Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 17, 18, 19, ..., 24, 25, 26   >   >>

Au Campement de la Noblesse

Naluria
[Le cheval et le "prisonnier"]

Modsognir trainait, ce qui avait le don d'agacer la Pleaudienne quand enfin il donna la raison.

Euh Nalu....on peut aller vers l'abreuvoir pour laisser mon cheval et lui donner de l'avoine avant d'aller au tableau s'il te plait. Il est crevé le pauvre, je l'ai fais galoper tout du long.

Naluria attrapa un graçon d'écurie au couleur du Lavardin au vol puis donna les rennes du cheval au garçon.

Apporte ce cheval et attache le près de la tente où tu trouvera un lévrier sur l'oriflamme. C'est dans le campement du BA. Veille à ce qu'il ai à manger et à boire, il a fait beaucoup de route à un rythme soutenu.

Naluria sourit au garçon et le décoiffe puis emmena Modsognir de nouveau dans ses pas rapides.
Canelle
[Campement des Dames Blanches]


Toujours la tête penché en arrière, regardant l'animation au loin... puis elle secoua la tête les yeux grands ouvert pour montrer à Azelie combien elle était d'accord pour dire qu'il y avait grand monde ici. l'ambiance était bonne malgré tout.

Viens vite avec moi, allons voir le nom des pauvres personnes qui devront affronter nos belles Amazones…
Elle se retourna vers l'aspirante dans un sourie malicieux puis trottina derrière elle pour la suivre.
L'oreille tendu à l'annonce des noms... elle réfléchit quelques secondes... certain nom ne lui disait rien tampis elle verrait au moment venu.
Comme la jeune femme elle regarda ses soeurs cherchant à savoir ce que prédissait ce tirage, il ne semblait rien de bon pour la gande amazone.
Cela avait même l'air terrible, Alivianne ce nom lui disait quelques chose...
n'avait elle pas déjà été dame blanche?
Après un grand soupire d'Anny, sa marraine arriva.
De son coté elle ne parraissait pas inquiété par son adversaire.

Y'a t'il une aspirante pour aller préparer ma monture ? Et une apprentie pour m'aider à m'équiper ? Mon écuyère semble s'être envolée !

Si tu veux je peux t'aider à t'équiper! Ce sera avec plaisir!

Se proposait pour aider chloé lui faisait plaisir, elle avait envie de se rendre utile malgré qu'elle ne savait pas grand chose sur ce sujet, cela lui apprendrait un peu... Elle n'était pas encore écuyère et n'en avait surement pas les connaissances pour le moment.
Elle regarda autour d'elle... c'est vrai qu'elle n'avait pas encore vu Mysouris et bien d'autres.
damejustine
J'te prends ... j'te jette ...
Définitivement, Rhân ne changerait jamais. Il n'accordait quelques paroles à sa vassale que lorsqu'ils n'étaient à deux et qu'il marchait à ses côtés. Dès qu'il arrivait auprès d'une autre personne, pfiuuu ! envolée l'écuyère ! Enfin, elle sourit, elle avait fini par s'y faire. Elle fusilla tout même son cher suzerain du regard quand celui-ci se permit des remarques sur son fiancé et, qui plus est, quand il ne lui laissa même pas le temps de répondre, filant devant à toute vitesse. La jeune fille le rattrapa sans peine mais il lui fit un sourire mi moqueur mi amusé puis se dirigea vers la Grand Maître des Dames Blanches. Quel vieil animal foireux ! Quand elle pensait qu'elle était sa vassale et son écuyère ... elle hésitait parfois à lui remettre son tablier et sa terre. Mais pourtant .... elle avait trop d'amitié pour lui et il l'amusait trop à être fier comme un gamin à présenter "Sa Vassale" pour qu'elle le laissa définitivement tomber. Pourtant, voilà bien une chose qui enchanterait Yuan au plus haut point. Lui qui n'aimait pas Rhân ...

Justine se planta comme un piquet à côté de Rhân, le regarda faire sans broncher, sans sourire même. Depuis qu'elle l'avait rejoint sur la route menant au Lavardin, elle lui avait trouvé un côté étrange, inquiétant même. Là, ça devenait pire. C'était décidé, elle ne le quitterait que quand elle le saurait dans une sécurité toute relative, c'est-à-dire auprès d'Ylalang ou enfermé dans sa tente auprès de ses hommes. Ce n'était pas vraiment les autres qui le mettaient en danger, à vrai dire, il s'y mettait lui-même, comme un grand garçon. On pourrait comparer le spécimen Rhân à quelque animal se trouvant à portée de vue d'une chose quelconque fort désirée mais non à portée de pattes. Cruel ... cruel à rendre l'animal fou. Rhân était donc, puisque séparé de celle qui l'aimait mais qu'il voyait quand même, en train de tomber dans cette même folie que celle qui happe doucement l'animal. En gros, son écuyère-vassale pouvait sans se vanter s'ajouter un titre ... Ecuyère-vassale-canaliseur de suzerain en folie.

Une voix et une silhouette connues sortirent la jeune fille de ses étranges (mais justes ^^) pensées et un sourire vint retrousser les commissures de ses lèvres et lui arracher un cri.

KALIMALICE ! Comment vas-tu ?

Une flèche qui passe et qui manque de peu de renverser la suscitée. Elle se recontrôla enfin après un gros bisou sur la joue de la Dame Blanche et continua de sourire. Son suzerain ressortit le petit jeu du "Ma Vassale" en la montrant d'un geste de la main et la jeune nouvelle dame salua respectueusement la Grand Maître de Dames Blanches.

Madame, enchantée ! puis se tournant vers son suzerain Si tu le veux bien, j'irai voir tout cela quand tu te reposeras de la route avant les joutes.
*atalante
Cela s'agite, s'enerve apparament, puis se calme, tant mieux, que l'on puisse travailler dans de bonnes conditions.
C'est le jeune homme qui nous a accueillit qui fait du foin aprés celui bien habillé qui veut arreter notre voisin, puis sa mère, maintenant j'en suis sure s'ne melle et explique je ne sais quoi, enfin, c'est leurs affaires, pas les miennes. Quand au miennes, elles sont toujours sous leur tente, elle fait quoi la duchesse, moi, je veux bien l'aider, mais pour cela faudra qu'elle soit là et que je sache quoi faire, parceque la, bon, on a installé ses malles, sa couche ses meubles, son armure et les lances de joute, mais maintenant, j'aimerai bien en savoir plus et surtout si ça lui convient.

Le Planchet est déja en trai, de gouter le vin qui est sur le chariot derriere la tente, il m'a dit vouloir etre sur que celui ci ne ce soit pas abimé pendant le voyage à cause des cahots sur le chemin.
Il perd pas une minute lui.

Bon, rien a faire, je vais étudier de plus pret cette armure, comme c'est fait, parceque je me rappelle de celle de Silec, mais je l'avais aidée à l'enlever, mais pas a la mettre, c'est une autre affaire.
Plein de sangles, de plaques, va pas falloir se melanger, sinon, la duchesse ne pourra pas se mouvoire aisément.

_________________
Sibella de Vissac
[Devant la tente de Gondole]

Après la discussion et l'accord passé avec son époux, Sibella avait réfléchi longuement et finalement était satisfaite qu'Azdrine lui ait ouvert les yeux. Il est certain qu'elle avait été inconsciente de s'inscrire aux joutes, mais à présent la chose était réglée, mais elle voulu prévenir son adversaire contre qui elle devait jouter.

Dans sa tente, elle mangea une tartine de pain avec du miel et avala un grand verre de lait. Elle alla voir son faucon sur sa perche, derrière la tente et lui mis sa capuche sur la tête afin qu'il se repose.

Elle ouvrit un pan de la tente, son mari finissait de se préparer, elle lui fit un grand sourire


Az mon amour, je vais voir Beths afin de lui annoncer que je ne serai pas son adversaire.

D'un pas lent et faisant attention où elle posait ses pieds, elle se dirigea vers la tente de Gondole qui abritait son auvergnate à la douce voix.

Coucou, Beths tu es là ?


Elle aperçu son amie, qui avait l'air préoccupé, certainement se concentrait-elle pour les joutes, faisait-elle le vide dans son esprit.


Beths ça tombe bien que tu sois là. Je voulais t'annonce que finalement je ne vais pas jouter. Azdrine m'a fait entendre raison et il est certain que c'est déraisonnable de s'être inscrite.
Elle l'a regarda en souriant, attendant sa réaction. Je craignais que cela te pose un problème de jouter contre moi, et je ne voulais surtout pas que tu déclares forfait ou fasse exprès de ne pas me toucher. Enfin tu vois. C'est mieux ainsi, pour notre famille et pour toi, que tu ne te sentes pas responsable de quoi que ce soit. Elle lui fit une accolade et déposa un baiser sur sa joue. Bonne chance Beths, fais de belles joutes. J'irai t'applaudir des tribunes

_________________
Wonderanny
[Turbulences à l’Ecu Vert... ]

Et toc… pendules à l’heure, voilà qui est bien mieux. Clin d’œil à son écuyère. A présent, reprenons ! Le sourire s’affiche à nouveau, franc.

Ravie de te revoir mon ami ! Pour une fois que ce n’est pas sur un champ de batailles, voilà qui nous change un peu.

Se tourne vers la jeune femme qui accompagne le Baron. Pose sa main sur le bras de son ami puis se penche pour souffler à Kali peu discrètement, évidement.

Voilà une femme bien courageuse !

Amusée, elle observe l’homme du coin de l’œil certaine qu’elle a entendue ses paroles, mais la réaction attendue ne viendra pas de lui.

KALIMALICE ! Comment vas-tu ?

Tiens une concurrente pour le BA.
A trois contre un, voilà qui devient certainement pire que les joutes pour le Baron.Le sourire se fait plus large.


Madame, enchantée !

Non, Rhân, je ne crois pas que nous nous soyons déjà rencontrées, ou alors pardonnez ma mémoire parfois défaillante. Ceci dit, je suis, de même, enchantée de faire votre connaissance.

Turbulences terminées, ciel clair et dégagé.

Hooo et pour répondre à tes questions, Rhân, pour les joutes, j’irai voir Alivianne tout à l’heure, ce tirage n’est pas de bon augure mais nous verrons plus tard, nous avons encore un peu de temps avant de rejoindre la lice.

Soupirs nerveux.

Concernant mon cheval, je crois que cela sera sa dernière course, il a bien mérité un peu de repos. Cependant… vu sa résistance et sa lignée il lui faudra, auparavant, me donner quelques beaux poulains.

Quelques pas et la main parcourt nostalgique l’encolure de son compagnon à quatre pattes avant de le gratifier d’un petite tape du plat de la main sur la croupe.

Soignez le ! Il me le faut en forme !

Se tournant vers le petit groupe.

Une petite collation vous tenterait il ? Les Dames seront ravies de vous accueillir. J’avoue avoir grand soif après tout ce trajet et toutes… ces émotions ! Pas vous ?

Petit rire limpide en souvenir d’un vol sans encombre, suivi d’un geste de la main en signe d’invitation en direction du campement des Dames Blanches.
Kref
Voila un spectable qui faisait plaisir à voir. La Touraine recevait une très belle et très noble assemblée. Les couleurs chatoillantes et variées marquaient les emplacements de chaque tente.

Le Duc n'avait pas planté sa tente, il était reçu, fort agréablement, par le Duc Llyr dans l'aile des invités du Castel Lavardin.

La noblesse tourangelle devant participer massivement aux festivités, il avait cependant demandé aux valets de monter les tentes dans le carré réservé à la Touraine. Les couleurs du duché, d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bordure componée d'argent et de gueules, seraient portées fièrement et avec panache :



Il allongea le pas et circulant entre les tentes, salua gracieusement l'assemblée et les quelques personnes de sa connaissance.

Il aperçu certains de ses vassaux et les salua, Methemvor, Solange S Curnonsky, il leur souhaita de bons combats.

Il salua également Trokinas et MarieAlice qu'il avait déjà croisé dans le passé.

Il se dirigea enfin vers Thomas de Clérel :

Mon cher Duc, je suis ravi de vous voir ici et je vous souhaite bonne chance. Alors comment trouvez vous la Touraine ? La voyez vous différemment depuis l'année dernière ?

Accepteriez vous de partager mon repas ce soir ?
Sigismonde
[A l’extérieur de la tente de Morteau]


Moi je joute pas, je joue !
répondit d’un ton péremptoire la petite fille qui se cacha soudain derrière le grand monsieur à la croix teutonique qu’elle ne connaissait pas lorsqu’elle reconnut la voix de la première servante de sa mère à travers la tente que la colère faisait monter dans les aigus.

"Comment ? Vous l’avez perdue ? Et que comptez-vous dire à Sa Grandeur ? Que vous avez laissé échapper sa fille et que vous êtes restées plantées là, comme les idiotes que vous êtes ? Attendez qu’elle le sache, et elle vous chassera comme des misérables ! Allez ouste, sortez et retrouvez la au plus vite !"

Les servantes épouvantées par les menaces de la fidèle Georgette s’échappèrent de la tente en courant au hasard, passant devant le Sénéschall sans s’apercevoir de sa présence, ni de la petite fille qui pouffait de rire.


[A l’intérieur]


"Ma chère Georgette, que se passe t’il ?"

Le ton de la comtesse était inquiet et méfiant. Sachant qu’elle marchait sur des charbons ardents, Georgette se demanda une seconde si elle devait mentir à sa maîtresse tant elle avait peur de déclencher une soudaine faiblesse à l’annonce de la disparition de sa fille. D’un autre côté, celle-ci avait dû entendre son dithyrambe enflammé contre ses collègues, et devait se douter qu’une telle colère n’était point due à une salière égarée mais à un événement autrement plus grave. Georgette se résolut à annoncer la mort dans l’âme la triste vérité.

"La jeune maîtresse a disparu, Votre Grandeur. Les servantes l’ont laissée échapper pendant que je vous vêtais et ne viennent de me le signaler que maintenant."

La comtesse ferma son livre – La métaphysique d’Aristote- d’un coup sec et se leva brusquement, pâle et paniquée.


Que Madame se rassure, j’ai envoyé ces souill… les servantes à sa recherche ; nous la retrouverons bientôt.

Le ton se voulait apaisant, mais Sigismonde, en proie à une terreur toute maternelle, saisit fermement le bras de la domestique au point qu’elle en grimaça de douleur, et lui dit à l’oreille.


"Que faites-vous là ? Trouvez-la, vite !"
et elle se laissa tomber dans son fauteuil, l’air plus éreinté que jamais.


[A l’extérieur de la tente, bis]


"Elles m’ont pas trouvées ! Elles m’ont pas trouvées !"


La jeune Marie-Madeleine exultait en criant et dansant une gigue fort peu aristocratique autour du baron de Thorens. Faire courir les domestiques était de loin son jeu favori car ils ne la grondaient jamais. Elle aimait aussi beaucoup jouer avec les pots de peinture de son père, mais il se fâchait toujours tout rouge.

"Maintenant on va trouver Tartempion. Maman monte plus dessus, mais je l’aime bien, il est trooop gentil et je peux le coiffer!" La petite fille saisit un doigt de Ramon dans sa petite main pour l’entraîner vers les chevaux comtois lorsque les pans de la tente s’agitèrent et que Georgette sortit et fut saisie de tétanie. Elle se recula lentement et disparut à travers le tissu.


"Oh. Oh. On m’a vue…"


[A l’intérieur de la tente, bis]



"Ma… Madame…"


"Eh bien Georgette, qu’y a-t-il ? Vous avez vu un fantôme ? Un odieux assassin prêt à nous percer de coups ? Le Très Haut vous est-il apparu dans toute sa splendeur au sortir de cette tente ?"


La domestique avala sa salive afin de retrouver sa voix, l’air toujours bouleversé.

"Non Madame, mais la petite maîtresse est dehors, en compagnie d’un... d’un teutonique !" Sa voix montait de nouveau dans les aigus, mais cette fois plus par terreur de voir la comtesse s’évanouir que par colère.

Sigismonde soupira profondément. Tôt ou tard, elle aurait été confrontée à cette situation. Elle n’avait jamais fui la réalité, mais toujours regardé en face, aussi cruelle fût-elle.


"Georgette, invitez-le à entrer." D’un geste fatigué de la main elle fit signe à sa domestique de sortir et celle-ci s’exécuta après une révérence.


[A l'extérieur de la tente, dernière]


La servante sortit rapidement de la tente et stoppa net devant Ramon, lui fit une révérence avant de reprendre la parole.


"Je vous remercie, messire, d'avoir retrouvé notre petite maîtresse. Sa Grandeur la comtesse de Morteau souhaiterait vous remercier en personne en vous offrant l'hospitalité."

Elle se saisit de la main de Marie-Madeleine afin de ne pas laisser s'échapper l'enfant une nouvelle fois et l'entraîna à l'intérieur, le visage soucieux et réprobateur, sermonnant la petite d'avoir causé une telle frayeur à sa mère.

_________________
kalimalice
Un gros bisou retentit sur sa joue et un

KALIMALICE ! Comment vas-tu ?

Les yeux de kali reprirent leur expressions habituelle pour sourire à Justine, Justine qu’elle avait côtoyer à maintes reprises en orléanais et en politique .Sans plus même regardé le baron elle ne s’adressa plus qu’à Justine, pendant qu’Anny faisait causette avec le baron de bois commun .

Bonjour, je suis heureuse de te voir .j’ai appris que Rhân à fait de toi sa vassale pffffttt tout en exprimant un petit rire moqueur, il va te falloir du courage avec lui. Mais au moins toi il ne te jettera pas comme un veille chaussette, il ne pourra pas cette fois elle éclate de rire
J’ai ouie dire que tu voulais quitter l’orléanais ?


Kali ravi de revoir la jeune fille, écoutait d’une oreille sa marraine,

Hooo et pour répondre à tes questions, Rhân, pour les joutes, j’irai voir Alivianne tout à l’heure, ce tirage n’est pas de bon augure mais nous verrons plus tard, nous avons encore un peu de temps avant de rejoindre la lice.

Kali savait bien que ce tirage n’enchanté pas Anny et voir ce combat ne lui plaisait pas non plus .Les deux femmes étaient importante à ses yeux et elle ne souhaitait pas que l'une soit plus forte que l'autre .mais elle le savait ,il le fallait

Anny invitaient Rhân et sa vassale à une collation, lorsqu’elle montra la tente .kali redevient celle qu’elle était et s’approcha d’eux .
Si vous voulez bien me suivre ,je me ferais un plaisir de vous servir .

D’un œil elle veillait à ce que quelques aspirante s’occupe de la monture de la grande amazone

_________________
Thomas de Clérel
Devant sa tente

Le Duc toujours en retrait, enleva sa main du pommeau de son épée, la situation semblant se calmer entre son écuyer, et ceux avec il semblait être en désaccord.
Le calme était revenu, le Duc allait partir silencieusement se soulager, lorsqu’arriva le Duc de Touraine.

Le Duc berrichon accueillit son homologue d’un sourire et d’une inclinaison de tête respectueuse.

Le bonjour cher ami. Je suis aussi ravi de venir en Touraine pour participer à des festivités, c’est plus agréable que la dernière fois…

Le Duc réfléchie un instant avant de répondre à l’invitation du Duc de Touraine, pas de jolie femme avec qui souper ce soir, il n’avait donc pas de meilleure invitation.

Ce sera avec joie, Duc, que je partagerais votre repas de ce soir. Nous aurons l’occasion de converser un peu. sourit
Apolonie
[ Ouh la... A l'écart, délaissée par tout l'monde sauf la d'moiselle au paquet]

Sois prudente hein?

D'un clin d'oeil elle rassure son baron préféré qu'elle en fera à sa guise, comme toujours. Prudence est mère de sureté dit-on.Et la sureté annonciatrice d'ennui, et de bride. Alors non, elle ne sera sans doute pas prudente, mais Rhân le sait de toute façon, comme tous ceux qui la connaissent.

Apolonie, excuse-moi, je reviens. Je dois aller voir ce qu'il se passe. Mais ne te crois pas délivrée de moi pour autant.

Alors que le séducteur de ces dames se faufile voir ailleurs s'il y s'y trouve, c'est au tour de la vicomtesse de s'éclipser. Délivrée ? Non, c'est un plaisir que de deviser avec Marie-Alice, mais en revanche, si la secrétaire d'Etat pouvait avoir oublié au retour son idée farfelue de déguiser Apolonie en parfaite jeune dame, voilà qui serait parfait. C'est alors qu'elle salue son amie d'un signe de tête en réponse à la pression furtive sur son bras que la jeune femme qui l'a interpelée tout à l'heure se rappelle à son bon souvenir.

Je..ne crois pas que tu me connaisses dame.mais je vous assure que ce n'est pas moi qui vous cherche.A vrai dire, un coursier m'a livré le paquet, accompagné d'un mot à mon intention me demandant de vous le transmettre en main propre si possible

Haussement de sourcil qui s'amuse de la syntaxe alternative de la jeune femme. On tutoie et vouvoie à l'envie, c'est charmant. Apo ne s'en offusque pas outre mesure, après tout, elle tutoie quasiment tout le monde, au risque de se faire réprimander par sa suzeraine ou subir le courroux des moulinois si polis... Après tout, n'est-ce pas là privilège du noble de tutoyer le paysan du coin ? Ne manque que la deuxième partie à Apo : celle de se faire vouvoyer. Un pas à la fois comme on dit. On ne peut pas tout savoir du premier coup. Et puis par Aristote, qu'elle exècre ce dame... A chaque l'impression d'avoir dépassé les vingt-cinq printemps... Elle n'est même pas mariée bon sang ! Pas elle qui la cherche ? Un coursier ? Un paquet ?! Le haussement de sourcil laisse place à l'écarquillement des pupilles, dans une mine joliment ahurie.

Un paquet pour moi... T'es sûre de pas t'être trompée ? Parce que j'attends rien moi.
Nada, comme dirait l'autre. Personne n'sait que j'suis là.


La gamine ne se démonte manifestement pas puisqu'elle lui tend un paquet. Apolonie hésite. Un cadeau d'un inconnu déposé par une inconnue, avec à l'intérieur quelque chose d'inconnu. Humpf. Est-ce bien raisonnable ? Un plissement de nez pour marquer la réflexion qu'elle pousse plus loin. Aime-t-elle ce qui est raisonnable ? Non. Bon. La main balafrée se tend vers l'objet proposé. L'sourcil se fronce un instant, tandis qu'elle demande, en curiosité comme élément principal de sa personnalité :

Et qui dois-je remercier ?

et puis...une recommandation..Celle de ne point vous livrer l'identité de l'expéditeur.

Et se frayant un chemin du ventre à la bouche en passant par la gorge, un rire clair et franchement amusé s'échappe de la belle. Un minois moqueur vers la coursière improvisée.

Et il ne vous a pas prévenue l'expéditeur que j'étais plus que capable d'arracher des aveux ?
Et que si je le souhaitais, tu me donnerais après un traitement spécial non seulement son nom mais aussi tout ce que tu sais et même ce que tu ne sais pas ?


Plus qu'amusée la libertadienne quand elle repense furtivement aux gascons croisés qui s'en souviennent sans doute encore. A l'épaule d'un Plantegenêt qui portera à jamais un souvenir d'elle. Mais elle sait où elle se trouve. Ce n'est pas Apo qui se trouve au milieu de ce camp de nobles, mais Apolonie, dame d'Orval. Et le rire se mue en sourire presqu'affable.

Bon... Tu es de Dax, je n'y connais personne. Ce ne sera pas dur de deviner de toute façon.
Tu peux y aller si tu as autre chose à faire. De toute façon je retourne à ma tente.


Le paquet sous le bras, elle tourne les talons. Le pas alerte elle avance vers les toiles tendues par Neils, qui justement pointe le bout de son nez, juché sur Jean-Eudes. Un instant elle se demande s'il est lassé de Marie-Caroline ou s'il a décidé de grimper sur tous les chevaux qu'elle monte. D'un zeste de courtoisie, elle tourne la tête et s'adresse à Aelyce d'une voix forte et claire.

Merci et bon courage, quelle que soit la tâche qui t'amène ici.


[Dans la tente aux couleurs d'Orval]


Puis elle pénètre dans la tente, l'oeil exercé repérant dans l'entrée l'écu de Bireli. Un frisson de reconnaissance envers son écuyer qui la connait si bien. Une paillasse dans un coin sur laquelle elle se laisse tomber. Fermer les yeux, laisser la douleur de la blessure s'enfuir lachement devant sa volonté. Effleurer d'une pensée les siens, avant de poser un regard perplexe sur le paquet qui visiblement a déjà été ouvert. Et bien, pas gênée la donzelle. D'un doigt curieux elle écarte les pans qui recouvre... De l'étoffe. Intriguée, elle attrape le tissu, le lève jusqu'à former une robe devant ses prunelles ébahies. La couleur, bleu nuit, est celle des robes qu'elle avait fait faire pour sa fonction de consul. Une couleur qui rehausse l'azur de ses yeux. La coupe est ajustée, soulignant la taille fine, le décolleté chaste mais suffisamment creusé pour mettre en valeur la poitrine. La longueur semble être la sienne. Une robe... Pour lui offrir un tel présent, il faut soit très mal la connaitre, ou au contraire savoir que justement elle en manque pour ses nouvelles obligations. Et l'esprit travaille à l'énigme de l'expéditeur. Gascon, comme son adversaire pour les joutes. Dacquois. Sourire en coin.

_________________
Co-fondatrice avec Amberle du fan club de Constant Corteis.
Duncan_Idaho
[A l’intérieur de la tente de Morteau]

Duncan s'était replongé dans la lecture de quelques paperasses, quand l'agitation de Georgette et l'affolement de sa femme le tira de son travail.
Il leva les yeux et eut un faible sourire, il était un peu inquiet pour sa fille bien sûr, mais sa douce femme s'inquiétait tellement facilement dans ces cas. Il imaginait sa fille jouer à cache-cache non loin.


" ... la petite maîtresse est dehors, en compagnie d’un... d’un teutonique !"

A cette phrase, Duncan vit bien le changement d'humeur de sa femme, il la connaissait bien, et tous deux y avaient laissé beaucoup là-bas.
"Georgette, invitez-le à entrer."

Il se leva lentement, posant ses parchemins de côté, et se dirigea vers sa femme en s'assurant instinctivement de la garde de son épée, quoiqu'il doutait que la violence survint.
Il se posta derrière son aimée, posa ses mains sur ses épaules pour l'apaiser, puis il lui chuchota :

"Ne t'inquiète pas, je doute qu'un ennemi nous fasse l'affront de venir ici, pas à une telle fête ..."

Duncan déposa un léger un baiser dans le cou de sa femme.
"Et puis, je suis là."

Georgette rentra alors dans la tente à ce moment là tenant fermement leur fille par le bras, qui regardait tour à tour sa mère et son père, le regard implorant.
Il ne restait plus qu'au Teutonique à entrer ...

_________________
Alcyone
[La nuit, je mens...]

La tension est un peu retombée dans la tente de la Baronne de Saint Angel, ils partagent un verre avec leur hôte, il n'est pas question de faire des esclandre en sa présence. Et encore moins d'aller laver les latrines avec la langue... aussi Alcyone déclina-t-elle poliment - mais sans user du vocable "grâce" - l'invitation de Llyr. Non pas que l'envie d'échapper à telle explication, de se soustraire au regard de Carmo, qu'elle n'avait d'ailleurs jamais vu aussi glacial, ne lui effleura pas l'esprit... Mais précisément. Prendre la tangente à cet instant constituerait aux yeux de l'Oiseau de Nuit un aveu plus sûr que la moindre déclaration signée... Et elle avait deviné à son attitude qu'il ne la laisserait de toute façon pas esquiver sans lui rendre des comptes, fût-ce l'épée au clair, persuadé qu'il était d'avoir affaire à une menteuse... Ce en quoi il n'avait pas tout à fait tort, ceci dit.

Malgré tout, Alcyone ne put s'empêcher d'esquisser un sourire empreint d'une certaine tendresse... C'est que le Seigneur d'Auzances était sincèrement bouleversé par son apparition et était prêt à défendre épée à la main la mémoire de son amie. Enfin, si tant est que cela avait lieu d'être. Voilà qui était somme toute réconfortant. Mais au-delà de ça, ce qui retournait les tripes de la rouquine, c'était de ressentir plus que jamais la force de l'amitié qui les liait... Dire qu'il fallait toujours attendre des circonstances dramatiques pour en prendre conscience... Toutes les nuits passées à discuter en taverne, tout ce qu'ils s'étaient confié, tout ce qui avait été partagé, tout ça semblait naturel, sur le coup. Mais en y resongeant avec le recul, c'était pourtant loin d'être anodin...

Le ton du rouquin s'assortit à son regard et se fit glacial...


- Ainsi ce serait une Alcyone qui entend me prouver qui elle est? et bien je suis curieux de voir ça et de savoir comme elle compte s'y prendre. Mais aussi de savoir pourquoi personne en Limousin n'as jugé utile de me prévenir d'un retour si miraculeux. Ça ne devait pas avoir un si grand intérêt. Ou simplement cela vient du fait que ça n'était pas nécessaire au bien du comté comme les demandes que plusieurs ont pu me faire dernièrement.

- C'est elle Carmo... je t'assures que c'est elle.... je... je suis désolée de ne pas t'avoir avertit.... j'ai... je n'ai pas d'excuse...je n'y ai pas pensé...


Renvoyée encore à ses propres mensonges, à ses propres manquements, Alcyone serra plus fort le verre désormais vide dans son poing...

- Bess, voyons... ce n'était pas à toi à le faire... C'était à moi qu'il incombait de rétablir la vérité et avouer mes mensonges... surtout vis-à-vis de mes amis les plus proches... C'est moi qui n'ai pas d'excuse. J'avoue qu'après mon arrivée en Limousin pour les allégeances, il y a eu cette révolte... et...

Elle soupira... est-il plus pitoyable excuse que celle du manque de temps pour envoyer ne fût-ce que trois lignes à un ami? Elle reprit

- La vérité, c'est que j'y ai songé... mais que la gêne d'avoir à avouer et coucher tout ça sur le papier m'a fait repousser sans cesse l'échéance. Le bouche à oreille a fini par faire son oeuvre sans que j'aie à prendre la plume. En limousin, du moins... Tu étais parti pour la Bretagne, j'ignore même comment tu as appris ma... disparition...

Elle reprit un peu d'assurance avant d'entrer dans le vif du sujet... prouver qui elle était... Elle se redressa et posa le verre qu'elle martyrisait pour rien sur un coffre qui faisait office de table. Elle planta à nouveau son regard émeraude dans celui de l'Oiseau de Nuit... Nul doute que le sien était plus dur que quelques mois auparavant comme l'était son attitude générale, mais Alcyone n'était pas encore morte, ça non. Pas physiquement en tout cas... Comment le lui dire? jouer sur les sentiments, les souvenirs? où sur les faits?

- Que veux-tu que je te raconte pour te convaincre? Nos nuits blanches passées à deviser en taverne? Les fou-rires partagés quand je t'ai appris que Dragonet nous croyait amants? Les mots que nous employions pour nous réconforter mutuellement quand Cabotinne et Tarrelian se...

Sa voix venait de flancher en prononçant ces mots, la forçant à s'interrompre un moment. Elle qui s'était reprise quelques instants auparavant pour faire preuve de force et d'assurance, tout était à refaire, les souvenirs sont trop présents et les plaies à peine en voie de cicatrisation. C'est vrai que sans Carmo, sans ses mots, sans cette façon qu'ils avaient de faire parfois les fiers et prendre les choses à la dérision pour se persuader que ce n'était rien et que ça passerait, ç'aurait pu être encore plus dur. Puis Tarrelian était là, désormais, la donne avait changé. Ses poings se serrent, les ongles s'enfonçent dans la chair. La douleur est parfois bienfaisante et salutaire. La voix tremble un peu, mais elle fait vite cesser cette faiblesse alors qu'elle poursuivit :

- Toi au moins, tu n'as pas fui... Tu as même trouvé la force d'aller te battre pour le Roy, là où j'ai choisi de me battre et me débattre contre la terre entière, reportant ma haine sur tous ceux qui ont eu le malheur de croiser ma route.
Plutôt que de ressasser de vieux souvenirs, Carmo, je préfèrerais te présenter mes excuses pour t'avoir menti et t'avoir laissé dans l'ignorance...
Si malgré tout ceci, il te faut un témoin de ma fuite, tu peux demander à Nebisa... C'est elle qui m'a accouchée. Tout ne s'est pas déroulé aisément, j'ai perdu énormément de sang, c'est à ce moment que je lui ai demandé... ou plutôt je lui ai fait promettre, si je survivais à cet accouchement, de m'aider à disparaître, de vous mentir à tous pour moi. Et elle l'a fait. Et elle a même fait bien mieux que cela, puisque non seulement je suis bien en vie, mais... ma fille, la fille de Tarrelian, a survécu aussi...


Encore tant de choses à raconter... L'incendie, dont elle ne sait toujours pas qui ni quoi l'a provoqué, mais qui a somme toute été un coup de pouce à sa disparition... Les cicatrices sur son corps... Son retour en Limousin... Mais elle fixe l'Oiseau, guettant la moindre réaction, ne sachant pas si son discours l'a convaincu, ni les réactions qui allaient être engendrées par les informations qu'elle vient de leur donner à tous les deux... De toute façon, qu'il la gifle ou qu'il la prenne dans ses bras, elle comprendrait...

_________________
Catheolia
A milieu de tout le monde, perdue, cherchant une regard ami ... ou la sortie.

Ah tiens, de l'agitation là bas... pfff à peine réussit-elle à se trouver un chemin que ça se calme. Bon, tant pis.
Continuant à se promener (enfin promener est un bien grand mot), son regard passe d'un étendard à un autre, reconnaissant les couleurs. Le Baron Azdrine et son épouse par là-bas, la tente de la Première Secrétaire d'Etat par ici.

Et puis une silhouette reconnaissable entre mille. En pleine conversation. Bien entendu. On repassera pour la conversation amicale, le Baron de Boiscommun était trop occupé avec ces Dames.

Catheolia ne put s'empêcher un sourire amusée en se demandant comment la dragonne réagirait en le voyant si bien entouré...

_________________

Catheolia, Dame de Flavigny.
Dame de Compagnie de Léah Mélani
Trokinas
[Attroupement près de la tente du recherché]

Trokinas continuait d'avancer vers le groupe où se trouvait le Premier Secrétaire d'Etat. Il réfléchissait en même temps. Il était venu en ce lieu, mais ne se sentait pas très à l'aise. Etre entouré de Nobles, et des plus hautes instances avait quelque chose non seulement d'impressionnant mais aussi d'intimidant.

Cela dit, c'était tout à fait habituel. Trokinas avait été Ambassadeur, Vice Comte, et Secrétaire d'Etat, donc ce n'était pas le fait de converser avec des Nobles qui lui posait problème, mais alors quoi?

Chaque pas le rapprochait du groupe, et au fur et à mesure, il raccourcissait la taille de chaque enjambée pout essayer de prolonger le temps de reflexion. Puis il comprit.

Quand il se trouvait à la Chancellerie, ou dans la salle d'audience du Conseil, il pouvait converser de sujets qu'il maitrisait. Par contre, là, les joutes, c'était clairement pas un sujet connu ou familier, contrairement à la majeure partie des personnes présentes. L'expérience guerrère et de bataille de Trokinas était inexistante ou presque, et cela faisait défaut à son statut de Noble. Il était temps que cela change, sitot rentré au Limousin, il verrait si l'armée recrute et il commencerait sa formation militaire.

Il prit conscience qu'il venait d'arriver près du groupe. Il salua respectueusement les personnes présentes.


Bonjour, je me nomme Trokinas, et je suis du Limousin. Je vous fais mes hommages. Vicomtesse, ravi de vous voir en ce lieu.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 17, 18, 19, ..., 24, 25, 26   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)