D'une reconnaissance militaire

Après le baisé de main, alivianne continua d'assister à la remise des fouragères. Encore émue d'être ici et de voir que l'ordre fonctionnait toujours aussi bien. Elle ne répondit pas de suite au baron. Laissant le suspense s'installer entres-eux.

Soudainement, elle rit.

Baron, est-ce que ça fonctionne toujours ainsi vos manoeuvres avec les jeunes donzelles? Votre danse et vos compliments c'est sûrement du réchauffer.

Non?

et puis taquine, elle ajouta

Il y a sûrement une jeune et douce donzelle qui déespère d'entendre cela. Je ne veux surtout pas monopoliser ta gentille personne.

Et puis l'offre du rafraichissement était une belle idée. Elle dit en souriant:

Par contre, j'accepte volontiers ton offre pour le breuvage.Je commence à mourrir de soif.

Elle faisait la queue derriere Teïa, cette décoration était pour le moins étrange dans sa forme..
A bien y reflechir elle lui faisait penser à une corde de pendue.
Elle réprima le fou rire qui pointait son nez.

L'apprentie reçue la fouragère.
Bitterly était la prochaine, soudain un instant de panique, faut-il dire quelque chose de précis lorsqu'on recoit une distinction ???
Trop tard pour y penser, elle s'avance.

Merci, je suis fort honorée de recevoir cette distinction, j'espere m'en montrer digne, je la porterai autant que possible.

Bien, pas bien ?
Elle ne se laisse pas le temps de voir et file retrouver...
Personne... Foule de gens qu'elle ne connait pas.

Monte sur la pointe des pieds et entrapercoit Alivianne en pleine discussion.
Hum hé bien que faire maintenant ?
Son ventre gargouille : Vtruilrfbi !
Quelques personnes se retournent, Bitterly pique un fard puis se dirige innocemment dans un coin pour se faire oublier...

Mais ou est le buffet ?

Le mestre de camp attribuait les Fourrageres les unes derriere les autres et se permettait une bise a chaque dame décoré en tout bien tout honneur.
Il etait heureux de voir toutes ses dames fier de recevoir cette décoration et de leur déclaration, les emotions pouvaient se resentir.

Le Mestre de camp se retourna vers Wonderanny et lui demanda

Nanny, y a t'il quelque chose a boire je commence a avoir chaud

un petit sourire suivi les paroles du Mestre de camp

Adela s’impatientait et n’écoutait d’une oreille le second discours. Elle cria de cœur avec ses sœurs mais son inquiétude perçait un peu dans sa voix. Quand soudain son visage s’illumina.
Voilà que les deux soleils de sa vie venaient à elle !
Elle s’avança vers eux pour les étreindre.

Vous voilà enfin ! Je commençais à me faire du souci ! Le voyage n’a pas été trop fatiguant ?

[Dans un couloir tout proche mais pas trop]

Assise dos au mur, la tête de Drizz le fol reposait sur sa jambe gauche. Mys savait qu'elle aurait du aller avec ses soeurs à cette cérémonie dont tout le monde parlait depuis quelques jours, mais elle n'irait pas. Du moins pas si personne ne venait la chercher.

Assise dans son couloir, elle soupirait de temps à autre en entendant le bruit infernal qui s'offrait à ses oreilles. Et si elle s'approchait plus, elle serait perdue dans le brouhahas de la cérémonie. Drizz sur sa jambe dormait en agitant les pattes.

Assise dans son noir coutumier elle réfléchissait à sa place dans la commanderie. Elle réfléchissait beaucoup depuis son retour du Palazzo. Ses soeurs étaient venues la chercher. Venues pour elle. Elle leur en était reconnaissante, même si elle aurait préféré que nulle ne vienne pour elle, si petite dans ce si grand et bel ordre. Qu'était elle pour mériter un quelconque hommage.

Assise le dos au mur elle revivait des scènes pénibles. La Bretagne qui lui avait pris un trop grand bien. Le Palazzo et les tortures qu'elle y endura. Sa main gauche passait et repassait sur la cicatrice de son bras droit. Un R qui resterait là à jamais. Un R qui disait : Rappelles toi Rebaile. Rappelles toi, Rebelle, respire, revit, rêve aussi, mais rappelles toi surtout. Et pour se souvenir elle se souvenait de tout. De sa peur à sa haine, de sa haine à ce sentiment dont elle ne parlerait jamais à ces soeurs. Elles ne comprendraient pas ce lien qui les attachaient sa tortionnaire et elle victime.

Assise dans le couloir, elle frissonna. Il semblait que la cérémonie devait permettre la remise de quelque récompense pour quelque chose qu'elle n'avait surement pas fait. Une babiole à accrocher à côté de son titre de noblesse. Une chose ridicule de plus dans sa vie. Soupir dans le couloir, et Drizz qui s'agite. Mais elle ne bougera pas. Ses yeux se ferment, et elle disparait dans une torpeur qu'elle préfère à la vie actuelle. Car, loin de la Baile, elle a perdu une partie de sa joie, tandis que la colère et un relent de peur demeurent.

Assise, Drizz sur sa jambe gauche, elle finit par s'endormir bercer par ses souvenirs et par les bruits de la fête toute proche. Personne ne viendra. Personne ne viendra pour elle. Qui viendrait ? Pourquoi viendrait on ? Elle n'est rien. Elle n'a jamais été, et n'est plus du tout à présent.

En pleine cérémonie, alors qu'il venait de déposé un baiser sur la main d'Ali afin de la salué convenablement, celle ci imposa un temps de latence continuant a regarder la cérémonie.

Désintéressement ? Dégout ? Ennuie ?
Il ne savait pas, peut être était ce tout simplement qu'il y avait quelque chose de plus important ou plus sympathique dans la direction ou elle regardait...

Un coup d'œil de sa part, rien de spécial par rapport a tout a l'heure, il a surement raté...
Il en profite ceci dit pour regarder ce qui s'y passe. Les DB venaient chacune leur tour recevoir leur récompense. Magnifique moment pour cet ordre, leur grande cheffesse en avait le sourire et le montrer si bien.

Alors qu'il se demande ce qui s'était passé, il entendit les rires d'Ali.
Étonné, il se retourne vers elle et écoute avec attention.

Elle commente ses agissements, sa manière d'approcher et ses mots déposé.
Il répond avec le sourire, moins étincelant par contre que les précédentes fois. Il lui fallait répondre mais comment... Voulait-il lui faire comprendre le plaisir qu'il avait a venir et a discuter ?

Sa remarque cachait surement un peu d'humour, mais cela voulait dire qu'il n'attachait pas d'importance aux personnes qu'il venait salué, aux plaisirs de les rencontré ou leur parler...
Interrogation, question, cela se voit quelque peu sur son visage. Il l'écoute ceci dit encore ne comprenant pas bien son raisonnement.
Il préfère répondre tout de même, le sourire redevenant plus grand et son visage plus expressif.

Et bien duchesse, je suis quelque peu attristé de voir que vous ayez vu en ma volonté de paraitre poli et gentil, une façon détourné de danse, de répétition envers votre personne.

Malgré ceci, je me permets de répondre que rien ne fonctionne ainsi et que tout fonctionne de façon harmonieuse.

Il s'amuse, se perd peut être dans ses propres pensées mais comprend ce qu'il dit et ceux a quoi il pense et c'est l'essentiel.
Finalement il aura prit pas trop mal ses paroles, bien qu'il aurait aimé avoir d'autre terme a la place.

Elle lui dit bien vouloir un verre ceci dit, il commence a y aller puis se retourne avec le sourire...

Euhhhh, que veux tu boire ?
Ne soit pas trop longue a choisir la douce donzelle attend surement que j'arrive donc tu va devoir me libérer dans pas trop longtemps.
Quoi que, je peux resté tout de même un peu en ta compagnie, pour l'instant nous en sommes aux décorations donc je ne vais pas commencé a bouger dans tout les sens.

Enfin, si ton... réfléchit un instant... se dit que s'il dit une gentillesse elle va encore le rembarrer... humble personne le veut bien sur finissant avec le sourire.

Levant les yeux du parchemin tendu par Sofio, la Dame des Dames affiche à nouveau un sourire, à nouveau le regard se pose sur les sœurs qui défilent devant elle. Un mouvement dans la salle attire son regard. Zya, la lieutenante, gesticule faisant des ronds en l’air. A ses côtés, un blond bien connu. Inclinaison de la tête pour le duo. Des ronds dans l’eau ? Ou… plutôt un tour de garde à la connaître ! Sauf que… Chlo… Enfin bon et puis surtout cela ne la regarde pas ! Juste un signe bien qu’il lui aurait plus qu’elle aussi profite de la soirée. La main s’agite discrètement en signe de compréhension.

Une soeur manque à l'appel. Une qu'elle n'a pas encore apperçue dans la salle. Une qu'elle se sent coupable d'avoir laissé seule en Bretagne. Le BA y était oui, beaucoup de nobles, beaucoup d'ordres royaux mais une seule soeur... Mais ou était elle donc ? Un bras sur l'épaule de la soeur qui passe devant elle et un mot soufflé à l'oreille, un souffle mais un ton directif. Trouve moi la Lieutenante Mys !

Retour sur les sœurs et la Coba, retour sur le BA. Trois hommes à qui la place doit être enviée par un certain Docteur. Mais ou est donc ce Doyen ? La salle a nouveau est parcourue du regard pour finir par découvrir le duo Ali-Ninja. Le dernier relève le visage après un baise-main. Décidément ils ne se quittaient plus depuis l’allégeance ! Large sourire qui s’affiche croisant les leurs. Ces époux absents ne savaient décidément pas ce qu'ils risquaient.

Bientôt… Bientôt elle pourra tous aller les saluer. Bientôt bientôt banquet et bal pourront débuter.

Nanny, y a t'il quelque chose a boire je commence a avoir chaud

Sur le même ton complice, elle lui répondit en posant sa main, encourageante, sur son bras.

Allez encore quelques bises et je te promet que ta peine sera récompensée.

Merenwen emplie de fierté jouait d'une main distraite avec sa fourragère. Lorsqu'elle vit que chaune de ses soeurs avaient reçu la précieuse distinction, elle s'éclaircit la voix avant de prendre la parole devant toute l'assemblée pour la seconde fois.

Hum, hum... Chers hôtes, l'heure est déjà fort avancées et je suis sûre que les appétits sont aiguisés aussi, je vous invite à vous retourner et à rejoindre la salle du banquet.

Merenwen attendit que les personnes les plus proches de la porte montre l'exemple et elle suivit le mouvement et passa dans la salle du banquet.

Un léger sourire passa sur son visage… de blond il aurait pu l’être en effet… et son mari avait prédit que si il l’était le charmant bambin aurait connu une brève existence… de souffrance certes, mais une brève existence tout de même. Mais il ne se souvenait plus si ça parlait de tête écrasée sous un soulier ou juste de noyé comme un petit chat… Peur d’un bâtard le comte de Meymac ? Possible vu l’acharnement qu’il avait mis à essayer de le mépriser. Après tout si ça lui plaisait de croire les rumeurs, grand bien lui fasse…
Et oui.. Ça pour en avoir fait voir à son ange… il tenait bien de son père… Maintenant qui était il ce fameux père ça… la question… certains pouvaient se la poser… mais qu’importe, ceux qui avaient besoin de le savoir le savaient… les autres… on s’en fichait un peu… Il se prit à imaginer la tête du Chouchou, si il avait vu que son fils était blond… crise cardiaque ? Évanouissement ? Crise de fou rire ? Énervement ? Quelque chose de drôle en tout cas… enfin si l’on exceptait la suite… à savoir la mise à mort du nouveau né… et le duel qui aurait suivit tout cela bien évidemment…

Il la regarda, intrigué, lorsqu’elle parla de la demande… Que… enfin on verrait… quelque chose d’important visiblement… alors quoi ?

Le temps leur avait semblé suspendu entre eux deux durant leur échange… mais ils avaient oublié ce pourquoi ils étaient là… la cérémonie. Que se passait il maintenant ? Remise de corde de pendu rose pour toutes les dames en tenue blanche. Oui en effet, l’ange n’était pas en tenue blanche, mais ne pouvait on pas considérer qu’il était immaculé de nature ? Bien sur que si… Mais il ne semblait pas en vouloir. Pourtant… il savait pertinemment que ses actions militaires avaient été bien plus grandes que la plupart des personnes assemblées ici… juste qu’elle ne les montrait pas… et qu’elle n’arborait pas un monceau de plaques de métal qui finissaient par ne plus vouloir rien dire… Humilité… une valeur bien peu respectée au final quand on voyait qu’un bout de ferraille pouvait rendre fier comme Artaban le dernier des troufions… On aurait pu donner un clou par campagne… ça serait revenu au même… Alors une corde… peut être pour se pendre au cas où on sentirait sa dernière heure arriver, le ventre ouvert sur un champ de bataille… les vrais héros étaient dans les cimetières… pas dans les armées. Et attendant certains n’hésitaient pas à se considérer comme tel… Et à voir certains de ces sauveurs du monde se gargariser du nombre d’ennemis tué et en tenir un compte comme des moutons avant de s’endormir… ça faisait peur…

Une corde de pendu rose… c’est tout nouveau, ça permet de mourir heureux, et puis… on approche des fêtes… ça égaillera un peu les esprits des miséreux quand il crèveront de faim… ils auront le choix entre se suicider avec le sourire ou trépasser le ventre vide et le froid dans les os… ou pire dévoré par les loups…

Bref échange de regard entre Anny, Zya et lui… un salut bref… un sourire peut être… trop loin pour en être sur. Était elle contente de le voir ici ? Il ne le saurait pas tout de suite, son ange ayant visiblement quelque chose de pressant… à faire… et avec lui qui plus est… hum… rien de compromettant j’espère… enfin… on verrait. Au pire on ne ferait qu’entretenir de nouvelles rumeurs… rien de grave donc. Elle se tourna vers lui… question piège. Partir avec elle dans un couloir sombre… peut être en quête d’un recoin où personne ne les dérangerait voilà qui avait de quoi l’attirer. Un ange et un aiglon en vadrouille… Au mépris des convenances… en même temps… depuis quand les respectait il ? Il ne l’avait jamais fait, il n’allait pas commencer maintenant. Insolent et provocateur, voilà ce qu’il était et malheur à ceux qui s’avisaient de le corriger… On avait surnommé son cousin l’Implacable… Quel surnom lui aurait on donné si comme sa famille l’avait voulu, il avait été duc de Lorraine ? Mieux valait ne pas le savoir, mais une chose était sur… ça n’aurait pas été le doux… comme pour sa sœur…

Eh bien… si je dois fournir une explication pour mon manque flagrant de courtoisie, autant quitter cette salle, je n’étais venu que pour Anny… et toi. Je verrais ma tante plus tard. Là, elle va être assaillie de toute part… et je serais un ingrat de te laisser seule, surtout que tu as visiblement des choses à me dire… Trouvons donc un coin isolé pour faire… ce que nous avons à faire, je ne suis pas agoraphobe, mais après la chevauchée que je viens de faire, et vu les nuits courtes que j’ai passé récemment, un peu de calme serait le bienvenu.

Eh bien… voilà qui posait les choses clairement..; Elle le faisait surveiller ou quoi ? Bah… de toute façon, il n’était que de passage à nouveau. La seule chose qu’elle aurait pu lui reprocher était de ne pas être venu au banquet royal en Limousin… mais vu comment il avait fini, ce n’était pas un mal… Sa présence l’aurait fait dégénérer… un compte à régler avec un certain Bireli ne pouvait rester en suspens si les deux hommes s’étaient trouvé dans la même pièce… l’affaire était trop grave… Alors même si il savait qu’il n’avait aucune chance, il aurait quand même essayé de lui faire tâter de son poing… au moins… Un ami de l’Aigle… on y touchait pas. Alors torturer son cousin préféré... on finissait par payer...

Alivianne amusé de l'échange allait répondre au baron lorsqu'elle constata que Benchi passa devant elle avec une quinte de toux qui ne présageait rien de bon.

Elle fronça les sourcils inquiète et elle lui dit.

Benchi, ne retourne pas chez toi dans cet état. Ici à la commanderie, il y a les meilleurs guérisseuses du royaume.

Elle chercha des yeux sa soeur afin de l'alerter de l'état de benchi...

Il te faut une chambre et vite!

Voyant sa soeur occupée, elle chercha une dame blanche des yeux et s'adressait à la première.

Est-il possible qu'on prépare une chambre pour Benchi, il a une mauvaise toux et refaire la route n'est pas une bonne idée.

Alivianne se retourna vers le baron ami qui attendait son avis...

Il me faut quelque chose de fort et pour le banquet, j'espère que tu m'y accompagneras.

elle attendit les réponses patiemment s'inquièta pour Benchi qui n'avait pas bel allure.

Prête a répondre, Ali se détourna de son regard pour attraper une personne.
Elle avait l'air inquiète, ses sourcils froncé ne pouvait que montrer son inquiétude.

Ninja la laissa parler, écoutant tout de même d'une oreille.
Il cru reconnaitre Benchichi qui n'affichait pas une mine des plus rassurante, Ali commença alors a s'agiter a droite a gauche et compris que le sieur était quelque peu malade.
Un sourire s'afficha sur le visage de Ninja, c'était bien aimable de sa part de ne pas laisser les personnes repartir en ce mauvais état.

Alors qu'elle cherchait une personne pour le soigner, et surtout un lieu pour le laisser se reposer, elle prit la peine d'accorder une poignée de seconde a Ninja, l'invitant même au banquet...
Moment de réflexion, moment de professionnalisme, il lui dit alors en s'approchant d'eux deux.

Ali, si je peux me permettre et si besoin il y a je veux bien m'occuper de Benchichi.
Enfin, lui administré une potion afin qu'il se porte mieux et ainsi pouvoir le laisser se reposer.

Certes vous avez des DB guérisseuse et je ne remets aucunement leur talent en question, mais c'est leur soirée surtout donc je peux bien accordé un peu de mon temps a un patient, qui puis ai du BA donc c'est tout a fait normal que je m'occupe de lui.

Et par la suite, ça sera avec plaisir que je prendrai un verre en ta compagnie et que je prendrai place au banquet.
Il semblerait que seule certaine personne aient une contrainte de place... Ce qui veut dire que j'ai la permission de m'asseoir avec les personnes restante dit il avec un léger sourire cette fois ci.

J'accepte donc ton invitation et me permets en échange de proposer mon aide finit Ninja avec un sourire plus prononcé cette fois.
Enfin, si Sieur Benchichi le veut, il est vrai que les soins des dames est toujours plus appréciable que ce d'un homme mais bon, je suis la et ne peux pas laisser passer un patient sans rien dire.

Teïa se fit happer par Nanny qui disait Trouve moi la Lieutenante Mys !

Nanny devait donc être par là, elle sortit en courant de la salle de cérémonie et partit dans les couloirs à la recherche de Mys.

Teïa ne savait pas pourquoi mais elle dorait Mys et .......son chien Driss. Peut-être parcequ'elle avait perdue la vue mais assumait avec beaucoup de force, elle ne savait pas et d'abors elle s'en fichait, elle n' était pas là pour annalisert ses sentiments mais pôur retrouver la lieutenante.Au détour d'un couloir elle les aperçut tous les deux:

Myyyyyyys, Driiiiiiiiiiiiiiiiiss c'est Teïa, viens je t'aide à te lever. Tu vas pas rester toute seule là!

On entendait beaucoup de bruit venir de la salle et la cérémonie touchait à sa fin.

Tu sais on reçoit toutes une fouragère, c'est la plus haute distinction militaire pour acte de bravoure..