[RP - Festivité] Quand la Royauté se fait tirer le portrait.

Le sourcil haussé en signe d'agacement, la Malemort affiche néanmoins un sourrire radieux saisissant au vol sur un plateau doré de quoi raffraichir sa gorge nouée.

Savez vous si l'assassinat sur la personne d'Officiers rattachés à mon Office pourrait me conduire à la Bastille ? Baste... nous n'allons pas non plus attendre la nuit... je sens déjà que tous s'impatiente...

Voyant arriver vers elle le Duc de Champagne, la Malemort salue d'une parfaite révérence de cour avant de faire les présentations.

Vostre Grasce, je vous présente la Duchesse Nennya, Premiére Dame de la Chambre, la Baronne Alatarielle, Grand Maitre de la Garde Robe, la Damoiselle Aleanore, Intendante aux Menus Plaisirs et, bien entendu vous connaissez déjà la Princesse Armoria, nostre Grand Maistre de France, mes Dames, voici le Duc Cerberos de Champagne.

Je vais vous abandonner un instant pour annoncer le début des festivités, en suite ... je reviens...

S'avançant prés des oeuvres encore masquées, un frisson d'excitation irrépressible, elle réclame le silence avec un trés distingué 'HUM HUM HUUUUUUUUUUUM" venu du fond de sa gorge.

Gentes Dames, Nobles Sires, ce jour est jour de liesse et, au nom des Officiers royaux ayant oeuvré à l'avénement de cette célébration, je vous souhaite la bienvenue au Palais royal.

Vous découvrirez sous peu des oeuvres d'une qualité exceptionnelle qui ne manqueront de vous toucher le coeur, pour peu que vous soyez accessible à la notion de beau.

Mais avance cela, je veux revenir sur les motivations ayant conduit à l'idée d'une gallerie de portraits ayant trait à la famille Royale.

Ainsi que vous le savez tous, Sa Majesté, en grand esthéte de nostre siécle a toujours montré pour les Arts un vif intérêt . C'est pourquoi, et malgré l'infinie humilité de nostre Trés Aimé Souverain, l'Officie Royal de la Chambre du Roy a tenu lui faire don d'une série de portraitx éxécutés par les plus talentueux portraitistes du Royaume de France.

Vous découvrirez sous peu ces oeuvres d'une incroyable beauté et serez, j'en suis persuadée, impressionés par tant de maitrise.

A l'issue de cette journée, nous annoncerons le choix des artistes choisis pour être nommés "Artistes royaux", leurs oeuvres passant à la postérité d'une exposition perpétuelle au sein du Louvre et leur talent se trouvant établi pour la pérennité de nostre temps.

Sans plus tarder, mes dames et seigneurs, je voudrais prier Son Altesse Royale la Princesse Armoria de Mortain de me rejoindre pour dévoiller la premiére toile.

Sourrire façon "suuuuuuurprise !!!" en direction la dites Altesse tandis que d'un élégantissime geste de la main elle indique le tableau en question.
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Rose et Stéph, ainsi que les autres, surveillaient bien chaque arrivée, elle reconnu Pierre rencontré lors de son voyage en Helvétie, puis un homme quelle ne connaissait pas et qui semblait mitigé entre l'agacement et la surprise.

Regard en direction de ses hommes, qui déshabillaient littéralement les femmes qui entraient du regard, amusée la jovente leva les yeux au plafond, ha bah non y avait pas d'araignée, piou qu'ils étaient ces plafonds..

Mais voilà que ça commençait un peu à s'agiter, quelques personnes s'adressant à son Altesse Armoria, que la jovente quittait peu des yeux.

Nebisa de se lever et de prendre la parole, Stéph écouta attentivement tout en balayant du regard la pièce et ses occupants.
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Plongée jour après jour dans de vieux parchemins poussiéreux et ses pinceaux, la duchesse avait complètement oublié l’inauguration de la galerie des portraits. Un petit rappel à l’ordre et elle eut vite fait de se rendre au Louvre. Une chance qu’elle était sur Paris…

Son sens de l’orientation avait fini par s’aiguiser avec le temps, et la Brienne arriva à bon port, et surtout dans la bonne salle. La dernière fois qu’elle s’était fiée à celui-ci en Lorraine, elle avait fini sa course dans la salle du trône, en pleine cérémonie d’allégeance… elle avait été des plus étonnée de voir autant de monde dans cette pièce qu’elle avait prise, au départ, pour les latrines. Le plus difficile avait été de se retenir d’ailleurs….

Petit regard circulaire et un froncement de sourcil en reconnaissant la silhouette du duc champenois aux côtés de la Malemort… un soupir qu’elle ne put réprimer s’échappa de ses lèvres. Mais pourquoi donc s’était elle rappelée de cet évènement, enfin tout du moins lui avait-on rappelé celui-ci? Elle n’avait aucunement envie de voir du monde ces derniers temps, et préférait de loin vivre en « recluse ». Maltea les voyait déjà assez comme ça en Champagne! Ceci dit, elle aurait dû se douter que le grand chambellan serait de la partie… par contre, pas une seule seconde, elle n’aurait pensé voir le duc ici. Enfin bref, ce genre de pensée serait plus tard.

Fidèle à sa couleur, elle se félicita pour ne pas avoir mis une robe bariolée qui aurait attiré les regards. Elle avait opté pour une robe couleur nuit… fortement décolletée comme à son habitude... ses longs cheveux blonds étaient relevés en un chignon afin de dégager sa nuque gracile.Pour seul bijou, une fine chainette d’or reposant sur sa gorge, au bout de laquelle est accrochée son alliance, prenant tout naturellement place dans la vallée formée par la compression due au corset.
Elle s’était finalement décidée de l’ôter de son doigt, essayant par ce geste hautement symbolique, de recommencer sa vie…. Mais elle n’avait jamais pu se résoudre à la déposer dans un coffret…
La couronne ducale visée sur le sommet de sa tête, complétait le tableau.

La duchesse finit par se glisser dans un coin afin d’observer ce qui allait se passer.
Le silence à la demande de la Malemort venait de se faire et la Brienne, toute à sa curiosité, avait grande hâte de voir le travail tant vanté des artistes. Elle se demanda si quelqu’un avait osé enlaidir certains portraits… elle en doutait fortement et au final, trouvait cela dommage. Cela aurait été trop drôle de voir des portraits défigurés et des gloussements vite remplacés par des cris de stupeur hypocrites…
Ce serait une belle pagaille, et ça mettrait un peu d’ambiance au palais royal.

Nouveau regard afin de détailler la gente masculine présente… pas grand-chose à se mettre sous la dent. Elle devrait revoir son projet de remariage à la baisse, voir l’abandonner une bonne fois pour toute. C’est qu’en plus d’être épouvantable de part son caractère, elle était des plus difficile, la garce.
A quoi bon de toute façon? Elle se perdait dans le travail de ses charges et n’avait quasi plus de temps pour sa vie personnelle. Et puis qui oserait s’afficher avec une femme de sa réputation? Ils auraient bien trop peur de ne pas être à la hauteur les pauvres…

Saisissant une coupe emplie d’un liquide rougeoyant, la duchesse y trempa ses lèvres ourlées afin d’en avaler une gorgée… voilà le seul intérêt de sa présence… pouvoir se délecter d’un bon vin…
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A la remarque de la comtesse Lily-Jane, le jeune Enguerrand fit une moue légère. Bien que parler de lui-même était le centre d'intérêt de ses discussions, Flex n'appréciait que les plus courtes boutades sur sa personne. Cependant, comme la comtesse était l'une de ses amies proches, il prit sur lui sans exprimer son chagrin. Le visage tourné vers Nahysse, il proposa :
« - Vous avez déjà du, sans doute, avoir entendu parlé de moy mademoiselle de Plantagenet, mais je suis un homme affable. Tenez, par exemple, dit-il en dévisageant la bouche de celle-ci,
votre sourire ferait plier n'importe quel chêne.
Entre nous, vous avez bien de la chance d'être aussi délicate.
Un jour, votre prétendant profitera de cette aubaine ;
votre chair deviendra saine, et vos yeux des agates.
Comme un sourire satisfait, il le jeta poli à Nahysse ; puis, glissant à l'oreille de Lily-Jane à voix basse :
Vous aussi, ne soyez point jalouse car j'ai préparé un sonnet prochain. »
Souffla-t-il, accompagné d'un tendre baiser humide sur la joue. Cette poésie l'avait entrainé jusqu'à la cérémonie des peintres, où il ne porta pas son attention sur les personnes présentes, songeant déjà à la mocheté des tableaux, ou bien de se ruer sur un mécène talentueux pour se faire tirer un portrait gratuitement.
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Ah, ça bougeait dans la salle, un frisson parcouru le dos de Brann.
Une noble dame faisait une annonce, on allait découvrir enfin les toiles...
Les siennes, peut être, en seraient !
Patience ,patience, ne point montrer le traque qui le parcourrait. Toutes ces personnes, de hautes lignées, bien habillées, bien mises, un brin hautaines et restant entre elles...
Brann ne savait pas reconnaitre ou distinguer qui étaient les artistes, ses collègues pour ainsi dire... Il aurait pu partager ses angoisses et parler technique.
Enfin, il se tenait à l'écart rongeant son frein, rajustant une énième fois son kilt, regardant tous ses visages...
Tient une petite rasade de whisky, pour lui donner courage.

plop! gloups !
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Halte impromptue qui n'eut que pour but de ne pas se perdre d'avantage, gentils huissiers qui lui montrèrent le chemin. Gentils, la jeune Carpadant l'espérait car la vue du borne ne l'emplie guère de confiance, plus intriguant qu'autre chose. Puis pourquoi un œil en moins? Un combat? Un chute? Était-il piètre cavalier, ou simplement malhabile?

La main de sa cousine dans la sienne elle chassa ses pensée puis entra dans la vaste salle qui déjà était pleine d'inconnu en attente des œuvres ou de vin peut être.

Regarde Nahysse voici certains des plus talentueux artistes du royaume.

Talentueux cela aussi elle l'espérait pour de prochaine commandes plus personnelles... Voyant la Première Dame en compagnie de la Chef et de la Grand Mestre de France, elle s'exécuta d'une révérence discrète en citant chaque noms à sa cousine qui n'en retiendrait surement aucuns.

Ah, Alatariel s'approchait : elle allait savoir ce qu'elle avait pu commettre comme bour... Rha, la robe ! Ses joues se teintèrent légèrement, comme une gamine prise en faute.

La robe... Je savais bien que j'avais oublié quelque chose... Que voulez-vous, l'habitude de faire fourrer des vêtements dans une malle, et hop, fouette cocher. Désolée.

Sauvée par le Nebigong, et retour d'ardeur :

Ah, tenez, c'est l'heure de découvrir les oeuvres !

Un p'tit signe de tête pour la maîtresse aux ciseaux, et zou, auprès de Nebisa. Le roi portait beau, et elle avait hâte de découvrir les toiles. Elle se plaça donc sagement - qui l'eût cru ? - du côté opposé du tableau.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Bonjour, bonjour, oui, bonjour, enfin, non pas bonjour, révérence, révérence, révérence et vas y que j’révérence à tour de bras, de jupons, de .. la tête pourrait lui tourner si elle ne maitrisait pas si bien le geste. Un sourire à l’homme présenté, plus tard, elle demandera à Clarisse de lui dire qui il est, il serait déplacé d’interrompre quiconque en tel moment, un sourire radieux à la Princesse, et Clarisse qui gratte le vélin, tentant de faire un résumé succinct des quelques conversations alentours, discrètement les noisettes glissent sur le papier - d’Ambert naturellement – il est donc Duc et de Champagne, on fait de très bons vins en Champagne, ainsi donc la personne est intéressante – de vous à moi, je trouve ça scandaleux moi aussi qu’Aléanore ne retienne que le champagne sans retenir le duc, vilaine fille – des huissiers arrivent, les gens ne s’entassent pas loin de là, et peu s’en faut pour que la moutarde – Armoria par amour du goût (non, je m’en lasse pas) – lui monte au nez de voir que faute de nobles venus assister aux festivités, même les officiers de la Maison du Roy sont incapables d’être présents. Pour un peu, un « défection » s’échapperait des lèvres purpurines de la jeune femme, faudrait voir à pas pousser Pépé 19 dans les orties bon sang. Une réponse un peu tardive à la baronne alors que celle-ci finit un aparté avec la Princesse.

-« D’homme mature ? Mais pour cela Baronne, il faudrait que les hommes daignent venir à la cour et je gage qu’ils seront plus nombreux à venir admirer les jeunettes lors du défilé.. Je crains que les hommes ne soient plus ce qu’ils étaient.. »

Sourde, bâtarde, et désabusée ? Ca fait pas un peu beaucoup pour une jeune femme d’à peine dix-huit ans ? Allons bon, voilà que la Cheffe se lance dans un discours, regard vers Clarisse qui s’active sur le parchemin ne retraçant que les grandes lignes. Enfin le grand moment, les œuvres allaient être dévoilées. Hâte, hâte, oui de les voir, car elle a vu le Roy bien sur et de près encore mais là, il s’agit d’Art avec un grand A représentant le Roy avec un grand R, pensez donc, bien sur qu’elle a hâte, et naturellement un sourire se peint sur le visage de l’Etincelle.

-« Comme c’est excitant ! »

Ahem.. On calme ses ardeurs, jeune fille ?

Leello avait été prévenu par un ami de l'évènement. Elle décidant en tant que Grand Consul des Hospitalier de se rendre sur les lieux afin d'y assister.
Tout avait été préparé pour qu'elle fasse bon voyage et elle portait, comme à son habitude sa tenue d'hospitalière.
Un fois rendue dans la cours elle prit soin de contrôler sa tenue avant d'entrer dans la salle qui grouillait de monde.

La plus part des personnes présentes lui était inconnues, mais elle salua respectueusement celles qu'elle avait pu croiser dans d'autres circonstances.
Elle aperçut sa fillote au loin et sourit évitant de la déranger en pleine mission.
Un peu impressionnée elle jeta un coup d'oeil circulaire dans la pièce pour repérer son ami et le rejoindre discrètement. Elle n'eut aucune difficulté à le reconnaitre et se glissa près de lui pour prendre place.

Elle s'installa en lui souriant et lui murmura.

Valric mon ami, me voilà. Dites moi pourquoi faites vous cette tête ? ma tenue ne vous convient pas ?
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Ah non! C'était pire que ce qu'il avait pensé! En fait ce n'était pas un bal ou bien une cérémonie quel conque! C'était un dévoillement de tableaux de la Famille Royal! "Norf" se qu'il y connaissait rien en tableau... "Norf" qu'il en avait rien à faire aussi! Toujours pas pour prendre ses jambes à son cou et quitter la pièce comme un voleur, quoi que l'idée lui a bien passé par la tête! Sa main glissait dangereusement vers sa poche... Si ce n'était pas pour fêter qu'il boirait ça pouvait être pour ne pas s'ennuyer! Ses bouts de doigts la touchait... Le trésor du Plaix après sa belle... Le seul vin qui mériterait de franchir le Louvre en douce... Ça y était, il la sentait bien, ses doigts se fermaient dessus et l'ascension subtil s'amorçait vers le grand jour...

Norf!

Le murmure, la poisse, la galère quoi! Plus moyen de picoller qui fallait prendre place... Fallait en choisir une bonne... À côté d'Armoria? Pourquoi pas? Mais elle risquait de pas le supporter donc vers Nebisa? Oh ça ne serait pas mieux... Alatriel il la connaissait oui un pas vers elle mais non deux pas derrière... Elle allait non loin de la Princesse... Les autres?! Bof... À l'arrière les gens de la place le confonderait avec les Gardes Royals... Il ne souhaitait pas trop recevoir cette étiquette après-tout... Le milieu alors, un peu vers la sortie si ça devenait insupportable et bon... Qui sait peut-être que son amie était à Paris et qu'elle viendrait ici...

Il avait prit place gardant une chaise libre près de lui... Quelques demoiselles voulaient bien prendre place près du Gambiani mais son regard les chassait rapidement! Il était fiancée à une femme merveilleuse donc pas question de se faire minauder par les demoiselles de la cours hein! Qui plus est, son amie viendrait peut-être et dans un regard un peu perdu il l'a vu entrée...Froncement de sourcil... C'était quoi cette tenu?! Elle se présentait vraiment ainsi vêtu partout?! Pas moyen de mettre une robe comme tout le monde? Mais non!... ... ...

Elle alla prendre place rapidement à ses côtés et là il se dit que toute l'attention venait bien de tomber sur lui... À peine habillé pour l'occasion et la voilà qui venait lui faire de l'ombre avec ses habits d'apparât... Si au moins il serait chevalier mais non! Il avait trop râler à l'époque avant Saint-Ouen... Foutue caractère... Quand elle lui demanda des explications sur son air il pointa ses habits du bout de l'index qui faisait des montés descentes pointant l'habit...

Y'a ça norf! J'ai l'air ridicule maintenant avec ma simple chemise et ma tête dépeignée...

Sa main se glissa dans ses cheveux en bataille et puis norf hein la coiffure!

Heureux que vous soyez présente... On va assisté à un dévoillement de tableau... Avoir su, j'en aurais amené plus...

Il glissa sa main contre son pantalon à la hauteur de sa cuisse où la bouteille dessinait son contours...
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Malgré ses airs d'ours mal léché, il lui avait gardé une place. Leello pouffa de rire en lisant dans son regard tout ce qu'il avait envie de lui dire mais qu'il aurait la présence d'esprit de garder pour lui du moins pendant la cérémonie.
Ainsi elle était tout près quand elle regarda sa main qui glissait dangereusement vers sa poche. Un regard et un signe négatif du doigt pour que le Gambiani oublie ce qu'il allait faire.
Ceci allait le faire " Norfer " mais Leello en avait pris l'habitude maintenant.

Rhoo ne râlez pas elle est parfaite votre tête et puis ce n'est pas à vous qu'on tire le portrait ... coup de chance vos petits enfants n'auront pas à supporter cette vue dans le salon de leurs parents durant toute leur jeunesse !

Leello lui sourit malicieusement, elle aimait le taquiner un peu et savait qu'il se vengerait rapidement.

Et bien je suis heureuse que vous soyez là, de toute façon je crois que je ne serai pas venue toute seule. Quand au tableau j'ai hâte, je dois l'avouer, de le voir.

Un coup d'oeil sur ce qu'il fait et elle sourit.

N'y pensez même pas ! vous n'avez pas suffisamment pour partager ..
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Le garde lui ouvrant le passage, la blanche fit son entrée. Elle se demanda ce qu'il regardait ainsi, puis, haussant les épaules, entra. S'il ne lui posait pas la question, elle ne pouvait pas deviner.
Elle lissa sa robe gris perle et s'avança, repérant très vite son amie.

- Aléanore !!! Te voilà !! Comme je suis contente de te voir enfin ! Cela fait tellement longtemps ...

Elle failli dire depuis son mariage, mais se contenta de déglutir. Oui, depuis son mariage. Elle accrocha un pauvre sourire sur ses lèvres, et s'avança, ses cheveux blonds froufroutant sur ses épaules.
Tout autour d'elle, de magnifiques parures, et de grandes figures du Royaume. C'est certain, ça lui changeait de son quotidien.
Elle vit Clarisse noter des mots à l'Opale, sans comprendre. Une dictée en pleines festivités ? Un cours d'écriture ? Non, vraiment, elle ne voyait pas. Et Aléanore qui ne semblait pas l'avoir entendue. Cloé s'approcha un peu plus, sourcils froncés.

- Aléanore ? Tout va ... bien ? Tu ne veux plus me parler ? Que se passe-t-il ?
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D'un clin d'oeil et d'un léger hochement de tête, Rose avait fait comprendre à Steph qu'elle s'éloignait un peu. Il y avait de plus en plus de monde dans la salle de cérémonie, les petites papoteries devenaient superflux et ... dangereuse dans la concentration nécessaire.
D'un pas léger elle avançait et se frayait un chemin au milieu des convives, jouant discrètement du regard, alors que Nebisa avait pris la parole.

Soudain son oeil tomba sur un homme qu'elle ne connaissait pas et qui ne cadrait pas vraiment avec les lieux et avec l'évènement. Pourtant les gardes à l'entrée l'avait laissé passer, c'est bien qu'il devait avoir ses entrées ici. Discrètement Rose le surveilla, elle s'approcha de lui, restant toutefois à bonne distance. La Garde Royale était là mais leur présence ne devait géner en rien la cérémonie ni même offusquer personne par une surveillance et des regards trop appuyés.
Elle le vit approcher doucement de la Princesse puis se raviser, regarder Nebisa et finalement faire quelques pas en direction d'Alatariel pour finalement se raviser encore une fois et revenir sur ses pas. Quand l'homme glissa dangereusement sa main vers sa ceinture, Rose fit un pas en avant, posant la main sur le pommeau de son épée, mais restant discrète toutefois. Lançant un regard vers Steph et vers les autres Gardes, elle évalua vite que si cet homme tentait quelque chose, elle serait la mieux placée pour bien réagir.

L'homme s'était encore une fois ravisé et était allé s'assoir. D'un regard circulaire Rose avait évalué la position de la Princesse, du Grand Chambellan et des autres nobles personnes qu'elle avait sous sa garde. La bonne distance qu'il y avait entre elles et cet homme mystérieux laissait un peu de temps a Rose pour réagir, elle s'approchait un peu plus de lui quand elle vit arriver dans le champ de son regard, sa marraine Leello, en grande tenue d'apparat hospitalière, et qui justement venait saluer cet homme.

Ainsi donc sa marraine connaissait l'individu qui paraissait si louche a Rose quelques instant auparavant. Il ne pouvait donc pas être là pour déranger cette cérémonie. Relâchant doucement sa respiration qu'elle retenait depuis trop longtemps, Rose s'approcha d'eux et plus particulièrement de sa marraine, lui murmurant:

Je sais marraine que tu as souvent des relations hors du conventionnel, je ne connais pas cet homme que je surveille depuis un moment, en d'autres lieux et moment je t'aurai surement demandé de nous présenter, mais sache que ton ami vient de friser le fil de mon épée ...

Souriant, Rose laissa le temps a sa marraine de lui répondre avant de reprendre son tour de salle, mais ses yeux étaient déjà près de la Princesse a surveiller ses allentours immédiats ...
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Leello en s'installant avait tout de suite compris que sa Rosie de fillote (enfin il fallait qu'elle cesse de la nommer ainsi maintenant qu'elle était à un poste d'une telle importance ... ) était inquiète.
Elle lui fit un sourire rassurant et regarda son ami.

Mon cher Valric vous avez failli être défrisé ...
Ma fillote ne plaisante pas quand elle est en mission, je crois que vous me devez une fière chandelle.

Elle retint un petit éclat de rire trouvant encore la situation assez exceptionnelle. Comment faisait elle pour en arriver toujours à de telles extrémités ... ??
Puis elle regarda sa fillote et sourit.

Ma belle tu n'imagines pas combien cette relation est très éloignée du conventionnelle ... mais comme chaque fois elle me sied à merveille.
Je me ferai un plaisir de vous présenter en d'autres lieux.

Elle écourta la conversation pour ne pas mobiliser Rose trop longtemps puis regarda de nouveau son ami.

Soyez sage elle vous a à l'oeil !
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