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massacre hydrique en roue libre

--Bllaanncchheeee


un peu la tête dans les étoiles je sens qu'on me soulève, qu'on m'attrappe pas les cornes et qu'on me repose... Un tantinet timide je regarde toute cette foule à mes sabots qui me regarde avec attention, si je pouvais je deviendrais rouge ...

Une espece de chose qui ressemble à un humain mais qui n'en a pas l'odeur me met le museau sur des pieds tout propres
mais que me veut-il celui-là ?
je le regarde avec mes grands yeux sans comprendre pas encore bien reveillée il faut avouer

tout à coup il se met à lecher les petons

chleurp... chleurp... chleurp ...


voulant l'encourager je le leche à mon tour, il a un p'tit gout salé pas deplaisant du tout, j'y mets tout mon coeur... Il ne me repousse pas, il doit surement apprecier ...


chleurp... chleurp... chleurp ...

il me plait cet humain là, je lui leche le cou, je fini par poser mes deux sabots sur son épaule. Je le veux rien qu'à moi, il faut qu'il arrete de lecher l'autre... J'y vais de plus belle, m'appuyant sur lui de toutes mes forces et le lechant avec conviction, le nez, les joues le cou, les oreilles, le front...


chleurp... chleurp... chleurp ...


Comme il ne cesse de lecher les petons de l'autre, je viens l'y aider, puis un peu agacée, et toujours affamée je croque un bout d'orteil avant de lecher à nouveau mon futur maitre ...

chleurp... chleurp... chleurp ...
--.garance.


"Garde les yeux fermés garance." Comme un rituel pour conjurer la douleur qui allait s’abattre sur elle. Dix secondes, un rot et trois pets plus tard ou quatre enfin bref, ce n’est pas une barre qui s’abattit sur ses chevilles si déliées mais un poids suant et puant les remugles de fruits pourris sur elle.

Ouvrant les yeux stupéfaite, le bourreau niché entre ses seins comme un oiseau dans son nid. Attachée fermement, elle dut endurer les pattes baladeuses du rustaud. Remuant quelque peu :

Mais enlevez vos sales pattes de là !

Ce qui, vous le conviendrez, est assez cocasse de la part d’une suppliciée. Trop loin du visage du bonhomme pour le mordre et assez près pour observer la vermine grouillante dans sa chevelure graisseuse,

Ôtez votre virilité grotesque de mon ventre !

Un incident accourut à son secours . et un bruit de chute lui offrit de nouveau une vue dégagée sur ses pieds toujours entiers, le :

Qu’on me l’amène ne lui dit rien qui vaille.

Elle distinguait à peine la tignasse qui servait de coiffure au bourreau et sentit comme un effleurement au niveau des plantes de pieds.

Vous n’allez pas me les brûler !
Et même si il le faisait
C’est pas dans le contrat

Soupir de la voix intérieure.

Garance rejeta la tête en arrière, les cordes entaillaient sa peau et horreur sans nom, elle sentit comme un chatouillement mouillé lui courir du talon aux orteils. Ce que personne ne savait, sauf ses amants bien entendu, c’est que Garance était chatouilleuse au point d’en perdre la respiration et de s’évanouir d’extase suprême de chatouillis.


Gnihiii.. gnihiiiii.. arrê.. gnihiii.. teeeeeeeeeeeeezzzzzzzz.

La torture était ignoble, elle sentait une masse visqueuse se faufiler comme un lézard entre ses orteils. S ‘arcqueboutant sur la roue, les liens s’enfonçaient davantage. Pleurant de rire mêlé de douleur, elle chercha dans l’assemblée une aide quelconque et aperçut Montana assez près.

Mon..gnihiiii… tanaaaaaaaaaaaaaa
Vous êtes un gnihiiii.. porc.. une .. engeance.. de bouc Gnihiiiiii.. dégé..gnihiiii.. néré..
M’infli.. gnihiiiii.. ger… un .. bou.. gnihiiiii..rreau.. aussi incom…gnihiiiii.. pétent.. gnihiiiii.. que vous !

Elle s’essoufflait de rire et les lèchements se faisaient plus insidieux.

Ordo… gnihiiiiii...nnez- lui.. de .. gnihiiiii.. cesser.

Criant de la sorte, elle dut vexer son tortionnaire. Une douleur aiguë la saisit au gros orteil

Aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiieeeeeeeeeeeeeeuuuuhhhhhhh ! Bougre d’abruti !
Je ne suis pas encore morte que vous deviez vérifier maintenant !
--_floricella






Mais c’est qu’il y prendrai son pied ( de veau) le Bourru…
il va se salir les baies. le cochon… enfin si c’est possible
? Regarde un peu plus,,, mais c’est qu’il la
boufferait… le malotrou. Le Felon de pute estrac (1)….il n'este pas esclanchier…
(2).


Floricella , hurle de rire sur sa branche…épique le combat
de la Belle blanchette et du bouc Bourelle ! Pour un peu ..le vieux
Croutelevée (3) ne va plus savoir qui biscotter(4)… c’est qu’elles ont toute deux
belles nénailles………..de quoi faire pâlir
de jalousie et rendre tripes à la Cruellita !





Elle rit … à s’en faire péter la panse… pleine de pommes
vertes…(pomme de reinette et pomme d’api. Tapis, tapis, tapis rouge…etc…. etc….
parce que l’on est en automne aujourd’hui)


Manque de dégringoler de l’arbre… et…. et….et….à cet
instant.l’esprit de la connaissance tombe sur la jeune fille… (ben oui , elle
est dans un pommier non…si, elle a changer d’arbre de puis le début… c’est pas
pour des prunes non ?) et elle a la révélation de ce qu’est l’acte
d’amour….enfin foin de mes tergiversations et revenons à notre récit. Les états
d’âme de Floricella tout le monde sur la place s’en fout….






Elle remarque les gens qui s’agglutine de plus en plus
devant la roue … voit un homme de forte carrure poussif, qui tousse pas mal..
jouer des coudes pour arriver plus près… encore un qui veut jouir à crédit du
spectacle.. pas de ça mon Compère, que le chancre te puisse venir aux
moustaches (5)!



Tu pense quoi Corbineur (6),,, Croque-lardon(7),,, Coterel,,(, que t’es
coquardeau,(9) que tu t’amalis(10),,,, que tu vas t’en tirer à si bon compte……C’est
vrai que le bonhomme à une certaine prestance … celle des bourses… bien
garnies….





Alors elle range sa fronde.. se disant qu’au train ou vont
les choses elle a


bien le temps de revenir dans son perchoir. les poches
pleines et le messire allégé… des biens de ce monde …….





Se laisse glisser contre le tronc rugueux… et s’enfonce
entre les jambes des chalands rassemblés….



1:rejeton mâle de péripatéticienne
2:ne pas y aller de main morte
3:Vérolé, lépreux
4:faire l'amour
5: que le chancre puisse te venir aux moustaches ( sans commentaires)
6:Voleur, escroc
7: Pique assiette
8:Pillard
9:Vaniteux. imbu de toi-même
10:faire le méchant

1-7 http://beaujarret.fiftiz.fr/blog/173,injures-et-jurons-du-moyen-age.html?cok#c9021

8-10 http://raf.lesroyaumes.com/index.php/Amalir

Merci a ces deux sites... la joueuse du PNJ de Floricella
--Bourru


-Aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiieeeeeeeeeeeeeeuuuuhhhhhhh !

Piqué au vif, le Bourru. Saisi d’effroi. Pris de panique. Il se rejeta violement en arrière et se retrouva sur le plancher, les quatre fers en l’air, la biquette suivant le mouvement et continuant obstinément à le léchouiller. Vous l’aurez compris, pour effrayer un bourreau de cet acabit, faites souffrir vous-même sa victime, ou demandez à une chèvre de le faire, plus difficile, pas sûr qu’elle réponde à vos attentes, les chances sont grandes qu’elle n’en fasse qu’à sa tête. Car une scène touchante se déroula à cet instant, la bête à cornes si têtue jusqu’alors se révéla aussi très entreprenante et commença une exploration minutieuse de son anatomie de sa langue fort bien pendue.

Il n’y a pas de mauvaises unions. Seulement de piètres amants. Et dans le cas qui nous occupe, Bourru ne se montra pas à la hauteur. Pire, il repoussa sa Blanchette et se tira tant bien que mal de l’étreinte à quatre pattes. C’est que le public, pour le moins circonspect depuis le début, ne sachant trop si l’on pouvait qualifier cette séance torturée de nulle ou de sans intérêt, décida que finalement c’était très mauvais. Ainsi, on commença à gronder, à rouspéter, à huer, à siffler…

-Remboursez !!!
-T’as payé toi ?
-Ben non…
-Ah !
-Payez-nous si vous voulez qu’on reste !!!


Puis on fouilla les besaces pour trouver quelques fruits pourris à jeter sur l’estrade, on se précipita au marché pour quérir les invendus du poissonnier, on proposa ses services en remplacement du bourreau, j’vais m’la faire à mains nues, ou avec ma hachette, ou avec mon cure-dent, disait-on, on s’échauffa, on se provoqua, on en vint aux poings, et le spectacle se déplaça au pied de l’échafaudage en bois.

Paf ! Pif !! Ploc !!! Aïeuhhh !!!! Vlan !!!!! Splatch !!!!!! Oh !!!!!!! Crac !!!!!!!! Boum !!!!!!!!! Hu !!!!!!!!!! Maman !!!!!!!!!!! Bamm !!!!!!!!!!!! Clash !!!!!!!!!!!!! Oups !!!!!!!!!!!!!! Eh, ça va pas, non????????????????

Bourru n’en menait pas large. Il arpentait l’estrade, suivi comme son ombre par la fidèle Blanchette, ne sachant trop quoi faire, oubliant même ce pour quoi il était là, évitant de regarder la bataille rangée qui se dessinait dans la foule. Il croisa le regard de Montana. Une vague de honte le submergea des pieds au sommet du crâne. Il chercha sur le parterre un trou de souris pour s’y engouffrer, mais Rodez était ville de bois et le plancher de premier choix. Quant à l’échelle, on s’attrapait par le col, on s’étranglait, on cherchait le coup bas, même les mégères se crêpaient le chignon pour se disputer la place et pouvoir monter en premier.

Non, aucune issue, pas moyen de se défiler.

Alors, dans un accès de lucidité soudaine, il traîna savates, les bras ballants, la tête rentrée de moitié dans les épaules, et alla ramasser sa barre de fer. Puis, sans conviction, il la leva sur la brigande, une barre qui tout à coup pesa trois tonnes, tendant ses muscles à les rompre, lui qui voulait tant brûler les planches en ce jour qui devait être de gloire, il lui sembla qu’il s’y enfonçait peu à peu, bientôt au rez-de-chaussée, à la merci de son public hystérique.

Chloc !

Elle s’abattit une première fois, mollement, au hasard, sur une jambe. Suffisamment pour laisser courir une onde de choc sur l’assemblée tout autour. Les voix qui se taisent. Les mains qui freinent et s’arrêtent, qui regagnent les poches. Les chignons qu’on redresse. Les braies qu’on rajuste. Le silence, lourd. Et tous les yeux braqués sur cette barre qui se soulève encore, plus haute, plus ferme, avant de fondre sur la suppliciée.

La suite au coin des arpenteurs, sur le forum secondaire....
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