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[RP]La DTC en avant

Sofio
LA place du mort

place de choix, dans l'armée lance de tête, honorée charmée le sourire niais de circonstance, gentils tous pleins ca,se sont même mis dans la tête de devoir la protéger, de quoi de qui , mis a part d'elle même elle voit pas trop, en plus azou est la, il a promis, il veillera, elle sait bien que jamais il ne sera loin.

Faut penser a konrad surtout, la solidarité ca prime, chaque tête rapporté lui vaudra une nuit de délivrance, il doit en avoir besoin, on le dit plus si jeune, peut être bien plus frais, il a peur d'aller au Nord, peur que son vis rabougrisse, pensez..a konrad, et a ses vices..

C'est un départ joyeux,ambiance bonne enfant,ca bouscule dans les rangs, mais chacun tiens a sa place, elle est durement gagné,a fallu laisser les boiteux, les empêcher de suivre, alors on a pris quelques crevettes, les mettant vers le fond, faut bien les entraîner, toute crevette a un avenir de crustacés.



Fais tâter les muscles, j'ai le touché infaillible pour jauger

han!! t'es élevé au petit lait de chèvre, herbivore?bon place du fond a droite, et tu doubles par sinon couic!


Parti a la lune

j'ai demandé a la lune

Et le languedoc ne le sait pas

Je lui ai montré mes blessures

Et la lune s'est moquée de moi

Et comme il fallait bien partir

J'ai demandé à la lune.........

Premiers arrêts, ca freine sec, elle manque de rentrer dans la personne de devant, deja arrivée? le silence se fait, les gens prennent position, pas un bruit.. pas une lumière, chacun prend ses marques , se déployant en cercle, armés de hache ou d'épée, le gout du sang dans la bouche, la bataille va....


On reprend la marche j'ai fini de faire pipi


du silence inquiétant des sifflements fusent , des paroles d'oiseaux aussi, en a même un dans son dos qui tape du pied.

La marche reprend,Regard tout autour d'elle, elle a appris a connaître ceux qui marchent ce jour, tout comme elle, ils ont attendu de longs jours, brassant la chope, brassant les discutions, des gens de tous horizons, pas la même terre mais le même but.

Soudain l'arrêt, elle souffle, trépigne suffirait que en plus, le diner de hier fut des fayots, et la marche durera deux jours.

Mais le bruit grondant, grossissant augmente, comme une énorme avancée, plus de doutes le combat .

Le combat lui est brutal d'entrée, l'ennemi est bien plus fort qu'elle ne l'aurait cru, ca sort de tous les cotés, pas possible!!!! ca a du se reproduire cette nuit, bientôt les bruits de fer se transforment en cris, bientôt les premiers corps au sol, elle est resté a ses cotés, elle sent son corps par moment contre elle, il s'emmêle les jambes,tant qu'il est la il est debout, tant qu'elle le sent il vit.

Un homme a foncé sur elle, elle ne voit que ses yeux a travers son casque, elle l'a braqué son épée droite, et se protège du bouclier,elle pare ses coups, et essaye de trouver en lui la brèche de la mort, elle ne le connait, ne l'a jamais vue, ni même entendu le son de sa voix, tout ce qu'elle sait c'est qu'il est du camp des retranchés, et que forcement il doit en mourir, le reste ne l'intéresse pas, alors elle attend le moment, fait mine de reculer, il avance, elle esquisse un pas sur le coté, il se retourne, et gwennie !!!!!lui ôte son jouet, se l'accaparant tout sourire.


Permettez Votre Divinitude ? Votre popotin est encore un peu vacillant pour un gaillard comme celui là. Au pire je vous l’affaiblis, vous terminerez le boulot…Et remettez moi cette couronne correctement !!! On a l’air de quoi là ???????


Instinctivement elle tâtonne sa tête, se tourne vers azou, la coquetterie quand ca prend.

Chéri, tu peut me dire si ca va comme ca, peut être plus vers la droite non? tu en penses quoi? ha pardon tu es occupé tu te bats...

La mêlée reprend, taper, cogner, ca va cogner elle l'avait bien dit.Saloperie de lune, tu te montres enfin, tu brilles et tu sors tes lianes de feux, pour venir me montrer en ton berceau le corps de nos blessés.

Amas de corps enchevêtres, terre ensanglantés, du ruisseau le sang de la gloire coulera, nous ne sommes pas vaincus, certains sont tombés et ont soufflé aux vivants la rage de vaincre.


Azou...

Elle a soufflé son nom, comme un espoir, ne cherche pas a l'appeler, veut juste le voir surgir a ses cotés, la prendre dans ses bras et la rassurer


Azou...

Elle a crié son nom, comme une plainte, ne cherche pas au sol, se refuse de baisser les yeux, le cherche debout, la quelque part, surement la, il ne peut en être autrement.

Azou...

C'est de son nom, qu'elle se ressource, le nom prononcé , hurlé elle s'en raccroche, comme un rempart, il est pourtant si prés a ses pieds,elle a appercut, la plaie, le sol rougir sur son flanc,tétanisée, elle ne peut faire un pas vers lui, c'est au ralentit qu'elle s'en approche, mauvais rêve, doucement elle s'agenouille a ses cotés sent son souffle, il ne mourra pas, il s'en sortira, elle prend sa main contre elle, la serre et caresse son front, il ne mourra pas elle en a la certitude en son sein qui tressaille au contact de son corps, nul ne peut mourir touché par des chiens galeux.
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Garance
[Crevettes grillées ou à la mayo? ]

La veille à la Taverne de l'Hydre

Bouba.. Tu veux du miel ? Des gâteaux ?

Perchée en haut d’un arbre juste à la sortie de la taverne, Garance cherchait par tous les moyens à amadouer le plantigrade déchaîné. Il lui avait déjà lacéré une fesse et elle n’avait aucune envie de servir de repas au fauve. .

Traitée comme une étrangère par le gardien de l’Hydre, c’était fort quand même. Pour être tout à fait honnête, elle était pas aussi blanche que sa robe nettoyée à la hâte et immaculée à la veille de la bataille. De là, à le reconnaître , il y avait un pas que Garance ne franchirait pas. Elle avait bien trop ri de la bêtise.

Poser un baiser baveux sur la bouche de l’homme le plus taciturne et le plus réfractaire à ce qui ressemblait de près ou de loin à un échange corporel entre homme et femme, c’était un exploit. Et la jeune Vampirine l’avait réalisé. Poussée par Garance, il est vrai.

Bouba avait déjà enlevé un morceau de fesse à Vampirine et elle se retrouvait à négocier sa survie avec l’Ours . La dite bête ayant Fernand pour maitre, pas compliqué de savoir qui empêcherait la bête de faire le planton ou pire de s’attaquer à l’arbre pour la faire chuter.

Et Alh n’y parvint pas non plus. La vengeance n’était pas consommée et Fernand regardait le spectacle goguenard.


Non mais, vais pas rester toute la nuit là.

Le seul argument qui trouva grâce aux yeux de Fernand. Non par pitié pour un manque de sommeil mais tout simplement pour qu’elle soit prête au combat le lendemain matin.


C’est reparti.

Comme un mauvais pressentiment elle avait Garance. A la tête d’une lance de crevettes plus motivées que des homards bien caparaçonnés. De la gnac à revendre.
L’éclipse des Lunes leur départ dans la nuit noire avait décuplé leur rage à tous.


Bon. J’ouvre et vous suivez.

Ouvrir.. Ouvrir.. C’était de nouveau une mêlée indescriptible. Et ça commençait à tomber et tomber autour d’elle. Hurukay, jeni.., le Grand timonier et..

Nenuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !

Fendant les rangs comme elle le pouvait, elle vit son amie tomber.. Comme au ralenti.. Avec l’air de rencontrer celui que personne encore n’avait croisé. Le Dode.

Un instant d’inattention, c’est rien dans la vie. Dans un combat, c’est mortel. Et elle se présenta face à Garance éblouissante.


Tiens, vous aussi , vous aimez le blanc ?

Homme à l'armure aveuglante et comme un vague souvenir de ses connaissances aristotéliciennes.

Un archange ! Mais on m’aura trompée !

Le vague bruit de sa robe déchirée par une lame et le sang qui jaillissait . Rouge sur blanc.. rouge et encore rouge. A lui brouiller le regard.. A noyer sa respiration. Pour tomber.

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Pas de réponse HRP à du RP
Charlyelle
Nuit rouge sang s’était déroulée à quelques lieux d’ici sans que personne n’y prête attention.
La charrette arriva en fin de matinée devant Le Campement.Une chance qu’ils ne l’aient pas fait brûler cette fois.
A l’avant, Charlye, le regard dans le vide guide les chevaux dans un automatisme parfait. Ceux qu’elle croise, s’ils tournent la tête dans sa direction, croiront voir un mort vivant,
Et pour cause...
A l’arrière, ses amis, sa famille, blessés, meurtris...
Les blessures ont été pansées rapidement pour éviter tous saignement,
Mais certains n’ont toujours pas repris connaissance.
Ne pas oser regarder, ne pas oser vérifier si tout le monde respire,
Avancer ,les mettre à l’abri et les soigner. Un médecin, cette fois il faudrait un vrai médecin. C'est une première pour l'écossaise, la p'tiote vient de faire son baptême et quel baptême!!!! pas une égratignure, rien et toutes ses armes sont là. L'archère n'a pas lésiné sur les jets non plus, faut dire que de ce côté là elle a de la pratique.

Un regard de biais tout de même.
Avachis contre le sol même de la charrette… Ils sont blessés, voir morts… L’odeur du sang emplit ses narines et pas que le sien… Le visage est compressé contre le bois dur de l’ambulance de fortune… … Les plaies sont à peines recouvertes de tissus qui sont rapidement poisseux de sang… Ils sont tous pour la plupart dans un piteux état…Et de s'inquiéter pour son sapineux; qui git au campement...Elle est pressée d'arriver et de le voir... Terres brûmeuses, des sols les nuages d'humidité glissent et nimbent l'horizon d'une pâle et épaisse couverture glaciale..
Mine de rien, elle était un brin sensible. Ne l'aura que peu montré, le plus souvent caché afin que jamais sa tour ne puisse être trop affaiblie.
Lucidité à la dérive...
Elle aurait dû s'endurcir, monter des murs de pierre autour d'son temple et avec écraser tous ces nuisibles qui lui cavalent sous les tifs.
Ce monde qui est là, présent , n'est plus le sien, elle le sait.
Et si le temps s'arrêtait là, maint'nant ?
Et si ce même temps cessait de faire que des mains inconnues martèlent des tambours à lui faire péter l'chev'lu ?
Ce rythme, c'boucan perpétuel, qui n'cessait de lui sucer son énergie et qui ne s'arrêtera jamais plus.
Nuit de lune descend donc, vient à moi que je te prenne à la gorge, et fasse que cela cesse,...
L'écossaise n'avait rien lâchée. Les faucheuses...encore et toujours... armes des faibles incapables d'affronter un combat loyal, face à face, préférant assassiner tous ceux qui croisent leur route, voyageurs naïfs, pélerins tête en l'air ou citoyens au verbe trop haut, sans distinction, sans réflexion ... des abrutis de la pire espèce qui renvoyaient la civilisation dans les ténèbres des débuts de l'humanité et s'enorgueillissaient d'un honneur de combattants auquel ils ne comprenaient rien. Elle a vu tomber sa mère poule...elle la suivait ...de loin... Et d'autres aussi..ceux de devant quoi ...Etrangement calme l'écossaise pour son baptême du feu...Mauvais signe ça...très mauvais ...
Bowie
Bo s'était joint à la bataille, tentant d'éviter les coups du mieux qu'elle pouvait. Regardant les autres de temps en temps. La bataille fut brève et rapide.
Elle ne distinguait déjà plus le sol sous les cadavres. Les hurlements des blessés et le fracas de l'acier l'assourdissaient. En dépit de la sueur qui lui picotait les yeux, Bo regardait la scène de batailles. Deux combattants frappèrent et parèrent, exécutant une danse à la fois mortelle et pataude, car leurs bottes glissaient sur des cadavres d'amis et d'ennemis.

Les muscles en feu, tout son corps lui faisait mal et son haillon était constellé de sang, de boue et de morceaux de cervelle. Et voilà qu'une créature armée jusqu'au dent avançait vers elle, une lueur meurtrière dans les yeux. Poussant son crie de guerre :


AHOUUUUUUUU

elle avança vers lui d'un pas mal assuré, trébucha et failli tombé. L'instinct seul lui fit lever son bâton pour parer la première attaque. Déséquilibré par la violence du choc, elle parvint pourtant à dévier le coup.

Reculant d'un bond, plongea sous la garde de son adversaire et lui enfonça son manche dans l'estomac. Ce qui ne semblait pas lui avoir fait grand dommage vu la force de ses bras, mais lui se jetais déjà sur elle, l'épée large brandie à deux mains et lui enfonça dans l'estomac, une douleur lacinante la fit trembler de tout son corps. Bo ressenti la lame remonter jusqu'à ses côtes et vit des entrailles sanguinolantes dégouliné de la plaie. Un point noir descendait sur elle. À cette instant, elle ne pouvait plus distinguer aucun détail. Elle sombra dans l'inconscient.
Drunk
L’armée avait quitté Millau tard dans la soirée.
Cela faisait un bout de temps que le vieux voulait se lancer dans la bataille. Il avait suivi le mouvement de la troupe et se préparait mentalement pour un affrontement à Lodève.
Quand tout à coup, une flopée de soldats surgit de nulle part les prirent par surprise.
C’était comme dans un rêve éveillé. Deux armées fonçaient sur eux.


Gast, on va en baver.

L’écume aux lèvres, le vieux prit son bâton à deux mains et se rua dans la mêlée. Il le fit tournoyer au dessus de sa tête mais déjà sentait que cela ne tournait pas rond, en face les soldats ne visaient que les chefs de lance, il s’approcha d’un gars en armure mais déjà la retraite sonnait.
Une grosse frustration envahit Drunk.


Bor*** mais qu’est ce qui se passe, c’est quoi ce fout*** ?

Il jeta un regard vers Sofio, elle était debout. Tandis qu’il reculait, il faillit trébucher sur un corps.

Pun****, Set.


Setion était bien mal en point, l’Intendant commença à le soulever.

Allé mon gars, faut qu’on retourne à Millau tu s’ras soigné là bas.

Set ne répondait plus, l’ancien avait l’impression que son ami pesait une tonne. Les deux armées ennemies les laisseraient-ils retourner en Rouergue ? Il prit Set sur son dos et à demi voûter, rebroussa chemin, il devait trouver une charrette, il n’irait pas bien loin comme ça, il pliait sous le poids.
La haine devint sa seule motivation pour avancer.

Au bout d’une centaine de mètres qui lui parurent infiniment loin, le breton déposa Setion dans une carriole, il respirait à peine, allait-il mourir ?
Il y avait d’autres blessés, la plupart le visage maculé de boue et de sang, qui étaient-ils ?
La charrette se mit en mouvement et Drunk se retourna et distingua sous la lune les deux armées qui les avaient pris dans un étau. Pas un son ne s’en échappait. Ils s’étaient repositionnés et semblaient attendre un nouvel assaut. Il serra les mains sur son pauvre bâton, puis à contre cœur il suivit la colonne des guerriers valides et murmura :


A plus chiens de languedociens, vous ne perdez rien pour attendre…
--Madameplume
[ A Millau soir du 13 juin]

Le soir tombe. Elle est toujours au repos. Elle garde le contact avec les troupe. Est tout de même assez valide pour écrire. Elle sait qu'une nouvelle bataille va faire rage. Résignée elle entend les autres repartir au combat. Bruits de sabots. Elle, reste coincée là, sur son lit, ordre du boucher qui l'a recousue ... Du repos qu'il dit. Jette un coup d'oeil sur le lit à sa droite, le chef est toujours là lui aussi. Elle regarde son bandage. Il met plus de temps à s'en remettre. Sa plaie était plus petite que la sienne mais proche du coeur. Pas de balafre trop visible pour lui. Par contre il gémit comme une bonne femme dès qu'il a mal. Soupir. Elle repense aux autres et voudrait en être. Espère pouvoir les rejoindre bientôt. La salle où elle se trouve avec les autres blessés s'est pas mal vidée ces derniers jours. Elle sait qu'eux y sont retournés. Surtout l'Un d'entre eux. Sourit en pensant à Lui. Ils se sont peu vus ces derniers temps. Se retrouveront peut-être après tout ca.
Après un dernier coup d'oeil sur son voisin qui couine en dormant, elle ferme les yeux et essaie de dormir.

[même endroit quelques heures plus tard]

Remue ménage. Elle ouvre un oeil. Sur sa droite toujours le chef. Sur sa gauche un nouveau voisin. Pas trop mal en point. Ils échangent quelques mots. Oui la bataille fut rude. Quelques morts. Des blessés aussi. Un grand brun tout de noir vetu avec une barbiche ? Oui il l'a vu. Ils étaient côte à côte dans la bataille. L'est ptet mort. S'est écroulé après un mechant coup d'épée l'attaquant etait sournois et lui en a mit un deuxième une fois à terre. N'a pas du y survivre. Le sang a giclé. Elle n'etend pas la suite. Pincement au coeur. Serrage de dents. Se ressaisit et essaie d'obtenir d'autres infos sur les hommes pour faire le bilan sur les troupes. Ne pas penser à Lui. Ne pas y penser...
Hansreudi
[Konrad ou le tire-au-flanc resté à Millau]

Il avait loupé le départ de la horde de furieux en route de nouveau pour en découdre avec le Languedoc. Bien que blessé il avait fait montre de motivation pour un des membres de la troupe. Il avait fait tout son possible pour la mettre dans une état d'énervement le soir du 13 juin afin qu'elle puisse déverser toute sa hargne sur les soldats ennemis. C'est qu'il n'y était pas allé de main morte encore une fois....Enfinnnn, c'était tout lui ça. Quoiqu'il en soit, la soirée s'était terminée forte heureusement différemment de son commencement. Il avait même eu la promesse d'une partie de ....enfin, d'une nuit de béatitude pour chaque tête séparée du corps d'un hostile Languedocien. C'est vrai que depuis quelques jours il semblait possédé par Asmodée. Certainement du à la crise de la quarantaine. L'andropause le guettait à présent à chaque coin de rue, prête à lui bondir dessus.....alors c'était maintenant ou tout de suite, enfin, au retour de la troupe.

Bref......

Il n'avait pas pu assister à la mise en marche de la troupe, à son grand désespoirs. Jusqu'au bout il avait encore espéré pouvoir en être, mais toujours convalescent, c'est à l'arrière qu'il jouerait les coupeurs de citron pour les autres.

Il eu un mal fou à trouver le sommeil. Tourner dans son pieu...se relevant....regardant par la fenêtre...à faire un tour en ville en pleine nuit comme un abruti....Il finit par s'endormir épuisé.

Fracas de bataille...corps éparpillés, éventrés, démembrés. La vision de cauchemar qui le hanta toute la nuit.

Il se réveilla en sursaut......trempé de sueur.....en hurlant.


DELHIEEEEEEEEEEEEEEEEE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Il s'assit sur le rebord de son lit la tête dans ses mains.

Bordel....quel cauchemar..........
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Ahlatete
[En prison.... encore]

Elle les a regardé partir, les larmes dans les yeux... Ils s'en allaient, le coeur léger, les lames affilées, heureux... Heureux d'etre ensemble encore une fois. Ils partaient combattre, et elle, elle restait là.

Le coeur lourd de les abandonner, de ne pouvoir les aider cette fois encore, elle aurait tout donné pour en etre, mais, le languedoc en avait décidé autrement.... Le languedoc, triste plaine que ce comté, ou des bentich font appliquer des lois qu'eux seuls connaissent....

Pourtant, une appréhension lui noue le ventre, quelque chose cloche, comme un pressentiment, comme si rien n'allait se passer comme il faut. Une sorte de signal dans sa tete, qui lui dit de ne pas essayer de dormir cette nuit. Qui lui dit qu'avant l'aube certains reviendront.

Alors, elle guette a travers les barreaux, sur la pointe des pieds pour voir ce qui se passe. Elle entend les charrettes qui passent et chaque fois elle craint que se ne soit un des siens a l'intérieur...

Le jour se lève sur millau, une charette arrive, puis une autre.... Elle aperçoit des gens a l'intérieur... Elle se soulève un peu plus, comprenant que le pire est arrivée, que certains d'entre eux sont griévement blessés.
Son coeur rate un battement, elle vient de reconnaitre jen dans la charette, une autre arrive ou est huru, la suivante porte garance et nénu......

Elle s'effondre, ils sont la... Ils sont blessés, et encore une fois elle ne peut rien faire...

Elle n'est plus que rage et désespoir, elle aimerait pouvoir sortir et raserait tout sur son passage.... elle murmure...

Jen, huru, garance, nénu... qui d'autres encore??? Pourquoi eux??? C'est pas possible, pas eux..... pourquoi???? POURQUOIIIIII????

Personne ne vient répondre a ses questions.... Soudain, elle relève la tete.... Lab... ou est lab?

Encore quelques jours.... Elle sortira... Avec maintenant, une amie qui la suivra comme son ombre... LA HAINE...
Labaiteuh
Le guénérAll est là, posté sur son habituel monticule, une main en visière, l'autre dans sa chemise.

Lâchant la main de la bretonne, il rejoint All haut perché.
Il a promis qu'il lui arriverait rien et ne tacherait plus ses tenues de dandy.

Les deux armées arrivent au contact.
"DTC", dans son élan, rentre dans "les blesons noirs"...
Pénétration loupée, orifice sur ses gardes, bien cramponné sur son matelas d'herbe.

Bande d'hémorroïdes!, hurle t il à l'ennemi.

Labaiteuh assis au pied d'Allfears, jette des gravillons sur l'ennemi pour qu'il n'approche pas de trop, ça à l'air de marcher...
Impressionnant la force de dissuasion, faut dire qu'il est encore couvert de sang caillé de languedocien.

Il regarde cette hécatombe, les siens tombant en nombre mais pas sans emmener quelques opposants.
Quelques faits d'arme sont plaisants... La famille Kermaëdic, blesse et tue.
Il regarde Gwen qui roule boule, portant le kilt comme le veut la tradition écossaise.
Labaiteuh imite les gestes d'un anglois boxant, à chaque mouvement de celle ci.


DO IT BABY!

Dérobant le butin de la rousse, elle le fait choir à terre.
Labaiteuh se lève d'un coup, poing en l'air, se retourne vers le GuénérAll, son sourir retombant aussi sec en le voyant.

Celui ci, regarde un peu plus loin, il a les poings et la machoire serrés, les sourcils et le front crispés.
Labaiteuh regarde dans la même direction et a juste le temps de voir Jeni tomber.
Se retournant, il prend All par les épaules, qui laisse une larme couler sur sa joue et grinçant des dents.

Cafards de languedocien...
Il retient All car il est trop tard...
All, elle va s'en sortir, je vais la chercher, on la rammène au bercail.

La bataille perd de son intensité, la mélée se disperse et laisse apparaitre un amas de corps, membres, baignant dans une marre rouge.

Cris de rage et râles de souffrance sont la mélodie de fin de représentation, le balai est celui des charettes laissant une trainée rouge sur leurs sillages et guerriers se retournant d'où ils viennent.

Labaiteuh agit enfin...
Il va aider à ramasser les corps inanimés, dans la flaque de sang.
Un aide de camp approche la charette du charnier et les participants valides y déposent leurs proches et camarades.
Blessés légers marchant, les autres seront transportés dans ce brancard ambulant...Les morts abandonnés aux corneilles et vautours.
Il pose jéni puis voit passer moults têtes connues qui respirent faiblement...Oui faiblement...Mais respirent quand même!

Labaiteuh erre encore un moment, voir si le ramassage a bien été effectué.
Quand il voit une chose, non un homme, enfin ce qu'il en reste, un souffle sort de la mousse rouge qui lui emplit la bouche.
Enchevêtré dans ceux qui resteront pour servir de festin aux corvidés...Il le saisit par la taille et le tire.
Un corps agonisant composé d'une tête et d'un torse, rien de plus, est là dans ses mains.
Le voyant, il ne peut croire que cette être vit encore...mais si, la mousse en mouvement en est la preuve.
Il le bande de ses haillons, essayant de stopper l'hémoragie, rattrappe le convoi qui prend tant bien que mal la direction de Millau, ville hopital.


Vite! Je crois que j'ai mon premier monstre!

Labaiteuh déjà attaché à ce petit être, en qui il voit un rêve débuter...
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Debba_1er
Aux alentours de Lodève, le soir du 13

Les journées avaient passé depuis que le languedocien avait rejoint les troupes armées stationnées à Lodève. Son temps fut passé entre visiter quelques amis blessés lors du premier assaut, patrouilles, soirée en taverne & la préparation des faux-bourgs au prochain conflit.

Les troupes languedociennes s'étaient préparées à la bataille, ils n'attendaient qu'une seule chose, pouvoir en découdre avec le tas de malotrus qui s'étaient mis en tête de mettre à genou le Languedoc. Entre pilleurs, frustrés, brigands de grands chemins, auto-proclamé-inquisiteurs, ... qui n'avaient rien trouver de mieux que venir mettre le grain de sable dans la sablière fort mouvante du grand comté du Sud-Est, ce qui avait pour effet de la stabiliser légèrement : "On poutre avant, on s'entretuent après" et une seule ombre venait s'installer dans ce décor macabre, les amis du Domenc étaient à la fois en face & à côté de lui.

Bref, trois jours après, à l'aube du quatorzième jour de Juin, c'était un bon jour pour massacrer de la vermine et quand les guetteurs donnèrent l'alerte de l'approche de l'armée brigande, chaque soldat & volontaire prit sa place et le massacre prédit fut au rendez vous.

Domenc gardait sa position, il suivit à la lettre les recommandations du commandante de son armée. A son grand 'dé'plaisir, il n'avait pas eu à se mêler dans un corps à corps, devant la vaillance de ceux qui étaient à la première ligne, la vermine d'en face avait vite fait de battre en retraite avant même de finir par fuir, traînant derrière eux quelques corps. L'affaire était entendue, la défaite brigande flagrante. Est ce vraiment surprenant, non ! Ils les avaient habitués à attaquer en traître & de vite se retirer quand ils se frottaient aux défenseurs languedociens.

Debba quitta enfin sa position "de planqué", il alla inspecter les troupes pour voir leurs états. Quelques blessés légers, les blessés graves se comptaient sur les doigts d'une seule main & les troupes ne voulaient qu'une seule chose, pourchasser la vermine pour l'exterminer.
Sisley
En rang serrés, l'armée marche droit vers la cible.
Sisley marche les yeux fermés, le coeur palpitant, entendant la foule remuer, entendant le piétinement des pieds d'hommes et de chevaux, l'haleine oppressée et haletante, et le bruit des lèvres sèches.
Aucune parole, ou presque.
Tous paraissent concentrés, inébranlables, presque de marbre. Des sourires circulent, se veulent rassurants, amicaux.
Tout est calme sur la route... trop calme même.
Un bref coup d'oeil autour d'elle montre que tous ont ce même pressentiment :
y'a quelque chose qui cloche, murmure-t-elle à l'intention de Bowie.
Aggripant plus fermement son bâton, elle observe les alentours en plissant les yeux.

Soudain, sorties de nul part, deux armées se jettent sur eux.
Les rangs se divisent, se disperssent. Le bruit des épées s'entrechoquant se fait assourdissant.
Elle fonce droit, esquive les coups, tente de frapper armée de son bâton mais ne fait pas grand mal.
Des corps s'éffondrent, ensanglantés, tailladés. Un vrai carnage.
Une marre de sang se profile devant elle, des cris de douleur et de rage se font entendre de part et d'autre du champ de bataille.
Elle étouffe un cri d'horreur à la vue de Garance tomber plus loin, elle court dans sa direction

Garaaaance ! Garan... VLAM, son bâton se retrouve propulsé à quelques metres d'elle, un homme aux airs de démon sous ses yeux.
Un nouveau coup esquivé et elle continue sa course, le souffle presque coupé, ramassant son arme au passage.
Dans le tumulte de la bataille, elle croit reconnaître Setion et Val tomber eux aussi

Tu ne peux pas aider tout le monde, alors fonce ! crie une voix dans sa tête

La foule se dissipe, on sonne la retraite, les charrettes chargées de blessés et de morts s'activent
Il faut faire vite !
Une nouvelle vision d'horreur: hurlant de douleur en face d'elle, Bowie se vide de son sang
Haut le coeur, ventre qui se noue. Elle se jete à son niveau


Bowie ! Non, pas toi ! Pas toi hein ? Tu vas pas mourir dis ?
Mais la voilà qui sombre déjà. Sisley panique, ses gestes se font imprécis, elle n'arrive plus à réfléchir.
Respire, murmure-t-elle comme pour elle même
Elle examine rapidement la situation. La plaie est sérieuse mais pas mortelle. Elle survivra
Ni une ni deux, elle charge Bowie sur son dos et fonce en direction de ses compagnons

On va s'occuper d'toi, tu verras, t'auras une belle cicatrice et tu pourras te la jouer. Et puis pour Nono bah... je lui mettrais une claque de ta part si tu veux ! Hein ? Nous lâche pas.

Marchant à coté d'une des charrettes, elle serre la main de Bowie allongée dedans, tout en regardant les blessés
Un coup au coeur à la vue de Jeni et Nénu allongées dans l'une d'elles, inanimées.
Garance et d'autres sont là aussi, ce qui ne fait que renforcer sa colère.
Les larmes ne sortent pas, elle ne pleurera pas. Il faut être forte.

Un bref regard en arrière, empli de haine

Vous nous le paierez, un jour ou l'autre.
Azoura

[Rendez-vous au paradis,attention c'est un piège! ]




ça va cogner..ça va COGNER...disait elle...

Deux tête de plus ,la vue ne peut être que panoramique,d'un pas franc le géant s'engouffre dans la pénombre ou les ombres dansent sous le reflet d'une lune grisée de nuages...
Cette fois-ci non loin de lui,l'amour de sa vie est là,son coeur bat plus fort qu'à l'habitude...il l'a sait très motivée,très excitée par l'envie de se battre,venger ce poutrage et cette mise en prison abusive,mais il sait aussi qu'elle n'est pas encore au top de sa forme et lui a promis de veiller sur elle...il l'entend encore lui dire...

...tu resteras derrière moi!!!...j'en laisserai passer un ou deux ...juste histoire que tu les achèves...

Il vit dans ses yeux qu'elle n'en ferait encore qu'à sa tête et donc il prendra très au sérieux son rôle de "garde du corps"...

Un arrêt,un silence,quelques bruissements,fausse alerte..arrêt d'un soulagement de vessie trop pesant sur le bas ventre et surtout l'envie d'épargner le braie ,..la prestance oblige...
La colonne se remet en route,quand le géant sent sous ses pieds des vibrations,un léger tremblement de terre ,ça y est...ils arrivent,doivent être en nombre...
Un pincement au ventre,mâchoire se serrant,main sur le pommeau dégainant sa lame,une fraction de seconde dans ses songes...

"""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""
Comme un géant
Comme un géant...
J'ai quelqu'un maintenant
Qui croit vraiment en moi

Comme un géant
Comme un géant...
Quand on est aimé
On peut tout faire, j'y crois

"""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""
Assaillit de toutes part,le combat fait rage,juste quelques tâtonnements pour sentir et s'assurer qu'elle est bien là...entendre son souffle...le déplacement de ses pas...frôler son corps qu'il connait si bien,qu'il doit protéger coûte que coûte...
Et de un,de deux,de trois,...mais ils sortent d'ou ..c'est un nid ou quoi...pas un moment de relâche,les coups pleuvent et pleuvent comme un jour de tempête!!!

Chéri, tu peut me dire si ca va comme ca, peut être plus vers la droite non? tu en penses quoi? ha pardon tu es occupé tu te bats...


Un regard,un sourire...elle l'enchantera toujours en toute circonstance...sa couronne...pffff....

Chérie...ouiii c'est ça ...qu'elle prestance,tu es éblouissante...

oupss...excuse moi là...j'ai comme qui dirait un souci d'envahissement....mais tu es de toute beauté...je t'aime !!!!


Un baisé collé à la sauvette avant de s'acharner sur un bouclier rebelle...
Malheur!!!!
Son arme se brise et déjà sent une douleur à ses côtes...

HOUUGGG...PUUUtainn...

Se déhanche en une esquive et frappe de toute ses forces en pleine face son assaillant...débarrassé de la menace ,son genou flanche juste à temps,le combat prend fin...laisse sa masse s'écrouller au sol...une main sur sa blessure dont le sang tiède file entre ses doigts...

Azou...

Azou...

Azou...



OUIII chérie...ne t'inquiète pas...une petite roulade...et je pense juste m'être coupé...ça va ..ça va......tu n'as rien toi??!!
hein dis....je..j'ai bien fait le "garde du corps"??!!


Prenant sa main,il se redresse en grimaçant...

MERDOUME... chérie...j'crois qu'il m'a pas raté.....pffff,encore des points de croix sur mon beau corps....

Léger sourire,il lui tend ses lèvres pour un baisé torride....
Crusty_jeni
Tous en rang plus ou moins ordonné, nous avançons dans la pénombre...
J’allais enfin pouvoir en découdre moi aussi après ma sortie de prison.
Je suis à ses cotés et j’en suis fière.

J’ai à ma tête une petite ribambelle de crevettes que je défendrai coûte que coûte. Je ne laisserai rien ni personne en tuer ne serai-ce qu’un seul.

Un dernier regard au GuénérAll, un sourire entendu, je lâche sa main puis je me décale sur sa droite épée au poing rage au cœur, les yeux rivés droit devant écoutant le moindre bruit inhabituel ou même inquiétant..

Nous avançons encore et toujours jusqu'à ce que nous nous trouvions en face d’un horde de frappadingues, à non ça c’est nous, donc sur une horde de Languedociens visiblement prêt à en découdre eux aussi.

Le GuénérAll donne l’assaut, nous nous mettons tous à courir en leur direction, en criant comme pour se donner du courage épée droit devant et les coups commence à pleuvoir.

Je ne me fait pas de soucis pour Mahaud qui se trouve dans ma section, elle est bien plus expérimenté que moi, mais je protége comme je peux un à un mes crevettes.

Un coup d’épée par là pour aider Chewby qui en bave avec des gars armé jusqu’aux dents.
Un coup de bouclier dans la tête d’un autre pour éviter à Cassis une mort certaine…
Je ne peux éviter une blessure pour Asenda, mais elle s'en sortira.

Mais à trop vouloir protéger ses crevettes, j’en fini par oublier de me protéger moi même.
Je regarde autour de moi toujours épée tendu et vois mes amis tomber les uns après les autres. J’aperçois au loin mon GuénérAll qui semble aller bien puis une douleur atroce s’empare de mon corps.

On vient de me toucher. Alors que je suis entrain de le regarder, je tombe à terre. J’ai du mal à respirer, je porte à ma poitrine une main pour la regarder. Ce que j’y découvre m’envahi d’une peur imperceptible. Je vais certainement mourir ce soir, je fini par m’écrouler face contre terre, j’ai peur de partir sans même lui avoir dit… Je ne pense qu’a lui… Pourvu qu’il aille bien et qu’il s’en sorte.

Je sent une larme couler le long de ma joue. Je la sent parce qu’elle est chaude et que mon visage est si froid. J’essaye de lutter, de ne pas fermer les yeux signe d’une mort assurée mais je n’y arrive pas.

Les bruit se font plus sourds, un sentiment de plénitude m’envahie…

C’est donc ça la mort ??

Mes yeux se ferment, je ne sent plus la douleur. Je part avec juste cette pensée pour tous mes amis écroulés à mes cotés et à lui en balbutiant un dernier je t’aime….

_________________
--Boucletteblonde
[trois pas en avant....trois pas en arriere]

bon ben elle etait la a attendre avec ses ti boulets...pff ca commencait a faire longtemps tout ca, c'est qu'il etait coriace de comte, mais elle l'etait encore plus .. on allait pas se laisser faire quand meme. et pis on jouait bien une tite bataille par la un autre par ici, un mort ,deux morts, un blessé, une tite armée une grosse... au moins elle apprenait a compter...

la lune voilée eclairait tant bien que mal le champ de foire... heu de bataille..

AAAAAAAAAAAA l ATTAQUEEEEEEE.....

les voila qui foncent tous les 3....mais....

heuuu.... dites les boulets pourquoi ils reculent? pourquoi veulent pas se battre avec nous?

sent ses ventements, ses aisselles.... sent ses boulets

merdouille c'est de ta faute ecu... tu chlingues...ou alors ce sont tes morpions...ils ont peur de toi... on t'avais dis de laisser tes copains a la maision.. et pi la riviere est pas loin tu aurais pu y passer.. a la rigueur il y a le bénitier.. bordel... tu abuses quand meme..

cherche le deuxieme, fronce les sourcils..
pfff il est ou alex? l'est encore partie se refroidir aupres des donzelles.. meme pas la quand faut se battre


ils avaient l'air fin au milieu de la cohue a regarder tout le monde se battre sauf eux...
Aldyr
[Au loin la bataille gronde une nouvelle fois…Ici « Tavernier !!! Une autre, une autre, une autre !! »]


Montpellier…Le vagabond tout crotté se demandait bien ce qu’il faisait dans ce patelin. Comme il se demandait pourquoi il était sorti de retraite. L’hystérie campagnarde, la surchauffe psychédélique, l’incompréhension de la situation, mais surtout sa réaction de même nature sur les nouvelles, l’hallucination des choristes à fourrures et à plumes avait succédé…Aux tavernes. Oui ! Réflexe petit, misérable, impasse facile à prendre. Montpellier, dés son arrivée, avait été accueilli comme l’eldorado. Un autre patelin aurait été pareil pour le vagabond. Des tavernes, donc à boire, seul, loin d’eux, mais surtout...Réflexe puérile. Matinée de son inutilité à se trouver dans cette capitale comtale, pendant qu’un peu plus loin ils se chatouillaient les aisselles et jouaient à pierre-feuille-ciseaux, Aldyr avait élu domicile dans les tripots locaux et désertiques. L’habitué numéro un, le client idéal de toute une rue de la soif, celui qui faisait tournée les boutiques, la bonne âme, le bon samaritain des commerçants vénaux de débits de boissons.

Refuge dans la boisson en attendant ce qu’il ne savait. Fuite en avant sans demande d’explication de l’autre côté, refuge misérable sûrement pour mieux sauter. L’autre côté avait donné peu de nouvelle suite à sa sortie de retraite. Il fallait dire que le vagabond tout crotté, et maintenant aviné, n’en demandait pas pour autant, préférant se complaire dans sa situation toute construite par ses petites mimines. Seulement un pigeon, une voix dans le ciel s’identifiant comme la divinité, si ce n’était La Grâce, ou bien grosse crise de delirium au petit matin…Les temps avaient changé et lui était resté tout crotté.

Les journées s’écoulaient en fonction des visites dans les tavernes de Montpellier, et le temps se comptait au nombre de bouteilles vidées de Fitou et autres vinasses emportées suite à sa sortie monastique. Le pif rougeâtre, la coupe rose aux pommettes, la tremblote aux membres (ceux supérieurs, et non ceux du bas, celui médian, on en parle même pas) lors des moments de manques, étaient les stigmates de son imbécillité. Boire pour oublier, ou plutôt boire pour se flageller…Boire pour mieux se rendre victime…Boire…Parce que cela faisait du bien ! Viens boire un p’tit coup à la maison ! L’alcoolisme matinée de solitude…Aldyr ressassait ce qu’il avait pu apprendre à sa sortie de retraite et ce qu’il avait pu mettre en relation avec le moment avant sa mise en retraite pschiit-pschiit…Le client idéal ! Seul au comptoir, parlant au tavernier comme s’il parlait tout seul, conversation en soliloque incompréhensible, délirante, toujours sur le même sujet. Seul sa bourse tenait un langage audible pour le commis de service.


Au loin, ils devaient faire mumuse. Lui, sortait d’un des tripots locaux, fin de journée comme il les aimait, ou plutôt se persuadait à les aimer…Epave patati-patatesque, proche à se résoudre à l’inacceptation.


La rue était droite mais il avait pris la méthode zigzag, chemin pentu et long. Evolution façon ricoché entre les murs formant cette dite rue. Sempiternellement, sortie de tripot, Aldyr reprenait le chemin du retour inconnu. Le choix du fossé allait se faire en fonction de son niveau de vinasserie. En parlant de cela, il était des plus critiques. Tout lui revenait en pleine face comme sur le chemin en rase campagne. Le point quotidien et culminant de vinasserie avait peut-être ce seul but pathétique. La caboche d’un vagabond tout crotté, en plus d’être éméchée, n’était pas belle à voir :


Hydre…Hips…Coucou…Hips…Chou…Hips…Nouille…Hips…Lance…Hips…Enfin bref…Hips…Soule…Hips…Passons…Hips…Andouille…Hips…Rivière…Hips…Printemps…Hips...Tu m’énerveeeuuhhh…Hips…Peinture…Hips…Mairie...Hips…Prooouuuttt…Hips…Bombarde…Hips…Poutrage…Hips…Pooouueeeetttt…Hips…Saint Claude…Hips…Printemps…Hips…Bourgeonnement…Hips…Laisses tomber…Hips…Plouf…Hips…Rond dans l’eau…Hips…Hydre…Hips…Bête…Hips…Saint Claude…Hips...Taverne…Hips...Plouf…Hips...Chou…Hips...Printemps…Hips...Saint-Claude…Hips…Bref…Hips…Passons…Hips…Palot…Hips…Enfin bref…Hips…Printemps…Hips…Plouf…Hips…Rivière…Hips…Taverne…Hips…Bête…Hips…Passons…Hips…Printemps…Hips…Chou…Hips…Pette…Hips…Printemps…Hips…Bref…Hips…Rivière…Hip …Printemps…Hips…Palot…Hips…Hydre…Hips…Tu m’énerveeeuuuuhhh…Hips…Printemps…Hips…Andouille…Hips…Printemps…Hips…Printemps…Hips…Printemps…Hips…Printemps…Hips…PRINTEMPS !! HIPS !!!


Voix éraillée, d’outre-tombe, diction plus qu’approximative. Bis repetita ! La pleine lune du soir aidant aussi, sûrement, surchauffe plus état d’ébriété très qu’avancée, le vagabond mit en paroles vociférées ses pensées alcooliques, bouteille monastique à la main :



Je bois sys-té-ma-ti-que-m-ent !!
Pour oublier les amis de mon amie

Je bois sys-té-ma-ti-que-ment
Pour oublier tous mes turlupinements !

Je bois n'importe quel jaja
Pourvu qu'il ait ses douze degrés cinq

Je bois la pire des vinasses
C'est dégueulasse, mais ça fait passer l'temps

La vie est-elle tell'ment marrante ?!
La vie est-elle tell'ment vivante ?!
Je pose…ces deux questions


Oooooohhh

La vie vaut-elle d'être vécue ?!
L'emballement vaut-il qu'on soit trompu ?!
Je pose ces deux questions
Auxquelles personne ne répond...

Je bois sys-té-ma-ti-que-ment
Pour oublier le prochain jour du terme
Je bois sys-té-ma-ti-que-ment
Pour oublier que je n'ai plus vingt ans

Je bois dès que j'ai des loisirs
Pour être saoul, pour ne plus voir ma trombinette
Je bois sans y prendre plaisir
Pour pas me dire qu'il faudrait en finir...


Animation nocturne dans Montpellier qui n’était pas du goût de tout le monde. En réponse au chant éthylique, une bonne âme, fière d’être né quelque part sûrement, ouvrit ses volées du haut d’une des façades de la rue pour faire taire le concert gratuit mais de piètre qualité. En matière de surenchères sonores le vagabond tout crotté n’était jamais en reste. Le moment était même bienvenu. Solo de bombarde :

PPPOOOUUUUEEETTTTT !!!


Le chant était de plus en plus inaudible bien qu’il montait en volume sonore, l’interruption instrumentale n’ayant pas aidé, aux oreilles de tous les montpelliérains, mais surtout au-delà, réponse, peut-être, à la voix divine d’il y avait peu, Aldyr reprit sa vocifération comme chant du cygne de sa lucidité avant le coma éthylique :

La vie vaut-elle d'être vécue ?!
L'emballement vaut-il qu'on soit trompu ?!
Je pose ces deux questions
Auxquelles personne ne répond... !!

Je bois dès que j'ai des loisirs
Pour être saoul, pour ne plus voir ma trombinette
Je bois sans y prendre plaisir
Pour pas me dire qu'il faudrait en finir...



Le faussé approchait, même sa démarche zigzagtesque devenait chaotique. La rue n’était plus pour l’aider avec ses façades de part en part. Sa caboche capitulait. L’alcool était en train de faire son effet anesthésique. Dans un dernier sursaut de bravitude abscons :



Je bois…Je bois !!!


Tiens ! Le faussé !

Je bois…



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