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[RP] Ils vinrent...

Makcimus.
[cabane- direction le camp des croisés ]

La grande carcasse fronça les sourcils lorsque le garde reçu le beignet en pleine poire. Diantre, c'est qu'elle avait du punch la filleule !!!

Après tout... Il l'avait bien mérité... Pas touche à Lily... Sinon tu mouches. Il faillit rire à ses pensées, mais déjà Lily lui parlait. Elle reprenait conscience... Il ne savait si c'était une bonne nouvelle,
consciente elle souffrirait, nul doute que la blessure était importante.

Tu ne va pas mourir ma soeur!! Et... Ce que tu as fait est pour Lui ne l'oublie jamais !!

Il écouta la Schwester Thegoldendragon donner les ordres au garde... Alors qu'il prit la main de sa filleule pour la rassurer et la soutenir.
Quelques instant plustard...


Lily.... Notre soeur t'a confectionné au brancard de fortune... Je vais te ramener au camp... Lily... Je t'aime ma filleule, je suis si fier de toi... Et il la souleva sans prévenir afin de l'installer sur le brancard. Il savait que la douleur serait terrible, peut-être tomberait elle inconsciente et même il le souhaita pour elle. Il la souleva comme une plume et de puis Oxar, le Bruder n'avait tenu une femme en ses bras. Elle n'était guère plus lourde même en armure, il lui semblait revivre l'événement. Quelques années plus tôt, il avait fait la même chose, sa soeur de sang blessée elle aussi.

Le plus délicatement possible, mais sans perdre non plus trop de temps il déposa Lily-Jane sur le brancard. Si elle hurlait, concentré il ne l'entendait pas. D'un geste ample, il plaça sa cape sur la Schwester et en profita pour la serrer fortement afin qu'elle ne puisse bouger ou tomber.

Il se précipita sur l'avant du brancard regardant la Pomme....
Ma soeur, prends ma monture et bouclier !!

Sans ménagement... Il entreprit de courir à travers la forêt tirant le brancard... Effectivement Golden avait raison et elle se vidait de son sang... Plus de temps à perdre...
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Elywood
[A l'infirmerie, avec Nayame et Sabotin]

Autour de lui, il n'y avaict que le silence, comme si le brouhaha de l'armée ne passaict pas la toile de la tente.
Silence inquiétant qui fuct bien vite rompuct par la douce voix d'une femme, voix qui lui rappelaict quelsques souvenirs.

*Dans la cour de l'Ordre Des Chevaliers Francs, entrain d'apprendre leur credo, puis quelsques années aprés alors que l'OCF l'ai rejeté, et qu'il ai intégré avec succés l'Ordre de Santiago... Puis un austre esvenemenct tragique, la mort de son frére ainé lors d'un repas de famille réunissanct les De Rosslyn, De Ventoux et Di Césarini... Ely se rappelaict alors de la voix rassurante qui l'avaict calmé de sa trop grande colére envers ceux qui l'avaict rejetés...*
Instanct d'égarement qui ne dura poinct puisque bien vite, bien trop vite mesme, le Maréchal fuct ramené à la réalité à la sensation de brûlure omniprésente, aux douleurs des plaies qui mesme recousue lui causaienct une grande souffrance...


-Elywood, c'est Nayamé. Je suis si navrée de vous revoir dans ses conditions.


A ces paroles Elywood ne pouvaict ne point réagir... dans un geste qui se voulaict rassurant sur son état, il leva la main, enrubannée, que la jeune femme ne tenaict pas, et caressa le visage de la franche...

-Nayamé... Oui... Je me souviens de vous... Ne vous inquiétée poinct de mon étact l'on ne peuct faire plus que se qui a déjà esté faict... sourict, d'un sourire qui n'estaict plus vraiment trés beau, mais vous comment vous remettez vous ?

A peine eût-il fini que l'austre blessé, qui se trouvaict, estre le Grand Maistre Franc se réveilla... La situation fuct viste comprise le fiére homme se révélaict amnésique. De sa couche Ely ne pouvaict rien faire... Mais Nayame réagiraict celà estaict sûr.
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Melian
[Campement croisé - Infirmerie]

Melian avait vu bouger le Maréchal, mais Sœur Nayame la devança. La Ventoux sourit, heureuse d'avoir un peu d'aide en la personne d'une femme si douce et capable de réconforter autrui. C'était ma foi bien ce dont les patients avaient besoin.

C'est alors que le Maistre se manifesta. La médicastre fit un signe discret à son amie Prévôte pour lui dire qu'elle allait s'en occuper. Il valait mieux que quelqu'un qu'Elywood connaisse bien s'occupe de lui pour l'instant, surtout vu son état.

Elle alla donc remplir un gobelet d'eau et s'approcha du Maistre Franc.


Tenez Monseigneur, buvez. dit-elle en lui relevant doucement la tête.
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Lily-jane


[Entre cabane, forêt et campement]

La Pomme aurait trouvé cette flasque dans une tente vide ? Ouai même inconsciente et proche de la mort, elle entendait les paroles de sa fruitée. Si elle avait eut encore un zeste de force à utiliser pour rien, elle aurait sûrement éclaté de rire à sa réponse… mais là c’était pas facile. Peut être juste un léger « groumpf » typiquement pommien parvint à être émit, mais pas plus.

Puis alors qu’elle tentait de puiser un peu de l’énergie de son Parrain, elle entendit sa copine des 400 coups donner des ordres à Henri. Le pauvre avait l’air d’avoir prit un coup de massue sur le crâne. En plus de son œil qui commençait à enfler et changer de couleur, il avait l’air d’un chien battu.
Elle l’entendit sortir en courant, certainement afin d’aller chercher ce qu’avait demandé sa pomme.

Tout était étrange. Elle avait l’impression qu’un feu lui brûlait le corps, et en même temps elle tremblait de tout ses membres. Mais dans cette souffrance qui aurait dut l’assommer comme depuis le début, cette fois tout lui paraissait si limpide…
Son regard plongea encore dans celui de Mak, quand il lui rappela que tout ce qu’elle avait fait, c’était pour Lui…
Oui sûrement… Mais cette jeune femme qu’elle avait blessé gravement, et les autres… La terreur dans leurs yeux, cette peur de mourir… Et si jamais…
Non, ce n’était pas le moment de douter.
Elle avait une entière confiance en l’EA et s’ils avaient décidé d’agir ainsi, c’est qu’ils avaient de bonnes raisons.

Puis quelques petites minutes s’écoulèrent, qui semblèrent des heures à la demoiselle tant la souffrance était présente, Mak la souleva .
Cet effort arracha un nouveau cri à la jeune femme, et elle sentit qu’elle partait à nouveau…
Non… Pas maintenant…
Elle se rendit compte qu’elle n’était pas prête à mourir… Pourtant, quelques temps avant, elle serait bien partie rejoindre les proches qui l’attendaient prêts du Très Haut…
Mais là non. Elle voulait vivre… Elle aimait ses frères et sœurs de l’Ordre, comme une famille. Et Malou… Puis cette rencontre avec Izi. Tout allait changer maintenant.
Elle ne pouvait pas partir sans savoir si cela valait la peine d’être vécu.
Et sa Pomme… Elle était comme une sœur également. Sa compagne de bonnes tranches de rire, mais aussi une personne en qui elle avait entièrement confiance. Et la brune avait le pressentiment que si elle se laisser aller à mourir, la fruitée s’rait capable de la rejoindre Là Haut rien que pour l’engueuler !
Oui donc non… C’est qu’elle peut faire peur hein des fois, c’est pas un ptit trognon de rien du tout… Et quand elle se met en rogne, j’vous jure qu’elle fait des compotes plutôt indigestes.

Bref…

Malgré sa volonté à rester consciente, la douleur était telle que son cerveau n’arrivait plus à suivre. D’autant qu’elle avait perdu beaucoup de sang, et qu’il ne lui restait que très peu de force. Mais heureusement son parrain n’allait pas lâcher l’affaire lui non plus.
Il l’entraîna donc au travers de la forêt, usant de ses forces et de sa volonté pour la ramener au campement avant que le pire n’arrive.
Elle avait confiance en lui, et tentait de tout faire pour tenir encore un peu…

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Hawgem
Le barbu avait rejoint le campement ; il était partagé entre la joie de s'en être sorti sain et sauf et le désarroi d'avoir oté la vie à trois êtres humains .
Car même s'ils étaient des ennemis , ils n'en étaient pas moins hommes .

Le Bruder allait remercier le Très-Haut de l'avoir épargné quand il aperçut l'Ordensmarschall Makcimus en proie à une grande agitation .
Il allait l'interpeller pour lui demander ce qui se passait mais , déja , celui-ci en fourcher son destrier et partit au grand galop .

Se doutant que quelque chose ne tournait pas rond , Hawgem se précipita vers le sien et entreprit de rattraper son ami et Frère de l'Ordre .
L'animal avait de la difficulté à rejoindre le cheval du colosse mais il ne se laissa pas distancer et , quelques temps après , il vit Makcimus s'engouffrer dans une cabane .

Le barbu descendit de cheval et attacha celui-ci auprès de la monture de son ami ; avec une appréhension il entra à son tour dans la cabane , redoutant ce qu'il allait y voir .

Lily-Jane !!! Sa Soeur était allongé là , en sang , ses blessures semblaient graves !
Le Bruder regarda les personnes présentes et surtout Makcimus qui avait le teint livide .
La surprise passée , Hawgem se ressaisit :


" Allons mon Frère , je suis là ! Occupons-nous de Lily , elle ne peut rester ici ! "

Regardant sa Soeur blessée , il lui fit un sourire qui se voulait rassurant .

" Ne t'inquiète pas Lily , on va s'occuper de toi ! Tu ne te débarrassera pas de nous aussi vite ! "
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Thegoldendragon
Hawgem les rejoignait à peine lorsque Makcimus installa la Schwester sur la civière plus ou moins fiable qu'elle avait bricolé. Pas le choix, ils devraient s'en contenter. Gabrielle récupéra donc le cheval et le bouclier de l'Ordensmarschall, tandis que celui-ci emportait Lily, suivi de près par les deux autres Teutoniques et le Garde fort éprouvé. Même si Makcimus faisait au plus vite, il devait veiller à ne pas trop secouer la Schwester, aussi les autres pouvaient-ils le suivre sans trop de problème.

Faisant comme à son habitude fi de la gravité de la situation, Gabrielle confia un instant monture et bouclier au Bruder Hawgem. Après tout, la Schwester Lily-Jane était tombée au combat, et peut-être n'y survivrait-elle pas, même si la Pomme avait tout lieu de croire qu'elle était plus résistante qu'elle n'en avait l'air. Il était temps.

Ainsi, l'Erster Botschafterin accéléra le pas et vint se placer à hauteur du visage de la Schwester, qui était un peu surélevée grâce à la force de son parrain. La regardant, elle l'appela doucement.


Lily...

Groumpf, l'était trop dans le coltard pour l'entendre.

Lily ! Ouvre les yeux, tu souffres pas, c'est dans ta tête !

Une ch'tiote petite goutte de gnôle. C'est ce qu'elle versa dans la bouche de la Schwester pour obtenir son attention, sans prendre garde aux mines inquiètes ou courroucées des autres. C'tait son problème, pas le leur. D'une voix dure, elle reprit :

C'est pas l'heure de claquer Wärterin, on n'a pas le temps. Dans deux minutes, tu pourras te reposer à ton aise, on s'occupera bien de toi.

Garde un peu de sang, c'est un ordre. J'vais en avoir besoin pour t'obliger à prêter serment. Tu veux m'épouser Lily ? 'Fin, être ma soeur de sang ?
En fait j'ai déjà pris ma décision, j'te demande par politesse, mais t'es obligée de dire oui hein...


Gabrielle sourit, c'était pas l'heure des grands discours, mais 'fallait bien être drôle des fois non ? Quoi c'pas le moment ? C'est toujours le moment. Elle tapota les joues de Lily, quitte à se prendre une mandale, mais elle avait encore besoin qu'elle l'écoute. Qu'elle accepte ou non, la Pomme s'en fichait presque, il lui restait une question à poser, juste au cas-où.

T'as pas intérêt à me pousser jusque là, mais on sait jamais, des fois que t'aies décidé d'être chiante une fois pour toutes... Te souviens-tu de celui ou celle qui t'a frappée ?

Venger la mort de son Frère ou sa Soeur de sang était un devoir, et même si le serment n'avait pas été prononcé, la Pomme avait à dessein demandé à Lily d'accepter. Si jamais elle y restait, ce serait à elle qu'incomberait la tâche de venger son emmerdeuse de Soeur.
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En deuil d'un frère méconnu, Handek...
Lily-jane


[entre forêt et campement des croisés]

La jeune fille voguait entre rêve et réalité, préférant l’irréalité de ses songes à la souffrance de ce qui était vrai.
Quand elle partait ainsi, laissant son esprit occulter ce qui l’entourait pour juste se fixer sur cette douce lumière et ces rires éloignés, alors elle avait l’impression d’être entourée de bras chaud et réconfortant, et ne sentait presque plus son corps.
Mais quand elle rouvrait les yeux et voyait le visage de son parrain concentré, tirant son brancard de fortune afin de l’emmener le plus vite possible au campement, alors la douleur était si atroce qu’elle l’aurait presque supplié de l’achever.

Mais la brune ne voulait pas, plus, mourir. Et elle savait qu’au plus elle se laisserait partir vers ce monde merveilleux qu’est l’endroit où se trouve le Très Haut, alors elle ne survivrait pas. Elle essayait donc de garder les yeux ouvert, malgré la douleur.
Mais ce n’était pas chose aisée.
Une autre voix s’était mélangée à celles de Mak, Gabrielle et Henri… Elle avait reconnu Hawgen dans celle-ci.
La jeune femme tenta de sourire, pour le rassurer, mais elle avait l’impression que son visage était paralysé dans un masque de souffrance.

Puis elle s’évanouit encore. Mais ce fut de courte durée, car encore une fois elle sentit qu’on lui parlait. La voix de sa Pomme. Question entêtement, elle était presque aussi douée que Lily, fallait l’avouer. C’était sans doute une des raisons qui faisaient qu’elle l’appréciait autant.
Mais elle n’arrivait pas à ouvrir les yeux…


« Lily ! Ouvre les yeux, tu souffres pas, c'est dans ta tête ! »

Dans la tête oui… Se concentrer, imaginer que tout va bien… Elle essayait, mais c’était si difficile. Il lui fallait faire abstraction de cette douleur lancinante au ventre, des tremblements de son corps, de cette suée qui ne cessait de couler le long de sa colonne vertébrale….
Afin de l’aider, la fruitée eut l’idée ingénieuse de lui filer une goutte de gnole. Encore une fois la potion presque magique eut l’effet escompté car la jeune femme rouvrit les yeux, entraînant quelques larmes au passage.
Son regard se posa immédiatement sur celui de son amie tandis qu’elle lui disait


« C'est pas l'heure de claquer Wärterin, on n'a pas le temps. Dans deux minutes, tu pourras te reposer à ton aise, on s'occupera bien de toi. »

Les lèvres cireuses de la jeune femme s’entrouvrirent légèrement

- Pas…. Mourir… non…

Puis encore la voix de la pomme

« Garde un peu de sang, c'est un ordre. J'vais en avoir besoin pour t'obliger à prêter serment. Tu veux m'épouser Lily ? 'Fin, être ma soeur de sang ?
En fait j'ai déjà pris ma décision, j'te demande par politesse, mais t'es obligée de dire oui hein... »


Une légère lueur d’espoir, une infime chance de penser que peut être, tout irait bien, elle parvint à esquisser un sourire très léger qui ourlèrent ses lèvres

Pour… pou… pour le meilleur et pou… pour le pire… J’en veux… pas d’autres… que t..toi …

Juste un oui aurait suffit hein ! Oui mais c’était Lily ça… Juste au cas où, elle ajouta encore

Oui…

Puis elle essaya de se souvenir de son assaillante…

Fe… Femme… elle essayait de se souvenir d’un détail qui l’avait pourtant marqué… Gildwen… Non ça c’était son ami breton, et c’était certainement pas lui qui avait fait ça… Mais pourquoi elle prononçait son nom… Ah oui… une… bretonne… enten..du… son accent… blonde…

Il... il est où.. Izi...


Puis ses yeux s’éclairèrent et ses lèvres s’arrondirent comme dans une expression de surprise

J’vais aller danser moi aussi… avec …

Puis elle reperdit connaissance, ce qui n’avait pas que ses désavantages, car une Lily délirante et fiévreuse, ça peut être effrayant, et puis au moins, dans les vapes, elle sentait plus la douleur…

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Izidore
[Campement Croisé, Infirmerie]






Dès la fin de l'assaut il chercha Lil' autour de lui. Nulle trace d'elle, l'inquiétude montée de minutes en minutes alors que les Croisés récupéraient leurs blessés et faisaient quelques prisonniers afin qu'il n'aillent pas regarnir les remparts le lendemain. Ils n'avaient pas l'intention de les tuer. Tout comme ils leur faudrait prendre la Mairie une fois les armées en ville afin de s'assurer une sécurité mais il n'y aurait pas ingérence dans les affaires temporelles.

Alors que les derniers brancards faisaient routes vers le camps et qu'il ne restait plus que peu de soldats alliés dans le coin, il commençait à avoir un vrai mauvais pressentiment concernant celle qui avait su en quelques heures le rendre dépendant.
Il cria plusieurs fois après elle mais rien, pas une réponse, pas un signe d'un de ses frère d'armes lui indiquant une direction.

Il rentra alors au campement et se dirigea droit vers la tente hôpital autour de laquelle affluais les blessés et de laquelle sortaient ceux qui n'avaient pas survécus malgré les soins prodigués.
Il chercha à l'intérieur, interpella plusieurs médicastres et leurs assistantes. Personne ne l'avait vu.
Ce n'était pas la seule à manquer à l'appel. Étaient-ils prisonniers ? Étaient-ils morts ? Pour l'instant, tant que les Angevins n'auraient pas fait parvenir la liste des prisonniers il l'ignorerait.

Le Sénateur s'arrêta devant un jeune soldat qui devait à peine avoir rejoins les rangs vu son âge. Il baignait presque dans son sang. percés à de multiples endroits. Le Chevalier tenta de contenir l'hémorragie au niveau de la jambe gauche du garçon et hurla à travers la tente pour que l'on vienne l'aider. Mais alors qu'il faisait pression sur la plaie béante avec sa cape, il succomba.
Après quelques secondes, le soudain encore plus vieux Sénateur relâcha sa compression et ferma les yeux de l'enfant.

Ne remarquant même pas deux soldats venus voir pourquoi il avait crié ainsi, il resta là, tête baissée.

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Chevreux
[Dans les locaux de la mairie d'Angers]


Chevreux avait passé la journée à discuter avec uen multitude de personnes, tentant de "mettre sur table" ce qu'il devait faire pour les prochaines journées.

L'affaire était délicate.
Il avait été mandaté par la Congrégation des Saintes Armées à prendre en charge l'Armée Sainte pour venir purifier Angers.

Le Chevalier était une personne silencieuse, qui préférait nettement écouter que parler. Mais il savait réfléchir rapidement et avait toujours assumé les décisions qu'il avait prise.

Aujourd'hui, on lui avait demandé de prendre en charge les bureaux de la mairie. Il avait hésité quelques heures avant de se décider.

Une fois devant la mairie, il avait trouvé les locaux vides.
La mairesse était partie, en lui laissant une lettre d'injures et de méchancetées.
Il s'y en était attendu. Lorsqu'un esprit est souillé par l'influance de la bête sans nom, il lui était très difficile de voir La Vérité en face. Bien entendu, c'est toujours la faute des autres à ce moment là, et seul leur propre personne se devait de posséder la vérité.

Faisant abstraction de cette missive privée, il avait continué son inspection des lieux. Il avait trouvé les livres comptables, les registres des mandats, mais ce qui l'étonna, c'était d'avoit trouvé le coffre de la trésorerie ouvert, avec à l'intérieur que quelques pièces. Même pas un écu... rien... juste 80 deniers.

Il s'était empressé d'aller voir l'entrepôt et lui aussi avait été vidé.

Fou de rage à l'idée qu'il lui serait difficile d'aider le peuple sans ça, il avait entammé d'étudier les registres qui se trouvaient dans l'une des salle de la mairie.

Etonnament, il découvrir que la mairesse avait demandé à deux membres de son conseil de partir avec toute ce que possédait la mairie, et tenta de camouffler cela avec une note au dossier "Mandat de protection personnel". Elle avait eu l'audace de dater ce registre du jour même.

La bonté du Chevalier de ne pas "brusquer" les choses avait donc eu pour conséquence de laisser la mairesse piller sa propre ville.

Après avoir ainsi passé plusieurs heures à étudier les livres, imagineant il ne savait combine de plans pour assurer un bien être des citoyens, il fit venir de son campement de quoi écrire, ainsi que son sceau et ses cires.

Il écrivit une lettre qu'il installa lui-même à la porte de la mairie.






      Au peuple d'Angers,
      Au peuple d'Anjou,
      À tous ceux qui cette lettre verront ou ouïront,

      Nous, Chevreux d'Entrelacs, chef de la Sainte Armée, ait été mandaté par le Cardinal Connetable pour prendre en charge la ville d'Angers afin de mettre un terme à l'hérésie qui dirigeait celle-ci.

      Nous avons demandé à maintes reprises de nous ouvrir librement les portes mais votre soit disant mairesse nous a effrontément fermée celle-ci, obligeant sa milice à nous combattre.

      Le Très Haut a eu raison de l'influence de la bête sans nom sur cette personne et c'est pourquoi nous l'avons expulsée de son "trône" pour mieux vous servir.

      Bien entendu, elle crie au scandale, proférant des insultes à notre égard.

      Mais sachez, peuple d'Angers, qu'elle s'est assurée de vider les caisses de votre ville avant son départ en déposant deux mandats à ses complices, Dame Eloman et Sieur Alphacat, ne laissant dans le coffre la somme unique de 80 deniers. Pire, celle-ci a prétendu émettre des "mandats personnels de protection", alors que ce sont des mandat de protection des biens de la ville. Mensonge que voilà.

      Mais le pardon est une vertu et si les porteurs de ces mandats veulent réellement le bien de leur ville, nous leur prions de rendre ces derniers, et je m'engage personnellement de ne pas les punir. Je suis disposé à les rencontrer convenablement et de façon civilisée. Le contenu de ces mandats est et demeurera la propriété de la ville d'Angers.

      Nous ne désirons pas appauvrir le peuple par des impôts.
      Nous ne désirons pas affamer le peuple par un blocus du marché.
      Nous ne désirons pas asservir le peuple par quelque moyen que ce soit.

      Contrairement à ce que prétendent les mauvaises langues, nos intentions sont pacifiques et nous ne désirons pas attaquer le Château. Votre régente nous avais promis d'ouvrir ses portes pour discuter calmement ensemble, afin de trouver une solution à l'hérésie qui infecte votre région.

      Nous voici en mesure de répandre la Vraie Foi en votre ville, et si elle désire "agir en paix", alors qu'elle le fasse. Tout comme les porteurs du trésor de la ville, nous invitons la régente à prendre contact avec nous pour discuter d'une collaboration pour ramener une paix durable.

      Nous prions pour que la paix Aristotélicienne retrouve sa place auprès de tous.

      Que le Très Haut nous guide tous.


        Fait à Thorens, le XXIV août MCDLVIII


        Chevalier Légat de l'Office militaire de l'Étoile d'Aristote
        Gouverneur de l'Armée Sainte, dicte Ost Parangon
        Régent de la ville d'Angers





Ceci fait, il referma la porte de la mairie et fit faire une nouvelle clé par un artisant de la ville. Il reparti ensuite vers son campement où il devait s'entretenir avec ses conseillers, spirituels et militaires.
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Della

[Au milieu des Croisés, pas à l'infirmerie...non merci !]

La Renarde Noire se pointa un beau matin, auprès des armées croisées.
On avait voulu la renvoyer en Bourgogne, on lui demandait de rentrer, mais elle avait choisi de rester là !
Blessée mortellement avant même que le conflit ne tourne à guerre, renvoyée par le Très Haut sur terre parce qu'Il ne se voyait pas passer l'éternité à ses côtés - elle, pourtant si gentille, si parfaite même - elle se sentait l'âme téméraire pour faire mordre la poussière aux hérétiques.

Sagement, elle suivit les ordres et rejoignit la section qu'on lui désigna.
Il faut préciser quand même que c'était sa première mobilisation d'une telle importance et qu'elle obéissait bien volontiers, heureuse de ne pas avoir à réfléchir à une stratégie. Mener la famille était déjà bien assez...chacun ses responsabilités.

La Reiterin fut attristée lorsqu'elle apprit que Lily avait été blessée.
Elle lança une prière au Ciel, comme tant d'autres l'avaient fait pour elle.
Les prières étaient le seul véritable remède, elle en était persuadée. Si elle avait survécu aux potions infâmes de l'Enflé, ce n'était que grâce aux prières !

Le plus long était d'attendre.
Quand on se bat, on ne réfléchit pas.
Quand on ne fait rien, on gamberge...
Des visages passaient devant les yeux clos de la Blonde...parents, amis...Keri...Ahhh, Keri...pour lui, elle sortirait vivante de ce massacre provoqué par la Créature sans nom, pour le revoir...Elle aimait discuter avec lui, se promener en sa compagnie, et même travailler avec lui lui plaisait ! Elle se surprenait même à soupirer en pensant à lui...Pauvre Blonde.
Ahem...on est au milieu d'un campement militaire, là !
Oui mais bon, faut bien passer le temps...

Désormais, Chevreux était à la tête de la ville d'Angers, était-ce le début de la fin de l'hérésie ?
Si Dieu le Veult !

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Acar
[Intra muros]

Ainsi, ils estaient intra muros et auscune presse ne se fict, chose estonnante... Peuct-estre les Angevins avaient compris nostre message, que seuls les herestiques devaient trembler et seulement...

Icelui prict donc veslin et plusme pour respondre à messire Leandre
:




Comme vous l'avez constaté, point de pillage et aucun ne viendra.

La lutte contre les S-A donc contre Rome n'est pas justifiée, nous venons libérer ce dusché prit par les hérétiques mon ami et votre intérêt tout autant que celui du conseil est de nous rallier tant qu'il est encore temps.

Vous dictes que personne de vous est hérétique et pourtant le fait est qu'ils sont bien la, dans vos défenses de villes. Rome ne peut laisser faire cesla et dans peu prononcera moult excommunications contre certains Angevins qui ont frappés des membres de l'église de Rome, faisant le jeu des hérétiques déjà connus de nous, chez vous.

Je vous en conjure encore une fois, ne portez plus de coup contre Rome, laissez-nous faire la purge pour vous, laissez-nous nettoyer la vermine de vos sols.

Tout Angevin repenti en public aura la paix de Rome, voila bon compromis, ne trouvez vous pas ? Tout hérétique qui restera sur ses positions, alors nous ne changerons point les nôtres.

Il est encore temps mon ami, nous ne cèderons point devant le Sans-Nom et ses légions... Sortez de ses hordes, il est encore temps. Tout Angevin repenti aura la paix de Rome, dictes le à toutes et tous!

Très respectueusement





_________________
Chevreux
[Dans les locaux de la mairie d'Angers]

La nuit avait passé sans encombre. Le Ritter avait longuement discuté avec ses conseillers, dont le Chevalier Sénateur, Izidore de Castelleo, ainsi qu'avec le Cardinal COnnetable, Son Eminence Tibère de Plantagenest (dicte Rehael) de la suite des événements.

Mais les choses étaient plus compliquées qu'elle ne semblaient être, et aucune décision lui fut transmise. Il alla donc se reposer quelques heures avant d'entreprendre une nouvelle journée de travail.

Le lendemain, il fut réveillé par un messager qui lui tendit une lettre l'informant que la mairesse avait accepté de le rencontrer, avec ses conseillers. Il fit donc une rapide toilette et revêtit sa toge habituelle et sa cape, et se rendit à la mairie.

À sa grande surprise, il découvrit une charette pleine de marétiel stationné dans la cours du bâtiment. Ainsi, un des mandat avait été remis, comme il l'avait espéré. Il adressa rapidement une prière au Très Haut pour le remercier d'avoir entendu sa demande et fait en sorte que les porteurs du mandat aient aussi entendu Sa Volonté.

Pendant qu'il rangeait le matériel à l'entrepot, aidé de quelques personnes, il découvrit une lettre qui lui était adressé. Cette lettre portait la signature de la mairesse et disait ceci:


    J'ai donc demandée aux conseillers de vous rendre ces mandats.
    J'ai aussi autorisée votre accès au conseil sachant que ce forum est privé.


Bien entendu, certains propos ne pouvaient être dit à haute voix, encore une fois, il pouvait comprendre ce semtiment qu'avait la mairesse à son encontre. Elle devait faire référence à son annonce de hier, ou à sa missive. Il avait été outré par les actions de celle-ci et il était vrai qu'il n'avait pas usé de beaucoup de retenue ... mais il fallait dire qu'elle avait été bien plus "brutale" dans ses propos que lui l'avait été. "Oeul pour oeil, dent pour dent !". Étais-ce là une façon Aristotélicienne d'agir ? Aujourd'hui, après un nuit de sommeil, il regretta de n'avoir pas user de plus de calme avant d'écrire. Mais ce qui est fait est fait... il lui restait à s'organiser que ce qui sera fait soit bien fait.

Il prit donc un nouveau parchemin et écrivit une annonce qu'il placarda de nouveau à la porte de la mairie.






      Au peuple d'Angers,
      Au peuple d'Anjou,
      À tous ceux qui cette lettre verront ou ouïront,

      Nous tenons à remercier Dame Eloman d'avoir remis son mandat.
      Nous tenons également à remercier Dame Gwen d'avoir discuté avec celle-ci afin de remettre le mandat.

      Cela est -- à nos yeux -- une preuve que nous pouvons nous entendre et travailler ensemble pour le bien de la population.

      Nous tentons de nous libérer dans les prochaines heures pour aller rencontrer le conseil municipal afin d'établir un lien de collaboration pour le bien du peuple d'Angers.

      Je n'ai aucun doute quant à leur compétence de gérer une ville pour le bien de la population.

      Que le Très Haut nous guide tous.

        Fait à Angers, le XXV août MCDLVIII


        Chevalier Légat de l'Office militaire de l'Étoile d'Aristote
        Gouverneur de l'Armée Sainte, dicte Ost Parangon
        Régent de la ville d'Angers




Ceci fait, il se dirigea vers les bâtiments qu'on lui avait indiqué comme étant le lieu de rencontre du conseil municipal.
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--Garde_de_lily


[Infirmerie, campement des croisés]

« Vont avoir m’mort avant l’sienne j’vous l’dis mi ! »

L’pôv Henri courait aussi vite qu’il pouvait afin d’ouvrir l’chemin à Makcimus qui traînait l’brancard d’la comtesse comme y pouvait.
Y’avait l’dame brune qui sentait la pomme qui avait réussi à la faire re’vnir à elle quelques secondes, mais après avoir dit quelques mots que l’garde avait pas saisi, elle s’était évanouie de nouveau.
Dé diouss fallait pas traîner…
Z’étaient maintenant quatre à escorter l’blessée vu qu’y avo un barbu qui les avaient r’joint. Normalement y devraient donc arriver à bon port rapid’ment…

Pis miracle, l’campement apparu enfin d’vant eux. L’garde cria pour qu’les soldats s’écartent et laisse passer l’chargement, heu l’comtesse. C’était maint’nant une question d’minute et y’avait pô à dire, il voulait pas la perdre la Mzelle Lily.

La grande tente qui servait d’infirmerie s’trouvait en plein centre du lieu, aussi il leur fallut pas beaucoup d’temps pour y accéder.
Une fois d’vant, Henri souleva la tenture et laissa passer Mak portant toujours Lily, ainsi que l’pomme qui suivait et l’barbu.

Pis y chercha quelqu’un du r’gard qui avait pas trop l’air occupé pour vite soigner l’brune. Y’avait bien un blond tout seul dans s’coin l’tête baissé.
Sans réfléchir il se précipita sur lui


Msieur vite ! On va avoir b’soin d’aide ! Y s’dit qu’il d’vait être un teutonique aussi, alors y tenta d’utiliser leur language Ya vot chouettesoeur qu’y’est blessée gravement y’a pas une minute à perdre !

Puis encore sans se douter vraiment à qui il s’adressait, il l’attrapa par le bras et l’traina jusqu’au brancard où Lily se trouvait.


Kilia
Une petite âme écoutait, lisait, sentait tout ce qui se passait. Quand elle resta un moment devant des panneaux d'affichages elle n'eut qu'une envie retrouver son corps. Elle grondait, là, seule ou personne ne pouvait l'entendre mais elle ne pouvait pas s'en empêcher.

Menteur, le jour, menteur la nuit, menteur le matin.
Ils étaient venu pour remettre l'aristotélisme en place et au lieu de cela prennent la mairie!
Ils viennent demander les mandats avec la crémation si refus et ils osent dire que c'est après entente!
Ils nous tuent tous pour entrer et après ils disent qu'on les laisse faire.
Menteur!
Menteur!
Menteur!

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Mère D'Anjou dict Lumière de l'Anjou,Paire de France.Note JNCP: "Peut mieux faire"
Saltarius
Saltarius allait mieux. De mieux en mieux.
Il s'entraînait chaque jour pour consolider les muscles de son bras qu'un malencontreux coup d'épée avait quelque peu déforcé. Il retrouvait du souffle et de l'allant pour avancer de rue en rue, à l'écoute des ragots, à la rencontre de ces "Croisés", histoire de les accueillir avec toute la dignité qu'un Croisé mérite.

- Un peu de venin en attendant l'épée... Histoire de corrompre un peu plus leur âme et leur courage.

Il s’installa à la taverne des têtes coupées, détestant d’avoir dû abandonner son jeu parce que ces braves saints soldats ne supportaient pas de voir leur tronche enfin servir à quelque chose.
Qu’après avoir été suffisamment vides pour croire les mensonges de l’Hypocrite Putasse Romaine, suffisamment pleines d’arrogance pour espérer être accueillies en libératrices, suffisamment creuses en réelle sagesse , n’ayant d’autre compétences que d’aligner son casque sur celui du voisin et de profiter de l’effet de masse, ces têtes de lard n’aiment point servir à la décoration d’un beau manoir ou au jeu d’un authentique Saint Plet dépassait l’entendement de l’Angevin béni de Bécassine.


Son autre passe-temps était l’écriture, au brave.
- On le nommait Simplet parce qu’il était bizarre, point du tout parce qu’il était ignare. Ne le savaient pas encore ces pauvres imbéciles de la Croisade –
Il prit sa plus belle plume, et se sentant en veine se mit à écrire





Ode aux cocus pas cocasses
L’Angevin aime le vin
L’amour et les parfums
L’aventure, pas les clôtures
La luxure, pas la mesure.

L’Angevin a des voisins
Qui le trouvent barbare
Sans égards et ignare
Le voudraient moins bizarre

Ah, se dirent ces facheux,
Que n’irions-nous quelque peu
Civiliser ces gueux
Et les faire religieux ?

C’est mal connaître l’homme
Que vos sermons assomment
D’venir bouffer ses pommes
Afin d’le rendre à Rome

Adoncques pauvres cocus
Croyaient avoir vaincu
Et piquer les écus
Sans coup de pieds au cul

Retournez d’où vous venez
Les Angevins bien nés
Vous claquent la porte aux nez
Et virent les soutanés

Sortez de votre geôle
Apprenez un aut’ rôle
Quand ,enfin !, serez drôles
Boirez de notre gnôle


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