Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9   >   >>

[RP] Ils vinrent...

Clodeweck
Laissant approché le pitre de service qui tentait d'épater le galerie, le cardinal répondit à celui-ci, avant sa fuite

- Mon pauvre enfant, je ne suis pas pressé, j'ai du temps et ce que j'ai à faire passe largement au dessus de ton entendement je suis ravi que cela vous fasse rire, moi cela ne m'amuse pas. Chacun ses valeurs n'est ce pas.
_________________
Otissette
[Quel tumulte, quelle agitation, impossible de se faire entendre. ]

Lorsque la régente croisa son proc ce matin là, pas le temps de dire ouf qu'elle se faisait trainer vers une chambre dans laquelle il l'enferma, prenant soin de lancer : et maintenant tu dors ! Avant de refermer la porte derrière lui. Stupéfaite tout d'abord, elle prit rapidement conscience qu'il avait raison, des jours qu'elle n'avait pas fermé l'oeil, dormir un peu elle en avait besoin, et tant pis pour ceux qui ne comprendrait pas. Quelques petites heures plus tard, elle allait mieux, elle partie donc rejoindre le Cardinal qui semblait vouloir lui parler.

Monseigneur vous vouliez me voir ? Je suis là.
Mais attention, si c'est pour faire vous aussi dans la tentative de lavage de cerveau, je ne resterai pas bien longtemps !
Il me semble que les choses sont claires, la croisade est censée être contre les Angevinistes et non contre l'Anjou, et pourtant... malgré l'abdication d'Eloise de Guérande, ça continue !
De plus sachez que je suis très en colère, hier soir un homme d'Eglise m'a demandé si j'avais confiance en l'EA, je n'ai point répondu, j'étais septique, et bien aujourd'hui je peux vous répondre. Non, je n'ai pas confiance en l'EA. Oh je vais vous dire pourquoi... On m'a demandé, non on m'a plutôt sommé, d'ouvrir les portes de la ville pour qu'il n'y ait point de morts. Et ce matin, à la recherche de mon fils pour lequel j'étais fort inquiète, j'apprends que vos trois armées l'ont attaqués. Si j'avais donc ouvert les portes comme demandé, lui ainsi que ses compagnons d'armes seraient aujourd'hui tous morts ! TOUS !
Comment voulez vous qu'après ça je fasse confiance à l'EA ?
Vous avez été Duc, auriez vous donné votre capitale dans des conditions qui sont les nôtres aujourd'hui ? Aucun feudataire ne le ferait !
De plus vous savez très bien que je ne peux pas faire ce que me réclame l'EA, je n'ai PAS le DROIT de modifier la coutume !

_________________
régente d'Anjou
Clodeweck
Ma fille,
J'ai demandé et obtenu une trêve. Je me bas pour arrêter les combats.
Le sort de dizaines , voir plus d gens est entre nos mains à tous les deux, alors nous n'avons pas longtemps pour agir.
Le temps n'est plus aux poncifs, ma fille il nous faut réussir.
_________________
Izidore
[Toujours la même colline, le même soir, avant les 1er combats]




La nuit était fort avancée maintenant, Lily-Jane dormait, le visage posé sur le torse du Chevalier.
Ils venaient de passer un moment aussi inattendu qu'ébouriffant ! Jamais quelques heures auparavant il n'aurait penser passer la nuit là, avec elle, et vivre cela. Il avait parcouru son corps d'ivoire de mille caresses et était encore subjugué par celui-ci. Comment allait-il pouvoir partir au combat, si combats il y avait, sans avoir l'esprit perturbé par cette nuit.
Il recouvrit l'épaule nue de celle qui était étendue à ses côtés et se rendormit. La nuit passa ainsi, sans qu'ils furent importunés.





[A l'aurore ...]



- Monseigneur ! Monseigneur !!
- Humpf, grmbbblll ...
- Monseigneur Sénateur ! Réveillez vous.


Le Chevalier Sénateur ouvrit un œil et vit un cadet en arme se tenant debout, au dessus de son visage et manifestement pas gêné par le fait qu'il n'était pas seul.
Le vieux se redressa d'un bond et couvrit le corps de sa brune de se cape. Elle était elle aussi réveillée et tentait de se faire discrète. Surement raté.


- Pardon Monseigneur de vous réveiller ainsi et de vous importuner en ces circons... Je ne savais pas enfin je ... Euh ... Enfin, elle n'était pas ...
Pardon.


Le jeune soldat s'inclina puis poursuivit de délivrer son message, toujours le visage vers le sol.

- On vous attend Monseigneur dans la tente de l'État-Major de l'armée.

Il renvoya l'enfant et s'accroupit. Il prit la Toulousaine par les épaules et l'aida à se relever.
Il regarda à l'Ouest les remparts d'Angers qui apparaissaient au loin avec les premiers rayons du soleil.


- Les nouvelles ne semblent pas bonnes sinon il ne m'aurait pas fait venir aussi tôt si ce n'est pour prendre la route. On peut aisément pardonner à l’enfant qui a peur de l’obscurité, la réelle tragédie c’est quand les hommes commencent à avoir peur de la lumière.

Il prit le temps d'observer le visage de celle qui hanterait ses pensées pendant la bataille. Peut-être de penser qu'il la reverrait en des temps plus calme l'aiderait à affronter les dernières poches de résistance schismatique.
_________________
Macgivre
Dommage qu'il ai fallu que le sang soit versé pour mettre en place une trêve ...

Le sang appel le sang, il sera d'autant plus dur de calmer les esprits. Mais le mal est fait, et toutes les parties s'accorderont pour condamner cette extrémité.

Tous les efforts diplomatiques doivent être entrepris, ce n'est pas seulement le destin de l'Anjou qui se joue, mais celui du Royaume et de l'Eglise.

L'EA a intérêt à montrer que sa puissance ne repose pas que sur capacité de mobilisation fluctuante et régulièrement attaquée.
Une église forte politiquement et diplomatiquement, capable de pacifier les régions par sa seule influence serait bénéfique à tous le Royaume : plus de guerre intestines, plus de ressources gâchées pour nuire à son voisin.
Plus besoin de mobiliser 4 armées pour obtenir gain de cause.

Le virage prit est le bon. Mais le mauvais départ de cette affaire doit être laissé derrière les négociateurs.
Le Ponant ne pourra que soutenir un accord amiable, cela lui permettra de se concentrer sur le commerce qui est sa véritable raison d'être.
De son côté la couronne accueillera avec soulagement la libération des troupes de ses vassaux lui permettant de réagir à une menace brigande ou extérieure.

Seuls les spéculateurs et autres profiteurs de guerre ont intérêt à l'embrasement de la région.

Les deux camps souhaitent finalement la même chose à savoir des responsables religieux présents et proches de la population.

Avec un peu de bonne volonté l'issue des négociations ne peut être que positive.
_________________
Vers l'avant.
Lily-jane


[Et… là haut sur la colline lalalalala… ]

C’est presque sans s’en rendre compte que la brune finit par s’endormir, la tête posée sur le torse d’Izidore, les cheveux en bataille et un sourire paisible aux lèvres.
Ce qui venait de se produire était ce qu’on pouvait qualifier d’imprévu, mais comme beaucoup de ces moments là, des plus appréciables et qui laissaient rêveurs…

Ils avaient vogué la nuit durant dans une mer voluptueuse et agitée, se laissant aller à perdre pieds lorsqu’une tempête intérieure éclata entre eux simultanément. Une symbiose parfaite qui eut raison des tracasseries et angoisses de la journée.
Puis comme tout éclat, après la magnificence de l’orage vint le calme enivrant d’un repos mérité.


[Le jour c‘est levé…]

Sur une étrange idée…
Mais la jeune femme dut calmer celle-ci à l’instant même où elle lui effleura l’esprit.
Alors que du bout des doigts elle effleura le torse de son amant, une voix inconnue surgit de nulle part. Elle sentit également le tissu de la cape d’Izidore la couvrir rapidement, puis elle tenta de na pas se faire trop repérer… Heum… Lily c’est pas parce que tu fermes les yeux et que tu vois plus que forcément les gens autour de toi de remarque pas… Ah bon ? Zut…

Elle écouta les paroles du garçon tout en restant silencieuse. Les mots qu’il prononça la ramenèrent rapidement à la réalité.
Dans peu de temps un drame allait sans doute se jouer…
Un frisson parcouru son corps à la pensée du sang qui allait sans doute couler. A cause de gens bornés qui n’arrivaient pas à ouvrir les yeux. La tête dans le sable n’était pourtant pas la meilleure des solutions. Ça avait déjà été prouvé maintes et maintes fois…
Mais bon. Que faire face à un mur ? Et la régente sur ce point semblait de pierre. C ‘était fort dommage…

Tandis qu’elle était (presque) cachée sous le tissu épais de la cape, elle tenta de se redonner une certaine allure, enfilant avec aisance ce qui pouvait manquer à son accoutrement et qui était indispensable…

Puis le jeune homme repartit. Izidore l’aida alors à se relever et elle resta un instant à le regarder, quelques images de la nuit lui revenant à la mémoire. Sans doute arriverait elle à tenir par la suite grâce à ces instants de répit que le destin avait bien voulu lui offrir…


"- Les nouvelles ne semblent pas bonnes sinon il ne m'aurait pas fait venir aussi tôt si ce n'est pour prendre la route. On peut aisément pardonner à l’enfant qui a peur de l’obscurité, la réelle tragédie c’est quand les hommes commencent à avoir peur de la lumière."

Une légère moue se dessina sur son visage tandis que ses yeux se portèrent sur les remparts de la ville avant de se tourner à nouveau vers lui

En effet… Je pense que nos craintes vont être justifiées dans peu de temps… Et bien soit… Allons montrer à ces hommes que la lumière reste supérieure à l’obscurité et que tant que nous vivrons nous nous battrons pour la Gloire du Très Haut…

Derniers moments seuls avant la suite, elle serra la médaille de baptême qui pendait à son poignet droit, accrochée par un petit lien en cuir, afin de toujours la sentir.
Son autre main se leva pour effleurer sa joue et elle l’embrassa doucement.

Puis elle se baissa et ramassa l’épée qu’elle avait eut par son parrain dernièrement et la plaça à sa ceinture.
Ses yeux brillaient d’une nouvelle lueur.


Je vous retrouve là bas… Soyez prudent…

Ne pas penser que peut être, ils ne se reverraient plus… Lui Seul déciderait.

_________________
--Fridrich
Le jeune écuyer teutonique n'en pouvait plus de courir, il s'était faufilé à travers le campement croisé devant les regards interloqués des Milites , un pli de la plus haute importance dans la main. Arrivé près des étendards blancs frappés de la croix noire, il n'eut aucun mal à reconnaitre le Grand Maître près de sa tente.

Le souffle court, haletant, il tendit le pli à Jackson et parvint à articuler :


Ritter... humpf... L'hérétique... Aurélien.. ils l'ont eu ! Les bourguignons l'ont eu ! S'est pris... une sacrée dérouillée parait...

Montre !

Ni une, ni deux, l'Hochmeister déchira le sceau avant de lire la déclaration corroborant les dires de Fridrich qu'il fit ensuite passer aux Dignitaires de l'ordre.

AsdrubaelVect a écrit:
/SPAN>
Citation:
    Aux aristotéliciens soucieux du sort des hérétiques & schismatiques, aux autorités romaines,


    Nous, Asdrubael de la Louveterie, vous annonçons la mort du criminel de la Foi, de l'abject schismatique Aurélien de Penthièvre cette nuit sous les coups de fiers bourguignons sur la route séparant Sémur de Dijon.

    Depuis plusieurs jours, cet infâme hérétique usait de sorts directement issus du ventre de la Créature Sans Nom afin de déjouer la vigilance de nos douaniers ainsi que de nos soldats.
    Que tous les hérétiques sachent qu'en toute occasion, la Vraie Foi ouvre les yeux. Qu'ils sachent que malgré ses sortilèges démoniaques, nous avons su qu'il se trouvait sur nos terres.
    Les manœuvres de l'armée "Pour Dieu, Dijon & le Duc" dirigée par mes soins et de tous les fiers bourguignons -soldats ou civils- marchant sous le pavillon du Grand Duché d'Occident ont permis de venir à bout de ses sortilèges.

    Que cette journée soit marquée d'une pierre blanche comme celle où la Bourgogne, fille de l'Eglise, a porté un coup au schisme angevin et à son ignoble précurseur. Nous vous informons de même que cet hérétique va demeurer quelques temps en Sémur, s'il plaît aux autorités de la Très Sainte Eglise de venir le récupérer, nous n'avons aucun doute que le Grand Duché d'Occident sera disposé à le leur laisser.

    Que la présente marque l'attachement de la Bourgogne ainsi que celui de ma famille à la Très Sainte Eglise et aux principes d'Aristote.

    Rédigé et scellé en Sémur le vendredi XX Août de l’an de grâce MCDLVIII par nous, Asdrubael de la Louveterie, Duc d'Amboise et de Luynes, Vicomte d'Avallon, de Montbazon et de Sombernon, Baron de Vouvray, Général des armées bourguignonnes, Premier Archidiacre de Lyon, Missus Inquisitionis & Préfet de l'Index.



Un sourire carnassier se dessina sur les lèvres du chevalier. Le couard abattu par les forces bourguignonnes, sa lâche fuite s'arrêtait sur les terres de son duché. Il ne pouvait que saluer l'habilité d'Amboise a avoir su débusquer et mis à terre l'impie déchu. Il ne manquerait pas de le féliciter à son retour.

Fridrich , fais passer cette note dans les rangs des croisés, que chacun soit galvanisé par cette nouvelle !
Hans
Il pourrait se taire et laisser faire. Il n'est pas le porte-parole de Rome et ne s'exprime généralement qu'en son nom au sujet des choses le concernant directement. Mais il a toujours assumé ses positions et aime qu'elles soient claires pour tous. Et là, certains bruits de couloirs sont remontés jusqu'à ses oreilles.

Aussi, quittant un instant le chevet de son épouse blessée, le lochois d'origine germanique prend une nouvelle fois la plume pour se fendre d'une petite déclaration qui sera portée aux angevins.






Aux défenseurs d'Angers,


Je commencerai par saluer votre obstination, bien que votre entêtement ne soit pas une révélation pour moi. Vous offrez une certaine résistance, même si hélas, à cause de cela, les pertes s'accumulent pour les deux camps.

Une rumeur de trêve est remontée jusqu'à moi, mais afin que les choses soient limpides pour tous, je dois préciser qu'elle n'a pas été rompue ou transgressée, tout simplement parce qu'elle n'a pas eu l'occasion d'être active. Peut-être discutez-vous avec certains prélats en taverne ou dans les édifices religieux de la ville, mais n'oubliez pas que je suis à l'heure actuelle cantonné à l'extérieur des murs et que je n'ai guère l'occasion de suivre tout ce qui peut se faire et se dire en coulisse. Ne pensez-vous pas d'ailleurs que les chefs d'armées auraient été associés à ce genre de déclaration, elle-même annoncée de façon bien plus visible afin de ne souffrir aucune contestation?
D'après ce que j'ai compris, SE Clodeweck était simplement habilité à se rapprocher des belligérants angevins afin d'essayer d'obtenir quelques avancées favorables aux deux parties.

Et puis les trêves de 24 heures, c'est le dimanche non?

Les demandes sont toujours les mêmes sinon: laisser entrer les armées croisées en ville, et démanteler l'armée de Leandre, comme spécifié dans le premier courrier de SE Rehael.

A ceux qui rétorqueront que l'angevinisme n'est plus, et que la croisade n'a plus lieu d'être, je répondrai qui est difficile de se contenter de vaines paroles, sans avoir aucun moyen d'en contrôler la portée future.
Même les deux prélats déviants sont toujours en poste. Ils ont juste repris une étiquette d'aristotélicien convaincu pour se la coller sur le front. Ca frise le louche d'ailleurs des hérétiques qui abjurent sans même avoir été un peu torturés, on a du mal à les croire sincères. Ou alors c'est simplement qu'ils n'ont jamais eu de conviction dans ce qu'ils faisaient et suivent le sens du vent, ce qui n'est pas plus rassurant. Mais je gage qu'un examen approfondi sera effectué, afin de juger de leur santé mentale et de la pureté de leur âme.

Depuis le début, tout a été prévu, et voulu, pour que l'armée qui détienne le statu quo soit celle de Chevreux, regroupant les membres des Saintes Armées. Les mainois, comtois et tourangeaux que vous redoutez ou haïssez tant n'avaient donc aucun moyen d'accéder à la moindre de vos richesses.
Et les représentant de l'Eglise ne sont pas vraiment connus pour leur goût immodéré du pillage...

Si les autorités avaient coopéré et fait preuve de bonne volonté, en accédant aux demandes initiales, tout aurait pu se dérouler sans la moindre conséquence fâcheuse.
Et oui il fallait une armée à l'intérieur des murs, pas pour démettre le maire ou renverser le conseil, il n'y avait que peu d'intérêt à cela, surtout si les personnes concernées avaient bien voulu oeuvrer contre l'hérésie en compagnie des envoyés du Très-Haut, mais simplement pour avoir un moyen de pression, de contrôle. Il est légitime de s'assurer que la complicité, la permissivité ou l'aide apportée aux serviteurs du Sans-Nom ne soit plus de mise. Que les criminels soient châtiés, et que la province retrouve enfin un climat assaini.
Si une simple discussion ou quelques paroles à l'air avaient suffi, une croisade n'aurait pas été déclenchée.
Je pense que les esprits les moins obtus conviendront que dans certaines circonstances, face à certains interlocuteurs, il serait déraisonnable de se contenter de quelques mots jamais suivis d'effet.
Maintenant, votre attitude fait que votre crédit s'amenuise, et si ces fichues portes finissent par tomber par la force, sans être parvenu à un accord avant, je ne sais pas s'il sera toujours possible de conserver une certaine confiance aux autorités en place.


Donc pour ceux qui se perdent dans les longues tirades et veulent un petit résumé: la pause dans les combats a été annoncée de manière précipitée visiblement, et les exigences demeurent inchangées.


Sans haine excessive, ni pitié inappropriée

Hans Hoggendaffen
Baron de Ligueil
Commandeur des croisés laïcs

_________________
Acar
Campement des croisés

Fourbissant nosvelle fois sa lame, il enstendict l'ordre de resgroupement... Il se lesva alors, puis pria, genou en terre.
Ainsi pensées pour les siens mais aussi pour les Angevins, ceux qui n'avaient poinct renié Rome, ceux qui n'avaient poinct participé à cette decadence.


Devers les portes d'Angers


La presse fuct forte, tumultueuse, estourdissante et esternelle... En son milieu, iscelui resconnut un herestique notoire... Ne cherchant pas plus loin, il lui tomba dessus tel un orage d'aoust et le frappa hardiment D'estoc et de taille, enscore puis enscore. L'homme du Sans-Nom tomsba alors...

Les trompettes resonnèrent et le respli fuct exécuté nosvelle fois, laissant le silence de la mort resprendre le lieu.

Essuyant le sang qui coulait enscore de sa Rebelle, ce sang du Malin qui comportait moult miasmes et sans auscun douste, il alla verisifer si plus à senestre, son aismée tenaict position, ce qu'il vict et le rassura grandement.

_________________
Clodeweck
Le cardinal de Montfort lu la lettre du dénommé Hans, il ne pu s'empêcher de jurer à voix haute...

- Mais comment peut on confier une armée à un abruti pareil ?
Mais pour qui ce prend t il , cette outre gonflée d'orgueil ?
Qui a permit que ce torchon soit affiché ici ?
Ce n'est même pas digne d'un garde chiourme que d'écrire des billevesée pareilles !
Si Eloïse et son prédécesseur veulent abjurer c'est leur droit le plus strict et ce n'est pas un vulgaire porte épée qui va comprendre ce qu'est le travail d'un inquisiteur.
Que sait il des décisions de la Curie...Il croit peut être que la Curie va consulter MONSIEUR HANS avant de prendre ses décisions ? Oui une trêve à été prévue, mais Se Rehael n'a pas eu le temps , sois disant, de donner l'ordre aux armées, car il faut prévenir ces messieurs très longtemps à l'avance.

Qui est ce messieurs qui se croit un soldat et qui insulte ses ennemis ?

Quel honneur !

Devant tant d'orgueil de suffisance et d'imbécilité je comprend que les angevins défendent et n'aient pas confiance en la parole des Sainctes armées...Qui aurait confiance en un être si suffisant ?

L'eglise est là pour sauver les âmes monsieur le va t en guerre...Pas pour pourfendre le corps...

S'apercevant qu'il crier tout seul au milieu de la place, le cardinal se tu et passa son chemin en grommelant
_________________
Macgivre
Nous avons donc confirmation que les armées présentes ne sont pas toutes au service de l'Église, mais ont bien des intérêts et motivations propres.
_________________
Vers l'avant.
Clodeweck
Pardon ??? Cela n'a rien à voir...Que le langage des soldat dépasse les limites de l'inconvenant n'est pas nouveau, cela ne signifie pas qu'il n'obéira pas.
Les objectifs de Rome sont spirituels...C'est tout, mais c'est tellement difficile à concevoir que c'est utopique d'essayer de le faire admettre.

Nous ne voulons qu'une chose, un siège appelé cathédre, dans une cathédrale..Malheureusement, le demander poliment n'eut aucun effet.
_________________
Eloise.de.guerande
Hans a écrit:
A ceux qui rétorqueront que l'angevinisme n'est plus, et que la croisade n'a plus lieu d'être, je répondrai qui est difficile de se contenter de vaines paroles, sans avoir aucun moyen d'en contrôler la portée future.
Même les deux prélats déviants sont toujours en poste. Ils ont juste repris une étiquette d'aristotélicien convaincu pour se la coller sur le front. Ca frise le louche d'ailleurs des hérétiques qui abjurent sans même avoir été un peu torturés, on a du mal à les croire sincères. Ou alors c'est simplement qu'ils n'ont jamais eu de conviction dans ce qu'ils faisaient et suivent le sens du vent, ce qui n'est pas plus rassurant. Mais je gage qu'un examen approfondi sera effectué, afin de juger de leur santé mentale et de la pureté de leur âme.


Eloïse, encore (?) évêque d'Anjou, après son annonce d'abjuration de la religion schismatique cherchait à comprendre pourquoi les hommes étaient encore en guerre.
Elle écoutait, observait, entendait. Et ici-là, entendit les propos de celui qui se disait le chef des croisés laïcs.
Elle sursauta à cette écoute, blémit, rougit, verdit et après avoir écouté l'intervention du primat inquisiteur s'approcha pour donner son avis à ce fat personnage, qui, équipé sans doute d'harnachement de guerroiment, ne se sentait plus d'aise.



Dites-moi, messire guerrier,

Vous voici, devant tous, pérorant, en semant partout en terres d'Anjou, blessures et meurtres, peine et mort et, à ce qu'il me parait, vous semblez en tirer prestige et fierté.
Vous imaginez de vous présenter ici, face au peuple d'Anjou, tel un fier guerrier, défenseur d'on ne sait quel honneur et vous vous imaginez, sans doute, voir pousser entre vos jambes, protégés de l'armure, membre puissant, long et fort qui vous donnerait, par quelque magie forcément dûe à la créature sans nom, digne de ce que vous êtes, force, gloire, voire même amour et beauté ?

Mais pour qui vous prenez-vous ? Vous ressemblez tout bonnement, à quelque mercenaire, attiré par l'amour du gain ou le plaisir de voir couler le sang, je ne sais.
Votre entière personne, vos propos, vos yeux qui envoient éclairs à chacune de vos paroles ne sont que reflet d'agressivité, de haine et je vous méprise, messire , d'oser afficher ici tant de vos travers.

Je tiens à vous affirmer, celà dit, haut et fort, que derrière ce mépris, je ne puis m'empêcher, encore et envers tout, de supposer que vous avez une âme et que même la vôtre puisse être sauvée. Admiez, je vous prie, ma grande naÎveté !

Je vous remercie donc, de vouloir bien considérer que, bien que femme, bien qu'évêque repentante, bien qu'aristotélicienne, tout autant que vous l'êtes - je l'imagine,du moins - je puis -aussi, également - avoir pleinement conscience et esprit de raisonnement.
Et que, profitant de la piètre tribune que vous m'offrez ici, je réaffirme, en pleine conscience et raisonnement, mon passé de religieuse schismatique et mon nouvel état de renoncement à ce qui fut pour moi, un égarement.
Je vous prie de bien vouloir tenter d'utiliser ce qui peut vous rester de cervelle intacte, après tous les coups que vous avez, très certainement reçus en vos multiples combats, pour essayer de comprendre ce que je souhaite ici exprimer.

Que le Très Haut vous permette d'accéder à cette minimale compréhension (et vous aide à connecter vos deux neurones ) *** est mon souhait du soir. Je prierai pour celà à vêpres prochaines. Je vous salue, messire.


***(((pardon, pas pu m'empêcher ^^)))
_________________
Eloïse,15 ans,fille de Pit l'ancien et de Evenice.
- Evêque Aristotélicienne du nouvel Anjou neuf -

~~Je veux être tout ce que je suis capable de devenir ~~
--Leschouxgras
dixit Mon Saigneur :
Citation:
Pardon ??? Cela n'a rien à voir...Que le langage des soldat dépasse les limites de l'inconvenant n'est pas nouveau, cela ne signifie pas qu'il n'obéira pas.


Heu ... en l'occurence c'est ce qui se passe...
Facile... je cause, tu tailles dans l'vif et quand ya plus personne pour causer.
- Oh mon Dieu que c'est triste.
Bon va falloir les payer ces pauv's petits trouffion tout cons !
Mais que vois-je ? Les caisses du Duché ?
La Providence m'écoute toujours c'est bien normal !!!


Chouxgras se mit à rire :

L'asile de fous c'est par
Jchris
Jchris, après ce qu'il avait appris, se rendit là où on lui avait dit pouvoir trouver Monseigneur Clodeweck. S'attendant à ne pas attirer l'attention de l'Inquisiteur, il prit le soin de rédiger une missive pour le cas où
Elle disait ceci:



Citation:
Monseigneur,

J'ai assisté dans un coin de la Cathédrale, à l'altercation que vous avez eue avec ma soeur Joffrey. Je n'étais pas là lors de la déclaration de l'Angevinisme que je fus avec Alatariel et Vendettal entre autres à dénoncer comme étant une erreur stratégique majeure faite pour le plaisir de vieux fous qui sont en fait des têtes brûlées. Moi et quelques autres nous l'avons répété au risque, tout à fait vérifié de passer pour des traitres.
Il apparait que la plupart des Angevins qui défendent le Château en font maintenant un point d'honneur. La question religieuse est absolument secondaire. Je dis et je répète auprès de vous, que par erreur ou de bonne foi, l'Eglise Aristotélicienne s'est endormie en Anjou, cela fait des années qu'elle a abdiqué la place et laissé les Angevins sans aucun guide spirituel (car Payns, tout de même, admettez que... enfin)
A une certaine époque, j'ai envisagé de devenir diacre mais j'ai du renoncer à ce projet par manque de temps et parce que je ne voulais pas risquer de devoir faire un jour une chose contraire à l'Eglise dans le cadre de mes fonctions. Je sais bien que cela n'est pas de nature à excuser tout ce à quoi on assiste, mais les Francs Comtois et les Mainois se servent de cette croisade pour assouvir une vengeance et l'Eglise Aristotélicienne a perdu tout poids en Anjou par sa faute propre. Croyez bien que je suis resté profondément Aristotélicien mais j'essaie de vous éclairer sur l'âme angevine.

Ces gens qui se battent, ils ont certainement une dette à l'égard de celui qui a trouvé des personnes pour ouvrir les portes des églises. Ces gens sont, me semble-t-il, plus à plaindre qu'à blâmer, car ils sont des victimes à plus d'un titre, de certaines personnes et même de l'Eglise Aristotélicienne qui n'a pas su les faire vibrer et les garder auprès d'elle

Je pense que hélas, si cette chose continue, l'Anjou y perdra et l'Eglise Aristotélicienne aussi. L'Anjou finira au ban des territoires et l'Eglise Aristotélicienne finira haïe pour avoir servi de paravent à d'autres motivations beaucoup moins saintes

Vous n'êtes pas mon confesseur mais je vous ai parlé en toute confiance pour vous éclairer. Si les combats perdurent, ils changeront de nature. Les armées religieuses deviendront des armées poussées par des motifs de réparation (un pillage devant réparer un pillage, c'est la stricte loi du Tallion et se faire justice soi même n'est presque jamais juste). Le fait que vous soyez mêlé à cela pourrait affaiblir la foi des Aristotéliciens qui ont bien du courage dans ce contexte d'abandon, de l'être encore car si, je ne défends pas l'Angevinisme, je serais obligé de prendre les armes si le motif non avoué de cette intervention est la prise de butin, tel que cela semble s'avérer.

Avec la fin d'Aurélien, la dislocation du "clergé angeviniste", il n'existe plus de motifs religieux à cette intervention. L'Eglise Aristotélicienne doit tendre la main, remobiliser un clergé en Anjou et surtout ne pas apparaitre comme l'instrument d'autres vengeances terrestres. Vous avez là une chance historique à saisir envers tous ceux qui ont été ou manipulés ou trop loin de vous par la faute de la mollesse de certains de vos représentants

Dans l'attente d'une réaction à la hauteur de l'Eglise

Jchris de Beaufort, Seigneur d'Andrézé et de Senonnes
fidèle Aristotélicien mais Angevin aussi


Il tendit la lettre à un secrétaire ne trouvant pas l'intéressé et s'éloigna en indiquant qu'il reviendrait si on le faisait mander
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)