Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, 4   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP]La DTC en avant

Sofio
9 juin 1458 Montpellier

Dernier soir sur Montpellier, soirée d'angoisse, rongée par le silence et de mornes pigeons, de nouvelles avariées sur une terre de désolation, rageant de ne pouvoir être a leurs cotés, pestant contre ses geôliers, et blessures.

Dernier soir, une lune haute dans le ciel, cette nuit sera belle, éclairée par sa reine , peut être trop éclairée d'ailleurs, il est des moments ou les ombres doivent parler.

Essaye de se calmer, tournant en rond sans pouvoir cesser,penser a autre chose ne sera pas possible,que vos lances frappent , que vos bras laminent, la cause est juste......

Quelques pigeons exténués bordent le haut de la fenêtre leurs allers retours n'a jamais cessé, entre consignes, et encouragements, la crainte et l'espoir, une formation de l'armée, haute en couleurs, puissante par la rage des hommes femmes qui la composent, fidèle et pourtant ...composée de l'hydre , du jargor, de mercenaires, de proche a Gmat, rien ne les prédestinait un jour a se rencontrer a s'unir , il avait fallu un brin de rage,un zest de détermination, hommes femmes de valeurs..


Derniers soirs, regard tourné vers le nord, quelques nœuds de la, elle se tourne vers la direction, tend le bras pour viser le point, la haut plus haut derrière les collines, la ou la vision ne peut porter, plus loin, la bas ou l'oreille ne peut percevoir, ils seront la..

Partis du Rouergue , une armée montée en catimini,pièce par pièce, bien souvent avec frayeurs et craintes,mais tant de convictions réunies, ne pouvait en faire que la plus belle et hétéroclite des armées, des soldats en herbe, qu'elle avait appris a connaître jour après jour, le meilleur ou peut être le pire...


Aléa jacta est

Quelques mots qu'elle se murmure, entre deux ongles rongés, et des mains torturées, la nuit sera longue et meurtrière....ils étaient juste arrivé ici, pour dire a tous, on le veut, on le peut....



je propose bleu pour les pas beaux rouge pour le Languedoc


[Mode chef modo ON]

Bonjour à tous, posteurs passés ou futurs.

Ce petit encart pour mettre les points sur les i. Attention, ceci est de la prévention, surtout pour ceux qui n'ont jamais posté. Les autres, ce n'est qu'un rappel.

Un topic lié à l'IG, donc. Sauf que. Vous êtes aux aRPenteurs, comme c'est marqué tout en haut. Un endroit purement RP. Et qu'il y a un règlement à respecter :

nombre de lignes
taille des images

Et, surtout, surtout, pas de HRP dans le RP, surtout pour dire « ouais pourquoi tu joues comme ça ? T'es trop con ! ». Heu nan, là, ça va pas le faire. Autre éléments : on évite de parler de mésanges et compagnie pour causer de MSN. MSN, ça fait partie de l'IRL, et la pauvre mésange, si elle devait se taper des lieux à la ronde pour que les voisins puissent causer entre eux, elle serait morte avant d'avoir pu faire 1km à vol d'oiseau. Encore faut-il qu'elle sache où trouver le voisin.

Blague à part, on évite aussi les références à toutes ces choses de la vie (sic), qui sont facilement identifiable et on met tout ça de façon RP. On sera attentif là dessus.

Si besoin et si vous êtes beaucoup dans les deux camps à poster, on ouvrira un topic de régulation HRP si c'est réellement nécessaire et que vous êtes tout plein de monde.

Bref, si d'autres choses me viennent à l'esprit, je les rajouterais au fur et à mesure, mais je vous encourage vivement à aller lire un coup les règles des aRP's.

Ha et, bien sûr, mots doux, menaces de mort et insultes par MP.

Bon jeu et bon RP.

[Mode chef modo]

_________________
Anastase
Millau... Lodève... Dans le coin quoi...

Le grand départ enfin !

L'ordre de marche avait été donné durant la nuit.
Dans un silence quasi religieux ils avaient pris le chemin de Lodève.
Une armée de torches et de lampions venaient éclairer les sentiers assombris.

Dans quelques heures ou peut être jours, le destin serait scellé.
Plus d'un de ces gaillards présents ici souhaitaient tous les même chose : observer du haut d'une colline, les terres languedociennes s'enfonçer dans les flammes...


Quelques heures plus tard aux abords d'un plateau Rouergate.

L'Extase juché sur son bourrin s'active à chercher dans sa besace de quoi se couvrir.


Foutrecul qu'est ce qu'on s'les pèle ici ! Viens dans l'sud qu'elle disait, viens dans l'sud fait bien bon la bas. Mon cul oui !

A ses côtés, sept terreurs prêtes à tout zigouiller.
La Brindille, inséparable comme à son habitude, colle le séant de la pucelle.


SUNIEEEEEEEEEEEEEE ! J'ai oublié mon tricotttttttttttttttttttttt ! Et j'ai plus d'laine pour en faire d'autreeeeeeeeeeeeeeeeeee !

La jeune femme rumine intérieurement.
Faut dire qu'elle avait bien mis six mois à le faire son bordel. Pas facile de tricoter sur un canasson entre deux détroussages.

Soudain, le bruit d'un cor retentit...
L'arrêt se veut brutal, l'Extase manque de passer par dessus Jean-Eude.


Oh mais freinez pas si net di diou !

Ca manque un peu de rigueur et de synchro dans les rangs mais c'est que le début, faut pas non plus leur en demander trop.

La Stase se redresse de sur sa selle et essaye d'observer ce qu'il se passe devant.


Dis moi la Cuyère... C'est normal qu'on aperçoit d'la lumière au loin ? On est d'jà à Lodève ? Ou c'est parce qu'on va bientôt s'faire poutrer par une autre armée là ? Perso j'préfère la première hypothèse... Mais j'ai rarement vu une ville qui nous courrait droit dessus...
_________________
Gwennie
[Do it baby…Do it baby…Dans la campagne du Rouergue

]
Un peu groggy par une potion paternelle ingurgitée avant de partir, elle s’arrêta interdite.

Captain All??? Euh…on est pas encore sorti du rouergue si ????



Hmpf….

Route barrée pour cause de travaux languedociens. La DDE languedocienne s'etait encore gourée de chantier ….


Elle réalisa péniblement alors que la bataille s’engageait, elle suit tapant au hasard, emmêlée dans la cohue.

Tain il est où le chef ?????? Paie ton escort girl….Pfff….


Surprise surprise…effet garanti, personne ne réfléchit à l’attaque de ceux d’en face.

Putain de m…… c’est quoi ce BORDEL !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Soudain, l’horreur sous ses yeux, un peu à l’écart…Dran qui s’écroulait , comme au ralenti…Un cauchemar…Un vrai…

Tain Dran non…NON !!!!!!!!!!!!!!

Elle fonça , bouscula et hurla

MORUE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Elle ne prit pas la peine de penser plus avant, décrocha en pleine course sa poêle à frire et assomma la garce d’un revers enragé. Un gros tas de chiffon bleu et blanc à ses pieds, elle regarda l'hydre ensanglanté.

Elle etait comme hébétée…Celle là elle s’y attendait pas alors qu’elle s’agenouillait près de lui, serrant les dents pour ne pas pleurer comme une stupide donzelle en détresse. Elle prit sa gourde et ouvrit la bouche de Dran pour lui faire ingurgiter une bonne rasade de lambig et lui essuya le visage avec un pan de sa chemise.

Pas de blague pépère… Tu restes avec nous…Sinon ...Euh...ben ...ça va chier...


Elle regarda le costaud à terre. Bon…La bataille elle s’en cognait, il s’agissait de le mettre à l’abri des fois que… Mais c’est qu’il etait costaud le bougre, alors qu’elle le tirait péniblement dans le fossé.

Dran…

Choquée pour le coup, elle n’osait pas l’abandonner. Elle resta donc là un moment, sa poele pendouillant le long de son corps. Jusqu’à ce qu’enfin, dans un cri dépité, les languedociens ne se carapatent vers Lodève.

Ô seigneur…

Des corps ensanglantés…

LAB !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

FERNAND !!!!!!!!!!!!!!


Do it baby qu'ils disaient...
_________________
Drannoc
Goûter une lame avec son ventre.

Deux jours qu'ils marchent, l'attirail de guerre sur la peau. Ce matin c'est sûr il y aura de la casse, ça le rend heureux. Il imagine une plaine ensanglantée, des corps agonisants et des têtes tranchées. Il espère simplement que l'Hydre ne s'embourbera pas indéfiniment sur ces terres hystériques. Il devisait encore la veille avec Mahaud, leur envie d'aller au tournoi de Genève, binôme furieux.
Il est là, aux côtés des siens, les cuisses à l'air parce que c'est mythique. Fais un peu frais c'matin quand même...
Il les frotte vigoureusement, les yeux vagues à l'horizon et s'imagine déjà intouchable, immortel, héroïque. La veille il a reçu un pigeon de la Créature. Fourmi. Il en sourit à l'idée de la voir spectatrice de ses ébats et il se demande jusqu'où elle peut aller sous ses airs sauvages. Il lui répondra après la bataille.

Bientôt le théâtre s'assombrit d'une troupe sudiste et c'est au pas de course qu'ils foncent.

Floutch... c'est son bras qui ramasse, largement entaillé. Il ne s'en aperçoit même pas et continue d'avancer un peu, avant qu'une furie d'en face ne le prenne pour un fourreau et lui glisse gentiment sa lame dans l'abdomen. Ses armes tombées à terre il les imite lentement et du sang coule. J'suis une putain de fontaine . Il parle ou il pense, il ne sait pas. J'ai quand même la vague sensation d'avoir été inutile. Il sait que pour lui c'est déjà terminé. Mon vin, tripots et chairs...vous brulerez mon corps, hein...j'aime pas les vers.

Frappé d'une douleur immense il entend vaguement la voix pénible de Gwen qui s'est apparemment soucié de son sort, et les autres...il glisse lentement jusqu'à s'enfoncer dans la nuit.

_________________

Hydrae
--Lethe




Silhouette évanescente d'une idée qui condescend à frôler de son voile le commun.
Sa mère les contemple sans jamais les toucher, se contentant de rire de certaines médiocrités.
Discorde se réjouirait du Chaos.
Léthé, elle, est bien plus compatissante.
Par nature.

Le don qui est sien, s'offre sans condition.
Malédiction pour les uns.
Bénédiction pour les autres.

Elle les croise alors que le nautonier les attend.
Certains franchissent le pas et ne s'en reviennent pas.
D'autres encore hésitants refusent l'obole à Charon.
Ni bonne ni mauvaise,
Elle est l'alternative au Styx.
Au voyage sans espoir de retour.

Corbeaux et corneilles sont déjà là, perchés sur les branches squelettiques d'arbres aux formes torturées, prêts à ripailler sur les corps déchiquetés. Claquant des becs avides.

Son oreille se tend, d'abord heurtée par des hurlements, puis un souffle, une résignation.
C'est là qu'elle intervient.
A cet instant ultime où la raison cède.

Penchée sur le corps, elle détaille les traits, les blessures, sonde l'envie...
Quelques gouttes passent d'une bouche à l'autre.
Symbole de son passage.
A son oreille à peine un souffle ténu, Vas, Vis...
L'âme fera d'elle même son choix, c'est le cadeau qu'elle lui fait.
Le reste lui revient, à lui.

Qu'il abandonne là ce qui lui pèse et l'enchaîne...
Oubli, rédemption... qu'importe.

L'illusion diaphane se dissipe, elle n'est déjà plus là, sa tâche est accomplie.
Nenuphar
[Attente… Moteur… Action !]


Ils avaient bougés… enfin ! En rangs serrés, sur les routes du Rouergue.

- Hey ! Là-bas ! Tu as vu ? Ca bouge !
- Mais nan, t’inquiètes pas… Les armées du Rouergue sont derrière nous, et nous ne sommes pas encore en Languedoc ! C’est des lapins ou des escargots ou peut-être même des fraises… j’en sais rien…
- C’est pas encore cette nuit qu’on va se battre, alors?
- Non…
- ...
- Ah si ! Changement de programme ! C’est pour cette nuit ! T’avais raison, c’était pas des lapins, c’était des Languedociens !
- En Rouergue ?
- Je sais, c’est pas leur place !
- Ils avaient qu’à pas envahir le Rouergue… C’est vrai quoi ! C’est joli Millau… Son lac, ses tavernes…
- Comme si on avait besoin d’un prétexte !
- Ouais !
- Ouais !


Juste avant de sortir sa lame du fourreau, Nénu avale une lampée d’alcool de cailloux pour se donner du courage et s’essuie la bouche avec une manche.
Grand sourire de satisfaction. C’est parti !
Épée en avant elle court se jeter dans la bataille trop contente de pouvoir enfin en découdre. Les adversaires sont des Languedociens, c‘est la cerise sur le gâteau. Ils incarnent tout ce qu’elle n’aime pas : la justice aléatoire, un codex en trois volumes écrit sur papier bible, une loi martiale décrétée à chaque nouvelle saison, un attachement tel à leur comté qu’ils en sont devenus aveugle...

Un grand coup dans le tas, elle en a touché un. Quand il tombe à terre, elle le détaille rapidement : grand, plutôt pas mal, la mèche rebelle, vêtu avec goût… Dommage pour lui, il s’est trompé de camp. Ca fait du bien des fois de se défouler !


- OUAIS !
Garance
[On passe au plat de résistance. ]

Des jours qu’ils se préparaient. Des heures à rassembler tout le monde. La fête allait enfin commencer. Une représentation spéciale avec d’autres artistes venus de nulle part et de partout.

Y a un chargement de casseroles qui s'amène.
DTC oui !
Non mais je te jure, y a comme un bruit de ferraille qui s’entrechoque.
Mais oui.. Mais oui.. Va dire ça à LaFouine.

Haussement de sourcils de Garance impeccable des pieds à la tête. Encore une fausse alerte. Soupirant et passant pour la énième fois le doigt sur le fil de son épée, elle rêvait d’en découdre enfin avec tous les Hydres.
Tu me ramèneras sa tête Garance, d’accord ?
Pensée pour Ahl qui les attendait au fond de son cachot à Millau . Le Dran toujours aussi tranquille sans braies jetait un œil goguenard sur les buissons environnants. Et ses vieux amis normands n’étaient pas loin non plus.

Putain de m…… c’est quoi ce BORDEL !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ca c’était pas des casseroles, c’était même la voix de Gwenn qui trouait le noir de la campagne.
Levant le nez.. Allons bon ! Le Languedoc exporte de force sa cuisine en Rouergue.


Ca va faire une bonne tambouille ça.

Sauf que les amuse gueules sont plutôt salés. Une furie s’en prend direct au Dran sans braies et Labaiteuh se laisse d’abord surprendre par un homme en noir et casqué.. Pour se reprendre et taper dans le tas.

Elle a beau connaître les risques , elle n’aime pas du tout du tout qu’on s’en prenne à ses amis.
Elle fait tournoyer son épée autour d’elle.


Vous allez en avoir de la faucheuse, vais vous émincer comme des poireaux que vous êtes !

_________________

Pas de réponse HRP à du RP
--Madameplume
[ quelque part entre Millau et Lodève, nuit du 9 au 10 juin]

Affichant un calme qu'elle était loin d'éprouver, elle regardait ses hommes. Après nombre de frayeurs ils etaient tous là devant elle, prêts à combattre. Pas un ne manquait pour la mise en marche de leur armée. Elle bouillonnait à l'intérieur. Et en même temps elle était quelque peu fatiguée par les dernières mises au point qui avaient été longues et difficiles. Drôle de mélange.
Enfin le signal fut donné et ils se mirent en marche. En rangs bien serrés, ils étaient prêts à tous faire front pour une même cause. Ils n'eurent cependant pas le temps d'aller bien loin. Deux armées se tenaient face à eux. Deux armées aux couleurs du Languedoc alors qu'ils n'avaient pas encore quitté les terres du Rouergue.
Surpris mais vaillants ils ne se laissèrent pas démonter et engagèrent le combat face à leurs adversaires.
Devant elle une brunasse lui fonce dessus épée en avant. A peine le temps de lever son bouclier pour parer le premier coup. La donzelle d'en face semble enragée, les coups pleuvent. Elle fini par perdre son bouclier et tente alors vainement de la repousser avec son baton. Elle voit l'épée venir vers elle, tente une esquive, mais son adversaire est leste et l'épée lui transperce le flanc droit. Une vive douleur ... Puis le noir complet.


[ le 10 juin au petit matin, à Millau]

Elle s'éveille difficilement. Se demande ce qu'elle fait là. Puis se souvient. Elle tente de bouger. Un beau gosse la repousse fermement contre sa couche en lui murmurant quelquechose sur le repos. Elle serre les dents et grimace. La douleur est vive. Son haillon est arraché, en se tordant le cou elle apercoit une grande plaie recousue là où l'épée l'a atteinte. Celui qui l'a recousue doit-etre boucher, la balafre sera vilaine. Qu'importe elle est en vie. Elle a hâte d'être sur pied et de leur faire payer. Elle serre les dents. Elle a mal. Elle est en vie. Elle ferme les yeux. Pense à Lui. Se demande s'il va bien. Se remémore leur rencontre là bas dans une taverne près d'un lac. En oublie la douleur. S'endort.
Aldyr
[Au loin la bataille gronde…Ici, les oiseaux font cui-cui]

Sortie de retraite pschiit-pschiit, c’était comme émergée d’une cuite carabinée. Celle dont on oubliait la soirée de la murge, la sortie du tripot et l’atterrissage dans un trou à deux mètres du tripot bien sûr, mais aussi la journée complète et quelques journées précédentes. La retraite pschtiit-pschtit était de cette nature. Certes, retraite rarissime, qui n’arrivait qu’une fois tous les cinq ou dix ans, mais pour s’en remettre, pour rattraper le fil de l’histoire, tenter de savoir, de refaire le puzzle du black out, autant il fallait ramer avec des cure-dents sur une mer démontée.

Pérégrination d’un vagabond tout crotté entre côte méditerranéenne et la Corbière environnante. Les moineaux qui l’avaient accueillit suite à son pschiit, l’avaient soigné simplement avec leur vin de pays…A croire que c’était la première fois qu’ils étaient tombés sur ce genre de cas. Pour plus de précaution, et surtout pour ne pas avoir un mort sur la conscience, si le pschiit était mortel à la longue, le vagabond avait pu repartir avec un petit stock de vinasse de derrière les fagots. La chose, qu’il su de leur part, était qu’une dame blonde, courtement vêtue au niveau des cuisses (ils avaient su lui souligner) l’avait déposé devant leur monastère, une nuit, et sans tarder plus longuement. C’était au moins une piste pour Aldyr et il savait très bien qui était la blonde courtement vêtue…Enfin, des moines du sud-ouest ne pouvaient connaître ce qu’était un kilt.


Les retraites étaient faites pour se reposer. Apparemment pour le vagabond s’était l’effet inverse. Le calme, la plénitude, la récupération de la forme, il ne les connaissait pas. C’était une sortie façon David Vincent pour lui…Mais, il n’était pas David Vincent. Lui, il était encore à Lectoure ou ces environs, dans sa tête, dans les événements et tout le toutim…Entre l’épisode armagnacaise et celui qu’il devait prendre à la volée dans le sud-est, la digestion serait plus que difficile…Petit soldat qu’il était, reprise de contact avec la Kermaëdic kiltissime, demande de nouvelles, d’informations, rattrapage du soir intensif…Et là, ce fut le drame… !


Sur le chemin, battant le pavé ou la terre, le vagabond ne voyait rien au paysage. Proche de l’aphasie, de la rupture de fonctionnement, d’alimentation de sa mauvaise caboche qui n’arrivait pas traiter les donnés et surtout à les mettre dans les bonnes cases. Voici ce que pouvait donner les pensées d’un vagabond tout crotté suite à une retraite pschiit-spchiit :



Hydre…Coucou…Chou…Nouille…Lance…Enfin bref…Soule…Passons…Andouille…Rivière…Printemps…tu m’énerveeeuuhhh…peinture…Mairie...Prooouuuttt…Bombarde…Poutrage…Pooouueeeetttt…Saint-Claude…Printemps…Bourgeonnement…laisses tomber…Plouf…Rond dans l’eau…Hydre…Bête…Saint-Claude…Taverne…Plouf…Chou…Printemps…Saint-Claude…Bref…Passons…Palot…Enfin bref…Printemps…Plouf…Rivière…Taverne…Bête…Passons…Printemps…Chou…Pette…Printemps…Bref…Rivière…Printemps…Palot…Hydre…Tu m’énerveeeuuuuhhh…printemps…Andouille…Printemps…Printemps…Printemps…Printemps…PRINTEMPS !!



Soupape d’évacuation d’urgence, bouchon de Fitou qui saute, contenu de la bouteille avalée en un éclair, réminiscence du pschiit-pschiit et de l’alcool ingurgitée, pètage de câble bien propre, dont il ne savait de sa caboche en surchauffe, seul sur le chemin comme un benêt, Aldyr se mit à fredonner un air insoupçonné et inconnu de lui-même. Air scandé à mesure de ses pas frappant de plus en plus fort le sol de la route, qui eux-mêmes s’accéléraient à mesure du rythme de l’air vociféré de plus en plus fort :



Et patati et patata
Des fois j'en ai ras le bol de moi!
Et patati et patata
Ras le bol, ras le bol, ras le bol, ras le bol!

J'en ai marre de mon nez,
J'en ai marre de mes mains,
J'en ai marre de mes bourses,
Qui me suivent partout où je vais!
Mon nez, mes mains, mes bourses
Qui me suivent partout où je vais,

Par ci, par là, par là, par ci,
Par ci, par là, par là, par ci,

J'en ai marre de mes cheveux, de mes oreilles, de mes bras, des mes pieds, de mon anu, de mon ventre et de mes poils!
Ils me suivent partout où je vais,
dans la rue, dans les tavernes,
Dans ma roulotte

Tout l'temps, partout, partout, tout l'temps
Tout l'temps, partout, partout, tout l'temps!
Ras le bol, ras le bol, ras le bol, ras le bol!!!!

J'en ai marre de ma bouche,
Bonne année pauv' pouffe,
Bonne année pauv' gland!
Et patati et patata
Bonne année, bonne santé
J'en ai marre de mes souvenirs,
De me souvenir, de mes souvenirs.
J'en ai marre de mes ancêtres qui parlent à ma place!!!!

Patati patata
Patati patata
Patati patata
Patati patata

Ohé choupette, je t'entends pas!
Ohé choupette, t'es toujours là?
J'ai besoin de toi quand j'suis comme ça:
Patati patata
Patati patata
Patati patata
Patati patata


Proche du point de non retour, de l’incompréhension et de la surchauffe de sa caboche, hallucination au plus haut point psychédélique à souhait, le vin n’aidant pas, mais surtout de la retraite pschiit-pschiit et de ce qui s’était passé avant et maintenant, et le vide entre les deux, yeux hagards, le vagabond tout crotté surprit la nature reprendre l’air qu’il vociférait. Par-ci, par-là, au bord du chemin, oiseaux, écureuils, lapins, renards, cigales, tous les animaux des environs réunis, reprirent à l’unisson :


et patati et patata, et patati et patata, et patati et patata,
et patati et patata, et patati et patata, et patati et patata…


Même David Vincent n’aurait pu y survivre ! A l’hallucination de la nature patatesque, se rajouta la paranoïa. Aldyr se mit à courir sans but, en lâchant un dernier rageur :

Ras le bol, ras le bol, ras le bol, ras le bol!!!!

Ras le bol, ras le bol, ras le bol, ras le bol!!!!!!!!!!


Au loin la bataille grondait…Ici même les oiseaux faisaient et patati et patata… !


[Copyright Messire Katerine : Patati Patata ! ]
Labaiteuh
Prés du GuénérAll, il ne suit pas les consignes mais veut tenir sa promesse.

L'armée est prête à en découdre et ne fera pas dans la dentelle.
Ici, rang bordélique d'une bande de joyeux lurons.
En face, languedocien servant une justice irréprochable.

Le choc fut violent et survint en terre rouarguaise. Il le savait, il n'avait pas vu le panneau habituel, le Languedoc vous souhaite la bienvenue!

La mêlée bien entamée, les premiers corps tombent, suivit de membres abandonnant leurs propriétaires.
L'odeur, de la poussière et du métal s'entrechoquant, monte aux naseaux.
Les bruits d'os brisés, lames pénétrant les chairs, gémissements et plaintes entêtantes forment un brouhaha indescriptible.
L'ensemble ne faisant qu'intensifier les corps à corps.

Une percée se crée dans les ligne de DTC, au prix de lourde perte du coté de l'armée languedocienne.
Deux hommes vêtus de noir s'approchent du GuénérAll, surement pas dans le but de faire un brin de causette.

Les deux languedociens cote à cote fonce l'arme aux poings.
Ce souvenant du seul cri de guerre qu'il maitrise Labaiteuh hurle en même temps qu'il donne un coup de phallus, sa lame, afin de les couper dans leurs élans.


anticonstitutionnellement

Le premier esquive, ce qui l'entraine dans une rotation qui s'arrête lorsque l'épée pénètre profondément dans le corps du second.
Celui s'écroule sans demander son reste et asperge GuénérAll de son sang.
Celui restant, se trouve dans le dos de Labaiteuh, il n'a plus qu'à lui chatouiller les cotes de son fer, ce qu'il entreprend parfaitement.

Sous la caresse, il se retourne et voit rouge quand ses yeux tombent sur l'arme du languedocien, touché légèrement mais ne supportant pas la vu de son sang, Labaiteuh tombe au pied d'All.
L'inconscience gagnant l'inconscient qu'il est.
Hansreudi
[Le grand jour]

Konrad était aligné avec ses compagnons du groupe de la Dévote. En rang serré, les armes en main ils attendaient le signale. Lui son seul but était de ne surtout pas la perdre de vue. C'est qu'elle pourrait bien prendre un mauvais coup têtue comme elle l'était.

Le cliquetis des armes et des armures se faisait entendre au loin. L'armé Languedocienne était aussi sur pied. Il ne pensait jamais revivre ça, mais i ne faut "jamais dire jamais " il aurait du le savoir cet idiot.

L'armée du Languedoc était face à eux, en terre de Rouergue. Il reconnut dans ces armés les raisons qui l'avaient amené ici. Et pour une fois, il lutterait pour de bonne raison.

Le signale fut donner, dans un brouhaha et une cacophonie organisait, ils s'élancèrent. Épée , main, tendue au dessus de la tête prêt à s'écraser sur le premier Languedocien qui passerait à porté de main, il ne quittait pas des yeux la brunette, prêt à la protéger si....................




Il aurait du faire plutôt attention au Languedocien qui lui l'avait bien repéré et qui lui planta son épée dans l'épaule droite. La douleur intense, tétanisante lui fit perdre connaissance à peine tombé au sol. Juste le temps de porter une dernière fois ses yeux sur les membres de son groupe et sur la cheftaine. Surtout la cheftaine.....

Ce n'est que le lendemain au matin, qu'il se réveilla sur une paillasse. La bouche pâteuse, l'haleine d'un putois mort depuis des semaines. Il avait du mal à reprendre ses esprits et surtout savoir où il était. Il réagit aussitôt lorsque son cerveau se fut mis enfin à l'endroit. Il porta sa main à son épaule droite.



Ohh bordelllllll, j'ai toujours mon bras....Merciiiiiii, mon Dieu !!!! Merci


Les yeux commençaient un peu mieux à distinguer les choses dans ce qui ressemblait à une grange. Les malades y étaient rassemblés et il remarqua qu'un médicastre était penché sur l'un d'eux... Il regarda un peu mieux et .....................

Nonnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!!!!!!!! C'est pas possible, c'est pas vous !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! M'touchez pas hein !!!!!!!!

Une chance, pour Konrad, le même coupe-chiasse, médecin-boucher-tapissier qu'il l'avait soigné à Rodez.

éh éh éh. Trop tard, v'là que j'vous ai déjà soigné. remarquez il était tant, vous pissiez le sang à gros bouillon. On peut dire que je vous ai sauvez la vie.

Ahhh tiens oui.......je pensais pas être capable de sauver la vie de quelqu'un un jour moi..

_________________
Naella
[À la sortie de Lodève, près des chemins, nuit du 9 au 10 juin]

L'insouciante Naella partait doucement rejoindre Rix et d'autres dans la nature entre Lodève et Montpellier. Elle savait que si Rix était au courant d'un quelconque danger, il ne lui aurait pas dit de prendre la route... Donc niveau méfiance, elle était naïvement confiante. Pauvre Naella!

Tout d'un coup, sans crier gare, une horde de soldats l'entourèrent et se ruèrent sur elle. Surprise, elle fut prise de court et donna tant bien que mal des coups... de son épée ... de son bouclier... Mais elle ne pouvait rien contre toute une armée. Ils eurent tôt fait de la tabasser si bien qu'elle perdit connaissance et tomba à terre... L'armée s'en alla et Naella gisait, laissée pour morte, sur le bord du chemin qui menait de Lodève à Montpellier.


[Lodève, dispensaire, 11 juin]

Cauchemars sur cauchemars... Et elle ne pouvait bouger. Chaque petit mouvement, chaque petit muscle sollicité lui arrachait un cri de douleur... La sueur perlait sur son front, pourtant des frissons lui parcouraient le corps. Elle n'avait pas été épargnée, la petite.

Coups à la tête, visage boursouflé, jambe cassée, poignets foulés, hématomes sur le corps en entier.... Naella était méconnaissable. Gisant sur le bord de la route, laissée pour morte, Naella fut retrouvée par une paysanne de Lodève nommée Fantine*. Cette dernière l'emmena au dispensaire de la ville pour qu'elle se fasse soigne. Le médicastre des lieux vint soigner la petite et, suite à ces examens et soins, révéla à la femme une information sur la jeune fille qui la troubla. La jeune femme décida donc de rester aux côtés de la petite pour la veiller jusqu'à ce qu'elle aille mieux. Fantine l'entendait gémir dans ses excès de douleur... Et marmonner lors de ses délires.. Un nom revenait sans cesse... Rix.. C'est ainsi qu'elle se décida à écrire à ce "Rix" pour l'informer de l'état de la jeune fille.. ne sachant pas si elle écrivait à un père, un amoureux, un frère ou un ami....


*Fantine est une invention à moi hein, pas un perso qui existe en tant que tel.
Bastienz
Entre Millau et Montpellier, le 10 Juin 1458


La journée avait été rude. Il venait de vivre premier véritable champs de bataille ! Jamais il ne s'était sentit aussi bien, malgré que la prison l'avait affaiblie ! Une exaltation meurtrière s'était emparé de son corps et pas un instant il n'avait eu un geste de recul. Sa motivation, la vengeance accompagné d'adrénaline l'avait rendu incontrôlable.

Lorsque le combat commença, Bastienz fonça dans le tas. Les épées ricochaient sur les armures, se fracassaient contre les boucliers, les chocs et les clameurs du combat à mort retentissaient de partout et se répercutaient au loin.
Finalement, les combattants se dispersèrent. Il chercha l'adversaire le plus proche. A quelques mètres de lui, situé dans un vide entre les deux armées, il restait sur le côté mais donné des coups vicieux dès qu'il le pouvait. Bastienz partit à sa rencontre, et remarqua que c'était point une fine lame, sûrement une jeune recrue.

En quelques instants, Bastienz détruisit ses armes et le tua. Il le fouilla pour chercher son nom. Il trouva une lettre cachait dans sa chemise. Il l'ouvrit et mémorisa le nom. Au moment ou il se relevait tranquillement, un autre adversaire se jeta sur lui. Bastienz para la lame et se mit en position de défense. Celle la semblait savoir se battre. Mais Bastienz était porté par l'ivresse de la vengeance, l'image de la prison l'exaltant. Il commença à accélérer le rythme laissant son adversaire faiblir. Une fois enclenché, Bastienz enchaînait feintes, parades et surprises. Puis il détruisit l'arme de son adversaire, et lui planta l'arme dans le corps.

Il refit le même geste que le précédant, cherchant un nom et le trouva sur un collier, le nom gravé dessus. Il se leva et constata qu'elle était encore en vie. Il la regarda sans état d'âme et partit, la laissant agoniser !

Plus tard, il regarda la liste des ennemis défaits et ne s'aperçut que une de ses deux victimes dans les morts. Il supposa qu'elle se trouvait dans les blessés mais ne la trouva point. Haussant un sourcil, il se mit à réfléchir si il l'avait vraiment eu. Mais son épée était encore teinté de vermeille, et une partit du sang ne pouvait venir du premier, le sang n'ayant pas giclée. Il se dit alors que la liste contenait quelques irrégularités et laissa sa conscience partir, réfléchissant un peu à tous.
Gwennie

[Et on avance, et on recule…
comment voulez vous ????


Pfff….


Mains sur les hanches, elle voit partir le convoi des blessés vers l’hopital de campagne des bords du lac de Millau.

Coups de pied rageur dans une pierre qui lui avait rien fait. Tout de même étonnant ce lien qui se créait entre les hydres mâles et les hydres femelles, indépendamment de liaisons tumultueuses… Un truc à part qu’elle se prit en pleine face alors qu’ils s’en retournaient vers le Rouergue. Et que les hydres femelles restaient devant en majorité toujours debout.

T'es mimi de t'inquiéter pour moi disait-il la veille en se moquant...


Bien fait tiens!!! Rien à fichtre d'abord...Dégage!!!!


Elle grogna. Et se posa dans un coin, jambes repliées devant pour attendre.

ATTENDRE !!!!!!!!!!!!

Encore…

Les ordres en plus. Tout pour plaire à une Kermaëdic.

Soit attendons…

Pigeon 1 « on fait quoi ??? » , elle répondit « je sais pas » …Au bout du 7eme, elle craqua…

TAIN J’EN SAIS RIEN !!!!!!!!!!!!!!!!!

Puis se tut. Elle sourit fort poliment aux alliés qu’elle ne connaissait pas et qui devaient se demander qui etait la folle qui gesticulait et braillait sur son caillou. Norf…putain de caractère à la con…

Soudain, enfin…

HA !!! KEUUHOUA ???? la raison l’emporte ???? on se replie ??? Et KEUHOUAH ???? l’armée languocienne a le droit ???? Mais mais mais mais…



Elle explosa de rire.

Tain le Rouergue va finir en Berrimousin…Sont cons les gens des fois…Mais sont cons…

Elle se bidonnait encore plus.

Vivement le lac de Millau qu’on puisse rigoler.HMPF!!!!

Un pas en avant...trois pas en arrière...deux pas sur le côté, deux de l'autre côté...Do it, do it, do it....

_________________
--Le_boucher_au_scalpel
L'hospital de campagne à Millau



Le Konrad terminé de recoudre, bien oublieux et ingrat d'ailleurs quant au travail du médicastre, le fou au scalpel s'en donnait à cœur joie. Membres arrachés ou coupés, cranes fendus, abdomens coupés en deux, rien ne pouvait le rendre plus heureux que ces petits bobos là. D'autant plus qu'il peaufinait son encyclopédie de médecine, de bricolage et son traité sur la couture. Il était aux anges les mains dans le sang et les entrailles, pire qu'un gosse devant la devanture d'un pâtissier.

Si pour quelques-uns il y avait quelque chose à faire pour d'autre au contraire, il ne restait plus qu'à prier Saint Martin, et encore. Peut-être qu'il fallait même prier pour que l'Ange Al Lopas soit de nouveau le lien entre ces hommes et ces femmes meurtries dans leur chair et les saints du paradis solaire.

S'essuyant le front d'une main ensanglantée après chaque assemblage de morceau de corps, il attendait les suivants......


Bon, c'est à qui l'tour...profitez en j'suis chaud comme la braise là.....le roi de l'aiguille, le Dieu du faufilage qu'on va devoir m'appeler à présent. Bon, j'ai p't'être mis l'pied d'lun sur l'avant bras de l'autre. Mais bon, faute de combattre à nouveau c'uila sera troubadour.....ah ah ah ah , y marchera sur les mains...ah ah ah ah....

hoppp lààààà, une jambe coupée......laissez le moi, il est pour moiiii celui-là....



Se penchant sur l'homme qu'on venait de lui amener.

Bordel, ça se met dans quel sens ça??? C'est à vous ou vous l'avez piqué sur un autre???
See the RP information <<   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)