Jackson21
Dans la colonne de l'Ost Parangon.
Et le voila... De nouveau en Anjou. Ils avaient quittés Chinon il ya peu maintenant, le chemin s'était déroulé sans encombres, le calme avant la tempête certainement. L'Intendant teutonique chevauchait aux côtés de ses frères qui arboraient la croix noire sur fond blanc de l'ordre, gonfanons au vent, ils avancaient fièrement, la tête haute, le regard digne de la tâche qui leur avait été confiés, à eux, les Saintes Armées.
Sur la cadence du trakhener d'ébène et sous un soleil de plomb, le Ritter repensa aux circonstances qui les avaient amenés ici : Aurélien et sa clique schismatique qui avait amené l'Anjou à sa ruine. Le pleutre s'en était allé, ne restait que les loques qui lui avait servis de pantins dans sa folie. C'était là ses seuls ennemis en Anjou, comme c'était là les seuls ennemis de tous ses frères et surs des Saintes Armées. Ils venaient libérer le peuple angevin du joug d'un ersatz d'évêque parjure et de la clique d'insignifiants qui lui restait. Ils s'étaient annoncés comme tel dès le début aux angevins, leur mission était pacifique avant tout , ils ne venaient pas faire la guerre, ils venaient récupérer ce qui appartenait à Rome, ils venaient réinvestir Sa maison, souillée par les sbires de l'angevinisme. Si les angevins détenaient l'intelligence et la clairvoyance de voir ceci vis à vis des Saintes Armées, alors ils repartiraient comme ils étaient venus, épées aux fourreaux.
Au campement.
Le Chevalier Teutonique mit pied à terre lorsque la colonne stoppa , le campement allait être monté en un rien de temps, mais cela ne relevait pas de sa tâche. Cette corvée l'avait assez occupé durant son apprentissage...
Au lieu de ça, Romont s'installa au pied d'un majestueux chêne, sa monture non loin se délectant de l'herbe grasse. Fouillant méticuleusement l'intérieur de sa besace, il en sortit une pomme d'un rouge vif qu'il commença à lancer machinalement en l'air, la récupérant systématiquement dans le creux de sa paume. Le soleil dardait ses derniers rayons sur la campagne agitée d'Anjou, un temps propice à la réflexion.
Comment en étaient-ils arrivés là ? Comment l'ambition et la folie d'un seul homme pouvait plonger tout un peuple dans le désarroi et la ruine, le doute et l'abandon ? Aurélien avait trahi le peuple qu'il était censé protéger et guider sur le chemin de la Vray Foy. Les SA s'étaient levés à l'appel de leur Cardinal Connétable pour rétablir la paix aristotélicienne en Anjou et leur apporter un nouvel évêque, reconnu par Rome et proche des soucis des angevins, à l'écoute de ses ouailles. C'était là leur seul but, et ils l'avaient annoncés depuis le début.
Mais démagogie et politique font bon ménage ! Les annonces en provenances des autorités impies d'Anjou qui lui étaient parvenues lui donnait envie de vomir tant l'on pouvait y déceler leurs mensonges et manipulations. C'est bien là le problème de ceux qui détiennent le pouvoir, aussi fragiles soient les bases sur lesquelles il repose : ils veulent le garder, à tout prix. Peu importe ce qu'il faudra dire pour cela, peu importe les mensonges et autres inepties déballés à tort et à travers censés soulever l'angevin contre " l'envahisseur ", peu importe les pertes humaines du moment que leurs jolies fesses continueront à embrasser le coussin ducal...
Pas facile dès lors pour l'angevin lambda de donner sa confiance aux hommes et aux femmes des Saintes Armées venus les délivrer de cette souffrance causée par l'angevinisme d'Aurélien et ses sbires en reconduisant l'Anjou sur la bonne voix et en leur apportant tout le soutien qu'il leur était possible, peu importe le temps que cela prendrait.
Jack n'appréciait faire couler le sang des innocents et des fidèles. Eux, devaient se rendre compte de l'absurdité et de la folie de leurs chefs. C'était à eux de mener cette mission libératrice, pas seulement pour leurs vies, mais pour l'avenir même de l'Anjou.
La pomme rouge retomba une dernière fois dans le creux de sa paume. Il referma ses doigts et broya littéralement le fruit qui se disloqua dans sa main, son jus sucré coulant le long de son bras et suintant entre ses doigts marqués par des années de combat et de lutte contre l'hérésie. Puis s'appuyant d'une main sur l'une des racines du chêne centenaire, il se releva, le corps engourdi. Le Landmeister de La Romagne épousseta sa cape blanche frappée de la croix noire, symbole de son appartenance au Chapitre de l'ordre avant de saisir la bride de Sarpedon et de rebrousser d'un pas lent le chemin en direction du campement teutonique.
Demain serait un autre jour, demain scellerait le devenir de l'Anjou.
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Jackson de Nivellus, Hochmeister (Grand Maître) de l'ordre Teutonique.
Et le voila... De nouveau en Anjou. Ils avaient quittés Chinon il ya peu maintenant, le chemin s'était déroulé sans encombres, le calme avant la tempête certainement. L'Intendant teutonique chevauchait aux côtés de ses frères qui arboraient la croix noire sur fond blanc de l'ordre, gonfanons au vent, ils avancaient fièrement, la tête haute, le regard digne de la tâche qui leur avait été confiés, à eux, les Saintes Armées.
Sur la cadence du trakhener d'ébène et sous un soleil de plomb, le Ritter repensa aux circonstances qui les avaient amenés ici : Aurélien et sa clique schismatique qui avait amené l'Anjou à sa ruine. Le pleutre s'en était allé, ne restait que les loques qui lui avait servis de pantins dans sa folie. C'était là ses seuls ennemis en Anjou, comme c'était là les seuls ennemis de tous ses frères et surs des Saintes Armées. Ils venaient libérer le peuple angevin du joug d'un ersatz d'évêque parjure et de la clique d'insignifiants qui lui restait. Ils s'étaient annoncés comme tel dès le début aux angevins, leur mission était pacifique avant tout , ils ne venaient pas faire la guerre, ils venaient récupérer ce qui appartenait à Rome, ils venaient réinvestir Sa maison, souillée par les sbires de l'angevinisme. Si les angevins détenaient l'intelligence et la clairvoyance de voir ceci vis à vis des Saintes Armées, alors ils repartiraient comme ils étaient venus, épées aux fourreaux.
Au campement.
Le Chevalier Teutonique mit pied à terre lorsque la colonne stoppa , le campement allait être monté en un rien de temps, mais cela ne relevait pas de sa tâche. Cette corvée l'avait assez occupé durant son apprentissage...
Au lieu de ça, Romont s'installa au pied d'un majestueux chêne, sa monture non loin se délectant de l'herbe grasse. Fouillant méticuleusement l'intérieur de sa besace, il en sortit une pomme d'un rouge vif qu'il commença à lancer machinalement en l'air, la récupérant systématiquement dans le creux de sa paume. Le soleil dardait ses derniers rayons sur la campagne agitée d'Anjou, un temps propice à la réflexion.
Comment en étaient-ils arrivés là ? Comment l'ambition et la folie d'un seul homme pouvait plonger tout un peuple dans le désarroi et la ruine, le doute et l'abandon ? Aurélien avait trahi le peuple qu'il était censé protéger et guider sur le chemin de la Vray Foy. Les SA s'étaient levés à l'appel de leur Cardinal Connétable pour rétablir la paix aristotélicienne en Anjou et leur apporter un nouvel évêque, reconnu par Rome et proche des soucis des angevins, à l'écoute de ses ouailles. C'était là leur seul but, et ils l'avaient annoncés depuis le début.
Mais démagogie et politique font bon ménage ! Les annonces en provenances des autorités impies d'Anjou qui lui étaient parvenues lui donnait envie de vomir tant l'on pouvait y déceler leurs mensonges et manipulations. C'est bien là le problème de ceux qui détiennent le pouvoir, aussi fragiles soient les bases sur lesquelles il repose : ils veulent le garder, à tout prix. Peu importe ce qu'il faudra dire pour cela, peu importe les mensonges et autres inepties déballés à tort et à travers censés soulever l'angevin contre " l'envahisseur ", peu importe les pertes humaines du moment que leurs jolies fesses continueront à embrasser le coussin ducal...
Pas facile dès lors pour l'angevin lambda de donner sa confiance aux hommes et aux femmes des Saintes Armées venus les délivrer de cette souffrance causée par l'angevinisme d'Aurélien et ses sbires en reconduisant l'Anjou sur la bonne voix et en leur apportant tout le soutien qu'il leur était possible, peu importe le temps que cela prendrait.
Jack n'appréciait faire couler le sang des innocents et des fidèles. Eux, devaient se rendre compte de l'absurdité et de la folie de leurs chefs. C'était à eux de mener cette mission libératrice, pas seulement pour leurs vies, mais pour l'avenir même de l'Anjou.
La pomme rouge retomba une dernière fois dans le creux de sa paume. Il referma ses doigts et broya littéralement le fruit qui se disloqua dans sa main, son jus sucré coulant le long de son bras et suintant entre ses doigts marqués par des années de combat et de lutte contre l'hérésie. Puis s'appuyant d'une main sur l'une des racines du chêne centenaire, il se releva, le corps engourdi. Le Landmeister de La Romagne épousseta sa cape blanche frappée de la croix noire, symbole de son appartenance au Chapitre de l'ordre avant de saisir la bride de Sarpedon et de rebrousser d'un pas lent le chemin en direction du campement teutonique.
Demain serait un autre jour, demain scellerait le devenir de l'Anjou.
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Jackson de Nivellus, Hochmeister (Grand Maître) de l'ordre Teutonique.