[RP - Festivité] Quand la Royauté se fait tirer le portrait.

-« On va tous mourir ! »

Charmante entrée en matière, n’est-ce pas ? Et pourtant, pourtant, c’est ce que se dit l’Intendante des Menus Plaisirs de la Cour, angoissée comme jamais, terrorisée par l’idée que par une bourde diplomatique dont elle a le secret tout pourrait capoter.C’est possible hein ?! Aléanore est quand même la seule personne capable d’aller prendre du repos dans le Languedoc et d’en revenir infirme. Alors oui, elle n’en peut plus de stresser, d’avoir peur que rien ne soit comme elle l’a prévu.

Le buffet est-il à sa place ? Oui, bien sur que oui. Et les toiles ? Dissimulées comme prévues par de grands draps de Flandre. Les gens ont-ils été prévenus ? Tardivement mais oui, ils ont été prévenu, alors pourquoi cette angoisse ? Parce que c’est sa toute première fois ! Pas au Louvre, elle y est déjà venue de nombreuses fois, mais c’est la toute première fois que l’organisation de festivités ouvertes à la Cour lui est confiée, alors, elle panique. Et l’appréhension imprègne chacun des gestes de la jeune fille, de la main qui vient lisser les jupes de la robe, à celle qui vient triturer une des tresses. Après avoir lancé des ordres à tout va, ordres dont elle n’entendra pas les réponses, enfin Aléanore commence à se calmer en caressant les plis de la robe crée par Attia, elle est habillée par une talentueuse couturière, elle est jeune, jolie, et son travail est parfait, que pourrait-il arriver ? Rien, tant qu’elle portera cette robe(*), elle en est intimement persuadée.

Pourtant, il reste un détail.

-« Mais que font-ils ? »

(*) faut cliquer les gens !

C'était SA première fois !
Déjà, monter du Rouergue jusqu'à la capitale ne fut pas chose aisée. Mais pénétrer en le Louvre fut en soit une aventure pour Brann.
Mais il trouva son chemin plus facilement qu'il ne le cru au départ : son guide avait bien oeuvré.
Il pénétra donc dans la salle vetu de sa plus belle tenue, se rajustant le kilt, se recoiffant au reflet d'une vitre et tentant de donner l'impression d'être aussi à l'aise qu'au Castel de Rodez.
Un moment de doute, il s'arreta....

se retourne, cherche... angoisse 3 secondes

Dame Harpège !??? C'est par ici !!

Puis se retourne pour saluer les personnes déjà présentes. Une révérence embarrassée...
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Petite escapade de la Duchesse à Paris...hop, hop...l'auberge habituelle, ça faisait du bien. Incognito dans les rues, à flâner d'échoppe en échoppe...tiens, faudrait peut-être que je me fasse faire une nouvelle robe, si l'envie me prenait d'être à peu près correcte aux yeux d'un homme...nan pas de fausse modestie...en fait pour lui en mettre plein les yeux, qu'il en tombe sur son séant. Sourire carnassier de la brune.
Ouh ! mais hasard heureux ! incroyable comme les coïncidences font bien les choses, il y avait justement un concours d'artistes au Louvre...pour des robes ? avec un peu de chance, oui...sinon ce seraient des portraits.
Et Melior ne disposait pas toujours d'une intuition infaillible.
Au pire, y aurait toujours le buffet et la brune gardait un souvenir ému du Duc de la Cuicetandre.
Bon, première à droite, deux fois à gauche, on contourne la poissonnerie...ah le Louvre !
Petit jeu habituel, la jeune femme prit alors la digne posture qui seyait à son rang, dégrafant sa cape et laissant apparaître sa robe de velours pourpre (évidemment toujours, la même, sinon elle n'aurait pas besoin de s'en faire faire une autre). Jetant un regard malicieux à l'un des gardes à l'entrée, elle lui proposa 50 écus s'il trouvait qui elle était...

Il ne trouva pas.

Finalement c'était bien la peine de porter une cape dans les rues pour passer incognito alors que même sans cape, elle était une inconnue. Cela susciterait en d'autres temps une intense réflexion de sa part.
Bon, comme il proposa princesse de Tartampion (non pas une princesse trop connue, l'art de flatterie consiste quand même à rester un minimum crédible), Melior lui consentit 25 écus, et déclina elle-même son identité pour que les portes s'ouvrissent enfin.

Ses mignons petons (si si, l'avocat des hydres se serait damné pour eux), bien chaussés cette fois-ci foulèrent le sol de la salle royale. C'était la même que l'autre fois ? Ses sabots où étaient-ils ? Melior aurait-elle une chance de retrouver ses précieux sabots rouges ? La tension montait.

Lorsqu'elle aperçut quelques personnes, et gagnant un peu de civilité lorsqu'elle se trouvait dans ce genre de lieu, elle les salua de belle et courtoise manière.
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Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord

En retard? Mais non... à peine d'une dizaine de minutes tout au plus... Affichant un sourire tranquille, le Grand Chambellan arrive au Salon ou se tiennent les festivités du jour... dans le fond de la salle, sur une petite estrade, une série de portraits, masqués pour l'heure, attend d'être dévoilée...

Relevant le menton tandis qu'elle parcourt des yeux l'assistance, elle se félicite d'avoir opter pour sa toilette en soie couleur d'ambre, le ton s'harmonisant sublimement avec son teint tandis que la coupe taillée sous sa voluptueuse poitrine dissimule sa taille pour s'évaser en une ravissante corolle... le choix des joyaux fut plus délicat, ne désirant pas surcharger, elle a finit par se décider pour une parure de turquoise, un collier d'or orné de trois pierres et de long pendants ornant ses oreilles tandis que ses cheveux noirs sont rammenés sur son épaule et retenu par un ravissant et délicat diadéme en or .

Rejoignant l'Intendante aux Menus Plaisirs, la jeune et débordante d'entrain Aléanore, qu'elle n'a pas encore étranglé malgré les paris lancés lors de son recrutement, Neb la salut ...

Damoiselle Aléanore... tout semble en ordre, c'est parfait... plus bas et d'un ton un chouia chouia angoissé Avez vous croisé le Grand Maréchal des Logis ou la Premiére Dame de la Chambre ? Un huissier peut être ? Le Grand Maistre aux Cérémonies ? Quelqu'un quoi ?
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Jetter un bref regarde à l'intérieur pendant qu'on traverse l'intérieur, -bref par la demande mais le regard resta appuyé à zieuté le décort, et surtout les mets...- Puis se positionner devant les portes pour surveiller l'entrée.

Contempler les femmes, se demander ce que les hommes qui rentrent peuvent avoir de plus qu'un Garde Royal puis attendre de nouvelles arrivées de donzelles. Un travail érintant, faut le dire !
Parce qu'en même temps, il faut bouger les pieds vers la droite pour que le bâton empêche de passage, redécaller ses pieds vers la gauche une fois la présentation faite et recommencer l'action parce que les invités arrivent à la chaine.

D'ailleurs, il y eut une pause puisqu'une invitée joua avec Fallgor et lui. Le jeune homme resta perplexe quand elle s'identifia une fois lassée, assez rapidement d'ailleurs...

Petit regard vers Fallgor, une fois la duchesse passée, qui range les écus...

Dis, tu crois vraiment que c'est Elle ? Ah... Les souvenirs ...!

Puis d'autres invités arivèrent.
Tient ! Après la Guyenne, l'Armagnac !

Elle aurait pas une 'tite bouteille à donner... ? Zieute de tout les côtés puis entend quelqu'un demander à ce qu'on la laisse entrer. Alors le Garde Royal obéit bêtement, ouvrant une partie du passage. Son compagnon gérait seul l'autre..

Hey ! Tu crois que j'aurai droit à quelques écus moi ? Pis pourquoi elle a tout donné à toi ? Hein ?

Une autre arrivée, le "petiot" sessa ses questions.
Warthe le regarda passer, comme s'il était, lui même, une statue...

Ah les femmes.... En plus d'être merveilleuses, elles vous saluent, elles, au moins...
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Garde Royal,
Secrétaire d'Etat,
Escuyer de la Croix de Gascogne
Et Seigneur d'Aincille.

Première mission en tant que Garde Royal, autant dire qu'il ne fallait pas faire n'importe quoi. La mission était simple, il suffisait d'apporter une surveillance discrète pour le bon déroulement des festivités.

Damiàn était arrivé avec le lieutenant et quelques autres Gardes Royaux. Ils avaient reçu des instructions claires et précises, chacun savait ce qu'il devait faire. Le jeune homme alla donc ce mêler aux invités.

Les personnes arrivaient petit à petit et Damiàn prenait bien soin d'enregistrer les visages de toutes les personnes qui franchissait la porte, tout ceci avec la plus grande discrétion.

Parmi les invités il reconnu quelques personnalité du Rouergue qu'il avait rencontré en tant qu'ambassadeur dans cette province.

...Il jeta un petit coup d'oeil en direction du lieutenant pour vérifier que tout allez bien.
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Anth0 venait d'être missionné pour sa premiére grade, un peu de stresse mais il savait gérer .. il avait écouté les ordres de son lieutenant, il devait attendre que la famille royale fasse son entrée pour les escorter.
Il regardait la lieutenante qui était non loin de lui et qui de temps en temps lui fit quelques sourires.
Il attendait patiemment les ordres
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Tol regardait tout le monde vigilant,très sérieux dans chaque mouvement pour ne gêner personne, il se plaça dans un coin de la pièce comme lui avait indiqué son lieutenant
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Nouvelle mission, surveiller et veiller a ce que le tirage de portrait de la Royauté se passe bien. Steph remplaçant la Capitaine Arianrod avait parlé, il fallait y aller.

Au vue de l'endroit ou se passait l'évènement, Rose avait opté, comme Steph d'ailleurs, pour une tenue plus féminine que son uniforme de Garde Royale. Une robe légère mais élégante et assez raffinée pour faire honneur au lieu et aux personnes côtoyées, mais dont le jupon était toutefois moins imposant, afin de supporter le port de son épée.

Elle pénétra dans la pièce aux côtés de Steph , se mettant en alerte tout de suite, scrutant chaque recoin, entre deux salut de personnes connues ou reconnues.
Quand le tour du lieu fut fait afin de vérifier que tout était en ordre, elles allèrent se poster près de l'entrée, a quelques mètres l'une de l'autre mais pas trop loin tout de même pour pouvoir papoter tout en continuant de veiller à la sécurité du lieu qui allait accueillir le Roy.
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La Princesse était là, pfiou, déjà la partie protocolaire semblait bien se dérouler. La Baronne Alatariel, grand mestre des ciseaux, perfectionniste de la robe fit son entrée à son tour, annonçant qu'elle cherchait une âme soeur parmi les bel âtres de l'assemblée. Stephandra les salua, d'autres arrivées, dont un huissier royal, parmi les gardes royaux. Il manquait quoi à cette festivité pour qu'elle soit parfaite?

Nennya présentait le gros couac dans le protocole, et elle, les règles c'était précis, stricts, à ne pas oublier, autrement, elle ne serait pas Première Dame de la Chambre. En fait, il manquait l'auteur de la fête, le Grand mestre des logis, et également, le Grand Mestre des cérémonies...Fallait-il déployer les huissiers, ou la garde pour aller les sortir de leurs bureaux, ou pire d'un attroupement en plein Paris, là, c'était plus que problématique.

Elle regarda en coin d'oeil le Grand Chef, l'intendante, la couturière, prête à demander ce qu'on allait faire devant une telle cata. Dans la discrétion la plus perfectionnée possible, la Duchesse demanda:

-On lève les portraits, ou doit-on demander aux huissiers d'aller traîner les doublets de nostre grand mestre des cérémonies et de celui des logis?
Sinon Baronne Alatariel, au vu des gardes royaux, je dirais que si vous cherchiez des hommes fort bien bâtis, il y a de quoi se contenter

Elle avait juste jeté un tout petit oeil indiscret sur ceux-ci, quoique non, elle regardait et puis quoi encore, elle n'allait pas se gêner, son mari avait disparu lui laissant un polichinelle dans le tiroir en récompense de sa loyauté.
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Le Pierrot arriva discrètement, Furtivement même, il était des huissiers nouvellement nommés, son travail, veiller au bon déroulement et à la tranquillité des personnes se trouvant ici .

Vieux réflexes de baroudeurs, prendre du recul, évaluer la situation et si y en a, les risques, le tout en se fondant dans le décors.

Déjà une grosse faille, pas de garde en faction, il les voyait faire le tour de la salle au loin, n'importe qui aurait pu en profiter pour entrer, c'est d'ailleurs ce qu'il a fait....

Puis de son poste d'observation, plus tard, il vit une nouvelle faille, les deux gardes étaient deux femme, grossière erreur stratégique, il est de notoriété que deux femme cote a cote, soit jacassassent soit se crêpent le chignon et dans les deux cas c'est pas ce qui est du meilleur effet.

Mais fort heureusement, les convives semblaient calme, et pas de face de peigne cul a l'horizon.
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Et norf!!!

Ce qu'il pouvait détester Paris... C'était pire que les docks d'Anjou où les pilles de poissons en décomposition sur les planches changeaient tout le temps de forme! Les gens disaient de Paris que c'était vivant! Qu'il y avait toujours quelque chose d'extraordinaire! Tout semblait tellement mieux à Paris... Pour lui, c'était la ville et ses fondements qui étaient bien vivants. Les rus semblaient toujours changer, les quartiers se remodellaient au rythme des modes qui amenaient des atrocitées comme les chemises pour homme armé de dentelle aux poignets et au cou... Il n'y avait jamais vraiment rien comprit à cette mode digne des "Grecs", terme qu'il utilisait pour défénir ces hommes aux poignets un peu trop mous...

Ça devait être bref ça devait être court mais quand il eu finit d'y faire le tour il n'y faisait plus jour... Rah... Des histoires de blasons famillials, des cry et devise à faire faire et tout un tas de trucs qui ne se traitaient qu'à Paris quoi. Le Gambiani était de ses hommes qui quand même, lorsqu'il s'agissait de paraître avec honneur arborant sa noblesse le faisant dignement et pour cela les meilleurs se trouvaient à Paris et tant qu'à venir aussi bien faire une pierre dix coups. La nuit qui s'en venait, seul comme un basin et le voilà qui du se prendre une auberge...

Accoudé au comptoir parlant innocament comme il savait si bien le faire, fallait-il spécifier que pour l'ancien Commandeur du Renseignement Royal c'était chose simple que de tirer quelques infos à la pige sirotant un vin fait de raisin qui aurait vraiment dû être manger par les Arabes! ( Invasion du vignoble Espagnol par les Arabes, préservé par ceux-ci car ils préféraient manger le raisin plutôt que de le vinifier - pas pour rien que les Espagnols les ont chassé!) Il apprit qu'au lendemain il y avait une festivité quel conque au Louvre... Ouah! Depuis son passage comme Lieutenant d'État-Major Royal qu'il n'y avait plus mit les pieds... Ça datait... "Après avoir combattu l'coucou ou avant d'être aller souper chez lui? Sûrement après une ballade avec le Chiffre à moins que c'était juste avant de taper l'breton?!" Tant de questions si peu de mémoire... L'agent de renseignement parfait... Retenir que l'essentiel et le Louvre ne lui avait jamais offert un souvenir digne de ce nom. À moins que se soit sa dernière chute dans le lac du Castel Plaix qui lui avait fait des trous dans la mémoire... Allez-savoir...

Au lendemain il s'était décidé tout de même d'y aller quoi... Il n'était plus à une perte de temps près et comme il avait tout de même amené de beaux habits question de faire bel figure à la chapelle des hérauts d'armes, il avait de quoi se vêtir. Chemise blanche lacé au col avec ses initiales V.R.G.V. inscrites sur celui-ci et un pantalon qui n'avait pas encore trop déteindu par la selle de son cheval et ses bottes noires qui par un gamin dans les rues avaient retrouvé de leurs lustres. Il sonda sa poche... Une "fillette" (grosseur de bouteille de vin environ une demi fois plus petite qu'un régulière) avait retrouvé sa place au fond de celle-ci. Il s'était dit que le Louvre était sûrement un bel endroit pour déguster un Castel Plaix 1456... 1457 avec la guerre en Berry n'avait pas offert son plein potentiel...

Question de pas se faire vider les poches il avait laissé bâtarde, rapière et dague à l'auberge. Il se sentait nu comme un vers et allez savoir pourquoi ces derniers temps ça arrivait trop souvent... Il entra dans le Louvre croisant les gardes subtilement et regarda qui était présent. Sans surprise Armo...ria était là... Oh ce qu'elle détestait quand on l'appelait Armo... Il s'en souvenait. Il tenterait de pas commettre la bourde s'ils devaient se parler... Et était-ce Alatriel qui était là? Elle ne se souviendrait certainement pas de lui qui a une époque avait été bien proche des Penthièvres... Restait Nébisa... Elle le reconnaîtrait sûrement pas non plus ce qui le laissait en plus seul sans personne qu'il connaissait...

Il s'apprêtait à râler intérieurement et son regard tomba sur l'ancienne ou actuelle ou aller-savoir Duchesse de Guyenne...

Melior?!

Il regarda autours, le voilà qui parlait tout haut sans s'en rendre compte... Bravo Gambiani...
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Le sourcil haussé en signe d'agacement, la Malemort affiche néanmoins un sourrire radieux saisissant au vol sur un plateau doré de quoi raffraichir sa gorge nouée.

Savez vous si l'assassinat sur la personne d'Officiers rattachés à mon Office pourrait me conduire à la Bastille ? Baste... nous n'allons pas non plus attendre la nuit... je sens déjà que tous s'impatiente...

Voyant arriver vers elle le Duc de Champagne, la Malemort salue d'une parfaite révérence de cour avant de faire les présentations.

Vostre Grasce, je vous présente la Duchesse Nennya, Premiére Dame de la Chambre, la Baronne Alatarielle, Grand Maitre de la Garde Robe, la Damoiselle Aleanore, Intendante aux Menus Plaisirs et, bien entendu vous connaissez déjà la Princesse Armoria, nostre Grand Maistre de France, mes Dames, voici le Duc Cerberos de Champagne.

Je vais vous abandonner un instant pour annoncer le début des festivités, en suite ... je reviens...

S'avançant prés des oeuvres encore masquées, un frisson d'excitation irrépressible, elle réclame le silence avec un trés distingué 'HUM HUM HUUUUUUUUUUUM" venu du fond de sa gorge.

Gentes Dames, Nobles Sires, ce jour est jour de liesse et, au nom des Officiers royaux ayant oeuvré à l'avénement de cette célébration, je vous souhaite la bienvenue au Palais royal.

Vous découvrirez sous peu des oeuvres d'une qualité exceptionnelle qui ne manqueront de vous toucher le coeur, pour peu que vous soyez accessible à la notion de beau.

Mais avance cela, je veux revenir sur les motivations ayant conduit à l'idée d'une gallerie de portraits ayant trait à la famille Royale.

Ainsi que vous le savez tous, Sa Majesté, en grand esthéte de nostre siécle a toujours montré pour les Arts un vif intérêt . C'est pourquoi, et malgré l'infinie humilité de nostre Trés Aimé Souverain, l'Officie Royal de la Chambre du Roy a tenu lui faire don d'une série de portraitx éxécutés par les plus talentueux portraitistes du Royaume de France.

Vous découvrirez sous peu ces oeuvres d'une incroyable beauté et serez, j'en suis persuadée, impressionés par tant de maitrise.

A l'issue de cette journée, nous annoncerons le choix des artistes choisis pour être nommés "Artistes royaux", leurs oeuvres passant à la postérité d'une exposition perpétuelle au sein du Louvre et leur talent se trouvant établi pour la pérennité de nostre temps.

Sans plus tarder, mes dames et seigneurs, je voudrais prier Son Altesse Royale la Princesse Armoria de Mortain de me rejoindre pour dévoiller la premiére toile.

Sourrire façon "suuuuuuurprise !!!" en direction la dites Altesse tandis que d'un élégantissime geste de la main elle indique le tableau en question.
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Plongée jour après jour dans de vieux parchemins poussiéreux et ses pinceaux, la duchesse avait complètement oublié l’inauguration de la galerie des portraits. Un petit rappel à l’ordre et elle eut vite fait de se rendre au Louvre. Une chance qu’elle était sur Paris…

Son sens de l’orientation avait fini par s’aiguiser avec le temps, et la Brienne arriva à bon port, et surtout dans la bonne salle. La dernière fois qu’elle s’était fiée à celui-ci en Lorraine, elle avait fini sa course dans la salle du trône, en pleine cérémonie d’allégeance… elle avait été des plus étonnée de voir autant de monde dans cette pièce qu’elle avait prise, au départ, pour les latrines. Le plus difficile avait été de se retenir d’ailleurs….

Petit regard circulaire et un froncement de sourcil en reconnaissant la silhouette du duc champenois aux côtés de la Malemort… un soupir qu’elle ne put réprimer s’échappa de ses lèvres. Mais pourquoi donc s’était elle rappelée de cet évènement, enfin tout du moins lui avait-on rappelé celui-ci? Elle n’avait aucunement envie de voir du monde ces derniers temps, et préférait de loin vivre en « recluse ». Maltea les voyait déjà assez comme ça en Champagne! Ceci dit, elle aurait dû se douter que le grand chambellan serait de la partie… par contre, pas une seule seconde, elle n’aurait pensé voir le duc ici. Enfin bref, ce genre de pensée serait plus tard.

Fidèle à sa couleur, elle se félicita pour ne pas avoir mis une robe bariolée qui aurait attiré les regards. Elle avait opté pour une robe couleur nuit… fortement décolletée comme à son habitude... ses longs cheveux blonds étaient relevés en un chignon afin de dégager sa nuque gracile.Pour seul bijou, une fine chainette d’or reposant sur sa gorge, au bout de laquelle est accrochée son alliance, prenant tout naturellement place dans la vallée formée par la compression due au corset.
Elle s’était finalement décidée de l’ôter de son doigt, essayant par ce geste hautement symbolique, de recommencer sa vie…. Mais elle n’avait jamais pu se résoudre à la déposer dans un coffret…
La couronne ducale visée sur le sommet de sa tête, complétait le tableau.

La duchesse finit par se glisser dans un coin afin d’observer ce qui allait se passer.
Le silence à la demande de la Malemort venait de se faire et la Brienne, toute à sa curiosité, avait grande hâte de voir le travail tant vanté des artistes. Elle se demanda si quelqu’un avait osé enlaidir certains portraits… elle en doutait fortement et au final, trouvait cela dommage. Cela aurait été trop drôle de voir des portraits défigurés et des gloussements vite remplacés par des cris de stupeur hypocrites…
Ce serait une belle pagaille, et ça mettrait un peu d’ambiance au palais royal.

Nouveau regard afin de détailler la gente masculine présente… pas grand-chose à se mettre sous la dent. Elle devrait revoir son projet de remariage à la baisse, voir l’abandonner une bonne fois pour toute. C’est qu’en plus d’être épouvantable de part son caractère, elle était des plus difficile, la garce.
A quoi bon de toute façon? Elle se perdait dans le travail de ses charges et n’avait quasi plus de temps pour sa vie personnelle. Et puis qui oserait s’afficher avec une femme de sa réputation? Ils auraient bien trop peur de ne pas être à la hauteur les pauvres…

Saisissant une coupe emplie d’un liquide rougeoyant, la duchesse y trempa ses lèvres ourlées afin d’en avaler une gorgée… voilà le seul intérêt de sa présence… pouvoir se délecter d’un bon vin…
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Ah, ça bougeait dans la salle, un frisson parcouru le dos de Brann.
Une noble dame faisait une annonce, on allait découvrir enfin les toiles...
Les siennes, peut être, en seraient !
Patience ,patience, ne point montrer le traque qui le parcourrait. Toutes ces personnes, de hautes lignées, bien habillées, bien mises, un brin hautaines et restant entre elles...
Brann ne savait pas reconnaitre ou distinguer qui étaient les artistes, ses collègues pour ainsi dire... Il aurait pu partager ses angoisses et parler technique.
Enfin, il se tenait à l'écart rongeant son frein, rajustant une énième fois son kilt, regardant tous ses visages...
Tient une petite rasade de whisky, pour lui donner courage.

plop! gloups !
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Ah, Alatariel s'approchait : elle allait savoir ce qu'elle avait pu commettre comme bour... Rha, la robe ! Ses joues se teintèrent légèrement, comme une gamine prise en faute.

La robe... Je savais bien que j'avais oublié quelque chose... Que voulez-vous, l'habitude de faire fourrer des vêtements dans une malle, et hop, fouette cocher. Désolée.

Sauvée par le Nebigong, et retour d'ardeur :

Ah, tenez, c'est l'heure de découvrir les oeuvres !

Un p'tit signe de tête pour la maîtresse aux ciseaux, et zou, auprès de Nebisa. Le roi portait beau, et elle avait hâte de découvrir les toiles. Elle se plaça donc sagement - qui l'eût cru ? - du côté opposé du tableau.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Leello avait été prévenu par un ami de l'évènement. Elle décidant en tant que Grand Consul des Hospitalier de se rendre sur les lieux afin d'y assister.
Tout avait été préparé pour qu'elle fasse bon voyage et elle portait, comme à son habitude sa tenue d'hospitalière.
Un fois rendue dans la cours elle prit soin de contrôler sa tenue avant d'entrer dans la salle qui grouillait de monde.

La plus part des personnes présentes lui était inconnues, mais elle salua respectueusement celles qu'elle avait pu croiser dans d'autres circonstances.
Elle aperçut sa fillote au loin et sourit évitant de la déranger en pleine mission.
Un peu impressionnée elle jeta un coup d'oeil circulaire dans la pièce pour repérer son ami et le rejoindre discrètement. Elle n'eut aucune difficulté à le reconnaitre et se glissa près de lui pour prendre place.

Elle s'installa en lui souriant et lui murmura.

Valric mon ami, me voilà. Dites moi pourquoi faites vous cette tête ? ma tenue ne vous convient pas ?
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Malgré ses airs d'ours mal léché, il lui avait gardé une place. Leello pouffa de rire en lisant dans son regard tout ce qu'il avait envie de lui dire mais qu'il aurait la présence d'esprit de garder pour lui du moins pendant la cérémonie.
Ainsi elle était tout près quand elle regarda sa main qui glissait dangereusement vers sa poche. Un regard et un signe négatif du doigt pour que le Gambiani oublie ce qu'il allait faire.
Ceci allait le faire " Norfer " mais Leello en avait pris l'habitude maintenant.

Rhoo ne râlez pas elle est parfaite votre tête et puis ce n'est pas à vous qu'on tire le portrait ... coup de chance vos petits enfants n'auront pas à supporter cette vue dans le salon de leurs parents durant toute leur jeunesse !

Leello lui sourit malicieusement, elle aimait le taquiner un peu et savait qu'il se vengerait rapidement.

Et bien je suis heureuse que vous soyez là, de toute façon je crois que je ne serai pas venue toute seule. Quand au tableau j'ai hâte, je dois l'avouer, de le voir.

Un coup d'oeil sur ce qu'il fait et elle sourit.

N'y pensez même pas ! vous n'avez pas suffisamment pour partager ..
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Leello en s'installant avait tout de suite compris que sa Rosie de fillote (enfin il fallait qu'elle cesse de la nommer ainsi maintenant qu'elle était à un poste d'une telle importance ... ) était inquiète.
Elle lui fit un sourire rassurant et regarda son ami.

Mon cher Valric vous avez failli être défrisé ...
Ma fillote ne plaisante pas quand elle est en mission, je crois que vous me devez une fière chandelle.

Elle retint un petit éclat de rire trouvant encore la situation assez exceptionnelle. Comment faisait elle pour en arriver toujours à de telles extrémités ... ??
Puis elle regarda sa fillote et sourit.

Ma belle tu n'imagines pas combien cette relation est très éloignée du conventionnelle ... mais comme chaque fois elle me sied à merveille.
Je me ferai un plaisir de vous présenter en d'autres lieux.

Elle écourta la conversation pour ne pas mobiliser Rose trop longtemps puis regarda de nouveau son ami.

Soyez sage elle vous a à l'oeil !
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Le chef parlait d'assassinat, ouïe ouïe pour les parties intimes du mestre des logis et de son collègue mâle, après tout, ils l'avaient mérité. Elles les présenta au Duc de Champagne, magnifique révérence, il était certain qu'elle ferait moins bien, se contentant d'une signe de tête gracieux, sans courbette des jambes car son sens de l'équilibre était amoindri. Et sans prévenir garde, la Grande partit annoncer les festivités d'un simple "hum hum", si elle avait été ailleurs, la Blackney aurait mis à l'épreuve son cor de chasse pour les faire taire et écouter sa douce voix. Avec quelques fautes protocolaires, mais surtout avec grande élégance, elle fit demander son Altesse pour se mettre face à son portrait. Ouhh dur, imaginez que le portait ne soit pas à la hauteur des attentes, ou qu'elle dise "c'est moi ça?", la pression était à son comble. Les gardes étaient sur le qui vive, eux par contre, faudraient qu'ils relâchent un peu la pression, enfin pas trop quand même. La petite princesse venait de faire son entrée, à présent Dame de la Chambre, elle lui fit signe de venir à ses côtés. Elle posa sa main sur son ventre, espérant attendre aussi une jolie princesse...Bon on le voit ce portrait se dit la Duchesse, mais qu'est-ce qui lui arrivait, voilà que sa main ne cessait de la démanger, elle leva son minois pour en voir l'origine.
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Tant d’heures passées par les artistes pour enfin être présenté au Louvres et pas avec n’importe quelle œuvre. Non point. Le Roy puis la princesse douairière. Elle s’imaginait l’était d’esprit dans lequel ils devaient se trouver. L’attente de la découverte des toiles, la crainte des regards, des commentaires, des critiques qu’il pourrait y avoir. Et si un grand artiste se révélait devant cet attroupement noble ? Et est-ce que Mère serait ravie d’un tel présent de ça part ? L’idée trottait dans sa tête blonde depuis longtemps déjà, depuis qu’elle avait admiré sa première toile… Elle quitta ses pensées pour voir l’instant tant attendu. C’est nennya qu’elle vit à la place lui faisant signe de venir.

Nahysse je vais voir la Duchesse de Mortain un instant, ne t’éloigne pas. Puis de son regard se relevant sur le borgne qui la fascinait autant qu’il l’intimidait. Pouvez vous veillez qu’elle ne quitte pas la pièce ?

Et d’un pas discret, genre un chat semblait être un éléphant dans une galerie de porcelaine, elle rejoint la chef et la cheffe faisant de même une révérence discrète à la Princesse.

Voyant la réaction de son ami face aux gardes Leello leva les yeux au ciel se demandant quel tour il allait bien pourvoir lui jouer.
Elle était ici à sa demande, se sentait très peu à l'aise mais lui avait promis de venir discuter avec lui d'une affaire qui lui tenait à coeur.

Il ne put s'empêcher de provoquer un peu plus sa fillote, et Leello sourit à cette idée malgré un brin d'inquiétude.
Mais Rose connaissait bien sa marraine et elle avait lu en elle que celui qui l'accompagnait était digne de confiance.
Elle espérait tout de même que les autres membres de la garde royale ne décident pas de lui tailler les braies plus courtes que prévue.

Un regard vers son ami, lui faisant comprendre son ressenti sur la situation. Il la connaissait suffisamment pour avoir compris que sa petite provocation l'avait franchement inquiété et eut un geste rassurant envers elle avant de se décider à se présenter faisant ainsi retomber la pression.

Leello fronça le nez en entendant la boutade de Valric .. il se moquait !!
Ce n'était pas le lieu pour se venger mais cela arriverait tôt ou tard. Ceci dit elle avait un peu cherché en le taquinant à peine arrivée.

Mon cher Valric ma fillote pensait à tout autre chose croyez moi ... d'où ma réaction. Je me doute bien que cela ne vous fait point sourciller mais j'aimerai franchement pouvoir vous féliciter après vos épousailles.

Leello lui sourit puis regarda vers le tableau quand ....

Elle se tourna alors vers lui et pris un air faussement offusqué.

Mais rhoo .. Valric !!

Il riait dans sa barbe se réinstallant tout a fait détendu et Leello se retint de rire évitant de croiser son regard, sans quoi cela aurait été mission impossible.
Peu à peu elle aussi se détendit et avait hâte de découvrir la toile.
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Lever ou ne pas lever les tableaux? Le cadre penchait à dextre, et cela irritait la follasse du protocole. Non mais Nennya une vraie maniaque bree van dekampesque. Enfin, elle détourna son jolie minois de cette atrocité. Ce n'était pas sa fête, ce n'était pas sa fête, combien de fois, il fallait qu'elle se le répète. La petite princesse s'approchait, elle ne put s'empêcher (encore une fois) de faire ses commentaires dans un chuchotement:

-Agnès, si vous ne reconnaissez pas un des convives, dîtes le moi, je vous ferais un plan détaillé, trois parties, bien évidemment


Le professeur reprenait le dessus, bien que la jeune fille à côté d'elle, était d'âge mur, la Duchesse ne pouvait se restreindre, surement ses années à enseigner à l'Ostel Dieu, puis au Collège.

-Il y a un voile qui penche, celui qui recouvre le tableau de dextre, ca m'énerve profondément

Là, c'était clair, que si elle avait encore le souhait de travailler avec Nennya, c'est qu'elle était assurément courageuse la petite princesse. A croire que c'est la Duchesse qui fallait enfermer, enfin, non c'est l'angevin qui fallait enfermer surtout.
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Leello attendait toujours que l’on découvre enfin ce fameux portrait. Il est vrai qu’elle avait un peu trainé la patte pour se rendre sur les lieux car elle n’avait pas l’habitude de s’y sentir très à l’aise. A sa grande surprise la compagnie de son ami Valric lui faisait apprécier l’instant. D’ailleurs sans lui elle ne serait peut être pas venue jusque là.

Elle le découvrait un peu plus et leurs conversations chaque fois assez passionnées mais toujours très intéressantes n’avait jamais fait ressortir ce petit côté protecteur. En effet elle savait qu’il excellait dans la provocation des esprits, parfois trop étroits pour entrevoir sa vraie personnalité, et s’en amusait, or cette fois il se contenait un minimum afin de ne pas l’indisposer. C’était charmant, et Leello appréciait cette attention.

Ceci dit, Le Gambiani, n’avait pas besoin de faire tant d’effort, depuis leur première rencontre Leello avait su voir ce qu’il était, et malgré une négociation assez musclée elle avait trouvé « l’homme » admirable et respectable. Aujourd’hui elle savait qu’elle ne s’était pas trompée et il comptait parmi ses amis.

Elle le sentait s’impatienter légèrement et craignait qu’il ne se lève afin de dévoiler l’ouvrage. Croisant les doigts discrètement pour que l’on ôte le voilage rapidement elle tourna la tête vers lui souriant légèrement quand il eut une idée … quelque peu amusante.

Mon ami on ne force pas un artiste à faire une œuvre et j’avoue avoir un peu de mal à vous imaginer poser pendant des heures afin que l’on vous peigne. Faites moi prévenir si vous vous décidez … j’aimerai beaucoup vous voir prendre la pause !
Ceci dit … en effet les filles aiment avoir le portrait de leur père quand celui-ci s’absente pour se rassurer comme vous dites.

Elle appréciait de le taquiner de la sorte et imaginait déjà sa réaction ce qui avait tendance à la faire sourire de plus belle.
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Sturn arriva en même temps que son collègue.
Il fut quelque peu perdu dans les dédales du palais mais en suivant Alexandre qui avait l'air de savoir ou il allait il s'était retrouvé au bon endroit.
Il salua lui aussi les autres huissiers déjà présent d'un discret signe de tête et prit sa place près d'une porte de la salle. Il se posta droit, le torse pas trop bombé pour évité de ressembler à un militaire au garde à vous, et leva la tête. Il respirait profondément pour faire passer la nervosité des premiers jours.
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Flex substitua son rôle de huissier à celui d'homme de compagnie. Il soutenu Agnes, à savoir que des artistes venus du royaume présentaient leurs œuvres. Le jeune vicomte croisa du regard la duchesse Melior, seule. Il abaissa son visage mutilé et, resserrant son étreinte sur sa cavalière, il songeait à lui faire la conversation. Or, rien ne réussissait à le faire patienter, surtout que certaines peintures seraient certainement des amas de croutes superposées les unes aux autres. Il grommelait quelques jurons à voix basse, sans guetter les personnes présentes. Flex avait remarqué la présence de la garde royale, des déserteurs lilliputiens, qui pouvaient très bien s'occuper des gens - et ainsi le laisser divaguer où bon lui semble. Comme la seule manière de pouvoir parler avec sa cavalière se situait sous la couette, le borgne devait par conséquent converser avec Agnes, la cousine de Nahysse dite l'édentée. Qui plus est, son égo fut vexé de ne pas avoir reçu de compliment des vers précédents, alors quand on lui demanda de s'en occuper, c'est à contre-cœur qu'il accepta.

« - Assurément, et gratis. Il regardait la jeune demoiselle prendre le large dans un désespoir total. Il souffla offusqué de sa place inattendue. Cependant, lorsque Nahysse affirmait avoir soif, c'était comme si le destin rebondissait pour lui donner une seconde chance - de vengeance. Passer pour un pirate ça lui allait bien deux minutes ; il tendit à la demoiselle sa gourdasse dans laquelle ruisselait de la goute de fraise issue de la seigneurie vassale de Montcaret. Tenez, ceci vous rafraichira. C'est très bon. »
90° d'alcool pour une si petite fille dont le langage n'avait pas été encore élaboré.. Quel spectacle. En fait, ce retournement de situation lui remplissait l'œil de joie, et le sourire devint mesquin - tantôt il surveilla Agnes au cas où. Flex demeurait apaisé.
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Il riait machiavélique de voir Nahysse attraper la nausée de l'alcool. Il lui reprit sa gourde, alors qu'elle s'étouffait. Un sirop, ça ? Peuchère ! Lui qui pensait avoir atteint le summum du pire, il s'engouffrait encore plus dans son rôle de dame de compagnie. Mais qu'avait-il fait de mal si ce n'était que de chanter quelques vers pour une jeune demoiselle et lui offrir de quoi se rassasier ? Il fallait le dire, elle l'emmerdait vraiment. Pour éviter de voir un caprice de gamine gâtée, la forte présence féminine en profiterait, sans doute, pour lui - à Flex - faire la moral, il accepta de l'y emmener. Afin de s'épargner un tel supplice, il prit son mal en patience, et accorda de nouveau du temps à Nahysse.

« - Oui oui c'est bon, parlez moins fort. Venez avec moy..

S'il l'avait rendu saoule, le jeune Mirandole craignait le pire. Il fallait penser à prendre le temps de la faire décuver, c'était la meilleure des choses à faire. Il invita l'édentée à le suivre jusqu'aux toilettes, après avoir glissé un murmure au creux de l'oreille de Lily-Jane lui signifiant qu'il reviendrait très vite.

Enguerrand avait déjà fait les frais au bal du roi, d'une chiasse terrible dû à sa gourmandise de confiserie. Il avait ingurgité, par distinction, un paquet entier de pruneaux pendant le voyage qui ralliait le Périgord au Louvres. Maintenant, le borgne souffla à la jeune demoiselle un conseil, où il devint spectateur des envies anatomiques de Nahysse.

Ca va commencer, alors essayez de presser le pas.. »
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Alexandre, qui contemplait les personnes qui discutaient et qui commençait à avoir une faim de leu, reluquait les victuailles qui avaient été disposés là pour la cour.

Il se serait bien pris une tite cochonaille bien Françoise et un bon verre de vin. Mais non il se devait de se tenir là comme un crétin à devoir annoncer des personnes qui ne viendraient surement pu. Son estomac criait famine pourtant il n'avait pas dansé tout l'été...

Soudain son attention attiré par le déplacement si léger et féminin de Nébisa et se rend compte que le Roy est auprès d'elle. Mon dieu il ne l'avait pas vu arriver...

Il s'empressa donc de l'annoncer

Dames et Messires de la cour, Sa Majesté Levan III de Normandie, Roy de France

Tout le monde se retourna vers lui, comme si il avait annoncé l'arrivée du père Noël, puis regardant en direction du Roy il s'aperçut qu' en fait il s'agissait de son portrait dont la ressemblance était si frappante qu'il aurait juré qu'il était là. Bravo l'artiste...

Penaud , il essaya de se rattraper

Oui le portrait du Roy de France, Levan III et de la Grand Maistre de France la Princesse Armoria de Mortain.

Il redevint aussi droit qu'un "I" et le regard flou de tout bon huissier
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Medso qui etait présent depuis le début de ce "défilé" de personnage de haut rang, esquissa un sourire quand enfin on dévoila quelques tableaux.
Il avait bien reconnu quelques personnes mais n'osait il sans doute pas faire un le moindre pas, de peur que les gardes présents ne lui fasse trépasser... lui le simple vagabond.

Il regarda donc ces toiles... sa peinture etait au milieu d'un peintre talentueux du nom de Brann, comme l'indiqué la signature.

Il attendit la suite... comme à son habitude, tres discrétement mais tres alerte.
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Stéph était en service malgré tout elle scruta les tableaux, un d'entre eux était légèrement différent, elle cru reconnaître l'artiste. Ses azurs balayèrent la pièce était il passé inaperçu à ce point, se trompait elle sur l'auteur?

Son regard stoppa sur Medso, c'était donc bien lui, elle repensa au mariage de Lady et Julien en souriant, cet artiste avait vraiment un don elle espéra que ça soit reconnu de tous.
Elle étouffa un léger rire aux dires d'Alexandre puis reprit sa surveillance tout comme à son habitude.
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A la vue des nouveaux tableaux, Brann reprit vie et chassa les "fourmis" qui l'envahissaient.

Il ne put s’empêcher d’apercevoir la princesse Armoria. Il ragea car son tableau était loin d'avoir retranscrit la véritable beauté de la Dame. Il trouva sa représentation terne et il trouvait qu'il n'avait pas réussit à retranscrire l'élégance et la légèreté. Trop tassé, oui, bougonnait -il.
Il rougit un moment de s’apercevoir fixer avec son air pas aimable la Princesse. Elle risquait d'en prendre ombrage et de le faire chasser.

Pouf, changeons, comme si rien n'était, de sujet et de regard.
Brann admira les autres toiles. Toutes de bonne qualité et certaines originales...
Il avait oublié si il y aurait récompense mais il sentit que celle ci lui échapperait.
Il fut pris d'un monumentale bourdon, adieu la petite boutique qu'il voulait ouvrir en la capitale, adieu la vie à la cours...

Gloups

Une petite rasade de Whiskey et il alla pres d'une fenêtre prendre l'air, au moins pour profiter du panorama...

Sturn vit arrivé le nouveau venu vers lui. L'huissier avança d'un pas et l'annonça à la cour.

Dames et Messires de la Cour, Sir Montana, coms d'Eysena, dict Lo Sorn

Puis ayant fait son annonce Sturn recula et reprit sa place.
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hochement de la tête au garde , il reprend sa route. Alors qu'il entre dans la salle , il entend que ca s'agite derrière lui. Une nouvelle arrivée semble t'il. Il entend alors

Dites euh m'sieur. J'suis avec le comte la bas. Si si j'vous jure.

Intrigué, il revient sur ses pas. il ne semble pas vraiment connaître la demoiselle mais elle est charmante, difficile de résister. il revient alors vers le garde

Excusez moi, messer! la donà est avec moi .

il se tourne vers la demoiselle lui offrant son bras

Vous m'accompagnez?
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Nouveaux tableaux, regards posés sur eux, l'oreille de la jovente attirée par un petit manège à l'entrée de la salle. Azurs qui lâchèrent la Princesse le temps d'observer ce qui se passait.

Léger sourire amusée lorsqu'elle aperçoit ce qui se trame, yeux qui dévisagent de la tête aux pieds les nouveaux arrivés, clin d'oeil aux gardes à l'entrée puis lentement son regard se posa à nouveau sur son Altesse sans omettre de vérifier que tout se déroula bien.
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La demoiselle rougit légérement à ses mots. Et ouais, elle sait qui il est. Dire qu'elle a provoquer cette rencontre ne serait pas fondamentalement un mensonge en réalité ... Un vernissage au Louvre. Que ferait une Bretonne en ces lieux ? On se demande tss. Déja c'était un exploit qu'elle ait pu pénétrer l'enceinte des lieux. Elle le regarde timidement. Reprends toi Mae, sois peste et causes. Sois toi quoi ...

J'avais envie de faire la connaissance de celui dont on m'a narré les si fabuleuses aventures en mer.

Sourire malicieux sur sa bouille d'ange. Bon faut ptete pas en faire trop quand meme hein.

Et puis j'ai profité de l'occasion pour venir soutenir Messire Brann et pouvoir contempler ses oeuvres. On ne sait jamais, si il lui prend un jour l'envie de me peindre.

Et la voila qui rit doucement la peste.
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Il écoute son interlocutrice tout en cherchant Brann du regard .

J'avais envie de faire la connaissance de celui dont on m'a narré les si fabuleuses aventures en mer.

Il m'est amusant d'entendre qu'un simple combat contre un pirate auquel j'aurais pu sortir indemne prend plus de valeur que tous les autres combats a terre dont j'ai pu sortir victorieux.

D'aventures en mer, je n'en suis qu'à mes débuts. La mise en fuite de cette vermine de pirate n'est qu'un détail, quand son vaisseau sombrera alors, il y aura matière a raconter quelque chose. pour l'heure il s'agit là plus d'un bon travail de l'équipage que des talents du capitaine. Ce n'est que trop d'honneur que de dire qu'il n'y a la que les talents du capitaine qui entrent en compte.

l'arrivée de son vassal interrompt la conversation.Comme a son habitude celui ci en fait des tonnes, ce qui amuse le comte, bien que celui ci se contienne.

Oui, senher de Broquiès, moi ici! Croyez bien que , j'en suis l'un des premiers surpris.

le comte avait recu une lettre anonyme lui indiquant le lieu ou avait lieu l'exposition.
il fut étonné que les deux personnes se connaissent.

Je ne vous présent donc pas donà Maewenn de Guérande, vous semblez vous connaitre, si je ne m'abuse.

Si je désire voir vos tableaux? bien sûr! Il s'agit de la raison principale de ma présence icelieu. Allons donc voir quelles sont vos nouvelles créations.
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Arrivée d'un nouvel Huissier...

Une jeune homme se perd dans le grand palais qu'est le Louvre...Cherchant d'un oeil perplexe, le lieu ou se déroulais la petite "sauterie" donnée en l'honneur des grands peintres du royaume...

Soudain,une musique nonchalante portée à son oreille des plus fines, lui fait prendre enfin la bonne direction...

Voila maintenant que le Languedociens atteint les portes, gardée, soit dit en passant, par quelques gardes et un huissier royal, tache qui lui incombe désormais...
Saluant toute cette compagnie d'un hochement de tête, le manant s'exclame:

Bonjorn, Timeo Devries, Huissier Royal très en retard j'en convient...Et de ce fait, surement pas en service...Vu que je viens d'avoir les clés...

Réalisant qu'il se perd dans ses pensée, Tim se tait...Avant de reprendre...:

Enfin bref, de ce fait pas besoin de m'annoncer, je viens juste en observateur...Oui oui compris, je toucherais pas au buffet...

Et au coup d'oeil lancé par le garde, le jeune homme ne se laisserait pas prendre à y toucher à ce fameux buffet...C'est qu'une hache dans le dos, ca faisait désordre...Surtout en de telle circonstances...
Petit sourire en coin, le jeune homme entre donc, gratifiant au passage les invités de sourire polies...
La fête semblait battre son plein, les gens discutant de tout et de rien...
Grande inspiration du Lodèvois, pour s'imprégner de l'ambiance environnante, et c'est d'un pas nonchalant que le jeune homme avance...
Adressant milles et un sourire, un petit compliment par si, le jeune homme repère Nennya, qu'il salut au passage...

Toutefois, première mise à l'épreuve, le buffet, regorgeant à souhait de mets fins et délicats et d'alcool en tout genre...Le Tim tend la main et....S'arrête, l'image du garde lui enfonçant sa hache dans le dos se montrant plus exhaustive que le buffet...
En détournant son attention, le jeune homme fait donc mine de s'intéresser au tableau, fort jolis, bien entendus, mais qui ne le passionnait pas plus que ca...

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Le comte suivit Brann a travers la foule afin de contempler les chefs d'œuvres que celui ci avait concocté. Il se rendit vite compte qu'il était plus difficile de se frayer un passage au milieu de cette foule qu'au milieu des champs de bataille ou il évoluait plus rapidement a grand coups d'épée.

Brann se fixe devant des tableaux un grand sourire sur le visage, le comte en déduit donc qu'il s'agit là des œuvres de son vassal. Il porte donc un oeil attentif aux toiles.

Ma foi, je n'ai pas fait le voyage pour rien! Voilà des représentations bien avantageuses.

Voila qui me rend fier de vous avoir comme vassal !
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Voyant et entendant qu'un inconnu le saluait et le félicitait, Brann fut fort enjoué ! Cette manifestation commençait à durer et l'ennuie le gagnait un peu... Cette nouvelle rencontre cassait un peu la langueur qui commençait à le gagner ! On lui parlait, il n'allait pas relâcher son interlocuteur de sitôt...

Merci Messire ! Je vous remercie du compliment... J'ai fait du mieux que j'ai pu et pourtant ne suis point tout à fait satisfait du résultat, je pense pouvoir faire mieux avec des modèles coopératif. Peindre de tête, ce n'est point aisé.

J'espère vivre de mon art, un jour... Je trouve que ces royaumes manquent d'artistes et la place qui leur est fait est fort petite... Ne trouvez vous point ?

Enfin veuillez m'excusez de vous noyer sous le flots de mes paroles mais je n'ai pas très bien compris votre nom... Vous êtes... ?

Un sourire barre le visage de Brann.

Un confrère !!! A quelle joie, je me sent moins seul du coup, du bien grand monde ici lieux dont je ne me sent point faire parti... ne connaissant personne si ce n'est des amis proches invité par moi même... Cette exposition me semble fort longue, pas vous ??

N'ayez crainte, il m'ont bien laissé entrer! Me tenue d'enkilté ne gène point alors votre de statut de Genevois, vous pensez, moins voyant !!!Et votre passif ne se lit point sur votre visage... Je crois que ces hautes personnes n'ont que faire de 2 gribouilleurs...


Brann sort une gourde de son sporran discretement.

Un pti coup de Whisky irlandais vous tente ??

Heuuu...

Voilà ce que Brann arriva à prononcer devant le Princesse. Le reste de venant pas à l'enkilté qui pourtant en faisait des "tonnes" comme disait son suzerain...

Au lieu de ça, le whisky, il y a peu engloutit, commença à alambiquer de l'intérieur et créer réaction en chaine en son ventre qui fit comme bruit de plomberie.

Couiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiicccccccccc grbleblegrrrrr

Il passa du rouge au vert en passant par le violet puis il pu sortir un son et une presque révérence.

Merchi.

Medso écoutait, et regardait la scène entre l'artiste et la princesse.
Il attendit son départ pour féliciter son confrère.

Et bien je crois que tu as conqui une cliente! Et pas des moindre...
Il souria tout en lui tapotant légerement sur l'épaule.

Et pour répondre à ton invitation à boire un verre de ton breuvage... je ne puis refuser... mais vraiment trés peu car je n'ai pas trop l'habitude de boire des alcools forts!

Il prit la bouteille et but au goulot une gorgée.
BRrrrrrr
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Vous vous y connaissez en protocole ???
Alors là Monsieur Brann, laissez moi vous dire que ce n'est pas mon fort!
En tant que gitan Réformé... il lui sourit ...je peux vous dire que j'ai pas eu trop d'occasion d'utiliser quelconque protocole...

Il lui sortit un carton et le lui adressa.

Tenez, si vous voulez venir passer un de ces quatres à la galerie où j'expose des tableaux... regardez dans un premier temps... et puis si vous le désirez, je vous ouvrirai une salle pour vous , pour exposer vos oeuvres!
J'en serai ravi!
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