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[RP] Sous la lune noire.

Neko_girl
Il a hurlé comme un enfant, supplié pour sa vie et pleuré dans son sang, voilà comment est mort ton "senpai", avec la dignité d'un porc

Non.
Son Murakawa était peut-être un boute-en-train pantouflard un peu trop accroché à sa bouteille de saké, mais elle ne pouvait même pas imaginer de le voir supplier qui que ce soit. Sauf peut-être un patron de bar récalcitrant à lui donner son dû alcoolisé. Mais ce n'était pas pareil.


Et toi, toi il t'as bien enseigné, oh oui digne apprentie de Te. Tu l'as abandonné à son sort funeste, tu t'es enfuie pour sauver ta vie. Tu y as perdu ton honneur, et qu'y as tu gagné? Quelques minutes supplémentaires voilà tout.

Non.
Neko se mit à secouer doucement la tête de droite à gauche. Elle mentait, tout ce que cette ombre disait n'était pas vrai, elle ne l'avait pas abandonné, Murakawa n'était pas le lâche qu'elle décrivait.

Non.

Ses yeux étaient secs, plus l'autre vomissait ses mensonges et plus elle se sentait gagnée par une détermination farouche. La voix avait quelque chose de séduisant, il aurait suffit de si peu pour qu'elle croit à ses paroles,mais alors il ne lui aurait plus resté d'autre solution que de tomber à genoux en pleurant et en attendant sa mort.

Non.
Hors de question.
Le sang Tokugawa dans ses veines s'échauffa et elle se mit à serrer plus fort le moignon de branche dans ses mains.


J'espère qui tu en as profité.

Non.

Non.

La jeune fille acculée parut elle-même surprise d'entendre sa propre voix, au final cela lui donna un regain de courage.

Tu mens.
Tu es très forte et... je vais sûrement mourir, mais...


Une sensation de froid contre son cou l'interrompit. Neko comprit qu'elle allait la tuer tout de suite et elle voulut penser à sa famille, pour la première fois elle se demande s'ils savaient qu'elle s'était enfuie, s'ils en éprouveraient de la peine ou de la honte, mais au final la chose qui la tracassait le plus serait de regretter de ne pas avoir pu leur transmettre ce qu'elle avait entendu.

La lame glissa à peine sur sa peau.


Court, allez! court pour ta vie!

Un chaton entre les pattes d'un tigre.
Neko leva les yeux vers le ciel, là où elle se trouvait les arbres étaient beaucoup plus clairsemés et elle distinguait nettement les étoiles. La quiétude l'envahit, l'ombre avait eu raison en une seule chose et bientôt elle serait une petite stèle de plus dans le sanctuaire familial, Murakawa lui avait au moins offert la possibilité d'emplir son esprit d'une vision apaisante avant de mourir à son tour.

De nouveau, elle fit signe que non de la tête...

_________________
--Sans_visage_kuchi
Une certaine colère effleura la réjouissance de Kuchi, l'égratigna, la blessa légèrement alors que cette jeune fille lui jouait de l'obstination de dernière minute. Un quart d'heure d'héroisme mal placé qui allait gâcher une belle perspective de chasse.
Le Sans Visage ôta la lame du cou de Neko et posa le katana comme un baluchon sur son épaule sans qu'une fois ne retentisse le tintement du métal.


Alors c'est comme ça? dit la voix sans âme. Tu pousses un peu l'idiotie dans ses retranchements les plus profonds jeune fille. A défaut d'honneur, tu aurais pu faire grâce à la mémoire de ton senpai d'une volonté de vivre.
Mais soit
, dit le Sans Visage en penchant la tête sur l'épaule, ce qui lui donna un air presque sympathique, puisque tu me prives d'une petite chasse à l'homme, je vais te faire découvrir les joies d'une mort lente.

Kuchi abaissa son katana et se pencha sur le visage de Neko. La pointe de la lame vint se loger sous le menton et y fit perler une goute de sang sous sa pression. Le masque s'approcha tout doucement de l'oreille de la jeune fille et Kuchi lui susurra:
Ne t'inquiètes pas, je m'occuperai bien de ta tante.

Bien, première leçon
, dit le sans visage en se redressant, je pense que Te te l'a déjà enseigné, mais quelques révisions ne nous ferons pas de mal. Avant toute chose, les articulations.
Et la pointe de lame qui était resté sous le menton de Neko décrivit soudain un petit arc de cercle et se planta vivement dans l'épaule gauche.

Le tout est d'enfoncer suffisamment la lame pour toucher les nerfs sans pour autant lui faire traverser le corps vois tu, sinon cela provoque chez le sujet un certain soulagement. Tout en parlant Kuchi exerçait une pression lente sur le katana don la lame se frayait un chemin dans la chaire tendre.

Faisant fit de toute réaction de la captive, le Sans Visage poursuivait sa leçon sur un ton qui se faisait professoral.

Il est important que la douleur soit en constante augmentation, toujours afin d'atteindre un maximum d'efficacité, tu me suis? Dans le cas présent, une simple manœuvre giratoire y suffira amplement.
Et il faut aussi en garder pour plus tard
, dit en aparté Kuchi qui se réjouissait de ce petit cour magistral.
Elle changea de position sur la garde du Katana et commença à le faire tourner doucement sur lui même. La lame pivota alors dans la blessure et entama le muscle à mesure que sa courbe se faisait horizontale.
Neko_girl
Malgré tous ses efforts pour penser à autre chose, fuir la réalité, encore, la voix glacée s'insinuait de force en elle, violentait son esprit pour le contaminer d'horribles cauchemars.
Le shintoïsme lui avait enseigné à ne pas craindre la mort, mais il fallait se rendre à l'évidence, cette ombre ne comptait pas la faire mourir rapidement.

De toutes ses forces elle repoussait la peur, tentait de contrôler sa respiration, les battements de son cœur affolé. Quelques principes de contrôle de soi lui revinrent en mémoire, la voix de son sensei, grave comme le devoir, les gestes calqués dont elle ne comprenait pas toute la portée.


Ne t'inquiètes pas, je m'occuperai bien de ta tante.

Un frisson qu'elle ne put empêcher. Rika... un pincement de colère sur ses lèvres.

Maîtrise. Retour au calme provocateur, elle l'écoutait à moitié. Pensées fixées sur ses ombres à elle.


...quelques révisions ne nous ferons pas de mal. Avant toute chose, les articulations.

Neko réalisa à peine ce que l'autre disait que le katana lui déchirait l'épaule.
Le corps de la jeune fille fut violemment secoué par un spasme de douleur et elle tendit les mains vers son bourreau, essayant vainement de le repousser. La lame de son sabre était trop longue, elle effleura à peine sa cape noire et chaque mouvement entaillait un peu plus ses chairs.


Le tout est d'enfoncer suffisamment la lame pour toucher les nerfs sans pour autant lui faire traverser le corps vois tu, sinon cela provoque chez le sujet un certain soulagement.

Et le métal froid s'enfonça dans la tiédeur de son épaule.
Une gémissement inarticulé franchit les lèvres de Neko malgré toute sa volonté à garder silence, aussitôt réprimé. La douleur irradiait depuis le haut de son bras gauche, elle pouvait sentir le sang palpiter inutilement dans ses muscles tranchés. Ses poings se serrèrent à en faire blanchir les jointures de ses mains et elle se mit à haleter, les yeux braqués sur ce masque qui la tuait comme un poison lent.
Murakawa... Murakawa avait-il autant souffert ?


Il est important que la douleur soit en constante augmentation, toujours afin d'atteindre un maximum d'efficacité, tu me suis? Dans le cas présent, une simple manœuvre giratoire y suffira amplement.

La souffrance fit briller ses yeux de larmes involontaires lorsque son tortionnaire fit lentement tourner la poignée de son katana. Son autre main se plaqua sur ses propres lèvres pour contenir son cri.

Ô dieux faites que cela cesse...
Vite...

Encore un peu plus et elle ne pourrait plus retenir sa voix...
A cet instant elle ne pensait plus à rien, ni à l'honneur de sa famille, ni à tout ce qui l'avait menée ici dans cette clairière, ses pensées s'embrouillaient sous la douleur, peut-être perdrait-elle connaissance suffisamment vite pour ne pas avoir à vivre la fin ?

Une brume étrange commençait à obscurcir son esprit et ses yeux.
Là-haut, Byakko, le Tigre Blanc de l'Ouest demeurait impassible dans sa majesté céleste. La douleur était devenue une chaleur intolérable, mais son propre corps lui était étranger alors que pourtant elle ressentait nettement ses ligaments sectionnés.
Sa main droite se tendit vers le masque, hésitante, comme si elle avait voulu le lui ôter pour satisfaire un dernier élan de curiosité, à un moment elle griffa l'air dans un sursaut de vigueur, juste devant le sans-visage, puis il retomba et ne bougea plus.

Sentant qu'elle sombrerait bientôt dans l'inconscience elle murmura dans une sorte de sourire triomphant, à peine esquissé.


Jusqu'à n... crépuscule... jusqu'à...

notre...

_________________
--Sans_visage_kuchi
Qu'elle était douce la vue de la souffrance. Comme le chant des gémissements plaintifs flattaient l'oreille de Kuchi. Oh tendre enfant, goute le metal froid de ma vengeance et sent comme la mort est lente à venir lorsque plus rien n'existe que la douleur.

Le katana jouait dans la chaire et semblait s'en repaitre. Le Sans Visage restait immobile face à la détresse, sans un geste lorsque les mains de la jeune fille tentaient vainement de se défendre. Au travers du masque, dans les orifices sombres du regard, perçait une lueur. Une flamme de haine et de plaisir qui aurait fait trembler un soldat en arme.
Puis vinrent les larmes comme un cadeau, une récompense pour la méticuleuse application de Kuchi, pour son savoir faire en matière de souffrance.


Tu pleure à présent? Quelle pathétique nippone tu fais. C'est un cadeau à notre race tout entière que je fais en t'ôtant la vie. Réjouis toi mon enfant, car tu contribue par ta mort à l'amélioration de notre shoguna.
Mais pas si vite voyons, nous avons encore de longues heures à passer ensemble, la leçon ne fait que commencer
.


Puis Neko tenta vainement d'arracher le masque dans un geste désespéré qui fit rire Kuchi sous son masque. Elle relâcha legerement la pression du katana pour lui donner l'espoir qu'elle pourrait s'approcher suffisamment, si près, avant d'accentuer encore la pression afin de tuer son dernier geste de bravoure.
Et bien? non? ce sera tout? se moqua Kuchi.

Qu'espérais tu découvrir mmmh? Sache qu'il n'est rien sous le Masque des Sans Visage et que si il tombe il ne reste que le néant. Les Sans Visages sont chacun de nous, chacun de vous, ils règnent dans l'ombre car tous œuvrent pour eux. Petite sotte, tu ne pourra jam...

Elle se tue tout à coup. Elle se tue pour écouter le murmure de Neko, le murmure d'un crédo, le murmure d'une vie passé, loin, si loin du Masque. Dans un geste lent le Sans Visage ôta le katana de l'épaule de sa victime et la blessure se mit à saigner abondamment.
Kushi resta interdite un instant. Puis sa voix résonna sous le masque.


Tokugawa...


Tu vas mourir engeance de traitre! cria Kuchi qui s'emporta pour la première fois depuis le début de la nuit. Une colère soudaine qui fit trembler le corps sous la cape. Une haine qui dévoila soudain l'humain sous le masque.
Elle brandit le katana au dessus de la tête de Neko et fit mine d'un geste meurtrier...

...le Sans Visage s'immobilisa soudain dans un cri étouffé...
Murakawa
Le corps sans vie de l'ombre masqué s'effondra, laissant apparaître Murakawa derrière lui son jitte à la main.

Il se tint droit un instant, fit quelques pas vers Neko, vacilla, puis s'écroula à genoux à ses cotés, épuisé. Sa main libre faisait pression sur son flanc d'où ruisselait entre ses doigts un flot de sang continu.

Neko, souffla t il, est ce que ça va gamine? Constatant sa blessure et son état physique et morale, il la prit contre lui et la serra comme un père au creux de son épaule.

Dans la cabane abandonnée Kuchi l'avait laissé à son sort. Mais la volonté de nuire du Sans Visage lorsqu'elle avait promis à Neko les pires souffrances avait eut l'effet inverse sur Murakawa. La seule idée que Kuchi ait put faire le moindre mal à sa protégée fit affluer une rage de vie dans chaque cellule de son corps meurtri.
Lutant contre la douleur il s'était redressé et avait ôté le tanto de sa blessure dans un cri étouffé, puis l'avait grossièrement bandé avec du tissu arraché à son hakama. Il avait fallu à Murakawa trois essais pour se mettre debout sans tomber sur le sol souillé de son propre sang.
Puis ça avait été la course à grand peine. Chaque pas lui déchirait un peu plus le flanc, mais s'il était encore debout c'est que par chance la lame n'avait atteint aucun organe vital. Cette idée lui avait donné encore plus de courage, si cela avait été possible à ce moment précis.
Il s'était alors élancé à la poursuite du Sans Visage et de Neko avec l'intuition folle (ou le désir féroce) qu'elle était toujours en vie malgré l'implacable prédateur qu'elle avait aux trousses. Il avait suivit les traces de Neko dans la forêt, avait trébuché sur bien des racines, était tombé bien des fois dans sa course maladroite... puis les avait entendus.
Il s'était arrêté net. La seule chance qu'il avait face à Sans Visage Kuchi était de l'approcher sans qu'elle le voit, sans qu'elle l'entende, sans cela tout aurait été perdu. Il avait serré un peu plus son bandage, inspiré profondément l'air de la forêt et fait silence dans ses pensées confuses.
Doucement il avait contourné la scène qui se jouait un peu plus loin entre Kuchi et Neko. Doucement il s'était posté derriere le sans visage, à quelques pas. Il l'avait vu et entendu alors perdre patience en brandissant son katana, le moment ou jamais, Murakawa s'était rué jitte devant....

Le corps sans vie se confondait avec le parterre noir de la forêt. Le masque était tombé à quelques centimètres de là et donnait l'impression d'un corps désarticulé à l'ensemble. Le visage de la femme morte, car elle n'était plus que cela à présent, était couvert par la cape.

Murakawa à genoux avait le souffle court. Il avait retiré la ceinture de son hakama en grimaçant à chaque contorsion puis fait un garrot de fortune à Neko aussi serré que ses muscles fatigués le lui avaient permit.
Ils se remettaient tout deux dans le silence de la nuit, laissant leur corps au repos faire le gros du travail.

Puis, Murakawa brisa le silence en s'insinuant dans la voix de la végétation.

Neko, je regrette que tu ais été mêlé à tout ça. Pourquoi a t il fallut que tu me suives? dit il doucement. Question rhétorique, il commençait à connaitre là jeune fille et ne pouvait que se blâmer de n'avoir pas fait plus attention lorsqu'il avait quitté sa demeure.
Je sais que tout cela doit te paraître bien étrange, et te connaissant tu dois te poser une foule de questions. Mais... il grimaça et crispa les doigts sur sa blessure, je ne peux pas y répondre. Pour ta sécurité moins tu en saura mieux cela vaudra, crois moi.
Il laissa filer un peu de temps en observant les étoiles qui perçaient la frondaison éparse à cet endroit de la forêt. Et je veux que tu me fasse une promesse Neko, un serment duquel dépendra ta vie et la mienne. Jamais, à qui que ce soit, tu ne devras parler de cette nuit et de ses évènements. Quelques soient les circonstances et les personnes qui tisseront ton avenir, tu ne devras sous aucuns prétextes mentionner ce qui s'est passé ce soir.

Promet le moi Neko.



Il s'allongea sur le coté, appuyé sur un bras et l'autre sur son flanc. Il savait qu'il ne fallait pas se laisser aller, mais ne pouvait s'y résoudre.

Neko? j'irai bien m'en jeter un moi...
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Neko_girl
Plus de katana pour lui épingler l'épaule, le corps de la jeune Tokugawa s'effondra le long du tronc comme une poupée de chiffon.
Traître ? Elle ? Tokugawa-sama ?
Oh pfff tout cela était trop épuisant, alors qu'il lui suffisait de s'endormir... Là, ça y était presque.

Le masque suspendit son geste.
Était-ce ainsi, le trépas ? Est-ce que toutes choses cessaient pour laisser à l'âme le temps de contempler ses souvenirs pour, en temps voulu, ne rien regretter ? Ou est-ce qu'elle devrait revivre son trépas un nombre incalculable de fois pour expier son manque de courage avant ?

La douleur lui rappela dans un élancement pénible qu'elle était encore vivante malgré tout. Elle entraperçut vaguement la silhouette du Masque devant elle, prête à lui trancher le fil de vie, puis le reste ne fut plus qu'un brouillard noir épais où perçait une curieuse lueur ténue, rouge.

Lorsque sa conscience refit surface elle se trouvait dans les bras de Murakawa...
Son Murakawa, qui n'avait jamais été mort, qui l'avait encore sauvée, qui était bien vivant, qui lui parlait sans qu'elle comprenne, qui était VI-VANT !
Alors elle s'en ficha soudain de tout ce qu'il lui disait, même du Masque mort à côté, elle se contenta d'enfouir son visage au creux de son cou, les mains refermées sur son kimono comme si elle ne voudrait plus le lâcher, et enfin elle put pleurer tout son saoul, laissant son angoisse et sa peur couler sur ses joues en ruisseaux argentés.


Et je veux que tu me fasse une promesse Neko, un serment duquel dépendra ta vie et la mienne. Jamais, à qui que ce soit, tu ne devras parler de cette nuit et de ses évènements. Quelques soient les circonstances et les personnes qui tisseront ton avenir, tu ne devras sous aucuns prétextes mentionner ce qui s'est passé ce soir.

Mais je m'en fiche... Tu es là... Ne vois-tu pas que je pleure ?
Oui il aurait fallu lui dire, mais... rester contre lui et se laisser aller, c'était tellement...


Promet le moi Neko.

Quoi, encore avec cette histoire ? Et arrête de m'appeler Neko...

Je te promets, senpai...

Les premiers mots, entre deux sanglots apaisés.
Bien sûr elle avait remarqué la tache brune qui maculait le vêtement de Murakawa. Elle-même se sentait glisser dans un sommeil bienfaisant.
Mais qu'importait à présent, vraiment...

La maison était loin, ils étaient épuisés aussi bien physiquement que mentalement, et blessés tous deux.
Elle se traîna jusqu'à son senpai et lui offrit ses genoux pour reposer sa tête.
Advienne que pourrait.

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--Sans_visage_me
Sur le flanc de la montagne, bien au dessus de la scène qui se jouait, une silhouette se tenait droite sur un rocher. Elle observait les deux takayamites blessés près du corps inerte à travers les branches éparse de cette partie de la forêt.

L'étrange espion était vêtu d'une longue cape couleur de roche qui ondulait dans la brise et cachait son corps. Ses cheveux noir en bataille suivaient le vent et retombaient sur une partie de la face.
Aucun trait n'était visible, son visage impassible était celui d'un masque blanc poli où ne venait se refléter aucune lumière.

Le Sans Visage descendit de son promontoire et suivit le sentier qui grimpait le long de la paroi rocheuse en s'éloignant vers le nord.
Il disparut derriere la montagne dans les premières lueurs de l'aube...
Murakawa

    Fin de ce Chapitre.


Merci de nous avoir lu jusqu'au bout. Nous vous donnons rendez vous bientôt pour la suite des "Sans Visages" où l'on dénouera un peu plus l'intrigue qui se joue.

A la prochaine!


Verrouillé à la demande de l'auteur {Shuya}
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