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Voyage de la Cour Royale

[RP] Une mission très spéciale

Armoria
Le convoi avait quitté la Bourgogne la veille au soir. Prévu en petit comité, il avait été finalement décidé de se rejoindre à Tonnerre avant de se rendre en Champagne. De là, après avoir retrouvé le Roy, la troupe se remmettrait en route pour inaugurer pour de bon la tournée royale. Un petit clin d'oeil à l'époque pas si lointaine où le Roy de France menait cour itinérante, et se faisait loger avec armes et bagages chez les nobles locaux.

Pour l'heure, pas de cérémonie, les tentes avaient été dressés en pleine campagne, à mi-chemin entre Tonnerre et Sainte Ménéhould. Plus tard, comme les ruisseaux se rejoignaient pour former des rivières, puis des fleuves, d'autres groupes se joindraient au leur.

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Mariealice
Le voyage avait déjà commencé pour ceux qui l'accompagnaient, certains partis avec elle comme sa propre famille, d'autres retrouvés sur la route.

Marie avait commencé à perdre le compte des jours, sachant que le grand voyage ne commencerait que le dernier lundi de septembre et durerait des mois, sur tout le royaume. Alors autant suivre la carte, le convoi, la prune, la violette ou la mirabelle suivant le point de vu de chacun, plutôt que d'aligner des croix sur son parchemin date.

Jusque là, tout s'était passé tranquillement, trop peut-être, au fond elle n'en savait rien.

Enfin, ils arrivaient en vu de rassemblement, village de tentes comme elle en avait vu à plus d'une reprise. Les oriflammes se balançaient mollement, à peine agités par une faible brise. Certains lui étaient inconnus mais ne pouvait prêter à confusion. Les fleurs de lys.

Bien c'était donc à partir d'ici que le Roy et la Cour entameraient leur périple. En attendant, elle observait les serviteurs s'affairaient à monter ce qui leur servirait de logis tandis que la nourrice peinait à tenir à l'oeil Arthur et Aléanore, tous deux excitées et bouillonnant de questions depuis leur arrivée. Leur Vicomtesse de mère essayait d'y répondre sous l'oeil amusé du père et de l'oncle qui eurent droit à un lâcher de jumeaux dès que Marie eut trouver une raison de se promener dans le village de toile. Chacun son tour de rire.

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Eugenie_gounod
Eugénie, en tant que servante, suivait la tournée royale, elle n'en n'était pas peu fière, elle qui n'avait plus guère voyager reprenait enfin la route.
Et puis, elle s'était persuadée que la Princesse lui avait ordonnée de venir pour une raison bien précise.

Ce soir là, le cortège fit une halte en pleine campagne, un village n'aurait pas pu loger tout ce monde car en sus des nobles seigneurs il y avait aussi tout le cortège de domestique, chaque seigneurs en ayant parfois plus d'une dizaine pour lui.

Comme tout ses semblables, Eugénie s'était d'abord occupée des affaires de sa maitresse, puis ceci-fait elle alla chercher du foin dans les granges alentours pour s'en faire une couche.

elle ne mit pas longtemps à trouver son bonheur, malheureusement, un jeune palefrenier avait lui aussi repéré le foin...
Le palefrenier devait avoir environ 17 ans, mais le bougre savait ce qu'il voulait. La servante, qui tenait à sa couche de foin, fit ce qu'elle savait le mieux faire...Faisant ses sourires les plus mutins, ses regards les plus coquins, tout en ayant l'air de succomber aux charmes, bien cachés, du jeune homme, elle réussie à l'enjôler au delà du possible.
Jacques, car c'est ainsi qu'il s'appelait, lui laissa non seulement le foin, mais se fit même un devoir de le garder précautionneusement jusqu'au couché de la servante.


Ainsi, rassurée sur le confort de sa prochaine nuit, elle pu continuer sa ballade, non s'en garder un œil sur sa maitresse, au cas où celle-ci la faisait appeler.
E_newton
Les jours et les nuits s’étaient succédés jusqu’à ce matin où il se réveilla en pleine campagne du Bourbonnais Auvergne, avec un énorme mal de tête.
Il avait tenté tant bien que mal de se lever, et ce faisant, il s’était remémoré son agression …
Le malandrin avait surgit de nulle part, profitant de la nuit, tel le fourbe qu’il était.
Il était arrivé dans son dos, alors qu’Ethan faisait une halte, et l’avait assommé …

La prise de conscience fut catastrophique. Il lui avait tout volé, nourriture, bourse, armement de rechange …
Il ne lui restait rien ! Pas même une miche de pain pour rejoindre le village le plus proche. Il ne fallait pourtant pas baisser les bras !
Heureusement, Storm, son fidèle étalon était là. On ne pouvait pas le lui voler, tant il était irascible avec les inconnus.
Soudain, il se souvint … l’étendard, celui que lui avait confié le Grand Maître de l’Ordre et qu’il avait soigneusement plié et caché tout contre sa poitrine sous ses habits à son départ d’Albi …
Passant sa main par l’ouverture de sa chemise, il fut rasséréné quant il en toucha le tissu. De toute façon le brigand n’aurait rien pu en faire …

Il n’avait pas le temps, ni même la force de courir après son agresseur, et c’est donc affamé qu’il remonta en selle et reprit sa route.
Il chevaucha trente nœuds sans s’arrêter, évitant villes et villages, autrement il aurait perdu une journée …
Il ne pouvait aucunement manquer le rendez-vous. Il en allait de son honneur et de celui de la Licorne !
Enfin, au petit matin du jour suivant, c’est dans un état squelettique avancé qu’il vit poindre les remparts de Moulins.
Il prit tout d’abord soin d’envoyer un pigeon afin de déposer plainte auprès du prévôt.
Il eut la chance de croiser le Maire de la Cité, Dame Apolonie, à laquelle il conta sa mésaventure.
Cette dernière prit pitié de lui et lui offrit de quoi se nourrir pour les prochains jours. Il lui promit de lui rendre l’intégralité du prêt lors de son prochain passage.

Le ventre plein, mais les forces diminuées, il reprit son périple.
En quittant Tonnerre, il eut la surprise de constater que plusieurs lances en partaient aussi.
Il y reconnut bon nombre de « grands » du Royaume, entre autre Dame Armoria, Dame Marie-Alice et Enguerrand …
Il n’osa point se joindre à eux, par peur de dénoter … et se tint à bonne distance.
Mais il fut néanmoins heureux de terminer le voyage aussi bien « escorté ». Cela lui éviterait sans aucun doute une nouvelle fâcheuse rencontre …

Ils rejoignirent enfin Sainte Ménéhould C’est ici que la mission commençait.
C’est à partir de cet instant précis qu’il endossait la double responsabilité d’assurer la sécurité du Roy et de sa cour, mais aussi de mener à destination ses sœurs et frères de l’Ordre ainsi que toute personne qu’on lui confierait.
Malgré lui, un soupir lui échappa … En serait-il à la hauteur ? Tous ses proches l’en avait assuré, mais en ce moment, il doutait …

C’est à la suite des deux lances le précédant qu’il se présenta aux gardes de la ville. Ceux-ci ne firent aucun problème pour le laisser entrer malgré son état de saleté apparent …
Traversant les rues, il se rendit directement sur la place centrale. Il put constater qu’elle était pleine de monde.
Bon nombre de chevaliers, de têtes couronnées, de soldats et de badauds s’y tenaient rassemblés.
Il se dirigea un peu à l’écart et attacha Storm à un anneau fiché dans un mur près d’un abreuvoir.
Il ne savait si ceux qui devaient rejoindre sa lance étaient déjà arrivés, mais il devait leur faire savoir que lui l’était.
Il sortit l’étendard de sous sa chemise, le déplia soigneusement, l’accrocha sur son mat, et le ficha dans le sol.


Il espérait ainsi que les autres le remarqueraient et s’y rallieraient.

En attendant, il se devait de se rendre présentable.
Il était poussiéreux et sale comme un goret breton …
Il avisa une taverne de l’autre côté de la grand place et s’y rendit sans tarder.
Il y trouverait certainement de quoi s’y laver quelque peu et de s’y restaurer.
Après quoi, il n’aurait plus qu’à aller s’enquérir des ordres pour leur prochain départ …

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Armoria
Sainte Ménéhould, le 29 de Septembre 1456



Votre Altesse ?

Un bout de museau sortit par l'ouverture de la portière.

Quoi, Forrest ?

Votre étendard... Si j'en crois les dernières nouvelles de l'hérauderie, il n'est plus d'actualité : il y manque les couleurs d'Etampes...

Petit geste négligent de la main.

Qu'importe... Je ne sais si monsieur mon époux a jeté son dévolu sur un blason, nous aviserons à ce moment-là. Le Roy reconnaîtra celles-ci, je pense. Cesse donc de te pencher ainsi, tu vas tomber. Oh, sitôt arrivés, tu iras prévenir le service de Sa Majesté qu'au moins sur cette partie du trajet, nous voyagerons de compagnie...

Elle rentra la tête, et se tourna vers son compagnon... de route, qui assurait sa protection rapprochée. Très rapprochée, disaient certains.

De la sorte, à défaut de son père, le petit Philippe-Lévan connaîtra son grand-père.

Elle se pencha vers son fils, endormi sur la banquette en face d'elle, et ajusta la couverture de fourrure.
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Snell
Le Roy!

Snell sorti de la tente de princesse un peu décontenancé par la nouvelle qu'il venait d'apprendre. Le Roy lui-même voyagerait dans leur lance! Lorsqu'il avait accepté de venir à Ste-Menehoulde, le Borgne s'était dit qu'il garderait une distance respectable de Sa Majesté, question de ne pas se ridiculiser lui-même et ceux qui lui était proche. Après tout, personne ne s'attendait à ce qu'il fasse de la conversation avec le Roy autour d'une bière.

Mais voilà que le souverain était sous sa protection directe!

Snell alla chercher ses armes de sur sa monture. Il hésita au moment d'attacher sa ceinture autour des habits colorés qu'il avait acheté pour l'occasion. Était-ce un bris d'étiquette que de porter une épée avec des poulaines?


Je ne suis pas fait pour ces trucs d'étiquette...

Il soupira et noua le ceinturon en espérant qu'il n'avait pas l'air aussi ridicule qu'il ne se sentait.
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E_newton
Ethan avait tout fait pour passer le plus inaperçu possible.
Entrant dans la taverne vide, il en avait salué le propriétaire et avait commandé une tisane bien chaude.
Puis, après en avoir demandé la permission, il s’était dirigé vers l’arrière cuisine où il avait pu utiliser une bassine pour se rafraîchir quelque peu.
Un peu plus présentable qu’à son arrivée, il avait repris une seconde tisane et s’en était allé.

Sur la place, l’agitation gagnait, les étendards fleurissaient …
La populace se rassemblait dans l’espoir d’apercevoir le Roy …
Ethan se fraya un chemin pour rejoindre Storm.
Quand il y parvint enfin, il constata que ses premiers compagnons de voyages s’y étaient rassemblés.
La petite Zalina, sa sœur Licorneuse, Cavalière émérite de l’Ordre. À ses côtés il avait déjà parcouru bon nombre de lieues … livré maintes batailles …
Bigbosspower, un écuyer, tout comme lui, mais qu’il ne connaissait que peu. Le seul endroit où il l’avait rencontré, c’était lors de la dernière intronisation.
Enfin Dame Magdeleine, apprentie de l’ordre des Dames Blanches et épouse de Bigboss …

Le petit équipage était donc là au complet, comme prévu, prêt à prendre la route.
Un petit sourire aux lèvres, il les salua et leur donna quartier libre jusqu’au soir, le temps pour lui de s’enquérir des ordres.
Interdiction formelle de prendre un emploi ou d’abuser des boissons alcoolisées locales.

Il les délaissa donc afin de se diriger vers la tente de commandement.
Là, il rencontra Dame Kirah, Grand Ecuyer de France, ainsi que Messire Sebbe, Grand Prévôt de France.
Ils lui confirmèrent le maintient du planning initial et le départ dans la soirée.

Le Grand jour était arrivé ! C’est désormais vers lui que tous ses compagnons de voyage auraient les yeux rivés.
Une chape de plomb sembla s’abattre sur ses épaules …
Une vague de questions l’assaillit une fois encore …
Aucun de ceux qui allaient l’accompagner ne devrait s’apercevoir des doutes qui l’assaillaient …
Comme à l’habitude dans ces moments là, un masque sombre apparut sur son visage.
Ce n’était en rien de la méchanceté, juste une forme de protection qui interdisait qu’on l’assaille de question.

Il décida d’aller prendre un peu de repos avant d’aller donner les ordres.
Autant qu’ils profitent quelque peu de l’accueil local, les prochains jours ne seront certainement pas aussi sereins …

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Magdeleine
Les eaux du lac de Sainte-Ménéhould miroitaient sous le soleil, et la cavalière ralentit l’allure de sa monture jusqu’à l’arrêter tout à fait afin de profiter du spectacle. Paysage souvent contemplé du temps où elle habitait encore Compiègne et avait le temps de venir passer quelques jours chez les amis qui résidaient ici. Paysage qui aussi lui rappelait tant de souvenirs lointains…
Paysage qui maintenant allait être le décor d’un rassemblement inhabituel.

Malgré la fraîcheur de ce début d’automne, elle repoussa vers l’arrière la capuche de sa cape, laissant le vent s’engouffrer dans ses cheveux et rougir ses joues déjà rosies par le trajet qu’elle venait d’effectuer.
Elle avait mené bon train depuis Chelles pour arriver à temps au rendez-vous, d’autant qu’elle avait dû aussi faire le détour par Pomponne afin d’y déposer sa fille aux bons soins de sa gouvernante. Une fois de plus, elle la laissait, et dans un lieu qui ne lui était guère encore familier, mais la fillette devait comprendre que sa mère était une Dame Blanche, et qu’à ce titre, elle avait des devoirs. La valeur d’un serment…

Regard vers l’arrière, sur le chemin qu’elle venait de parcourir, puis qui se tourna à nouveau vers la ville.
Devant les murs, d’innombrables tentes se dressaient. N’était l’absence des engins de guerre, on aurait dit un de ces campements d’armée qu’elle avait déjà fréquentés. Compiègne puis Orléans…
Mais non, là, l’ambiance était toute autre. Une effervescence qu’elle percevait déjà de l’endroit où elle se trouvait. Les prémisses d’un voyage qui allait mener la Cour Royale sur les routes de France.

Elle talonna sa jument, pressée de rallier enfin sa destination. De faire reposer aussi sa monture, alourdie par des fontes chargées des effets qu’elle emportait pour la partie du voyage à laquelle elle participerait. Fontes dans lesquelles elle avait glissé avec précaution l’oriflamme des Dames Blanches, signe de ralliement pour ses sœurs qui les rejoindraient à mesure du voyage, symbole de reconnaissance de l’Ordre. Immense fierté de se l’être vu confier, responsabilité d’être la première de ses sœurs à le déployer.

Alors qu’elle avançait, son regard cherchait un autre étendard, celui qu’on lui avait dit de rallier, celui de la Licorne. Le hasard avait voulu qu’elle soit affectée dans le même groupe que celui où se trouverait son époux, avait-elle appris. A la joie anticipée de le revoir, se mêlait une sourde appréhension. Des dissensions se faisaient jour au sein de leur couple, que l’éloignement ou la charge de leurs responsabilités respectives seuls ne pouvaient expliquer. Il est des événements qui soudent davantage ou au contraire séparent un homme et une femme, et la perte d’un enfant en faisait partie. Et le pardon n’empêche pas la mémoire des faits…

Elle respira profondément et chassa ces pensées de son esprit, pour un moment du moins. Sourire en apercevant enfin ce qu’elle cherchait.
La Dame Blanche était prête…

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L'avenir est plus précieux que tout le passé
Levan
Le valet s'inclina, et annonça l'arrivée de l'escorte du Roy. Lequel Roy releva la tête, surpris.

Déjà ? Mais je croyais que nous partions pour la Saint Michel...

Devant la réaction - oh, à peine perceptible du valet, il réalisa.

Ah, oui, c'est aujourd'hui... Déjà...

En somme, on n'attendait plus que lui. Quelle idée avait-il eue d'accepter ce voyage ! Que de complications, et de dérangements. Il n'avait jamais autant voyagé que depuis que sa bru était son Grand Maître de France. Elle avait une de ces façons de lui rappeler ce qu'il avait à faire que le plus simple était encore, bien souvent, de dire oui et de suivre le mouvement. Enfin, heureusement, elle savait déléguer l'organisation, tout en gardant un oeil sur l'exécution du programme. Mais têtue, par Aristote, têtue !

Dûment escorté, il alla rejoindre les arrivants. Parmi eux, un tout jeune enfant, joliment potelé et placide. Il leva un sourcil. L'enfançon venait manifestement tout juste d'apprendre à marcher. Jeune écuyer, pour le moins.

A moins que... ? Oui : son petit-fils ! Il salua la compagnie, dont sa bru qui s'inclinait profondément en guise de respect.
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