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[RP] Ils vinrent...

Isatan
Après que la môme eut envoyé le pigeon, la Jarretière l'entraina vers les remparts pour tenter de voir si l'on pouvait balancer quelques trucs aux envahisseurs...

T'les vois toi ?
Elle traine des guiboles la petite, vraiment pas envie d'y aller. Alors c'est en râlant qu'elle surveille l'horizon, les mains en visière...
Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoie...
Z'ont p'tet changé changé d'avis ... C'est ça ou font une pause pour trousser la gueuse ...
J'crois plutôt que z'ont eu peur de ta lettre !
Mouais ... j'suis pas sûre qu'ils savent lire moi ... ou alors lisent comme ça les arrange plutôt !
J'veux rentrer à ma maison Isa !
Bah ... on va rentrer, mais après ! D'abord faut qu'on se saigne pour l'Anjou, ou contre l'Eglise, au choix ...

Les mains derrière le dos, le bout de la poulaine qui dessine des ronds imaginaires, le ton se veut se veut être celui de la discrétion.
Sinon on peut partir sans faire exprès pendant que tout le monde dort...
Ouais ... on peut aussi ... mais pour aller où ? Pis surtout rev'nir où ? Tu te vois rentrer après plusieurs mois d'voyage pour te r'trouver dans une Anjou Paynisée, avec tous pleins de p'tits Payns partout !
Mouais...bon bah on va mourir gaiement alors...pour sauver l'Anjou contre ceux qui veulent pas faire couler le sang blablablabla
Veulent nous sauver d'la vie j'crois...
Mais euh...Isa j'l'aime la vie moi...pis j'peux pas laisser Clélie toute seule !
Eux aussi sûrement ... mais la préfèrent sans nous, c'est qu'on dérange tu vois, vu qu'on s'couche pas comme des clébards devant eux ...
Vite, qu'ils viennent, qu'on en finisse... pis parait qu'y a les comtois pis les tourangeaux avec eux...veulent quoi eux ? 'sont pas assez forts alors z'appellent des "copains" : les pleutres !
Ça c'est juste quand on n'a pas les couilles d'venir tout seul, dire en face ce qu'on pense... on se sert d'un truc pis comme ça, si ça tourne mal ça dira :" C'est pas nous !!" ...
Nous faut des copains nous aussi, qu'on se batte à égalité.
Ah nan surtout pas malheureuse ! Ils viennent juste parce qu'ils savent qu'ils vont nous démollir, viendraient pas sinon ... z'auraient trop peur qu'on leur donne une mandale !
Bah...tant qu'à faire, je prefère encore que ce soit eux qui se la mangent...la mandale
La Jarretière lève les yeux un instant se concentrant sur le lointain avant de répondre.
Qu'on se la mange ou pas, nous retirerons pas ce qu'on est, un angevin ça s'bat mais ça ne ploie pas ! Pis t'façon on avait pas fait ça encore, faire des mamours d'épées avec les culs bénis !
Moui...ce sera bien...ça va changer...
On verra si ça couine comme le mainois !
Ah bah en parlant d'eux...y'en a aussi...mais fallait s'en douter...
Sont pas encore retournés se reproduire dans leur comté de tarés ?
'doivent le faire en chemin, j'sais pas. On va avoir plein de maino-comtois-tourangeaux bientôt !imagine la tête de la progéniture, grimace franchement.
Mouarf ... j'vais vomir ...
J't'attend !
Nan j'les attend pour ça aussi ...
Bah...fallait le dire pfff !

Elles attendent ... attendront le temps qu'il faut en fait, ça se rate pas un lancer de gerbe sur l'envahisseur. Tellement plus innovant que celui qui suivra des pierres, flêches et autres banalités ...
_________________
Hans
Beaucoup y vont de leur petite intervention, affirment détenir la vérité, expriment leurs doutes, leurs craintes, crachent sur les autres, et bientôt vomiront même... berk! Alors pourquoi ne pas se prêter au dernier jeu à la mode et participer un brin à toute cette agitation lui aussi.

Voilà, plus qu'à signer, Hans Hoggendaffen, baron... commandeur... pfff... et tout ce qui s'en suit. Très bien, tu peux porter mon message Benoît.
La missive est tendue mais le teuton voit son jeune ami rester sur place, semblant hésiter avant de décarrer. Va-t-il encore falloir lui botter l'cul?
Et bien?
Le blondinet fronce légèrement le nez et se tortille les doigts.
C'est que... sont comment les angevins avec les messagers? Parce que j'vous connais, les missions foireuses j'ai donné.
Ah, et tu en es encore à t'inquiéter pour ce genre de détail depuis le temps? Reste discret, et si on te demande dis que tu es toi-même angevin. Ah et, pour faire plus vrai, essaye de prendre une tête d'ahuri congénital fier comme tout? Fais voir? Hum oui voilà bouge plus tu l'tiens!
Tu vois, rien à craindre, allez file et va afficher ça.





Angevins, salutations,


Les débats et les échanges épistolaires semblent animés depuis l'annonce de l'arrivée des croisés.

Pour répondre à certaines interrogations ou peurs qui me sont parvenues, je peux vous préciser que les fameux comtois et mainois tant décriés pour leurs exactions possibles sont parmi mes compagnons d'armes et sont intégrés pour la plupart à ma troupe. Et si je ne peux pas m'avancer sur les motivations de chacun, le fait est que je ne suis pas là pour confisquer vos biens ou brûler vos bicoques. Si piller faisait parti de mes envies ou de mes besoins, j'aurais largement eu le loisir de m'adonner à cette activité au cours de mon existence.

Vous pouvez également tout mettre sous clé et planquer les coffres, je ne compte pas venir visiter vos cachettes. Il n'y a que pour les caves que je ne peux pas m'avancer, mais il faut savoir recevoir après tout, et avouez que ce serait un moindre mal.

Je connais relativement bien la mentalité angevine, et je sais pertinemment que ma prose sera inutile ce jour, mais bon, entouré de tant de religion et de dévotion on pourrait presque croire qu'un miracle est possible.
Je ne peux que vous enjoindre à répondre aux exigences de l'EA. Détruisez vos armées, et ouvrez les portes de vos villes. Vous n'aurez ainsi aucun mort à déplorer, vous conserverez un potentiel de réaction intact, et vous mettrez ceux que vous décriez tant devant leurs responsabilités. Les croisés laïcs ne sont là qu'en cas de castagne, ce sont les religieux qui géreront les choses. Les regards seront braqués sur eux, ils ne peuvent se permettre de couler encore plus l'Anjou après leurs promesses.
D'ailleurs vous dites vous même n'avoir qu'une pauvre régente à votre tête, quelques temps placés sous influence religieuse, jusqu'à la prochaine élection, vous feraient certainement grincer des dents, mais au final vous ne perdez pas grand chose, et si vos sauveurs ne sont pas à la hauteur, ce sont eux qui seront pointés du doigts.

Là, vous allez vous battre pour une religion fantaisiste, sortie des délires d'un attardé malhonnête. C'est formidable quand même d'avoir ce genre d'idées, je devrais même vous en remercier. Ce que vous faites ou laissez faire chez vous est constamment débile, mais très souvent inattendu. Et c'est très amusant quand on vous regarde faire.
D'ailleurs voyez comme votre province a été admirablement gérée, si bien que le prestige de se battre pour vos chères valeurs et vos estimées couleurs fait que vous serez au moins deux fois moins performants que vos opposants. Q'un tourangeau vaille deux angevins, au bas mot, c'est tout à fait normal, rien de nouveau, mais le même état de fait pour un mainois ou un Saint Gus ça doit vous faire mal à l'égo non?
Pourtant ce n'est pas l'argent qui doit manquer depuis le pillage de la Franche-Comté notamment. Moi je me demande juste pourquoi le ménage n'a pas été fait par vos propres soins depuis longtemps. Soit vous n'êtes que des faibles qui suivent sans mot dire, soit vous êtes tous aussi tarés les uns que les autres et il n'y a rien à sauver de cette terre sinistrée.
Vous vous targuez de fierté et d'honneur, mais l'Anjou au cours de son histoire a été spolié par ses dirigeants, utilisé par la Bretagne, foulé aux pieds par le Poitou, vos fidèles alliés du moment, et la moitié du royaume vous est passé dessus à plusieurs reprises. Vous n'avez jamais gagné un conflit, que vous avez pourtant toujours contribué à provoquer. Vos maigres succès n'étant le fait que de manoeuvres de fourbes et de pleutres, à la manière des brigands qui se cachent pour exécuter leurs forfaits.
Il serait peut-être temps de réagir et de quitter cette logique d'opposition aveugle qui vous mène périodiquement au désastre.

Le ton ne va sans doute pas plaire, mais prenez ceci comme le conseil avisé d'un ennemi. Vous ne savez même pas pourquoi vous allez vous battre là. Mes raisons ne sont peut-être pas plus défendables, mais au moins j'agis en connaissance de cause et je ne suis pas dupe.
Mon intérêt n'est pas forcément de vous faire déposer les armes d'ailleurs. Je serais alors venu pour rien et je n'aurais même pas eu l'occasion d'un petit affrontement. En sachant que si l'opération s'est déclenchée c'est que le rapport de force est plutôt estimé en notre faveur n'est-ce pas.

Enfin voilà, je n'attends guère de réaction, mais j'avais du temps à perdre, ça occupe également les lecteurs, et ça permet de renouer contact.


A bientôt sur le champ de bataille


Hans Hoggendaffen
Baron de Ligueil
Commandeur des croisés laïcs



Le style est peut-être parfois un peu direct, mais il faut parvenir à se faire comprendre, et puis Hans a su faire montre d'une grande retenue dans l'expression de ses idées tout de même. Avoir un passé de diplomate, ce n'est pas rien!
Enfin en même temps son ambassade était du côté du Berry, et plusieurs conflits ont suivi dans les mois ou années qui ont suivi, allez comprendre...

_________________
Zarathoustra
[Je t'aime à la romaine]

En investissant les remparts du château, Zarathoustra s'essuya une larme, car il avait beaucoup ri au mot qui circulait dans les tavernes, qui aurait émané d'une communication de Tibère aux dents creuses.

Citation:
Une armée sainte est à vos portes, mais elle ne vient porter aucun message de haine ou de lutte. Elle ne vient porter qu'un message d'amour.


Il la ressortirait. Partout où convergeaient les croix guerrières pour porter l'amour à la romaine, le comportement des hommes et femmes qui les portaient était le même, et il était d'arrogance et d'aveuglement. Une main fermée pour cogner, et l'autre dans la culotte du zouave. Partout où convergeaient les croix guerrières, elles trouvaient des Réformés prêts à trouver le martyr ou la victoire. Zarathoustra était de ceux-là.

Il se recueillit un instant en portant la main à son médaillon, et il se dit en lui même:


Vraiment, il est juste est bon de combattre pour Vous, Seigneur. Grande est votre bonté, et infinie votre miséricorde, d'avoir fait aussi crétins les adversaires que vous avez placés sur le chemin de la vraie foi pour mettre à l'épreuve les croyants. Grande est votre bonté de leur avoir mis une croix sur la liquette pour qu'on les reconnaisse. Loués soient les trois prophètes, que leur noms soient chantés mille et mille fois.

Puis il se mit à fourbir ses armes, tout à fait disposé à parler d'amour, lui aussi.
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Eins thut Noth.
Kilia
A la lecture de la lettre de Hans, plein de gentillesse, et d'insulte non dévoilés elle ne pu que soupirer. Et reprendre à haute voix le passage qui révélait enfin les intentions réelles de ses armées.

D'ailleurs vous dites vous même n'avoir qu'une pauvre régente à votre tête, quelques temps placés sous influence religieuse, jusqu'à la prochaine élection, vous feraient certainement grincer des dents, mais au final vous ne perdez pas grand chose, et si vos sauveurs ne sont pas à la hauteur, ce sont eux qui seront pointés du doigts.

Et de continuer à voie haute

Au moins cette fois on est fixé ils viennent prendre le château dans l'amour, nous apporte des clercs lanceurs de fléche, et on est tous tellement débiles qu'on va vouloir se battre pour garder nos biens, a bin voyons....
Franchement quelle église est capable d'assumer cela? Pas la mienne je pense.


Son regard se tourna sur la panneau des annonces, Hans déclarait qu'il fauchait toute personne se promenant en Anjou...

Cette fois c'est clair, c'est en nous tuant tous qu'ils apportent la paix... ça y est j'ai compris!

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Mère D'Anjou dict Lumière de l'Anjou,Paire de France.Note JNCP: "Peut mieux faire"
Macgivre
Reprenant à la suite de la Paire de France :

Vous apprécierez aussi le blocus de la capitale. C'est viril comme amour, ça ressemble même à un viol.

Et d'observer les réactions.
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Vers l'avant.
Izidore
[Aux environs d'un campement.]





Un murmure s'élevait derrière eux du campement. Il ne devait pas être audible au delà d'une centaine de mètre. Les hommes allaient passer leur première nuit (oui oui c'est toujours le 16 août ici) en terres Angevines. Cuisine, tours de garde, jeux de cartes, chique, sommeil ... C'était un rituel immuable.

Il semble que le Chevalier ai surprit la jeune brune lorsqu'il la salua. Elle ne devait pas s'attendre à le croiser ici surement. Pourtant, il n'était pas grand amateur des réunions interminables et préférait une agréable compagnie comme la sienne à celle d'Officiers trentenaires ou plus à parler plan d'action.
Elle se leva rapidement, semble t-il pour le saluer mais perdit soudain l'équilibre et se rattrapa à son bras lorsqu'il essaya de la soutenir. Elle se mordit alors la lèvre inférieure dans une attitude des plus charmante et sourit confusément.


- Bonser… Oui… je voulais prendre un peu de temps pour admirer la vue que nous offre cette colline… L’endroit est splendide… Cela permet également de réfléchir un peu à ce qui a lieu...
- Oui ... Je peux comprendre. Nous sommes ici pour aider le peuple Angevin à se sortir du schisme provoqué par la folie d'un homme. Certes, l'Église n'a peut-être pas su subvenir aux besoins de l'Anjou fût un temps mais les choses changent et même si certains parlent de division, je ressens au fond, l'envie de changement et de renouveau.


Il marque un temps, observant le visage encore confus de son interlocutrice.

- Puis-je m'assoir en votre compagnie ?

Sans attendra sa réponse il l'aida à se rassoir et s'assit à ses côtés, les deux paumes en appuis sur l'herbe, jambes allongées.

- C'est cela que nous devons faire comprendre. Que si ils acceptent de revenir dans le giron de l'Église Aristotélicienne et condamnent les instigateurs du schisme, si ils n'attaquent pas nos armées, tout se passera bien.

Il soupira d'aise.

- Que cela fait du bien de s'étendre un moment. J'ai l'impression que mes os commencent à protester d'être mis à l'épreuve ! Ou alors est-ce juste que je manque d'exercices ...

Il sourit en levant les yeux au ciel et contempla un instant les étoiles avant de revenir observer le doux visage de sa Sœur.
Il sortit une fiole de poire de sa besace et la lui tendit tout en mettant l'index de son autre main devant sa bouche en signe de silence entendu.

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Acar
Campement croisé...

Il estaict resvenu de la casthédrale, l'asme en paix mais le cœur tout aussi lourd...

Derechef, il se mict à fourbir ses armes d'estoc et de taille. Il avaict lu la response de la resgente d'Anjou... Triste nosvelle céans, condamnant elle aussi son peusple, nosvelle fois.

La fatalité s'ascharnait donc... Triste asvenir pour ce dusché que voisla si mal-aismé, pensa t'il. Le transchant de sa Rebelle estaict alors si couspant qu'il faillit se faire peur, tant ses pensées l'asccaparait.

La nuistée se posait aspportant pestite fraicheur... Fraischeur bien reposante asvanct le grand orasge qui allaict inesvitablement, au vu de la position fermée de la resgente d'Anjou, s'asbattre icelieu, sur une terre menée par le chaos d'un seul homme puis de sa comspagne. Il prieraict donc pour que cet orasge arrisve le plus tard possible...

Il supposa, dans ses resflexions, que l'on pouvaict voir cesla comme la punition de Dieu après toutes les exactions auxquelles se sont livrés les Angevins au fil des asnnées. Néanmoins, il chassa illico cette pensée qui n'estaict poinct reaslité...

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Lily-jane


[Parlez moi d‘vous plutôt]
[Toujours sur la colline…]


La jeune femme ne put réprimer une petite moue quand il parla de la situation en Anjou. Puis il proposa de s’asseoir et enjoignit le geste à la parole en l’aidant à ce faire.
Elle s’assit en tailleur, le visage tourné vers le ciel, légèrement songeuse à ce qu’il venait de dire. Si l’Anjou n’attaquait pas ? Espoir utopique… Même si elle ne pouvait s’empêcher de l’espérer, elle savait pertinemment qu’ils ne se gêneraient pas pour brandir leurs épées comme ils l’avaient déjà fait.
Elle ne put s’empêcher de le remarquer


Vous pensez vraiment qu’il existe une chance pour qu’ils n’attaquent pas ? Hélas, même si je ne renierai jamais toute trace d’espoir, cela risque d’être compromit… Avec tout ce qui doit se raconter en mensonges et calomnies, le Peuple Angevin doit certainement croire que nous avons de mauvaises intentions et ils pointeront leurs armes sur nous à notre arrivée…

Elle esquissa un léger sourire sans joie. Puis laissa quelques secondes de silence apaiser ces paroles sombres. Ce n’était plus le moment d’y penser. Il ne leur restait que quelques heures avant cette possible fin indésirable.
Cet instant de détente était donc le bienvenue.

La brune le regarda d’un air mi amusé mi moqueur quand il remarqua que cela était le cas pour lui. Elle répondit sur le ton de la plaisanterie avec une pointe de défi


Vous manquez certainement d’exercices en effet… Vous devriez vous entraîner plus régulièrement, je vous aiderez si vous voulez !

Elle rit doucement et l’observa à nouveau. Elle n’avait jamais vraiment eut l’occasion de discuter avec lui longuement, mais elle le connaissait tout de même de part sa sœur Malou et évidemment de ce qu’il avait fait.
Aujourd’hui elle découvrait surtout l’homme qui se trouvait sous ses responsabilités… et ce qu’elle voyait n’était pas forcément pour lui déplaire…
Et voilà son esprit qui repartit on ne sait où… Enfin si on sait, mais après vous allez encore dire que je pars dans du n’importe quoi.
Il était plus âgé qu’elle, certes… Mais il possédait un certain charme et une assurance qui laissait l’imagination de la brune partir loin.
Heum…

Elle revint à elle quand il lui tendit une flasque tout en lui intimant le silence d’un air complice. La demoiselle y répondit par sa mimique mutine et prit la flasque avant de l’ouvrir puis de la porter à ses lèvres sans se départir de son sourire.
De la poire ! Elle n‘en avait pas but depuis de longs mois… Et ce n‘était pas faute de pas apprécier, au contraire. Disons que son fournisseur officiel c‘était enfermé chez les moines après un caprice.


Voilà qui est parfait pour accompagner cette soirée…. Puis murmurant presque pour elle-même avant de penser à ce qui arrivera demain

Elle lui retendit la flasque et le regarda dans les yeux, silencieuse pendant quelques secondes puis reprit

Nous devrions profiter de cette opportunité pour libérer nos pensées des drames possibles des jours à venir… Sourire esquissé Avec cette flasque en main et cet air détendu, vous m’êtes moins intimidant qu’à l’accoutumée… Peut être pourriez vous me parler de… vous ? En dehors de vos responsabilités… qu’est-ce qui vous fait aimer la vie ?

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Otissette
Rageuse après le courrier plus que mensonger qu’elle venait d’avoir de la part d’un homme d’Eglise, la régente plus qu’en colère lâcha tous ses soutiens Feudataires et Alliés avec qui elle conversait pour rejoindre la grande place.

Une fois en place publique, Tiss se mit à lire la missive du camerlingue.


Rehael a écrit:
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Citation:


    A la Régente Otissette de Reikrigen,

    Nous ne pouvons que nous contenter, avec regret, de prendre acte de votre refus de la main tendue par l'Eglise Aristotélicienne.

    Nous constatons cependant que le rejet que vous assenez à la bonne volonté de l'Eglise se fait sous des motifs purement fallacieux. Jamais aucune intimidation ni menace ne furent prononcés de notre bouche ou de notre plûme. Jamais l'Eglise ne pilla, et ne pillera jamais, un seul écu, ni en Anjou ni ailleurs. Les Armées Saintes, Armées de la Paix, ont toujours été accueillis les bras ouverts dans toutes les contrées aristotéliciennes, les soldats de Dieu demeurant au service des aristotéliciens.

    Aujourd'hui vous faites le choix d'assurer la protection de l'hérésie dicte "angeviniste", celle là même qui occupe illégalement et impunément les lieux de cultes aristotéliciens avec la protection des autorités que vous représentez. Vous faites le choix de poursuivre la politique de parjure envers Dieu initiée par votre funeste prédécesseur, qui a conduit l'Anjou à être désaprouvée par le Très Aristotélicien Roy de France, cette politique qui a conduit l'Anjou aux pires calamités.

    Plus que tout, vous faites le choix de prendre le risque d'envoyer à la mort de braves soldats angevins qui ne comprendront pas pourquoi, et des soldats de Dieu simplement venus combattre l'hérésie.

    Nous le pleurons sincèrement. Sachez que les soldats de Dieu mourront s'il faut pour libérer les fidèles angevins de l'hérésie dont vous vous faites complice, afin qu'ils puissent à nouveau louer le Très-Haut dans une cathédrale et des églises aristotéliciennes.

    Puisse Dieu avoir pitié de votre âme car tôt ou tard, même si aujourd'hui d'autres en paieront les conséquences, il vous fraudra répondre de vos actes.


    Paix et bénédiction,

    Tibère de Plantagenêt, dict Rehael,
    Cardinal Camerlingue, Connétable des Saintes Armées




Voyez Angevins cet homme qui ose écrire une telle missive sachez que je l’ai contacté il y a maintenant plusieurs jours afin qu’un dialogue puisse à nouveau s’ouvrir.

Le dialogue était déjà engagé grâce à Monseigneur Aurélien87 ancien primat de France, cet homme se battait pour éviter que le sang ne coule. Mais cet homme sous la pression et le refus de Rome à baissé les bras. Que le très haut le protège. Et aujourd’hui alors que je tente la médiation avec l’Eglise, on nous envoie des armées soit disant sainte, pleine a craqué de tout ceux qui ont fait tomber nos villes.

Voilà des jours que j’essaye de parler avec le Camerlingue Rehael qui n’a qu’un seul mot à la bouche « ouvrez les portes de vos villes, donnez moi votre château ». Hier soir encore je lui proposais une escorte Angevine pour qu'il ne craigne rien face à nos armées et le mener en nos villes afin d’installer un vrai dialogue, mais non vous pouvez tous ici voir sa réponse…

Je refuse d’ouvrir les portes de nos villes, mais je n’ai jamais refusé le dialogue contrairement à ce que laisse entendre l’Eglise. J'ai crié haut et fort et tous les feudataires du royaume m'en sont témoins, que je ferai tout ce que je peux faire, dans la limite de ce que m'impose le roy puisque je ne suis que régente. Je n'ai pas le pouvoir de faire ce que me réclame Rome, je ne puis modifier la coutume.

Des jours que je n'attends que de pouvoir rencontrer son Eminence Rehal de Plantagenêt, je m'attendais pas a ce que celui ci m'envoie des armées...
Pour ma part je ne tend jamais la main avec une arme...

_________________
régente d'Anjou
Clodeweck
Aprochant de la régente.

Ma fille, j'ai bien du respect pour ta personne mais ne peux te laisser dire tout et son contraire.
Je t'ai moi même proposé de discuter, par lettre du neuf de ce mois je t'ai laissé le choix du lieu, tu m'a répondu que cela ne servirait à rien, car tu n'as pas le pouvoir de décision.
Une négociation en ces conditions est inutile.

Mgr Aurélien, Primat de France a, il est vrai, vainement tenté de négocier, mais aucune avancée n'est sortie de plus de deux mois de négociations. De fait, ce n'est pas la Curie qui a refusé qu'il continue, mais la Curie n'a pas accepter les exigences du fuyard Aurélien.

Aujourd'hui la situation est simple, il suffit de rendre à l'Eglise ce qu'Aurélien à volé et les armes n'auront pas besoin de parler.

Alors puisqu'un cardinal est devant toi, que voulez tu proposer à mon frère Rehael ?
Tu peux parler, que chacun le sache, la Curie décide toujours de façon collégiale, quelque soit l'interlocuteur que tu aies. Donc que ce soit SE Reahel, moi ou un autre cardinal cela importe peu.
_________________
Leandre
Les lettres ouvertes semblaient à la mode, le jeune disciple angeviniste se permit donc d'exprimer son ressenti.


Citation:
Aux étrangers arborant l'étendard croisé,

Ces armées souillant le sol angevin sont une nouvelle preuve de la déchéance de l'Eglise Aristotélicienne Romaine. Après l'avortement des négociations avec nos dirigeants, elle persiste dans sa bêtise, pour atteindre maintenant son apogée. Mais le peuple angevin n'est pas dupe. Vous nous offrez la plus belle des raisons de proroger l'œuvre Angeviniste.

La première de vos erreurs se nomme Clodeweck. Il est étonnant de constater qu'un Cardinal peut éprouver tant de rancœur, et surtout la manifester si ostensiblement. Sa haine de l'Anjou, couplée à sa récente agression sur le territoire angevin, sont les véritables raisons de votre présente incursion. La démission du Primat de France en est la preuve la plus flagrante.

La seconde se trouve dans vos rangs. On peut y retrouver des franc-comtois, des mainois ou des tourangeaux. Tous avides de vengeance envers l'Anjou, tous possédés par Satan. Les véritables croisés s'allient aux plus perfides des pécheurs, pour menacer tout un peuple de fidèles. Triste et désolant spectacle qui ne bernera personne : aucun angevin n'acceptera de se soumettre à l'autorité d'un mainois ou d'un tourangeau. Un étendard, aussi sacré soit son symbole, ne saurait abriter la pire vermine.

La troisième sera les conséquences de vos actes. L'Eglise Aristotélicienne Angevine n'en sortira que plus forte, et confortée dans ses idées. De multiples mouvements schismatiques et hérétiques verront le jour, un peu partout en France, et sonneront le glas du pouvoir absolu romain. Et vous ne pourrez plus vous en prendre qu'à vous même.

En conséquence,
L'oriflamme de l'Imperator Legio, que je dirige, ne cessera de flotter devant les murailles d'Angers, dussé-je y laisser ma vie ;
Nous frapperons de nos épées tout homme qui tenterait de s'en prendre à l'Anjou ;
Enfin, je déclare renier ouvertement l'Eglise Aristotélicienne Romaine tant qu'il y aura des hommes prêchant l'amour et la paix à coup de menaces et d'épées mercenaires.

Pour l'Anjou et la véritable Foy !

Leandre Lazare de Valfrey,
Capitaine de l'Imperator Legio
Martyr en devenir

_________________
Leandre Lazare de Valfrey & de Grimwald - Legatus de l'Imperator legio
Izidore
["Elle m'a dit d'aller siffler là haut sur la colline" ...]






Il hésita quelques instants à la question posée concernant les autorités Angevines. Joua avec quelques brins d'herbe et les lança au vent frais du soir qui faisait beaucoup de bien après la chaleur de la journée.

- J'ai toujours espoir qu'au dernier moment la régente revienne sur ses décisions. Nous ne voulons pas prendre le pouvoir en Anjou pour y instaurer une dictature mais nous voulons que nos armées puissent assurer la sécurité des lieux de cultes occupés par les schismatiques et récupérer les hérétiques. C'est pour cela que nous réclamons l'ouverture des portes des villes.
Il n'y aura pas de pillards dans ma compagnie ou je jugerais celui-ci expressément devant tous. Je n'admettrais pas plus quelque acte qui soit contre le peuple qui n'aurait aucune intention belliqueuse à notre égard.

J'aimerais tellement pouvoir faire comprendre à tout ces gens qu'ils se font berner depuis des mois maintenant, qu'ils vont la tête la première dans un chemin tortueux et incertain pour leur âme à suivre les meneurs du schisme. Mais tu sais ce que c'est ma sœur, ce n'est bien souvent que lorsque l'on sort de situations comme cela que l'on s'aperçoit du chemin que nous avions emprunté.

Si je n'avais qu'une chose à leur dire c'est faites confiance au Cardinal Connétable qui est un homme intègre, faites confiance à l'Église Aristotélicienne et aux Croisés venus apporter soutien et aide à retourner à la Vraie Foy.
Ouvrez nous vos cœurs et vos portes, aucun bien ne vous sera volé, aucune femme violée, les soldats des Saintes Armées ne sont pas des mercenaires ayant soif d'argent et de chair mais portant la Foy et l'amour de leur prochain.


Il ne connaissait pas vraiment la jeune femme. Il l'avait bien sur souvent croisé dans les couloirs de la Commanderie de Thorens mais ils n'avaient jamais vraiment parlés ensemble. Il faut dire que cette dernière année, il avait passé beaucoup plus de temps à Rome qu'en Savoie et il ne montrait pas souvent le visage de l'homme qu'il gardait pour le privé ou les missions en petit nombre, se servant de l'excuse de sa fonction qui parfois l'obligeait à être dur dans ses décisions ou propos et cela lui coûtait.

Il respira profondément. Laissa couler quelques secondes tout comme sa compagne de veillée.
Elle rit doucement, qu'avait-elle en tête ? Étais-ce sa remarque sur son état de forme ? Certes, il n'avait plus vingt ans mais il était encore bien conservé, c'est juste qu'il appréciait un peu de confort de temps en temps pour ses fesses et son dos.
Il l'observa un peu. Elle était fine et sa peau habituellement blanche devait avoir prit quelques couleurs sur la route. son sourire était mutin et ses yeux semblait pétiller de vie. Elle était en fait très belle. Il ne s'en était jamais vraiment aperçu tout prit qu'il était à ses fonctions. Et dire qu'ils se côtoyaient depuis plus d'un an au sein de l'Ordre et qu'il était passé à côté de sa beauté. Cela ne lui ressemblait pas vraiment.
Il eu soudain envie de bien des choses. Tout était réuni si on extrapolait un peu pour mettre ses hormones mâles en ébullition ; un voyage, ils étaient (presque) seuls, elle était des plus désirables et c'était la veille de jours surement décisifs pour leur mission et peut-être pour eux.


C'est avec plaisir que j'accepterais de partager quelques exercices en votre compagnie. dit-il en lui souriant.

Le regard de la brune se planta alors dans ses yeux.
Moins intimidant qu'a l'accoutumée ? Qu'est-ce qui a, je fais peur à ce point ? Deux fois en deux jours, je vais peut-être me poser des questions ...
Pis lui parler de lui ... Elle était marrante elle. C'est qu'il n'aimait pas vraiment ça le gaillard. Ca se voyait pas pourtant ?
Il se laissa finalement séduire par son charme et s'ouvrit un (tout) petit peu.


Moins intimidant ? Suis-je suis effrayant que cela ? Je n'ai pourtant jamais mangé personne je pense. Faisant mine de réfléchir il reprit.

Qu'est-ce qui me fait aimer la vie ?

...

C'est une bonne question.
Beaucoup de choses méritent d'être vécues non ? Avoir la chance de pouvoir les vivres et un bonheur chaque jour.
Le soleil, l'eau, un rire, un sourire, monter à cheval, voyager, le Très Haut, les veillées avec de vieux amis, les artistes de rue, la mer, le vin, les femmes ... Un vent frais sous les étoiles au milieu d'une colline en très bonne compagnie ... Votre charme ...


Il ne l'avait pas quitté des yeux pendant qu'il énumérait toutes ces choses.
Il laissa sa phrase en suspens.

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Otissette
Tiss se tourna vers le Cardinal pour lui répondre.

Vous savez très bien pourquoi je ne me suis pas tournée vers vous, le Duc de Touraine affirmait que des armées Tourangelle se créaient à Chinon, je n'ai malheureusement que deux mains et ne pouvais tout faire. Je devais pour la protection de mon Duché donner priorité à tout ça.

Pour la suite je ne suis que régente et comme je vous l'ai dit si je le pouvais j'aurais déjà viré Eloise de Guérande... Vrai ou pas ?

Vous pouvez m'expliquez en quoi en renversant un conseil légitime vous aurez plus de pouvoir que moi ?
Non parce que là j'ai comme un gros doute...

Préparer le terrain pour le futur Duc ou Duchesse, ça j'aurais pu le faire vous le savez très bien, mais puisque l'Eglise préfère parler avec des armes et des brigands.

Je peux vous dire une chose Monseigneur c'est que là l'Eglise déçoit bon nombre d'Angevins et moi la première, et pas que d'Angevins si j'en crois la pile de courriers qui s'amasse sur mon bureau. Jamais je n'aurais imaginé une chose pareille.

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régente d'Anjou
Lily-jane


[zaï zaï zaï zaï]
[encore et toujours sur la colline]


Elle l’avait écouté parler de l’Anjou, de la position de l’EA face à tout cela. Position qu’elle partageait bien entendu… Sinon elle ne serait pas là d’ailleurs.
Pourtant comme elle aurait voulu que cela n’en arrive pas là.
Si seulement le Peuple Angevin pouvait enfin reconnaître qu’il était dupé. Que l’EA ne voulait que leur bien, les diriger à nouveau vers la vrai foi…

Mais il y avait trop de cris, trop de rumeurs, trop de bassesses, trop de gens qui se vantaient de détenir la seule vérité et qui mentaient ouvertement tout simplement pour avoir le pouvoir.
L’EA ne venait pas pour piller. Ils devaient pourtant bien le savoir. Alors pourquoi leur refuser d’entrer ?

Cela n’était pas logique. Ils ne faisaient qu’affirmer encore plus leur goût prononcé pour l’hérésie. Et c’est-ce que la jeune femme combattait. Par le Verbe, et par le Fer si elle n’avait plus d’autre choix.

Elle l’observait toujours du coin de l’œil, laissant parfois son regard balayer les environs, charmée par cette soirée inattendue.
Lorsqu’il accepta sa proposition de l’aider pour des exercices, ses émeraudes se fixèrent à nouveau sur son regard, et d’un air légèrement espiègle elle ajouta


Le plaisir sera partagé… J’essayerai juste de ne pas trop vous malmener…

Un rire encore qui résonne juste assez bas pour n’être ouïe que d’eux. Puis il répondit à sa question. La brune s’était légèrement penchée en avant, appuyant son menton entre ses mains posées sur ses genoux, sans le quitter des yeux.

Cette aparté était vraiment étrange, sans être désagréable, bien au contraire. Elle ne se serait pas attendue avoir ce genre de discussion avec lui, bien que cela faisait maintenant un certain temps qu’elle faisait partie de l’Ordre Teutonique. Bon certes il y avait eut une sorte de… pause… Puis elle était revenue, ou du moins acceptée à nouveau après un léger écart de conduite.

Mais jamais elle n’avait eut l’occasion de se retrouver seule avec lui… Bien dommage. Mais mieux vaut tard que jamais comme on dit.

Tandis qu’il énumérait les choses qu’il aimait de la vie, elle continuait de le détailler, sentant comme une envie énervante qui évoluait dans son esprit au fur et à mesure.. Retire toi cette idée de la tête Lily.. C’est pas le moment… Et pourquoi pas ?

Ce qu’il appréciait ressemblait fort à ce qui faisait vivre, ou survivre la comtesse dans ses heures perdues… ou du moins dans les moments où elle n’avait pas quelques responsabilité à tenir. Bon sauf pour les femmes bien entendu. Les hommes étaient trop à son goût pour avoir ne serait ce que l’envie d’aller voir ailleurs…

Puis sa dernière phrase
« Un vent frais sous les étoiles au milieu d'une colline en très bonne compagnie ... Votre charme ... » amena une légère chaleur au niveau des pommettes de la demoiselle.

Sa bouche s’entrouvrit légèrement comme pour parler, puis se referma, laissant un sourire se dessiner et apparaître une petite fossette au coin de la joue.
Encore elle se mordit légèrement la lèvre inférieure, regard qui se baisse un quart de seconde avant de replonger dans le sien.

Il lui fallait reprendre contenance aussi répondit elle en reprenant


Vous n’êtes pas effrayant non… Juste parfois intimidant, mais rien d’effrayant, vraiment je vous rassure…

Et oui beaucoup de choses méritent d’être vécues….
Elle sourit à nouveau de ce que vous avez cité, j’ajouterai l’imprévisible, l’espoir, la vie elle-même, la bière de Toulouse sourire malicieux les retrouvailles avec des personnes chères après un long moment d’absence, votre présence ce soir…

Elle s’arrêta de la même manière, son sourire ourlant ses lèvres légèrement

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Makcimus.
[Aux environs d'un campement.]


L'Ordensmarschall Teutonique était assis et semblait perdu en ses pensées il était à mediter. Un seul homme, animé par le Sans Nom et voila qu'il invente une religion et arrive à convaincre. Pire encore, certains croyants ou fidèles allaient être trompé et force de mensonges et où tromperie ils oseront brandir les armes contre les soldats du Tout Puissant? Par Aristote il n'en revenait pas... De la folie des hommes.

Des clercs assassinés, des Milites venu protéger les lieux de culte attaqués et laissés pour mort aux bords des chemins... Combien encore allaient donner leurs vies par amour pour Lui, mais aussi pour ceux trompés ? Choses certaines..; Ils sauveraient les âmes... Que chaque homme ou femme puisse le moment venu avoir la chance d'intégrer le paradis solaire. Oui pour eux et s'il le fallait contre leurs propres volontés, les boucliers du Saint Pere feraient ce qu'ils doivent. Il espérait et priait le Très-Haut afin que personne ne ce décident lever les armes contre ses frères et soeurs et les croisés venus en paix.

Le teutonique posa les genoux à terre ... Les deux cela était plus facile à cause de la lourde cotte de mailles... L'épée devant lui il appuya la tête contre le pommeau et pria. Il aurait pu prier en silence... Mais autour de lui ses frères et soeurs... Alors, la voix rocailleuse s'éleva...






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Amen !!
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