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[RP] Au lac de Fougères, la pointe de Bliche

Lastree
[ Se reprendre et ne pas montrer son inquiètude ]

Combien d'épaules avait-elle remises en place? Combien de fois les avaient-elle entendus hurler de douleur puis vus s'évanouir et sombrer dans une inconscience qui leur évitait la souffrance? Pourtant cette fois elle avait eut peur en le voyant partir, elle ne savait trop pour quelle raison mais elle s'en trouvait comme hébétée alors même qu'il l'avait remerciée et qu'il s'était relevé.

Il lui parlait, la vue ...
Elle se secoua et se leva avant de lui répondre:


"Oui, oui, la vue est très agréable d'ici ... même si j'avoue ne pas prendre le temps d'en profiter lorsque je m'aventure ici."

Elle alla chercher une écharpe de soie rouge dans sa gibecière et s'approcha de lui. Elle en noua les deux extrémités et la passa autour de son cou tout en lui expliquant:

"Vous allez garder cela une dizaine de jours pour soulager cette épaule et je vous masserais pour atténuer l'hématome qui s'y est formé. Mais je dois vous mettre en garde, car si la douleur passe vite, vous garderez toujours une certaine fragilité dans cette articulation qui risque de se déboiter à nouveau si vous faites de faux mouvements."

Elle souleva délicatement son bras et le passa dans l'écharpe. Elle observa le résultat et fronça le nez:

"C'est un peu trop long, votre bras doit rester à angle droit, attendez ..."

Elle se hissa sur la pointe des pieds et alla chercher le noeud dans son cou, le défaisant pour réajuster l'écharpe. Satisfaite, elle lui sourit à nouveau et lui demanda:

"Et si nous descendions pour prendre une collation? Je n'ai pas mangé depuis ce matin et mon estomac ainsi que mon petit locataire réclament leur du"
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Domdom
Dom regardait son bras retenu par l'écharpe rouge.

Vous avez un goût certain , Lastree , elle est parfaitement assortie à ma chemise blanche. lui répondit il , un sourire forcé aux lèvres.

Il savait le moment venu pour lui dire ce qu'il avait à lui annoncer et il n'avait vraiment pas envie de sourire.
Il se tourna à nouveau vers la fenêtre , cherchant les mots justes , les mots qui ne feraient pas mal.

Pourtant, ce qu'il allait lui déclarer n'avait rien de juste pour elle , elle ne comprendrait certainement pas , elle était plus une victime qu'une coupable dans cette histoire.
Sa seule culpabilité c'était...c'était d'avoir enflammé un coeur , bien malgré elle...

Tournant toujours le dos à la jeune femme , le Bayeusain soupira puis sortit enfin un :


Merci pour votre invitation, ma chère amie , mais je me vois dans l'obligation de la décliner.

Puis, se retournant vers la jeune ovate , tremblant ,peu assuré , le visage blanc comme sa chemise :

Lastree ...Je suis venu vous faire mes adieux...

Dom sentait une boule lui brûler les poumons , puis remonter dans sa
gorge ,les mots n'arrrivant pas à sortir.


Je fuis, mon amie...Je fuis lâchement...Je fuis comme le couard que je suis, que j'ai toujours été.
Je ne puis plus supporter davantage la présence d'une femme que j'aime comme un fou mais qui ne me considère que comme un ami...


Le brun aux yeux noisette ne pouvait plus arrêter le flot de paroles qu'il déversait, comme un barrage qui explose sous une pression trop forte.
Il la regardait fixement, lui parlant d'elle comme s'il parlait d'une autre.
Il s'arrêta au bout d'un long moment , lui prit le menton dans sa main valide et lui avoua :


Cette femme....cette femme...c'est vous Lastree...

Vous...


Il avait crié ce "vous" avec son coeur , avec son âme , puis s'était dirigé comme un fou vers la porte de la chambre , lui lançant un :

Merci pour tout , ma mie

Il avait ensuite dévalé l'escalier quatre à quatre et était sorti , après avoir cherché la porte d'entrée , les yeux brouillés de larmes.

Arrivé dehors , il s'affala sur une souche , prit ses tête entre ses mains et continua de pleurer en silence.

Seules la lune et les étoiles furent témoins de son chagrin , ce soir là.

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un ver de terre amoureux d'une étoile
Lastree
"Vous ..."

Oserait-elle regarder son âme avec lucidité, acceptant de la faire peser par la main bienveillante de la Mère?
Etait-elle si surprise?
Ne l'avait-elle pas sentie elle aussi cette troublante attirance pour le normand?
N'aurait-elle pu éviter tout cela?

Elle resta là un long moment, serrant ses bras sur elle-même, comme pour se consoler ... se remémorant chaque instant de leurs rencontres en taverne et au village, se souvenant comme son coeur battait lorsqu'elle l'avait vu apparaitre à Beltane.

La vérité c'est qu'elle ne pourrait plus jamais aimer personne ... elle en était incapable.
Son coeur lui avait été définitivement arraché il y avait bien des années de cela et bien qu'elle sache que cet amour était devenu impossible, le voleur avait gardé avec lui la part palpitante de son être sans jamais donner signes de vie.

Peu à peu elle se laissa glisser sur le sol, terrassée par la fatigue alors qu'à l'horizon, la lumière déjà annonçait l'aurore.

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Oban
[Le matin aux aurores]

Ils étaient revenu de leur voyage, voyage sans problèmes malgré les territoires traversés, content d’être rentré, il allait et venait de la cuisine à la salle principale, préparant un petit déjeuner.

Les filles ne tarderaient pas de venir, Lastree de se lever, il voulait que l’accueil leurs soient des plus agréable.

Zab profitait d’un moment de repos bien mérité suite à la nuit qu’elle avait passée à mener la troupe à bon port.

Tout était prêt à recevoir ce petit monde, lait frais importé du duché voisin, miche de pain fraichement sortie du four, eau chaude pour les infusions, poitrine de porc, sans oublier la motte de beurre et un pot de miel.

Oui, tout était prêt !

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Gaya25
Gaya entendit du fond de sa forêt,sous son dais et malgré le bruit ambiant digne d'une foire à la volaille, un son discordieux...Zabou devait être de retour avec ses compères.Ca chantait faux que s'en était une horreur....
Laissant tout ce beau monde entre jaja et réflexion,elle prit le chemin de son logis chercher son gros coussin,ses fruits tout frais ,son jaja spécial et une surprise pour tous....une tarte faite de ses blanches mains.
Elle prit le chemin de la Bliche,si ils étaient de retour ,les contes aussi et il était temps pour elle de prendre du repos et de plonger dans une douce rêverie ,entraînée par la voix mélodieuse d'Oban et le rire contagieux de Zabou .
Arrivant devant la porte,elle toqua et entra sans attendre

-Demat mes voyageurs!!!!!Bon Zabou,faut arrêter le chant...Tous les oiseaux se sont fait la malle dans la forêt là....
Alors ce voyage?Tout s'est bien passé?
C'est quoi le conte du jour?
On peut manger de suite?
Tiens ,j'ai une tarte pour vous aussi!!


Elle parlait ,parlait et personne ne pouvait en placer une....Zabou passant par là ,lui colla un bon morceau de pain dans la bouche,histoire de la faire taire deux minutes et les filles arrivaient pour cette soirée ...
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ar peoc'h a zo aour...n'on ket hewerzh
Zabou
Le nez en l'air, elle reniflait à plein poumons.

Leur retour, pour ne pas dire leur renaissance tant la joie d"avoir quitté ce pays de sauvages qu'ils venaient de laisser derrière eux s'était bien passé.
Elle en avait chanté à gorge déployée en traversant Felger ne manquant pas d'alerter toute la population.

La maison, pleine de vie, raisonnaient des pas de Lastree qui leur avait fait l'honneur de se sentir là comme chez elle au point d'avoir accepté de reprendre sa chambre alors qu'eux mêmes étaient absents.

La voyageuse éreintée avait dû dormir quelque chose comme 36 heures pour se sentir remise de cette petite virée buccolique. Mais là... rien à faire , son flaire ne pouvait la trahir à ce point là.

Ca sent la bouffe mordiou!!! Et la bonne! C'que j'ai faim!!!!

Et son estomac de gronder sourdemment comme pour confirmer ses pensées.

Se levant précipitemment, elle dévala les escaliers pour trouver toute sa famille au rez de chaussée.

Claquand les bises aux filles et à Lastree, elle déposa un tendre baiser sur les levres de son époux.



Demat tout l'monde!


La mine encore endormie elle sourit à la vue des mets reposant sur la table.
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Oban
La joie lui rempli le cœur lorsqu’il vit les filles arriver, Emilie au bras de Grand Ma et Marie Ange lui tenant la main de l’autre coté.
Après les embrassades de retrouvailles chacune avait pris place autour de la table et attendait sagement.


Citation:
Alors ce voyage ? Tout s'est bien passé ?

Sourire
Oui Gaya tout c’est bien passé, juste un petit contretemps qui nous à obligés à retourner sur Mortagne...
C’est vraiment mort la bas !

Sourit de nouveau
J’y ai rencontré un homme fort sympathique, un dénommé Molière, qui est appren...

Citation:
C'est quoi le conte du jour ?

Un conte ?
Réfléchit
Tu me prends un peu au dépourvu, mais soit, je vais te narrer une histoire
Regarde les filles avec de gros yeux

Je vais vous raconter l’histoire de la fontaine de Lanleff !!!!

Leur sourit voyant leurs yeux un peu apeurés.

Citation:
On peut manger de suite ?
Tiens, j'ai une tarte pour vous aussi!!


Sourit à grand Ma
Merci bien Gaya et oui nous pouvons commencer à manger mais on en laisse pour….

Entend dévaler les escaliers, tel un roulement de tambour,
se retourne et se retrouve la bouche collée à une autre avec un gros smack résonnant dans la pièce,
voit ce bout de tissu faire le tour de la table claquant une bise à chacun…


Citation:
Demat tout l'monde!


Et se planter, souriante, en bout de table, debout, dévorant des yeux tout ce qui trainait dessus

Affiche un sourire


Démat ma belle !

Justement nous allions passer à table !!!!
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Lastree
[ Ourse ...]

S'il y avait une chose qu'elle supportait assez mal au levé s'était bien le bruit et l'agitation ... ah ça faisait deux! Bref.

Coincée entre Oban et l'une de ses filles elle grimaçait autant comme autant, fronçant le nez aux pépiements des donzelles, à la voix enjouée d'une Gaya ravie de retrouver ses amis, et à l'énergie débordante d'une Zabou qui venait à peine de poser le pied par terre.

Elle picorait du bout des lèvres un petit déjeuné qui passait mal malgré l'abondance de victuaille et le fumet que certains mets dégageaient, seule la perspective d'un nouveau conte lui arracha un sourire et elle se leva pour annoncer aussi sec:


"Oh une légende bretonne, quelle bonne idée! Je vous laisse terminer ce délicieux repas sans moi et vais aller me laver un peu avant de t’écouter Oban mon ami."

Le prétexte était trop délicieux et elle s'éclipsa bien vite, direction le lac et ses eaux vivifiantes.
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Domdom
[ Un au revoir]

[Au détour du chemin forestier , Dom aperçut enfin la chaumière de Zabou et d’Oban , entourée de son jardinet couvert de fleurs multicolores à cette période de l’année.
Il s’approcha de la maison d’un pas peu assuré : il n’aimait pas déranger les gens sans avoir prévenu de sa viste.

Cette fois ci , l’encapuché frappa à la porte , se massant machinalement son épaule blessée , conséquence de son irruption théâtrale par la fenêtre de la chambre lors de sa dernière visite à Bliche.
Personne…
La maison semblait silencieuse : même pas l’écho d’ un éclat de rire de Zabou ou d’ un chant d’enfant…
Dom insista encore , mais sans conviction , toutefois.
Toujours aucun bruit.

Il décida alors de faire le tour de la maison et c’est là qu’il la découvrit : elle était assise sous le grand chêne , sur le banc de granit , elle était absorbée par le lecture d’un livre.

Profitant qu’elle n’avait pas encore remarqué sa présence , le Normand s’arrêta silencieusement et l’admira un instant : qu’elle était belle , caressée par le doux soleil de printemps !
Sa tête légèrement inclinée vers l’ouvrage , ses cheveux bruns soigneusement rejettés en arrière , cette jolie mèche qui lui balayait le front et même son joli petit légèrement retroussé…

Dom sentait à nouveau son cœur s’emballer et se força à respirer calmement , lorsqu’elle redressa la tête et lui dédia un magnifique sourire en l’apercevant.
Dom s’approcha du banc .


Demat Lastree…

Le brun aux yeux noisette crut qu’il n’y arriverait jamais, qu’aucun son ne sortirait de ses lèvres et puis d’un coup , il devint intarissable , les mots sortaient de sa bouche comme un torrent qui dévale les flancs escarpés d’une montagne.

Vous savez que je repars ce soir pour Craon n’est ce pas ?
Je suis venu vous saluer , vous dire au revoir .
Je n’aurais pas pû quitter Felger sans vous revoir une dernière fois .


Elle n’avait pas encore ouvert la bouche , qu’il sortit un objet de sa ceinture et le lui remit dans la main.

C’était un morceau d’ambre qu’il avait trouvé un jour sur une plage normande et sur lequelle il avait fait monter un petit annueau d’étain.
Un lacet de cuir permettait de le porter au cou.

Veuillez accepter ce modeste cadeau , mon amie
Et si vous daignez le porter autour de votre cou , je sais que mon prochain retour ne sera pas vain.


Ouf…Il l’avait dit , il l’avait fait …
Il sentit alors un filet de sueur glacée lui courir le long du dos et le sang affluer au niveau de ses tempes.

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un ver de terre amoureux d'une étoile
Lastree
[S’instruire pour tenter de comprendre ... ]

Elle avait oublié qu'elle avait emprunté l'ouvrage plusieurs mois auparavant au château de son parrain, avec lequel elle était aujourd'hui en froid.
Ce matin, alors qu'elle commençait à rassembler ses affaires pour un proche départ, elle l'avait retrouvé tout au fond de sa gibecière et était descendue au grand air, pour en lire un extrait.
L'œuvre n'était pas récente, elle avait été écrite par un dénommé Guillaume de Llorris qui n'avait pu l'achever et s'intitulait, "Le roman de la rose".
Elle n'entendait rien à la poésie mais depuis quelques jours à présent, de nombreux pigeons voletaient à sa fenêtre pour lui en faire parvenir, aussi, désireuse qu'elle était d'y comprendre quelque chose, avait-elle décidé d'éduquer un peu son goût à cet art étrange.


Près d'Envie et tout à côté,
Sur le mur l'image se dresse
De la langoureuse Tristesse.
Il paraît bien à sa couleur
Qu'au cœur elle a grande douleur,
Elle semble avoir la jaunisse.
Rien n'est auprès d'elle Avarice
Pour son teint pâle et sa maigreur;
Car les soucis et le malheur,
Et les chagrins, et la détresse
Dont le jour et la nuit sans cesse
Elle souffre, l'ont fait jaunir
Et maigre et pâle devenir.
Oncques nul en un tel martyre
Ne fut, ni n'eut aussi grande ire
Comme à la voir il me parut,
Et je pense que nul ne sut
Faire chose qui pût lui plaire
Ni calmer sa douleur amère,
Tant son coeur était courroucé
Et profond son deuil enfoncé ...


Elle fronça le nez, la tache était difficile pour cette fille de lissier qui avait du mendier un semblant d'éducation, mais elle s'appliquait à décrypter le sens du poème car il lui semblait qu'il parlait un peu d'elle ...

... Aussi sur son propre visage
Elle dut assouvir sa rage
Ainsi que sur ses vêtements.
De sillons nombreux et sanglants
Sa face est toute lacérée,
Et cette robe déchirée
Est la preuve de ses dégoûts,
De sa haine et de son courroux.
S'épand sur son col, sa figure
De tous côtés sa chevelure.


Quelle horreur ! Non, elle n’était tout de même pas triste à ce point là ... plus maintenant et pourtant elle avait frôlé la folie …
Un bruit de pas lui fit relever la tête et elle sourit au nouvel arrivant. Elle voulu se lever pour l’accueillir mais la gêne qu’elle lu dans ses yeux l’en empêcha et elle le laissa parler, redoutant ce qu’il avait à lui dire.

Il voulait lui offrir un bijou et lui demandait de le porter, or non seulement elle ne portait plus aucun bijou depuis des années mais surtout elle ne voulait pas le bercer de faux espoirs, alors qu’elle était si peu sure d’elle et de ses sentiments à son égard.

Elle savait qu’elle n’était pas prête, elle avait beau essayer de se raisonner, consciente qu’elle était de ses innombrables qualités, de père, d’époux sans doutes et d’homme à n’en pas douter, elle savait qu’elle ne pouvait pas voir en lui, dans l'état actuel des choses, autre chose qu’un ami cher.
Alors, délicatement, alors qu’elle savait que ce qu’elle s’apprêtait à faire allait probablement l’affecter énormément, elle lui prit les mains, repliant les doigts de Dom sur le pendentif pour l’y enfermer. Elle le regarda avec gravité et lui répondit :


« Mon ami, je suis flattée par toutes vos attentions, plus délicates les unes que les autres, mais je ne puis accepter ce bijou. Vous êtes parfait, et vous méritez de trouver celle qui saura vous comprendre et répondre à votre amour. Celle qui saura élever avec vous vos si beaux enfants et les aimer. Moi je ne m’aime déjà pas, comment pourrais-je aimer quelqu’un d’autre ? »

Elle disait cela avec une conviction et une fermeté qu’elle était bien loin de ressentir, pourtant sa décision était prise, elle ne le laisserai pas espérer plus longtemps, elle estimait qu’il avait déjà beaucoup trop donné sans rien recevoir en retour et qu’il valait mieux le faire souffrir un peu maintenant que mille fois plus, plus tard.
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Oban
[dans la pièce principale]

Tous les regards étaient dirigés vers le perron ou Lastree et Dom discutaient, toutes semblaient vouloir entendre ce qu’il s’y disait.

Et bien voulez vous l’entendre cette légende ?

A peine les mots terminés chacune avait repris sa place, c’était redressé tenant le bol ou mordait de bon cœur dans cette tartine de beurre salée et de confiture.
Les deux bras posés sur la table je commençais l’histoire…


En ce temps là, la vie était rude, la Bretagne avait subit plusieurs guerres et s’en remettait difficilement. Les villages se repeuplaient doucement malgré une famine tenace.
Un jour, une femme rendue folle par la disette et la misère, décida, pour quelques écus, de vendre son enfant au démon.

Rendez-vous fut pris !
Et elle se dirigea vers la fontaine près du temple de Lanleff où l'odieux marché fut conclu...

découpe un bout de lard et le met en bouche
moment de silence


Vous y croyez, vous au diable et ses démons ?
A toutes ces histoires à dormir debout… ?


sourit et reprend

Le démon jeta quelques pièces d'or sur la margelle de la fontaine, mais lorsque la mère tenta de les ramasser, elle se brûla sauvagement et se précipita dans la fontaine pour échapper au feu infernal.

Le démon reprit ses pièces en ricanant cruellement....


se sert une bolée de cidre, en boit une gorgée et reprend un morceau de lard, qu'il machouille longuement

Si vous passez par Lanleff, rendez-vous à la fontaine, mouillez la margelle et 14 pièces apparaîtront !

Mais réfléchissez bien avant de les saisir pour les empocher...

Méfiez-vous, car les nuits sont longues et le peuple des contes n'attend plus que vous !

Depuis, on peut toujours voir les empreintes gravées dans la pierre par ces pièces incandescentes.

Les esprits ne sont pas loin...

vous êtes prévenu !


puis il regarda, les filles qui restaient bouche bée devant leur dejeuner tout en souriant
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Zabou
Marie-Ange sur les genoux, zabou était venue prendre place près de Gaya à table, elle même collée de près par Emilie. Elle ne put s'empêcher de sourire en voyant combien la presque adolescente s'était rapprochée de sa moman d'amour. Emilie, arrachée à l'amour de sa mère si jeune semblait avoir malgré tout retrouvé un équilibre auprès de Gaya, celle-ci distribuant avec largesse l'amour de mère qu'elle diffusait sans même sans doute s'en rendre compte.

Elle même, restait aux yeux de la jeune pousse rouquine la Tatie Zabzab de son enfance, mais elle se rejouissait chaque jour du fait que Caro leur ait confié la garde des gamines. Et si la Mère ne lui permettait pas de voir son ventre s'arrondir encore du fruit de l'amour qu'elle portait à Oban, elle se savait aimer ces deux mômes comme si elles étaient siennes.

Marie-Ange pour l'heure, elle, s'éclatait à l'emplir comme une oie. La petite lui fourrait dans la bouche une tartine de pain qu'elle avait enduite de beurre de manière consciencieuse, le tout, sourcils froncés sous la concentration.

Etouffant un rire, zabou se prêtait de bonne grâce au jeu de ce petit amour, tout en gardant un oeil sur la porte fermée, Lastree dehors, elle aurait voulu s'assurer que leur amie allait bien.


Et bien vous voulez l'entendre cette légende?

Quelques mots du maître des lieux et le silence se fit. Il avait ce talent naturel pour attirer l'attention, sa voix, sa prestance, un charme dont jamais son épouse ne pourrait se lasser. Machouillant sans plus y prendre garde les bouchées que la petite continuait , à un rythme nettement moins fourni, à lui coller dans le bec, elle se berça de l'histoire.

Pour courte qu'elle fut, elle n'en était pas moins captivante. La jeune femme ne put s'empêcher de grimacer en écoutant la fin tragique et le soupçon de menace qui suivait.

Dans le doute, elle se leva, posa Marie-Ange sur la chaise et alla chercher dans un pot les 36 deniers qui occupaient un pot de confiture vide posé sur une étagère. Prenant les piècettes, elle les amena et les tendit à Oban, qui la regardait les yeux grand ouverts de curiosité.


Bon ça va... les v'la tes sous... je les avais pas piqué hein, juste mis de coté.
Pis d'abord , t'as qu'à vider tes braies avant de les mettre au sale!

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Oban
Il la regardait yeux grand ouverts se demandant bien ce qu’elle faisait avec ces piécettes, tandis qu’elle essayait de se justifier.
il partit dans un éclat de rire, puis dodelinant de la tête en lui souriant, il attrapa sa main et la referma sur ce trésor tout en lui déposant un baiser dessus.


Garde les ma belle, tu t’offriras un bouquet de pivoine et de virburnum !
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Oban
Bon allez, ce n’est pas le tout, mais il faut que je bosse un peu sur mon écritoire, et que je prépare quelques décoctions.

Se lève et se dirige vers la porte, revient et prend sa besace

J’en ai pour un moment, mais si tu as besoin, n’hésite pas !
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Oban
Solstice d’été, apogée du soleil...

Nommée aussi Alban Efin, le 21 juin est le jour le plus long de l’année. Il marque l’apogée de la lumière, la période la plus prospère de l’année et le début de l’été. Mais s’il porte la Lumière en son plus haut point, c’est aussi le jour où cette dernière commence à décliner.
Dans la tradition druidique, les cercle de pierres marquaient ce jours dans leur positionnement jouant ainsi un rôle de « calendrier » c’est en leur sein que se pratiquaient les Cérémonie de Rites de l’Aubes pour célébrer la venue du jour le plus long.


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