin et les parole de leur hote. LE seigneur avait bien compris que ce n'était ni l'endroit ni le moment de se lancer dans un débat houleux et tumultueux sur les bon droit de chacun et surtout que même si tel avec été le cas, il n'était pas le mieux placé pour faire office de juge dans cette affaire. De plus le maréchal avait laisser entendre a demi mot que les questionnement et autre reproches qu'il pouvais avoir envers la dame n'avait point e être puisqu'il reconnaissait chacun deux pour ce qu'ils disaient être. il y avait assurément un mystère qu'il lui faudrait percé derrière tout cela, on ne revenait normalement pas d'entre les morts. Le carmo avait une fois entendu une telle rumeur venant de Bourgogne mais sa connaissance du domaine s'arrêtait là. Plongé dans ses pensée, Auzances restait a fixer la rousse face a lui avec des yeux inquisiteurs qui pour une fois ne cherchait pas a s'arrêter sur une sublime enveloppe mais plutôt voulait voir l'âme et la vrai personnalité d'une dame.

Puis peu a peu les lieux se vidèrent, d'abord du Duc et de son invité qui était arrivée avec lui. Carmody s'excusa de ne pouvoir répondre de suite a son invitation ayant encore quelques souvenir et retrouvailles a partager avec ses amis du Limousin. Restant silencieux par la suite, il laissa Trokinas et Bess régler ensemble le probleme qui avait été a l'origine de la presence du baron. Ne pouvant s'empêcher d'observer, cette femme qu'il ne reconnaissait pas, il cherchait ce qui pouvait avoir laisser entendre à d'autre qu'elle était Alcyone. il ne niait lui trouver une certaine ressemble mais chaque différence lui sautait au yeux comme autant de lame qui pourrait s'enfoncer dans son cœur. Il lui avait fallu accepter que jamais plus elle ne serait quand il avait reçu la missive de Benoit, la douleur avait été si profonde qu'il n'avait réalise qu'a ce moment là a quelle point il avait pu tenir a cette rousse qui était entré dans sa vie. les événements l'avait conduit a se rapprocher d'elle d'une manière dont il ne s'était pas attendu et elle était devenue une amie puis progressivement une sorte de confidente avec qui il avait laisser tomber le masque qu'il usait tant , à qui il avait ouvert son cœur comme il le faisait si rarement.... mais celle ne pouvait plus être elle avait disparu dans un souffle et dans les flammes. Voila des mois qu'il avait fermer une part de son cœur et son esprit pour s'en convaincre et ne plus pouvoir en ressentir les effets. Et voila qu'aujourd'hui hui on venait lui faire l'affront de prétendre que cela n'était pas vrai. A ses souvenir resurgit, les yeux du seigneurs le piquèrent et il passa le bout d'une des manche de sa chemise dessus, laissant de fine traces humides avant de se reprendre en arborant un visage dur.

Finalement le Baron de Pezerac sorti a son tour de la tente ne le laissant plus qu'en la compagnie des deux dames. En temps normal il aurait sans contexte proposer que tout trois partage un moment de détente en se défaisant de tout ce qui pourrait limiter leur liberté et voir en allant jusqu'à pousser leur envie a leur paroxysme mais en l'instant c'était une tout autre lueur qui brillait dans ses yeux. S'avancent en regardant tour a tour Bess et la rousse, il arbora un sourire retord et s'exprima d'un ton glacial et cassant.


Ainsi ce serait une Alcyone qui entend me prouver qui elle est? et bien je suis curieux de voir ça et de savoir comme elle compte s'y prendre. Puis croisant les bras et reportant finalement son regard sur Bess. Mais aussi de savoir pourquoi personne en Limousin n'as jugé utile de me prévenir d'un retour si miraculeux. Ça ne devait pas avoir un si grand intérêt. Ou simplement cela vient du fait que ça n'était pas nécessaire au bien du comté comme les demandes que plusieurs ont pu me faire dernièrement.

Passablement ébranlé par ses souvenir resurgis mais réussissant encore à dompter sa tendance a s'emporter, le Carmo plongea ses yeux dans les regards des deux dames pour y lire les réactions et essayer de retrouver celles qu'il avait connu avant de les quitter, si celles ci existait encore dans les dames a qui il s'adressait. Il sentait toujours un picotement dans ses yeux mais ceux ci lui paraissaient si sec en cet instant qu'il n'avait cure de ce que ca pouvait exprimer.

_________________
Bess Saincte Merveille
[à l'heure des explications]

Elle avait vu sortir le duc avec un soulagement certain, suveillant Auzances du coin de l'oeil, puis répondu aux questions du Baron de Perpezac le Noir, elle n'avait pas tant de matériel que ça, pas d'armure à lui prêter non plus, mais elle mettrait à sa disposition tout ce dont il aurait besoin autre que ça.

Nouveau départ, ne restait que des victimes... victimes d'omissions, du passé, douleurs du coeur tant par l'amitié que l'amour... oh le retour d'Alcy avait fait un choc à certains oui .... elle la premilère, qui avait pleuré une amie comme elle en avait peu, en qui elle avait toute confiance. Retour de cette amie avec celui qui l'avait brisée à jamais, faisant ressortir toute la noirceur dont elle était capable. Rien que d'y penser elle avait la nausée.... le sans nom avait un nom... elle avait pardonné cette fuite d'Alcy.... aujourd'hui elle avait fait une erreur. Oh pas volontaire non , retour de bretagne blessée dans son coeur et dans son corps... enfant qu'elle n'aura jamais... retraite puis révolte... nouveau mandat... elle n'avait prit la peine de prévenir personne de ses amis absent.

Elle baissa la tête en entendant Carmody, n'osant lever le regard vers lui..oh elle comprenait sa colère... elle la comprenait et l'acceptait, elle n'avait pas d'excuse, pas vraiment ....


C'est elle Carmo... je t'assures que c'est elle.... je... je suis désolée de ne pas t'avoir avertit.... j'ai... je n'ai pas d'excuse...je n'y ai pas pensé...

_________________
Alandrisse
[Tente des Dames Blanches]


Immobile au milieu de ce champ de couleur, elle tenta de voir où se trouvait l'étendard des Dames Blanches. Il flottait au vent non loin d'elle, à moins de quelques pas. L'aspirante avait l'impression d'avoir fait des heures et des heures à pied qui en faite s'était résumé à deux tentes.

Pfiouuu, je sais pas ce qu'il y avait dans la gourde mais se n'était pas de l'eau à mon avis ou alors je commence à perdre la raison.

D'après ce qu'elle avait vu les joutes allaient débuter, il valait mieux presser le pas pour partir en même temps que l'Ordre. Elle voyait déjà ses soeurs en train de se préparer. Elle entendit la scribe demander de l'aide pour preparer sa monture. Il n'en fallut pas plus pour que l'aspirante pointe le bout de son nez.

Je m'occupe de ton cheval, Chloé. Je vais lui dire deux mots....

Elle l'attrapa par le licol, l'entraînant un peu à l'écart de la tumulte. Apres un petit brossage
Beths
[Tente de la Gondole]


Les joutes. Ces festivités sportives, ce jeu martial et noble qui satisfait les sens de l’être qui a le bonheur de l’observer.
L’ouïe d’abord : les cavalcades effrénées, l’essoufflement des chevaux, le choc du métal d’une lance contre un écu, le hurlement d’un jouteur parfois blessé, le cri de victoire aussi, et les cors qui annoncent le début de chaque tour. Les couleurs des tentes des oriflammes, les armures brillantes et astiquées comblent la vue au-delà de toute espérance. L’odorat n’est pas épargné, les jouteurs, hommes et chevaux ne pouvant que transpirer d’appréhension, de nervosité ou de joie. Observer le respect des règles, le respect des adversaires, les mouvements gracieux et violent à la fois, le frisson de savoir qui sera vainqueur …

Pour la première fois de sa vie, Beths pouvait être actrice de ce vaste mouvement. Elle se faisait une telle joie de pouvoir jouter, ces joutes qu’elle avait toujours admirées étant gueuse, ces joutes où elle avait prit par en tant qu’écuyère pour au départ faire plaisir à son ami, et ensuite parce qu’elle aimait s’y rendre pour l’ambiance, pour le spectacle, pour tout.
Et là, telle une enfant pris en faute, elle se redressa en sursaut !
Elle s’était endormie !!!
A même le sol, froid et dur. Un petit frisson la prit. Elle était gelée. Elle chercha une couverture du regard, qu’elle trouva, alla chercher, et s’enveloppa et s’assit.

Elle repensa à son rêve, au bonheur d’être là … Et il fallait pour ses premières joutes qu’elle tombe en premier adversaire sur une Dame enceinte !!! Oh, certes, même contre une adversaire enceinte, l’issue ne faisait pas de doute, Beths perdrait. Vu sa méconnaissance de ce sport. Mais, elle aurait voulu perdre avec honneur. Pouvoir donner la pleine mesure de sa fougue et de sa volonté, de sa joie !
Et là, elle ne pourrait pas !!! Non elle ne pourrait pas lever sa lance contre Sibella enceinte. Si … si jamais … si jamais elle l’effleurait, ou si jamais cette dernière tombait, ou n’importe … et … et qu’elle perdait son enfant par cette faute, Beths ne pourrait l’oublier.
Beths sentit la frustration la gagner.
Elle ferma un instant les yeux, mais son mal être ne fit qu’empirer. Des brides du passés … sa petite sœur Aénor et elle courant et hurlant dans les champs de leur père, au milieu des vaches … la mère inquiète qui arrive gesticulant … la chute … les hurlements … le médicastre … le diagnostic … la perte de l’enfant … les regards accusateurs. Un hoquet de surprise lui échappe alors qu’elle ouvre les yeux tout en tentant d’échapper à ce passé, son passé.

Qu’elles aillent toutes au diable ces femmes enceintes de malheur !!! Et leurs stupides époux qui les laissaient pratiquer des activités qui ne devaient pas être !!!!
Pourquoi s’en soucierait-elle alors qu’eux ne s’en souciaient pas ???

Des larmes de rage et d’impuissance lui montèrent aux yeux. Elle se mordit violement les lèvres pour ne pas pleurer. Un goût de sang lui parvint sur la langue.
Dans un gémissement de colère, elle se releva, la couverture tombant à ses pieds, et elle commença à faire les cent pas dans le petit espace que lui réservait la tente.
Ses yeux tombèrent sur le matériel que Kory lui avait fait porter. Instinctivement, sans même réfléchir et parce que son courroux était grand, son pied parti en direction de l’écu.
Le résultat fut pitoyable. L’écu perdit l’équilibre sommaire qu’il avait pour tomber sur le sol entrainant dans sa chute une partie de l’armure, le tout en provoquant en un grand fracas qui avait du tonner dans le campement.
Tristement, elle ne put que constater que décidemment elle ne saurait jamais être discrète.

Et là le doute et le déni s’installe dans son esprit. Bonne à rien, incapable, maladroite, idiote … les qualificatifs pleuvent. Ils se déchainent et cognent. Les blessures sont douloureuses.
Chaque mot fait abaisser doucement ses épaules. Elle doit réagir sous peine de se retrouver en boule par terre pour se protéger contre ses propres démons.
Sa main passe devant ses yeux et s’arrête, ses yeux pressent l’arrête du nez, les sourcils. Récitez le Codex

Livre I : des institutions, Préambule, Article 1. De l’unicité du territoire, Le territoire du Bourbonnais Auvergne est un et indivisible. Les municipalités d’Aurillac, Bourbon, Clermont, …

Quelques minutes passent et une certaine lucidité perce à travers l’incohésion qui habitait son esprit. Elle devait se calmer. Oui, elle devait retrouver son calme et sa sérénité.
Et elle devait prendre une décision.
Qu’était donc plus important ? La vie d’un enfant à naître ou des joutes ? Elle su qu’elle était la réponse raisonnable. Des joutes, il y en aurait d’autres. Des enfants aussi peut être, du moins elle l’espérait pour Sibella, mais après tout, elle ferait bien ce qu’elle voudrait.
Et puis, elle était présente au moins, elle pourrait encourager ses amis, son suzerain. Elle pourrait lui proposer d’être son écuyère. Après tout, pourquoi pas ? Et puis, elle tiendrait compagnie à Kory dans les tribunes.
Oui, c’était la meilleure décision qu’elle pu prendre. Et puis, elle observerait qui du BA était le meilleur jouteur, et celui là, à l’issue de joute, elle ira le voir pour lui demander de l’entraîner.
Voila. Oui, c’était une bonne idée ça.
Une certaine mélancolie l’habitait, mais enfin calmée et était sure d’avoir décidé la meilleure chose qui devait l’être.

Elle devait prévenir l’arbitre de sa décision. Peut être devait-elle en parler à Sibella avant ?
Non, elle tenterait de la dissuader.
Beths prit conscience brusquement qu’elle avait dormie et que le temps était passé. Diantre, quel moment de la journée pouvait-il être ? Qu’importait. Elle devait faire savoir sa décision à qui de droit …
Elle avait aussi des orties à trouver, et elle se prendrait un malin plaisir à flageller le suzerain de son suzerain. Après tout il le méritait.

Elle sortit de sa tente.



[Campement, devant la tente Gondole]


Une fois dehors, une légère hésitation … où aller ? Sur la lice ? Trouver le Seigneur Llyr qui invitait ? L’arbitre ?
Les questions se bousculaient et elle resta plantée là
kalimalice
Wonder mit un temps fou et un malin plaisir à lui répondre, même si ses yeux restaient de braise, elle aurait bien éclaté de rire tant la situation était cocasse

Tenant le cheval de sa marraine, elle eut un petit sursaut lorsqu’elle lui dit


Merci, oui… Nous avons fait bon voyage.
Rhân, je ne te présente pas Kali ?


Et lui de répondre

Non.. Inutile de me la présenter.

Il lui sourit la salue de la tête

Bien le bonjour ma chère Kali... j'ai appris ton mauvais sort en Périgord. J'espère que tu te remets bien.

Kali le regarde, de ce regard qui veut en dire long et lui répond sans le moindre geste de courtoisie, d’un ton peu agréable


Bonjour Rhân,je suis étonnée que tu sois informé de mes déboires en Périgord ? Il me semble que tu as bien d’autres chats à fouetter que de t’inquiéter de mon sort et de ma santé .Mais n’aie crainte je me remets.

Elle ne rajouta rien de plus il était loin le temps ou ils combattaient côte à côte, ou elle se serait fait tuer pour lui, non pas par amour, mais tous simplement parc qu’elle l’admirait comme chef de l'armée .Elle se reprit ,remit toute sa colere ,ses idées dans sa poche son mouchoir par dessus .....
Elle n'était pas ici pour lui ,ni pour personne d'autre ,juste pour servir d'ecuyere à Anny.,et s'amuser

_________________
chlodwig_von_frayner
Pour le coup il en fut scié et instantanément toute colère le quitta. Comment pouvait on lui prêter pareilles pensées ? Comment dire qu’il était prêt à abattre un homme désarmé sans lui laisser la moindre chance ? Et surtout comment lui reprocher de glorifier la guerre après l’avoir vécu ? Il fallait être sacrément tordu… Entendre ces choses fausses le déstabilisa complètement. Il regarda le duc de lavardin avec un mélange d’incompréhension totale devant ses paroles et surtout d’étonnement. L’espace d’un instant il hésita. Répliquer vertement ou au contraire rompre l’engagement verbal ? Pour une fois, oui, ça n’arrivait pas souvent alors autant en profiter, il réfléchit. Il n’était pas suffisamment fou pour s’enfoncer dans un débat stérile du fait de l’impossibilité de compréhension des deux partis, devant sa mère. Pour un peu il avait eu pitié du baron, après tout, cette affaire était la sienne… mais sa mère était intervenue et… c’était ainsi. Continuer alors qu’il sentait la main impérieuse de la duchesse peser sur son épaule (et qui voulait dire tu parles je te baffe) relevait soit de la folie pure et simple, soit du désir suicidaire. Aussi inclina-t-il légèrement la tête, très légèrement, hein, comme à son habitude.

La douleur due aux divers décès dans ma famille doit sûrement m’embrouiller l’esprit, je vais donc vous laisser et aller vaquer à mes affaires, quand à tout autre débat… je m’en remet à ma mère…

Pour le coup des décès, il ne mentait même pas, en quelques mois il avait perdu sa grande tante qui s’occupait de lui, tuée sous ses yeux en Bretagne, chose qui pouvait on ne peut plus expliquer sa haine contre les bretons, et surtout son père, mais dont la mort était beaucoup moins glorieuse puisqu’il était mort quelque semaines plus tôt après avoir été poignardé lorsqu’il était sortit hors de lui pour avoir surpris son fils au lit avec une catin, mais ce détail se gardait bien d’être raconté. Il fit un pas en arrière et s’en retourna voir la blondasse qui attendait depuis le début, ayant été visiblement oubliée par les différents protagonistes.
modsognir
Modsognir sourit à Naluria se retournant enfin. Une bise pour la saluer et la remercier de l'avoir choisi comme escuyer. Un regard vers les autres présents, il les connaissait tous. On aurait dit une réunion habituelle en BA entre amis sauf que là c'était un rendez-vous de nobles avec lui au milieu. Cette pensée le fit sourire. Une bise aux belles dames, une poignée de main aux messires, quelques gentillesses envers sa Kory que dejà Naluria le prit par le bras pour l'emmener vers le tableau d'affichage. Son regard se tourna de suite vers Naluria

Eh bien tu es pressée toi, même pas le temps de discuter et de me reprendre de ma longue route

Sourire taquin vers la noble l'embêtant deja dans ses remarques. Il se tourna vers ses amis

Gentes dames, messires......le travail m'appelle. Je dois suivre une belle femme, l'habiller et je sais pas quoi encore........alors veuillez m'excuser

Il fit une révérence à tous ces nobles. Decidément être un simple roturier avait des avantages, quelle idée de mélanger hostilité et festivité en même temps.....peut être pour créer un nouveau mot : hostivité! se dit il.

Ils s'éloignèrent du groupe qu'il se retourna en criant

Koryyyyy on se revoit pour.......ces fameux conseils

Naluria l'avait deja tiré par le bras qu'il s'éloigna du campement.


Euh Nalu....on peut aller vers l'abreuvoir pour laisser mon cheval et lui donner de l'avoine avant d'aller au tableau s'il te plait. Il est crevé le pauvre, je l'ai fais galoper tout du long.

Il parlait qu'il repensa avoir oublié de prendre quelques bouquins qu'il avait emprunté à l'université pour au cas où qu'il s'embetait. Certes cela n'arrivera pas pendant qu'il l'habillera......elle a toujours eu un pouvoir pour décider les gens même si avec Modsognir cela était guère difficile. Il regarda la beauté du lieu, la grandeur de l'endroit le fit rêver. Un grand espace, de belles terres, beaucoup de grands du royaume présents. Tout cela le rendait quelque peu mal à l'aise, surement qu'il ne se sentait pas trop à sa place mais qu'importe toute expérience est bonne à prendre dit-on.Un regard vers la gauche, un regard vers la droite.....que de beaux habits, de belles armures, de beaux chevaux.

Tu m'avais parlé de t'habiller c'est cela? Humm.....intéressant dis voir

Large sourire envers son amie se rapprochant enfin du tableau d'affichage où le monde semblant se réunir.
LLyr di Maggio
LLyr sourrit tristement.
Il posa un main sur l'épaule du Jeune homme avant qu'il ne se détourne.
Puis assez bas sur le ton de la confidence, comme il l'aurait dit à un ami proche.


Ne t'en fais pas Jeune Ami, Justice sera faite un jour ou l'autre, sois en assuré, les méfaits sont toujours payés.
Je compatis à ta douleur et à celle de ta famille et ne t'en veux point pour ton coup de sang, je le comprends en d'autres temps j'aurai surement agit comme toi.
Ne te laisse point guider par ta Haine, elle te détruirait sinon, si je puis me fendre d'un conseil pour ce qu'il vaut.
Pour effacer ce malentendu permets moi ainsi que le Duc du Berry puisque tu le sers comme escuyer être à la table d'honneur ce soir pendant le banquet de la Saint Michel ? Je suis certain que le Duc de Touraine serait heureux de deviser avec son homologue berrichon et moi même de pouvoir deviser avec toi pour apaiser l'instant et rire, peut être, de cet incident.


Il lui sourrit.
Acceptes, tu ne seras pas déçu et tu ferais en cela honneur à ta famille.

Puis devant les gros yeux du Premier Secretaire d'Etat, le sourrire se fait plus joyeux, malicieux et taquin
Voila un Secretaire d'état, le premier des leur qui a flairé le renard. Hélas point de Jugement hâtif ma belle amie. La proie s'est semble t il échappée comme elle est arrivée. Peut être aura t on de ses nouvelles d'ici peu qui sait, entre temps j'ai entendu parler de gourmandise il me semble, cela tombe bien j'avais amené quelques dives bouteilels pour dire un bon jour en premier lieu...

_________________
Avatar(c)(t)(r) 2006-Fay'Raya
teia
Les joutes n'allaient pas tarder à commancer et Teïa s'en revenait vers leur tente lorsqu'elle entendit une petite algaradde vers les tentes voisines. Un jeune homme semblait tout à fait mécontent de l'action du maître de maison. Elle serait bien rester un peu mais il fallait rejoindre les Dames Blanches sinon elle allait manquer le début des hostillités......euh le début des réjouissances!

Tout le monde courait dans tous les sens, des chevaux, des nobles, leurs écuyers, tous étaient prêts à aller s'affronter sur les prés. Teïa aurait bien aimé participer mais n'étant pas noble, elle n'avait pas le droit donc elle allait seulement profiter du spectacle. Elle pensa soudainement qu'elle n'avait plus vu Mys à la taverne, trop de monde était entrain de boire ,et l'on ne pouvait pas bouger. Elle avait aperçu Diane qu'elle avat rencontré lors d'une précédente occasion, écouté un messire déclamait des vers et beaucoup d monde qu'elle ne connaissait pas. Pourvu que Drizz la ramène bien. Elle était quad même un peu inquiète maios savait que Mys n'aimait pas qu'on s'occupe trop d'elle. Elle décida de faire confiance à son chien.

Elle arriva en vue de la tente, toutes les filles étairnt prêtes........ par Aristote qu'elles étaient belles Ainsi avec leurs armures. Teïa les enviait!
MarieAlice
[Ah ben non ça refroidit]

D'un coup plus de cloche, le tocsin avait fini de carillonner à ses oreilles, ses épaules se relâchèrent tandis que ses sens se remettaient lentement au repos.

Elle ne fit aucun commentaire sur le désir de vengeance et le sentiment de perte, elle aurait volontiers plumé un oiseau qui avait finit sur le bûcher, lui laissant un sentiment amer d'inachevé.

Sourire au Maitre de maison, nez qui se fronçait à un terme pourtant commun trouvant une résonance étrange en elle, comme si le tocsin s'était tu mais qu'une petite cloche s'agitait doucement au vent.


Tant pis pour le renard alors et puis la chasse n'est pas commencé si?

A boire? Hum et que nous proposez-vous donc comme breuvage? Je connais la réputation de vos caves tout autant que celle de vos cuisines. Donc gourmandise plus bon vin, j'avoue que vous me prenez par les sentiments.

_________________
Aélis Amandine
La blondinette était en effet restée à l'écart, et bien contente que personne ne fasse attention à elle.... Elle avait déjà bien du mal à se retenir d'éclater de rire en restant seule et silencieuse, alors sûr, si quelqu'un lui avait adressé la parole, elle aurait craqué...

Par Aristote mais qu'ils étaient ridicules! Et affreusement verbeux ! Et bla et bla et bla et va-t'en que j'me gargarise de grands mots... Et que j'suis le duc de Machin, la secrétaire de truc et le héraut de bidule... Au final mes tous beaux, vous serez comme tout le monde: de la viande pour les vers ! Et en attendant votre proie, elle a du se faire la malle et depuis une paye!

Tiens, v'la que le godelureau revenait vers elle... Prête à mordre, au propre comme au figuré, elle le regarda approcher d'un air méfiant. "Blondasse"... Et ben ca repartait bien ! Sale gosse va! Encore qu'à l'usage...

Ben à l'usage et pendant que ca palabrait toujours devant une tente vide, eux au moins s'étaient un brin marrés. C'est fou comme échanger des piques ça peut finir par créer des liens, et v'la qu'on se retrouve à se gondoler de rire par terre pendant que discutaille autour.

M'enfin avec tout cela, elle avait toujours pas rempli sa mission l'Aélis. Et mieux valait ne pas abuser de la princière patience, qui pouvait se monter aussi courte que sa masse d'armes était lourde. Filant une dernière bourrade dans les côtes du sale gosse, elle le relança.


Bon et ce duc? Tu m'emmènes le voir oui?
Persan


Il s'était décidé à venir au dernier moment, histoire de sortir de ses sombres pensées. La rumeur courrait qu'il y aurait du joli monde dans les environs et avec un peu de chance, il y aurait du mouvement. Au pire, il lui resterait toujours la possibilité d'assister aux joutes et surtout de revoir Llyr, cette ancienne connaissance perdue de vue depuis une éternité.

Le campement se dressait lentement autour de lui. Il n'avait fait amener que peu de choses et aurait même évité de monter un campement si Ezius, son majordome, ne lui avait fait les gros yeux à son départ d'Arnay. Le pauvre homme vieillissait et Persan n'avait pas voulu le contrarier. Il avait déjà eu du mal à avaler les deux futures naissances...

Persan bâilla à s'en décrocher la mâchoire. On n'avait pas besoin de lui pour mettre des piquets en terre ou tendre des bandes de tissus aux armoiries de son duché. Il allongea ses longues jmabes, se leva, s'étira de nouveau, et s'éloigna des lieux. Il cherchait une bière fraîche, de quoi se remplir la panse, une jolie fille peu farouche ou Llyr, dans cet ordre.

Un attroupement l'incita à approcher d'une tente. Il reconnut la voix de Llyr puis celle de MarieAlice, pas vraiment sa priorité, mais quand il entendit parler de victuailles, il se décida à approcher, discrètement. Il remarqua une blonde mais ne lui prêta guère attention. Les blondes, il les préférait décidément plus dans un verre que dans son lit.
Enorig d'Azayes
Se retourne vers MarieAlice et Llyr.

Les gourmandises sont dans la tente de mon Chlodwig qui ne m'en voudra pas de me servir de son abri pour accueillir des amis en attendant que la mienne soit montée.

Sourire en coin à Llyr et à MarieAlice

Je crois que des macarons ont été amenés dans mes bagages ainsi que certains petits choux. Tout ceci étant escorté de petits nougats et dragées. Le vin ira à merveille avec toutes ces douceurs.

Elle serra sa main sur le bras de son fils lui intimant à la fois l'ordre de la suivre et de se taire.

Quand au Louvelle nous en parlerons après les douceurs. Avant, ceci pourrait nous couper toute envie de déguster et nous empêcherait sûrement de tout apprécier. De toute façon il ne doit pas être très loin.

Elle se dirigea vers la tente sans attendre. Lançant juste à Llyr en riant :

Votre baron est invité bien sur. Ainsi il connaitra mieux la Haute Noblesse.

_________________
Neils
[Perdu dans l’camp’ment d’nobles]

Tous ses nobles avec leurs grands airs, leurs palabres et leurs prises de becs avaient fini par distraire l’écuyer.
…à gauche…nan…à droite là après la tente bleu et blanche…il avance, hésite
non…après la bleu et blanche y avait une rouge et verte... heu… quand je suis parti vers l’enclos…donc…pour le retour elle d’vait être avant la bleu et blanche…
Neils marmonne à voix basse…à l’aller la gauche est à gauche…et…pour le retour la gauche et à droite…donc…l’allée centrale est…
De fines gouttes de sueur perlent sur le front de l’Ecuyer, son ventre se noue, son regard se perd, le doute s’invite ébranlant les fondements même de sa minutie implacable.

L’anxiété le gagne, son cœur s’emballe. L’étalon d’Apo ressent immédiatement la nervosité inhabituelle de Neils. Jean-Eude s’agite, tire sur la longe de manière répétée, frotte son sabot sur le la terre meuble puis tente de se cabrer. Mais l’écuyer, dans sa crispation, n’a pas relâché son étreinte sur la longe et parvient de justesse à maitriser l’étalon.

Chhhhuttt…..du calme ….du calme mon brave….la réaction du cheval recadra l’écuyer dans l’instant et dans ses devoirs. Il est l’écuyer de la Dame d’Orval bon sang de bonsoir !!!
Yeux dans les yeux, sa main caresse du chanfrein aux naseaux de Jean-Eude. Les deux se calment mutuellement.
C’est bien….t’es un brave…retrouvons nos tentes …hein ?

Après un court instant de réflexion et un regard avec l’étalon, Neils s’invite sur le dos du complice de l’instant. Apo ne lui en tiendrait pas rigueur…quoique …de toutes manières ce nouveau point de vue lui permis de se situer dans les dédales interminables de tentes multicolores. Un petit coup de talons dans les flancs, et Jean-Eude se mit aux pas guidé par l’écuyer. Ils regagnèrent rapidement et discrètement le campement d’Apolonie.
La dame d’Orval un peu à l’écart, était en pleine conversation avec des « nobles » et ne remarquerait certainement pas leurs arrivées.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 16, 17, 18, ..., 24, 25, 26   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)