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Au Campement de la Noblesse

Sibella de Vissac
[Campement d'Azdrine et Sibella de Vissac

Sibella s'était reposée un petit moment, ce qui lui avait fait le plus grand bien après ce long voyage. Elle se leva de sa couche et n'avait qu'une hâte aller se balader dans le village et autour du campement afin de retrouver des amis et pourvoir les saluer

Elle passa un peu d'eau fraiche sur son visage, se coiffa rapidement pour une fois, en laissant ses longs cheveux onduler sur ses épaules. Afin de gagner du temps, elle n'appela pas sa chambrière pour l'aider à s'habiller. Elle passa un peu d'eau de senteurs sur son corps, puis elle enfila une ample robe de couleurs bordeaux et noire fermée par un laçage sur le devant. Elle se regarda plusieurs fois dans le grand miroir qui avait été apporté, passa ses mains sur son ventre en souriant et un demi tour rapide vers la sortie.

Elle resta un instant devant la tente admirant ce campement multicolores aux tentes toutes aussi belles les unes que les autres, les oriflammes qui voguaient au vent, comme la voilure d'un vaisseau. La fête commençait à se faire entendre entre les rires et les cris des enfants, les troubadours qui passaient entre les tentes, interprétant de belles chansons.

Une bonne odeur de viande grillée, de pain chaud, revenait aux narines de la jeune femme. Elle avait faim et devait trouver de quoi se sustenter. En attendant d'arriver au village de toiles, elle passa entre les tentes, regarda les oriflammes afin de reconnaitre la famille et entendit un peu plus loin les auvergnats, notamment Althiof et Bess. Sibella se dirigea vers la tente des Cournon afin d'aller leur dire bonjour et prendre des nouvelles de Kory.


Elle regardait à droite et à gauche, les différentes tentes, elle avait participé à de nombreuses joutes, mais jamais elle n'avait vu autant de monde à la fois. Cette fête de la St Michel s'annonçait remarquable et bien organisée.

Sib salua quelques personnes sur son chemin et peut être retrouverait-elle son amie Alchimiste, mais parmi tout ce monde ce n'était pas gagné.


Tout en flânant, elle remarqua l'oriflamme de la famille de Siarr, elle se dirigea vers la tente afin d'aller saluer Cristol, son ancien frère lorsqu'elle était à l'Ordre de l'Hospital.

Elle arriva doucement, entendant d'autres personnes qui parlaient et aperçu le Baron de St Félix.

Bonjour Messire Cristol de Siarr, comment allez-vous ? il me fait plaisir de vous revoir depuis tout ce temps ?


Elle remarqua que sa tente était à proximité de celle des Hospitaliers, certainement pour le Grand Maistre et son épouse. Elle ne manquerait pas d'aller saluer ses amis et suzerains ensuite

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Mélissande
[Sur une colline aux alentours du Lavardin, la veille des joutes]

A l'orée du bois dont émergeaient les chemins menant à la forteresse du Lavardin, une cavalière solitaire arrête sa monture alors que la nuit se fait tombante. Les chemins guidaient les nombreux arrivants qui semblaient tous obéir à l'appel de la fête qui s'annonçait. Un bruit de fond émanait du château et des alentours proches: les préparatifs allaient bon train, les règles d'accueil du Lavardin respectées et les hôtes s'amassaient dans le camp.
Un premier frisson dérangeant. La
Lune savait pourquoi elle était là, ce qu'on attendrait d'elle, mais sa nature indépendante et autonome lui faisait rebuter de se mêler à tout ce monde auquel elle n'appartenait pas.

Bivouac installé à l'orée du bois, même pas une tente, juste un feu de bois, une épaisse couverture étalée au sol, le grand étalon bai attaché un peu plus loin, une autre couverture pour se protéger du froid...
Aucun oriflamme, ni drapeau... Juste un carapaçon teinté d'émeraude et de fusain et le pommeau sculpté de l'épée pour reconnaitre l'identité et le statut de la chevalier.

S'assoir en silence, le regard rêveur vers les rochers et les murs du Lavardin... moment d'observation méditative face au passé, face au présent... face au futur.

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Lune
Mélissande
[Aux portes du Lavardin, le jour des joutes]

Au petit matin, il est temps de se décider à descendre de la colline pour monter sur le Lavardin. Les portes de la forteresse restaient à présent ouvertes en continu, laissant au flux de personnes entrant et sortant un débit constant. La chevalier se présente en selle. Un bref arrêt et un signe de tête pour seul échange avec le responsable de faction gérant les arrivées des invités... Un mouvement calme de rennes pour faire dévier la monture vers la lice de joute. Allure sereine et fière mais aucun regard vers l'assistance pour chercher qui que ce soit... la personne principale qu'elle attendait de revoir était probablement perdue dans ses tâches et devoirs... d'autres connues toutes aussi occupées à se préparer...
Inutile donc de traîner, autant aller se positionner près de la lice et de patienter calmement avant le début des festivités.
Les joutes... épreuves de renom, autant acclamées et impressionnantes que rudes et dangereuses. Une première participation... mais le goût du besoin de se défouler dans la bouche, de resentir la jouissance du cheval qui se lance au galop sous la selle.

La jeune femme regarde devant elle, les yeux rêveurs et absorbés, alors qu'elle se dirige au pas assuré mais calme de sa monture.

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Lune
Hook d'Aberdeen
Tente de l'Ordre Hospitalier


Le jeune seigneur son regard sur son ami qui parlait de duchesse , n'avait point omis de prévenir sa dame qu'il était ici , enfin il ne se souvenait plus .
Le tabard noir cendre s'arrêtant à mi genoux frôlait la maille dans un bruit délicat , le camp commençait à ressemblait suffisamment à un rassemblement de jouteurs , au vu des heures qui s'écoulaientt il le fallait bien .
L'homme fut surprit de voir des femmes regarder les lances et pièces , se disant que les traditions chevaleresques sembait se perdre , hélas ...

Il arriva au campement des hospitaliers , son maistre était là avec son épouse .
Il voyait aussi son héraut d'annonce la jeune Pyrotess cadette de l'ordre accompagné du frère chevalier Cristol .
Il se garda pour l'heure conversation avec celui ci , question personnel .Un écossais n'oublie que rarement .
Faisant un baise main a la jeune cadette et a sa suzeraine dame Marie il tourna la tête en se relevant , un jeune cadet dit le jehan était arrivé sur fort belle monture sans doute pour aider a la construction du camp.
L'écossais lui sa tente était déjà monté et ses gens s'efforçaient a préparer ses lances et ses épées , il ne fallait point y aller sans préparation c'est ainsi que l'on perd sans savoir pourquoi .

Le grand jeune homme aux cheveux d'or très claire fit donc inspection de sa tente , simple certes mais elle lui avait servit dure maintes bataille comme la bretagne ou il avait laissé tribut d'un morceau de peau sur le sol breton .
Après avoir salué le jeune jehan Hook passant outre les cries inconnues qui montaient au ciel et sans doute émis par une femme a l'écoute , l'homme s'affairait a poser la housse a ses armes sur son destrier , un lituanien gris de très grand taille lui aussi ami fidèle de guerre .
Son étendard était haut flottant jumelait avec celui de l'hospital , c'est qu'il commençait a en avoir des croix de malte au dessus du campement .

Les joutes ne tarderaient point cela était chose certaine , la question de son premier adversere n'occupait pas l'esprit du jeune homme , la joute était un entraînement de guerre , une simulation d'affrontement , qu'importe son adversaire , tant que son honneur n'était point entaché par victoire risible ou contre chevalerie et courtoisie il n'aurait guère de pitié a donné une fois le heaume baissé , la lance dressée .
ylalang
Le regard rivé sur le paysage qui défilait, la Vicomtesse d'Avize laissait ses pensées dériver...

Une chasse au faucon, une occupation agréable, et l'occasion pour sa vassale de faire ses premiers pas au sein de la noblesse du Royaume. Qui sait si un beau noble ne courtiserait pas la nouvelle dame de Flavigny à cette occasion, lui faisant oublier le fiancé dédaigneux laissé en Orléanais.

Son fils Lorenzo, d'une dizaine d'années, ange blond aux yeux violets, jouait tranquillement a ses pieds avec des casse-têtes en bois. Sa fille avait été considérée comme encore trop jeune pour un tel voyage, et était restée en Champagne. Elle tripotait dans sa main une fibule en bronze
C'était aussi l'occasion d'avoir des réponses.

L'enfant leva des yeux plein d'étoiles vers sa mère.


Mère, nous irons voir les jouteurs ? Tu m'as promis !

Un sourire et sa main qui passe dans les boucles de son fils. Décidement il tenait vraiment à y aller.

Oui nous irons les voir. De plus le baron de Boiscommun portera mes couleurs, je ne peux alors qu'assister à sa prestation.

Un sourire qui s'élargit chez Lorenzo.

Quand je serai plus grand, j'attacherai un de tes rubans à ma lance moi aussi !

La vicomtesse eut un petit rire serein.

J'en serai très honorée mon chéri !

Ils arrivèrent au castel du Lavardin, s'apprêtant à rejoindre le campement de la noblesse. Le garde passa la tête devant la fenêtre, cherchant probablement à vérifier si le carrosse contenait bien ce qu'il était censé transporter. Le regard de celui-ci s'arrêta sur la fibule dans la main de la Vicomtesse, et cocha un nom sur une liste.

M'dame, vous logerez au Chateau...

Un sourcil se haussa chez la Vicomtesse, une surprise. Agréable, ce serait plus confortable que le campement dans la plaine. Le cocher prit donc la direction du castel pour y déposer la petite troupe.

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Finute
[Campement des Dames Blanches]


Le chemin avait été à la foi long et court...quelle contradiction, long car la route pour rejoindre ses soeurs depuis le fin fond de la Gascogne était long, court car lorsqu'elle les a retrouvé... les bavardages leurs faisaient oublier le temps qui passait.
Une petite pose dans les bois alentours pour respirer un peu les odeurs que pouvait dégager la forêt. Les oiseaux chantaient... les lapins sautaient... mignon tout cela...
Le temps passait et il fallait que Finute retourne auprès de ses soeurs et de la Grande Amazone, "soeurs entre soeurs".

La jeune femme n'était point noble, mais du fait qu'elle faisait partie des Dames Blanches, elle pouvait accompagner ses soeurs, ce qu'elle fit volontier. La jeune femme devait accompagner son amie la Duchesse de Salm, mais elle ne l'avait point vu, et le pigeon avait du se perdre... rien en retour... Si elle venait, Finute irait la voir étant donnée que cette dernière était son intendante...

L'étandard des Dames Blanches.... chercher du vert parmis tous ces étandards... marchant en tenant fermement les brides de sa jument, elle avança. Recconnaissant quelques étendards du fait que certains venaient de Gascogne et qu'elle connaissait ces personnes...

Un étendards Vert se dessina, enfin un peu de vert! Finute se dirigea vers celui-ci et vit ses soeurs. Le Campement était monté.
Elle accrocha alors sa jument et se dirigea vers la tente où s'est soeurs s'étaient pour la plupart réunies.
chlodwig_von_frayner
[La partie qui suit est une description du campement du Duc de Berry que vous pouvez sauter si vous avez la flemme, sa lecture n'étant pas indispensable à la compréhension globale de l'histoire, pour les flemmards, descendez directement à la partie sur la tente]

Nouveau ballet des larbins ducaux qui se dépêchaient de lui apporter ses affaire sous les yeux sévères des gardes. Enfin sévère n’était peut être pas le mot puisque ceux ci avaient fait installer leur propre campement un peu à l’écart pour ne pas gêner Sa Grâce qui pourrait prendre ombrage d’avoir à poser la vue sur leur cafardisante personne. La moitié s’étaient installés autour de tables de fabrication douteuse, montées à la va vite et de façon sommaire. Ils avaient mis un tonneau de mauvaise vinasse en perce, le bon pinard étant réservé à Sa Grace, vin tourangeaux qui provenait de leur passage à Losse, ou vins bourguignons de la cave de Son Altesse Almaric de Margny à qui l’avare Thomas avait subtilisé « quelques » bouteilles au moment de son passage en Berry (certains racontaient que les bouteilles provenaient elles mêmes des caves du Duc de Mercueil et du Duc de Beaujeu qui par d’obscurs changements de main avaient finalement atterie sur les terres de Condé…). L’autre moitié des gardes avaient mis en place un tour de garde, qui consistait en fait, au départ, à rançonner tous les passants, comme était l’habitude en terre tourangelles, mais le chef de la garde s’en aperçu et alla leur dire de cesser immédiatement car racketter des nobles n’était pas forcément une bonne chose pour les relations diplomatiques du Berry. Si ils voulaient se faire de l’argent, il restait quelques villageois. Certains le prirent au pied de la lettre et se dirigèrent d’un pas résolu en direction du bourg de Lavardin. Mais le geste fut mal perçus et ils se retrouvèrent affectés à la surveillance de l’enclot ducal où se trouvaient mis ensembles le cheval du duc et de son écuyer, (à savoir Bat, du nom du duc de Romorantin, et Catherine Victoire pour ceux qui n'auraient pas suivi jusque là) et durent supporter toute la journée l'activité hum... disons débordante dont ils faisaient preuve, ainsi, sans doute de la joie sans borne qui les animait àl'idée de se revoir. Ils se mirent donc en tête, pour se divertir, de composer une chanson.

La tente du jeune Seigneur de Belzaize était plus grande que d'habitude, sa nouvelle position lui ayant permis de piocher, hum... disons allègrement, dans les réserves privées du Duc avare. Mais cet agrandissement 'étaitpas sa seule acquisition ! Il avait ainsi fait disposer de beaux tapis, quelques coffres contenant, pour l'un une réserve de bouteilles ainsi que quelques grands crus cachés dans un double fond, et pour l'autre... eh bien c'est un secret. L'on pouvait noter aussi que cette fois, un grand lit tronait sur l'un des côtés, privilège dont il ne disposait pas à la guerre mais que pour pareille expédition, il pouvait se permettre d'apporter, et à deux place bien évidemment, un peu de prévoyance ne faisait jamais de mal. Dans un coin était disposé sa nouvelle armure, l'ancienne étant devenue trop petite pour lui. C'est qu'il avait grandit depuis tout ce temps. Et bien sur, ses armes étaient placées à côté. Pour une fois qu'il pouvait disposer de confort dans un campement, le jeune seigneur n'allait pas se priver.


[Tente du Chlo]

(Oui c'est maintenant que l'action recommence)

A peine s'était il installé qu'une voix connue retentit, non, claironna derrière lui. Réaction au quart de tour du seigneur aux aigles de sable qui se retourna instantannément pour faire face à la duchesse de Saint Nectaire en personne. Oh non... pas la vieille... Qu'est ce qui allait encore lui arriver cette fois ci ? Elle n'était pas rester auprès de Papy Silec là bas allité sur un brancard en Périgord ? Enfin allité... c'était vite dit. Chlo soupçonnait en fait que cette histoire d'attaquer avait été monté de toute pièces par Silec qui soit s'était trouvé mal et avait du s'alliter du fait de son grand âge, soit avait simulé pour rester picoler tranquille loin de sa femme acariatre.Mais il se garda bien de le dire, ne souhaitant risquer d'être privé de ses facultés reproductrices plus tot que prévu. Mais enfin elle apportait des bouteilles, n'était elle pas pardonnée d'avance ? Et ayant eu des échos très favorables de la cave de silec, en particulier de l'entonnoir, ces bouteilles ne pouvaient être que bonnes. Elle savait l'acheter dis donc... Il lui sauta donc au cou.

Jariaaaaaaaane comme ça faisait longtemps, comment vas tu ? T'as pas pris une ride depuis la dernière fois ! Mais qu'est ce que c'est ?

Ooooooh des bouteilles, comme c'est gentil, fallait pas ! C'est trop mignon d'avoir pensé à moi !


Mais quel hypocrite... Ses mains saisirent les bouteilles rapidement, de peur que devant ses paroles elle ne se ravise te les reprennent, et il alla les déposer dans un troisième coffre, qui lui était vide.

On les prendra tout à l'heure. Hum... ah oui pour l'emplacement... Oh ben on s'est mis où y avait de la place... oui on attend du monde donc il fallait prévoir large, et puis c'est pas loin du village et de la taverne... Et puis c'est juste en face de la tente de l'autre... Il va devoir supporter la vue de mon étendard pendant quelques jours. Ou pas...

Il ne s'étendit guère d'avantage sur le sens du « ou pas » car il n'en eu pas le temps, une jeune fille qu'il avait déjà vu en Bretagne et qui suivait la vieille duduche s'avança à son tour et s'inclina légèrement... Hum... offrant à sa vue un chemisier ouvert dans lequel son regard s'engouffra instantanément. Hum... il redressa sa tête, mais ses yeux glissaient toujours en direction de... sa gorge, dirons nous...

Oh euuh... bonjour... euuuh... mademoiselle, on s'est déjà vu non ?

Et c'est alors qu'entra sa mère. Le visage sévère, vêtue de noir, majestueuse, bref sa mère quoi... Franchement c'était pas de chance... La dernière fois qu'ils s'étaient vus, elle l'avait surpris au lit avec une prostituée et là, elle le trouvait en train de mater le décolleté d'une jeune fille. Voilà qui ne risquait pas d'arranger leurs relations. Sans s'en rendre compte, il fit un pas en arrière et la regarda dans les yeux. La légère grimace qui menaçait de déformer son visage céda la place à une sorte de sourire... c'était pas terrible, mais mieux que rien.

Tiens ça alors... mère... vous ici ? Maisquel hasard, quelle joie de vous revoir ! Ca faisait longtemps... une semaine ? Deux ? Ah la la, je me languissait tellement de vous... Vous venez donc assister à ma énième élimination au premier tour ? N'ayez crainte, avec un peu de chance, vous me verrez gagner les tours préléminaires !

Mais quel entrain dans sa voix ! On sentait à quel point ça lui faisait plaisir de revoir sa mère. Elle avait le don pour arriver aux mauvais moments celle là... Sentant qu'il avait l'air d'un parfait idiot à les recevoir ainsi, il leur désigna des chaises et posa les bouteilles de Silec sur la table, oui pas question de sortir les siennes non plus, accompagnés de gobelets plutot grands... l'excuse fut qu'il n'en avait pas d'autres... la faute au duc de Berry. Et pour éviter de ne savoir quoi faire, il lâcha quelques mots.

Euuuh vous devez avoir des gens... hum... je vais leur dire où s'installer, et puis au pire il reste l'auberge si vous voulez plus de confort... Servez vous et faites comme chez v....

Il noya sa phrase dans un tourbillon de tentures... Mince... faites comme chez vous... ce n'était peut être pas une bonne idée vu les gens qu'il avait chez lui... Euuuh on verrait bien... Pour se venger, il donna des ordres secs aux gens et envoya les récalcitrants creuser les lâtrines, ça les occuperait... Et le campement ducal s'étoffa de nouveaux fanions et de nouvelles tentes. Seuls restaient les gens de sa mère, auxquels il ne souhaitait trop donner d'ordres, de peur de risquer l'îre maternelle. Il apperçut alors une bannière familière... Roubaix... un ange en vadrouille dans un campement... Il serait temps de partir à sa recherche... dés qu'il aurait trouvé comment régler les problèmes urgents.
Daiguorniss
[lsur une petite éminance avec vue sur le campement]

L'homme du pont l'ayant renseigné, il avait poursuivi sa route jusqu'à une petite colline. La il pris le temps de regarder le spectacle qui s'offrait à ses yeux.Les bannières qui flottaient le renseignèrent sur les grands et moins grands présent à ces festivitées.

Lui n'était que sur invitation et il espérait pouvoir rapidement trouver Dame Naluria Marthun Vaast, Grand Veneur du royaume afin de prendre ses quartiers et pouvoir prendre un peu de repos avant que la fête ne commence et que l'on soit en situation. Il espérait également que le gerfaud que l'on voudrait bien lui proposer serait d'humer a chasser.

Il avait surtout l'habitude de son aigle Courage qui devait être quelque part par la à tourner et a voir. Il savait que Courage n'aimait point tous ces bruits mais qu'il saurait se faire discret et ne point terroriser le gerfaud. Daiguorniss pourrait ainsi chasser au haut comme au bas vol sans soucis, au moins pour ce qui été du premier, bien que moins prisé, il savait pourvoir compter sur l'habileté de son aigle.

Enfin il talonna légérement Alcasar qu'il montait sans éperons car il n'était point de ces fumeux qui abrochent leurs montures et les rendent inaptes à servir correctement quand la nécessité se fait jour.
Enfin, il avait l'esprit libre du voyageur sans contrainte et il menait désormais sa vie comme bon lui semblait en homme libre.

Alcazar commença à descendre la pente quand dans un bruissement d'ailes Courage vint se poser sur l'épaule gauche de son maitre. Daiguorniss sourit.
Magdeleine
[Campement des Dames Blanches]

Convoi de Dames Blanches, ou Dames Blanches en convoi, toujours est-il que le joyeux cortège était enfin arrivé à destination. Regroupement avait été fait à la Commanderie, comme à chaque fois pour ce genre d’événement, et le trajet commun avait permis aux plus "aguerries" de présenter aux autres le déroulement des festivités.

Mag avait hésité. Elle aurait pu jouter, mais en fait elle n’y tenait pas plus que ça. Elle retardait le moment où elle devrait à nouveau endosser une armure quelle qu’elle soit, trop de mauvais souvenirs pour vouloir une nouvelle fois s’enfermer dans une gangue de métal. Même si les circonstances étaient différentes dans le cas d’une joute que la dernière fois où elle avait porté son armure, le malaise demeurait.
Alors elle avait argué de son épaule encore douloureuse, blessure lancinante qui se rappelait à elle régulièrement.

Mais Dame Blanche, elle accompagnait ses sœurs. Encourager celles qui jouteraient, assister aux festivités, et participer aux tâches collectives dont la première consisterait à monter la tente et s’installer.

Les chevaux traversaient le campement d’un pas tranquille, et le regard de Mag se perdait sur les nombreux oriflammes accrochés devant les tentes, noblesse de France rassemblée au Lavardin.
Puis le rituel immuable, descendre de sa monture, décharger le chariot. Le tout dans une humeur joyeuse, et l’excitation pour certaines.
Sourire amusé à Finute qui avait flâné en arrière et les rejoignait maintenant que la tente était dressée !

Elle avait alors posé ses affaires dans le coin qu’elle s’était attribuée, puis avait rapidement recoiffé ses cheveux que le vent avait fait voler dans tous les sens, en une longue tresse tombant dans son dos, avant de s’adresser à ses sœurs.


Y en a-t-il qui souhaitent venir se dégourdir un peu les jambes avec moi, après cette longue chevauchée ?
LLyr di Maggio
[Coin Auvergnat]

Après son appel, point de réponse, les auvergnats devaient être en reconnaissance soit à la Lice soit à l'Auberge, voir pour certains d'entre eux parcourant les tentes en quête d'amis de longues dates ; l'Auvergnat de base est, il faut bien le dire, au préalable un peu bourru et refermé mais avait l'amitié tenace et de longue distance.

Avec un sourire, LLyr prit le Braon Chédigny par le bras et l'emena un peu plus loin dans le camp à la recherche de qui voudrait bien partagé une bouteille ou deux...


Dis moi baron nous voici à la croisée, je vois là 3 groupement, à toi de choisir, Limousin ? Berry ? Dame Blanche ? ou attendons nous encore les auvergnats ?

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Avatar(c)(t)(r) 2006-Fay'Raya
Carmody
[ St Angel et au delà?]

L'amusement du jeune homme s'intensifia en voyant les réactions de son amie. Comme toujours avec ses facéties, la dame verte laissait apparaitre une teinte Carmo après le léger temps pour interpréter ses paroles masi cette fois ci outre le regard assassin auquel il avait le droit, elle ne se mettait pas a le menacer et tenta même de nier auprès de son autre invité. En voyant cela, le Carmo haussa un sourcil. Pourquoi pensait elle avoir à prendre la peine de le préciser, il ne se souvenait pas qu'elle ai pu faire quoi que ce soit qui allait en ce sens malgré les nombreux tentatives qu'il avait éculer pour l'y pousser depuis qu'il la connaissait. Peut être pourrait il alors continuer dans cette voie pour voir jusqu'où il pourrait la pousser.

Un nouveau sourire malicieux apparaissant, il réfléchit a ce qu'il allait bien pouvoir trouver pour rendre sa capitaine encore plus furieuse que jamais, peut être réussirait il a lui faire encore une fois mettre la lame au clair. Mais alors que ses pensées cheminait rapidement dans son esprit demandant, Lourd apparu et tint des propos qui ébranlèrent entièrement le seigneur. Avait-il bien parler de la Baronne du Dorat? et de plus il l'avait nommé Alcyone? Non ce n'était pas possible, il avait reçu la lettre de douleur et de souffrance lui annonçait sa mort alors qu'il était en Bretagne, Ce ne pouvait pas être elle. Le visage de Carmo perdit ses couleur progressivement et son visage enjoué devient celui de l'incompréhension non seulement en ne voyant aucune réaction chez le baron mais pire encore Bess semblait heureuse de la nouvelle et arborait un sourire de plus rayonnant alors qu'elle allait vers l'entrée de la tente.

Le Carmo la suivit des yeux dans un silence qui était de plus inhabituel chez lui. Mais son esprit lui bouillonnait.Que se passait il donc a cet instant serait ce un tour que la Tresse avait décider de lui jouer comme vengeance? Non, elle n'aurait pour organiser cela si rapidement après sa petite farce et puis Lourd était arrivée sans se concerter avec sa maitresse. Peut être bien que cela avait été prévu a l'avance, mais si c'était le cas le baron noir aurait lui aussi fait montre de surprise. il y a avait vraiment quelque choses qui n'allait pas, Alcyone, sa supposé amante lors de leur conseil conjoint, ne pouvait plus être des leurs, elle n'avait pas survécu a la venue au monde de son enfant et St Anne avait bruler peu après, c'est bien ce que l'intendant de de son amie lui avait écrit. Alors pourquoi... Pourquoi annonçait-on sa venue, pourquoi cela n'étonnait personne, il n'y avait donc qu'un seule possibilité qui s'imposait a l'esprit du seigneur. Oui ça ne pourrait être que cela et si il la voyait il en aurait la certitude.

Ce fut a cet instant que le Bestouille refit son entrée dans son domaine accompagnée d'un femme que le Carmo s'empressa de détailler pour mettre a jour la supercherie qu'il pensait se produire. A cette vu ses yeux s'écarquillèrent plus encore et le sang quitta son visage. Cette chevelure de feu, ce visage surgit du passé, ces vêtements aux couleurs familière, assurément cela lui ressemblait mais c'est bien là que cela s'arrêtait,ses trait, il était bien trop marqués pour être ceux d'Acly, son regard bien trop dur et son attitude quand elle s'avançait, presque celle d'un prédateur à l'affut de la moindre menace. Non il en était certain, elle ne pouvait pas être son amie, son poing se serra et ses ongles se pressent avec force contre sa peau. Elle ne devait pas être son amie,il l'aurait su sinon .. depuis bien longtemps il aurait du le savoir, ça ne pouvait être qu'une alternative qui fit monter la rage a en lui et trembler son corps alors que les mots s'imposaient a son esprit et sortirent d'abord en un murmure puis finalement dans un cri de rage. Ses yeux braquer sur la nouvelle venue


Usurpatrice... Usurpatrice... tu n'es pas Alcyone. Elle est morte.. Morte!!!! Comment oses tu bafouer son nom et te prétendre elle? Non tu n'es pas Alcy! Si vague ressemblance... Jamais je ne laisserais son nom être volé par une opportuniste !!! Comment on ils pu laisser ça se faire, tu n'as rien de sa classe, ses maniérés, de sa beauté, de son charme, de ses... tu n'es rien!!! Je ne peut l'accepter!!

Ses yeux devinrent comme fous et sa mâchoire se crispa un instant avant qu'il reprenne sur un ton toujours aussi véhément.

Si elle était vivante, je l'aurais su.... Nous.. Je.. Elle.... Jamais elle n'aurait laisser un seul de ses amis dans l'ignorance et la douleur de son deuil. Alcyone n'est pas ainsi.Usurpatrice. Pourquoi se sont ils laissé tromper!! Comment peux tu croire ça, Bess. Elle était ton amie aussi et regarde cette.... cette.... cette engeance du Sans-nom qui profite de notre souffrance pour s'élever vers ce qu'elle n'est pas!!! Pour nous voler les souvenirs de ce que fut Alcyone, pour se complaire dans ce qui ne lui appartient pas!! Scélérate!!!

La respiration de Carmo s'était accélérée et il se retenait de bondir sur l'usurpatrice pour lui arracher ce qui appartenait à son amie et la trainer dehors pour qu'elle connaissent le justice devant les yeux de tous. Il ne pourrait supporter longtemps la vison de cette femme qui se prétendait une autre. Des yeux emplis de haine fixés sur elle, il ne pouvait voir ce qui avait empêcher les limousins de la lyncher pour le crime qu'elle commettait. Son attention ne fut plus que pour elle, occultant peu a peu ce qui se passait autour de lui a mesure que la rage s'emparait plus encore de son corps face a cette mascarade. Non ce ne pouvait pas être elle. Mais tant de gens le pensait... Qu'avait elle fait pour ça? Qui était elle donc pour réussir à tromper tant de gens?

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Catheolia
[A la suite d'Ylalang, (comme d'hab, et encore plus aujourd'hui)]

Le front collé au chambranle du carosse, le toute nouvelle Dame de Flavigny sentait l'angoisse monter de minute en minute. Baptème de feu pour la jeune suivante : une chasse au faucon. Léah avait émis l'idée juste après son annoblissement, histoire de faire comme il se doit ses premiers pas dans le grand monde. Catheolia avait accepté avec joie, mais au fur et à mesure que la silhouette du Lavardin se rapprochait et se faisait plus imposante, la jeune femme se retenait de demander l'arrêt du carosse pour pouvoir faire demi-tour.

Lorenzo jouait à leurs pieds, rêvant à ses prochaines heures de gloires. Il réussit à détendre la jeune femme qui finit par se redresser à l'arrivée.


M'dame, vous logerez au chateau...


A tiens ? Pas au campement ? Pas plus mal ...

Catheolia adressa un sourire timide à Léah.

euh ... si je te dis que j'ai la trouille, tu me crois ?
Naluria
Naluria revenait de l'auberge, le goût de l'hypocras blanc en bouche puis flâna dans le camp, admirant les oriflammes, reconnaissant certains de toute part du Royaume, souriant à la vue de la difficulté de certains à monter le campement et le brouhaha de la foule mêlé aux hélements des marchands. Passant devant les étoffes, elle se souvient que son ouvrage n'était point fini et qu'il lui faudrait encore quelques jours pour l'achever. Elle pressa le pas, tentant de ne point bousculer les gens, afin de retourner sur le campement Bourbo-Auvergnat...
ylalang
Hum quoi ? pour la chasse ? Oh ne t'inquiètes pas, ce n'est pas la petite bête qui mange la grosse ! Ton oiseau sera bien dressé !

Ylalang éclata de rire, tandis que le carrosse s'arrêtait pour les laisser descendre. Elle eut un soupir amusé.

Cela fait un moment désormais que tu es dans mon sillage, il est temps pour toi de prendre un peu ton envol. Tu te débrouilleras très bien, j'en suis convaincue.


La vicomtesse descendit du carrosse, tandis que des domestiques déchargeaient leurs bagages. Elle aida son fils à descendre, avant de se tourner à nouveau vers Catheolia.

N'oublie pas que quoi qu'il arrive, tu es sous ma protection. J'ose espérer que malgré ma longue absence, mon nom reste assez connu pour te garantir une certaine tranquillité.
Et si l'on te courtise, j'emets juste une interdiction que ce soit par un d'Harlegnan, ou par un Margny....


Un sourire un rien carnassier, avant de rejoindre l'aile des invités.

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LLyr di Maggio
[Quelque part dans le Champ Clos de la Noblesse]

Des cris un peu plus loin, presque des hurlements.
Et bien baron je crois que la Destinée à choisit pour toi...
Allons donc voir qui hurle comme cela. A mopn humble avis ya de la femme la dessous pour pousser quelqu'un à hurler aussi fort... Et je te dis ça d'experience, crois en un homme qui en cotoie plus souvent qu'à son tour
*rire*

Les voici chemin allant, faisant tours et détours vers l'origine des cris.
L'oriflamme des Dames Blanches...
Forcement, enfin non pas les Dames Blances disons qu'il aurait parier et aurait été déçu du pari.
Une tente... Les couleurs d'Auzances a priori proche d'elle...
Ils se rapprochent et constate l'ambiance et le remue ménage...


Hola, amis jouteurs ou non d'ailleurs, En voila cris et houspillements fort criés.
L'herbe n'est point assez verte ?
Je sais, on ne vous a point raffraichit le gosier apres grande chevauchée, qu'à cela ne tienne, vous voila servis...

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