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[RP] Route de la Lice ....Au Numéro 11

Nerval
[Dans la cave]


La marraine ne mettait pas longtemps à prendre ses aises. Elle avait déjà récupéré des choppes sur la table de la cuisine que Sarah avait du sûrement laisser en urgence lorsque les invités étaient arrivés, elle avait su de suite comprendre le fonctionnement du robinet enchanté faisant remplir comme par magie les choppes. Ce n’était pas une blonde la marraine.

Ils semblaient tout deux ne ressentir aucune peur malgré les cries de douleur de Jehanne qui les avaient accompagné durant la descente des escaliers. D’un coté il valait mieux que ce soit ainsi et cela empêchait Nerval de s’inquiéter de trop. Les dires du témoin de son épouse le fit même rire alors qu’il posait ses fesses sur un tonneau attrapant en passant une choppe remplie de potion d’oubli.


Je ne le savais pas avant le mariage, j’avais remarqué qu’elle prenait certaines formes, mais cela ne me gênait absolument pas mais vrai que maintenant que j’y pense, c’était tardif comme deuxième puberté.

Portant son regard sur l’inquisitrice de marraine aux seins à moitié voilés, il trempa les lèvres dans le fameux vin blanc. Il crut détecter dans son regard des questions, des regrets peut être de l’avoir frappé, toute façon la marque de la gifle enlevait un peu ses pensées de la chambre où se déroulait l’accouchement pour les porter sur son visage maintes fois cabossé depuis une heure.

Ben j’ai voulu vous prévenir, je vous avais fait une charmante lettre pour prendre des nouvelles mais jamais eu de réponse, résultat...

Il montra sa joue encore un peu rouge et surtout la marque de la bague.

Si j’avais eu une réponse, vous auriez su Marraine. Quand à mon arcade, disons que Jehanne à eu un fuite d’une liquide étrange au milieu des escaliers, et que votre fillot à voulu courir pour l’aider... résultat je me suis mangé une marche.

La réponse était faite, de toute façon si il avait dit qu’il s’était battu avec un ours des cavernes pour défendre Jehanne, personne ne l’aurait cru et vu le rire que sa gamelle avait arraché à son épouse, il était certain qu’elle aurait raconté la vrai version... donc...

J’ai des cartes Marraine mais je n’ai pas de bourses sur moi, je les ai laissé dans la chambre. Mais vous êtes obligé de nous les vider pour jouer? Je ne pensais pas que l’inquisition manquait d’écus. Puis pour les vêtements j’en ai dans la chambre aussi Al. L’hiver est-il si rude en Auvergne que tu en manques?

Etait-ce du à son âme bouillonnante d’impatience ou la peur tapie au fond de lui, Nerval n’avait nullement relevé les allusions graveleuses de ses deux convives. Il en restait même interrogatif devant les demandes des deux. Comment sa Marraine pouvait-elle avoir envie de gagner des écus alors que Jehanne accouchait à un trentaine de pas de la? Il ne la connaissait pas vénale. Et Al, lui, voulait des vêtements, grèves des tisserands en Auvergne peut être. Si il en veut il en trouverait mais pourtant il était fort bien habillé la et sa moitié aussi pour autant qu’il s’en souvenait. Une seconde gorgée de vin blanc, il en restait tout de même fort amusé des demandes farfelues.
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--_naudeas
[Dans la cave]


Gnagnagna cette réponse, ben si le pigeon qu'elle avait renvoyé n'avait pas été si amoché par la mirabelle lorraine ben il l'aurait reçu, bref, elle avait jamais eu temps de s'expliquer mais quoiqu'elle n'en avait guère envie. Saleté de bonshomme, d'habitude ce sont les bonnes femmes qui ont la rancune facile pas les gars. Bref, elle haussa les épaules de façon gracieuse. Elle esquissa un sourire.

Alors vous ne savez pas tenir sur vos jambes à vous prendre les pieds dans les escaliers. J'vous prête une bourse. Il est vrai que ca la gênait qu'on la vouvoie mais bref, il n'avait jamais eu le temps non plus d'épiloguer sur le sujet. Elle farfouilla près de sa ceinture et la jeta devant son filleul amoché. Un jour, elle penserait à réfléchir davantage quand à l'acceptation d'être marraine pour la énième fois. Que des mecs, le premier étant le fils de sa suzeraine, pari débile qu'elle avait fait un soir de beuverie, ensuite un arriviste qui voulait avoir absolument un titre, s'il savait la corvée que cela pouvait être. Et enfin Nerval, elle le détailla quelques peu, les bras mou, quoique la verve rude par moment. Qui semblait à longueur de temps rêver de quoi ? de Jehanne mouais ça devait vite tourner à.. puis elle se mit à grimacer.

Elle en avait connu des choses mais là, c'était fort.


Il faudra qu'un jour, je prenne de mon temps pour vous donner des lecons à l'épée. Vous allez être père et à part une plume, vous ne savez guère tenir autres choses.Elle esquissa un sourire. Elle espérait qu'il sache tenir autres choses que sa plume. Tss que d'idées volages, reprenons ! Vous avez au moins une épée ? une hâche ? que sais je encore quelle arme. Et ne me parlez point de votre plume sinon je vous la fourre dans le fondement comme un coq de basse-cours !

Elle prit une autre rasade de blanc attendant qu'Al se décide à expliquer la raison du costume qu'il souhaitait mettre, voilà qu'il faisait aussi dans le précieux, pfff pu ce que c'était c'est Grand Prévôt !
--_kory_
Jehanne broyait des mains et des tympans, combien depuis l'début ? Deux mains et quatre paires de tympans plus les siens sans aucun doute, Korydwen, elle tâchait de se concentrer. La tâche était lourde, la vie de deux être entre les mains... Non ne pas abandonner et les mains s'approche de la tête de l'enfant, elle regarde elle laissa Jehanne pousser, les épaules apparaissent discrètement l'enfant semble bien potelé, comme sa mère aurait sans doute dit Althiof... Les hommes étaient parfois des bougres, mais alors que ses mains se glissaient pour faire tourner l'enfant et dégager doucement les épaules pour ensuite le tirer un grand coup, Jehanne le sentirait juste glisser. Mais alors qu'elle pensait le tirer voilà que l'enfançon sortait de lui-même, Korydwen le tenait par dessous les épaules, mais quelqu'un ou quelque chose avait fait cela à sa place. Elle posa l'enfançon tout crados sur les draps, elle attrapa le couteau que Sara lui tendait et elle commença à compter avec son pouce, quatre pouces, les quatre saisons, les quatre âges d'une vie... Voilà l'enfant libéré et qui dit libérer dit hurlement et là...

Pfffff il avait de la voix ce marmot. Korydwen le leva et l'essuya un peu avant de regarder son sexe, bein vi toujours mieux de dire ce que c'était. Elle tourna l'marmot dans tous les sens, se laissait pas faire lui. C'était un petit gars, elle s'approcha de Jeh, elle était si pâle si essoufflée. Elle laissa les filles la redresser et lui glissa son fils dans les bras.


Bravo ma belle c'est un beau petit garçon, avec une voix à réveiller les morts. Un bon vivant, il doit bien faire 6 livres...

Elle fut ensuite attirer par Sara, visiblement une complication avec la secondine ? Elle se pencha et gloups, comment ça un bout de doigt ? Doigt de main de pied ? Erf pourquoi ? Bein facile, Nerval il avait bien visé ! Erf l'était productif, deux d'un coup jakpot, bingo ! Il aurait du jouer au loto ce jour-là. Voilà pourquoi Jeh n'avait pas pu tenir les neuf mois, les chevauchés n'auraient rien changé. Korydwen se redressa.

Ma Jeh, j'espère qu'il te reste encore un peu de force... Tu cher et tendre que tu maudiras plus tard t'as doublement engrossé. Sara m'a montré un bout de doigt. Ton fils n'était pas seul. Il va falloir recommencer à pousser, avec un peu de chance celui-là sera plus petit et plus facile à faire sortir.

Et voilà une Korydwen qui replonge dans les abysses Jehannisque, profondeur... Allo commandant Cousteau, nous avons un bébé à faire sortir... Ahem... Bref, les mains se glisse à l'interieur arrachant sans aucun doute des hurlements de plaisir mais il faut bien vérifier le sens du bébé et surtout éviter que le cordon ne s'enroule durant la délicate intervention... On est pas sorti de la chambre.
Emeris
Je cherchais en vain à comprendre pourquoi tant de remue ménage, après tout je ne dérangeais personne moi, j'étais bien tranquillement au chaud. Contradiction que tout cela, car malgré tout je voulais enfin apercevoir ce monde que j'avais connu au travers de la dame qui me racontait sans cesse ce qu'elle voyait où bien ressentait. Je ne le savais point encore mais je l'appellerais mère, lorsque le temps serait venu pour moi de balbutier mes premiers mots. Je le sentais que quelque chose n'allait pas, par contre je ne saurais dire si cela était de ma faute, ou bien de la sienne, ou bien encore de celle de mère. Toujours est-il que je venais de me faire éjecter de mon assise et que je semblais glissé peu à peu vers l'inconnu. Mais un hurlement émanant de ma génitrice me crispa, elle semblait souffrir et bien que je sentais que j'allais subir la même dans peu de temps, j'étais bouleversé de l'entendre hurler ainsi. J'aurais bien voulu l'aider moi, de plus cette position était réellement inconfortable je n'étais ni dedans, ni dehors et je sentais que l'air me manquais. Chose étrange que cette sensation jusqu'à présent jamais je n'avais éprouvé telle frustration. C'était cela naître alors, perdre, tous les plaisirs, la sécurité d'un ventre douillé, les besoins primaires satisfaits sans besoin de réclamer? C'était cela naître, ressentir la frustration ?

Si j'avais pu je serais retourné d'où je venais mais visiblement autour de moi on voulait tous sauf cela. Puis mère souffrais et semblait même quelque peu paniquer. C’est alors que l’étrangeté qui partageait mon lit maternel se pris soudain pour un chevalier en puissance. L’étrangeté s’énerva et me donna de violent coup, visiblement elle voulait également me déloger de mon lit. Je ne savais depuis combien de temps je la supportais et j’espérais que une fois dehors il en serait finit de mon calvaire. Mais j’eus comme un doute, étant donné que j’étais en passe de rejoindre l’extérieur je me demandais si l’étrangeté n’allais pas en faire de même. Je pris alors une décision fort sage pour mon si jeune âge. Je décidais que certes je sortirais vu que l’étrangeté m’y obligeait mais par contre celle-ci resterait à l’intérieur fois de moi.

Désormais je pouvais respirer à peu près à mon aise, bien que j’apprenais ce que cela signifiait de respirer. La sensation fut extrêmement désagréable, pour la première fois depuis que j’existais j’étais réellement frustré et je me mis donc à gémir tout ce que je pouvais. Un cri succédant à l’autre j’espérais attirer l’attention sur moi. Du genre au secours, aidez moi, je ne comprend pas ce que je fais là, je dois faire quoi ? Hurler ? Je le fais déjà hurler. J’ai faim, j’ai soif, j’ai froid, j’ai mal, j’ai envi d’un câlin, voir même de deux, je ne veux pas que vous me touchiez vous, je veux ma mère, je ne veux pas que l’étrangeté sorte, je veux être plus près pour me venger. C’est quoi ce truc qui me retiens contre le ventre de ma mère, comment on l’enlève ? Cela me gêne retirait le, arrachait le, détruisait le. Oh puis je veux retournais à l’intérieur ici, c’est trop nul.

Ouinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn, ouinnnnnnnnnnnnnnnnnnn, ouinnnnnnnnnnnn, remettez moi dedans par pitié, oinnnnnnnnnnnnnnnn, oinnnnnnnnnnn, oinnnnnnnnnnnn, c’est quand que vous me donnez à manger hein. Oinnnnnnnnnnnnn, oinnnnnnnnnn, oinnnnnn, ne laissait pas l’étrangeté sortir, je la supporte depuis assez longtemps maintenant.

Mes hurlements réussirent à combler deux de mes frustrations, la première c’est que je fus enfin détaché du ventre de ma mère et la seconde que j’étais désormais entouré d’un linge qui a défaut d’être confortable me permis d’avoir un peu plus chaud. Manque de pot, personne n’avait compris pour l’étrangeté et cette dernière semblait vouloir me rejoindre.
J’entendis alors ma mère poussé un nouveau hurlement. Mais, c’est que l’étrangeté lui faisait mal, c’était bien la peine de me pousser dehors
.

Oinnnnnnnnnnnnnnnnnn, je ne veux pas que maman elle est mal.

C’est quoi ça ? Mais c’est quoi ? Ah non, non et non, voila l’étrangeté qui se pointe. Je vais vous la rapatriez à l’intérieur moi illico presto. Rapprochais moi un peu s’il vous plait. Allez rapprochais moi.

Oinnnnnnnnnnnnnnnnnnn

Je m’étais quelque peu rapproché mais pas encore assez près, je poussais un nouveau hurlement de plus belle ce qui me rapprocha à nouveau de l’étrangeté. Je ne savais quelle partie je voyais mais toujours est-il que c’était à l’extérieur. Je balance mon petit bras pour tenter de faire entrer l’étrangeté.
Oust va tant, chacun sa place maintenant. Puis fait attention tu lui fais mal, arrête de tirer comme ça, on ne te veut pas ici, tu ne comprends pas, allez retourne d’où tu viens
.
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Nerval
[Dans la cave]


Nerval était encore à l'ouest, plus que d'ordinaire la. Il le comprit en voyant sa Marraine hausser les épaules et faire un mimique caractéristique. Elle était marrante la Marraine, elle savait pas ce que c'était de voir son épouse déposer une flaque visqueuse au milieu des escaliers, forcement il les avait monté avec panique, donc oui, il avait été maladroit, enfin plus que d'ordinaire. Il allait répondre quand les paroles percuta son cerveau embrumé. Depuis quand elle le vouvoyait? Lui il l'avait toujours fait mais pas elle. Enfin peut être, il ne savait plus vraiment. Un léger sourire sur le visage, il n'y avait pas que lui qui était torturé par l'attente quoiqu'il en soit. Et durant le silence, la voila qui faisait une grimace. Il n'avait pourtant encore dit pour le moment.

Vous savez Marraine, la pression que j'ai eu en voyant Jehanne... disons... enfin c'était comme un volcan, mais pas du magma, enfin je crois pas que ce soit visqueux. Mais vous voulez vraiment jouer la? Ça m’embêterait de voler une bourse à des amis car j'ai oublié les miennes auprès de mon épouse.

Sa Marraine d'inquisitrice aux seins à moitié nu semblait en forme, bien que ses paroles semblaient assez décousues, à moins que ce soit lui qui avait du mal à tout suivre. Quel était le rapport entre les bourses, ses jambes et maintenant l'épée. Il cru même apercevoir un sourire coquin sur le visage de Naudeas ce qui lui fit ouvrir de grands yeux bien ronds. Non pas qu'il était coincé sur le sujet mais c'était sa Marraine quand même. Il eut même un mouvement de recul quand elle l'assaillait de questions. Une chose était à admettre, elle le connaissait, elle savait fort bien la réponse qu'il allait lui donner.

Il repose ses pieds à même le sol et alla faire couler un peu de Chignin dans son verre avant d'aller retrouver sa place sur le tonneau. Le temps de la réflexion, le temps de trouver quoi répondre.


Des cours d'épée? Tous le monde veut m'apprendre des choses, Jehanne à monter sur une sale bête, vous maintenant à vouloir que mes douces mains tiennent un objet de mort. Je ne sais pas me servir d'une épée mais soyez rassurée pour le reste... disons... il suffit de regarder l'état de mon épouse hein. Oui oui Marraine, j'ai vu votre sourire, n'ayez point honte inquisitrice.

Légère tentative de changer de sujet, mais il abandonna de lui même. En plus il n'en n'avait plus d'épée, et encore moins de hache. Avant de revenir sur Chignin il allait consenti à s’équiper d'une épée pour défendre son épouse mais il en avait légèrement fait don à un soldat en détresse avant de repartir. Il ne lui restait donc que sa plume et c'était tant mieux d'un coté. Il savait fort bien qu'elle y reviendrait dessus encore et encore jusqu’à ce qu'elle est une réponse. Non non, pas têtue l'inquisitrice qui montrait à moitié ses seins. une idée venait de lui traverser le cerveau, peut être que celle ci marcherait.

J'ai comme arme une production tégumentaire complexe constituée de β-kératine. Très bonne arme qui fait bien meilleure impression qu'un fléau je vous assure marraine. Avec ça je déchire tout.

Il explosa de rire, non seulement sa bêtise qu'il venait de sortir, mais surtout il aurait été assorti avec son épouse si Naudeas lui mettait une plume dans le fondement, si Jehanne avait du mal à faire sortir le bébé, on aurait pu les nommer couple fusionnel. Très marrant! Quoique... si le bébé restait bloqué, cela n'allait pas être très bon pour la maman et pour l'enfant lui même. Le rire se termina, un peu crispé... l'attente était longue, heureusement qu'Al et sa Marraine étaient la pour lui faire oublier le reste.
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--_naudeas
[Dans la cave]


Elle haussa son super sourcil comme à son habitude quand les choses devenaient délicates, voilà qu'il fuyait, oui mais de quoi ? d'elle, elle faisait si peur que ca. Mais il partit dans une explication sur la plume qui pouvait servir d'arme, euh pas qu'elle veuille en faire un guerrier sanguinaire mais au moins qu'il sache défendre lui et sa famille. Il montrait par son obstination le peu d'assurance qu'il avait de lui. Elle le regarda froidement, de son regard grisé qui glacait les sangs, quand elle voulait que le débat se clôt surtout en sa faveur.

Sachez mon cher filleul, qu'il n'en serait autrement que ce que je vous propose, je ne vous ai point fait de cadeau pour votre entrée en la maison du Très Haut et n'étant que très peu à Farges, je n'ai que ce temps la à vous offrir. Et un sujet que je maitrise au mieux. Pour cette histoire est close. Sachez que vous faites preuve d'égoïsme en refusant de défendre vos précieux trésors, qui est ma Jehanne et votre enfançon.

Son regard devint moins dur, elle esquissa même un sourire. Là était un don qu'elle maitrisait à la perfection de passer à la rudesse autant qu'à la douceur dans ses paroles, ses gestes quand à eux non, restaient souvent dur et ferme. En revanche, elle se passa une main discrète sur les restes de sa nuit dans une auberge, les marques laissées par son amant déchainé. Voilà longtemps qu'elle n'avait profité de ça. Le sujet était de vider les bourses de ses messieurs, il fallait des cartes enfin pas dans la chambre des supplices mais un jeu de carte la tout de suite maintenant.

Il nous faut vraiment des cartes sinon je sens que ma patience aura perdu toutes ses limites et que je vais devoir me mettre à la leçon d'armes de suite.

Elle l'observa dans ses gestes, une lueur, il va y avoir sacrément du travail avec lui. Il a pas fini de se plaindre des courbatures, des cors sur les mains. Il allait perdre ce côté précieux, elle serait même prête à l'embarquer avec elle quelques temps aux Domini canis, histoire de lui rendre un peu de rudesse dans le cœur si c'était la le prit à payer pour qu'il prenne un peu de muscles, elle le ferait.

Cher fillot, malgré la rudesse de mes paroles, je vous apprécie sinon je ne serai jamais la en ce jour particulier pour vous et pour ma Jehanne, je dois être là à peu près à tous les moments importants de votre vie, il semblerait. Le hasard fait bien les choses parfois, mais il ne faut pas oublier que l'essentiel est que vous soyez heureux, vous semblez refuser mes lecons, celle de Jehanne mais quand on prend un certain rang surtout en la noblesse, il faut savoir aussi accepter les conséquences. En épousant une baronne, vous en devenez Baron et si je ne m'abuse la baronnie a une époque était accordée par rapport aux faits d'armes et non pour avoir été régnant comme un Vicomte ou Duc etc...Elle dépasse même une seigneurie voilà de quoi vous faire réfléchir pour l'heure, je ne vous forcerai pas la main soyez en assuré mais vous seriez un piètre maitre de Chignin si vous ne teniez pas ce qui est dut à ce titre, ni à ce rang.

Elle sourit satisfaite de son argumentaire face à lui, voilà qui pouvait venir étonnant de sa part, elle qui ne parlait souvent qu'avec colère, passion, rudesse. Au fil du temps, elle avait appris aussi à tourner l'argumentaire pour faire culpabiliser les gens. Elle prit une rasade du verre un sourire espiègle caché par le godet à ses lèvres.
Nerval
[Dans la cave]


L'amusement ambiant se mua en une tension teinté de reproche sur la façon d’être du Sieur Poète. Nerval en resta bouché bée devant les paroles de sa Marraine. Les reproches fusaient, comme si c'était une tare de ne point aimer jouer avec des objets de mort. Bien entendu Jehanne et l'enfant qui allait naître était même encore plus précieux qu'un trésor mais de la à le traiter d’égoïste. Il plissa les yeux contrarié par ce que Naudeas lui assénait en parole.

Malgré l’intermède sur le jeu de carte qu'il n'écouta que distraitement, elle continuait encore. Ses poing se serra. Bien sur qu'il défendrait sa famille en cas de besoin et pas seulement avec une plume. Nerval en était fortement contrarié et bien que le ton fut moins sanglant il ressenti les paroles comme des agressions, certes il n'était pas parfait mais de la a croire qu'il ne serait être un bon mari il y avait un fossé. Elle ne semblait pas savoir, ou avoir fait mine de le remarquer, qu'il n'étai pas de basse naissance bien au contraire. Son éducation avait toujours été de la meilleure qualité qu'il soit bien qu'il possédait certains manques comme la tuerie et le montage de sale bête.

Comme Mère lui avait appris il répéta les gestes qui devait être les siens lorsqu'on lui faisait des reproches. Un petit sourire, un geste de la main ample et une voix des plus assurés sortie de sa bouche bien qu'il ne l'était absolument pas. C'était sa Marraine quand même, la chaste et fière inquisitrice Naudeas.


Marraine, veuillez me pardonner mais je vais devoir vous contredire sur presque toute la ligne. Que vous m’appréciez je n'en doute nullement, je vous vois très mal vous forcer à quoique ce soit. Alors certes Mère ne m'a jamais donné une éducation militaire mais mon éducation est la plus noble qu'il soit. Père, bien qu'ayant acquis une pléiade de titre suite à ses exploits militaire ne m'a jamais accordé aucune attention. Donc Mère s'est occupée de moi, m'apprenant manière, écriture que mon rang d'enfant du Sieur Père m'incombait. Ce n'est pas parce que je ne suis point une brute, que j'accorde énormément de soin à la douceur de mes mains qui touchent la Baronne votre amie, que je n'ai point une éducation correcte bien au contraire. Si j'avais voulu avoir des titres j'aurai fait le nécessaire pour m'attirer les attentions de Père en maniant épée et politique et tout cela afin qu'il m'accorde un peu de crédit. Mère est la femme la plus noble qu'il soit et bien que je ne l'ai pas suivi dans son destin libertin, il n'en reste pas moins que j'ai eu la chance de l'avoir afin d’être un homme un vrai, pas un qui compense son manque de virilité par une lame.

Un peu vexé le petit Père Nerval la, même un peu blessé, il s'emballait...

Je n'ai pas épousé Jehanne afin d'avoir son titre, il ne m'importe aucunement. Par la force des choses, j'ai ce titre la, et je ne ferais jamais rien qui puisse salir le nom du domaine de mon épouse. Je ne m'abaisserais jamais à travailler en bon noble que je suis, des gens sur mes terres je m'en occupe avec clémence, je choie mon épouse comme il se doit. Tout cela m'a été appris par Mère, n'est ce point cela être digne de son rang? Suis-je donc un incapable malgré tout cela? Mère qui m'a appris que le vivre noblement était ainsi. Faudrait-il mieux que je troc ma plume contre une épée? En cas de besoin ma plume se muera en la plus froide et la plus tranchante des épées si l'on touche à un cheveux de mon épouse et de mon futur enfant. Ma vie je donnerais pour eux. N'en doutez jamais et bien que je ne sois surement pas le meilleur des barons car je ne sais manier une arme, je ferais le nécessaire pour ne jamais perdre l'indispensable. Si vous pensez que je n'y ai jamais réfléchie a ce que vous me dites...

Il secoua vivement la tête, le son de sa voix sur la fin de sa tirade avait été légèrement saccadé. Comment sa Marraine pouvait-elle croire qu'il ne donnerait pas sa vie pour défendre Jehanne et l'enfant. Il termina d'un trait son verre sans oser la regarder. Oui bien sur elle tentait de lui faire comprendre qu'un jour il devrait apprendre à manier ne serait-ce qu'un peu une épée. Peut être réaction disproportionné de sa part, mais vu la situation il avait du mal à être comme d'ordinaire. En temps normal il aurait surement rigolé de tout cela, plaisantant qu'il faut bien un meilleur et un plus mauvais baron. Mais la non, il n'avait pas pu. Et dans un murmure tout gêné...

Marraine, s'il vous plait, ne parlons pas de mort en ce jour. Je suis tellement heureux que vous soyez là en ma compagnie.

Il lança le godet de l'autre coté de la cave, le bruit du verre se brisant résonnant dans la pièce. Il récupéra trois bouteilles qu'il remplie sans piper mot. Une posée devant Al qui se tenait silencieux, une mise dans la main de son inquisitrice de Marraine et l'autre qu'il garda pour lui.

Excusez moi, je suis un peu... sur les nerfs la... vous n'avez surement pas tord en fait...

Ni une ni deux, la boulot entre les lèvres, le liquide glissant dans sa gorge afin d’atténuer ces palpitations qui fracassaient sa poitrine.
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--_naudeas
[Dans la cave]


Naud sourit davantage, le voilà enfin retranché dans ses dernières limites, il n'était donc pas qu'homme faible comme elle le pressentait à tort. Elle avait réussi peut être avec plus de rudesse qu'il ne le fallait à ce qu'il dise ce qu'il pensait, voilà qui n'avait pas été une mince affaire. Elle n'avait pas forcément apprécié le pseudo sermon qu'elle lui avait fait, mais voilà quand un homme sent qu'on attaque ses frontières, soit il se retranche, soit il attaque.

Ben voilà, ce qui est dit et dit. J'suis sûre que vous vous en sentez soulagé. Croyez-moi de temps en temps, faut que ca éclate, et puis, vous ne manquez pas de bravoure, surtout le jour ou vous avez eu l'idée de me prendre en marraine. Toujours pas compris le pourquoi du comment d'ailleurs.

Elle profita de ce qu'il venait de lui tendre pour en boire une longue rasade. Ses joues commençaient à rosir sous le joug de l'alcool, ses yeux devenaient brillant, voilà bien des saisons qu'elle n'avait pas fait des ronds, mais ça, elle ne le faisait plus depuis que sa sœur de cœur avait décidé de prendre le voile chez les nonnes. Une faible lueur de tristesse passa dans ses yeux gris.

Alors quels sont vos projets ? Outre le fait que vous tenez tant à me voir à vos côtés, vous serez aussi content de me voir arriver que de me voir repartir.

Elle esquissa un sourire
Jehanne_du_genevois




Dans la chambre ...On prend les même et on recommence !

Dernier effort fournit payant car peu de temps après l'avoir fournit enfin un cri d'enfançon s’éleva dans la chambre .
C'est épuisée mais heureuse et le sourire au lèvres que je me laissais retomber contre Melisse qui avait prit la place de Choco .


Bravo ma belle c'est un beau petit garçon, avec une voix à réveiller les morts. Un bon vivant, il doit bien faire 6 livres...

Un garçon ...
En pleine forme et bien portant ...
Je comprenais maintenant le mal que j'avais eu à le faire sortir .Mais maintenant je pouvais souffler et le cajoler comme il se devait .
Dans mes bras fragile petite chose que mon fils était je souriais .Il avait l'air si petit ,si fragile comment estait ce possible d'avoir tant souffert pour mettre au monde un tel joyau .
Désormais la souffrance s'amenuisait et la délivrance serait bientôt faite et enfin Nerval pourrait voir son fils .
Les yeux pleins d'étoiles et de sommeil aussi je regardais mon enfant poussé ses premiers cris .Sans doute qu'il avait faim .J'ouvrais ma chemise afin de donner le sein à mon enfant . Pas besoin de longtemps pour que la petite bouche affamé s'accroche et profite de suite de ce je lui donnais .

Mais une nouvelle et vive douleur m'arracha une grimace .
Que ce passait il encore ????


Ma Jeh, j'espère qu'il te reste encore un peu de force... Ton cher et tendre que tu maudiras plus tard t'as doublement engrossé. Sara m'a montré un bout de doigt. Ton fils n'était pas seul. Il va falloir recommencer à pousser, avec un peu de chance celui-là sera plus petit et plus facile à faire sortir.

Non ....
Elle plaisantait .
Ça allait recommencer ? Non je secouais la teste .des forces ...J'avais puissé dans mes dernières ressource pour expulsé mon fils ...Et si le deuxième se portait aussi bien ...
Le bonheur se transformait petit a petit en cauchemar .
Il y en a un qui allait entendre parler du pays ................................
Je devins aussi pale que la mort elle mesme .
J’espérais entendre un grand éclat de rire de la part de Kory qui m'aurait fait une blague .
Mais rien le silence total et une Sarah qui sortit rapidement de la chambre .

Encore une souffrance cette fois ci infliger par Kory .Elle plaisantait pas et vérifiait que l'enfant soit tourné comme il se devait pour se présenter .
Je fermais les yeux un instant inspirant profondément ,ne pas crier tant que mon fils serait près de moi .Il serait dommage de le rendre sourd si jeune .
Choco allait devoir le prendre afin que le travail que dis je le dur labeur reprenne une fois que Kory en donnerait l'ordre .
Pour sur j'en connais un qui allait se retrouver comme les coqs qui devenait chapons pour les festes de la nativités.


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--Sara_ela
Dans la Chambre .

Sarah qui souriait car enfin il était né et non sans difficulté .La baronne allait pourvoir se reposer maintenant et profiter de son vigoureux petit garçon .Cette heureuse nouvelle il lui fallait aller l'annoncer au Baron qui devait attendre dans l'angoisse et peut être une beuverie de savoir si l'enfant et la mère se portait bien .
Au moment de partir Dame Korydwen qui veillait à ce que la délivrance se fasse bien ,Sarah vit ?
Mon dieu un doigt ou un orteil .Sarah faillit défaillir voila l'explication de cet accouchement arrivé avec un peu plus d'un mois d'avance .Ils étaient deux .
Il fallait espérer que le deuxième ne serait pas aussi potelé que le premier car la Baronne était fortement épuisée et il lui serait difficile de produire encore autant d'effort pour faire naitre le deuxième enfant .

Sarah se demandait comme l'annoncer maintenant .
Elle avait le temps de réfléchir à l'annonce tout en essayant de trouver le Baron dans les couloirs du castel ,bien que la cave avait du être le refuge des deux hommes .

Avant de sortir de la chambre Sarah se pencha vers la Dame Korydwen pour lui murmurer .

Je vais de ce pas prévenir le Baron de la naissance de son fils ainsi que l'arrivée du deuxième enfant en espérant que pour celui là il n'est pas de grave décision à prendre .Je reviens au plus vite




A la Cave .

Sarah dévala les escaliers rapidement .Elle vit qu'ils avait été nettoyés sans qu'un seul ordre ne soit donné .Tout les gens du castel s’inquiétaient pour la Baronne et sans aucun doute ses cris enfin hurlement avaient du tenir en éveil tout le monde .
Bon ce n'était pas le moment de rêvasser mais de courir auprès du Baron pour lui annoncer .
Personne dans le salon ce qui n'était pas étonnant mais les personnes rencontrés demandait :

Alors ...Sarah dis nous tout .

Et Sarah murmurait : c'est un garçon et évitait bien sur d'affoler tout le monde avec l'arrivé du deuxième et l'épuisement de la Baronne et les risques .
Au pas de course elle traversa la cuisine direction la cave .
Elle entra en trombe et fut un peu surprise de voir la Dame de Farges ici .

Sarah reprit son souffle rapidement .

Dame bienvenue à Chignin .

Puis se tournant vers le Baron .

Baron votre épouse vient de donner vie à un beau et vigoureux garçon d'au moins 6 livres et pas sans mal .La Baronne est très faible et ...

Voila le moment le plus délicat .Un petit remontant l'aurais bien aidé .Sans réfléchir elle prit un godet ,le remplit et le but d'un trait .Un regard vers le Baron ,il fallait lui dire .

Il y à ,comment dire des complications...Un deuxième enfant se présente par le siège ...Et la vie de la Baronne est en danger ,elle est très épuisée il les forces lui manque pour le travail...

Sarah dansait un pied sur l'autre il fallait demander .

Baron je me dois de vous le demander , si nous devions arrivé à issue fatale pour la mère ou l'enfant il vous faut choisir qui sera sauvé .

Sarah se sentait très mal à l'aise et priait pour que là haut tout ce passe au mieux .
Nerval
Il faut que ça éclate... Nerval était ainsi gardant tout tracas pour lui, surtout quand il s'agissait de Jehanne qui devait souvent le travailler au corps longuement pour arriver à lui soutirer un tracas. Une guerrière avec un poète, forcement ils ne pouvaient être d'accord sur tout. Il valait mieux boire en attendant l'heureux évènement. Il regarda sa Marraine devenir quelque peu éméchée et n'arriva pas à déceler si il avait bien répondu ou pas. Peu importe, il avait lancé ce qu'il pensait, surement dans un cafouillis monstre mais au moins la conversation semblait terminée.

Il crut apercevoir un petit truc dans les yeux de son inquisitrice de Marraine. Mauvais souvenir surement, l'alcool est bien connu pour faire resurgir certaines choses ou certaines peur. D'ailleurs elle changea brusquement de conversation dans son ton si caractéristique. Elle savait elle aussi semble-t-il bien noyer le poisson.

Il s’apprêtait à répondre non pas sans avoir bu une seconde fois au goulot de la bouteille. Plus question de verre. L'attente était longue et heureusement si éloigné de la cave il ne pouvait rien entendre même durant les petits moments de silence.


Content de vous voir repartir? Non jamais! Il...

Alors qu'il se détendait peu à peu, tout son calme disparu comme neige au soleil lorsque Sarah entra précipitamment dans la pièce. Polie, elle salua l'inquisitrice avant de s’adresser à lui. Il n'aimait pas qu'on le nomme Baron, mais étrangement à ce moment la il n'y prêta nullement attention. Il s’arrêta de respirer lorsqu'elle se mit enfin à lui parler. Il se mit à sourire largement soupirant de bonheur. Un garçon six livres oui ça doit surement faire beaucoup mais...

La tête se pencha sur le coté, il tentait de comprendre les derniers mots. Jehanne... elle est faible... le corps et l'âme se crispa fortement en attendant la suite. Il voyait bien que Sarah n'était pas dans son état habituel. Elle prenait même le temps de s'enfiler un verre qui plus est sans rien demander. Il y avait quelque chose de grave, en un millième de seconde il en était convaincu. Il restait suspendu aux lèvres de Sarah.

Son sang ne fit qu'un tour. Un deuxième? Il aurait préféré en rester à un. Par le quoi? Quel était le rapport entre Jehanne fatiguée, un deuxième enfant et un siège? Mais à voir Sarah cela semblait important et surtout risqué... elle sautillait de malaise, il ne l'avait jamais vu ainsi et malgré tout les reproches qu'il avait pu avoir par le passé contre elle, il savait qu'elle aimait profondément sa maîtresse. L'instant était grave.

La question eut comme conséquence la tombée de Nerval de son tonneau. Mais la douleur d'un fondement fracassant le sol ne remonta pas jusqu'à son cerveau. Il avait le visage grave, les mains tremblaient. L'idée de perdre son épouse l'avait traversé si vivement et si fortement qu'il n'arrivait pas à articuler quoique ce soit. Ce qu'il avait tant redouté était en train de se passer. Même pas le temps de jouir du bonheur d'avoir un fils, on lui demandait de prendre une décision sur la vie de son épouse ou celle de l'enfant. La question n'aurait même du être posé. Pourquoi elle était venu lui demander ça? N'avait-elle point confiance en l'amour qu'il portait à son épouse.

Alors qu'il tentait de se relever prenant très difficilement appui de ses mains tremblantes de peur sur le tonneau, une seule image, celle du sourire de Jehanne, celle du sourire et de son regard. Elle était si impatiente d'avoir un enfant, elle lui en parlait depuis si longtemps. Pourquoi cela ne passait-il ainsi? Il finit par se dresser sur ses jambes légèrement flageolantes, la main se posa devant ses yeux qu'il avait fermé. La réponse il la connaissait à l'instant même ou Sarah lui avait posé la question mais l'idée qu'elle puisse décéder, l'idée qu'elle en soit malheureuse à en mourir le traversait un trop durement.

Tellement de choses défilaient dans ses pensées à cet instant la, cette auberge, l’écuyer, le camps de fortune entre Bourg et Macon, le monastère, les missives, les sourires, son parfum, la bague qui se glisse sur le doigt de sa promise, le baiser scellant le serment. Les yeux embués se rouvrirent et se posèrent tour à tour sur Naudeas puis sur Al pour enfin arriver à Sarah. Un silence, quelques secondes qui durent des heures avant que Nerval daigne crever l’abcès.


Sarah, je.. enfin... la vie de la baronne passe avant tout. Mais je vous en supplie Sarah.

Il s'approcha d'elle et posa sa main toujours tremblante sur l'épaule de la gouvernante et reprit très lentement sa phrase.

Je vous en prie, Sarah, sauvez mon épouse mais, faites tout votre possible pour que le deuxième enfant naisse en vie aussi. Elle aurait tant de mal à admettre la mort d'un de ses enfants.

Ses dents vinrent mordre sa lèvre inférieur jusqu’à faire perler une goutte de sang, parler de mort alors que cet instant n'aurait du être dédié qu'à la vie. Il tremblait, perdre Jehanne, non jamais. Il ne pouvait maudire personne, mais c'était un tel déchirement alors que cela n'aurait du être que joie et bonheur même si la venue d'un deuxième enfant n'était pas prévu.Il se devait d’être fort mais il avait bien du mal. Il prit appui sur la table posée juste à ses cotés, laissant Sarah libre.

Allez y vite... et aidez la je vous en supplie...
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