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[RP] Au lac de Fougères, la pointe de Bliche

Gaya25
Vite,vite!!!
Il était revenu à ses oreilles qu'Oban allait reprendre ses contes le soir au coin du feu.
Un panier rempli de pleins de bonnes choses sous un bras et un bon gros coussin pour pouvoir s'allonger à même le sol et écouter sagement l'homme et la voilà devant la porte de la maison.
Bon il est encore bien tôt mais en attendant que l'histoire commence,elle en profitera pour jouer avec les filles.
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ar peoc'h a zo aour...n'on ket hewerzh
Zabou
Zabou était restée en retrait durant la purification par l'eau glaciale de son époux. Y pas à dire, c'est homme en avait, du courage! c'est pas elle qui se serait amusée à aller faire trempette par un temps pareille.

Le voyant sortir de son eau, elle était allée le rejoindre pour le rechauffer entre ses bras costauds. Rentrant tous deux à la maison, ils avaient préparé la grande salle pour l'histoire qu'il s'appreterait à conter.

Tres rapidement, un ptit bruit à la porte signala la présence de quelqu'un.
Zab, s'empressa donc d'aller ouvrir et fit entrer leur fidèle Gaya.


M'man!! ahhhh c'est décidément toujours un plaisir que te voir arriver. Entre vite, Oban n'a pas encore commencé et il fait encore frisquet pour rester dehors!
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Oban
Entre dans la demeure

noz vat d'an holl !!
je suis rentré...
les filles... !
ma mirabelle... !


Sourit en voyant Gaya.
Quel plaisir de te voir, je vois que tu es assidue aux contes et légendes de Breizh!

Se débarrasse de sa besace et sa cape et se dirige vers l'âtre se réchauffer un peu.
se tourne vers grand Ma.
tu vas bien ?
comment se passe ta nouvelle activité ?


ouvre le chaudron posé sur les braises et se sert une louche d'eau fumante dans une bolée.
tu veux une tisane ?
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Gaya25
Oh oui tiens,une tisane....Tu as un truc pour relever le goût?Nan je plaisante
Et puis je veux garder l'esprit clair pour bien entendre chaque mot et m'imprégner de leur sens.
C'est important de pouvoir ressentir ces légendes.


Profitant pour s'installer à même le sol sur son gros coussin,elle répondit à sa question

-Alors si tu parles de mes études,je suis une bûcheuse née!!
Bon le breton ancien là c'est plus ardu j'avoue,mais j'y arriverai!!!
Et pour les animations,tu sais bien que je ne suis guère très forte dans ce domaine,mais je suis pleine de bonne volonté et ma première idée suit son cours.
Au moins je n'ai pas à en rougir


Se retournant ,elle se met à crier

-Oban(pour moi),papounet(pour les filles),ton gros loup(pour Zabou) est prêt!!!
On n'attend plus que vous les filles ,vous et les autres amateurs de contes.
Tiens si nous allions voir mes deux chéries, au bout du chemin si quelqu'un vient?


Elle se retourna vers Zabou et Oban en leur faisant un petit clin d'oeil.

-On vous abandonne le temps que vous prépariez tout...on va prendre notre temps hein.Les moments de solitude sont si rares pour vous en ce moment ,profitez donc de ces minutes si largement méritées
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ar peoc'h a zo aour...n'on ket hewerzh
Oban
Regarde Gaya sortir avec les filles et boit sa tisane lentement
Fait quelques pas dans la pièce et s’approche de Zab…


C’est vrai que ces moments se font rares, moi à Dagda et toi à la mairie, il nous reste peu de temps à nous !

Se place derrière elle et la prend dans ses bras, lui glisse un baiser dans le cou

Il va être temps que cela se termine, des que nos obligations seront terminées, nous prendrons un peu de repos, bien mérité pour toi d’ailleurs !
Nous passerons nos journées à profiter les uns des autres, les filles grandissent et l’ont ne s’en rend même pas compte !


Moment de silence, collé à son dos, bras autour de sa taille, yeux fermés, tête posée contre sa chevelure, humant son odeur…
Place ses mains sur son ventre, redresse la tête, lui murmure à l’oreille

Ne crois tu pas qu’il serait temps pour nous d’avoir un enfant ?
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Zabou
Ce moment de paix, elle aurait voulu qu'il ne s'arrête jamais.

Le dos appuyé contre la poitrine d'Oban, elle ferma les yeux un instant, croisant ses bras devant elle pour saisir les coudes de son époux et s'en serrer d'avantage contre lui.

Elle les rouvrit comme il lui déposait un baiser qui la fit sourire et pencha la tête sur la sienne. Rien à faire, c'est qu'elle était hyper chatouilleuse la bergère.

Elle jeta un oeil par la fenêtre pour voir Emilie et Marie-Ange entraîner Gaya près du ruisseau en bas de leur jardin. Elle sourit.
Gaya savait et leur offrait un moment de tranquilité, elle lui en était reconnaissante du fond du coeur.


Citation:
Ne crois tu pas qu’il serait temps pour nous d’avoir un enfant ?


Son coeur fit un bond dans sa poitrine, depuis le temps qu'elle attendait ses mots.
Se glissant entre ses bras pour lui faire face, elle regarda ses yeux pétillants. Prenant un instant pour reprendre ses esprits elle lui sourit.


Un p'tit gars? t's'rais capable de m'faire un p'tit gars?
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Gaya25
Gaya estimait leur avoir laissé assez de temps.Elle voulait entendre la légende d'Oban!!
Récupérant les deux bouts de chou courant en tous sens,elle remonta vers la maison et toqua avant d'entrer
Une fois la porte ouverte,elle vit une Zabou toute émue et le regard éperdu d'amour plongé dans celui d'un Oban lui souriant tendrement

-Euh...on repart un peu?Le moment m'a l'air mal choisi pour interrompre votre tête à tête là..Il y a un truc qu'on devrait savoir?Non!!répondez pas on ressort...et on vous laisse dix minutes supplémentaires.

Elle les regardait avec une petite bouffée d'envie.
Pas son époux qui se montrerait aussi tendre.Il lui parlerait de farine et de profits s'ils avaient du temps rien qu'à eux
En reprenant le chemin et laissant les filles cueillir les premières fleurs,elle se demanda quand même ce qui avait bien pu mettre sa Zabounette dans un tel état...
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ar peoc'h a zo aour...n'on ket hewerzh
Zabou
Il était une fois, un homme d'une patience souvent mise à rude épreuve.

Sans que cela puisse être compréhensible pour le commun des mortels, cet homme s'était épris d'une jeune bretonne, insouciante, soupe au lait, capricieuse et parfois même impolie. Il l'avait domptée, malgré encore quelques ruades occasionnelles. En fait, apprivoisée aurait été plus adapté. Au point que celle-ci ne pouvait plus concevoir son existence sans qu'elle se fit à ses cotés. Il l'avait épousée, par deux fois avait prononcé un serment d'amour. Et cet homme vrillait en cet instant son regard dans les yeux de sa belle.

Un sourire où tendresse et amusement se mêlaient se dessinait sur son visage. Un mâle, quelle hérésie! La nature seule choisirait pour eux.


La donzelle quant à elle, jamais fichue de se tenir à une chose durant bien longtemps tant son esprit était agité avait entendu la porte s'ouvrir.... pour se refermer une nouvelle fois. Claquant un baiser sonore sur le front de son mari en se hissant sur la pointe de ses pieds, elle signalait ainsi que la décision était prise, ils auraient un héritier!

Fonçant à la suite de Gaya et des filles, elle alla les chercher, il était largement temps que la narration débute. Elle se faisait une joie d'enfant d'écouter l'histoire que son conteur de mari s'apprêtait à commencer.


M'man!! Milie, Marie-Ange!! viendez !!! on vous attendait!!
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Oban
La salle était dressée, quelques galettes était posée sur la table, entourées de bolées et pichets de cidre tirés fraichement de la clef du fût de chêne.
Tournant les dernieres saucisses qui finissaient de cuire dans l'âtre, il repensait à la réaction de sa belle, souriant à la pensée qu'elle acceptait de lui donner une descendance.


Il faudra que nous aménagions une pièce en prévision, même si au début" il "dort près de nous !

Posant les saucisses sur la table, il s'adressa de nouveau à elle

ils arrivent ?
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Gaya25
Aux hurlements de Zabou pour les faire rappliquer,Gaya repartit dans l'autre sens ,les filles la précédant.Elle se faisait de moins en moins rapide la grand Ma....
Mais l'odeur alléchante qui s'échappait de la maison lui fit rapidement allonger le pas

-Miammmm ça sent rudement bon là dedans!!
Alors petit en-cas avant l'histoire?
Ca tombe bien je crois que j'ai laissé un panier avec les premières fraises des bois dehors.Du maïs à griller sur le feu aussi tiens.


Son ventre se fit entendre,la faim la tenaillait.

Allez un petit bout de chaque et ensuite ....

Regardant les filles et leur faisant un clin d'oeil ,elles se mirent à crier toutes en choeur

-Une histoire!!Une histoire!!

Cette bonne humeur et cette douce chaleur du foyer de la Bliche était toujours un vrai plaisir et elle ne se lassait pas des contes d'Oban

-Mais au fait....Pourquoi tant de joie dans l'air?Dites moi ce que vous cachez...
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Oban
Il esquissa un sourire
C'est à Zab de t'en parler, je pense que d'ailleurs elle ne tardera pas !
Sourit de nouveau, il est vrai que la belle n'a jamais su tenir sa langue...

Bien, prenez de quoi vous caler l'estomac, vous rafraichir la gorge et installez vous !

Regarde la salle et commence sa narration...

Voici l'histoire du Roi Gradlon Meur et de la ville d'Ys.
Le Roi Gradlon habitait en Cornouaille, vers le ponant. Il possédait une flotte de nombreux bateaux qu'il aimait opposer à ses ennemis, et souvent il emmenait son armada combattre dans des pays lointains ou il faisait très froid… vers l’inconnu.


Lève le bras pour en montrer la direction

Il était excellent marin et fin stratège et triomphait régulièrement de ses combats, pillant alors navires et forteresses ennemis et remplissant ainsi ses coffres d'or et de trophées.

Ils étaient partis, oh…, acquiert de la tete et reprend
bien les trois quarts de l’année, laissant femmes et enfants en terre bretonne, et quand ils revenaient, si ils revenaient, ce n’était que le temps de réarmer les navires.

Un jour ses marins, lassés de se battre dans les vents glacials des fjords, refusèrent de monter a l'assaut d'un château-fort qui leur était pourtant promis d’avance. Beaucoup d'entre eux étaient morts durant cet hiver, encore plus rigoureux.

Ils décidèrent de regagner leurs navires et de mettre le cap vers leur terre, la Bretagne, pour y retrouver compagnes et progénitures, vivre au calme et dans la bienséance grâce aux divers butins qu’ils avaient amassés tout au long de ses années

Baisse d'un ton
Le Roi Gradlon les laissa partir et se retrouva seul dans ce pays qu’il connaissait si peu. Il était vaincu par ses propres hommes et, après l'exaltation des combats et des victoires, connaissait maintenant une profonde tristesse.

Il regardait les lanternes des esquifs s’éloigner, assis sur un rocher, sillonnant les eaux au clair de lune, lorsqu’il sentit une présence autour de lui.


Ouvres de grands yeux étonnés et réhausse la voix

Il leva la tête et aperçu, argentée dans cet éclat de lune, vêtue d'une cuirasse ruisselant de la lumière de l'astre, une femme aux longs cheveux roux.

C'était Malgven, Malgven la Reine du Nord, la fée guerrière, souveraine boréale régnant sans partage sur les pays froids.
Elle se tenait là devant lui, à sa merci, il ne pouvait rien faire ni bouger, ni parler !

Ils restèrent bien un petit moment comme cela à s’observer.
Jusqu’au moment ou elle prit parole.

...
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Zabou
Le même sourire espiègle se dessina sur les lèvres de la jeune femme. A son tour de jouer les remue-méninges. Prenant la main de sa môman elle la guida vers un moelleux fauteuil à bascule qu'Oban avait confectionné et recouvert de riches coussins.

Mon premier est une consonne...
Mon second est la même consonne répetée...
Et mon tout viendra bientôt, je l'espère, se glisser sur tes genoux alors que tu seras sur ce fauteuil...


Laissant Gaya à ses reflexions, elle fit le service et prit place assise aux pieds de sa mère, Marie-Ange rapidement assise sur ses genoux, quêtant par la même quelques calineries dans les cheveux. Emilie quant à elle, partit à la recherche d'un pot de miel. Cette enfant avait bien des cotés hérités de sa mère et zabou la regardait faire avec tendresse, tant elle lui rappelait cette amie, dont elle attendait chaque jour le retour.

Le conte commença enfin... Et elle esperait que cette fois, elle en aurait la fin, le fait qu'ils ne soient pas en taverne pourrait y aider, elle ne pourrait interrompre son mari aussi souvent. Mais son sourire s'élargit en se souvenant de cette fois où il avait essayé de lui narrer l'histoire de cette reine froide...

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Gaya25
Elle écoutait le conte d'une oreille distraite ,trop absorbée par les propos de Zabou...
Se balançant sur la chaise à bascule qu'elle avait investit,elle réfléchissait à s'en coller la migraine.
Oban continuait toujours de raconter mais elle n'y comprenait goutte.
Tout à coup,se relevant elle hurla plus qu'elle ne dit

-Vous allez avoir un bébé!!!!

Et de retomber sur sa chaise ,toute émotionnée.
Oban et Zabou la regardèrent avant de partir dans un fou rire tandis que les petites l'imaginaient déjà à l'hospice...Grand Ma devait avoir perdu l'esprit à hurler comme ça.
Marie Ange et Emilie s'étaient d'ailleurs rapprochées sensiblement de Zabou au cas où Gaya aurait des gestes malheureux.
Mais trop tard ,elle reussit à en saisir une pour un bisou magistral.

Vous allez avoir un petit frère!!!
Ou une petite soeur au choix.....


Fouillant dans son sac ,elle s'enfila le reste de jaja en attendant la confirmation....
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Oban
Il avait vu la réaction de grand Ma et s'en amusait...
Continuant son conte pour ses filles, il laissait le soin à Zab de tout expliquer à sa mère.


il regardait Marie Ange et Emilie dans les yeux, tour à tour

...
Prend un ton serein
Je te connais, tu es courageux et adroit au combat, unissons nous, mon mari est vieux, son épée est rouillée, tuons le et je t’offrirai sa fortune en dot, ensuite, tu m'emmèneras dans ton pays de Cornouaille."

Ils tuèrent le vieux roi du Nord, sans bien grand mal celui-ci, était un vieillard tuberculeux, proche d’une mort avérée, allant même certainement le soulager.

Ils remplirent les coffres d'or, piécettes, timbales, bijoux, tentures, tout ce qui était dans le château fut débarrassé, mis en malles.
Mais le souci, Gradlon n'avait plus de bateau, tous avaient pris la mer, ne restaient que quelques barges, sans voilures, ni rames ceux-ci étant détruites par ses hommes au moment de leur départ afin d’éviter toutes poursuites.


Hausse un peu la voix
Attache les barges les unes aux autres et fait y charger les malles, je me charge du moyen pour nous faire prendre le large, lança t’elle !

Rebaisse la voix
Elle s’avança au bout du ponton et saisie une corne qui pendait à sa ceinture, un oliphant de coquillage qu’elle porta à sa bouche et gonflant ses joues en fit sortir une vibration résonante dans toute la vallée.

hausse une nouvelle fois la voix et lève les bras
La mer semblait se soulever, bouillonner, créant de gigantesques vagues de plus de six pieds de haut, surgissant de nulle part comme une flèche décochée d’une telle force qu’elle en traverse sa cible…, apparu le Morvarc’h !
Ce cheval de mer, noir comme une nuit sans lune et soufflant le feu par les naseaux, s’approcha du quai, tranquillement.
Gradlon stupéfait, en avait bien entendu parler, mais supposait que ce n’était que légendes, rumeurs pour les simples d’esprit ou enfants qui voulaient s’aventurer en mer.

Non, il était bel et bien devant lui, il le regardait se demandant s’il devait fuir ou…, rien, ses jambes ne lui obéissaient même plus, il était comme figé.


Reprend une respiration et parle calmement
C’est Malgven qui le sortit de sa torpeur.
Entrave l’amarre de la barge de tête à l’anneau qui pend derrière la selle et suis-moi !

S’exécutant et voyant cette dernière enfourcher ce cheval magique, c’est donc d’un pas hardi mais peu téméraire qu’il rejoignit sa meneuse.

Ainsi quitta le détroit, cette colonne, trainant derrière eux une dizaine de barges toutes plus chargées les unes des autres, des trésors des pays du nord.
Ils leurs fut peu de temps pour rattraper l’armada de bateaux de Gradlon, le cheval galopant sur la crête des vagues les aborda un petit matin.

Les révoltés, subjugués par ce qu’ils voyaient donnèrent allégeance à leur roi, lui promettant une fidélité sans conditions.
Une à une le contenu barges fut déchargé, et le morvarc’h remercier...

et le lendemain ils reprenaient la route pour la Cornouaille.


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Oban
...
Reprend sur un ton plus doux
Ils naviguaient depuis quelques heures quand une violente tempête éclata, le tonnerre se met à gronder, le ciel se charge de nuages noirs et de gigantesques vagues viennent se briser sur les bateaux cette mer si calme quelques minutes encore se transforme en enfer…

A l’aube du troisième jour ils étaient seuls, toute la flotte avait été éparpillée, peut être même coulée


Moment de silence
Gradlon et Malgven restèrent une année entière sur la mer, ils erraient de terre en terre et d’iles en iles. Le ventre de Malgven s’arrondissait au fur et à mesure du temps, et ne tarda point à donner naissance à un enfant, une fille, une fille dont les cheveux brillaient au soleil.

reprend une respiration

Dahut. Heals, c’est ainsi qu’ils avaient décidés de la prénommer, mais les suites de son accouchement se compliquèrent, la reine resta malade et mourut.
Avant ses derniers instant, elle émies le souhait d’être emporté par le morvarc’h et immergée en mer du nord, comme le voulait la tradition de ses ancêtres.


regarde la salle, fixant Emilie.

Elle saisie son coquillage et souffla du mieux qu’elle pu, quelques minutes plus tard ce cheval magique faisait son apparition.

baisse sa voix

Aide moi à l’enfourcher, et prend cet oliphant, quand tu en auras besoin il saura te retrouver !

reprend un rythme normal

Quelques temps plus tard le roi Gradlon et sa fille Dahut, âgée d’un an et demi retrouvèrent les terres de Cornouaille.

Le temps passait, Dahut grandissait, elle était très belle, comme sa mère Malgven et le roi Gradlon aimait à jouer avec les boucles de ses longs cheveux blonds. Lors d’une partie de chasse dans la forêt de Gwened, le roi avait fait connaissance de Corentin, ermite aristotélicien, qui avait réussi à le convertir à la nouvelle foi.

Mais le roi était si triste de la disparition de son épouse, qu'il sortait de moins en moins de son château, se vouant à cette nouvelle religion et faisait alors bâtir de nombreuses églises et chapelles sur ses terres.


hausse le ton

Dahut, profondément attachée au culte des dieux celtiques, aimait beaucoup la mer et tannait les gens du château, il n’était pas une journée sans qu’elle s’y rende, pluie, vent, neige, rien n’y faisait, elle adorait passer ses journées sur les plages et falaises qui se trouvaient à quelques lieues.

Elle était tellement attirée qu’un beau jour, elle demanda à son père de lui construire une ville, une ville en bord de mer…

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