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[RP] Ils vinrent...

Kilia
Clodeweck a écrit:
Ho, ce n'est pas bien de mentir ma chère belle sœur !

Je te rappelle qu'il est dit par les Angevins que la régente Otissette n'a pas de pouvoir en l'espèce.
Comment ferait elle pour honorer cela en admettant que l'Église accepte cet ultimatum ?


Marchant dans la rue, Clodeweck l'apostropha avec une copie du parchemin signé de sa main.

Bien le bonjour Beau-Frère, vous me traitez de menteuse, je vois que vous êtes toujours aussi agréable mon cher.
Après discussion avec le duc Aurélien, il fut proposer ceci le 22 juillet.
Je sais que le temps prend de ampleur quand il s'agit de demander des choses à l'EA, mais vous voyez, le duc s'est retiré pour maladie le 4 Aout, soit plus de 14 jours après. La seule réponse qu'il lui fut fait c'est la Curia va examiner cela. Voilà, en 13 jours point autre chose. Quand les choses veulent avancer elles avancent. La seule chose que demandait le duc s'était la certitude de n'être point attaqué.
Après, vous avez décidé au lieu de parlementer de mettre ce duché à feu et à sang, soit. Vous venez au secoure du peuple avec l'arme à la main, bien. Je ne parle pas de vous, en tant que personne mais ce que vous représentez on est bien d'accord, et l'armée qui est sur nos terres.
Avec pilleurs de mairie, ceux même qui sont déjà venu piller Caron et LaFlèche. Ne demandez pas aux angevins, même les plus pieux de vous ouvrir les portes, pas quand on sent entre nos deux omoplates une dague prête à être plantée.
Je vous connais assez pour entrevoir votre sourire satisfait dans ce qui se passe aujourd'hui, et sachez que pour moi vous en être Le Seul véritable responsable, vous l'archevêque qui détestait tellement certaine personne d'Anjou que vous préférez faire crever tout un peuple plutôt que de lui donner un homme d'église convenable.
Vous savez chère beau-frère, rien que ce matin on m'a rapporté une histoire d'un clerc qui avait comme seul désir venir professer la foi en Anjou, et vous savez ce qu'il lui a été répondu pas son archevêque? Qu'il en était hors de question. J'ai eu le loisir d'échanger avec cette personne, et même lui demander son témoignage, elle n'a pas voulu, me disant qu'on l'avait menacé d'excommunication, elle avait peur de perdre ce pour quoi elle s'est vouée.
En vous parlant ainsi, je serai peut être celle sur votre prochaine liste, mais le Très-Haut sait à quel point je lui voue un amour sans faille, je reviens de 5 semaines de prières, que j'ai eu à loisir de faire en Paix au Poitou.
Je ne suis pas angeviniste mais je suis Angevine, et vous qui êtes homme intelligent savez très bien ce qu'un angevin peut donner en retour d'une épée tendue. La guerre, encore la guerre...


Se penchant à l'oreille de l'Archvêque:

Je n'aime pas cette Eloïse qui veut être évêque et je ne lui prête même pas attention de vous à moi.

Puis plus haut

Mais la guerre que l'EA veut faire ne sera jamais qu'un feu de joie afin de verser le sang, et le sang appelle le sang vous le savez. On commence par bruler une paille, mais dans un champs on ne sait jamais où va s'arrêter le feu.
Je ne serai jamais autre chose qu'une femme aimant le Très-Haut, mais où nous conduira ces combats? Je vous le demande où?


( Edite ; excusez pour la cohérence Rp, j'ai tellement mis de temps à répondre après avoir ouvert la fenêtre que du coup ça colle pas trop^^)
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Mère D'Anjou dict Lumière de l'Anjou,Paire de France.Note JNCP: "Peut mieux faire"
Macgivre
Décidément, l'EA ne connait que la force, qu'offrez vous à part de l'acier et des croisades aux quatres coins du Royaume ?
Le courage des armées croisées s'était envolé devant Genêve, il avait été retrouvé devant un ennemi de circonstance plus facile à croquer.
La Provence avait résisté, l'argumentaire était peu ou prou le même, des dirigeants corrompus, incompétents, ayant perdu la foi.
Aujourd'hui l'histoire se répète.

Le Roy ne se lamente-il pas de voir son Royaume saccagé, ses sujets s'entretuer pour de futiles histoires d'égo froissé ?

L'EA vient encore de perdre une bataille diplomatique en préférant la facilité du rapport de force.
C'est l'apanage des régimes décadents que de se maintenir par la seule force.
Les Cardinaux sont ils aveugles pour ne pas percevoir le danger qu'ils font peser sur leur propre religion ?

Comment faire confiance dans des preux portant le même message que des brigands ?
Courbez l'échine ou périssez ... Est-ce tout ? L'opprobre jetée sur la lignée de qui se rebiffe ? Mais encore ?
Où est l'amour ? Où est la compréhension ?

J'ai au cours de ma vie subit plusieurs sièges, à chaque fois l'ennemi "est venu en paix", les armes à la main. Tout comme ces armées qui n'ont de Saintes que le nom.

L'Église n'est même pas capable de chapeauter des négociations entre Bretagne et France, elle n'est même pas capable de contrer l'hérésie à Montauban qui couve pourtant depuis plusieurs années.
Vous êtes la risée de tous les diplomates. Mesurez vous seulement que vous vous en prenez aujourd'hui à un membre du Ponant ?
Mesurez vous que votre agression, car la présence sur un sol souverain d'une armée tierce est déjà une agression caractérisé suffisant à rompre n'importe quel traité de paix. Que votre agression donc est à même de mener le Royaume entier dans une ère de ténèbres ?

Mesurez vous le ridicule de la situation ? Vous cédez à la passion quand tous vos préceptes vous dictent la retenue et la prudence.

Votre décision est déjà prise, sinon vous ne seriez pas en ce lieu pour cette parodie d'intimidation, les négociations n'ont jamais étés à l'ordre du jour. Vos armées ne sont même pas assez nombreuses pour prendre le contrôle des villes qui se seraient ouverte...

Il est évident que vous comptez sur les mercenaires suisses (refuge du Lion) et des étrangers Franc Comtois pour vous épauler. Quelle magnifique union sacrée... Des soldats motivés par l'appat du gain, d'autres animés par la vengeance et pour finir des fanatiques prêt à tuer des villageois priant le même Dieu...

De mémoire de diplomate je n'ai jamais vu si mauvaise opération.
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Vers l'avant.
Clodeweck
Le père Ignora l'intervention du va-t-en-guerre qui ne parlait que de fer et de sang, alors que lui même n'était qu'un bouffon participant à toutes les guerres possibles du moment qu'elles soient menées contre la Foy. Un grand frustré sans doute. Puis il répondit à Kilia, car lorsque l'autre serait parti se battre et cracher son fiel ailleurs, en Guyenne, en Provence, à Genève ou autre, du moment qu'il y aurait de quoi "s'amuser" entre gens qui ne vivent que contre ...Car lorsquez cette engeance qui arrivait au galop dès que l'odeur du sang s'élevait serait partie, eux seraient encore là

Chère Killia,

Je t'aime bien et il m'est toujours agréable de converser avec toi mais parfois je ne comprends pas tes prises de position.
Non je ne suis pas content de ce qu'il se passe ici, je me suis opposé à bien des croisades car il est trop facile après de faire croire que l'Eglise est une horde assoiffée de sang.
Cette Eloïse qui s'accroche à sa charge comme un pou au pubis, cet Aurélien qui vous mena à la ruine...Les amis d'Aurélien ne nous ont pas laissé de choix.
Crois tu qu'il me fut facile de recevoir nombre de clercs qui refusaient d'œuvrer en Anjou ?
Crois tu que lorsque j'ai demandé à la noblesse d'Anjou de tenir son rang et de fournir les clercs comme toute noblesse j'ai été satisfait de la réponse ?
Je ne vais pas refaire le passé...
Quant à la liste dont tu parle, je n'excommunie pas les gens par plaisir ou parce qu'il est une liste.
Chaque excommunication est réfléchie..
Aujourd'hui l'Église ne veut pas "prendre l'Anjou", mais juste redonner à ce duché une chance de retrouver la vraie Foy.
L'Anjou est de l'alliance du Ponant, ce qui pour moi est la meilleure des choses, il ne faut pas que l'Anjou soit le terrain de jeux de tous les "perdants" des Royaumes.
Bien des gens regardent ce qu'il se passe ici et crois moi ma bonne Kilia, la noblesse angevine à l'occasion de faire le bon choix, je souhaite de tout cœur qu'elle le fasse.
Moi je vois le futur, il y a tellement de gens de valeur en ce duché qu'il faudra un jour qu'ils se débarrasse des parasites qui ne pensent qu'aux titres et à leur nombril...
Car une fois la bagarre passée, je serai là, comme toi, comme Otissette, la filleule de ta sœur si je me souviens bien, comme d'autres, je ne suis pas l'église à moi seul tu sais. Mais je serai encore là quand les autres seront partis.
On a beau jeu aujourd'hui de hurler contre les armées de l'Eglise, mais rassure toi celles là ne pillent pas.
D'ailleurs l'Anjou à déjà été pillé...
Si tu ne sais pas où a fuit Aurélien , moi je le sais...
Il faut voir qui sont les vrais responsables de cette situation.

Soit courageuse Kilia, nous aurons beaucoup à reconstruire.
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Kilia
Elle aussi fit abstraction du bruit alentours, ne sachant pas trop d'où venait ce tintamarre et répondit à l'archevêque.

Vous savez que je prends toujours le parti de l'Anjou, laisser entrer des hommes d'église je n'y suis pas contre mais une armée dans laquelle il y a des ennemis de l'Anjou, ça non.
Vous me connaissez assez pour savoir que je ne prendrai pas ce risque. Vous pensez que la Régente aime Eloïse, vous vous trompez grandement, mais elle n'est QUE régente et ne veut se mettre hors la loi en sortant la demoiselle. Je pense que d'ici 22 jours le nouveau duc ou la nouvelle duchesse le pourra s'il reste encore un angevin vivant après le passage de la soit-disante armée de croisé... ou plutôt l'armée d'un clerc entouré de pilleur et de franc-comtois ayant perdu une fois contre nos murs et voulant encore essayer de se refaire. Avoir confiance en l'Eglise ne veut pas dire qu'elle ne se fera pas berner aussi pas des hommes et femmes sans scrupule.
De plus, vous entendre dire le contraire de ce que je dis au sujet des clercs voulant officier ici me fait penser que l'un de nous deux aiment bien le mensonge, mais qui de nous deux? Il m'arrive de tourner les choses en ma faveur, mais quel avantage aurai-je à dire que j'ai entendu plus d'un officiant vouloir venir en Anjou et avoir était refoulé par un de vous? J'aimerai bien savoir oui, qu'est ce que je peux en tirer.
La discussion avec le Primat je l'ai poussé autant que j'ai pu pour arriver à un accord, avez vous eu envie un jour d'écouter réellement ce qu'un angevin avait à dire si ce qu'il avait besoin de dire allait contre ce que vous pensez? Vous nierez toujours la même chose Monseigneur, mais ce que nous avons vécu en Anjou, je ne le nierai point, et même si cela m'amène à brûler sur un bûcher je ne changerai pas ma version des faits, puisque qu'elle est la vérité. Après dites que vous avez cherché des clercs, dites que pour vous Payns était le meilleur évêque que vous aviez, oh après ma Soeur Verty bien sur... je ne pourrais que vous répondre que vous mentez. Mais peu importe je mourrais peut être pour cette vérité, je mourrais peut être pour avoir dit que vous avez voulu ce qu'il se passe. Mon Cher beau-frère j'ai déjà lu dans vos yeux la haine de ce qu'est l'Anjou dans la cathédrale le jour ou je voulais pleurer ma Sœur, je l'ai déjà vu se tourner vers la déraison et montrant du doigt homme innocent.
L'Anjou n'a jamais été blanc comme neige, mais l'Anjou n'a pas mérité ce que vous lui avait infligé juste pas revanche. L'Église est Une et indivisible, pas Une et invisible. Vous avez voulu, le Très-Haut reconnaîtra ceux qui se sont battu pour lui.


Puis reprenant toujours très calmement.

Maintenant vous savez comme moi ce qui peut être fait pour que tout ceci s'arrête avant qu'il y ait bain de sang. L'Anjou et l'EA ont commis tous les deux des erreurs, mais comme lorsqu'il y a discorde le seul moyen est à un moment de discuter et de mettre tout sur la table. Mais je sais que jamais vous ne le ferez. Seul le Primat en avait l'envie et comme le présentait le Duc Aurélien il ne pouvait pas retenir les armées et pourtant j'ai passé du temps à lui dire le contraire, comme quoi on se trompe tous par moment.

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Mère D'Anjou dict Lumière de l'Anjou,Paire de France.Note JNCP: "Peut mieux faire"
Izidore
[Quelque part en Anjou.]





En divers endroits de la colonne qu'il parcourait à cheval, des chants aussi divers que débiles pour la plupart, se faisaient entendre discrètement, manœuvre oblige.
Il reconnaissait plusieurs visages ou démarches qu'il n'avait pas vu depuis longtemps ensembles. La nostalgie d'un passé pas si lointain que cela, où il venait d'incorporer ses rangs lui revint en mémoire. C'est qu'il en avait parcouru des routes sur les Royaumes à pieds avec ses Frères d'armes.


Eh Gobs ! C'est pour aller avec ton surnom ta capuche en pointe ?!

Le "Gobs" en question lui répondit d'un rire forcé tout en étant gentillement la cible de quelques quolibets qui fusèrent de ses compagnons. Il avait été affublait de ce surnom il y a bien longtemps. Il était très petit comparés à la majorité des soldats et ses oreilles semblaient taillées en pointe.
Il lançait souvent quelques vannes lorsqu'il croisait l'un des anciens compagnons avec qui il avait partagé une ou plusieurs missions. Cela faisait rire alentour et détendait l'atmosphère qui parfois pouvait être pesante lorsque les hommes, sur le qui vive, devait avancer en territoire supposé hostile, bien qu'ils soient venus en paix.

Certains, les plus jeunes surtout, le saluait lorsqu'il passait à leur hauteur, envie de se faire bien voir. Il leur répondait d'un geste de la tête, d'une tape amicale sur l'épaule ou d'une courte parole.
A part 4 incorrigibles qui avaient tentés de se cacher dans une carriole pour jouer au ramponneau tout semblait en ordre. Les sentinelles gardaient parfaitement les distances et étaient bien disposées. Les éclaireurs venaient faire leurs rapport régulièrement. Les troupes continuaient leurs route.

Il continua de remonter vers les officiers en accélérant un peu le pas. C'est ce moment que choisi Ombre pour se faufiler derrière lui et entamer son rapport sur son exploration, sans s'annoncer bien sur, ce qui ne manqua pas de faire faire un bond à son palpitant.


- Ombre ... Je t'ai déjà dis de ne plus me faire ça. Je ne suis plus un jeunot, je vais finir par y rester !
- D'solé chef, l'habitude vous s'vez c'que c'est. Enfin voilà le point sur la situation que vous m'aviez d'mandée.
- Merci, et n'oublie pas de ne plus me faire ce coup.


Sur ce, il vit "Ombre", repartir comme il était venue dans la nuit tombante. Au bout de quelques seconde il ne le vit plus. Il portait bien son surnom lui aussi le bougre. Pas besoin d'explications cette fois.

Ayant obtenu le rapport qu'il attendait, il talonna sa monture.
Les gonfanons flottaient à quelques escouades devant lui. Il fit un signe à Golden, nouvelle sœur de l'Ordre Teutonique avec qui il avait discuté hier dans une taverne et lui lança une pipe qu'il avait travaillée pendant la matinée. Il rit amusé en voyant son regard et fila rejoindre l'État-Major.
Il y avait là quelques grands noms des Saintes Armées, Grands Maîtres, Seconds, Maréchaux, Cardinaux ...


Vos Éminences, Messeigneurs, Frères et Sœurs.
Nous pouvons faire halte pour cette nuit un peu au dessus, la zone sera défendable. On fait passer le mot ?


Il acquiescement et le Chevalier-Sénateur envoya deux soldats redescendre la colonne pour passer l'information afin que tous s'organisent.
Lui même parti en avant repérer les lieux avec quelques fidèles soldats montés eux aussi. Il y avait une colline qui serait parfaite et un terrain dégagés sur plusieurs lieues. Il aida sa compagnie à s'installer et laissa ensuite ses hommes après le repas discuter et jouer aux cartes entre eux.
Il parti un peu en dehors du camp se mettre à l'écart quelques instants et vit au loin une silhouette allongée sur l'herbe semblant observer les étoiles.
Il n'y fait pas attention d'abord, étant venu ici chercher le calme, il profita seul du moment puis il s'approcha et reconnu Lily-Jane, Teutonique tout comme lui.


Bonsoir ma sœur, besoin de s'éloigner un peu de l'agitation du campement ?
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Joffrey
Jo regardait la foule sans sourire, appliquée sur son épée , l'affutant au plus parfait.

Doucement , elle se mit à chantonner, murmurer..

Ils vinrent à cent, à mille
Pour vaincre le méchant, le vil
Ils vinrent le bras armé
Des mensonges proférer.
Juste pour rire, se moquer,
D’un duché plein de fierté

Ils vinrent à cent , à mille
Mettre à sang toutes les villes
Ils vinrent oublieux
De la parole des cieux
Paroles de paix et d’amour
Bafouées pour toujours.

Contre eux, des cents et des milles,
Se levèrent pour vaincre le vil.
Contre eux, l’épée à la main,
Se défendirent les angevins.
Par le sang,l'Anjou fut couverte
des chaumières jaillirent des pleurs

Pour eux, des cents et des milles
Au Très Haut, dans toutes les villes,
Demandèrent, le pardon, la clémence
Pour leurs divagations, leurs démences
Pour eux, le credo s'éleva vers le cieux
tentant d'atteindre leurs coeurs

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Clodeweck
Ma foy, ma chère, tu es libre de penser ce que tu veux. Tu sais où me trouver. Ce brigand d'Aurélien vous aura mené bien loin. Bonne soirée à toi, soi bénie.
Je te souhaite de ne pas entrer dans le troupeau bêlant...Qui va piailler que l'Eglise est en faute, en oubliant ce qu'on fait la ennemis de la Foy.
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Kilia
Elle le regarda partir, comment avait-elle pu un instant penser que les choses pourraient un jour s'arranger. Qu'elle idiote faisait-elle d'avoir encore cru qu'un jour chacun reconnaitrait leurs fautes et pourrait avancer vers le même but...
La duchesse resta planté là un moment, n'écoutant plus qu'un bourdonnement de parole autour d'elle.
A cette instant elle savait ce que l'avenir lui réservait et il en fallait du courage pour lever la tête et avancer vers son destin. Le primat venait de démissionner leur seul espoir en fait venait de déposer une lettre bien loin de la disant qu'il se lavait les mains du sort des angevins, du sien, de celui de Tiss, de Joffrey des autres angevins qui durant des années n'avait fait que de vouloir ménager le choux et la chèvre... Fini, trop tard advienne que pourra.
Elle préféra aller un instant se recueillir car même si elle sortait de 5 semaines de prière le futur ne lui donna que l'envie de prier encore une fois avant de prendre son épée.

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Mère D'Anjou dict Lumière de l'Anjou,Paire de France.Note JNCP: "Peut mieux faire"
Otissette
Après une longue et éprouvante journée à courir partout, consulter son conseil ducal, ses alliés et amis, la Régente enfin eut le temps de répondre à la missive du Camerlingue. Elle venait juste d’apprendre la démission du Primat de France et en était navrée, voilà encore un homme plein de bonnes volontés que Rome aura fait craquer. Surtout si près du but... Elle prit sa plume entreprit de répondre, aussitôt la missive achevée, elle fut portée au Camerlingue.

Citation:
A Tibère de Plantagenêt, dict Rehael,
Cardinal Camerlingue, Connétable des Saintes Armées

Eminence,

Prenons ce jour acte de votre missive, cependant sachez qu’aucune armée Angevine ne sera dissolue et que les portes de nos villes sont fermées à vos armées.

Jamais nous n’autoriserons vos armées qui n’ont de Saintes que le nom, à entrer en nos villes.
Vos armées sont truffées d’ennemis à l’Anjou, les pillards Mainois de Craon, les pillards Franc Comtois de La Flèche, et qui à plusieurs reprises ont également tenté de prendre notre château.

Jamais Eminence nous ne laisseront faire, il y a de cela quelques jours maintenant, je vous ai contacté afin de trouver entente et de continuer ce que le Primat de France a commencé, et qui était en bonne voie. Pour réponse vous avez envoyé à l’Anjou des armées.

Sachez Eminence que l’Anjou ne cèdera pas à votre chantage, s’il faut nous battre pour nos terres nous le feront comme nous l’avons toujours fait. C’est vous et vous seul qui ferez couler le sang de nombreux Angevins.

Notez que, je suis toujours désireuse de vous rencontrez, mais certainement pas en armée.

Otissette de Reikrigen
Régente d'Anjou



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régente d'Anjou
Lily-jane


[Là haut sur la colline]

Et la nuit de tomber… Pourquoi fallait il toujours que les meilleurs moments soient les plus courts ? Un coucher de soleil devrait durer plus longtemps… Tout comme bien d’autres choses. Mais que voulez vous, parait il que s’ils duraient encore et encore et encore et… encore, et bien on les apprécierait moins… Que vous dites ! La brune apprécie toujours à sa juste valeur peu importe le temps !

Mais la moue boudeuse dut au départ de ces derniers rayons orangés léchant les pourtours de la ville fut bien vite remplacé par son sourire mutin quand les premières étoiles se mirent à lui faire quelques clins d’œil.
Avec cela la lune commençait également à prendre son éclat lumineux, mais avec toujours cette teinte mate causée par sa gêne d’avoir encore une fois loupé son rendez vous avec le soleil.
La demoiselle admirait donc le spectacle, toujours confortablement allongée sur l’herbe.
Son esprit tordu (oui faut l’dire) continuait de vagabonder de ci de là, se perdant parfois dans des souvenirs lointain ou dans un avenir incertain.
Incertain… ça c’est sûr ! Et ce n’était pas déplaisant. Savoir ce qui se passerait le lendemain, sans aucune surprise ? L’ennui assuré et la déprime garantie.
Heureusement donc pour la demoiselle, sa vie était brodée de fils en tout genre, et le peu d’années qu’elle avait déjà vécu avait formé une tapisserie haute en couleur, avec parfois quelques recoins sombres qui n’enlevaient pourtant rien à ce charme qu’est l’inconnu de la suite.
Si un fil venait à se casser, elle en reprenait un autre, changeant au gré de ses envies et de ses humeurs. Bien qu’avec l’âge vienne la maturité, elle gardait tout de même une once de folie amusante qui évitait qu’elle ne se transforme en jeune snobinarde qui rêverait de ce qu’elle mangerait le soir même ou de la robe qu’elle porterait au prochain rendez vous mondain.

Enfin malgré tout, elle ne pouvait s’empêcher d’être inquiète des évènements à venir. C’est aussi pour cela qu’elle avait préféré s’éloigner un peu du campement afin de se changer les idées, ou du moins d’oublier un laps de temps ce qui risquait d’arriver prochainement.

Elle était donc ainsi depuis un bon moment, sans avoir encore eut l’envie de se lever et de retourner dans la parfois dure réalité de la vie, qu’elle perçut une présence s’approcher d’elle.
La brune n’avait pas bougé, si vraiment cela avait été quelqu’un qui lui voulait du mal, elle était presque certaine qu’il aura agit plus discrètement.
Mais elle ne pouvait pas s’empêcher de songer à sa dernière visite en Anjou, où des soldats de ce duché s’était jeté sur elle sans raison apparente.
Elle avait pu s’en sortir fort heureusement, mais avait eut droit tout de même à quelques coups d’épée qui avait bien faillit lui coûter la vie.

A ce souvenir elle ferma les yeux une seconde pour les rouvrir au moment même où la voix d’Izidore retentit dans les silence des lieux.

Son sourire revint alors tout naturellement, rassurée par la présence de celui-ci. Puis elle se rendit compte qu’elle devrait peut être prendre une position plus adéquate pour le saluer également, et à la discussion.
La brune tenta donc de se relever le plus rapidement possible tout en essayant également d’y ajouter un peu de grâce, mais l’effet fut un peu trop rapide et elle eut l’impression que les étoiles qui se trouvaient dans le ciel encore quelques secondes auparavant vinrent se loger dans sa vision avec une désagréable sensation de vertige.
Par chance elle agrippa ce qu’elle trouva à portée de main, c’est-à-dire le bras d’Izidore, et évita la chute qui aurait sans doute était gênante. Quoi que ça l’était peut être quand même un peu…

Se mordant machinalement la lèvre inférieure comme une enfant prise en faute, elle raccrocha ensuite rapidement sa mimique aux lèvres d’un air peut être un peu trop exagérément confus et réussit enfin à prononcer quelques mots


Bonser… Se rend compte qu’elle tient encore son bras, le lâche mine de rien et reprend Oui… je voulais prendre un peu de temps pour admirer la vue que nous offre cette colline… L’endroit est splendide… Cela permet également de réfléchir un peu à ce qui a lieu... Ses pensées ajoutèrent pour elle-même intérieurement « si seulement tout cela n’était qu’un cauchemar et que demain, au réveil, les Angevins aient reprit leurs esprits… » regard qui se baisse un quart de seconde pour masquer cette envie qu’elle avait d’aller en courant dans les villages de ce Duché et de hurler aux habitants de revenir à la raison…

Esquisse un sourire à nouveau et penche la tête légèrement sur le coté dans un mimétisme enfantin


Et vous ?

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Hymmenete


Hymmenete ouvrit grand les yeux. Le messager n'avait même pas pris la peine d'écouter ce qu'il lui avait dit, et avait détourné le regard pour continuer à répandre sa condescendance alentour.

Le bonhomme réprima un juron, un crachat, et tout son fiel. Ainsi, ce qu'on disait était vrai, il en avait la preuve en chair et en os, les Romains étaient bel et bien sourds ; et rien ne pouvait justifier un accès de colère, encore moins envers un infirme.

Il recula de quelques pas, rempli d'horreur. Le malheur du temps, c'était que des sourds allaient guider des aveugles. Des hommes qui ne se connaissaient pas allaient s'entretuer pour le compte d'autres hommes qui se connaissaient mais ne s'entretuaient pas. Tout ça parce que Dieu avait pour serviteurs des sourds.

Hymmenete se retourna pour cacher les larmes qui commençaient à perler le long de ses joues, et retourna chez lui sans pouvoir s'arrêter de sangloter.

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Xollir
Citation:
Aux Angevins,
Aux étrangers présents sur les belles terres d'Anjou,

Il est bon de voir des Aristotéliciens en si grand nombre en Anjou. L'hérésie dans laquelle le conseil a baigné ces terres a consterné bon nombre d'Angevins, et a fait plonger l'Anjou bien bas. Que cette infamie s'achève, ainsi que multiples autres politiques affaiblissant l'Anjou, est un voeu que je forme depuis longtemps. Car tout ne se limite point à la personne d'Aurélien.

Je m'étonne néanmoins de la méthode choisie. En quoi la présence d'une armée dans nos murs, fut-elle sainte, aidera-t-elle l'Anjou à se reconstruire? Pourquoi ne point négocier, ainsi que l'a souhaité la grand maitre de France? Sinon avec le conseil, directement avec les Angevins? D'après la rumeur, vos troupes comportent de nombreux Mainois et Franc-Comtois, deux peuples avides d'une revanche sur l'Anjou. Non sans raison sont leurs griefs, mais leur présence n'est point un gage de calme et de sérénité. Leur ouvrir nos murs, alors que les chairs Angevines portent encore les cicatrices infligées par leurs lames? Il ne serait pour moi en être question.

Concernant la demande de conciliation soit-disant présentée par le conseil, je ne puis rien en dire. L'Eglise Aristotélicienne a bien des qualités, mais point celle d'apporter rapidement réponses aux demandes et interrogations qui lui sont soumises.

Par ailleurs, il est choquant de voir l'hérésie du duc Aurélien défendue comme une action pieuse visant à apporter la spiritualité à l'Anjou. L'évêque Payns n'était certes point parfait. Mais après des débuts difficiles, j'estime qu'il était sur la bonne voie. Et qui parmi les angevins oserait prétendre que l'Angevinisme nous a apporté autre chose que du tourment? Combien de cérémonies ont été réalisées? Où sont les prêtres? Où sont les évêques?

J'affirme, moi, que l'Angevinisme est né du désir de renommée du duc Aurélien, et non du souhait de fournir des cérémonies aristotéliciennes à l'Anjou. Pourquoy, sinon, venir en personne interrompre une cérémonie de mariage, et envahir un lieu saint avec des gens d'armes? Pourquoi occire les gens d'Eglise?

Xollir
Joffrey
Un nouveau papelard vu affiché. Jo en prit connaissance et se murmura.

-Cela sent bon la propagande électorale. mais venant d'un homme arpentant plutôt les couloirs des institutions parisiens que ceux d'Anjou , c'est normal. Il lui faut rallier quelques voix.

Elle détourna le regard et s'en alla. Les remparts l'attendaient.
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sampieru_corsu
Le corse chevauche cote a cote avec ses frères et soeurs de l'ocf,
voyant les cités au loin, il se rappel le mois passé ici, a essayer de faire retrouver raison aux heretiques.

Tout dabord la venue de monseigneur, attaqué et quasiment tué par une armée angevine.

Les dires sur les halles et la gargotte, ou les hommes se felicitaient d'avoir agressé un representant de l'eglise aristotélicienne romaine.

Puis la messe en la cathédrale d'anger, donnée pour la paix, interomput par le chef de l'armée. Celui la meme, qui se ventait d'avoir tué un cardinal.

puis se fut les deux lettres nous menaçant de peine de prison, si nous restions en anjou. Pourquoi ?

Comme si cela ne suffisat pas, voila que les hérétiques nous traitent de voyoux sanguinaire.


le lieutenant de la garde franche affiche son sourir habituel, car la foi qui guide les pas du guerrier, est sans faille, levant toute craintes.

A sa foi s'ajoutant la certitude que les angevins ne se laisseront pas manipuler par les hérétiques qui appel à l'aide, apres avoir appeler au crime.

il sort de ses reverie et regarde sa lance,


allez mes frères, nous y sommes
GLOIRE AU TRES HAUT !!!!

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Mili_cia
mili suivi c'est vrai et sœur cote a coté surtout hawgem qui me quitté pas ,elle se souviens de sa blessure eu pas l armé de Anjou et ses frères et sœur blessé, mes fallait y allé .

courage on y va que le très haut nous protège
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