Sofio
LA place du mort
place de choix, dans l'armée lance de tête, honorée charmée le sourire niais de circonstance, gentils tous pleins ca,se sont même mis dans la tête de devoir la protéger, de quoi de qui , mis a part d'elle même elle voit pas trop, en plus azou est la, il a promis, il veillera, elle sait bien que jamais il ne sera loin.
Faut penser a konrad surtout, la solidarité ca prime, chaque tête rapporté lui vaudra une nuit de délivrance, il doit en avoir besoin, on le dit plus si jeune, peut être bien plus frais, il a peur d'aller au Nord, peur que son vis rabougrisse, pensez..a konrad, et a ses vices..
C'est un départ joyeux,ambiance bonne enfant,ca bouscule dans les rangs, mais chacun tiens a sa place, elle est durement gagné,a fallu laisser les boiteux, les empêcher de suivre, alors on a pris quelques crevettes, les mettant vers le fond, faut bien les entraîner, toute crevette a un avenir de crustacés.
Fais tâter les muscles, j'ai le touché infaillible pour jauger
han!! t'es élevé au petit lait de chèvre, herbivore?bon place du fond a droite, et tu doubles par sinon couic!
Parti a la lune
j'ai demandé a la lune
Et le languedoc ne le sait pas
Je lui ai montré mes blessures
Et la lune s'est moquée de moi
Et comme il fallait bien partir
J'ai demandé à la lune.........
Premiers arrêts, ca freine sec, elle manque de rentrer dans la personne de devant, deja arrivée? le silence se fait, les gens prennent position, pas un bruit.. pas une lumière, chacun prend ses marques , se déployant en cercle, armés de hache ou d'épée, le gout du sang dans la bouche, la bataille va....
On reprend la marche j'ai fini de faire pipi
du silence inquiétant des sifflements fusent , des paroles d'oiseaux aussi, en a même un dans son dos qui tape du pied.
La marche reprend,Regard tout autour d'elle, elle a appris a connaître ceux qui marchent ce jour, tout comme elle, ils ont attendu de longs jours, brassant la chope, brassant les discutions, des gens de tous horizons, pas la même terre mais le même but.
Soudain l'arrêt, elle souffle, trépigne suffirait que en plus, le diner de hier fut des fayots, et la marche durera deux jours.
Mais le bruit grondant, grossissant augmente, comme une énorme avancée, plus de doutes le combat .
Le combat lui est brutal d'entrée, l'ennemi est bien plus fort qu'elle ne l'aurait cru, ca sort de tous les cotés, pas possible!!!! ca a du se reproduire cette nuit, bientôt les bruits de fer se transforment en cris, bientôt les premiers corps au sol, elle est resté a ses cotés, elle sent son corps par moment contre elle, il s'emmêle les jambes,tant qu'il est la il est debout, tant qu'elle le sent il vit.
Un homme a foncé sur elle, elle ne voit que ses yeux a travers son casque, elle l'a braqué son épée droite, et se protège du bouclier,elle pare ses coups, et essaye de trouver en lui la brèche de la mort, elle ne le connait, ne l'a jamais vue, ni même entendu le son de sa voix, tout ce qu'elle sait c'est qu'il est du camp des retranchés, et que forcement il doit en mourir, le reste ne l'intéresse pas, alors elle attend le moment, fait mine de reculer, il avance, elle esquisse un pas sur le coté, il se retourne, et gwennie !!!!!lui ôte son jouet, se l'accaparant tout sourire.
Permettez Votre Divinitude ? Votre popotin est encore un peu vacillant pour un gaillard comme celui là. Au pire je vous laffaiblis, vous terminerez le boulot Et remettez moi cette couronne correctement !!! On a lair de quoi là ???????
Instinctivement elle tâtonne sa tête, se tourne vers azou, la coquetterie quand ca prend.
Chéri, tu peut me dire si ca va comme ca, peut être plus vers la droite non? tu en penses quoi? ha pardon tu es occupé tu te bats...
La mêlée reprend, taper, cogner, ca va cogner elle l'avait bien dit.Saloperie de lune, tu te montres enfin, tu brilles et tu sors tes lianes de feux, pour venir me montrer en ton berceau le corps de nos blessés.
Amas de corps enchevêtres, terre ensanglantés, du ruisseau le sang de la gloire coulera, nous ne sommes pas vaincus, certains sont tombés et ont soufflé aux vivants la rage de vaincre.
Azou...
Elle a soufflé son nom, comme un espoir, ne cherche pas a l'appeler, veut juste le voir surgir a ses cotés, la prendre dans ses bras et la rassurer
Azou...
Elle a crié son nom, comme une plainte, ne cherche pas au sol, se refuse de baisser les yeux, le cherche debout, la quelque part, surement la, il ne peut en être autrement.
Azou...
C'est de son nom, qu'elle se ressource, le nom prononcé , hurlé elle s'en raccroche, comme un rempart, il est pourtant si prés a ses pieds,elle a appercut, la plaie, le sol rougir sur son flanc,tétanisée, elle ne peut faire un pas vers lui, c'est au ralentit qu'elle s'en approche, mauvais rêve, doucement elle s'agenouille a ses cotés sent son souffle, il ne mourra pas, il s'en sortira, elle prend sa main contre elle, la serre et caresse son front, il ne mourra pas elle en a la certitude en son sein qui tressaille au contact de son corps, nul ne peut mourir touché par des chiens galeux.
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place de choix, dans l'armée lance de tête, honorée charmée le sourire niais de circonstance, gentils tous pleins ca,se sont même mis dans la tête de devoir la protéger, de quoi de qui , mis a part d'elle même elle voit pas trop, en plus azou est la, il a promis, il veillera, elle sait bien que jamais il ne sera loin.
Faut penser a konrad surtout, la solidarité ca prime, chaque tête rapporté lui vaudra une nuit de délivrance, il doit en avoir besoin, on le dit plus si jeune, peut être bien plus frais, il a peur d'aller au Nord, peur que son vis rabougrisse, pensez..a konrad, et a ses vices..
C'est un départ joyeux,ambiance bonne enfant,ca bouscule dans les rangs, mais chacun tiens a sa place, elle est durement gagné,a fallu laisser les boiteux, les empêcher de suivre, alors on a pris quelques crevettes, les mettant vers le fond, faut bien les entraîner, toute crevette a un avenir de crustacés.
Fais tâter les muscles, j'ai le touché infaillible pour jauger
han!! t'es élevé au petit lait de chèvre, herbivore?bon place du fond a droite, et tu doubles par sinon couic!
Parti a la lune
j'ai demandé a la lune
Et le languedoc ne le sait pas
Je lui ai montré mes blessures
Et la lune s'est moquée de moi
Et comme il fallait bien partir
J'ai demandé à la lune.........
Premiers arrêts, ca freine sec, elle manque de rentrer dans la personne de devant, deja arrivée? le silence se fait, les gens prennent position, pas un bruit.. pas une lumière, chacun prend ses marques , se déployant en cercle, armés de hache ou d'épée, le gout du sang dans la bouche, la bataille va....
On reprend la marche j'ai fini de faire pipi
du silence inquiétant des sifflements fusent , des paroles d'oiseaux aussi, en a même un dans son dos qui tape du pied.
La marche reprend,Regard tout autour d'elle, elle a appris a connaître ceux qui marchent ce jour, tout comme elle, ils ont attendu de longs jours, brassant la chope, brassant les discutions, des gens de tous horizons, pas la même terre mais le même but.
Soudain l'arrêt, elle souffle, trépigne suffirait que en plus, le diner de hier fut des fayots, et la marche durera deux jours.
Mais le bruit grondant, grossissant augmente, comme une énorme avancée, plus de doutes le combat .
Le combat lui est brutal d'entrée, l'ennemi est bien plus fort qu'elle ne l'aurait cru, ca sort de tous les cotés, pas possible!!!! ca a du se reproduire cette nuit, bientôt les bruits de fer se transforment en cris, bientôt les premiers corps au sol, elle est resté a ses cotés, elle sent son corps par moment contre elle, il s'emmêle les jambes,tant qu'il est la il est debout, tant qu'elle le sent il vit.
Un homme a foncé sur elle, elle ne voit que ses yeux a travers son casque, elle l'a braqué son épée droite, et se protège du bouclier,elle pare ses coups, et essaye de trouver en lui la brèche de la mort, elle ne le connait, ne l'a jamais vue, ni même entendu le son de sa voix, tout ce qu'elle sait c'est qu'il est du camp des retranchés, et que forcement il doit en mourir, le reste ne l'intéresse pas, alors elle attend le moment, fait mine de reculer, il avance, elle esquisse un pas sur le coté, il se retourne, et gwennie !!!!!lui ôte son jouet, se l'accaparant tout sourire.
Permettez Votre Divinitude ? Votre popotin est encore un peu vacillant pour un gaillard comme celui là. Au pire je vous laffaiblis, vous terminerez le boulot Et remettez moi cette couronne correctement !!! On a lair de quoi là ???????
Instinctivement elle tâtonne sa tête, se tourne vers azou, la coquetterie quand ca prend.
Chéri, tu peut me dire si ca va comme ca, peut être plus vers la droite non? tu en penses quoi? ha pardon tu es occupé tu te bats...
La mêlée reprend, taper, cogner, ca va cogner elle l'avait bien dit.Saloperie de lune, tu te montres enfin, tu brilles et tu sors tes lianes de feux, pour venir me montrer en ton berceau le corps de nos blessés.
Amas de corps enchevêtres, terre ensanglantés, du ruisseau le sang de la gloire coulera, nous ne sommes pas vaincus, certains sont tombés et ont soufflé aux vivants la rage de vaincre.
Azou...
Elle a soufflé son nom, comme un espoir, ne cherche pas a l'appeler, veut juste le voir surgir a ses cotés, la prendre dans ses bras et la rassurer
Azou...
Elle a crié son nom, comme une plainte, ne cherche pas au sol, se refuse de baisser les yeux, le cherche debout, la quelque part, surement la, il ne peut en être autrement.
Azou...
C'est de son nom, qu'elle se ressource, le nom prononcé , hurlé elle s'en raccroche, comme un rempart, il est pourtant si prés a ses pieds,elle a appercut, la plaie, le sol rougir sur son flanc,tétanisée, elle ne peut faire un pas vers lui, c'est au ralentit qu'elle s'en approche, mauvais rêve, doucement elle s'agenouille a ses cotés sent son souffle, il ne mourra pas, il s'en sortira, elle prend sa main contre elle, la serre et caresse son front, il ne mourra pas elle en a la certitude en son sein qui tressaille au contact de son corps, nul ne peut mourir touché par des chiens galeux.
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