Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 7, 8, 9   >   >>

[RP] Ils vinrent...

Jackson21
Dans la colonne de l'Ost Parangon.

Et le voila... De nouveau en Anjou. Ils avaient quittés Chinon il ya peu maintenant, le chemin s'était déroulé sans encombres, le calme avant la tempête certainement. L'Intendant teutonique chevauchait aux côtés de ses frères qui arboraient la croix noire sur fond blanc de l'ordre, gonfanons au vent, ils avancaient fièrement, la tête haute, le regard digne de la tâche qui leur avait été confiés, à eux, les Saintes Armées.
Sur la cadence du trakhener d'ébène et sous un soleil de plomb, le Ritter repensa aux circonstances qui les avaient amenés ici : Aurélien et sa clique schismatique qui avait amené l'Anjou à sa ruine. Le pleutre s'en était allé, ne restait que les loques qui lui avait servis de pantins dans sa folie. C'était là ses seuls ennemis en Anjou, comme c'était là les seuls ennemis de tous ses frères et sœurs des Saintes Armées. Ils venaient libérer le peuple angevin du joug d'un ersatz d'évêque parjure et de la clique d'insignifiants qui lui restait. Ils s'étaient annoncés comme tel dès le début aux angevins, leur mission était pacifique avant tout , ils ne venaient pas faire la guerre, ils venaient récupérer ce qui appartenait à Rome, ils venaient réinvestir Sa maison, souillée par les sbires de l'angevinisme. Si les angevins détenaient l'intelligence et la clairvoyance de voir ceci vis à vis des Saintes Armées, alors ils repartiraient comme ils étaient venus, épées aux fourreaux.


Au campement.


Le Chevalier Teutonique mit pied à terre lorsque la colonne stoppa , le campement allait être monté en un rien de temps, mais cela ne relevait pas de sa tâche. Cette corvée l'avait assez occupé durant son apprentissage...
Au lieu de ça, Romont s'installa au pied d'un majestueux chêne, sa monture non loin se délectant de l'herbe grasse. Fouillant méticuleusement l'intérieur de sa besace, il en sortit une pomme d'un rouge vif qu'il commença à lancer machinalement en l'air, la récupérant systématiquement dans le creux de sa paume. Le soleil dardait ses derniers rayons sur la campagne agitée d'Anjou, un temps propice à la réflexion.
Comment en étaient-ils arrivés là ? Comment l'ambition et la folie d'un seul homme pouvait plonger tout un peuple dans le désarroi et la ruine, le doute et l'abandon ? Aurélien avait trahi le peuple qu'il était censé protéger et guider sur le chemin de la Vray Foy. Les SA s'étaient levés à l'appel de leur Cardinal Connétable pour rétablir la paix aristotélicienne en Anjou et leur apporter un nouvel évêque, reconnu par Rome et proche des soucis des angevins, à l'écoute de ses ouailles. C'était là leur seul but, et ils l'avaient annoncés depuis le début.

Mais démagogie et politique font bon ménage ! Les annonces en provenances des autorités impies d'Anjou qui lui étaient parvenues lui donnait envie de vomir tant l'on pouvait y déceler leurs mensonges et manipulations. C'est bien là le problème de ceux qui détiennent le pouvoir, aussi fragiles soient les bases sur lesquelles il repose : ils veulent le garder, à tout prix. Peu importe ce qu'il faudra dire pour cela, peu importe les mensonges et autres inepties déballés à tort et à travers censés soulever l'angevin contre " l'envahisseur ", peu importe les pertes humaines du moment que leurs jolies fesses continueront à embrasser le coussin ducal...

Pas facile dès lors pour l'angevin lambda de donner sa confiance aux hommes et aux femmes des Saintes Armées venus les délivrer de cette souffrance causée par l'angevinisme d'Aurélien et ses sbires en reconduisant l'Anjou sur la bonne voix et en leur apportant tout le soutien qu'il leur était possible, peu importe le temps que cela prendrait.
Jack n'appréciait faire couler le sang des innocents et des fidèles. Eux, devaient se rendre compte de l'absurdité et de la folie de leurs chefs. C'était à eux de mener cette mission libératrice, pas seulement pour leurs vies, mais pour l'avenir même de l'Anjou.

La pomme rouge retomba une dernière fois dans le creux de sa paume. Il referma ses doigts et broya littéralement le fruit qui se disloqua dans sa main, son jus sucré coulant le long de son bras et suintant entre ses doigts marqués par des années de combat et de lutte contre l'hérésie. Puis s'appuyant d'une main sur l'une des racines du chêne centenaire, il se releva, le corps engourdi. Le Landmeister de La Romagne épousseta sa cape blanche frappée de la croix noire, symbole de son appartenance au Chapitre de l'ordre avant de saisir la bride de Sarpedon et de rebrousser d'un pas lent le chemin en direction du campement teutonique.

Demain serait un autre jour, demain scellerait le devenir de l'Anjou.

_________________


Jackson de Nivellus, Hochmeister (Grand Maître) de l'ordre Teutonique.
Abraxes
Depuis les remparts d'Angers, on voyait maintenant pas moins de trois armées menaçantes autoproclamées saintes venues prétendument récupérer une cathédrale… Un marteau pour une mouche ? Abraxes eut une pensée émue pour Mgr Aurelien, Primat de France démissionnaire : lui était un homme profondément bon, qu'il avait eu plaisir à rencontrer en taverne, qui était venu en Anjou pour s'informer auprès du peuple, un homme de paix, mais les siens par leurs visées guerrières l'avaient écœuré au point de le contraindre à l'exprimer publiquement. Tristesse…

Il rassembla les hommes et femmes de son groupe.


Amis ! Cette fois, ça y est.

Trois armées ennemies sont à Angers. Il y a peu de chances que ce soit pour faire du tourisme. Nous sommes venus pour défendre notre capitale, et c'est ce que nous allons faire.

Pour que les négociations qui étaient engagées avec l'EA reprennent, il va falloir qu'ils comprennent qu'ils ne passeront pas par la force.

Sachez que le Ponant mobilise, que des soutiens de Poitou et d'ailleurs sont proches, que le Berry se joint à nous. Donc il nous faut tenir.

Vaillance !
Cochon qui s'en dédit !

Ah, un mot encore : si je meurs, quand vous croiserez sa Grasce la baudruche fuyarde, piquez-lui le fondement avec ma fourche, de ma part. Mais assez fort, hein, tout de même. Qu'elle en crève.


Car mourir, passe encore. Ce qui est franchement agaçant, c'est à cause de quoi et de qui.

Une autre aube se levait. Serait-ce la dernière ?

_________________

Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Cavendish10
Caven était pas resté loin de la duchesse, il l'avait écouté en silence, mais à ce moment il venait d'apprendre la mort d'angevins, d'angevins qui n'ont rien fais, qui se déplaçait juste dans leur duché. Il regardât le cardinal en se demandant quel bruit entendrait il si il toquait le crane du cardinal ... Il se dit que cela sonnerait creux. Il se mit à parler fort en regardant le cardinal dans les yeux, tournant autour de lui, comme un tigre en cage qui tournait autour de sa proie.

Voici les dernières nouvelles de vos saintes armées, qu'est ce que je dis saintes moi, elles ont rien de saintes, encore moins les personnes présentes dans vos armées. Enfin bref, vous venez déjà de nous déclarer la guerre. En effet, au moins trois angevins sont déjà tombés sous vos coups, pour quelle raison ? Ils vous ont attaqués ? Laissez moi rire, non en fait j'ai pas envie de rire, mais pas du tout. Ils étaient juste en train de se déplacer dans leur duché, en Anjou. De quel droit vous les assommez de coups ! Que vous les laissez presque sans vie dans un champ !Sinon à part cela vous dites porter un message d'amour et de paix je crois que nous avons une conception de ces deux mots là totalement différente. Premier point, la paix je vais le définir comme un état de calme, sans conflit, sans coups d'épées. Donc bon, premier point non respecté... Deuxième point, l'amour, c'est un sentiment d'affection, pas de haine, alors que un grand chef d'une des armées saintes, vient déjà de nous insulter de débile. Donc je crois que vous avez deux définitions de ces deux mots à revoir en urgence. Mais vraiment d'une grande urgence ! Parce que votre croisade, a laquelle je n'ai vu aucun appel, c'est rendre un grand service aux pilleurs, a mais j'avais oublié vous êtes un anti-angevin non ? Parce que vous le voulez ou non, les personnes qui sont vos armées sont loin d'être des saints - enfin personne de chez vous n'est un saint - ils sont juste là pour tuer des angevins, pour faire plier l'Anjou. C'est cela les nouvelles croisade, faire le dictateur ?! Regardez la lettre de messire Leandre, il a déjà déclaré renier votre religion - oui je dis votre parce que c'est pas cette religion que j'ai décidé de suivre, c'est Aristote et ces enseignements pas des dictateurs. Vous pensez peut être qu'il est le seul ? Que seul des angevins vous trouvent idiot, stupide, ont envie de brûler ?

Vous avez déclaré la guerre, maintenant, vous allez prendre le château ?

Caven se mit à toussoter.

Sinon il va falloir apprendre à se servir d'un cerveau c'est très très utile vous verrez. Alors, je vais résumer la situation. L'ancien duc Aurélien a du démissionner, c'est lui qui a lancé l'Angevinisme, pour que vous vous bougiez le derrière. Pour que l'EA voit enfin l'Anjou. Il voulait a tout prix éviter une guerre, comme le montre les négociations avec l'ancien primat, qui ont commencés rapidement. Une proposition des plus raisonnable a aboutie, qui est restée sans réponse il me semble, je me trompes ? A si la réponse c'est l'attaque de la Touraine, de la Franche comté et du Maine, sous une pseudo croisade. Aujourd'hui nous avons une régente, Otissette, celle ci a tendue la main pour des négociations, mais bon on doit pas la voir, faudrait aussi vous apprendre à voir et écouter non ? Enfin je vais faire la suite de cette belle situation, vous allez assiéger Angers, puis vous allez passer à l'attaque, c'est ça le super plan, pour faire plier l'Anjou ? C'est votre rêve non de faire que l'Anjou ne soit plus l'Anjou ?

_________________
Arnaud_giboint
Arnaud et ses compagnons etaient desormais au pied des murailles d'Anger
Le campement était établi et les victuailles distribuées. Debout appuyé contre un arbre Arnaud regadait les murailles de la ville et se demandait quelle pouvait être l'attitude de ceux se trouvant à l'intérieur, le peuple angevin honteusement duppé par Aurelien et sa clique de brigands qui ne valais pas mieux que tout les Penthièvres tous plus fourbes et pretentieux les uns que les autres.
Pourqoui toutes les rumeurs qui parvenait au campement faisait état du fait que les angevins se préparait à la bataille les gens etaient ils à ce point endoctrinés qu'ils n'arrivaient point à comprendre que l'on se servait d'eux. Que la seule volonté de ceux qui les appelaient aujourd'hui à verser leur sang ne le faisaient que pour conserver leur privilèges.
Ne comprenaient il pas que le fait de le montrer lui et ses compagnons de route comme étant des assoiffés de sang pilleurs tueurs et violeurs, n'etaient que tromperie et duplicité pour les entrainer à la mort comme si l'on voulait avant de disparaitre ne laisser que terre brulée et champ de ruines.

Ce n'etait certe pas ce qu'il était lui, Arnaud Giboint, venu faire en Anjou pas plus que ses amis il n'avait en vérité point de grief contre les Angevins mais seulement contre quelques uns de leurs dirigeants qui baffouaient depuis trop longtemps les régles de la noblesse et de la chevalerie en se comportant en bandits de grand chemin en attaquant comme de vulgaire voleurs les Mairies et Castels et en les pillants.

Au plus fort de ses reflexions Arnaud rentra sous sa tente sorti son ecritoire pris un parchemin et commença à écrire
Citation:
Peuple de l'Anjou.......


Une fois la chose terminé il se départie de sa chasuble de croisé de son épée et de son armure revêtit une tenu de gueux et se faufila à la nuit tombante jusqu'à l'une des entrées de la ville

Une fois franchit la garde assoupie à l'entrée du pont levis il se dirigea vers la grand place en rasant les murs des ruelles évitant soigneusement les patrouilles pour atteindre la grand place et ce diriger vers le panneaux d'affichage ou déjà fleurissaient bon nombre de tracts appelant les angevin aux armes pour défendre leur Duché

Il sorti son parchemin de dessous sa capeline et le clouta au beau milieux du panneau afin que tous puissent le voir




Un fois le parchemin posé Arnaud refit le chemin en sens inverse se fondant dans la nuit repassa le pont levis sans encombre et regagna son campement.
Sans bruit il se dévêtit et se coucha sur le lit de camp à côté de celui de sa compagne ferma les yeux car il etait temps de dormir sans doute demain faudrait il livrer bataille


Image mise en lien, taille maxi autorisée par la censure 600*800 {la_tigresse}

Image mise en miniature pouvait retirer la verdure j'ai cette couleur en sainte horreur merci
_________________
Thegoldendragon
[Perdue dans les rues d'Angers, perdue dans son incompréhension]

Depuis le début, elle s'était tenue à l'écart. A l'écart des dialogues de sourds et des conflits stériles, deux choses qu'elle détestait. D'un côté comme de l'autre, on se campait dans ses retranchements, on était buté, on voulait avoir raison. C'était tellement stupide. Il n'y avait pas à établir qui avait raison et qui avait tord, les deux étaient partagés. Il y avait eu des erreurs, il y avait eu des fautes graves, impardonnables même, mais la fierté empêchait la totale rédemption d'un côté, et la totale volonté de compréhension de l'autre. Gabrielle ne comprenait pas, n'avait même jamais compris que les hommes fassent passer leur vanité avant la concorde.

Elle resserra les pans de sa cape frappée de la croix Teutonique autour d'elle. Elle, croisée et fière soldat du Très-Haut, avait eu du mal à passer son épée au côté. Fidèle fervente, elle était prête à donner sa vie pour faire comprendre aux hommes la valeur de l'Amitié... Et pourtant, le doute avait été là, avait-elle sa place dans la branche combattante ? Oui, puisqu'elle s'était engagée sans hésiter. Elle contempla la cicatrice bien visible dans le creux de sa main, et serra le poing. Ce n'était pas à elle de juger. Mais le Doute insidieux persistait à percer dans le méandre de ses pensées. Bien sûr qu'elle ne cautionnait pas les actes des Angevins, l'existence de l'Eglise Aristotélicienne n'avait pas à être remise en cause, quand bien même elle faisait parfois des erreurs. Bien sûr qu'elle n'hésiterait pas à combattre si on les attaquait. Mais elle était si loin de le souhaiter.

C'est pourquoi elle avait été soulagée de voir que leur route s'était déroulée sans encombre, elle s'était alors dit que les conversations seraient plus sereines... Naïve Pomme.

Sans chercher à savoir si elle le pouvait ou pas, et si elle se ferait lyncher sur le chemin, elle s'était éloignée de ses Frères et Soeurs pour aller marcher un peu. Elle préférait être seule pour réfléchir. Elle avait laissé son arme au campement pour ne pas faire accroire à une volonté vindicative, sans toutefois se départir de ses atours Teutoniques. Ca, elle en était fière et ne comptait pas cacher qu'elle était une croisée. Tricher n'était pas son genre et elle se fichait bien qu'on la regarde de travers, elle ne voulait pas discuter avec ceux qui pourraient venir lui chercher des noises, parce que ce seraient les plus butés, ou haineux...

Elle avait Foi, et sa Foi voulait qu'elle garde confiance en l'humanité.

_________________

En deuil d'un frère méconnu, Handek...
Stratovarius
Le voyage de Montmirail à Loches, puis de Loches à Chinon c'était passé paisiblement, personne pour couper la route, rien que des voyageurs, des voyageurs encore. Stratovarius avait été étonné du nombre de personnes qu'il croisait, tous venus là dans un seul but... Bah, l'Anjou l'avait bien cherché et la punition divine était maitenant sur eux... Il y a quand même une justice à tout! Voilà maintenant quelques jours de ce comté qui lui avait fait si bon accueil. La Touraine... L'ex-CR se promit d'y revenir un jour, rien qu'en souvenir de ces semaines mémorables, sans parler de ce qui allait suivre.

Un cheval approchait, il redressa la tête, le bruit l'ayant sortit de ses pensées. Un coup d'oeil aux alentours et un élan de compassion le saisit. Toutes ses personnes qui foulaient l'herbe... Les Angevins allaient mourir bêtement. Puis, il repensa au Mans, mars dernier... Non finalement c'était mérité et c'était pour ça qu'ils étaient là! Il regarda derrière lui, sa section suivait, tout était parfait. Il jeta un coup d'oeil à Kessy. et lui fit un clin d’œil.

Ils étaient à présent devant les murs d'Angers... Imposants certes mais pas imprenables, surtout vu leur nombre. Un pantin faisait le malin sur son promontoire, lançant des ordures... Voilà tout ce qu'ils avaient à lancer? Mais bon ils n'étaient pas venus piller alors peu importe la pauvreté de leur capitale. Un mouvement devant lui, un homme venait de se saisir d'une arbalète et tirait sur la silhouette. Il reconnut son amis Légo... Il rompit le rang et s'avança vers lui...


- Joli tir l'ami! En forme j'espère? Je crois avoir vu quelques silhouettes connues là-bas!

Un doigt pointé sur la ville...

- 'fin bref je vais devoir rejoindre ma section. On se r'voit de l'autre coté des murs!

Il lui fit un clin d’œil et disparu dans la foule de combattants. Les choses sérieuses allaient bientôt commencer.
_________________
Acar
Campement des croisés...

Un messager arrisva, tout essoufllé : Monseigneur, monseigneur, elle a abdiquée !!

Qui parbleu ?

Le faux esveque, elle s'range sous le giron de Rome !

Il se grastta le menton, puis dict : Fort bien, apportez la nosvelle à nos esminences... Prestement mon frère mais, asvanct, busvez donc un peu d'eau !

Tout pouvaict enscore arriver...
_________________
Calixte
Dans la colonne de l'Ost Parangon.

Calixte avait cheminé depuis quelques jours aux cotés de son père, parmi les membres de l'ordre teutonique. L'avancée se faisait dans l'ordre et un calme relatif, laissant même le temps au jeune homme d'envoyer quelques missives. Il avait sans hésité rejoins l'armée sans l'ombre d'une hésitation à la demande de son père.
Contournant Saumur, ils arrivèrent enfin aux pieds des Remparts noir de la ville d'Angers.


Au campement.

Ayant mit pieds à terre, chacun s'attela à ce qui suivrait et déjà les ordres arrivèrent et la piétaille se mit à l'ouvrage, préparant défense et plantant les tentes. Calixte quand a lui resta proche de son père, portant fièrement les armées de la famille De Castelléo. Déjà au loin, les défenseurs de la cité pointaient leur tête, lassant surement monter quelques vociférations que le bruit ambiant du campement couvrait.
Rehael
Le Camerlingue et Connétable n'était guère satisfait de la situation. La Régente angevine, alors qu'elle avait la possibilité d'accueillir les soldats de Dieu semblait vouloir s'entêter à chercher l'affrontement.

Il se décida a tenter une dernière main tendue. Rédigeant une missive, il donna ordre de la faire parvenir aux différentes autorités.


Citation:


    A la Régente Otissette de Reikrigen, aux autorités angevines, aux autorités municipales d'Angers.


    Dans le soucis de tendre à nouveau la main aux autorités angevines, nous demandons à nouveau l'autorisation de pouvoir entrer pacifiquement dans la ville d'Angers. Cette marque de confiance sera prise avec le respect qui lui est dû. Nous espérons ne pas être accueillis par les armes.

    En échange de quoi, nous prenons de notre côté l'engagement solennel en cas d'acceptation de ne pas tenter quoi que ce soit pour prendre le château ou la mairie. Notre présence sera purement pacifique, et nous pourrons même apporter au marché des miches de pain à bas prix.


    Paix et bénédiction,


    Faict devant Angers, le XIX du mois d'août de l’an de grâce MCDLVIII de Notre Seigneur

    Tibère de Plantagenêt, dict Rehael,
    Cardinal Camerlingue, Connétable des Saintes Armées


_________________
Izidore
[Toujours le même soir, la même chanson ... euh colline]







Le rouge monta aux joues de la brune. De nouveau ce regard et ce mordillement de lèvre, malgré les circonstances et la tenue de soldat elle était des plus désirable.
Le Chevalier-Sénateur après avoir bloqué quelques seconde sur sa bouche sensuelle et sa mimique prit une gorgée de poire en imaginant les courbes envoutantes de sa subordonnée.

Il dégrafa sa cape, la roula en boule et l'installa comme pour faire un oreiller et posa sa tête dessus.
Le vieux lui tendit de nouveau la poire et profita qu'il avait les mains libres pour sortir son herbe à pipe et de quoi l'allumer. Il tassa bien le tout et fit quelques ronds de fumée [en essayant de la jouer comme des types avec la peau rouge mais comme il n'étaient pas encore connus, on dira que c'est lui qui l'a inventé hein !]
Après quelques instants à observer la tête sur le côté Lily-Jane, il se redressa et s'approcha légèrement d'elle en prenant appui sur ses poings et passa une main dans ses longs cheveux noirs.
Ce contact, de cette manière, devait être totalement déplacé vu les circonstances et leurs liens de chef à subordonnée mais il ne put s'en empêcher.
Son visage se rapprocha du sien.



Parfois, il n’y a pas de mots, pas de formule brillante pour résumer la journée passée. Parfois, la journée se termine de manière imprévue

_________________
Lily-jane


[j’ai cueilli des fleurs et j’ai sifflé tant que j’ai pu… et biensur toujours là haut sur la colline !]

Il y a des soirs comme ça, où l’on croit que la journée se terminera aussi simplement qu’elle a commencé, ou encore de façon méprisable et que l’on préfèrerai oublier, mais en réalité un instant, une chose se passe, quelques moments inattendus et tout change.

Qui aurait pu croire, alors qu’une possible bataille non désirée se préparait, alors que peut être demain ils ne seraient plus, qu’en cette nuit étoilée un rapprochement de ces deux personnes s’opérerait ? Pas elle en tout cas… Mais ainsi va la vie et quand elle décide de vous jouer des tours, j’vous jure que le spectacle vaut l’coup d’œil !
Approchez vous un peu.. Plus prêt.. Encore plus prêt… Aouch… Beaucoup trop prêt là naméhoooooo ! Mon espace vital !

Donc… Continuons si vous voulez bien…

La brune et le blond c’étaient échangés quelques confidences, légères encore. Faut pas pousser. Et puis tout dévoiler de suite enlèverait la part de mystère qui fait leur charme… ou pas.

Alors qu’elle ne quittait pas son regard, ses pensées se perdant dans ce qu’elle aimerait bien faire dans la minute, ou dans les heures à venir aussi… Izidore s’installa sur l’herbe après lui avoir redonner la poire… Voulait il la saouler ? Malheur et damnation ! Oui enfin faut pas abuser… Une Casaviecchi savait tenir un minimum aux effets de l’alcool..
Toujours souriante la brune prit donc la flasque et but une gorgée délicatement avant de la refermer et de la poser.

Son regard se reporta sur lui à nouveau tandis qu’il allumait une pipe. L’odeur du tabac lui rappela quelques souvenirs qu’elle chassa rapidement de ses pensées.
Tandis qu’elle tournait les yeux vers le ciel, elle sentit la main, de celui qui était tout de même son supérieur, faut pas l’oublier, se glisser dans ses cheveux…
A ce contact imprévu mais souhaité depuis quelques temps par la jeune fille, du moins en pensées, elle se tourna vers lui.

Leurs yeux qui se croisent et ne se lâchent pas, puis son visage qui se rapproche du sien.
La jeune femme réussit alors enfin à occulter tous les soucis et angoisse qui traînaient dans les recoins de ses songes et faisant abstraction de la timidité qu’elle avait eut en d’autres circonstances face à lui, elle s’approcha à son tour son mot dire et ses lèvres se joignirent aux siennes tandis qu’une main se posait sur son épaule, et l’autre effleurait sa joue…

Oui, il y a des soirs comme ça…

_________________
Otissette
[Pleine nuit une missive qui tombe... rien de plus normal. ]

Elle y avait eu droit toute la journée, le lavage de cerveau en bon est due forme. Et les courriers tous les mêmes, " ouvrez les portes" ! Que des menaces, si tu le fais pas le sang coulera... Puis encore une missive, une autre ... une invitation à parler. Parler... encore, à quoi bon ?
Un regard vers Davor, la missive se tend, il répond :
obstiné...
Je tente !
D'accord, je reste pas loin si tu as besoin...

Elle laisse le Comte pour aller discuter avec cet homme qu'elle ne connait pas. La conversation commence mal, il lui annonce que quoiqu'il arrive il y aura des morts cette nuit puisque les ordres sont tombés il y'a quelques heures déjà.
La conversation tourne en rond... entrer dans les murs, entrer dans les murs. Voilà tout ce qu'il ressort de tout ça. L'aurait mieux fait d'aller se coucher la Régente au lieu de perdre son temps !
Les murs, pourquoi ? Si ce n'est pour prendre le pouvoir temporel. Elle ne voit plus que ça.
L'Angevinisme... Eloise a démissionné... plus aucune raison ne motive cette croisade.
Sa capitale, elle la lâchera pas, jamais elle n'attaquera d'hommes d'Eglise mais si on l'attaque elle ne pliera pas. Elle l'a promis aux Angevins, sa promesse elle la respectera.
Fin de la discussion.

Retour au Château Ducal non sans être passée par Cholet au préalable, sourire aux coin des lèvres, enfin un peu de calme. Et puis non encore une missive.... Elle la lit, saute sur sa plume pour répondre.

Citation:
A Tibère de Plantagenêt, dict Rehael,
Cardinal Camerlingue, Connétable des Saintes Armées

Eminence,

Encore une fois je vais me répéter, la capitale jamais l'Anjou ne vous cèdera, votre croisade est aujourd'hui injustifiée depuis la déclaration d'Eloise de Guérande.

Malgré tout vous, vous entêtez à vouloir Angers, de toute façon vu l'heure, je ne pourrais plus rien pour vous.

Vous savez très bien pourquoi je refuse, je vous l'ai clairement expliqué, même si vous garantissez ne pas vouloir prendre le pouvoir, il n'en est pas de même pour vous sbires.

Au risque de me répéter encore on ne vient pas soit disant tendre une main lorsque des ordres aux armées sont déjà donné.

N'oubliez pas, nous sommes défenseur, pas agresseurs. C'est vous qui forcez les portes de la capitale. Pas nous.

Cordialement,

Otissette de Reikrigen
Régente d'Anjou




Missive pliée et envoyée, la Régente se dirigea vers les remparts de la capitale qu'elle protègerait corps et âmes, s'il le fallait. L'Eglise voulait la ville ? L'Eglise attaquera pour l'avoir, l'Eglise le sang fera couler...
_________________
régente d'Anjou
Clodeweck
Le cardinal avait passé la nuit en prière, et même si ses efforts de la veille pour mettre fin aux conflits n'avaient pas été couronnés de succès, il avait l'intention de revenir à la charge aujourd'hui.
Les échanges épistolaires avec la régente ne le satisfaisant pas il se décida d'aller la voir directement.


S'il vous plait, conduisez moi à la régente, nous n'avons que peu de temps...Nous en avons beaucoup perdu hier, il ne faudrait pas recommencer la même erreur aujourd'hui.
_________________
Brennus_des_senons
Brennus de passage vit le cureton pigner à l’entrée pour voir la régente.
Il fit signe aux gardes de ne pas le laisser entrer et alla le trouver.

Hep le curé !
Va falloir attendre !
La régente elle roupille un peu!
Pas que le combat a été dur hein, mais de se marrer toute la nuit à vous regarder vous éclater sur les remparts ça fatigue quand même.
Alors la régente elle fait la sieste là !
Veuillez renouveler votre demande ultérieurement, merci.

Il repartit en bougonnant :
Viennent nous les briser et sont pressés en plus…
_________________
ABUSUS NON TOLLIT USUM
Acar
Ainsi rien ne vinct avant la nuist tardive... Il medistaict sur le triste sort quand le combact commensca.

Derechef, ils ne firent qu'un et le bruict du fer se mict à restentir alenstour...

Tumultes prenaient le pas sur le calme d'avanct... D'estoc il asvanca puis de taille il frasppa, au cœur de la presse.

Âpre lutte... Au pestit mastin naissanct, l'assault se stoppa au son des cors de respli et ne restèrent que les supplices et les lasmentations de ceux qui furent touschés.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 7, 8, 9   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)